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[RP]Place du marché, arrivée de Veneratio vel Nex

Isambre
La ville était étonnement calme. Les remparts semblaient abriter une population fort absente ou bien particulièrement diminuée.
La tranquillité ambiante fut brusquement bouleversée, en plein midi, par le fracas violent des sabots d’une troupe d’hommes en arme.

La Duchesse de Blanquefort chevauchait en tête et entra la première dans l’enceinte par la Porte Bordelaise. C’est à grand bruit que les cavaliers arrivèrent à la place du marché où quelques pauvres étales déployaient leurs maigres denrées. La Duchesse observa rapidement le bâtiment municipal, parfaitement muet puis sauta de sa monture.

De son pas boiteux, elle se dirigea vers le seul commerce ouvert et quelques minutes plus tard, l’ensemble de la troupe s'était alourdie d’une charrette emplie de nourriture. Non, vraiment, cette ville ne respirait pas la joie de vivre…

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Isaline.
Dégoutée, la benjamine des Castelcerf regardait l’armée entrée dans la ville pour faire le tour du marché. Marché vide pratiquement car les villageois avait reçu ordre de produire mais de lui vendre, de contrôle, de contact. Elle avait retiré tout produit du marché pour éviter que sa population ne paie le prix de ses aventureux. L’armée lui faisait peur de manière complètement incompréhensible. Cela avait toujours été ainsi et le serais sans doute toujours. Elle avait domptée sa peur de l’armée de Fradou car elle savait qu’ils étaient présents pour protéger la mairie. Du moins c’est ce que la jeune sauterelle se répétait inlassablement depuis son arrivé en ses murs.

Voilà qu’une nouvelle arrivait, à grand bruit de sabot, d’armure et des armes martelant les jambes des pas séquentiels des soldats. La petite bourgeoise d’une nature si enjouée habituellement était rempli de peur rendant son attitude froide presque hautaine devant les nouveaux arrivants. Il n'était pas autoriser a établir leur campement dans la ville, mais rien ne leur interdisait de se promener en ses murs. Elle sorti de la mairie, sa cape brune frottant le sol accentuant encore sa petitesse. Elle ressemblait plus à une gamine avec ses joues creusées par sa maladie, ses vêtements trop grand et sa grandeur minuscule pour une gamine de 12 automnes, presque 13…

Elle s’adressa à la Duchesse, bah oui elle commençait à être connue cette duchesse… d’une voix tremblante.


Duchesse de Blanquefort? Puis-je savoir ce que sa grâce et son armée vienne faire à Blaye?

Sa présence était sure et confiante malgré la difficulté manifeste que sa gorge avait de sortir le moindre mot.
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Isaline Chiara de Castelcerf
Bourgmestre de Blaye
Isambre
Proche de sa monture, la duchesse s’apprêtait à repartir lorsqu’une voix jeune l’interpella. Le regard fixé sur les sangles de la selle, elle s’immobilisa. D’un revers de gant, elle épousseta la manche gauche de l’onéreux vêtement sombre qui la couvrait, des braies jusqu’au cou.

Tournant doucement le chef, elle présenta un profil aigu et blafard à son interlocutrice, son regard froid plongé au loin:

- Qui s'adresse à nous?
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Isaline.
Redressement d'épaule fière. Menton hautain. Elle répondit de la même façon qu'elle avait été interrogée.

Je suis Isaline, bourgmestre de cette ville. Maintenant pourriez vous me dire ce que vous et l'armée de sa grâce vienne faire à Blaye?

Toute petite en bas de cette monture gigantesque elle n'avait pas l'air de s'en sentir intimidé pour autant.
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Isaline Chiara de Castelcerf
Bourgmestre de Blaye
Theodore_du_lourdou
Bordeaux n'était pas tombée, pas encore...Archybald se terrait derrière les murs épais de la capitale comme un enfant apeuré, cet individu était de toute évidence incapable de combattre comme un homme sur un véritable champ de bataille pour qu'il ait besoin de se retrancher ainsi, si le soutiens des Guyennois était tel qu'il le disait Venetario Vel Nex aurait déjà dû être détruite. Or ce n'est pas le cas et cette dernière plutôt que de perdre son temps à assiéger un poltron comme Archybald faisait son entrée à Blaye, enfin ici ses soldats pourraient avoir quelques instants de repos, à l’abri du tumulte de la guerre.

