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La taverne Crevarde

L.valentine
La taverne Crevarde
Lieu de repos , lieu de fête.


Vous marcherez jusqu’à vous perdre dans une petite ruelle entre deux bâtisses. L’odeur de pisse vous prendra à la gorge et vous donnera un mauvais goût en bouche. N’en perdez pas moins le nord, car sur votre gauche une ruelle bien plus étroite vous attend finissant en cul-de-sac ... du moins pour ceux qui ne savent pas escalader. Quelques sombres et vils silhouettes seront devant la taverne du masque vous regardant des pieds à la tête avec un air au visage de ‘’à qui on ne la fait pas.’’ Qui sait si vous n’aurez pas du mal à simplement rentrer dans la taverne des Basilisks. À l’intérieur se sera encore pire surtout si vous n’avez pas un air de ressemblance avec tous ses gaillards aguerris ou ses femmes subliment mortelles. Petite taverne modeste, mal entretenue mais agréablement mouvementée et chaleureuse malgré la clientèle spécialement désagréable.

La communauté Basiliks est en pleine expansion, les bandits rejoignent le groupe le plus puissant il faut donc un lieu pour venir dépensé le butin durement acquis à la sueur de leur front et au partage envers le clan de leur sang. Le quartier entier devenait assez vivant, le jour il n’était pas rare de voir quelques bandits faire certains travaux pour remettre le territoire en état. Le soir, tous se réunissait ici lieu afin de festoyer et s’envoyer quelques verres afin de finir saoul mort. Le lendemain on se remettait au travaille tuer et piller tel était la belle vie pour les criminels.

Valentine se trouvait dans la taverne bien calme pour cette heure de la nuit entouré de quelques bandits discutant de l’avenir du clan et des mesures à prendre afin de protéger se lieu pour les années à venir. Tous semblaient agréés à ses dires, il était très respecter par ses hommes et ça il ne l’échangerait pour tous l’or du monde. Le tavernier amenait tranquillement sa énième tournée payée par le maître, il tenait à se que ses hommes ne manquent de rien tant et aussi longtemps qu’ils le servaient bien sans bavures. Il pouvait se montrer cruel lorsqu’il y avait nécessité mais pas aujourd’hui il le serait un autre jour. Un sourire mauvais ornait son visage posant les yeux sur la porte, il espérait voir l’une de ses recrues entrer à l’instant mais au lieu de cela il s’agissait d’un de ses hommes de mains dont il se foutait éperdument. Ce dernier s’avança rapidement vers la table d’un pas coincé… la peur de s’adresser au maître ou de lui donner une mauvaise nouvelle qui sait ?

Maître Valentine, un n’omme es t’entré dans’l’quartier et c’est dirigé sur la rue principale… y semble pas hostile mais pourquoi y’é la nous laissent perplexes. On l’tue ou on vl’amène ?

À quoi ressemble t-il ?

Assez grand costaud comme y s’en fait pas…y’a les ch’veux brun long s’pas mêlant y’a l’air d’un mercenaire fin’ y’a l’physique j’pas trop sur finalement... p’t-être un paysant?

Idiot , c’est un mercenaire va me le chercher sur le champs c’est l’une de mes nouvelles recrues j’attendais son arrivée avec impatience d’ailleurs d’autres ont été appeler à rejoindre la horde nous seront plus nombreux de jours en jours…

Vérifier qui entre et sort dans les jours à venir, je ne veux pas de mauvaises surprises vous comprenez ?

Tous acquiescèrent une fois de plus et les discussions reprirent attendant le nouvel arrivant qui serait escorté jusqu’ici. Valentine attrapa la coupe de vin posé pour lui qu’il porta à ses lèvres s’en délectant comme il le faisait si souvent. Avec des écus tout le tour du ventre c’est fou ce qu’on pouvait faire à la cour des miracles…
Pere_jean
[Suite du RP de la rue principale: répétition du post pour plus de clarté.]



Je suivis le maigrelet dans les ruelles tortueuses, en m'efforçant de graver le chemin dans ma mémoire. Ce qui n'étais pas facile, la crasse, la boue, la saleté, et çà et là des taches de sang avaient recouverts tout les repères utilisables. Je gardais prudemment ma main sur mon couteau de chasse; bien que j'ai visiblement passé l'envie à mon conducteur de me provoquer, verbalement ou physiquement, je n'étais pas à l'aise. Un sombre pressentiment, sans doute; je ne pouvais détacher mon esprit d'un souvenir, qui me hante lors de mes cauchemars: il faut croire que, s'il y a un Dieu, il prends plaisir à me faire prendre horreur de moi-même, de ce que je suis, de ma lutte quotidienne contre la Dame muette; sans doute veut-il, qu'avant d'expier mes forfaits en mourant comme j'ai vécu, en homme d'armes, sans doute veut-il qu'avant de mourir comme j'ai fait mourir tant d'autres, sans doute veut-il que je m'en veuille. Sans doute que mes années de luttes contre l'Infidèle n'avais pas effacées ma dette céleste, dette lourde du sang des innocents que mon fer a versé, un sang qui pencheras la balance lors du Jugement Dernier. Car, aussi incroyable que cela puisse paraitre pour un homme comme moi, je crois en Dieu. Oh! Pas le Dieu de Rome, ni celui de la Mecque, ni celui de Jérusalem; une croyance personnelle, qui n'a besoin d'aucun cultes, mais qui est là.

[Flashback...]

3 hommes à cheval dans une campagne ensoleillé. Je suis parmi eux. Je me vois, rajeuni de 10 ans, comme emprisonné dans un cauchemar sordide. Les 3 hommes, dont mon double, mettent pieds à terre. Je m'avance; je ne suis ni fantôme ni réel; je suis de la même matière que les rêves, ou plutôt que les cauchemars. Je vois un village en contrebas, quelques masures serrées les une contres les autres; un village niché dans un vallon verdoyant; les champs alentours sont bien tenus, propres. Je vois avec horreur mon double et ses deux compagnons descendre au petit trop vers le village. Je ne veux pas voir, la mémoire me reviens, je sais ce qui va se passer: mais je ne contrôle plus mon corps, je vais être forcé d'assister à la scène qui va avoir lieu.

Les 3 mercenaires prennent le galop et arrivent en trombe sur la place du village. Un vieil homme -le chef dudit village, je le sait-, s'avance et parlemente avec les mercenaires. D'ici, je ne puis les entendre, mais je vois distinctement le chef de village faire un « non » catégorique de la tète. Je vois alors mon double tirer ma lourde épée bâtarde, et, la tenant à deux mains, décapiter le chef de village d'un seul coup. Le vieillard s'effondre d'une masse, le sang dégouline sur la place. Aussitôt les deux acolytes fondent sur les malheureux villageois, qui sont poursuivis dans les ruelles de leur village, promptement rattrapés et abattus. Les femmes et les enfants se sont réfugiés dans la petite église paroissiale; je vois avec horreur le curé de la bourgade se planter devant la porte. Je me vois face à lui, seul à seul. Les deux autres soudards poursuivent épées dans les reins une poignée d'hommes qui tente d'organiser désespérément une défense. Je me vois sauter de cheval, mon épée rouge de sang dans la main droite, et m'avancer vers le prêtre qui recule vers la porte de son élise, terrorisé. Mon double le rattrape en deux pas et, enfonce brutalement son arme dans le ventre du clerc, l'épinglant à la porte. Le malheureux se débat, crachant du sang et râlant, puis finis par tomber. Un des deux autres hommes revient avec une torche et la jette sur le toit de chaume de l'église après en avoir bloqué les issues. Les 3 hommes se dispersent et pillent les maigres économies des paysans ainsi que leurs stocks de nourriture. Ils remontent à cheval; l'odeur de la chair brulée est horrible, suffocante. Les cris des brulés vifs montent dans le ciel, je me bouche les oreilles, je ne veut plus entendre...



