Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Une naissance tant attendu... Une délivrance plutôt...

Elizabelle
[Au domaine des Castelnau de Montmiral]

De grands yeu d'un gris clairs, de lourdes boucles d'un brun profond, un visage d'ange au traits délicats et au teint si pâle par manque de soleil, Elizabelle ressemblait à un ange dans sa robe d'intérieur bleu pâle si ample. La jeune fille de presque 15 ans était réfugiée comme à son habitude dans sa chambre, son sanctuaire depuis ce jour maudit où un homme ivre lui avait volé sa virginité et son innocence alors qu'il aurait du la protéger. Lui laissant un souvenir de son passage, qu'il était difficile pour l'adolescente d'accepter.

Se levant de son fauteuil, elle étira son jeune corps si mince car elle mangeait si peu, juste le necessaire. Si bien que le ventre proéminant de sa grossesse avancée faisait comme une grosseur indésirable qui n'aurait pas sa place en cet endroit. L'enfant allait bientôt arrivé, Elizabelle le savait. Mais bien qu'elle sâche qu'il ne fallait rien reprocher à cet être en devenir pour les méfaits du père, elle craignait de ne pas être capable de s'en occuper.

Se déplaçant lentement, une main soutenant ce ventre qui la laissait tant perplexe par son contenu, elle ouvrit la porte de sa chambre, hésitante. Les moments où elle était seule se faisaient de plus en plus rare au fur et à mesure que ce ventre s'alourdissait, il y avait toujours une servante, une nourrice ou sa camériste à ses côtés. Mais elle les avait tous chassé ce matin. Elle ne supportait plus leur regard sur son corps, alors que chacune se demandait si vraiment elle réussirait à mettre au monde l'enfant tant elle semblait fragile.

Profitant de sa solitude, elle s'engagea doucement dans le couloir, tel un fantôme, sans bruit. Son objectif, le salon, car de cette pièce on pouvait voir cette partie des jardins où Lucho, le fiancé de sa mère, avait mis sa roulotte. Et Elizabelle était fascinée par cette maison sur roues. Même si elle n'oserait sans doute pas sortir pour aller la voir de plus prêt, elle pourrait l'admirer de la fenêtre.

Les serviteurs étaient au minimum dans le château. Clothilde à la cuisine, Lili dans les chambres, Anne et Clervie pour les enfants, et Susy pour l'ainée des Castelnau de Montmiral, bien que la petite camériste soit en disgrace. Hors aujourd'hui, c'était jour de grande lessive. Tout le personnel s'était donc rendu à la cuisine pour l'occasion et Elizabelle entendait les rires de ses soeurs et de ses cousins alors qu'ils jouaient à proimités des adultes. Elle était donc tranquille.

L'adolescente entra dans le salon et s'approcha de la fenêtre, l'entrouvrant juste un peu pour laisser entrer le vent, mais essayant de ne pas se faire voir du bohémien Lucho, afin qu'il ne puisse l'invité à sortir, ne voulant pas avoir à refuser. Elle contempla cette étrange maison sur roue, rêvant de pouvoir un jour monter dedans. Son ventre se faisait de plus en plus lourd. Elle ressentait des douleurs dans les reins qui se répendaient dans son dos depuis plusieurs jours maintenant. Mais c'était normal lui avait-on dis, l'enfant préparait sa venue.

Alors qu'elle appercevait de loin les loups de la famille qui se reposait à l'ombre de la roulotte, les choses se précipitèrent. Une vive douleur dans son ventre lui coupa le souffle alors qu'un liquide mélé de sang s'écoulait entre ses jambes, imbibant sa robe. Voyant cela, Elizabelle prit peur. "Je vais sans doute mourir comme l'a dis Lili..."

Déséspérée, elle appela à l'aide la seule personne en qui elle avait aveuglément confiance.