Theodore était de cette armée depuis plus de deux mois maintenant, il avait été de toutes les batailles, en limousin, en Berry, au Poitou et jusque là il en était sorti indemne, ceux d'en face beaucoup moins. Deux mois de guerre, de sang et de sueurs.
Son épouse à ses côtés le suivait partout et ce jour c'est avec le reste de l'armée qu'elle et lui rentraient tout en arme en Blaye et avançaient jusqu'à la place du marché. Humant l'air comme un chien de guerre.


Ça pue ici. c'est la ville de Dragonet et de Christophe le couillon c'est ça ? Pas étonnant alors.

Et la troupe s'installa sur la place. Alors que certains parcouraient les étales du marché Blayois lui se mit à son aise avec son épouse. Un peu de repos ne faisait que du biens. Quand la Duchesse revint avec un chariot plein de vivre une gamine arriva en même temps, elle ne faisait pas partie de la troupe et elle s'adressait à la Duchesse. Théo se rapprocha quelque peu pour pour observer la scène et surtout écouter ce qui se disait. Son visage déjà pas très souriant prenait maintenant une mine patibulaire et se fendit d'un rictus lorsque la gamine avoua avec tant d'assurance être la Bourgmestre de la cité.

Une enfant à la tête d'une cité de Guyenne ? Comme c'est amusant.
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"Nul homme ne commande au nom de Dieu."
Theodore Du Lourdou, Aristotélicien Réformé.
Épris de sa belle Marie, pour toujours et à jamais.

Isambre
La duchesse haussa un sourcil amusé en entendant Théodore. Sans toutefois perdre de vue l’horizon, elle flatta le col de sa monture. Brusquement, Blanquefort plongea son regard dur sur le bourgmestre de Blaye. L’évaluation fut rapide et ses yeux se perdirent à nouveau dans le lointain :

- Vous avez un bien petit marché, madame.

La duchesse de Blanquefort tira doucement sur les rênes et sa monture s’ébroua. Vraiment, la ville n’avait rien de remarquable. Puis s’adressant à Théodore :

- Avez-vous encore quelques courses à faire ? A moins que nous tentions de trouver une taverne ouverte…

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Theodore_du_lourdou
Et la Duchesse de s'adresser à Théodore après avoir répondu à la petite toujours dressée là devant eux.

Non votre grâce, je n'ai pas de courses à faire.

Il avise les hommes et femmes de l'armée avant de se retourner vers la Duchesse.

Il serait toutefois bon, comme vous l'avez dit, de trouver une taverne.
Je pense que du repos sera bénéfique pour tous ces soldats.

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"Nul homme ne commande au nom de Dieu."
Theodore Du Lourdou, Aristotélicien Réformé.
Épris de sa belle Marie, pour toujours et à jamais.

Isambre
La duchesse déguisa un petit soupire de lassitude en un léger toussotement. Son regard ambre fit un tour rapide de la place sans remarquer le moindre signe d’existence d’un tripot :

- Je ne vois rien, dans cette ville morte qui ressemble un tant soit peu à une taverne. Avez-vous prospecté dans la ville, Théodore ?
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Theodore_du_lourdou
Prospecter ? Arf Théo avait préférer se reposer le temps que le plein de vivres soit fait.

Hum...

Il regarde autour de lui à son tour. Puis un dans un ricanement il désigne du doigt la mairie.

Ça me semble être un bon endroit pour loger les troupes.

S'arrêtant de rire.

Plus sérieusement, je ne sais pas tellement ce qui serait capable d’accueillir notre armée...

Puis avisant la gamine.

Elle par contre doit bien savoir où nous trouverons à nous loger.
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"Nul homme ne commande au nom de Dieu."
Theodore Du Lourdou, Aristotélicien Réformé.
Épris de sa belle Marie, pour toujours et à jamais.

Isambre
La mairie… L’idée faisait son chemin sous le cuir-chevelu tressé de la Duchesse. Avisant le bâtiment d’un œil amusé, Blanquefort s’adressa pour la seconde fois à la bourgmestre qui était restée plantée là, accrochée à sa place comme une moule à son rocher :

- Bourgmestre, préférez-vous que nous prenions quartiers en vos bureaux ? A moins que vous n’ayez quelques adresses accueillantes. Nous ne voudrions pas vous envahir. Mes hommes ont soif.