Je reviens à moi. Je réalise que je m'étais appuyé contre un mur durant mon cauchemar éveillé. Fort heureusement, à voir le visage interrogateur du brigand, je n'ai pas parlé ni crié.

Ce n'est rien, une simple fatigue. Allons-y maintenant.

Nous poussons la porte de la taverne. Mais je sais désormais que jamais je n'oublierais les horreurs de cette vie, et que le Juge Suprême, Lui non plus n'a rien oublié, et n'oublieras jamais. Il se joue de moi, veut me laisser en vie afin d'expier mon forfait. Il ne m'accordera pas la délivrance de la Mort. Il peut paraitre fout de lutter contre un Dieu. Pourtant, si je veux vivre, c'est ce que je vais devoir faire. Me battre pour assumer mes actes. Je suis un tueur, j'ai choisi mon destin, c'est celui d'un vaurien, d'un routier, mais je resterais comme ça. Un destin avec ses grandeurs et ses décadences, ses moments de sublimes et d'horreurs, ses massacres et ses rires, sa camaraderie et la haine. J'ai choisi de travailler avec la Mort, elle ne veut pas de moi. Je continuerais donc à faire moisson de corps comme d'autres font moisson de blé. Je suis désormais résolu à me battre comme jamais. Le peu de pitié que mon cœur recelais encore vient de mourir, étouffé par ma résolution. Des massacres comme celui de mon cauchemar, j'en referais, si on m'en donne l'ordre. Puisque la Mort ne veut pas de moi, je me jetterais au-devant d'elle, je la défierais tant que je le peu encore, tant qu'elle ne survienne pas pour m'emporter, moi aussi, comme elle en a emporté bien d'autres. Je ne suis qu'un mercenaire, aussi vais-je me comporter comme un véritable routier et non plus comme un Condottiere résolus à faire le moins de dégâts possibles à ses adversaires, ses clients de demain. Je regarde l'homme assis.


Il paraît que vous voulez me voir.
L.valentine
L'heure de la rencontre.

L’ambiance se réchauffait peu à peu quelques bandits étaient entrés en taverne, Ils beuglaient, crachaient et avaient du plaisir à faire se que la vie leur avait offert de mieux, créé le trouble… mais l’air n’était pas à la mort mais plutôt aux festivités. En présence du maître par contre tous se calmaient ils n’osaient pas en faire trop, peur de se prendre un coup de poignard mortel. Et dieu sait qu’il le ferait si il n’avait pas besoin de main d’œuvre en ce moment. Valentine détourna son attention des hommes attablés avec lui en un regard circulaire sur la salle. Alors qu’il espérait voir entré la personne qu’on lui avait décrite, il la vit sur le pas de la porte devancé par le rat. Tous deux semblaient provenir des ténèbres dû à la nuit noire sans lune. Un sourire se figea sur les lèvres du beau brun ténébreux, il se disait que cet homme serait une bonne adhésion au groupe qu’il avait constitué des fines lames de la cour et du royaumes.

Il paraît que vous voulez me voir…

Ses mots lui donnèrent un air désintéressé, pas exactement se qu’il attendait… mais ne pas jugé les apparences car elles peuvent être trompeuses. Valentine fit signe à l’homme de venir s’attabler avec lui d’un signe tous aussi désinvolte que les dires qu’il avait tenu. Le maître posa un œil sur sa nouvelle recrue le détaillant, scrutant chaque détails avec soin. Il semblait en bon état, prêt à servir les intérêts d’un homme tel que le maître Basilisk. Lorsque la tension fut plus qu’insupportable, le chef prit la parole.

Je vous ai fait venir ici, car je voulais rendre officiel votre appartenance au clan.
J’ai eu vent de quelques uns de vos exploits et en est impressionné vous avez du talent.
C’est pourquoi vous avez reçu cette missive, seul ceux dignes de rejoindre les Basilisks la reçoivent.
Vous êtes une force de la nature, mercenaire vous n’avez pas peur de vous salir les mains…
J’ai besoin d’hommes tel que vous afin de servir mes sombres desseins.
Mais vous êtes déjà au courant et sans contre dit intéressé.
La raison de votre présence n’en serait qu’autrement étrange.


Valentine attrapa sa coupe de vin avec agilité et finesses et d’un trait la finit afin de s’en verser un autre verre. D’un signe au tavernier qui regardait dans leur direction il lui fit signe de venir plus près…

Apporter à cet homme, se qu’il désirera.

Il regardait Diego d’une expression neutre et déterminée attendant de voir se qu’il dirait au tavernier avant de reprendre la parole aussitôt que cela serait finit.

Je me demande, êtes vous la pour le sentiment d’appartenance ou simplement par pur plaisir ?
Vous savez plusieurs rejoignent pour les deux raisons… le plaisir de tuer gratuitement et avoir une famille sur qui compter.


Écoutant attentivement, Valentine se tut analysant l’homme par ses réponses.

Je dois vous expliquer une ou deux choses …
Si vous décidez de rejoindre les rangs une équipe de deux autres tueurs tel que vous, vous sera assigner ainsi vous serez toujours en sécurité si jamais l’ont vous tend une embuscade des liens se créeront et ils deviendront vos frères de sang.
Les tueurs sont parfois fou mais ils ne trahiront pas leurs frères de sangs…
Sous peine de trahisons, ils iront se faire massacrer au Pit.
Cela ne laisse pratiquement aucune chance de survie à moins de triompher de tous ses adversaires.
Et croyez moi ils sont sauvages….


Valentine insista sur le mot sauvage car tous sont clan l’était c’était indéniable un sourire carnassier naquit sur ses lèvres et il leva sa coupe de vin en direction de sa nouvelle recrue en signe de respect. Les choses allaient bon train.
Pere_jean
Le Maître m'invita à m'assoir. Je pris une chaise en façe de lui. Une fois de plus, mon arc me gênait pour m'assoir. Mais qu'importe, je ne pensais pas faire de vieux os sur ce siège. Le maître Basilisk m'offre de quoi boire. Je refuse, fort poliment. J'aime avoir les idées claires lors de ce genre de conversations.
A vrai dire, je me méfiait surtout de tout ce qu'on peut trouver dans un verre de vin de la Cour. Tout les tueurs n'utilisent pas la dague pour occirent leurs cibles; j'étais bien placés pour le savoir.

Merci, mais je préfère garder les idées claires.

L'homme parle; je me demande s'il est si volubile à chaque nouvelle recrue. Nous autres, mercenaires, ne parlons que fort peu. Nous ne sommes point volubiles; nous n'avons pas besoin de la parole pour nous comprendre, unis comme nous le sommes par le combat quotidien pour avoir le droit de vivre encore, pour avoir le droit de rassasier la Mort avant qu'elle ne s'intéresse à nous, ses disciples, qui ne vivons que pour elle et par elle. La Mort est notre métier; nous la donnons, nous sommes résignés à la recevoir. Nous vivons dans l'abnégation de nous-mêmes. Pour les autres, et fatalement pour nous, nous ne sommes plus qu'une lame, qu'un corps. Toute sentimentalité, toute émotion, toute âme, a désertée ces corps couverts de cicatrices, ces hommes pervertis tuant d'autres hommes, leurs frères.


