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[RP] Allégeances à Asclepiade – la cérémonie

Ingeburge
        CEREMONIE D'ALLEGEANCE – MANDAT D'ASCLEPIADE
        DUC DE BOURGOGNE
        SAMEDI 24 SEPTEMBRE 1459



Citation:


    D'Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Maréchal d'Armes royal généalogiste dit Phylogène en charge de la Bourgogne,
    A la Noblesse de Bourgogne,
    Salut.



    Le Conseil ducal de Bourgogne ayant reconnu Asclepiade comme régnant à l'issue des dernières élections ducales et celui-ci ayant vu son allégeance à la Couronne de France accepté par Sa Très Aristotélicienne Majesté Nebisa de Malemort Armantia, Reine de France :


    Qu'il soit su que la cérémonie d'allégeance à Sa Grâce Asclepiade se tiendra le samedi 24 septembre de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf en la Salle du Trône du palais des ducs de Bourgogne et que les vassaux bourguignons sont aimablement invités à ladite date à venir renouveler leur allégeance au duc ainsi reconnu;

    Qu'il soit également su qu'en cas d'empêchement, missive datée, scellée et signée doit nous être mandée afin que celle-ci soit présentée au duc au soir de ladite cérémonie;

    Qu'il soit enfin su que tout noble ne remplissant pas ses devoirs dans les temps se verra être signalé au duc qui pourra, le cas échéant, demander destitution du ou des fautifs.


    Recevez, nobles de Bourgogne, nos respects.


    Rédigé et scellé le vingt-deuxième jour de septembre l'an de grâce MCDLIX.






Citation:
Précisions sur l'hommage

Citation:
Chapitre I – La noblesse du Royaume de France

[...]

3 – Système Vassalique ayant cours dans le Royaume de France

Préambule :

Le Royaume de France est divisé en deux régions aux statuts différents qui doivent donc garder leurs spécificités.

  • Le Domaine Royal qui appartient au Roy qui y délègue son autorité aux Ducs et/ou Comtes en exercice et est soumis aux règles, us et coutumes, édités au nom du Royaume par les institutions royales.
  • Les autres Provinces, dites Provinces vassales, ralliées à la Couronne de France pour lesquelles l’investiture des Ducs et Comtes en exercice est validée par le Roy garant de l’unité du Royaume. Ces Provinces ne sont pas possessions Royales mais ont choisi de se placer sous l’autorité de la Couronne, admettant et respectant ainsi les règles, us et coutumes édités au nom du Royaume par les institutions royales.


L’allégeance est un serment de fidélité à une province ou à une institution, telle que la Couronne de France.
L’hommage est serment de fidélité à une personne, telle que le Roy.
La vassalité est un lien entre une personne en position supérieure (Suzerain) ou inférieure (vassal). «Le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal».

[...]

En cas d’incapacité, l’hommage peut éventuellement se faire par courrier daté et signé, adressé au Héraut. Il n’est cependant valide qu’une fois qu’il a reçu réponse du régnant. Ce courrier pourra être montré aux yeux de tous lors de la cérémonie d’hommage qui se tient en lieu public.

Système Vassalique :
    [...]

    Au sein d’une Province «souveraine» pour ses terres mais vassale de la Couronne de France :
    • Les Ducs et Comtes en exercice prêtent hommage au Roy en ce qu’il est porteur de la Couronne de France pour maintenir les liens qui unissent leur Province et la Couronne de France. De ce fait, ils deviennent vassaux de la Couronne et donc du Roy qui la porte. Le serment se fait à Paris en présence du Roy ou de son représentant désigné.
    • A leur retraite, s’ils le souhaitent, ils ont un fief issu de la Province à laquelle ils devront allégeance. Ils ont également la possibilité, s’ils le souhaitent et remplissent les conditions édictées, de demander un fief de retraite en Ile de France en lieu et place de la province où s’est effectué leur mandat.
    • L’allégeance des nobles ayant des terres dans la province s’y fait à la Province et l’hommage au Duc ou Comte en exercice en tant que tels comme «Seigneur» de la Province. Ils sont donc considérés comme vassaux de la Province et de son «Seigneur».