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Isaline.
Bah voilà ca part bien, elle ne faisait que demander pourquoi ils étaient en ville et on partait avec les insultes. Ses jeunes lèvres se pincèrent, la demoiselle ne pipa mot sous l’insulte de son père et son ami. L’insulte d’enfant à la tête d’une ville n’étais pas la première ni la dernière que des simples d’esprit allait la lui sortir. Elle n’allait pas s’affoler pour si peu… S’il arrivait a jugé quelqu’un à son âge et a sa forme physique… ils étaient plus jeune qu’elle… L’amusement de cette idée l’empêcha de sombré dans son héritage Canabixas.

Qu’on cesse de croire que la jeunesse était nécessairement accompagné d’un défaut d’écoute et d’une incapacité à comprendre. En résumé, on cessait de croire qu’elle était sourde. Ouvrant la bouche pour parler voilà que le cavalier et la duchesse se mettais a parler comme deux mémères au milieu de la foire du marché en pleine recherche de rumeur à se mettre sous la dent. La jeune bourgmestre se tut les laissant finir puis avec un petit rictus amusée devant la grossièreté des deux personnages, elle répondit à leurs mesquines questions.


Duchesse, je sais bien que mon marché est bien maigre. Cela est voulu. Je ne laisserais pas mon marché à la volonté de n’importe quel pillard qu’il soit noble ou du bon peuple. Celui-ci sert au blayais et ils savent me contacter lorsque besoin il y a. Plusieurs mesures sont en place pour éviter justement la venue de groupe non désirer dans les murs de notre si belle cité des lierres.

Se tournant vers le chevalier, petit sourire polie malgré son regard dur.

Si vous souhaitez vous dérouillé le gossier soldat, je vous invite à vous rendre à la taverne des amis tenu par mon cher meunier Exoman. Il ne manque jamais de bière et les prix sont abordables. Beaucoup de nos villageois sont absent de la ville pour défendre Bordeaux. Ce qui explique la tranquillité de ses lieux en ce moment. Je suis certaine que je n’ai pas besoin de vous en expliqué la raison de leur départ n’es ce pas? Une deuxième parti des villageois sont resté sur place pour défendre la mairie et le village.

Elle suivit des yeux le doigt du chevalier désignant leur « futur auberge ». Ses yeux se noircir d’une folie étrange chez un être si jeune.

Vous n’êtes pas les bienvenue icelieu. Cette ville saura se défendre si vous décider d’entrer de force dans la mairie et jamais je ne vous laisserais les clés de cette mairie. Vous désirez trouver le gite? Je vous conseille d’ériger des tentes hors de la ville car c’est le seul endroit ou vous serez accepté.
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Isaline Chiara de Castelcerf
Bourgmestre de Blaye
Maleus

Le cyclope n'avait entendu que la derniere partie de l'échange.
Il s'etait éloigné du reste de l'armée pour acheter quelques bidules à grailler et voila t'y pas qu'il se trimballait panier de pommes sous le bras, de quoi casser l'image du mercenaire sanguinaire.
Avalant le trognon, bah ouais pas de gachis, il en tendait une à la jeune fille dont il ignorait la situation et en tirant sa trogne habituelle d'homme pas du tout aimable.

"Bah dis moi ma petite, c'est pas des manieres de s'adresser aux ainés, mange donc une pomme parait que ça rend aimable, quoi que c'est plutot les carottes mais on va pas chipoter hein..."

Puis avisant la duchesse et un homme qu'il ne connaissait que de vue depuis qu'il etait entrée dans cette armée il lacha un leger sourire.

"Salud deoc'h, m'en veuillez pas, je vous ai fait faux bond, j'avais un creux voyez... Vous en voulez ? Oh pis, on se debrouille comment pour se loger ? C'est qu'un bon lit me deplairait pas..."

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Adieu Fab'
Naya
Naya se promenait sur le marché...ou plutôt elle errait...car le coeur n'y était plus...quand elle vit une armée entrer en ville...rien ne leur interdisait de se balader en ville...La blonde les regardait parader...qui étaient ils ?...elle ne m'y pas longtemps à le savoir...elle s'approcha d'Isaline...dont le ton de la voix...était froid et pas commun à l'adolescente...Naya la connaissait bien...elles étaient amies...les meilleures qui soient...fidèles...soudées...complémentaires...elle posa une main rassurante sur l'épaule de son amie...n'ayant entendu que la fin des paroles de celle-ci...elle salua d'un sourire les personnes présentes...