Je suis ici car je n'ai d'autre ressources que mes bras et ma lame. Peu m'importe de travailler pour vous ou d'autres, je cherche simplement un gîte et un groupe où exercer mon art.


Oui, je considère mes aptitudes exceptionnelles -ou presque- au combat comme un art. Un art qui s'abreuve du sang versé, un art qui vous tue, qui vous consume, qui finis par vous brûler à force de vous en approcher. Un art ou la moindre erreur signifie la Mort. Un tableau géant ou nous jouons tout: nos vies, notre renommée. Mais nous n'avons que cela; nous sommes joueurs au point de flirter avec l’Éternel.


Je coupe net l'homme:

Je ne suis pas un tueur; je donne la mort, mais par pitié, ne me confondez pas avec un de ces fous sanguinaires.


Je déteste être pris pour ce que je ne suis pas. En effet, je ne tue pas par plaisir; quand je dois procurer de nouvelles victimes à la Dame Noire je tue sobrement; je n'ai jamais aimé donner la mort, je tue comme d'autre moissonnent, comme un travail.


Ceci dit j'accepterais d'avoir des hommes sous mon commandement -à condition d’être libre d'agir avec eux comme je l'entend et d'avoir les coudées franches-. Bien entendu, ce n'est qu'une éventualité.
L.valentine
Arrogance, arrogance quand tu nous tiens.

L’homme face à Valentine ne semblait pas réellement intéressé à travailler avec eux et partager se sentiment d’appartenance. Il pouvait dire le contraire mais dans sa voix sonnait un ton d’arrogance et un manque d’intérêt. Tant et aussi longtemps qu’il ne trahissait pas le clan cela ne causerait problème car si tel était le cas il serait traqué comme un chien et tué au fin fond d’une ruelle lugubre et insalubre. Tel était les lois des Basilisks, ne jamais trahir le clan sous peine de mort. Valentine pencha la tête légèrement prenant un sourire tous aussi arrogant que les paroles de l’homme. Un mercenaire qui ne boit pas en lorsqu’il n’y a aucun travail à accomplir voilà qui était étrange. Plus ce dernier parlait, plus je me demandais se qu’il faisait ici. Il ne voulait même pas tué par plaisir, qu’est ce qui pouvait cloché dans son cerveau de mercenaire ?

Il rejoint le clan le plus dangereux de la cour des miracles, celui qui a purifier un Quartier entier simplement pour s’y installé. Des hommes et des femmes tous fous et folles l’un plus que les autres tuant par plaisir simplement. Que diable était sa place ici bas ? Le sans nom ne semblait pas l’accompagner dans chacun de ses gestes mais peut-être qu’on pourrait le corrompre quelque peu avec les années… Des hommes sous son commandement mais c’est qu’il pétait plus haut que son trou celui là. Avoir du pouvoir cela se méritait, il devrait monter en rang comme les autres ce petit. Tous étaient intéressés à gravir les échelons du clan mais cela n’était pas destiné à tous d’avoir le talent requis afin d’y parvenir. Valentine rit de bon cœur, au dernière parole de Diego, son sourire s’élargit et son regard s’assombrit net.

Sache qu’ici tu es sous mon commandement alors le respect est de mise.
Tu ne trouveras que des êtres sanguinaires en ses lieux alors aussi bien t’y habituer.
Ta vie ici lieu ne tien qu’à un fil, je peux décider de le couper ou simplement m’en servir.


Le sérieux dans les yeux de Valentine était inquiétant l’alcool était entrain de lui bouillir les veines surtout dû aux paroles du nouveau prétentieux et insolent qui coupe les gens lorsqu’ils parlent.

Je te conseille fortement de ne plus me couper lorsque je parle tant et aussi longtemps que tu ne seras pas un ami fidèle et haut gradé du clan Basilisk sur qui je pourrai réellement compter.

Valentine se pencha vers l’arrière pour se remettre droit sur sa chaise. Les hommes autour n’aimait pas vraiment lorsqu’il se mettait en colère car habituellement cela finissait mal. Par chance il gardait son sourire et trempait ses lèvres à nouveau dans le liquide rougeâtre fruité exceptionnel. Son regard devint plus clair et il lança un regard agréable à Diego maintenant que les choses étaient clarifier. Espérant que se dernier était intelligent et qu’il prendrait son trou sans argumenter. Valentine ajouta une dernière touche aux phrases plus ou moins sombres qu’il avait lancé.

Bienvenue dans le clan si tel est toujours vôtre désir.

Arrogant à souhait mais invitant, il attendit une quelconque réponse de la part du mercenaire lui faisant face. Il ne voulait pas se prendre la tête avec ses recrues mais elle devait absolument connaître leur place au sein du clan et le commandement revenait à ceux qui étaient tout en haute de l’échelle. Ce qui voulait dire pas ceux qui venait à peine de rejoindre les rangs.

Sachez que vous n’aurez personne sous votre commandement. Pour l’instant vous êtes tous sur un pieds d’égalité hormis Rodrielle qui à monté de quelques échelons. Propager le nom Basilisk, tuer et réussissez les missions qui vous seront proposer et vous prendrez en grade. Tel est le moyen d’avoir des hommes qui suivront vos ordres seul le talent vous mènera là.

Le Valentaïne souriait sans exagération, il voulait mieux connaître son interlocuteur afin de ne pas commencer du mauvais pied avec ce dernier.
Rodrielle
Et l’on dit que les femmes sont pipelettes ? Faux ! Certains hommes parlent parfois bien plus que les donzelles, et Valentine faisait partie de ceux-ci ; trop soucieux du bon fonctionnement de son clan, il s’animait à chaque fois qu’il rencontrait une nouvelle recrue. En même temps, être le chef d’une telle organisation ne devait pas être simple… C’était d’ailleurs pour ces raisons que la Tatouée gardait toujours le rôle secondaire, préférant donner un coup de main que de gérer tout un tas de fous-furieux qui, généralement, disent n’accepter d’ordres de personnes. Elle n’aurait pas la patience pour cela, voyez-vous ?

Alors la Corléone était appuyée contre le mur de la taverne, derrière le comptoir. Au départ, elle s’apprêtait à se servir elle-même un bon verre de vin sans écouter les remarques du tavernier qui, visiblement avait trop peur des représailles pour insister encore, mais l’arrivée d’un blondinet la coupa dans son geste. Alors la Tatouée lâcha verre et bouteille puis croisa les bras pour écouter son vieil ami ainsi que les remarques de la future recrue. Rho, fallait qu’elle intervienne, c’était indéniable ! Alors la Corléone se servit son verre et quitta le comptoir pour s’approcher de la table des deux hommes, d’une démarche légère.

« Ceci dit j'accepterais d'avoir des hommes sous mon commandement -à condition d’être libre d'agir avec eux comme je l'entends et d'avoir les coudées franches-. »

Chacun de nous garde une certaine liberté, n’ayez crainte. Tant que vous êtes là quand il le faut, tout va bien.

