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[RP] Apprentissage chaotique du vivre chez Vaisneau.

Enguerranddevaisneau
[Batisda Ataraxie : Demeure des Vaisneau]

La plume s’égrène lentement sur le parchemin de qualité, traçant de son piquant, de longs sillons d’encre noir, écriture alambiqué aux allures nobles qui s’alliait parfaitement au grain du papier.

Sur cette plume, est penché un faciès aux allures de Dandy, nez droit, yeux d’un bleu acier au reflet glacial, lèvres d’un rose pâle légèrement plissées par la concentration, long cils foncés recourbés à la perfection, donnant une allure presque féminine à ce visage, le tout encadré par une chevelure éparse, blonde, bouclée, fidèle en soit à son propriétaire.
Lumineuse mais chaotique.

Le de Vaisneau, ainé des mâles encore debout, baron d’Ittre et chevalier banneret de Fauquez, s’exerce à la prose, au badinage amoureux, dans l’espoir d’affranchir un peu plus son aimée, l’indomptable Cerise Blanc-Combaz.
En vain
.

Foutrecul !!!

Et une rature de plus tandis qu’une senestre hyaline vient à enserrer avec force le parchemin pour le jeter avec verve dans les flammes qui ronflent dans la cheminée attenant au bureau.

Il ne fait pas froid pourtant, dehors, mais le luxe impose ses préceptes, et en toute circonstance, le noble qui se veut riche, se doit d’afficher sa déchéance monétaire. Il se chauffe donc, été comme hiver.

Un verre de vin de Digoine est avalé, hommage à son future père, et Enguerrand se lève, tout à ses soucis d’ordre pratique.

Sa baronnie se portait à merveille, l’intendant sur place, la gérant d’une main de fer, matant la plèbe quand il le fallait, collectant les impôts avec parcimonie, et entretenant le castel avec soin. De surcroit, les visites mensuelles d’Igor, plutôt frappantes, assuraient au de Vaisneau une parfaite collaboration du maitre d'Ittre en son absence.

Néanmoins, à la Batisda, c’était une autre affaire. Le village voisin, que le baron, par sa propre volonté avait rattaché à la demeure familiale, commençait à faire montre d’une hargne peu commune à son égard, le jugeant trop dur, les impôts trop fort, les décrets trop sévère. Une fois il avait faillit faire face à une révolte, vite matée quand son précurseur avait été passé à tabac sous les yeux de la foule et du chevalier, ce dernier lui intimant le coup de grâce avec une élégance et un sang froid à glacer le sang.

Ainsi il était respecté, dans la crainte, et ainsi, le village grondait, peu à peu.

Et l’esclandre éclata.

Entrée dans le bureau de Bertrand, valet primus d’Enguerrand
.

-Monsieur, le peuple se trouve aux grilles de la demeure, et réclame ses récoltes. Récoltes que vous avez confisquées le mois précédent, décidant qu’elles vous appartenaient entièrement.
-Et c’est le cas Bertrand, n’en doutez point
.

L’homme s’abstient donc de tout commentaire, attendant simplement que le baron lui indique quelles dispositions prendre.

Bien, que l’on fasse converger la garde jusqu’aux grilles, et que l’on me convoque immédiatement Gautier là bas, il est temps que je lui donne ses premières leçons du vivre noblement. Il flâne dans les jardins en galante compagnie si je ne m’abuse, même si il ne me tient pas au fait de qui se trouve en ma demeure.

Et ce fut chose faite. Gautier, bâtard de Vaisneau, cadet de l’Enguerrand, était de retour suite à une vie perclus dans un monastère.
Et le baron d’Ittre, comme tout grand frère, avait à cœur d’apprendre à l’adolescent ce qui ferait de lui un homme redoutable et redouté.

Il va donc, latter cette révolte, sous le regard admiratif et fraternel.

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Gautier
La décision de lui faire visiter la Batisda Ataraxie avait elle été bonne ? Seule la réaction de l'ainé pourrait répondre à cette question. Gautier avait quelques bonnes raisons d’appréhender ce moment. Il fallait dire que Lisaa pouvait avoir toute la noblesse d’esprit, son sang, quant à lui, resterait toujours le même... Enfin, il n'en savait à vrai dire pas grand chose.

