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[RP] Quand plus rien n'a de sens...

Mayouche
... ou quand la douleur nous fait perdre nos sens...

[Niort, dispensaire, dimanche 16 octobre en fin d'après-midi]

Depuis combien de temps était-elle ici? Elle n'en savait rien. Elle ne reconnaissait pas même l'endroit. De ses yeux à demi ouverts, elle tentait de trouver des éléments clés, quelque chose, un indice... Mais son corps était comme paralysé. Son cou lui permettait à peine de tourner la tête, juste assez pour s'apercevoir qu'une femme inconnue était penchée sur elle. Un froncement de sourcils - à défaut de paroles qui ne sortiraient de toute manière pas - indiqua le questionnement qui se passait dans sa tête. « Où suis-je? Que s'est-il passé? Pourquoi je n'arrive pas à bouger comme je le veux? » Et au fur et à mesure qu'elle reprenait plus conscience, plus une sensation l'envahissait. Une sensation pas franchement agréable. Tout le contraire même.

Pendant ce temps, l'inconnue se mit à lui parler.


M'dame, vous êtes au dispensaire de Niort. On vous a amenée ici il y a 3 jours déjà et nous vous soignons depuis. Vous avez été inconsciente jusqu'à maintenant mais depuis ce matin, vous ouvrez les yeux quelques secondes et les refermez. M'entendez-vous? ... La dame mit sa main dans la sienne. Serrez ma main si vous m'entendez... « Je veux bien te la serrer, ta main, mais ... » Son corps lui obéissait à peine, acceptant péniblement de refermer ses doigts sur cette froide main. Bien, c'est déjà ça, vos doigts se sont refermées sur ma main, vous m'entendez donc... « C'est quoi cette étrange sensation dans ma jambe... » la Mayouche écoutait mais commençait à ressentir la douleur, une douleur qui ne lui était pas étrangère. D'ailleurs vous avez reçu des... C'est alors qu'un cri retentit. Un cri de douleur perçant. Elle ressentait tout à coup tous les coups reçus, toutes les ecchymoses, les cassures, les déchirures. Tout. Des images lui remplirent l'esprit. L'éclat de la lune dans la lame d'un de ses opposants sortis de nulle part, lame qui disparut vers le bas de son corps. Une autre lame - la même? une différente? - s'acharnait sur elle, bien qu'elle se défende comme elle pouvait. Mais ils étaient trop nombreux. Elle ne savait plus où donner la tête.

Douleurs physiques, suivies de douleurs morales... et émotionnelles. Car comme si ce n'était pas suffisant de se faire éclater pour une armée, elle avait le deuil de sa soeur dans l'âme.

Les yeux remplis de larmes, la voix cassée d'avoir crié, l'esprit en berne, la Mayouche se mit à se tortiller comme elle pouvait, tentant de calmer les vagues de douleurs et de sanglots qui revenaient sans cesse.

La dame appela du renfort... et c'est tout ce dont la Mayouche se rappellera avant de replonger dans l'inconscience.


Edit pour baliser... ooups...
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Jessilisa


    [ Même jour ... même moment mais dans une autre couche ...]

    Un œil puis l'autre ... Un nuage flou se présente à ses yeux pour commencer . Le premier sens s'éveille et le deuxième apparait quand elle perçoit des sons mais d'ou proviennent-ils dans ce nuage ?
    Un léger mouvement de tête non elle n'y arrive pas ..trop lourde mais pourtant c'est de là d'ou provient cette cacophonie de sons dissonants , alors on tente le toucher sur la tête et là même la main se refuse à sa maîtresse .