Maman !
_________________
Darkangeluna
[Dans le jardin du domaine]

La brune, dehors, jouans avec son fiancé et ses enfants... un moment familiale, mais les emeraudes d'angèle se posèrent sur la fenetre au deuxieme étage, celle d'Elizabelle. Une promenade pour demain voilà ce que la mère avait décidé, lui faire prendre l'air, la reconcilier avec le monde exterieur.

Des rires, des chants, des pleurs, des dansent la mère avait décidé de garder ce moment de bonheur avec les siens, Jeni ce fesait grande et suportait de moin en moin l'absence de sa mère. les servantes s'occupaient du linge, grans jours de lessive...

C'est à ce moment là, juste là que esperance, la plus jeune courrut dans les bras de sa mère, celle ci l'attrapa en dessous des bras la fesant tourner a toute vitesse autour d'elle, la petie boulle blonde hurlait de joie tant elle etait heureuse. puis une fois terminée Angéle l'embrassa sur le front, la laissant rejoindre Clervie, Anne et ses soeurs.

Un geste tendre envers lucho, un baiser amoureux, une main posé sur son ventre des murmure

-"Je t'aime..."

Puis un autre baiser... puis... un cri qui lui déchira le coeur, un échange de regard entre le couple, un regard vers les nourices.

-"Restez avec les petits je reviens tout de suite"

Elle releva un pans de sa robe pour galoper vers le crie, mais une fois à l'interieur...

[Dans le salon]

Plus de bruit alors la mère commenca a s'inquieter..

-"Elizabelle!! Eli ou es tu??! Eli!"

C'est en panique qu'elle ouvrit toute les portes devant elle, pour tomber sur le salon, la vision de sa fille la fit immédiatement reagir, se jettans tel un louve sur son louvetaux elle l'agrippa.

-"Eli ca va? calme toi mon ange tout va bien se passer"

Suzy arriva en courant presque, la brune l'acceuillit avec un regard sombre.

-"Et vous! ou etiez vous!"

Une courbette de la jeune fille

-"Pardonnez madame, je fesais le linge"

La colère monta.. et tel un chien de garde la brune aboya

-"Aucune escuses! appel immediatement un medecin, et ne rentre pas avant d'en avoir trouver hein! allez maintenant oust!"

Lili attiré par le bruit fit apeller Francois, le palfrenier.
La jeune maman voyans cela donna les ordres

-"Lili, allez me chercher de l'eau et du linge propre, et vous François allonger ma fille sur son lit"

C'est alors que tout le monde s'afferaient, et pendant que François montait les marche, Angele veuillait au grains, le suivant jusqu'à la chambre d'Elizabelle.

[La chambre d'Elizabelle.]

Une fois tout le monde installer, Elizabelle dans le lit, Lili aillans apporter tout pour laver Eli et le palfrenier redescendu pour guetter l'arrivé de Suzy, la brune caressa la bouille d'ange d'Eli

-"Respire doucement... le medicastre va arriver... tout va bien aller ma fille.."

Elle trempa le linge propre dans l'eau pour commencer la toilette intime de sa fille.

-"Je vais te laver, ainsi le medecin ne posera aucune questions, je resterais là jusqu'à la fin.. n'ai aucune crainte..."

Puis continue en douceur sans la brusquer tout en lui parlans d'une voix douce et consiliente
Alfred
[Au Jardin]

Comme par hasard, Alfred était assis sur un banc public, vit une famille passée leur temps à respirer l'air frais. Lui aussi profitait de son temps pour se reposer quelque peu, il préférait le travail au repos, mais ce repos était mérité, car il venait de nettoyer la salle d'Apothicaire ou il rangeait tous les remèdes de l'hospice.

Voyager pour le Limousin, tel était sa préoccupation certaine, faire un long voyage était bien encré dans sa tête et ne pensait plus qu'à ça.

Pratiquement bien installé, il demeurait assis, puis se décida de lire sa gazette qu'il avait acheté à deux écus.

