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[RP] Une promesse a tenir ?

Gwenael.

Il était une fois, Limoges, Comté du Limousin.

Ville assiégée par l'armée du Ponant "Che Guevrrec" depuis quelques jours.
Siège maintenu et soutenu depuis la veille par deux armées arrivé en renfort.
Une autre du Ponant, et une de pillard.

[ Nuit du 9 au 10 Septembre ]

Les combats, encore et toujours.
Et il faut croire que pour ce combat, le jeune Artignac n'avait pas du tout envie de combattre.
Combattre un Comté qui ne s'était posé ni d'un coté ni de l'autre au début du conflit.
Juste pour faire chier la Reine en fait. Du moins, c'est ce que le Vicomte a dit.

Et ce soir la, l'envie de combattre n'était donc pas la.

Des le début du combat Naël n'a fait que se défendre face au coup porter, sans en porter un seul.
Uniquement de la défense. Pas question de fuir face au combat non, mais de le gerer au mieux pour éviter trop de sang verser, il y en a bien dejà eu assez et il y en aura encore...

10-09-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Marguerite" dirigée par Anyanka.
10-09-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Marguerite" dirigée par Anyanka.

[ Nuit du 10 au 11 Septembre ]

Les portes de la ville sont fermé, état de siège oblige.
Naël et les autres sont donc privé de taverne. Dommage.

Faisant son tour de garde, le jeune Artignac aperçu des torches et du bruit, surtout du bruit.
Beaucoup de bruit en fait.

Deux armées s'approchent, mais pas hostile, du moins, pour l'une d'entre elle.
Comment savoir pour l'armée portant haut l'étendard de l'Alea Furor II.
Un coup allié, un coup ennemi, des brigands pillards violeurs imprévisible..

Juste une envie a ce moment.

Pteuh.

Leur cracher a la figure un bon glaviot.
Chose qu'il fait. Mais au sol, devant eux.
Pas toujours courageux Gwenaël...

Et le voila qui s'en retourne a regarder les murs de la ville.

[ Journée du 11 Septembre ]

Une belle journée qui commence comme les autres.
Le soleil qui se lève, le coq du paysan d'a coté qui hurle.

Tais toi saleté de coq !

Ce coq la ne chante pas, il hurle, un bruit vraiment très désagréable.

Et quelques instant plus tard, Naël sort de sa tente, comme chaque matin...
Et il se dirige en ville étancher sa soif dans une taverne.

Et aujourd'hui, un changement énorme dans les habitudes.

Habitudes taverniale faites d'insulte, de "dégage pov' con" et autre mot rabaissant les Bretons et la Bretagne.
Peu importe, il y a a boire, et du chouchen même.

Mais aujourd'hui, si peu d'insulte, et une rencontre aussi, et surtout.

Il y en a eu des rencontres durant ce trop long voyage en armée, des bonnes et des mauvaises.
Mais jamais de comme ça, non.

Une Princesse, une vraie.
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Elisa.

[30 août – Retour à Limoges]

La Touraine était maintenant loin. Abandonner cousin, belle cousine et surtout son Blondy. Tout laisser derrière elle. Et rentrer après cette mission échec. La tête emplie de doutes. Encore plus. Être à son bras. Il tente de la rassurer, et de l’apaiser, et pourtant, ses peurs sont toujours là. Sa confiance n’est plus. Et la tête pleine de questions. Comment pourra t-il la reconquérir ? Comment pourra t-elle l’épouser ?
Il l’a poussé, elle dit oui. Elle l’aime malgré tout. Sa mère l’apprécie, sa famille aussi… Le faire pour eux ? Il ne veut pas… Et pourtant, elle le fait… Elle aurait quitté n’importe quel autre homme… Alors pourquoi vouloir le garder a tout prix ?
Son cœur lui crie de lui pardonner… Sa raison lui dit de tout abandonner… Mais son cœur a souvent le dessus en ce moment. Il a tout tenté pour elle… Elle doit lui laisser une chance, elle n’est pas irréprochable non plus.