Oui oui, elle coupe la parole au Valentine, et alors ?! Elle-même gardait son entière liberté. On n’enchaine pas la Tatouée et ça, même Valentine le savait. Rodrielle se posta donc à coté del Maestro et inclina rapidement la tête en guise de salue vers le nouveau venu.

Buongiorno. Rodrielle Corléone. Le "Maestro" vient juste de parler de moi...
Je peux savoir votre petit nom, Bello ?


Sourire charmeur, elle posa sa main sur le dos de la chaise du Valentine pour écouter leur conversation de plus près. Les paroles de Valentine étaient sèches mais au moins, il mettait les points sur les "i". Mais heureusement, la Tatouée était là pour radoucir l'ambiance !

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
Pere_jean
Le ton de l'homme ne me plaisait pas. Durant dix ans au service de l'Espagne, j'en avais vu d'autre, des chefs; et beaucoup d'une autre trempe. J'ai combattu au coté des Rois de Castille et d'Aragon; j'ai été un de ces monfis*, reniant la chrétienté pour avoir droit à ma part de butin. Je n'étais point le premier venu. Je m'étais aguerri sur des dizaines de champs de batailles, j'avais affronté la Mort plus qu'à mon tour, je l'avais donné un grand nombre de fois. La peur était une vieille amie; elle seule était présente lorsque nous chargions l'ennemi; elle seule savait l'angoisse qui nous rongent avant l'assaut, avant de soumettre nos corps à la Mort, pauvres chairs qui se refusent à se livrer à la faux du grand silence. Autant dire que ce n'étais pas cet homme, qui abusait de son pouvoir, qui allait m'effrayer. Je pris fort mal son tutoiement; qui était-il pour me parler sur ce ton?

Nous n'avons pas gardé les vaches ensemble, je vous prierais de faire preuve d'un minimum de respect.


Les paroles paraissaient neutres; le regard sans équivoque que je lui lançait l'était bien moins. Je n'étais qu'un employé, un homme que l'on payait pour risquer sa vie; j'en prenais mon parti, mais je détestais que l'on me méprise à ce point. Plusieurs impudents avaient payés de leurs vies l'affront qu'ils m'avaient fait. Mais cet homme, en façe, n'était point le premier venu, lui non plus. Je ne devais donc pas l'offenser; cela serais trop dangereux... Pour le moment.

Je sais quel genre d'hommes -si on peut les appeler comme ça- on peu trouver dans les lieux tels qu'ici. Je ne suis pas né de la dernière pluie.

Il commit l'erreur de me menacer. Je ne détestait rien de plus, et je lui fit rapidement savoir.

Je vous conseille fortement d'éviter toute menace avec moi. J'en ai vu d'autres, je m'en suis toujours tiré. Mes ennemis, pas. Je ne confie ma vie à personne; je suis mon seul maître, je loue ma lame, je respecte mes engagements, au prix de ma vie s'il le faut, mais je ne suis qu'à moi.


Je décide de ne plus le couper; cet homme pouvait être dangereux, non point en lui-même mais par son escorte de tueurs fous. Ces hommes, vomis par le Sans-nom, sont prêts à tout; n'ayant ni Dieu, ni famille, ni ami, ni conscience, ni âme, ils n’hésitent pas à commettre les pires horreurs, des monstruosités que seul un esprit malade dans sa folie parviendrait à imaginer.

Je reste.


Point besoin de s'étendre; en deux mots, je venais de sceller mon destin à celui de cet homme arrogant et suffisant et à ceux de sa horde barbare et sauvage. Folie? Assurément. Mais je savais qu'à Paris, je ne pouvais espérer meilleur employeur.


J'ai dit que j'accepterais une telle proposition; point que je désire avoir sous mes ordres des créatures du Sans-nom. Il y a une nuance, Senor... Quand à mes talents, laissez-moi faire mes preuves, et vous les verrez. Vous n’êtes pas le premier chez qui je loue mon bras.

Des mots de ma langue natale surgissaient parfois lors de conversations, souvent au cours des plus ardues.

Une dernière chose: je ne suis pas un de vos sbires fou à lier, se complaisant dans le sang et les corps. Je suis un mercenaire, je ferais ce que vous m'ordonnerez sans broncher, même si cela va à l'encontre de tout mes préceptes, mais je ne serais jamais comme eux, je ne tuerais jamais par plaisir. Ma lame est d'or; je me suis formé auprès des plus prestigieux bretteurs de Castille et d'Aragon; les meilleurs archers anglais m'on appris le maniement de l'arc; si vous en doutez, testez-moi. Je ne doute pas de valoir largement votre meilleur soudard; payez-moi, et je vous serais dévoué corps et âme.

Prétentieux? Je l'était assurément. Mais je savais ce que je valait; je voyait chaque nouveau combat comme un duel contre la Mort; la victoire ne faisait que retarder l'issue macabre de ce duel de ma vie, mais je continuais, mû par un instinct animal de préservation. Je connaissais chacune de mes limites pour les avoir testées, parfois dépassées. Je n'avais pas peur des hommes de Valentine; et si, par malchance, je mourrais, je savais que j'aurais bien plus vécu que beaucoup d'autre.

Une femme vint; elle essayait manifestement de faire mettre de l'eau dans le vin du maître -je refusais toujours de penser mon maître- Basilisk.

Je serais là quand il le faut, n'ayez crainte. Mon nom est Diego de Castille, mercenaire et archer présentement.


*Brigand, parfois mercenaire Maure en Al-Andalus, dans le royaume musulman de Grenade. S'attaque surtout aux chrétiens; toujours très croyants.
--Ziou.


Folie ? Vous avez dit Folie ?
Il n'en faut guère plus à la rousse enfant pour venir se perdre dans l'obscurité de la taverne. Elle a dépassé depuis quelques minutes déjà le trio qu'elle poursuivait, puisque pour sa plus grande peine, ils n'ont pas daigné la poursuivre à leur tour.
Qu'à cela ne tienne, la Folie douce est bonne joueuse & ne tiendra pas rigueur de ce manque d'enthousiasme.
D'ailleurs, son fugace ennui fait place à une excitation toute particulière lorsqu'elle franchit la porte, sans que même les brutes épaisses ne la remarquent.

Elle est discrète & silencieuse, & s'insinue dans vos murs avant que vous n'ayez pu lever le petit doigt.


- Ziou..

Le faible murmure franchit à peine ses lèvres encore sucrées de la juteuse pomme, & sa lippe s'étire en un sourire mutin. C'est sombre, c'est glauque, c'est morbide & ça pue, mais l'étrange enfant ne peut que s'y sentir bien.
Ses pieds nus frôlent à peine le sol crasseux de la taverne, en une danse étrange qui fait voleter ses jupons d'un gris sale & ses longues cadenettes rousses.
Bientôt, elle se retrouve à hauteur d'un nouveau trio autour duquel pèse une ambiance indéniablement lourde.


- Ziou !

Il sonne comme un constat, ce son étrange qui fait vibrer sa langue. Ses doigts blancs mais remarquablement sales s'agrippent à la table & le corps souple, engoncé dans cette immonde robe grise, s'agenouille près du brun téméraire.
Fou à lier, a-t-il dit.
Elle n'est pas sourde, non, loin de là, & garde encore les pieds sur terre.
Enfin, peut-être pas sur la même terre que les autres.