    Au sein du Royaume de France :
    • Le serment de fidélité au Roy est à renouveler également en cas de changement de Roy.
    • Les Ducs et Comtes du royaume en exercice, reconduits dans leur fonction au terme d’un mandat que ce soit par suffrage ou selon les lois internes de sa province n’ont pas obligation de renouveler leur serment à l’égard du Roy en ce que leur précédent engagement a toujours valeur.
    • Les nobles des provinces dont le régnant serait ainsi reconduit voient également leur serment prolongés pour la durée d’un nouveau mandat excepté si le régnant souhaite explicitement voir ces serments reconduits par l’entièreté de la noblesse de la province considérée.





Les vassaux jurent fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium)





Citation:
ANNEXE HRP

- La cérémonie se déroule sur une journée RP, celle du 24 septembre, du matin jusqu'au soir
- Un topic sera ouvert sur le forum I (forum et aide > Accéder au forum avec mon compte joueur > La gargote Bourguignonne)
- Cette journée RP correspondra à une période HRP s'étalant du 24 septembre au matin au 24 octobre, 23h59, heure à laquelle je posterai qu'Ingeburge fait fermer les portes de la salle du trône.

_________________
Ingeburge
Citation:

    NOBILIAIRE DE BOURGOGNE


    • Angelyque de la Mirandole [Angelyque]
      Duchesse du Charolais
      Baronne de Cruzy-le-Châtel

    • Armoria de Mortain [Armoria]
      Pair de France
      Princesse de Chantilly & douairière d'Estampes (Ile-de-France)
      Duchesse de Saulieu & douairière des Dombes (Lyonnais-Dauphiné)
      Baronne d'Ath (Flandre)

    • † Béatrice de Castelmaure-Frayner & † Guise von Frayner [Beatritz & Guise]
      Rois de France
      Ducs de Bolchen (Guise, Lorraine) & de Nevers (Béatrice)
      Comtes du Lauragais (Béatrice)
      Vicomtes de Baudricourt (Guise, Lorraine) & de Chastellux (Béatrice)
      Barons de Chablis (Béatrice), de Laignes (Béatrice) & de Thuillières (Guise, Lorraine)
      > Successions en cours

    • Le beau Cardinal [Cardinal]
      Pair émérite de France
      Duc de Beaujeu
      Baron de Nuits-Saint-Georges

    • Erik de Josselinière & Fitzounette de Dénéré-Penthièvre [Erikdejosseliniere & Fitzounette]
      Pair de France
      Ducs de Château-Gonthier (Fitzounette, Anjou) & de Corbigny (Erik)
      Seigneurs de La Croixille (Fitzounette, Anjou, vassal de Charney)

    • Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg [Ingeburge]
      Princesse impériale
      Duchesse d'Auxerre
      Comtesse de Carpentras (Provence impériale)
      Baronne de Saint-Raphaël (Provence impériale)
      Dame de Sainte-Anastasie-sur-Issole & de la Penne-sur-Huveaune (Provence impériale)
      Chevalier de l'Office militaire, dit d'Isenduil, de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote (Rome)

    • Theodomir de Hennfield [Theodomir.]
      Duc de Louhans
      Baron de Château-Chinon & de Ciel

    • Vaxilart de la Mirandole [Vaxilart]
      Duc de Saint-Fargeau
      Baron d'Auxonne


    • Athanase Serwane Damase Basile Maathis [Maathis]
      Vicomte de Mellecey
      Seigneur de Pisy

    • Esyllt Catarina de la Louveterie [Esyllt_catarina]
      Vicomtesse de Vitry-sur-Loire
      Damoiselle de Moncoutour (Touraine, vassale de Vouvray)

    • Eusaias de Blanc-Combaz [Eusaias]
      Duc de Bouillon (Ile-de-France)
      Vicomte de Digoine

    • Lenada de Valmont & Thema [Leanda & Thema]
      Vicomtes de Chamilly
      Seigneurs de Rye (Thema, Franche-Comté, vassaux de ?) & de Tanlay (Lenada)

