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[RP Ouvert]La quête d'un Pardon.

Eliane_

[Les ruelles de l’Armagnac de Comminges]

"Ma fille, vous avez pêché".
Les mots heurtent ses tempes alors que l’odeur putride et la moiteur des ruelles agressent son odorat.
Qu’importe les villes où elle se rendait, le pêché la hantait, tel un venin enfuit dans ses veines…Il ronge l’être en silence, pervers, fourbe. Elle ne peut succomber à cette tentation qui tourmente son esprit. Lui résister serait assumer sa couardise.

La jeune femme franchit le seuil, un pas de plus vers les ruelles malfamées, ce coin à putains où errent les hommes en manque de tendresse.

Ses iris noirs se posent sur ces femelles. Elle les dévisage, les jauge en silence. Ses lèvres fines à jamais scellées avant l’irréparable…La quête du Pardon.

Seigneur pardonne encore une fois, cette attraction…Je vous décevrais encore une fois.

Le palpitant lui serre la poitrine à chaque pas, chaque regard, chaque proposition indécente. Elle finit par rejeter sa raison au profit de la passion. Elle a trouvé.

Un homme s’avance doucement vers elle. Il la heurte violement lui arrachant une grimace de douleur. La blancheur de sa peau, la propreté de sa chevelure de blé, de ses vêtements trahit son milieu. Elle n’est pas une traine misère et pourtant…Il ose s’y méprendre.

La main masculine se glisse sous son jupon sans qu’elle ne puisse dire mot. La peau douce est effleurée, provoquée. Les réclamations brutales sont lâchées dans son oreille si avide de délicatesse…
La main remonte le long de sa jambe. Le geste est si naturel, si déplacé et déroutant qu’elle reste coit.

Je…Je ne suis pas…La réponse se prépare alors qu’elle fulmine.
Non, elle vient pour se servir, non pour servir. Elle le repousse violement, crachant son mépris au sol. Ignoble Mâle…

Une présence se glisse dans son dos. Une main recouverte de dentelle vieillie se pose sur son épaule. Solidarité féminine ? Assurément que non, simple appât du gain. Aucune entraide en son geste même si ce dernier invite l’homme à poursuivre son chemin.

Elle n’en veut qu’à ses écus, Eliane qu’à ses formes.

La blonde s’empare de cette main, la guide vers sa taille et doucement invite la puterelle à reculer. Mur froid, témoin de gestes punis par l’Eglise. Ses lèvres s’ouvrent, plongent dans le creux de son cou, dégustent, savourent. Les doigts se perdent, provoquent sa Foy…La chair féminine se découvre. Professionnelle, la traine misère tente de lui apporter ce plaisir, la raison de ses écus…

Au cœur de cette ruelle profonde, obscure, le vice est consumé, la tentation n’est plus. Elle a cédé.
Les soupirs, les grognements, le plaisir, rendent l’endroit moins lugubre…Elle ne vaut pas mieux que ces hommes…

[Bien plus tard...]

La langue d’Eliane se joue du lobe de son oreille, son pouce doucement s’immisce entre les lèvres gourmandes de la putain. Dernière caresse. Elle n’a plus rien à faire d’elle désormais.

Fière, rassasiée, aucun mot n’est glissé à l’attention de cette chose alors qu’elles arrangent leurs vêtements. Le regard de la putain est plus conciliant, elle lui propose même de la revoir…Gratuitement. Femme avant d’être putain.
Eliane y réfléchira si l'envie lui en dit.

Seigneur…Pourquoi donc m’avoir fait trouver ma félicité dans le corps de mes semblables…

[Vers la place du village : Assise sur une marche, dos à une porte.]

Ombre pensive assise sur les marches d’une bâtisse…La lumière d’une chaumière gît derrière elle. Postée contre la porte d’entrée, elle patiente…Les iris observent le ciel, supplient son Créateur.

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--Pere_marius


[La nuit tous les chats sont gris]

Cela ne faisait que quelques heures que le Père était de nouveau chez lui. Chez lui... C'est deux mots lui semblait bien grand et vide de sens alors qu'il parcourait inlassablement les trois petites pièces qui la composait. Chez lui... Il n'y était pas revenu depuis... Il ne le savait plus lui-même.