    Que se passe-t-il ? Elle ne sait plus ... Aucun souvenir pour le moment mais pourtant son corps n'as plus l'air de lui répondre et ça l'inquiété .
    Au bout de quelques minutes le nuage se dissipe de sa vue et des formes noires semblent bouger de-ci de-là , et le tintamarre dans sa tête devient plus faible permettant ainsi de recouvrir ses esprits .
    Une des ombres se rapproche de la jeune femme , elle tente de la détailler même si elle n' en a pas encore les capacités ; elle perçoit même quelques sons ... ou mots inaudible à ses oreilles . La forme se penche tout prés de son visage et là tout devient plus clair ... sa vision revient et un ou deux mots se font audible : dispensaire , soigner , sang ...

    Sang , rouge , chaud ... l'élément déclencheur et la mémoire lui revient d'un coup comme un éclair ... Elle cavalait avec ses compagnons d'armes , Mayouche , Zodelius et Philipusaficus pour rejoindre l'armée de son duc Garzimlebo . Il s n'avaient pourtant pas traîner en chemin mais en pleine nuit sous la lune ils tombèrent dans une embuscade et chacun d'entre-eux se battît vaillamment mais en vain sous le nombre des assaillants .
    Jessilisa ne se souvint pas trop de qui était tomber en premier , juste d'avoir vu les cheveux de Mayouche sur le sol et ensuite de s'être retrouver encerclée par trois ou quatre assaillants , les traîtres tout ça contre une seule et unique personne !

    Elle se savait souple et rapide malgré la vie qui faisait ses débuts dans son corps mais là comment éviter les coups ? Les premiers furent évités mais l'armure et son épée que Valornel lui avait forger pour lui en faire cadeau se brisèrent à force de véhémence , à la fin elle ne pensait même plus à elle mais à ce qu'elle portait dans son corps . Elle tenta un dernier assaut en criant avec rage et dégainant son bâton : seule arme plus ou moins ridicule pour se défendre ; tranché comme le reste et son corps désarmé se fit faible sous les coups ... Dernier souvenir , sa main gauche protectrice de son ventre qui reçoit un coup d'épée ... puis du rouge ... chaud .. Inconscience ...

    Une femme lui parle ... elle reconnait les traits aux pourtours féminins ... sa voix est douce ...rassurante . Elle la regarde et des larmes s'écoulent sur ses joues prenant conscience de ce qu'elle fait ici et du pourquoi de la chose .
    Un gout amer de peur et de déception naît dans sa bouche et ses lèvres s'entrouvrent pour laisser échapper quelques mots :

    Ou sont les autres ? Est-ce que j'ais perdue mon enfant ? ...


    Elle tente de relever encore ce poids mort qu'est sa tête puis elle retombe dans les vapes ... dans l'inconscience ...




















_________________
Betoval
[Même heure, même endroit]

De passage a Niort Betoval avait appris que "des Guyennois" y pansaient leurs blessures. Il s’était donc rendu naturellement à leur chevet pour leur apporter réconfort et nourriture en ces temps de disettes.


Non non les hommes ne sont pas admis ici Messire. Rendez vous compte que ce que nous pourrions voir en ces lieux, les soldats en guerre ont mœurs dissolues.

Ça s'était la sœur qui gardait la porte, le cerbère de l'entré de la salle réservée aux blessées.

Il était pas dit qu'il était venu pour rien.


C'est Monseigneur ma sœur
Premier coup.

Monseigneur reste un homme


Le ton avait baissé


Ma nièce serait ici


presque vérité

Ah, votre nièce?

Gagné


Comprenez que je ne puisse souffrir de la laisser dans un état de dénuement extrême, je suis sa seule famille, moi vivant elle ne restera pas seule dans le besoin.


Ça tombait dans le pathos, mais c'était un fond de pensé réel un peu enrobé pour faire plus vrai.

Très bien Monseigneur, vous avez l'autorisation, mais croyez bien que toute incartade vous fera prendre la porte.


Je vous remercie de votre bonté ma soeur, le Trés haut doit être fier de vous.

Ça ça coutait rien.


Monbahus se dirigea dans la direction du doigt tendu.
Des blessées et malades en nombre se reposaient ou expiraient doucement, quelques cris et gémissements perçaient parfois le silence sans vraiment mettre en péril la quiétude du lieu.
Le jeune homme dévisageait les corps étendus, parfois salement amochés.