Elle pouvait très bien avoir un père roi mais alors elle ne s'en serait vraiment pas vantée. Pour l'instant... Gautier s'en fichait. Il n'allait pas à se marier avec elle et inviter une amie dans la demeure des de Vaisneau n'avait jamais été une interdiction. Du moins son ainé ne l'avait pas stipulée.

Ses derniers jours avaient été accompagné de changements. Ils pouvaient paraitre détails mais l'apparence ne menait elle pas à la première impression ? Et la première impression n'était elle pas la plus importante ?

Arrivé au début de l'automne à la Batisda Ataraxie en tenue des plus simples, il se trouvait maintenant distingué, prenant le temps de soigner son apparence et de s'habiller harmonieusement. Le temps s'était encore refroidi. Avec une veste, sa carrure semblait plus encore être mise en valeur.

Oui... on ne pouvait pas dire qu'il était mécontent de sa situation. Sa vie paisible en Bourgogne... Le cadet avait tout le temps de s'installer où il voulait, de trouver quelques activités qui lui ferait faire quelque chose de son temps. On pouvait malgré tout trouver du bon dans cette guerre : Gautier était tranquille et se sentait presque seul en Bourgogne.

Enguerrand ne disait pas faux, ce fut dans les jardins de la demeure que Bertrand les trouva. Ils parlaient de tout et de rien, contemplant les couleurs chatoyantes de l'automne. Le valet les prévint qu'Enguerrand souhaitait le voir. Trois mots uniquement sortirent de la bouche de Gautier.


- Sais tu pourquoi ?
- Le peuple gronde aux grilles de la demeure, monsieur.

Un hochement de tête de la part de Gautier; il n'oubliait jamais que son frère était baron. Un regard vers Lisaa, un autre vers le valet, puis à nouveau vers Lisaa. Il hésitait. Fallait il qu'il la présente à Enguerrand ? Après tout, s'il allait présenter toutes ses connaissances à son frère, il n'avait pas fini. Mais il était impoli que d'écarter Lisaa. Le cadet essayait de ne pas trop débiter de bêtises devant son ainé mais il ne saurait contrôler la bouche de son amie. Tout était affaire de confiance mais le brun ne savait pas... La confiance était encore une notion qui le dépassait légèrement. Gautier haussa finalement les épaules en un soupire. Pourquoi se prenait il tant la tête pour des broutilles ? Il n'était encore question que d'aller voir son ainé.

Gautier sourit à Lisaa et la prit poliment par le bras. Le jeune homme la mena jusqu'à Enguerrand où ils parvinrent rapidement.


Le bonjour mon cher frère, tu m'as fait mander ?
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Lisaa
Lisaa ne connaissait pas beaucoup Gautier, ils avaient passé une soirée en taverne lors de son passage à Macon et elle avait apprécié celle-ci. Cela la changeait des maigres discussions que l'on pouvait trouver quelquefois autour d'une chope....

L'invitation de Gautier au domaine familial ne l'avait pas plus surpris que cela. Elle fonctionnait à l'instinct et avait immédiatement accepté. Les jardins étaient magnifiques en cette période automnale et la marche leur fit du bien. La fortune, le luxe, le pouvoir, tout cela la laissait de marbre. Elle n'était pas noble la brunette et s'en portait très bien ainsi. Elle savait se tenir, elle s'exprimait correctement ou du moins elle essayait et surtout, elle n'hésitait pas à poser des questions quand quelque chose la tracassait. Curieuse de tout sans trop d'indiscrétions tout de même, elle aimait discuter avec Gautier qu'elle trouvait fort interessant.

Leur discussion fut interrompue par l'arrivée d'un homme qui devait être certainement au service du baron, frère de Gautier. Elle resta en retrait, comme elle savait le faire dans ces moments-là, tout en détaillant le visage de celui-ci. Il avait l'air contrarié ou alors était ce le fait de voir son frère ? Quand il la regarda elle se demanda également s'il pensait qu'elle ne saurait se tenir ou du moins tenir sa langue.... Elle sourit légèrement et l'accompagna jusqu'au baron. Un léger sourire et de l'assurance, voilà comment était Lisaa. C'est donc la tête bien droite qu'elle resta à côté de Gautier, avant peut être de se présenter....
Enguerranddevaisneau
Debout, devant la grille, il toise avec dédain cette plèbe qui ose faire révolte devant ses murs.
Les villageois sont miséreux, édentés pour la plupart, crasse apparente en option, l’œil torve, ils assassinent le maître des lieux de quelques regards tantôt lubriques, tantôt mesquins.
Lui, face à eux, fait montre d'une élégance sans conteste, à la pointe de la mode Renaissance. Pourpoint d'un bleu royale, braies de soie d'un noir de jais, bas blanc qui épousent parfaitement deux mollets taillés pour la course, le tout engoncé dans des poulaines également bleues. Sur ses boucles éparses, il porte chapeau d'amiral marin, noir, garni de plume, qu'il retires prestement, appréciant sincèrement de sentir le vent automnal secouer sa chevelure, l'autre main elle, posée avec fermeté sur le fourreau de son épée, joyaux sertissant le manche.
Enfin, sa silhouette est recouverte en partie d'une cape de lin, voletant légèrement sous la brise, elle même retenue par une sorte de Broche en forme de coquillage, ultime cadeau de la Compostelle.