Que se passe-t-il Isaline ?...

Naya regarda l'homme au bandeau...puis les deux personnes à cheval...

Bonjour...je suis Naya...Tribun de cette belle ville...Bienvenue à vous...

D'habitude...c'était Isaline le côté diplomate de leur duo...mais là...les rôles étaient inversés...Naya était plus dur d'habitude...mais la lassitude qu'elle ressentait à présent...avait fait d'elle une personne plus douce...Elle regarda l'homme proposer une pomme à Isaline...Dormir...oui elle aurait bien aimé...et surtout ne plus se réveiller avant longtemps...elle soupira...Isaline répondait à leurs questions...
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Isaline.
Isaline regarda la pomme, se demandant un instant si elle n’étais pas empoisonnée puis senti la main rassurante de son amie amorphe. La gamine se dit qu’elle virait sans doute folle… dans cette folie si proche et si distante tout à la fois. Son regard durci se calma aussitôt. Une lueur adoucit ses traits et éclaira ses yeux émeraude d’une lueur malicieuse, l’homme qui se tenait face à elle avait une allure familière. Comme un vieil ami, en ce calmant elle sentit la main de son amie se poser sur son épaule.

La brunette se tourna vers Naya pour lui faire un sourire rassurant. Elle avait toujours se sourire triste qui l’accompagnait partout. L’adolescente posa sa main sur celle de Naya d’un geste rassurant et réconfortant, les yeux rempli d’excuse pour la colère qui avait bien failli éclatée face a ses inconnus. Elle se tourna vers l’inconnu aimable et les deux cavaliers.


Je vous demande simplement votre venu en cette ville. Dois-je la protégée ou non? Ai-je affaire à des nobles haineux de leur patrie ou de simple résident cherchant asile. Si vous chercher asile, repos et confort. Vous êtes les bienvenues à Blaye. Si je dois protégez la mairie et craindre un pillage de vous… nobles et soldats. Vous comprendrez que je ne puis que souhaitez votre départ…

Sa voix avait repris cette tonalité normale que sa meilleure amie lui connaissait. Celle chaleureuse et incertaine, timide et confiante tout à la fois. Elle avait cette volonté de protégé sa ville digne des meilleures bourgmestres disait-on…
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Isaline Chiara de Castelcerf
Bourgmestre de Blaye
Theodore_du_lourdou
Manquait pas de cran la petite quand même, une chance pour elle qu'en face ce ne soit pas Archybald et son fameux "Gregor" qui visiblement saute tout ce qui bouge, homme comme femme et sans doute les enfants aussi.
Théodore, Huguenot de Montauban, s'apprêtait à répondre quand un homme de la troupe, borgne en plus, fit son apparition. Connu seulement de vue, malheureusement on ne peut pas connaitre tout le monde dans une armée. L'homme proposait une pomme à la frêle gamine puis s'adressa à la Duchesse et à Théo.


Non merci l'ami, pour ce qui est du logis...sa grâce négocie avec la Bourgmestre qui visiblement ne comprend pas l'humour Montalbanais.

A peine avait-il terminé sa phrase qu'une femme arrivait à côté de la jeune fille déjà bien entourée par ceux de Venetario Vel Nex. La femme se présenta. Affichant toujours la même mine depuis tantôt, Théo lui répondit d'une voix sèche mais non désagréable.

Bonjorn Tribun.

Il observait les deux femmes se rassurer mutuellement puis écouta la petite. Il renchérit immédiatement après.

Devriez vous protéger votre ville contre d’honnêtes Guyennois ? Nous ne sommes pas les horribles rebelles hérétiques que l'on vous décrit pour vous apeurer, bien que personnellement je soit un Réformé. Nous ne sommes pas des brigands, certains d'entre nous sont partis avec cette armée depuis plus de deux mois pour porter haut les couleurs de la Guyenne aux côtés de nos alliés.

Il eu un léger sourire envers Maleus puis envers la gamine.

Et on vous offre même des pommes.
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"Nul homme ne commande au nom de Dieu."
Theodore Du Lourdou, Aristotélicien Réformé.
Épris de sa belle Marie, pour toujours et à jamais.

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