Cette femme par exemple, s'était sans doute faite piétinées par une charge.

Cette autre avait le visage bleue et enflé, la force du coup avait du être effarante, et ce n'était qu'une partie de ses nombreuses blessures.

Que d'acharnement sur cette jeune fille, qui aurait pu être sa propre...


May?

Ça aurait pu, ça pouvait... C'était elle.

Mais dans quel état.


May, tu m'entends?
_________________
Flamel
Deux Dame sévèrement blessées avaient été amenées inconsciente
au dispensaire .Flamel et son Assistante, Herboriste avait prodigué les premiers soins ,sur les corps mutilés ,lavé le sang ,mettre a jour les plaies
et autres contusions ,mis en place des onguents désinfectant.....et des baumes pour les coups qui éviterons la couleur bleuâtre.... surtout sur le visage ....
il fallait attendre maintenant qu elles reviennent a elle.... pour espérer en savoir plus ....et entamer les soins plus conséquents...un homme était entré ce qui était fortement déconseillé pour ne pas troublé le repos ,amis apparemment il 'était de la famille ....il appelait une des Dames allongées.

Citation:
May, tu m'entends?
Flamel s approchât doucement
" Messire ....Messire... laissez la Dame dormir...elle a grand besoin de repos
et si vous pouvez expliquez moi la situation ..."

_________________
Mayouche
...ou quand on tente de revenir à nos sens...

[Toujours même heure, même place]

May? [...] May, tu m'entends?

Elle reconnaissait cette voix... Cette voix qui l'interpellait.. Mais elle semblait si lointaine. Rêvait-elle? Non, elle ne pouvait rêver, ses douleurs étaient trop omniprésentes. Une seule fois avant avait-elle été dans un état similaire, et c'était il y a bien longtemps. Elle était toute jeune, fraîchement sortie de l'orphelinat et intégrée dans la vie municipale de Marmande. Quelques mois à peine après son arrivée, Marmande était assiégée par des Périgourdins... Ils s'étaient tous mis à la défense de la ville. Ses parents adoptifs, Dem, Beto, Clyt... Beto! C'était sa voix!

" Messire ....Messire... laissez la Dame dormir...elle a grand besoin de repos
et si vous pouvez expliquez moi la situation ..."


Non.... Beto...

Simultanément, ses yeux s'entrouvrirent. Cela faisait la deuxième fois qu'il la voyait ainsi, au moins qu'elle soit réellement plus forte cette fois-ci. La brunette tenta donc, tant bien que mal, de se redresser mais tout ce qu'elle réussit à faire c'est de ravaler un cri de douleur et de rester ainsi couchée. Pour compenser, elle fit la conversation, tentant d'être le plus "naturelle" possible..... malgré.

Laissez-le rester je vous prie... dit-elle à cet homme qu'elle ne connaissait pas mais qui, jugeant de son barda, devait être soigneur. Je suis contente de te voir... Et tout à coup, ça lui revint. Mais les autres? 'sont où? Jessi va comment? Mayouche la savait enceinte, mais elles ne s'en étaient jamais parlées. Elles avaient d'ailleurs bien d'autres sujets à discuter avant d'en être au niveau de papotage sur l'avancée de la grossesse ou sur le nom éventuel de l'enfant. Toi, comment tu vas? T'es complètement rétabli? Eh oui, gravement - mortellement, même - blessée, la Mayouche ne changeait pas avec ses multiples questions posées les unes après les autres. Son effort de contenir les douleurs qu'elle ressentait était tel qu'une grimace traversa son visage, grimace qu'elle tenta de rattraper en essayant de la transformer en un .... [beau] sourire.
_________________
Betoval, incarné par Mayouche


Betoval écouta à peine l'homme.

En voyant l'état de la jeune fille, tout un tas d'images traversèrent ses pensées.

