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[Rp Eglise] Funérailles de Lola Jagellon

Eloin


Cathédrale Sainct-Etienne de Limoges


Va, Gabriel.

L'enfant de choeur hocha la teste, avant de s'élancer dans la tour du clocher. Peu de temps après, les premières notes du glas retentirent, informant la capitale du comté qu'une messe de funérailles aurait lieu avant la mi-journée.

L'annonce avait été publiée plusieurs jours auparavant, les faire-part envoyés par la famille, la cérémonie préparée par l'abbesse de Bourganeuf, qui se tenait au pied de l'autel, vérifiant les derniers détails avant que les proches de la défunte n'arrivent.

De part et d'autre de l'autel tendu d'un drap blanc brodé aux armes du diocèse, deux cierges brûlaient, projetant aux alentours les ombres déformées des illustrations des vitraux.
Sur un lutrin placé non loin, le Livre des Vertus était ouvert à la page contenant le passage qu'elle avait coutume de lire lors des funérailles.
Derrière l'autel, une corbeille en osier attendait les dons des proches de celle à qui les fidèles honoreraient ce jour la mémoyre ; tandis que devant le meuble de pierre, deux bancs étaient placés parallèlement et couverts d'une nappe blanche, créant ainsi une table basse, sur laquelle viendrait prendre place le cercueil.

Gabriel ne tarda point à redescendre du clocher, pour aller ouvrir en grand les portes de l'édifice, laissant ainsi entrer ceux qui avaient connu dauna Lola Jagellon, et qui souhaitaient luy rendre un dernier hommage.


Edit pour cohérence avec le post de ljd Sofja.
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Héraldique
Sofja
Sofja tenait dans ses mains le parchemin qui avait été posté un peu partout. Le stress, la peur, reprenait le dessus, le parchemin fini tout froissé.

Sa mère qui avait été toujours là pour les protéger. Une mère ouverte au monde, tant au caractère impulsif qu’au caractère maternelle. C’était une femme droite et juste. Rien ne lui faisait peur, elle partait, avec ses frères et sœur hospitaliers, tel qu’un chevalier sur les champs de bataille pour se battre et tel qu’une infirmière pour soigner les blessés. Et quant la guerre ne l’appelait pas, elle se battait pour la justice, tant dans son village qu’au sein du comté. C’était une femme exceptionnelle aux yeux de sa fille qui la prenait pour exemple depuis sa tendre enfance. Jamais Lola n’avait défailli, même à l’annonce de la mort de son mari. Jamais elle n’avait cédé aux larmes. Elle s’était battue jusqu’au dernier souffle.

Et aujourd’hui Sofja ne réussissait pas à être à la hauteur. Elle était seule, seule à devoir soutenir ses frères et sœur, seule à devoir prendre toutes les décisions pour sa famille. Heureusement qu’elle avait le soutien de son tendre, sans lui, elle serait à ce jour qu’un légume qui subirai la mort, seule, face à elle-même.

A l’aube de cette journée, trois calèches avaient quitté Bourganeuf alors que le village dormait encore paisiblement. La première calèche qui ouvrait le convoi était composée de deux hommes, le palefrenier et le mari de sa nourrice. C’était les seuls hommes de la maison depuis le décès de son père, ils étaient chargés de transportait la dépouille de sa mère. La calèche qui suivait, transportait la famille, Anna et Nicolaï ainsi que Bosk et elle-même. Et pour finir, dans la dernière carriole, le personnel de la maisonnée qui pleurait corps et âme leur maitresse.

Alors qu’ils arrivèrent en la cathédrale Sainct-Etienne de Limoges, ils entendirent sonner les cloches. Les calèches s’arrêtèrent devant, Bosk aida Sofja à descendre puis ils firent descendre les enfants et leurs petites menottes virent se lover dans leurs mains. Elle avait tenu à ce que tout le monde soit bien habillé pour l’occasion, de ce fait, elle avait commandé une robe pour elle mais ainsi que pour sa sœur et une tenue pour son frère. Sa mère l’aurait souhaité ainsi.