Elle lui sourit, de toutes ses dents immaculées encore malgré son peu d'hygiène, son regard s'ancrant dans celui du nouveau mercenaire. Elle voudrait lui dire combien il ne sait rien de la démence qui ronge les assoiffés de sang, qu'il ne sait rien du besoin impérieux, de la jouissance que cela procure. Mais Ziou, contrairement à ce que l'on pourrait penser, est fille d'une Folie qui ne parle que trop peu. Qui ne parle qu'à ceux qui pourraient éventuellement comprendre, ci-nommés : les escargots géants & les lapins roses à pois verts.

Derrière, elle sent quelques armoires à glace qui s'agitent, s'étonnant de cette rousse apparition, & de sa facilité à s'être glissée si près de leur.. Roi. Voilà que ça lui traverse l'esprit, tout à coup, & elle délaisse la nouvelle recrue pour aller s'agenouiller aux pieds de Valentine & Rodrielle.
Son Roi, sa Reine.
Elle vient d'en décider, à l'instant, parce qu'un homme & une femme trônant dans une taverne ont obligatoirement ce rôle, n'est-ce pas, & que dans sa caboche pas si vide que ça, une suite toute logique vient de s'afficher. Chef = roi = riche. Et qui dit riche, dit pleins de jolies choses dorées, argentées, bronzées, du moment qu'elles brillent devant ses pupilles rondes d'ivresse. Voilà, c'est évident, un roi brille forcément.


- Brille.. Brille pour Ziou.. Brille !

C'est un ordre impérieux, une supplique désespérée, une proposition alléchante. Si tu brilles pour Ziou, Ziou brillera pour toi. Enfin, en l'occurrence, c'est le poinçon prisonnier de son corset qui brillera.
Si derrière elle encore, les mercenaires s'agitent, ne sachant comment réagir, ne comprenant pas un seul instant ce qu'elle tente d'exprimer, elle en est sure, le Roi, la Reine, qu'importe, un des deux saura la comprendre.


L.valentine
On mûrit avec le temps...

Valentine est et restera toujours un homme élégamment arrogant. Il se moque bien des gens, ne craint pas les hommes et surtout par un mercenaire nouvellement débarqué alors qu’il était au combat au service de rois. La vie ici était nettement plus dangereuse, il faut lutter chaque jour de sa vie pour survivre. Valentine était connu aux quatre coins du royaume pour ses compétences sans failles. L’homme lui faisant face n’était pas le premier ni le dernier mercenaire à avoir une réputation et à avoir tombé sous sa lame. Peu à peu, il commençait à se demander s’il n’avait pas fait une grossière erreur en le surestimant de la sorte. Il n’avait pas vu la stupidité qui régnait en cette homme insulter l’un des maîtres les plus influants et dangereux qu’il pourrait rencontrer dans sa vie n’était pas digne d’une intelligence prononcée.

Les paroles du soit disant mercenaire se perdirent dans les airs… à vrai dire le Valentine n’était pas la pour écouter des sottises mais pour recruter. Rodrielle c’était interposée mais le mal était fait le nouveau commençait très mal son entrée dans le clan. Se mettre à dos le Maître du clan était une bien mauvaise idée, il l’apprendrait à ses dépends surtout que se dernier avait fait un effort pour ne pas lui planter une dague de son ceinturon dans l’œil à l’instant. Il était mieux de changer de caractère car sinon il se retrouverait au Pit et apprendrait à être un bon petit chien docile et peureux. Valentine regardait l’homme droit dans les yeux, ne défaillant une seule seconde du regard. Après tout se dernier l’avait traiter de vache, il avait tuer pour moins que ça. La chance était du côté du rigolo, Valentine avait besoin d’hommes de mains. Sourire aux lèvres il tint ces mots…

Vous savez Diego, je m’efforce présentement à ne pas vous assassinez là ou vous êtes et croyez moi cela est très tentant.
Cependant je vais faire preuve de sagesse et vous donnez un conseil.
Lorsque vous vous en prenez à un homme, mieux vaut ne pas s’en prendre à plus habile que vous ne l’êtes.
Peut-être vous croyez vous au dessus de tous mais plusieurs choses vous dépassent et de loin.
Ceci est un conseil afin que vous ne finissiez au fond d’une ruelle sombre face contre terre noyé dans votre propre sang.
Je ne suis pas maître pour rien, j’ai fait largement mes preuves et j’ai passé ma vie à parfaire l’art de tuer.
Vous avez changer de département, vous n’êtes plus au service d’un roi n’ayant que de petite cible à vous mettre sous la dent ou quelques hommes en armures à abattre ici vous avez le talent pur à la cour des miracles.


Valentine pointa Rodrielle du doigt.

Rodrielle par exemple, une femme de grand talent.
Elle pourrait bien être le dernier mot que vous auriez aux lèvres.
Ne sous estimer personne dans cette pièce plusieurs vous étonnerais, personne ici ne vous sous estimera…
Cependant veuillez respecter la hiérarchie cela vous éviteras des ennuis.
Le clan doit s’entre aider pas se nuire et pour le moment j’ai l’impression que vous nuisez plus qu’autre chose.
J’espère que votre attitude se placera avec le temps sinon je ne donne pas cher de votre peau.
Mon cher, vous n’êtes plus en sécurité à la cour des miracles alors soyez moins impudent.


Valentine avait dit cela tentant de lui faire comprendre dans le narguer. Car s’il était pour devenir un bon ami et une bonne adhésion, il préférait ne pas le voir mourir bêtement par excès de confiance… Posant un œil sur Rodrielle, il avait une requête à lui faire.

Rodrielle ait l’amabilité de le faire disparaître de ma vue, j’ai d’autres chats à fouetter.
Diego bienvenue dans la cour des grands.
Les choses sérieuses commencent à l'instant.
N'oublie jamais que je suis le chef et que je respecte ceux qui me respectent.


Il avait sérieusement fait preuve de maturité sur ce coup, le temps l’avait changé il était plus posé et prenait de meilleures décisions. Pas la peine de s’entre-tuer, il y avait assez de chevaliers comme ça qui n’attendaient que cela. Valentine regarda dans la direction d’une rousse qui n’avait pas attiré son attention que lorsqu’elle fut à quelques pas de Rodrielle et lui. S’agenouillant devant eux cela était légèrement étrange mais après tous elle avait réussit à passer les sentinelles sans se faire remarquer. Comment ? Ça il ne le savait trop peu. Une femme attachée par les pieds et les mains se fit trimbaler jusque dans la taverne également sûrement un cadeau de la part des hommes de mains il verrait cela plus tard. Valentine se leva main sur sa dague ne sachant trop quoi en penser de la femme agenouiller. Cette dernière disait de drôle de choses, pratiquement incompréhensibles. Peut-être que Maskarade aurait comprit le sang des mots de cette dernière mais présentement il n’était pas disponible, en mission.

Qui es tu ? Ziou , c’est ton nom ?

Valentine regarda la belle rousse à ses pieds, elle ne semblait pas totalement saine d’esprit. Mais de son goût néanmoins, alors il l’aida à se relever.

Briller pour vous ?

Valentine sortit un écu de sa besace et le lui tendit attendant de voir une réaction quelconque. Il ne savait trop comment réagir envers cette folle jeune femme.
--Ziou.


- Ziou !