May, toute jeunette, tribun, si calme, posée, sérieuse.
Elle était bien loin de l'image qui se représentait devant ses yeux. Qu'est ce qui leur était arrivé depuis lors?
Rien ne les prédisposaient à ce combat.
Rien si ce n'est un sens du devoir...

Il culpabilisait de la voir ainsi, ne l'avait il pas encouragé a se mêler d'affaires plus dangereuses qu'une mairie?

Elle se réveillait.

Elle parlait.

Il lui fit un grand sourire, autant du fait de la pression qui se relâchait que du décalage de sa question
Elle s’enquerrait de sa santé, sans doutes n'allait-elle pas si mal qu'elle en avait l'air.


Moi je vais bien, de vilaines cicatrices qui me laisseront quelques souvenirs douloureux les soirs d'hivers.

Mais, ma foi, je ne suis pas là pour parler de moi, même si j'aime ça parfois.


Il lui fit un clin d’œil complice, les années d'amitiés avaient forgé des liens profonds.



Non toi comment te sens-tu? As-tu besoin de quelque chose? Est ce que je peux t'aider en quoi que ce soit.

Pour Jessilisa, je peux t'aider, enfi si l'ont peut dire, elle ne semble pas au mieux, elle juste à ta droite.
Mayouche
Elle était sincèrement heureuse de revoir son presqu'oncle, surtout qu'il semblait en bonne forme. Elle était aussi soulagée de savoir Jessi sur le lit près d'elle, bien qu'elle ne puisse toujours pas bouger. Lui rendant son clin d'oeil - enfin, ça ressemblait plus à une grosse grimace qu'autre chose - elle voulu le rassurer..

Je vais bien, je vais me faire soigner ici. Ne t'en fais pas pour moi... Tu dois combattre pour deux maintenant...

Un moment pour se reprendre... C'est que la douleur prenait le dessus doucement, mais elle faisait tout pour ne pas laisser paraître.

Si tu savais combien ça me fait rager de ne pouvoir participer, d'être à vos côtés... Fais-moi la promesse de faire très attention. Et de revenir me chercher d'ici en un morceau! Si tu fais la promesse, je te fais en retour celle de me remettre comme si rien ne s'était passé.

Elle l'espérait vraiment fort. Elle ne pourrait pas échapper aux cicatrices, qui viendraient désormais tenir compagnie à celles "ornant" déjà son corps, mais elle ferait tout pour ne pas avoir d'autres séquelles.

Ah! Et écris-moi...
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Flamel
Le Sieur s éclipsait pour voir la voisine de la Dame ...Flamel ne savait toujours pas leurs noms mais il se doutait qu l une d elle s appelait
Dame Mayouche,il avait reçu deux courriers pour elle de puis le temps
qu elles étaient là.....il s approcha de la couche et entreprit de se mettre aux soins il examina la Dame et vit l étendu des dégâts ...Hématomes ,ecchymoses et autres coupures étaient de mise ainsi qu une torsion du poignet pas tres Aristoteliciene, une jambe bien s abimée par des entailles de toutes sorte il remarqua également une ancienne cicatrice sur le côté droit jusqu'au haut du dos et deux plus discrètes, dans le bas du dos et sur la jambe non lacérée .
Comme elle etait encore un peu lucide....il lui dit
" Bonjour Dame je suis Flamel médicastre ,je vais vous remettre en état
comment vous appelez vous ? et votre Amie a coté?"

tout en posant ses questions il avait commencé et nettoyé les différentes
entailles pour pouvoir juger de leur profondeur et si il fallait faire quelques coutures...le plus important était d empêcher que cela s' infecte.
il sourit a la Dame en lui nettoyant le visage qui devait être beau sans toutes ces marques de combats .
il pensa tout en s affairant
" la guerre et son cortège de douleurs quelle folie "
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Mayouche
[Quelques jours plus tard]