Arrivée à Limoges… Retrouver sa rouquine. Apaisée d’être enfin près d’elle. Un manque, un grand manque loin d’elle. Carsenac de son cœur, la seule et l’unique. L’autre est maudie, l’autre est haïe… Catin… tu ne m’atteindras plus... Tu m’as trahit, tu m’as rabaissée, tu m’as blessée… Tu pourras mourir devant mes yeux que je ne ferais rien… Carsenac ou pas… Catin !
La rouquine restera la seule, elle n’a été que la seule depuis déjà plusieurs mois. Elle a été là à chaque fois qu’elle allait mal. Elle a été là à chaque fois qu’elle ne voulait plus…

Reprendre son rythme de vie… dans la Chancellerie, dans Limoges. Sortir, travailler… Avant finalement de reprendre sa vie au fond de son appartement, dans son lit, à l’agonie.
Une lame dans son flanc, le froid de la lame qui la fait frissonner à chaque instant. Les cris autour d’elle, les larmes, lui et elle. Tout proche.
Et puis la convalescence pour mieux attaquer la vengeance… La Berrichonne ne restera pas impunie. Elle souffrira comme la princesse a souffert. Elle souffrira jusqu’à ne plus être…

Mais en attendant, rouquine et médicastre sur le dos pour se soigner…
La vengeance se prépare. Les aller et venues sont constant dans l’appartement de la Malemort. Rencontrer sa future Team pour avoir sa peau… Et puis une nouvelle rencontre… un breton… il aurait mieux fait de s’abstenir.
1 000 écus contre la vie de la Berrichonne. Cher payé pour cette maraude mais peu importe... Elle ne veut plus qu’elle vive… Et dans un mois il reviendra avec sa tête…
Naïve la Malemort… faire confiance à un breton… faire confiance à un Penthièvre… Sotte !

Une soirée, une nuit, des cris, des coups, encore des cris. Elle a mal, mais elle ne pleure pas. Elle le hait, elle le hait… Il lui prend tout, il lui fait mal, et elle crie encore… Elle le supplie, elle l’implore et il continue. Plus bas que terre, elle se rhabille souillée alors qu’il rêve de ce bâtard… Elle mourra… Elle mourra plutôt que de porter cette pourriture. Il n’aura rien, il ne l’aura plus… Les menaces continuent, elle pleure chaque jour...
Dans son lit, tremblantes, recroquevillées sur elle-même. Elle a peur de lui. Oui. Elle a peur pour ses amis. Et égoïstement, elle a peur pour elle.
Il aura sa vie, il lui a promit. Il viendrait l’enlever, il viendrait la prendre. Que veut-il à la fin ! Qu’il prenne… Qu’il prenne tout… Qu’il la laisse… Elle n’en peut plus… !

Lui est parti… Abandonnée… Sa réputation est plus importante que l’amour qu’il lui avait promit… Le dix sept septembre… jour de leur mariage… doux songe qui n’arrivera jamais. Ecrire à Lucky, lui dire d’offrir sa robe à qui elle veut… Qu’elle n’en veut plus… Qu’elle ne veut surtout pas la voir…
Elle pleure encore. Si mal de finalement le perdre, si mal qu’il l’abandonne maintenant alors qu’elle avait besoin de lui…
Se réfugier chez elle. Ne plus vouloir personne. Sa blessure s’infecte, la rouquine qui s’en mêle. Douleur, malheur, mais espoir… Prendre l’épée… Ejecter ces bretons ! Elle n’en veut plus ! Qu’ils meurent tous !

[Nuit du 9 au 10 septembre]

La nuit dernière avait été presque calme… celle-ci le serait moins, et la suivante encore moins… Sa lance pleine, après une soirée avec sa rouquine. La Malemort était partie rejoindre le bas des remparts. Tour de garde. Elle n’avait pas l’habitude… Elle n’aimait pas les armes… mais elle aimait encore moins les bretons…Et elle aimait encore plus son Limousin…
Epée en main, se souvenir d’il y a quelques mois, les cours que la Capitaine actuelle lui avait enseignés. Rien de grandiose, mais juste assez pour survivre et surtout… pour tuer son adversaire. Voilà ce que la malemort avait retenu… Vivre pour mieux aider à mourir... Une belle synthèse de la guerre. Mais les bretons… race à part entière… Aucune pitié… surtout depuis le dernier qu’elle a rencontré.