Un rire cristallin fait tressauter sa gorge lorsqu'il lui demande son nom. Qu'importe qu'il le soit ou non, mais s'il faut qu'elle en ai un, ce sera celui-ci. Ziou, parce que ça fait vibrer sa langue & chatouille ses lèvres pleines. Ziou, parce que ça siffle comme la lame meurtrière, que ça grésille comme les ailes d'une mouche agonisante, Ziou, parce que c'est clair, concis, & qu'il n'y a pas de retour possible.

S'il ne peut comprendre ce qui se passe dans la caboche enfantine, le regard qu'elle lui lance au sortir de l'écu est sans équivoque. Il a compris, c'est certain, il a compris, & la rousse Folie s'empare avidement de la pièce, la levant devant elle comme un trésor incomparable. Ses émeraudes s'illuminent d'une passion dévorante.
Il brille, c'est certain, il brille.


- Brille pour moi, oui, comme ça !

Elle le détaille, le regard mutin.
Ses doigts fins reposent délicatement l'écu dans la paume du Valentine, & elle lui referme la main, par peur qu'il ne laisse échapper la scintillante pièce.
Une lueur étrange vient habiter les yeux de la folle rousse tandis qu'elle se penche vers lui, lâchant d'une voix nette :


- Brille pour moi, je tue pour toi !

Des rires gras se font entendre derrière elle, & un large sourire carnassier inscrit sur son visage. Elle répète sa phrase en un murmure, se recule, éclate de rire & fait un tour sur elle-même en faisant voleter ses nattes.
S'il accepte le marché, sans aucun doute que l'on finira d'affirmer qu'il est fou. Après tout, n'est-ce pas l'innocence incarnée ? Une folie douce & inoffensive ? Une délicate démence ?
Mais après tout, n'est-elle pas toujours en vie, malgré le danger des Miracles ? N'a-t-elle pas échappé à la vigilance d'une horde de mercenaires ?
Un nouvel éclat de rire parcourt sa gorge blanche & cessant de tournoyer, son doigt inquisiteur se pose sur la poitrine du Valentine.


- Je tue ?

Car après tout, il serait peut-être bien plus fou de ne pas accepter sa proposition.

Pere_jean
L'entrevue part en sucette. L'arrivée d'une certaine rousse dans une atmosphère disons... Tendue, n'avais pas arrangé la situation.

"Vous avez changer de département, vous n’êtes plus au service d’un roi n’ayant que de petite cible à vous mettre sous la dent ou quelques hommes en armures à abattre ici vous avez le talent pur à la cour des miracles."

Dit donc, il se prenait pas pour de la m*rde le basilisk. Trop sûr de lui à mon goût. J'ai bien envie de lui en causer, de ses cibles, à lui: des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sans défense. Facile de se dire bon bretteur façe à des gens sans défenses veules, faibles, non? Pour ma part, je n'aime pas tuer comme cela, comme à l'abattoir. Je le fais i on me l'ordonne, mais je n'aime pas ça.
Je n'aime pas tuer tout court, je n'y trouve nulle jouissance; je considère l'acte de tuer au combat comme le paysan fauche son blé: un métier, un gagen-pain, un acte journalier et quotidien, qu'on répète aussi souvent qu'il le faut, rien de plus. C'est mon quotidien, au même titre que d'affronter par ce biais la dame à la faux. Que puis-je rechercher par cette lutte sans fin contre celle qui m'emporteras? Je n'en sait rien moi-même: volonté d'aller au-devant de mon destin, moyen de vivre, tout simplement?

Mais, c'est vrai, ce petit vaniteux gonflé d'orgueil a raison: les Grands d'Espagne ne valent pas des fous sanguinaires comme cette rousse demeurée. Les Rois de Castille et d'Aragon ne le valent point, lui, drapé dans sa superbe de petit chef de bande. Les cavaliers maures, montant leurs petits chevaux arabes, qui se jettent sur vous en nués hurlantes, ne valent pas son épée. Des milliers d'hommes d'armes s'élançant les uns contres les autres dans le fracas du fer heurtant du fer ne valent pas une poignée de ses brigands hommes de main. Les charges de chevaliers, montés sur leurs énormes destriers bardés de fer, si nombreux et si lourds qu'ils font trembler le sol à une lieue, ne valent pas une de ses embuscade dans une ruelle sordide de la Cour. Les énormes armures de plates des chevaliers, sur lesquelles ricochent les traits et glissent les hallebardes, ne valent pas les pourpoints troués de ses sbires. Les salves de traits si épaisses qu'elle en obscurcisse la lumière du soleil ne valent point le dard d'un malheureux arbalétrier de la cour, c'est également bien connu.

Je me demande à qui j'ai affaire; les véritables meneurs, les chefs, ceux qui nous mènent, nous, mercenaires, jusqu’au bout du monde, les hommes pour qui nous nous jetteront sur nos épées s'il nous en donnaient l’ordre, ne sont pas de la même trempe que cet homme, qui me menace. Jamais un véritable meneur n'a besoin de menacer à plusieurs reprises un homme sous ses ordres, car il est censé faire régner la discipline par le respect que nous lui accordons; jamais il ne parlerait autant, car entre un vrai commandant et ses hommes, les paroles sont superflues: ils nous comprennent sans avoir besoin de mots. Je sais que les vrais tueurs, les hommes qui vont vous frapper, ne préviennent pas, pas comme cet homme: ils ne laissent aucune chance à leurs victimes, ils la poignarde sans mots dire. Je sais aussi que les véritables chefs, sont ceux qui savent comprendre leurs hommes, ceux qui connaissent nos angoisses, nos pensées, ceux qui comprennent notre métier, qui comprennent nos bravades, notre volonté de se jeter au-devant de la Mort, nos défis façe à celle qui nous emportera tous. Cet homme, bien qu'il soit sans doute bon combattant, n'est pas de cette trempe. Il n'en a pas le charisme, l'audace, l'expérience nécessaire pour mener ses hommes, pour ne pas leurs dire "En avant!" mais "suivez-moi!". Quand au talent pur qu'il évoque, j'en doute fort. Comme on dit, ce n'est pas le chien qui aboit qui vous mordras: je commence à le soupçonner fortement de cacher la faiblesse de son clan derrière un galimatias de paroles toutes plus creuses les unes que les autres.

Ce flot de paroles m'embrouille: les mercenaires sont bien souvent taciturnes, je ne fais pas exception . Du moins, je ne suis pas habitué à autant parler. De plus, je parle arabe, castillan, mais j'ai encore du mal avec la langue d’oïl, si différente du dialecte méditerranéen qui m'est si cher. J'ai l'habitude de prouver ma valeur plus par des actes que par des paroles.

Il continu son petit discours de bienvenue, si tant est que s'en est un; je me retient de lui demander si sa langue ne serait pas sa seule arme.


"Diego bienvenue dans la cour des grands.
Les choses sérieuses commencent à l'instant. "


La Cour des grands? Je me croyais à la Cour des Miracles ici, jamais entendu parler de la cour des grands!! Surtout qu'ici, je domine tout les autres présents de la tète et des épaules. Nan, blague à part, franchement sa cour des grands, c'est l'école du massacre de mendiants pour les nuls, si j'en juge sur ce que je sais.

Les choses sérieuses, un peu comme tuer des enfants, des femmes, des vieillards et des hommes faibles et désarmés? Si tel est le cas, je viens de bien plus haut alors, car dans ma "cour", à moi, on se bat hommes contre hommes, épée contre épée, et on n'affirme pas sa puissance sur de pauvres hères sans défenses.