Tout d'un coup, préférait relaxer ses pieds et posa le journal, le plia, l'enroula et se leva tourner en rond, en réflexion. Pendant ses pas, il eut pour idée de faire des affiches pour l’académie della crusca, c'était vraiment compliqué, il s'emmerdait à réfléchir, mais tout ce à quoi il pensait était inutile. Puis frotta trois fois son visage, car sa fatigue se ressentait de par son visage, puis alla se rassoir.De sa besace, il sortit son nécessaire à soigner, rudimentairement pour les blessés et les fractures...

_________________
Elizabelle
La panique de première intention qui l'avait sudmergé laissa place à plus de calme quand sa mère ouvrit la porte du salon. Elle se tenait le ventre, les mains tâchées de sang, appuyée sur le dossier d'un fauteuil, dont le tissus allait être définitivement gâché par le liquide veirmeille. Mais elle s'en moquait. Tout ce qui comptait, c'est que sa mère fut là.

Elizabelle n'eut qu'un peu conscience qu'on envoyait Susy chercher quelqu'un. Tout ce qu'elle vit, ce fut le palefrenier qui vint pour la prendre dans ses bras. Terrifiée à l'idée que l'homme la touche, elle poussa un petit cri effrayé, mais le géant plus fort qu'elle n'eut pas de mal à la porter jusqu'à son lit.

Rapidement elle se retrouva allongée sur ses draps, avec tout ce monde qui s'agitait autour d'elle. L'adolescente lacha plusieurs gémissement de douleur alors que son ventre enflé se crispait sous ses doigts. Elle semblait si minuscule avec ce ventre si gros... Si peu prête à enfanter mais bien obligée de le faire. Elle posa son regard gris angoissé sur son poignet où lenbracelet rouge que lui avait donné le bohémien Lucho puis leva ses yeux sur sa mère.


Je ne veux pas mourir...

Quand on a pas encore 15 ans, il est normal qu'on s'inquiète de ce genre de chose...
_________________
Lucho...
Lucho se promenait avec sa douce Angèle,les loups allongés sous l'arbre,les rires des enfants et le soleil qui brille..tout etait reuni pour une journée parfaite,il ne manquait qu'Eli....
L'histoire de cette gamine de presque 15 ans avait énormement touché le bohémien qui n'avait pas le don de devoiler ses sentiments mais la c'etait different il n'arrivait pas a se defaire de cette histoire.

Un regard qui croise sa future femme,un baiser echangé et un "je t'aime " murmuré...

Soudain un cri ...une inquietude qui se dessine dans le regard des amoureux,les loups se levent et hurlent a leur tour...Que se passait il?

Angèle abandonne tout et se dirige a grand pas vers la demeure..Lucho apres avoir calmé les loups ,suit sa brune plus inquiet que jamais..Il assista a la scène de loin comprenant ce qui se passait....Il se tenait a retrait pour laisser la mere et sa fille en intimité..Le stress se faisait ressentir,le coeur du brun battait fort...il se mit a prier en bohemien pour Eli et son bébé...
Elizabelle
La douleur venait par vagues. D'abord espacées, elles se faisaient plus rapprochées alors que le temps passait. Son ventre distendu se contractait au rythme de la douleur. Si elle avait eut mal quand l'autre monstra lui avait volé sa virginité, ce n'était rien comparé à la douleur ressentie en ce moment pour mettre au monde l'enfant qui en était issus.

Le front d'Elizabelle était couvert d'une pélicule de sueur témoignant du calvaire qu'elle endurait maintenant. On lui avait oté sa robe, ne lui laissant que sa chemise, déjà fort tâchée par sa perte des eaux et par le sang. Par moment la douleur était telle qu'elle ne pouvait retenir un cri ou bien que cela lui coupait le souffle.

Autour d'elle, elle entendait qu'on s'agitait, mais elle n'avait guère le temps de s'appesantir sur les linges et l'eau qui étaient apportés. Ses mains si petites encore se crispaient sur les draps à chaque nouvelle contraction, et elle n'avait d'attention que pour son ventre qui lui apportait tant de souffrance.