Le cœur gonflé, ils montèrent les marches la cathédrale Sainct-Etienne tout en suivant le corps de leur mère.

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--Nikolai_jagellon




Le petit Nikolaï avait été celui le plus touché par la mort de sa mère.
Il s’avère qu’il avait toujours été proche de sa mère.
Depuis qu’il était bébé, il avait toujours été particulier, voir différent des autres enfants.
C’est un enfant très sage, très rêveur, très sensible.
De ce fait, sa mère était au petit soin avec lui.

Ce matin, sa nourrice lui avait parlé calmement, comme à son habitude.
Elle lui avait mis une tenue que sa sœur avait reçue la veille.
Il avait compris que c’était pour les funérailles de sa maman et que ça aller être une dure journée.
Jamais Nikolaï ne s’était plein, il vivait les évènements comme s’il était dans un autre monde.
Sofja avait essayé de parler avec lui, il c’était légèrement confié mais elle espérait qu’avec le temps, il en fasse un peu plus.

Tenant la main de Sofja et de Bosk, le petit homme avança calmement.




Ursin
Le vieil Ursin avait été avisé par missive des obsèques de son amie tiboulola.

Le temps avait passé depuis leur rencontre, sa chère amie n'était plus, sa soeur et la cousine de son épouse.

Tiboulola représentait énormément pour lui. Même si il n'avait pas toujours agrée ses choix de vie, il avait toujours gardé pour sa chère Tibou une amitié et une affection presque paternel.

Ce jour était bien triste, jour de funérailles et de tristesse.

c'est vêtu de son habit de deuil de l'ordre qu'il venait aux obsèques de sa sœur Chevalier de l'ordre Hospitalier.

Il fit son entrée dans la cathédrale.

Salua les personnes présentes et attendit qu'on lui indique la place qu'il devait prendre.

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--Anna_jagellon




Malgré la grande peine que cela avait causé dans le cœur de la jeune Anna, il semblait qu’elle était la plus lucide dans cette histoire.
On avait qu’une mère et celle-ci lui manquerait toute sa vie.
Ce n’était pas facile de se dire qu’elle ne pourrait plus partager les moments de ballade, de complicité, de rire, ni d’apprendre avec sa mère.
Mais si Aristote l’avait décidé ainsi c’est que c’était pour une bonne raison. Puis de ce fait, sa sœur s’occuperait encore plus d’eux et cette idée lui plaisait bien.

Les derniers jours avaient été bien triste pour cette jeune fille débordante d’énergie, de joie.
Elle savait très bien se contenir quant il le fallait, être à la hauteur de son rang.
Même si elle savait que sa mère n’aurait voulu voir ces mines tristes, cela était plus fort qu’eux.

Aujourd’hui, ils allaient dire un dernier au revoir à leur mère mais aussi à leur père partit beaucoup trop tôt.
Heureusement que leur mère l’avait fait vivre jusqu’à son départ, ainsi les enfants avaient toujours eu l’impression qu’il n’était pas loin d’eux.

Revêtue de sa nouvelle robe, la douce Anna rentra dans la Cathédrale. La religieuse les attendait.




Boskdeportkar
[chambre de Sofja]

Le jour s'etait levé.
Mal dormi finalement sur ce fauteuil pourtant d'aspect confortable.

J'etais descendu en cuisine, manger un morceau. Meme pas d'appetit pour une fois. Je me forcai à manger un peu car la journée ne manquerait pas d'etre longue.
La demeure s'agitait dans tous les sens. Mais etrangement sans un seul mot. La peine etait trop forte pour cela.


Le temps etait venu de rejoindre la Cathedrale de Limoges pour rendre un dernier hommage à Lola. Nous montames, Sofja et les jumeaux, dans la deuxieme caleche du si triste convoi funebre.
La dépouille de Lola dans la calèche de tete, recevait les hommages et signes de croix de tous les paysans croisés sur la route, qui s'arretaient un temps et saluaient en priere, la mémoire de cette grande figure du Limousin, tant appréciée par tous.