Et c'est gens sont miens? Non pas, ils sont trop moches, qu'on les pende.

Cette remarque n'est destinée qu'à lui même, et à postériori au colosse qui se tient à sa droite, Igor, lourdeau à la hache dévastatrice, faussement muet devant l'Enguerrand, mais au parlé grivois loin du baron.
Le seul en soit, qui avait compris que les mots étaient vain avec l'Enguerrand, qui estimait toujours avoir raison. Un grognement appréciateur est donc lancé par le géant, et l'Ittre esquisse un sourire empreint d'amusement.

Moment que choisie également Bertrand pour apparaitre, suivit de près par le cadet des de Vaisneau, et une amie à lui, appréciable au regard, mais qui n'avait pas, loin de là s'en faut, les atours ni la noblesse pour plaire au chef de famille.


Et bien, j'ai failli attendre. Le Bonjour, Gautier, damoiselle. Comme vous le savez certainement, je suis le frère de votre ami, Enguerrand de Vaisneau, baron d'Ittre, chevalier banneret de Fauquez, et maître des lieux.

Une fois présentations faites, il se tourne vers la foule assemblée derrière les grilles, tenue au respect par une escouade d'hommes d'armes qui piquent de temps en temps un malandrin du bout de leurs lances.
La foule hurle au dénie, elle a faim, de nourriture mais aussi de meurtre, celui de l'Ainé qui s'abroge maître et qui les considère au mieux pour du bétail.
Quelques refrains d'ailleurs sont scandés avec verve.


-Une seule solution, la MA-NI-FE-STA-TION!!
-Vaisneau, si tu savais, tes impôooost eeuuuh, tes immmpôoooots euhhhh, Vaisneau, si tu savais, tes impôts où on t'les met!!! DANS L'CUL!!!
-Vaisneau, sers les fesses, on arrive à toute vitesse!!!


Grincement de dents. Ton pivoine qui prend largement l'ascendance sur le faciès du baron d'Ittre, à lui d'exulter.

Qu'on me brûle tous c'est branquignoles!! SUS AUX INGRATS!!! Lâchez l'eau bouillante, rentrez leurs dans l'bide, et faite leurs moi bouffer leurs m'rdes à ses pisses vinaigres d'mes deux!!!!!

La garde se mit en action. Caillasse et fourches VS Arbalètes et lance.
Pendant quelques minutes, ce ne fut plus que cris d'indignations et de douleurs, morts et blessé...
Mais rien n'y faisait, les villageois, bien plus nombreux restaient sur place, à scander avec de plus en plus de véhémence...
Au baron d'Ittre de prendre les choses en mains.


Qu'on me ramène le meneur de ce foutoir, et prestement bande de bouffe m'rde!!!

Avant de se tourner vers son frère.

Ta première leçon de noble frangin, comment mater un gueux réfractaire.
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Gautier
On pouvait voir clairement les sourcils du cadet relevés en un spasme de surprise à la vue de la foule. Sa deuxième réaction à l'écoute des paroles des paysans fut un sourire amusé, que personne, hormis Lisaa peut être ne pouvait voir.
Sourire très vite remplacé par une grimace. De dégout et même de légère compassion. Gautier n'avait pas l'indifférence de son frère devant la souffrance des autres. A son grand malheur d'ailleurs...

Quelques instants durant, le jeune homme resta immobile, observant les événements, frappé de stupeur. Il jetta un regard à Lisaa, espérant qu'elle ne fasse aucune remarque. Le cadet commençait à réfléchir. Rester sans rien faire allait contre ses principes mais faire une remarque au risque de s'attirer les foudres de son frère n'était pas très judicieux.