Une contaction plus vive que les autres lui fit lâcher un autre cri, alors que les larmes coulaient sur ses joues. On lui avait dis une fois, il y a longtemps, que parfois le travail pouvait durer des heures... Comment allait-elle bien pouvoir réussir à tenir autant de temps en souffrant ? Ce n'était vraiment pas juste... Qu'avait-elle fait à Aristote pour subir tant de peines ?

Entendant la voix de sa cadette qui demandait à entrer pour voir pourquoi sa soeur criait ainsi, Elizabelle trouva le courage de serrer les dents. Elle ne voulait pas l'inquiéter... Jeni fut refoulée de la chambre de la parturiante, trop jeune pour assister à cela et comprendre... Elizabelle aussi était trop jeune... Mais cela ne l'empechait pas d'être en cet instant celle qui devait devenir mère avant d'avoir eut le temps d'être femme.

Une autre contraction encore, et l'adolescente de se demander combien de temps encore durerait son suplice.

_________________
Darkangeluna
La brune lui pris la main, essayans de gerer au mieu tout les cri d'elizabelle, un soupire, que fesais Suzi.
Un froncement de sourcils a la tete brune.

-"Jeny! Dehors, reste avec lucho*

Ses emeraudes se posèrent sur Eli, une nauzée vint a sa gorges, son visage rouge devint pâle en quelque segondes, elle lacha donc la main d'eli pour se mettre un peu a la femenetre. Anne pris la place de Angele.

-"Tu ne va pas mourir, je ne laisserais pas Aristote me prendre de nouveau une fille."

Et c'est la que suzi arriva, avec un medecin?
Susy, incarné par Elizabelle
La remontrance de la mère de sa maitresse fut douloureuse pour la petite camériste, d'autant que c'était l'adolescente elle-même qui l'avait renvoyé. Mais il y avait plus urgent que de s'apesentir sur cela... Il fallait un médecin et vite car il risquait d'y avoir un problème à la naissance du bébé...

Partant en courant, Susy se hata de traverser la cours du domaine puis coupa à travers les bois par un chemin qu'elle connaissait bien pour se rendre au village voisin. Le souffle court, elle essayait de faire aussi vite que possible, bien que peu habituée à faire tant d'effort. Enfin elle arriva sur le chemin principale du village. Courant encore elle se rendit chez le médecin locale.


Besoin... Au domaine... Vite... Mademoiselle... Le bébé...

Ses explications n'étant pas très clair, elle prit le temps de retrouver un semblant de respiration avant de répéter précipitemment.

Vous devez venir tout de suite au domaine ! Mademoiselle va avoir son bébé ! Il nous faut de l'aide !
Lucho...
Lucho etait assis dehors dans le couloir avec jeny..il regardait la petite qui commencait doucement a s'affoler ...
Puis d'un coup Susy arriva avec un homme surement le medecin pensa t'il...du moins il esperait que c'etait bien un medicastre...
De plus en plus inquiet lucho reste pensif....avant de tendre la main a Jeny qui pour une fois s'approche ...Lui sourit essayant ainsi de la rassurer un petit peu...

Il ne cessait d'esperer que tout se passe bien pour Eli...
_________________
Axel2fersen
Axel avait été invitée par sa cousine à venir prendre le thé un de ces jours comme l'ont dit généralement autant par politesse que par commodité, quand on sait pas réellement si on sera disponible un jour précis. Ce jour était arrivé, la Irissarri avait enfin trouvé un créneau dans son emploi du temps chargé de Capitaine de l'armée pour se rendre jusqu'au domaine des Castelnau Montmirail.

