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[RP] Sale temps pour la gueusaille

Poppie
RP ouvert à tous ceux qui le veulent !

[Y'en a qui lorgnent le monde depuis le bas...]

La guerre, la guerre, la guerre !
Y'avait que de ça qu'ils causaient, les gens.
Faut dire, y'avait que ça comme sujet de conversation.

Mais les autres ? Ceux qui la faisaient pas ? Qui s'en foutaient ? Comme Poppie...
Qu'est-ce qu'elle y ferait, elle, le pruneau ratatiné sur son bâton, la lépreuse boiteuse, à la guerre ?
Qui s'évanouissait gamine quand elle se piquait avec une aiguille...


Sale temps pour la gueusaille. C'est vrai, ça, quoi...

Poppie marmonnait toute seule, assise par terre dans un coin de la place du Mulet Blanc, à observer le monde grouiller.

L'prix du pain. Enfin, quoi ! Déjà qu'il y a pas grand-monde qui veut m'en vendre, à moi, du pain... D'ici peu, 'serais obligée d'bouffer mon âne pour pas crever la dalle.

Ou pire, manger le Corniaud, pour l'heure vautré à ses pieds.
La lépreuse frissonna à cette idée, et sa lèvre boursouflée se retroussa de dégoût.
Mieux valait gober de la vase et des asticots.


P't'être je peux trouver un boulot. Un mieux qu'la mine. Pis faire des économies. Mais qui ça qui voudrait m'embaucher ? J'peux rin toucher sans qu'on l'brûle. À part épouvantail, 'vois pas...

La gargouille grommela.
Une de ses mains saucissonnées dans du chiffon crasseux grappilla quelques petits cailloux pour les jeter ici et là, sur les pavés.
Quelques-uns rebondirent sur les chausses des passants.

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Zahra.2
[ et y'en a qui le regardent d'en haut mais c'est pas plus beau ...]

Si t'as faim manges ta main *clap clap*



C'était ce qu'elle se chantait la Zahra, en passant devant le marché, avant de s'enrôler à l'armée.
Décoiffée et puante, la baronne, sentait "le voyage" à plein nez, le laisser aller, qu'on dirait, loin de ressembler à une femme de son rang, la baronne, de loin, on pouvait facilement la prendre pour une gueuse lambda, même qu'elle avait eu le droit à un "lâché" de bonté d'un vielle homme, lui tendant deux épis de maïs, comme quoi dans ce bas monde, il y avait encore des gens qui pensait à l'aumône.

Des coups de coudes, et des coups de pied bien placé, pour réussir à dégoter les bonnes affaires, c'est-à-dire, le pain le moins cher 10 écus à Poitiers, quitte à balafrer quelques gueux autochtones de son épée, rien à foutre, la "faim justifie les moyens".

Tandis qu'elle avance, d'un pas pressé, en main quelques victuailles, elle reçoit une pierre en pleine botte, petite grimace de douleur, elle observe d'où vient la pierre, une lépreuse au loin, marmonnant sa misère s'amusait à jouer de ses pierres.


C'est que la nature l'avait pas gâté, volontaire la misérable, mais lépreuse, en dehors de la mine c'est sûr que ce n'était pas dans les champs de bataille qu'elle ferait fortune, quoique....

La baronne, désabusée, et rancunière, décide de rendre la pareil, la gueuse veut à manger, en ce cas elle sera servi, voila qu'elle met en miettes une miche de pain, qu'elle commence à jeter sans honte sur la lépreuse, une manière d'extérioriser son dégout de la populace molle, attendant que leur capitale se libère d'elle même comptant plus sur des étrangers que sur elle même.



J'en ai vu des manchots, moins bien tenant que vous ma bonne femme,
qui eux ne s'amusaient pas à jeter de la pierre sur des passants, mais plutôt sur des ennemis !


Une phrase qu'elle lâche, ainsi, venant du fond de ses pensées,
cruelle la baronne ? Non, ivre ? non, ce n'est pas avec la boisson locale qu'elle réussira à se rendre minable, l'est bien trop cher pour ses pauvres bourses.


Regardant ses miettes de pain se déposer sur la lépreuse, elle soupire légèrement.

Ce n'est pas juste, le pain ça ne fait pas mal, alors que vos pierres espèce de vipère.


P't'être je peux trouver un boulot. Un mieux qu'la mine. Pis faire des économies. Mais qui ça qui voudrait m'embaucher ? J'peux rin toucher sans qu'on l'brûle. À part épouvantail, 'vois pas...