Je sourit sarcastiquement. Je n'ai pus m’empêcher de lui clouer le bec, à ce geai prétentieux et beau parleur; c'était vraiment trop tentant. Je me lève.

Pas besoin de m'accompagner, je saurais encore retrouver la porte.

Je suis sur mes gardes, j'ai pris auparavant l'assurance de vérifier discrètement que mon large coutelas est bien à ma portée, prêt à être tiré. Je sais ce que je risque dans cette cour où rôdent la lie de Paris, surtout après avoir provoqué le maître des lieux.
Rodrielle
[Quand faut réparer les meubles...]

Le climat électrique du départ ne semblait pas s’apaiser. Au contraire. Rodrielle écoutait les échanges entre les deux mâles, plutôt exaspérée ; la fierté masculine était réellement d’un emmerdement pas possible ! Avoir des femmes dans ce clan ne serait pas de trop, finalement, cela adoucira un peu l’ambiance. Bref, la main posée sur l’épaule de Valentine se resserrait quelques fois, lorsque la Corleone estimait que le Maestro allait trop loin… Il ne manquerait plus qu’il fasse fuir les recrues ! Enfin, le Diego –qui s’était présenté – semblait ne pas avoir la langue dans sa poche non plus, apparemment…

« Rodrielle ait l’amabilité de le faire disparaître de ma vue, j’ai d’autres chats à fouetter. »

Les émeraudes de la Tatouée se tournèrent vers Valentine et d’un signe de tête elle accepta la demande. Sauf que, bien évidemment, le De Castille n’allait surement pas se laisser amener dehors. Encore une fois il faudrait faire le mieux possible pour calmer les tensions. Elle laissa donc le blondinet s’éloigner alors qu’au même instant une jolie donzelle arriva aux pieds de Valentine et elle. La Tatouée la regarda faire et sourit. Elle mettrait de la gaieté dans le clan, celle-ci. Rodrielle tapota alors l’épaule de Valentine et le regarda.

Ne la perds pas, celle-ci. Je me charge de l’autre… Valentine, nous ne sommes pas encore assez pour que tu les fasses tous fuir. Il va falloir que je t’adoucisse.

Elle lui fit un regard malicieux, plein de sous-entendus évidemment, puis sortit à son tour de la taverne. Le Blondinet n’était pas trop loin, heureusement. L’italienne n’eut donc pas de mal à le rattraper.

Hey !

Rapide, clair et efficace. Rodrielle arriva à la hauteur du blond et lui sourit. Toujours avoir l’air aimable avec les nouveaux. Elle regarda autour d’elle puis prit la parole ensuite, ses yeux encrés dans le regard de son nouvel interlocuteur.

Tu veux du travail ? On peut t’en donner… Y a des clans à la Cour des Miracles qui n’ont pas leur place ici. Valentine ne va pas le dire, mais on a besoin d’homme comme toi ici ; assez loyal pour tuer et assez lucide pour calmer les esprits fous. Travailler pour les Basilisk te donnerait se que tu souhaites… La renommée en plus.

La Corleone avait perdu son sourire et parlait sérieusement. Il leur fallait cet homme, c’était indéniable. Elle ne parla plus, préférant reculer de quelques pas pour être prête à faire demi-tour en cas de refus.

Allora ?

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
Pere_jean
L'entretien avec ce maître gonflé d'orgueil était indéniablement un échec. Je n'avais pas la langue dans ma poche lorsqu'on me provoquait; pas plus que l'homme, qui avait réagi assez rudement à mes paroles. Sans doute que deux hommes au caractère fort sont de trop dans ce clan. Je pris donc la résolution de m'écraser un peu lors des premières semaines. Oh, pas n’être qu'un vulgaire pion, je n'ai jamais été et ne serais jamais cela: j'ai toujours gardé la liberté des moyens d'actions; je ne suis qu'à mes ordres, et sans doute aussi à ceux des démons de la guerre, qui jette cruellement les dés qui décideront de la mort de chacun de nous.

Je suis étonné: pas le moindre geste n'a été esquissé pour m’empêcher de sortir de la taverne. Décidément, ce clan va à vaux-l'eau. Je fais quelques pas dans la ruelle, me tordant le coup pour apercevoir un coin de ciel: de bleu d'azur, il est passé subitement grisâtre, empli de nuages sombres. Difficile de ne pas y voir une parabole de ma situation: la belle éclaircie de ce matin est vide recouverte par les nuages sombres de la tristesse et du désespoir. Je n'étais pas acculé à ces extrémité: simplement, la survie dans la jungle de la Cour me paraissait moins assurée, plus dure: je ne savais à qui m'adresser dans cette immense Babylone. Je regrettais à demi mon attitude quand...

"Hey ! "

Je me retourne d'une pièce, le couteau déjà tiré, prêt à l'emploi. Quand je réalise qu'un malandrin ou n'importe qui en voulant à ma vie ou à ma bourse -fort maigre- ne m'aurais pas apostrophé. Mais, en reconnaissant celle qui m'a appelé, je garde ma lame à la main; je me contente de la baisser quelque peu, en signe de calme; je ne tiens pas à rater cette occasion comme celle juste avant, si les intentions du bras droit du Maître sont pacifiques.

"Tu veux du travail ? On peut t’en donner… Y a des clans à la Cour des Miracles qui n’ont pas leur place ici. Valentine ne va pas le dire, mais on a besoin d’homme comme toi ici ; assez loyal pour tuer et assez lucide pour calmer les esprits fous. Travailler pour les Basilisk te donnerait se que tu souhaites… La renommée en plus. "

Voilà qui était intéressant. Ainsi donc, elle se permettait d'agir dans le dos de celui qui restait son maître, malgré la position supérieure à la vulgaire piétaille de cette femme? L'homme n'était donc pas si respecté que cela; et ses décisions ne semblaient pas toujours faire l'unanimité.

Je cherche du travail, mais ça, tu as sans doute pu le deviner par toi-même.

Je n’apprécie pas tellement le tutoiement de la femme; je n'aime pas cette familiarité excessive pour le moment. Je lui rends donc la pareil, histoire de lui montrer que je suis son égal, et pas un vulgaire gougnafier auquel est elle libre de parler comme elle le veut.


Si vous avez besoin de moi ici, alors je reste, à condition que vous ayez les moyens de vous payez mes services, cela va de soi. Je ne cherche pas la renommée, j'en ai eu tout mon content de l'autre coté des Pyrénées; je cherche de l'argent, rien de plus, et je suis près à tout pour en avoir.


La femme ne souriait plus: au contraire, elle affichait un air sérieux qui, je le trouvais, n'allait pas à la perfection avec son visage. Enfin, ce ne sont que mes pensées, et elles sont assez altérées en matière de belles femmes, moi qui vit comme un ascète, ne passant quasiment jamais dans les lieux de tolérance et n'ayant aucune aventure sentimentale. La femme fit quelques pas en arrière; sa prudence était de trop: qu'aurais-je pu faire ici, au milieu d'un quartier de brigands et de coupes-jarrets en tout genre? Audace ne rime point avec folie, mais avec prudence.

Je n'ai que deux exigences:

La femme tire une drôle de tète en m'entendant. Pour sûr que ce n'est pas tout les jours qu'un homme arrivé ici se permets d'avoir des exigences. Mais je travaille comme je l'entends.