    • Miguaël-Enguerrand de la Louveterie-Montfort [Miguael_enguerrand]
      Vicomte d'Avallon & de Sombernon
      > Mineur, sous tutelle d'Ellesya & d'Esyllt Catarina de la Louveterie

    • Saxaltesse & Saxotenor de la Clairière-Chantante [Saxaltesse & Saxotenor]
      Vicomtes de Ligny-le-Châtel (Saxaltesse)

    • Uruk de Margny-Riddermark [Uruk]
      Prince de Condé (Ile-de-France)
      Comte du Hainaut (Flandre)
      Vicomte de Bourbon-Lancy
      Baron d'Antigny, de Beaune & de Jussey (Franche-Comté)


    • Athos de la Bronze [Olivier1er]
      Baron de Châtillon-en-Bazoys
      Seigneur de Dennevy (vassal de Chamilly)

    • Casanier de la Forge d'Antan [Casanier]
      Baron de Lormes

    • Della de la Mirandole & Keridil d'Amahir-Euphor [Della & Keridil]
      Barons de Montpipeau (Keridil, Orléanais)
      Barons de Seignelay (Della)
      Seigneurs de Bréméan (Keridil, Orléanais, vassaux d'Alluyes) & de Railly (Della, vassaux de Chastellux)

    • Etienne Morkar [Morkar]
      Pair de France
      Duc d'Evreux (Normandie)
      Baron de Mervans
      Seigneur de Marray (Touraine, vassal du Lavardin)

    • Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat [Jehanne_elissa]
      Vicomtesse de Cauvisson (Languedoc)
      Baronne de Malpertuis

    • Jusoor de Blanc-Combaz [Jusoor]
      Baronne d'Uchon
      Dame de La Guiche (vassale de Digoine)

    • Roland Wallère [Wolfar]
      Baron de Cudot
      Seigneur de Tillenay (vassal d'Auxonne)

    • Yrysbleue de Virloinval & Willaparis de Virloinval [Yrysbleue & Willaparis]
      Barons de Brandon & de Couches (Yrysbleue)


    • Keltica de Chancelley [Keltica]
      Dame de Salives

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Ingeburge
Phylogène, assise derrière son pupitre, attendait. Quoi? Rien de spécial. Qui? Idem. Depuis le Maine acte deux, à dire vrai, elle n'attendait plus rien, ni personne. Résignée, elle se laissait couler dans une indifférente routine, ayant déjà pris le pli, son élévation à la dignité de maréchal d'armes la laissant au final très détachée. Ce serait juste plus de travail, plus de voyages et aucun héraut; toutes les marches sous sa tutelle étaient vacantes, ou presque. Il y avait donc eu le Maine, puis le Limousin et le Maine à nouveau; c'était avant la fameuse annonce. Là, désormais lestée de ses nouvelles attributions et de son nouveau caducée, ce serait la Bourgogne, avant le Languedoc – un frisson dont elle n'aurait su dire s'il était ou non agréable la saisit – et très certainement, l'Ile-de-France. Réjouissantes perspectives, abrutissantes aussi, et ce n'était pas sans la satisfaire, elle n'aurait guère le loisir de penser tant elle aurait à faire et ses seuls instants de désœuvrement seraient consacrés au sommeil; et si jamais tout cela se révélait insuffisant, elle trouverait bien le moyen d'en faire plus encore, il restait de nombreuses voies à explorer, porteuses de travail et de tâches sans fin.