Voila ce qu'elle arrive à entendre.

du boulot, y'en a tout plein , suffit de voir du côté des remparts, j'ai dit, si on accepte les manchots, et les alcoolos , on vous acceptera sans broncher, vous serez payé en pain frais et maïs, pis si vous arrivez à contaminer quelques personnes, vous aurez de la barbec pour sûr .


Haussant ses épaules, pis fixant sa botte, se demandant si le cailloux a abimer ses "jolies" orteils .
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Cerdanne
[….Celui qui a faim embrasse même une épée….]

Elle flânait …
Suivre du bout des yeux la silhouette colorée et vacillante de la Baronne amie était un sacré challenge.
Imaginez un épouvantail en colère qui zigzague dans la foule…
Autant rester discrète.
Les regards noirs des gens pour une fois ne sont pas pour elle.

Donc, elle piste, elle filoche la copine en souriant.
Elle se défend bien Zahra pour une nobliette.
Une vraie harpie…
Alors quand elle la voit s’arrêter pour donner à manger à un petit tas de chiffons posé en vrac sur le sol, elle arrive plus à rester dans l’ombre.
Faut qu’elle s’approche.
Bien trop curieuse la Provençale. Et inquiète au fond.

Sa copine serait ivre au point de confondre pigeons et haillons…
Plus elle s’approche et plus la forme avachie sur le sol lui en rappelle une autre.
Mais en plus abimée celle là…
Sont légions les lépreux dans ce duché, on dirait.

Spectatrice réjouit, elle sourit en grand.
Quel discours !
Quelle énergie pour amener sous les remparts tout ce que Poitiers compte de vivant pour défendre les remparts…
Alors, elle applaudit la recruteuse ponantaise et s’approche de la gueuse histoire de bien encourager le tas de chiffons à se laisser porter par l’élan…


Madame la baronne a tout à fait raison….

Les yeux se plissent à cet instant avant de s’arrondir.
Le regard se fait plus incisif et Cerdanne esquisse un fin sourire.


On s’est déjà croisé nous deux pas vrai…
Il est encore coincé votre bâton ??

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Poppie
Poppie cessa un instant de se plaindre – activité pourtant chère à son cœur.
Foutre ! Voilà que les godasses de passage se rebellaient !
La lépreuse venait de se prendre sur la tête une pluie de confettis !
Elle baissa les yeux pour admirer le gâchis.


Et ben c'est du joli, tiens ! Gaspiller du bon pain comme ça ! 'Fin, ça servira toujours pour choper les pigeons. Ou les corbeaux. Y'en a plus, en ce moment. Mais entre les miettes et la barbaque qu'y a dehors, m'étonnerait qu'y choisissent la miche. Et pis p't'être que ç'a mauvais goût le corbeau...

Elle ne parlait pas exactement à la femme.
Elle ne parlait pas exactement à qui que ce soit.
À vrai dire, elle parlait surtout toute seule, sans se soucier qu'il y ait du public ou non.
La gargouille releva la tête vers ce qui lui semblait une soldate et se fendit d'un vilain sourire.


Pour un si petit caillou, z'êtes bien douillette ! Pis même avec une pavasse, m'auriez pas fait plus mal qu'avec vos miettes.

La face ravagée de la boiteuse se fit un brin moins fielleuse.


C'est bien joli, vos beaux discours... Mais ça m'est égal, à moi tout ça. Ennemis, amis... Barf ! Pareil au même. Que ce soit les uns ou les autres qui gagnent...! Changera rin pour moi.

Poppie haussa les épaules.
Il y avait quelque part, près d'une chapelle, une tombe à son nom.
Quand vous êtes mort pour le monde et que les vivants vous regardent de haut en regrettant que vous ne l'êtes pas pour de vrai, vous vous fichez de qui étripera qui.
C'était, en tout cas, le point de vue de la lépreuse.


J'n'ai pas envie d'aider qui que ce soit. Tout c'que j'vois, c'est qu'à cause de la connerie des uns et des autres, bouffer devient hors de prix.

Égoïste, la pustule ambulante ? Étroite d'esprit ?
Et pourquoi pas laide tant qu'on y est !

La lépreuse fut interrompue dans son ronchonnage par une comparse à la première.
Qui lui semblait vaguement familière... Froncement des nodules qui noyaient les sourcils de la ladre.
Oui. Déjà vue, celle-là.


Vrai. Pas la première fois que j'vous vois. Le bâton s'porte comme un charme.

Coup d'œil à la vieille branche posée contre le mur d'à côté.
Puis à la semeuse de miettes.


Une baronne, ça ? Z'êtes sûre ? Elle pue comme un gueuse. J'croyais qu'vous voyagiez... C'est la guerre qui vous a fait rappliquer dans l'coin ?

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