Primo: Je tiens à être payé à chaque mission, réussie ou non. Et n'essayez pas de me doubler, c'est la plus sûre manière de perdre mes services.
Secondo: je tiens à passer à l'action très rapidement. Je n'aime pas l'inaction, bien que j'y soit contraint.
Rodrielle
Le blondinet l’écoute sans broncher mais, à son air, la Corleone voyait à quel point celui-ci serait une recrue difficile à tenir… Voilà ce qu’il se passait lorsque l’on souhaitait des bons éléments : chacun souhaitait garder sa liberté et avait ses propres exigences, à accepter ou non. Et Rodrielle connaissait bien cela également. Trop libre pour se soumettre, elle avait précisé à Valentine lors de son arrivée qu’elle l’écouterait sans pour autant être considérée comme un pion ; elle n’avait plus l’âge de recevoir d’ordres de quelqu’un, même si Valentine était un ami.

Ainsi, alors qu’elle s’apprêtait à retourner à l’auberge, le blondinet prit la parole. Tournant les talons, la Tatouée l’écouta attentivement. Il souhaitait de l’argent, soit. Il en aurait. Les quartiers regroupent de garçonnières où mêmes les plus riches cachaient leur fortune, et piller pourrait les mettre en jambe. Deux exigences. Froncement de sourcils de la Corleone qui croisa les bras en guise d’attention encore plus importante. Qu’allait-il lui sortir, encore ? Chacun sa liberté, chacun ses exigences mais fallait pas exagérer non plus ! Ici, ce n’était pas l’Espagne mais la Cour des Miracles ! Mais, finalement, ses paroles la rassurèrent. Un sourire se dessina à nouveau sur son visage et la Corleone s’empressa de répondre, usant du vouvoiement d’ailleurs ; elle avait compris le message, autant pas énervé le nouveau encore plus qu’il n’était déjà.

Perfetto ! Je vois que nous avons les mêmes exigences et elles sont légitimes. Pour l’action, il faut voir avec le Maestro… Il est têtu, borné et parfois pénible, mais il ne nous laissera pas sans agir longtemps. Et quant à la paye, même si c’est lui qui gère également, vous s’rez payé aussi quand le travail sera fait. Et puis il y a ce qu’il faut d’écus dans le coin pour se faire sa propre paye.

Elle lui remontra la taverne d’un signe de tête puis, avant de tourner les talons, se retourna une nouvelle fois vers lui.

On va surement passer du temps ensemble… Alors si tu… enfin vous souhaitez qu’on s’connaisse un peu mieux, ce sera Rod’ pour moi. Plus simple, plus rapide. Et puis on n’est pas des monstres dans le fond… On ne mord pas.

Faudrait aussi prévenir Valentine, en tout cas. Et une bouteille de vin attend toute seule, j’aimerais pas la perdre.


Un petit air malicieux passa sur son visage alors qu’elle l’invita à le suivre dans la taverne. Mais sans pour autant l’attendre, elle poussa la porte et fit un signe de tête à Valentine pour le prévenir que le blondinet avait accepté. Et un de plus, un !

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
L.valentine
Douce folie que qu’il vit danser devant ses yeux, une jeune femme qui n’avait besoin que de quelques pièces pour tuer après tout le clan était et serait composer de fous furieux , de mercenaires, de cannibale et d’assassins ou encore de chevaliers corrompus. Pourquoi pas une jeune femme folle ? Surtout si elle me promet de tuer et me jure fidélité. Elle posa un doigt sur le torse de Valentine, essayant de se faire prendre au sérieux. Les hommes derrière riaient mais Valentine voyait les choses autrement. Elle était un investissement sur elle tuerait et serait payer comme les autres. On l’insulterait peut-être encore plus qu’avant mais tant pis il n’en avait sérieusement que faire puisque les choses allaient bon train pour lui. La jalousie s’empare souvent des gens , ils insultent se qu’ils ne peuvent contrôler. La peur s’empare de leurs êtres et creuse leurs petits esprits meurtries.

Il posa son regard sur la jeune femme l’attrapa par le col et lui susurra c’est quelques mots à l’oreille.

Tue pour moi et tu seras récompensée trahi moi et tu seras punie !

Ses mains lâchent leurs emprises et ses yeux croisent les siens un instants. Il se reposa dans le fond de sa chaise agrippant sa coupe de vin avec finesse avant de la caler d’un trait . Regardant les hommes autour il fit signe à la tenancière de servir une tournée à tous. A bien y penser, il aurait peut-être du dire les choses ainsi à Diego l’homme qui tient à garder sa liberté … Futile , Valentine était le maître, le chef chacun lui devait redevance. Par chance il lui avait envoyé sa belle amie afin de le convaincre elle savait s’y prendre , une grande manipulatrice dans l’âme. Enfin lorsqu’elle s’occupait de son cas … Il espérait qu’elle saurait se faire aussi convainquante qu’au lit. Il était vrai que chacun avait une liberté mais lorsque l’on faisait parti des Basilisks l’ont restait marqué a vie et le respect envers le chef était de mise. Deux règles bien simple qu’il n’avait pas su respecté et cela déplaisait grandement au chef. Son visage se crispa à cette pensée d’une colère noire qu’il effaça d’un trait en attrapant sa nouvelle coupe son amie apparu à la porte lui adressant un clin d'oeil, elle avait réussie à le convaincre tant mieu une autre lame dans les rangs. Le Valentine était peut-être l’assassin ayant le plus de classe dans toute cette cour ses goûts raffiné et sa grande estime de lui même , même si justifiée le laissait aux yeux des autres … vantard et mal aimé mais il s'en contre fichait la vie ne l'avait pas mit dans leurs pattes pour qu'ils l'aiment.

Ils ne le connaissaient pas bien et n’en aurait pas l’occasion non plus. Ils auraient plutôt un goût métallique en bouche lorsqu’une dague ou une épée se planterait dans leurs chairs. C’est tout ce qu’il méritaient ses porcs … Toujours respecté son ennemi à la limite du possible. Cependant il n’était pas destiné à tous d’avoir une léger sens de l’honneur et du respect de toute façon les brutes étaient toujours les premiers à partir alors qu’en avait-il à faire... La jeune demoiselle lui faisant à présent face lui plaisait et il se trouvait qu’il avait du temps libre. Il se permit d’essayer d’apprendre à la connaître quelque peu…

D’ou venez vous ? contez moi votre histoire qu’est ce qui vous pousse à devenir une tueuse ?
L’or ? La famille ? La gloire ? Je crois qu’il s’agit de l’or dans votre cas mais dites m’en plus je veux vous connaître vous êtes une sœur de sang à présent ma recrue.


Ses yeux perçant accrochaient les siens, il ne voulait plus les lâcher. Sourire aux lèvres, il l’observait il l’aurait bien amenée dans une ruelle sombre mais le viol n’était pas digne de sa stature du moins pas tant qu’elle n’accepterait pas … Les jeunes femmes étaient sa vie, libertin dans ses heures il aimait la femme et la femme l’aimait… une histoire d’amour sans fin. La femme qui parcourrait ses pensés n’était pas la présentement et donc n’était pas dans sa vie… il en profiterait donc jusqu’à son retour. Sale Exodia poison coulant dans ses veines …
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