Cela faisait quelques jours que Betoval était venu lui rendre visite. Elle espérait que tout se passait bien pour lui car elle ne recevait aucunes nouvelles. D'ailleurs, elle n'avait reçu de nouvelles de personne! Un petit soupir ... l'un de plusieurs qu'elle poussait, elle qui s'ennuyait à mourir dans ce dispensaire. Les jours passaient et se ressemblaient. Elle avait su que Jessi était couchée près d'elle et les deux jeunes femmes discutaient parfois, lorsqu'elles étaient éveillées en même temps. Doucement, elles apprenaient à se connaître, à se découvrir, malgré l'histoire trouble qui les lie.

L'heure du nettoyage des plaies était arrivée, heure maudite que May exécrait et avec raison.


" Bonjour Dame je suis Flamel médicastre ,je vais vous remettre en état
comment vous appelez vous ? et votre Amie a coté?"


C'était la première fois qu'elle le voyait - eh oui, elle ne se rappelait pas l'avoir vu lors de la visite de Betoval, alors qu'elle était encore plus ou moins dans les vapes - et le regarda d'un air mêlé de crainte et de mépris. Attention, le mépris n'était pas vraiment dirigé vers l'homme, mais vers ce qu'elle savait qu'il lui ferait subir prochainement...

Je m'appelle Mayouche Cardofer, et mon ... Allait-elle dire "amie"? Malgré toute l'histoire, tout le .... Allez, elles ont combattu côte à côte, croisé l'épée en alliées... amie, elle s'appelle Jessi.

Et voilà, la torture.... Nettoyages, pansements... Elle serrait les dents et aggripait les draps de douleur.

C'est ... grave... ?? lui demanda-t-elle, alors qu'il lui nettoyait le visage...
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Flamel
Flamel observait la jeune femme tout en lui prodiguant les soins ...
il la savait combattante .... lentement elle ouvrit les yeux et murmura
pour lui répondre
Citation:
Je m'appelle Mayouche Cardofer, et mon ... Amie ... elle s'appelle Jessi.

le médicastre lui sourit ,
" Cardofer ,se nom ne m'est pas inconnue .... "
il continua a soigner la Dame ,lui passa des onguents pour atténuer les ecchymoses ,des désinfectants ,et cicatrisants il fallait mettre en œuvre toute la panoplie .Une petite voix lui demanda ....
Citation:
C'est ... grave... ??

Flamel sourit a Dame Mayouche ,lui prit la main .... celle qui était valide
" ne vous inquiétez pas ,je vais m occupez de vous,et plus rien n' en paraitra..."
il prépara deux petites planchettes de bois pour immobiliser le poignet
qu il plaça et fixa avec des bandelettes de lin ......au préalable il avait passé un baume de sa composition .
je vais vous préparer une tisane ,en attendant il lui tendit deux lettres
" je vous transmet ses courriers qui sont arrivé pour vous ...."
il la laissa prendre connaissance des ses missives et prépara la tisane
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Jessilisa


    [ L'inconscience et le réveil vaporeux ... ]

    Dans l'inconscience qui perdure la jeune femme perçoit quelques bribes de phrases dont une voix qui ne lui est point inconnue , est-ce lui ? Betoval ? Serait-il là lui aussi ? Pourtant dans la bataille elle n'avait aucun souvenir de sa présence ...

    Etrange et en plus ses paupières qui ne veulent pas s'ouvrir pour élucider ce mystère ... Pourquoi sont-elles si lourdes , si vindicatives à ses ordres ?
    Elle se rendort un peu ..puis de nouveau des voix qui la sortent de sa transe ... oui celle-ci non plus ne lui est pas inconnue ..mais oui c'est celle son amie ... même si ... oui elles étaient redevenues amies : la guerre fait changer et rapprocher les personnes et là c'était le cas ..

    Mayouche était bien là ! Elle reconnaissait bien sa voix ... elle aussi était vivante , quelle joie ... quel soulagement !
    Ses paupières s'ouvrent enfin et une larme coule sur sa joue .