Gautier, malgré les sentiments contradictoires qui le parcouraient, se risqua à faire une suggestion à son ainé.


Permet moi de te donner conseil Enguerrand. En toute logique, plus le nombre de paysans travaillant la terre est élevé, plus tu peux récolter d’impôts. Or, si tu en exécutes trop, ils récolteront moins et ils seront encore plus dans l'incapacité de payer leurs dû. Après... donner un ou deux châtiments aux entêtés de temps en temps pour appuyer ton autorité, je ne dis pas...

Il s'arrêta quelques instants pour que ses paroles rentrent bien puis poursuivit.


Tu arriveras à mater cette révolte mais ils vivront dans la peur et dans la peur, il y aura moins de naissances. Donc encore moins de récoltes. Si tu baisses un peu l’impôt, tes paysans mangeront plus grassement, à coups surs ils enceinteront leurs femmes. Au final, tu récolteras le bénéfice sur le long terme avec un impôt un peu plus bas mais sur un nombre plus élevé de personnes. En plus de ça, ils ne viendront plus t'ennuyer avec leurs problèmes.

Après... ce n'est que mon humble avis. Je peux surement me tromper.


Puis le cadet se tut. Il parlait rarement autant et il esperait que ses paroles ne soient pas trop mal perçues par son frère. Pour une fois, Gautier communiquait sincèrement son avis sans essayer d'adapter ses paroles à son interlocuteur.
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Lisaa
Alors c'était lui le baron Enguerrand de Vaisneau.... Elle ne le connaissait que de nom et ne l'imaginait pas vraiment comme ça. Elle remarqua son regard sur elle, la détaillant de haut en bas. Oui, c'était une gueuse, une fille du peuple mais avec ses convictions dont elle était fière et la bonne éducation qu'elle avait reçu chez les soeurs. N'aimant pas les simagrées elle fit malgré tout une légère révérence au baron. Lui et Gautier ne se ressemblaient absolument pas. Enguerrand avait les traits durcis et le regard froid, pas comme son jeune frère.....

Ses yeux se posèrent sur la foule s'agglutinant contre les grilles. Quelle tristesse de voir ces paysans vociférer de la sorte. Elle tiqua en entendant les propos du baron mais ne répliqua pas. Elle ne voulait surtout pas qu'il ai le plaisir de la jeter dehors.....

C'est avec un air légèrement surpris qu'elle écouta Gautier. Le jeune homme était complètement différent lorsqu'il s'adressait à son frère, comme s'il ne voulait pas l'offenser. Pourtant, ses propos étaient justes et les idées tellement bonnes et vraies. Seulement, l'aîné ne serait certainement pas de son avis. Que devait elle faire ? Prendre la parole ou se taire ? Après tout, on ne lui avait rien demandé et on pouvait bien se douter qu'à moins de vouloir se "vendre", elle ne dirait mot.

Pourtant elle se mordait les lèvres pour ne pas exploser de colère. Comment pouvait on traiter les gens de la sorte ? Pourquoi ne pas justement trouver un arrangement afin que tout le monde soit satisfait et puisse vivre en harmonie.... Elle regarda Gautier et esquissa un petit sourire afin de lui faire comprendre qu'elle était de son côté.....
Enguerranddevaisneau
Il écoute, avec une joie teintée de fierté son jeune frère épiloguer. Il avait raison le bougre, bien qu'il fasse ici montre d'une gentillesse choquante pour le baronnet -il ne pouvait pas imaginer avoir un frère aussi différent de lui- ce dernier exposait avec un calme certain une solution simple et intelligente, qui avait de surcroit le bon ton d'être fructueuse.
C'est donc avec prestance qu'il prend à parti les quelques gardes autours de lui et la jeune femme.


C'est mon frère!!!!

Et rehausser sa lippe en un rictus amusé, tandis que la mesnie fait entrer un individu, ventru, le crane dégarnies.
Ce dernier se présente, d'ailleurs.


-Le bonjour noble patrons, Philippe du Pont, fier adhérant du sein d'Ycat, et pas que, Ycat étant une jeune catin qui officie dans le village.

Il se racle la gorge, remet en place une plaque de cheveux qui à pour mission de camoufler au mieux le crane reluisant de sueur, et poursuit.