Après un long trajet en coche et un estomac retourné comme souvent, la dauphinoise arriva enfin. Étonnamment malgré la journée délicieuse qui se déroulait personne n'était dans le parc, personne ne l'accueillait...
La blonde se demanda alors si elle n'aurait pas dû s'annoncer au lieu de venir l'improviste, car peut-être que la joyeuse petite famille avait décidé de partir en balade. Toutefois, cela paraissait peu probable car si la jeune Elizabelle était encore à quelques semaines de terme Axel ne savait que trop qu'un nouveau né pouvait tout à fait arriver en avance... surtout lorsque la mère était jeune et frêle. Définition plus que parfaite pour la demoiselle.

Axel alla frappa à la grande porte de bois sculpté et appela :


Oh là !! Y a -t-il quelqu'un ? Susy ! Anne !

Alors qu'elle allait abandonner voyant que son entreprise était vouée à l'échec et maugréant déjà s'en voulant de ne pas avoir prévenu. Un cri déchira l'air !
C'était un cri des plus familier, un cri de douleur... et la voix , cette voix... Mon dieu , il devait s'agir d'Elizabelle. Reculant pour envisager la façade, Axel remarqua qu'une fenêtre de l'étage était entrouverte.


Y a quelqu'un !! Ouvrez-moi de grâce ! C'est Axel !!

_________________

Béanours forever!
Darkangeluna
Entendant frapper Angele alla vers sa fille.

-"Eli ma puce, je reviens immediatement lili reste pres de toi...."

Un regard vers suzi

-"restez pres de ma ille ma petite, ne la laissez jamais seule dorénavent, je revien"

avant de quitter la chambre une mains tremblante sur l'epaule de Suzi

Sortant de la chambre blanche comme un linge elle alla a la porte et vit axel.

-"Bonsoir, que pouvons nous faire pour vous?"
Axel2fersen
Angèle ! Ma douce ! Je ... je venais afin d'honorer ma promesse de visite, et je m'apprêtais à repartir ne voyant personne quand... quand j'ai entendu un cri déchirant .
C'est ELizabelle n'est-ce pas.?
Je suis inquiète, je puis vous aider peut-être j'ai tout de même enfanté par trois fois et assisté ma suzeraine pour ses deux accouchements.


Axel avait posé sa main sur celle tremblante de sa cousine, elle l'aimait comme une nièce , comme une fille presque. La blonde avait toujours trouvé que cette jeune dame avait une grande force en elle, bien plus qu'elle-même assurément. La dauphinoise adressa un sourire tendre à sa cadette
_________________

Béanours forever!
Darkangeluna
La brune laissa le passage a Axel.

-"C'est dans sa chambre vous connaisez surment le chemin..."

Ses emeraudes se perdèrent. dans ses pensées... dans son enfance, sa place en cette famille... La mort de bea avait fait plus de degat que prevu en le coeur d'Angele. Restant la, Anne partie accompagné Axel aupres d'elizabelle.

Pendant se tend, Cara arriva pres de Angele, elle savait la vieille, elle la connaisait cette gamine, ce visage lui rapella quand elle etait agée de 13 ans... Et comme avant, elle la prie par la taille

-"Je te retrouve enfin Darkangeluna...."

Puis elle l'accompagna a sa propre chambre, la louve avait retrouvé sa cage.
Medicastre Polycaste, incarné par Elizabelle
Polycaste était le médecin du village depuis pas mal d'années, mais aussi loin qu'il lui souvienne, jamais le vieil homme n'avait été appelé pour aller au grand domaine qui se trouvait non loin. D'ailleurs les gens en parlaient souvent comme d'un endtoit étrange, parfois festif, parfois lugubre, et en ce moment c'était le lugubre qui perdurait de sorte que les villageois ne s'y rendaient qu'en cas d'obligation, et n'y restaient que le minimum vital.

Polycaste n'avait pas le temps pour ses enfantillages. En effet il se faisait très vieux et la charge de travail augmentait avec le village qui prospérait. Aussi avait il prit en apprentissage un jeune homme motivé durant quelques semaines. Si celui-ci convenait il lui laisserait son affaire. D'ailleurs le jeune Alfred était dans le jardin à s'occuper des plantes médicinales, tâche des plus difficiles pour le vieux médecin fatigué.