10-09-2011 04:05 : Vous avez frappé Raratak. Ce coup l'a probablement tué.
10-09-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Raratak.
10-09-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre une armée et l'armée "Compagnie Che Guevarrec" dirigée par Monsieurpatate.
10-09-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Compagnie Che Guevarrec" dirigée par Monsieurpatate.

[Nuit du 10 au 11 septembre]

Calme… Paisible… Repos… la Malemort est sur les remparts. Sa main sur son flanc encore douloureux. Elle repense à ces derniers jours… tout à changer… Où est passée l’Elisa douce et peureuse ? Où est passée l’Elisa précieuse ?
Perdue… Le breton l’a coulé… Les Bretons l’ont tuée… Un fantôme a vrai dire… Elle ne sourit presque plus… Elle sort, pour rester seulement main dans la main avec la rouquine. Elle a peur, à chaque instant, à chaque porte qui claque, à chaque porte qui s’ouvre. Elle le voit, elle l’entendant, elle le sent. Cette odeur de mer, de chouchen et de pourriture... Lui...

Et puis le jour se lève, la Malemort n’a pas sommeil, elle fait un tour dans le village. Passe en taverne, son ventre crie famine. Juste un morceau de pain… Il paraît que les cerises ce n’est plus la saison…
Elle bavarde avec les Limousins… l’enflure arrive. Il la menace encore… l’enlever avec l’aide de ses amis… même pas capable d’y arriver seul.
Puis l’arrivée d’un autre breton, bien plus jeune… Artignac… Fils de Nilas… Nés pour se détester. Comme sa mère déteste le père breton… et comme le père breton déteste la mère limousine.
Mais la rencontre est tout autre. Une réaction, il tient tête à son bourreau. Il refuse même de l’aider. Un breton différent ? Naïve, la Malemort lui offre sa chance. Peut-être n’a-t-elle finalement pas encore retenue la leçon.
Discussion en discussion, parfois futile, parfois non. Tenter de le convaincre de tout abandonner, mais il suit son père… Son père qui pourtant est bien loin d’ici.

Et l’heure du départ approche. La garde reprend… Une promesse lancée. La Malemort douteuse…

[Nuit du 11 au 12 septembre]

[i]La nuit arrive, la malemort commence à fatiguer. Elle est prévue agitée, et c’est la boule au ventre, qu’elle prend son tour de garde. On lui demande d’aller en devant des remparts. Elle s’exécute. La main fébrile, tremblante même.
Une pensée pour un jeune Artignac, elle se l’avoue. Elle ne souhaite pas le croiser. Pas dans ce genre de moment.
Un bruit, une ombre, un regard en arrière vers les hommes de sa lance. Elle n’a pas l’âme guerrière… Mais juste l’instinct de survie.

12-09-2011 04:07 : Vous avez frappé Aaron_. Ce coup l'a probablement tué.
12-09-2011 04:07 : Vous avez été attaqué par Aaron_.

La nuit passe… Et le jour se lève… Juste un homme ce soir… Juste un de trop… Rentrer chez elle, épuisée. La journée a été longue, la nuit aussi. Elle s’endort rapidement. Rêver ? Non… Un cauchemar… encore… Tourner… virer… Et finir par se lever après seulement quelques heures de sommeil. Encore fatiguée.
Se lever, prendre un bain, se détendre. Tenter de penser à autre chose. Se dire qu’elle devra rejoindre son Pavillon aujourd’hui pour suivre les dossiers en cours… Mais avant, s’habiller, et partir prendre un repas en taverne…
L'Astaroth II…

- Bonjour Tavernier. Préparez moi de quoi me restaurer, je meurs de faim.

Elle va s’installer à une table, et attend que son assiette lui soit apportée. Il n’y a encore personne. La ville est calme. Et la Malemort aussi.
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Gwenael.

Elisa.

12-09-2011 04:07 : Vous avez frappé Aaron_. Ce coup l'a probablement tué.
12-09-2011 04:07 : Vous avez été attaqué par Aaron_.

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