-Je suis également délégué de l'association CGT, Contre les Grosses Trainées qui a pour mission de lutter contre le joug patronal de la noblesse sur sa Mesnie. J'ai d'ailleurs à coeur de vous expliquer que le nom à pour origine les jeunes nobliotes, qui mettaient à mal leurs servantes, mais nous pouvons constater que la norme s'étend maintenant également à la gente masculine, QUI Pourtant, c'est bien connue, bénéficie d'une rente bien plus élevée quant à son fief, discrimination hommes femmes des plus dommage sur les revenus...

Nouvelle inspiration, il regarde l'éphèbe au cheveux d'Or. Ce dernier d'ailleurs, est prit d'un tremblement compulsif dut à l'énervement...

-Et vous pourrez donc m'expliquer, je présume, pourquoi le peuple, qui ne fait pas parti de ma Mesnie, se révolte?
-C'est très simple, le droit de Groupe Révolté Enervé Voulant Emmerder, que nous appelons très simplement le droit de GREVE, qui ne sert à rien mais qui nous donne l'occasion de nous réunir pour nous pochetronner entre amis...Et accessoirement, il est aussi de notre ressort de lutter contre la hausse des impôts, la baisse des salaires et autres...
-Ca me fait d'ailleurs penser que vous me devez encore plusieurs années de service Monsieur...
-Fermez la Bertrand....Bien...Quelles sont donc vos...Demandes...Voyons si mon jeune frère..Ce génie, saura combler vos attentes...


A l'homme de se tamponner le front avec un mouchoir et d'énoncer.

-Bien, nous voulons une baisses des impôts, que vous exerciez dorénavant votre droit de cuissage sur les jeunes filles célibataires, uniquement, et accessoirement, vous emprunter votre cheminé, c'est qu'avec les furieux, après la révolte, on escompte boire un verre et faire griller quelques saucisses...Et le temps se gâte...Z'êtes invité, cela va de soit...
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Gautier
Son visage laissa paraitre une légère moue. Il hésitait entre la fierté et la vexation. Surement que son ainé ne l'avait pas prit un bougre bien vif d'esprit. Fallait bien dire que derrière ses allures de tombeur, Gautier n'était pas bien bavard ni sur de lui. A l'opposé d'Enguerrand.
Sa moue se transforma en un petit rictus de dégout après l'arrivée du dénommé Philippe. Le jeune homme l'écouta, un peu ennuyé.

Il se trouvait tout de suite un peu moins génie à l'exposé de ses attentes, de ses histoires, ne comprenant pas tous les mots. Il était de quel groupe finalement ? Celui révolté, énervé, voulant emmerder ou celui contre les grosses trainées (et puis d'ailleurs qu'était ce qu'une trainée ?) ? Surement les deux.
Décidément, ces gens paraissaient encore plus fantaisistes que ceux de Macon.


Diable, je comprends maintenant pourquoi ils ne peuvent pas payer les impôts... A passer leur temps à organiser tout cela.

Réflexion pensée un peu trop forte. Entendrait qui tendrait l'oreille.
Gautier plissait ses yeux amandes, se demandant comment, dans la fraicheur de l'automne, un homme pouvait suer à ce point. Le cadet crut déceler un brin d’ironie dans le "génie" déclaré par son ainé. Il ne tiqua pas, se contentant de rire devant l'absurdité des paroles du coquin, il ne manquait pas d'aise.


Vous n'avez pas besoin de cette cheminée pour faire cuire vos saucisses. Un simple feu conviendrait. Et puis qui lavera, rangera par la suite ? Vous ne voulez pas non plus que l'on échange ? Nous vivons dans votre maison et vous ici.


Un second rire, l'espoir était beau, la demande du paysan ridicule.

Avec 4% de réduction d’impôts, vous pourriez acheter plus de saucisses. Dans votre cas, il faut privilégier la quantité à la qualité. Vous n'aurez peut être pas la cheminée mais le nombre compensera.

Le brun jeta un coup d’œil à son frère, il avait dit quatre. C'était un chiffre comme un autre, qu'il n'estimait pas trop haut. Gautier se pencha vers Enguerrand pour lui chuchoter.


Est ce bien, 4% ?

Il avait prit du poil de la bête. On lui demandait de "combler des attentes", alors il fallait faire.

Quant au droit de cuissage, je ne puis répondre pour autrui. Mais bon... il faut bien dire que souvent, celles qui ne sont pas encore mariés n'ont pas forcément beaucoup d'atouts.
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