    * Je m'appelle Mayouche Cardofer, et mon ... Amie ... elle s'appelle Jessi.*

    Un sourire vient se dessiner sur ses lèvres , les coups avaient au moins épargner son amie ..peut-être les autres aussi mais pour le moment elle n'en savait rien et le simple fait de se savoir accompagnée dans la douleur qu'elle ressentait autant physiquement que mentalement lui apportait un certain réconfort même si ça pouvait être égoïste aux yeux du monde , elle souriait ...
    A l'aide d'un terrible effort , elle pencha sa tête en direction de la voix qui continuait de discuter avec ... un infirmier ou un médicastre que sais-je encore ?

    Jessilisa malgré sa vue encore un peu trouble de son sommeil qui a du durer une éternité tente de distinguer les blessures de son amie mais trop loin ... elle écoute l'homme parler à ses côtés et qui lui prodigue des soins avec délicatesse : là voila rassurée c'est bien un médicastre , il a l'air sur et déterminé dans ses gestes ce sera au moins plus réconfortant par la suite de passer entre ses mains même si la douleur que ressentait la jeune femme n'avait jamais été aussi forte aussi loin que pouvait remonter ses souvenirs .

    Elle entrouvrit les lévres et la voix un peu rauque par une gorge asséchée elle lança quelques mots *

    Mayouche tu vas bien ? Tu sais ou sont les autres ? J'ais entendue Betoval toute à l'heure je crois ... il est là lui aussi ?

    Elle posa ensuite son regard vers le médicastre qui partait à la recherche d'une tisane ...























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Flamel
Flamel préparait la tisane pour Dame Mayouche il fut surprit par une voix ...
Citation:
Mayouche tu vas bien ? Tu sais ou sont les autres ? J'ai entendue Betoval toute à l'heure je crois ... il est là lui aussi ?

il tourna la tête et vit avec plaisir que la voisine de lit avait repris connaissance ,il avait prodigué les premiers soins relatif aux blessures de la Dame qui s appelait Jessilisa il se tourna vers Jessilisa et lui dit doucement
" restez calme Dame jessilisa , je suis Flamel Médicastre je vais m occuper de vous "
il se saisi des produits et des aiguilles . prépara les plaies situées sur le coté droit onguent cicatrisant et désinfectant ,passa sa main doucement sur le front de la patiente .... lui sourit ... et opérât ... il regarda les doigts enfin le reste .... la main gauche était bien endommagé il restait entier que l index et le majeur la lame avait tailler en biais et sur l annulaire et le petit doigt manquait les deux première phalange , il cautérisa et plaça un bandage
antiseptique .....LA Dame était courageuse Flamel n en doutait pas mais jusqu a quand ????
" Dame Jessilisa depuis combien de temps portez vous l enfant ?"
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Jessilisa


    [ Quand la vie ne tient qu'à un fil ... ]

    Alors que son regard se portait sur la préparation que concoctait le médicastre avec soin elle restait béate de son savoir-faire , non pas que cette préparation avait l'air goutue mais plutôt que son esprit n'avait pas encore quitter la phase sommeil dans sa totalité alors que son champ de vision qui était flou prenait le chemin du discernement de son entourage alentour .Elle souria à nouveau quand il déversa dans la coupe des herbes qui se fondirent rapidement dans l'eau chaude , elle aurait aimer connaitre le nom des plantes qu'il utilisait pour tenter une conversation autre que le sujet qui la concernait elle et son amie Mayouche dont elle attendait une réponse à la ... aux questions qu'elle venait de lui poser avec une voix rauque .
    Finalement l'homme , le médicastre ne lui en laissa pas le loisir puisqu'il répondit à sa place en se présentant à Jessilisa mais cela n'avait pas répondue aux questions que la jeune femme se posait .