Son regard mort glissa sur ce fameux caducée nouvellement reçu. Le bâton de charge était plus lourd, la faute à son socle d'or, en tous points semblable à celui qui terminait son caducée de Grand Maître des Cérémonies de France. Pour le reste, il n'était guère différent, c'était toujours le même velours azur rebrodée de fleurs de lys d'or qui l'habillait et c'était toujours la même couronne d'or fermée qui en garnissait le sommet. Puis, ses prunelles accrochèrent un bref instant le tabard du même azur qu'elle avait étalé sur ses genoux et qui n'avait pas changé, c'était toujours aussi bleu, aussi criard et ça l'était d'autant plus que le tissu tranchait avec le noir riche et profond de sa houppelande de taffetas. Rien ne manquait. Et dans la Salle du Trône? C'était la même chose, tout était à sa place : trône pour le régnant, fauteuils pour les vassaux, bancs pour les curieux, tables sur tréteaux pour les mets et les rafraîchissements, gardes pour veiller sur les lieux et les personnes. Là aussi, force que confère l'habitude, certitude qu'apporte la routine. Il lui fallait bien cela pour supporter une journée qui s'annonçait éreintante et entêtante comme il lui fallait bien cela pour ne pas réfléchir et se laissait emporter par une périlleuse mélancolie.

Les portes de la Salle du Trône du palais des ducs de Bourgogne furent tirées.
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Della
Seignelay arriva tôt.

Le visage blafard, les yeux cernés, elle égrainait les jours comme certains égrainent un chapelet, attendant que "ça" passe.
Elle avait essayé moult tisanes et remèdes de vieilles femmes, de rebouteuses aussi, rien n'y faisait. L'enfant qu'elle portait la rongeait lentement mais sûrement de l'intérieur, ne lui laissant que peu de répit entre deux attaques vicieuses visant à lui retourner les entrailles.
Mais "ça" ne passait pas.
Et au lieu de s'arrondir, la future mère maigrissait, boudant volontairement la nourriture qui lui semblait devenue immangeable. Même le vin refusait de passer !
Elisabeth lui assurait que dès qu'elle serrerait le fruit de son union dans ses bras, elle oublierait tout ce calvaire. Mais très sincèrement, elle en doutait.

C'est à coup de poudre et d'autres artéfacts que la Baronne réussissait à paraître presque en bonne santé. Car loin d'elle l'idée de faire trop connaître ses plaintes ! Kéridil, son époux, était bien trop heureux de savoir son épouse portant sa descendance, hors de question qu'il sache combien Della détestait ce rejeton.
Hé oui, le couple Amahir semblait heureux et d'une certaine façon, il l'était.
Vivant rarement plus de deux semaines sous le même toit, ils se disputaient rarement et l'un comme l'autre n'avait qu'une idée, rendre son légitime heureux et satisfait.
Dans cette vision donc, Kéridil ne saurait jamais combien Della souffrait de cette grossesse, elle n'en piperait mot à son époux. Lorsqu'ils se reverraient, dans quelques semaines, sans doute tous ces malaises seraient terminés et tout reprendrait son petit bonhomme de chemin. Peut-être même aurait-elle un peu grossi.

Arrivée tôt donc puisque levée aux aurores avec l'estomac en feu, Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor fut surprise de ne trouver personne dans la salle, à part Ingeburge qu'elle alla saluer.

Bonjour, votre Eminence, Monseigneur.
Ouche, pourvu qu'elle ne se soit pas encore trompée dans la façon de nommer la Froide...Elle lui offrit un sourire poli, ne lui demanda pas de ses nouvelles. On ne demandait ce genre de choses à Ingeburge.

Puis, la Baronne alla s'asseoir, près d'une fenêtre. Allez savoir pourquoi...
Tout à coup, elle se demanda si ces petits copains les Nobles n'avaient pas décidé de boycotter la cérémonie suite aux petites tensions du début du mandat d'Asclépiade.
Levant un peu les épaules, elle se dit qu'ils l'auraient prévenue...et donc, elle resta là, seule avec le Maréchal d'Armes.
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Vaxilart
Et un coursier, un !

Citation:
À sa grasce le Duc Asclepiade, salut.