A vrai dire, je ne savais quel role tenir, puisque n'etant pas de la famille, et l'etiquette se faisant de surcroit..
A tout dire, je m'en moquais, sans pour autant ne pas me preoccuper de ce que les gens pourraient dire.. ou penser de Sofja.
Beaucoup connaissaient les liens chastes que Sofja et moi echangions. Je n'etais certes pas noble, puisque Bourgeois de Bourganeuf, je n'etais pas non plus laquet.
J'etais là avant tout pour soutenir Sofja et les jumeaux, dans cette epreuve terrible qui les accablait. Je ne souhaitais pas me mettre en avant, ce n'etait pas le jour, je ne souhaitais pas etre trop loin non plus
de Sofja, qui avait besoin d'un soutien indefectible.
L'important etant toujours de preserver la famille JAGELLON et que les gens ne pensent qu'à rendre hommage à Lola une derniere fois.

[aux marches de la cathédrale]

Le cortege funebre s'etait arreté au pied des marches de la Cathedrale, accueilli par la diaconesse Eloin de notre bonne ville de Bourganeuf.
Les gens se pressaient tout autour pour penetrer au coeur de l'Eglise.

Je sentis les mains de Sofja se crisper sur mes doigts.
En quelques secondes une chappe de plomb venait de s'abattre sur l'assemblée.
Sofja veillait, raidie par l'emotion, près du cercueil de sa Mère, endossant par la meme, toute la charge de la famille JAGELLON sur ses freles epaules.
Eloin
De là où elle se trouvait, Eloin vit entrer le convoi funèbre, et se retrouva projetée quelques moys en arrière, lors des funérailles de sa propre sœur. Officier une mise en terre restait pour elle la plus difficile des cérémonies, d'autant plus qu'elle avait passé l'hiver à pleurer plusieurs de ses proches, dont deux sœurs.

La moniale prit une grande inspiration pour chasser ces envahissants souvenirs : ce n'était guère le moment de flancher, cette famille en plein deuil avait besoin d'elle. Un respectueux salut de la teste fut envoyé à un vieil homme paré du costume des Hospitaliers, avant qu'elle n'adresse un mince sourire à la petite famille.

Un signe de la main fut adressé aux porteurs du cercueil, afin qu'ils déposent leur fardeau sur la table aménagée quelques temps auparavant par l'enfant de chœur. Le couvercle en fut ôté et déposé au sol, afin que l'officiante puysse y déposer les différents signes de la cérémonie funèbre, et aussi, pour que chacun puysse voir une dernière foys le visage de la disparue.
Une foys que cela fut fait, et que chacun fut installé sur les bancs de la nef, l'abbesse débuta l'office, debout derrière l'autel.


Nous sommes ce jour réunis pour dire un dernier adieu à dauna Lola Jagellon, dicte "Tiboulola", fervente aristotélicienne qui fut membre de l'ordre Hospitalier, dont nous avons icelieu un représentant, que je remercie d'estre présent.

Mais la défunte ne fut point seulement soldat, ce fut également une mère, attentionnée et aimante, qui fit tout ce qu'elle put pour donner à ses enfants la meilleure éducation qui soit.

Elle fut, enfin, une femme, avec ses joies, ses peines, ses moments de doutes et ses certitudes, une femme qui a beaucoup souffert, et à qui nous allons à présent rendre hommage.


Elle se tut un instant avant de passer à la suite.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puysse enfin voir le tien, Seigneur.

Seigneur, ne détourne point ton regard de nostre amie.

Après l’amitié qu’elle a reçu et qui a guidé sa vie, accordes-luy l’amitié ultime qu’est la tienne, Seigneur.

Seigneur, ne détourne point ton regard de nostre amie.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur, ne détourne point ton regard de nostre amie.

Seigneur, nous tournons vers toy nos espoirs, à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère. Accorde nous l’espérance de la revoir auprès de Toy pour les siècles des siècles.

Amen !


Alors, Eloin entama pour de bon la cérémonie par le signe de la Lumière, en allumant, avec une bougie posée sur l’autel, les six cierges qui avaient été déposés autour du cercueil.