    * Restez calme Dame Jessilisa, je suis Flamel Médicastre je vais m occuper de vous *


    Il déposa avec soin la coupe pleine de tisane à côté de Mayouche ainsi que deux lettes qu'il lui remis entre les mains et se dirigea vers elle avec des dédoctions d'herbes médicinales et autres genres et une aiguille dans une écuelle en argent qui nageait dans une flasque d'alcool sans doute pour l'aseptiser , d'ailleurs à la vue de l'aiguille le coeur de la jeune femme se mit à tambouriner contre la paroi .
    La question qu'elle se posait c'était a quoi cette petite chose pourtant insignifiante par rapport aux coups d'épée dont elle avait été victime ainsi que ses compagnons d'armes allait lui servir ; les onguents elle en comprenait l'utilité sur sa personne mais ça ... hum ...
    Elle resta pourtant silencieuse quand à son questionnement quand il prit entre ses doigts cette petite chose et s'approcha indéniablement là ou la douleur était la plus forte et là en un éclair ses yeux d'un vert profond devinrent étincellants elle venait de comprendre l''utilité de la chose et avant même qu'il ne prit son corps pour un morceau de tissu à broder elle serra les dents et referma les yeux aussi vite que possible .
    Le fait de ne pas voir ce que le médicastre allait broder de son aiguille son corps endolorie était la seule solution qu'elle avait trouver de mieux pour le moment même si ... à chaque pénétration de l'outil médical dans sa chair lui faisait mordre un peu plus les dents elle ne pouvait pas repousser ce que lui occasionnait le médicastre : une torture lente mais obligatoire pour réparer les dégats .
    Les dents serrées elle tenta de penser à autre chose pour fuir cette torture lanscinente , elle pensa trés vite à la petite vie qu'elle portait qui elle ausi avait été rudement secouée pendant cette bataille et qu'il serait surement fière d'elle qu'elle n'abandonne pas alors que lui se battait pour rester dans son ventre pourtant la douleur de l'aiguille devenait de plus en plus forte et à sa dernière pénétration dans sa chair elle dessera les dents pour évacuer par les larmes la douleur qui prenait fin ...
    Puis le médicastre tomba bien à propos sur la question de son état de grossesse qui était bien voyante *

    Dame Jessilia depuis combien de temps porter vous l enfant ?

    Je ne saurais pas vous répondre avec la plus grande précision qui soit mais le dernier médicsatre que j'ais vue et à la posture de mon ventre je suis enceinte de six ou sept mois sir Flamel mais ce qui m'inportais surtout c'était de savoir si il se porte bien vue ce que l'on vient d'endurer tout deux ...

_________________
Flamel
Flamel était admiratif du courage de la Dame et de son endurance a la douleur , bien qu 'il eut fait tres attention a ne pas augmenter celle ci par des
mouvements incongrus.
elle répondit a la question qu 'il avait posée ....bien qu il se doutait un peu de la reponse ... mais ce fut aussi une façon de détourné l esprit de Jessilisa.
Citation:
Je ne saurais pas vous répondre avec la plus grande précision qui soit mais le dernier médicsatre que j'ais vue et à la posture de mon ventre je suis enceinte de six ou sept mois sir Flamel mais ce qui m'inportais surtout c'était de savoir si il se porte bien vue ce que l'on vient d'endurer tout deux ..

il lui sourit ... essuya les quelques larmes qui avaient suivi le sillon de ses joues lors de la séance de couture et bandage ....
" le sentez vous bouger ?, "
il plaça ses deux mains sur le ventre de Jessilisa ...
" excusez ce geste Dame ,je dois me rendre compte de la vitalité de l enfant "
il fit lentement allez et venir ses mains doucement sur le ventre de Jessilisa
et il sourit .... venant de l intérieur comme une réponse ....
" il est bien en forme Jessilisa , mais vous devez vous reposez et reprendre des forces ..."
il fini de ranger les quelques ustensiles ,observant La patiente....
"voulez vous manger quelques choses ?"
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