J’espère que vous ne prendrez point mon absence à votre cérémonie d’allégeance comme une insulte et que dans votre grande miséricorde vous pourrez trouver place à me pardonner ce manquement. Je croule sous les lettres d’insultes depuis mon heureux passage au Berry – et pourtant, je fus bien bon à leur égard; trop bon – et je dois bien leur répondre. Mais passons, je me moque, ce ne sont évidemment pas ces courriers qui me retiennent, mais seulement l’âge qui me fatigue bien plus rapidement que par le passé. Et cette chevauchade berrichonne eut raison de mes dernières forces mensuelle. –Sans compte que l’on me dit m’attendre désespérément au domaine royale; et ce n’est guère pour une récompense à ces loyaux services rendus à la couronne. – Services qui, soit dit en passant, sont l’unique fait de la Bourgogne par l’intermédiaire de son humble serviteur.

Hors, hors, je ne veux vous prendre plus de précieux temps que vous pourrez offrir allègrement à vos vassaux suite à cette lettre. Laissez-moi donc passer aux formalités de ce serment.

Ainsi, soyez assuré de mon éternelle fidélité. Soyez assuré de ma vaillance à vous aider par le fait des armes. Et surtout, de mon serment de bons conseils; puissent-ils vous être utiles si requis.

Au bonheur cher Suzerain.

Bourguignon mon soleil et ma terre,
Bourguignon mon nom,
Bourguignon mes rêves et mes soucis,
Bourguignonne ma voix,
Bourguignonne ma naissance et ma mort.


Duc de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,



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Asclepiade
Asclepiade, XXXIIème Duc de Bourgogne par les urnes et par le vote des conseillers, était arrivé avec un peu de retard mais il fallait le dire, il avait peu de temps pour lui. Enfin, il avait pu se libérer le 24 au matin pour la journée et diantre elle allait estre éprouvante surtout pour le nouveau Duc peut familier de la noblesse Bourguignonne et des ses us et coutumes...

Il avait donc prié la veille au soir, mandant protection et sagesse au Très Haut. Dans la chapelle du Palais des Ducs, il s'était enfermé et avait profité du calme régnant tout autour pour réfléchir et se reposer puis comme souvent depuis qu'il avait accédé à la lourde tache de diriger la Bourgogne Eternelle, il se coucha fort tard.

[Salle du Trône-24 septembre 1459]

Ainsi c'était un grand jour, pour tout Duc de Bourgogne, et il failli ne pas se réveiller. Fichtre manquer les allégeances de la noblesse de Bourgogne s'était impossible mais avec lui, tout pouvait arriver. Néanmoins il se leva et se fit habiller pour l'occasion, toison d'Or au cou, Couronne de Bourgogne vissée sur la tête, il était temps de remplir son rôle et de se comporter en tant que Duc de Bourgogne.

Une fois prêt et portant les marques distinctives de sa charge ducale, entouré des gardes ducaux en costume d'apparat malgré le contexte difficile et la guerre si proche, Asclepiade, Duc de Bourgogne, se présenta devant la salle du Trône où les portes étaient déjà ouvertes.

Il entra et fut soulagé de voir qu'il n'y avait pas encore grand monde. Hormis Phylogène et la Baronne Della, assise près d'une fenêtre, la salle du Trône était calme et déserte. C'est pas qu'il aimait pas les grandes festes mais il avait toujours eu l'impression de perdre son temps. Enfin dans la vie d'une homme, il s'agissait d'un grand moment et il se devait de bien présenter.

Avançant droit vers le Trône, il s'écarta du chemin rectiligne pour aller saluer la baronne Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor. Il s'agissait surtout de prendre nouvelles de sa grossesse. Une fois ces quelques mots dits, il repartit vers le Trône où l'attendait Phylogène.

Il s'inclina devant elle et l'appela comme au Conseil tout en murmurant :

Votre Altesse Eminente,

Tout d'abord, merci d'avoir organisé et préparé cette cérémonie. Tout est donc en place pour recevoir la noblesse puisque le retardataire est présent maintenant.

Et le Duc de Bourgogne, reconnu comme tel par Sa Majesté la Reyne de France suite à son allégeance, alla s'assoir sur le Trône de Bourgogne et se tient bien droit... pour le moment. Il espérait que la cérémonie soit suivi par les Bourguignons et Bourguignonnes puisque la salle leur était ouverte. Certes il s'agissait de bancs mais au moins ils pouvaient estre présents.

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