L’Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe nostre cœur. Tiboulola, puysse cette lumière éclairer la route qui te conduira au royaume de Dieu.



Elle prit ensuite dans ses mains une petite croix de bois, et se tourna vers la petite assemblée.

Quelqu'un souhaite-t-il venir déposer cette croix, signe de la foy de la défunte ?
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Héraldique
--Nikolai_jagellon



A la grande surprise des membres de la famille, le petit damoiseaux de 10 ans, demanda à sa sœur s'il pouvait y aller.
Il en ressentait un réel besoin. Sofja ne pu que céder à cette requête.
La tête haute mais les mains tremblantes, il avança doucement vers la religieuse.
Une fois à sa hauteur, le jeune Nikolaï leva les yeux et les mains vers elle.


Moi je veux bien.

Puis, encore plus discrètement demanda.


Je dois la poser ou ?


Le petit homme voulait montrer à sa mère qu'il ne l'oublierait jamais et qu'il penserait à elle tous les jours jusqu'à ce qu'ils se retrouvent à nouveau.


Eloin
Eloin suivit le mouvement du jeune homme qui se leva pour la rejoindre, et elle répondit par un sourire à son affirmation, avant de luy tendre la croix.

Et bien d'ordinaire la croix est déposée près du cœur, mais vous pouvez également la placer sur les mains de vostre mère, si vous le souhaitez...

Et, lorsque Nikolaï eut accompli son action, elle déclama.

Tiboulola, nous déposons cette croix aristotélicienne près de toy. Icelle est le signe qui relie Aristote et Christos, qu’elle soit pour toy signe de salut et de vie éternelle.

La moniale contourna ensuite l'autel, et prit la corbeille, qu'elle donna au jeune Jagellon.

Nikolaï va passer parmi vous avec cette corbeille, afin que vous puyssiez y déposer un présent pour la défunte. Ces quelques offrandes l'accompagneront dans sa dernière demeure...
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Héraldique
--Nikolai_jagellon



Prenant très à cœur sa mission, Nikolaï attrapa la croix et s'approcha de sa mère. Son cœur battait la chamade, son visage dur se détendait au fur et à mesure qu'il s'approchait d'elle. Elle lui faisait penser à ces princesses mortes qui attendait le baiser de leur prince charmant. Un instinct il hésita puis il pensa à son père, qu'il avait très peu connu et de cet amour fou que sa mère portait pour lui.

Après avoir déposer la croix sur le cœur de sa mère, il retourna vers la diaconesse qui parlait à l'ensemblée puis qui lui tendit une corbeille.
Décidément il aura été très utile aujourd'hui et il en était fière. Elle aurait été fière de lui.

Il passa donc dans les rangs
.



Sofja
La damoiselle regardait avec fierté son frère et elle s'aperçut à qu'elle point, il était fort dans cette épreuve. Elle qui le pensait si faible, aussi précieux qu'une pierre, elle découvrait un autre enfant. Elle avait beaucoup à apprendre de ces frères et soeurs.

Il arriva à sa hauteur avec la corbeille.

Sofja sortit un petit bout de tissu qu'elle portait sur elle depuis quelques années. Comme sa mère partait régulièrement et qu'elle avait toujours du mal de s'en séparer. Elle avait déchiré un bout de son foulard imprégné de son parfum afin que la petite fille ait l'impression de l'avoir à ses côtés durant son absence.

Aujourd'hui encore elle le gardait prêt d'elle. C'était une nouvelle page qui fallait qu'elle tourne. Il fallait qu'elle soit à la hauteur de sa mère.


- Tiens mon chéri.

Sofja déposa le tissu dans la panière. Puis afficha un grand sourire à son frère.
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Boskdeportkar
Tres loin, tres loin perdu dans mes pensées, le regard plongé dans le sol de la cathédrale, ecoutant les paroles de Dame Eloin.
La lumiere, la croix, les symboles du bapteme qui reviennent, l'amour que le Createur fait germer en nous, ce que nous en faisons.
Le pardon des pechés, la nouvelle vie qui nous attend apres.