Mais il semble qu'Aristote est décidé de bouleverser la vie du vieil homme et de son apprenti peu experimenté. En effet voilà qu'arrive en courant et à bout de souffle la petite rousse, un des membres du personnel du château voisin. Après quelques difficultés, elle reussit à expliquer qu'on avait besoin de lui de toute urgence au domaine. Un bébé ? L'ainée des Castelnau de Montmiral allait avoir un enfant. Pas étonnant que le domaine ait été presque mis en quarantaine. C'est le genre d'information qu'on aime guère ébruiter.

Le vieille homme réunit son materiel rapidement, prenant tout ce qui était necessaire ainsi que tout ce dont il esperait ne pas avoir besoin. Puis il appela son apprenti, estimant qu'ils ne seraient sans doute pas de trop de deux.


Alfred ! Vite ! On a besoin de nous !

La jument étant toujours attelée la journée, il fallut peu de temps aux deux hommes pour monter dans la cariole avec la cameriste, puis de se mettre en route vers le domaine. Le chemin fut rapide car la route bien sèche. Bientôt ils s'arrêtèrent dans la cours.

Guidés par la servante, ils montèrent dans la chambre d'où l'on entendait provenir les hurlements de l'adolescente. Cela s'annonçait compliqué. Dans lencouloir plusieirs personnes patientaient qu'il salua d'un signe de tête avant d'entrer dans la chambre.

Polycaste afficha une mine sombre devant la minceur de la jeune fille. Qui l'avait nourris ? N'avait-elle donc pas été suivi ? Déposant sa malette sur une table, il se lava les mains dans une basisne et vint examiner la pauvre fille qui était déjà couverte de sueur. Posant ses mains sur le ventre gonflé, son inquiétude ne fit qu'augmenter.


A combien de mois en est-elle de sa grossesse ? Et depuis combien de temps le travail a-t-il commencé ?
Breval
J'ai faim.

Non parce que c'est certain, on est bien, là, au chaud, en apesanteur. Nourri logé. Les paroles d'amour sont inexistantes, mais cela ne nous dérange pas puisqu'on ne sait pas encore ce que c'est. On ne peut pas comparer. Et heureusement ! Parce qu'à choisir, on aurait pris une mère qui se nourrit, au moins !

J'ai faim.
C'est que je suis costaud moi. Il y a de la carcasse à nourrir. Alors du peu qu'elle mange, je prends tout, ne lui laisse rien. Je profite dans mon liquide amniotique, indifférent à sa faiblesse.

Sauf que, ce que je ne sais pas, c'est que pour m'expulser de là, il va falloir qu'elle soit forte. Oui... si je dois naître à nouveau, je le saurai : il faut partager avec maman. Mais aussi, on ne m'explique rien à moi. D'ailleurs, je ne savais pas qu'on allait m'expulser d'ici. J'ai payé mes loyers ! Et puis ça va être l'hiver ! Vous avez pas le droit ! Bande de chiens ! Poussez pas !


Poussez, poussez !

Noooooooon mais vous voyez bien que ça passe pas. J'ai trop profité. Elle est trop étroite. Je sors pas. Je reste là. Je fais la grève.

Non pas la grève de la faim, vous êtes bêtes.

A ce propos, quand est-ce qu'on mange ?

Moment de répit. Entre deux contractions. Puis de se faire comprimer comme une sardine. Massage facial. Au secours, il fait tout noir. J'ai peur du noir. J'étais mieux dans mon appart, j'entendais les rires des servantes, je percevais le soleil d'automne marbré de rose à travers maman. J'aime pas ce long couloir qui pue. Qui pue la mort. Sortez-moi de là ! Je ne veux pas mourir avant d'avoir vu mon avocat !

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)