Combien de morts autour de moi en quelques années ? Parents, famille, camarades d'expeditions, nauffragés involontaires, amis limousins, compagnons de taverne. La liste n'en finissait pas.
Il n'y avait bien que les paroles du Très Haut pour apaiser tant de peines.
Savoir toutes ces personnes assises à ses cotés, pour l'eternité...c'etait le seul reconfort possible.

Le son de quelques piecettes au fond d'une corbeille me ramena à la realité.
Nikolaï faissait la quete à present, et la paniere passa rapidement pres de moi. Je ne compris pas la presence d'un bout d'etoffe parmi les pieces.
J'y deposa quelques ecus à mon tour.

Les chants religieux reprirent, et le lent balancement des flammes des
cierges me ramenèrent à des considerations existentielles et spirituelles, qui depuis quelques temps ne cessaient de me rattraper.
Il faudrait que j'en parle à quelqu'un d'Eglise. Et cela très bientot.

Le petit Nikolaï s'en allait de rangée en rangée, presentant la corbeille aux
habitants du Limousin qui etaient venu rendre hommage à Lola.
C'etait toujours un instant etrange en pleine messe, entre ceux qui glissent une priere à la memoire du disparu, en attendant de deposer leur obole, ceux qui regardent et plaignent la famille en deuil, et ceux qui constatent qu'ils ont les poches vides à cet instant.

On avait beau avoir participer à de nombreuses messes mortuaires, aucune ne ressemblait à une autre. Et chacune nous remettait en question.
Eloin
Le jeune garçon revint vers elle, la corbeille chargée de présents. Eloin le remercia d'un sourire avant de reprendre le petit panier, qu'elle déposa aux pieds de la dépouille.

Tiboulola, nous déposons ces présents près de toy, signe de nostre amitié, signe de nostre prière, signe de nostre cœur.

L’officiante rejoignit le lutrin et récita le signe de la mémoire.

Meshuy nous évoquons le souvenir d’une parente qui vient de nous quitter, qui fut, selon les personnes, une fille, une sœur, une cousine, une amie, une compagne d'armes ou de voyages, une connaissance… Elle avait, comme nous tous, une histoire unique avec Dieu, qui était nimbée de la tendresse divine, qu’elle en ait ou non fait l’expérience.
Nous voici à présent en Sainct Etienne, autour de Tiboulola, pour prendre conscience de ce lien d’amour qui l’a toujours unie à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

Ce trépas nous rappelle, a tous, que la mort viendra pour chacun de nous, tôt pour les uns, tard pour les autres. Il ne faut nullement craindre ce jour, ni se dire qu’il ne viendra point, mais vivre en sachant que le chemin s’achèvera un jour, tout comme nous l’affirma jadis le Très-Haut :


Citation:
Soyez prêts, soyez toujours prêts, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.


Aristote nous a guidé, et Christos nous invite à prendre exemple sur luy, à trouver nostre joie a vivre pour les autres, a aimer comme ils nous ont aimé.

Nostre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote afin qu’il mesure les pêchés de nostre sœur, et que Christos intercède auprès du Seigneur pour qu’Il la reçoive en son Paradis.


Eloin fit une courte pause, le temps pour elle de poser les yeux sur le passage du Livre des Vertus qu'elle avait choisi de lire à la petite asemblée.

    Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.
    Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”


Quelques mots vinrent commenter l'extrait, avant qu'elle ne passe à l'étape suivante.

Le Très-Haut nous juge au jour de nostre mort, sur la totalité de nostre existence, que ce soit pour nos paroles, nos gestes, nos pensées ou nos actions.
Tout ce que nous faisons au cours de nostre vie est jugé par le Tout Puissant, c’est pour cela que nous devons, en toutes occasions, peser nos actes et nos décisions, réfléchir avant d’agir, penser avant de parler.

Je sais combien tout cela peut estre difficile, mais la récompense de tous ces efforts, c’est l’accès au Paradis Solaire, à l’éternité auprès des sept archanges et des bienheureux…

A présent, ceux qui le souhaitent peuvent venir devant l'autel, dire quelques mots à propos de la défunte.

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Héraldique
Sofja
Nikolaï l'avait retrouvé après avoir rempli sa mission. Sofja attrapa les mains de ses frère et soeur qui étaient très sages. La diaconesse continua la messe à l'honneur de sa mère tandis que le silence était maître dans les rangs de la Cathédrale.

Ils écoutèrent tous, attentivement, les mots de cette femme d'église. Ce petit rappel était necessaire, surtout pour les enfants qui ne commençaient qu'à peine leur vie.

Puis Eloin appela les invités à venir devant l'autel afin de dire quelques mots sur Lola. Bien évidement, Sofja souhaitait parler de sa mère. Elle se leva discrètement puis rejoignit l'autel.


- Je vous remercie ma mère.

Sofja reprit son souffle, se calma quelques secondes, le cœur gros. Il ne fallait pas quelle flanche. Elle se concentra sur les portraits de ses parents qui étaient posés sur l'autel.



- Tout d’abord, je souhaite remercier toutes les personnes présentes aujourd’hui, je sais que ma mère serait heureuse de vous voir une dernière fois.

Y a quelques jours, en cherchant des papiers de famille, je suis tombée sur un carnet. Dans ce carnet, ma mère a relaté tous les évènements importants de sa vie, les bons comme les mauvais.

Elle était une femme à toute épreuve et déterminer.

Peu de temps après être arrivé à Bourganeuf, elle s’investit en étant que conseillère municipale sous le mandat du Maire Ursin. De là, elle passa à adjointe au maire puis fit deux mandats en tant que Mairesse.
Parallèlement, elle entra dans la police ou elle fit une belle carrière de Lieutenant durant de longues années.
Elle intégra également l’Ordre des Hospitaliers ou elle fit encore ses preuves puisqu’elle gravit plusieurs échelons pour au final, être reconnue « Chevalier de l’Ordre ».
Comme si cela n’était pas suffisant, elle occupa d’autres postes : Gardienne des sceaux, Procureur, Chancelière du Grand Couvain….

Elle reçut pour toute cette implication la décoration du Grand Couvain.


Petite pause…

- Mais surement, sa plus belle victoire après la rencontre de mon père et nous, ses enfants, fut la création de l’Hospital du Cœur du Limousin ou elle accueillit des centaines et des centaines de personnes dans le besoin. Elle les soigna comme si c’était ses enfants, les aida à traverser des difficultés à se nourrir, hébergea des voyageurs.
Malheureusement, lors d’une attaque de mécréant, elle fut blessée physiquement, mentalement et le feu fut mis à l’Hospital.

Malgré tout ça se fut une mère merveilleuse, pas toujours présentes quand il le fallait mais l’amour, la sincérité étaient de mises. Elle était pointilleuse et aimait nous apprendre tous ce qu’elle pouvait quand elle était là.
Nous avons partagé des moments inoubliables en famille avec père et mère et c’est de cela que j’ai envie de mémoriser aujourd’hui. Ces instants de pur plaisir en famille.

Pour finir, je vais me permettre de lire une prière pour notre père et notre mère :

" Papa, maman, vous êtes partis trop tôt, je pense,
Vous êtes partis et vos absences
Nous la portons à chaque instant.

Rien ne pouvait nous préparer
au détriment de vos santés
Personne n'aurait jamais pensé
Vous voir partir si tôt
Et pourtant...

Pourtant le Tout Puissant vient nous porter
Quand le chagrin vient à monter
Par sa parole, il nous console en disant
''Moi je suis la résurrection et la vie
Qui croit en moi aura la vie éternelle''."


Sur ces mots, Sofja baisa les yeux et envoya quelques mots d’amour à ses parents.
Ils étaient là, avec eux, elle les sentait tous les jours.

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Eloin
Eloin observa un respectueux silence durant le témoignage de Sofja, puys la remercia d'un sourire, tandis qu'elle s'en allait retrouver sa place.

Quelqu'un d'autre souhaite-t-il témoigner ?

Sans réponse ni manifestation d'un des membres de l'assemblée, elle terminerait l'office funèbre sans trop attendre.
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Héraldique
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