Il avait parcourue bien des contrées. Parfois seul ou en groupe. Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, il avait été prêché la bonne parole auprès de peuple aussi divers que varié, allant des barbares du Grand Nord, aux lettrés d’Egypte, en passant par les rustres de Germanie jusqu’aux Erudits d’ Orient. Il avait été chassé par certain, accueillis par d'autre. Ignoré, écouté, questionné, remis en question... Bref, il avait vécu.

Des atrocités, il en avait vu, mais de la Beauté également. Et pas toujours là où il pensait en trouver... Ce qui l'avait souvent fait douter de ce qu'il pensait certain... Il avait quitté cette chaumine, jeune prêtre confiant en ces croyances et en sa Foi, il revenait vieillard avec de toutes autres convictions et de doutes en la vraie religion. Et il douté que certain ne soit accepté par cette Eglise qui l'avait autrefois formé. Après des années de ce que certain pourrait appeler de l'errance mais que lui appelait de recherche, il était revenue dans cette petite ville qui l'avait vu naitre. Il n'y officierait pas, il n'en avait ni le droit, ni le souhait.

Mais que désirait-il alors? Voilà se la question qu'il se posait en redécouvrant ce lieux qu'il avait si bien connue.

Avait-il bien fait de revenir? Ou peut-être aurait-il dû rester quand ces vingt ans et sa soif d'aventure l'avait poussé à partir? Tous ces peuples, toutes ces femmes, ces hommes, ces enfants des terres lointaines étaient-ils bien ceux auprès de qui il fallait prêcher? Quand, il voyait dans quel était pouvait être le Royaume sur lequel régnait la Sainte Religion... Il y avait de quoi douter. Toutes ces trahisons, ces déviances. Toutes ces intolérances et cet duplicité. Oui, il y avait de quoi douter...

"Monseigneur, aidez-moi ! Aidez-moi à retrouver foie en vous..."


Cette prière silencieuse, le vieil homme l'avait faite debout dans ce qui semblait être la pièce de vie. Oppressé, il se sentait inutile et oppressé ici. Sortir. Trouver quelques choses à faire. Voilà ce dont il avait besoin. Attrapant et passant difficilement sa cape presque aussi vieille et défraichis que lui, il décida de se rendre dans ces ruelles glauques que le bon peuple faisait semblant de ne pas connaitre. Sa croix de baptême toujours autour du cou, il ouvrit lentement la porte après avoir souffler sa seule bougie... Eh oui, la vie ne missionnaire ne rapportait ni richesse, ni gloire. Mais stoppa rapidement son geste...

Dans le noir dont la nuit l'entourait, il mit quelques temps à comprendre que la silhouette recroquevié sur le pas de sa porte était humaine. Pire, celle d'une femme. Dieu l'avait-il entendu? Est-ce un signe?


"Eh bien mon enfant... Que faites-vous ici? Seriez-vous souffrante? Allons donc, entrez donc un peu vous réchauffé."

Oublier l’escapade dans les rues malfamés, Marius venait de se trouver un nouveau but.

Eliane_
Pensive, inactive, la blonde surveille du coin de l’œil cette ruelle où elle s’était engouffrée par plaisir, où elle avait encore cédé…

Ce n’était effectivement pas la première fois qu’elle trouvait sa félicité dans les bras d’une femme, au contraire. Son passé, le seul qu’elle accepte de confié, est celui de ses années au couvent.

Jeune fille naïve, recueillie pour être privée de tentations malsaines. Ils la pensaient en sécurité chez les sœurs mais ils lui avaient offert quelques années de plaisir intense. La mère supérieure malgré sa discipline stricte, ses punitions, ses heures de prières, n’avait pas su mettre fin au penchant d’Eliane.

Culpabilisée, traitée d’esclave du Démon, son égo avait été piétiné…Ses genoux étaient usés à force d’être à genoux pour prier, expier ses fautes, sa nature… mais jamais non jamais elle n’avait su satisfaire le Très Haut, être à la hauteur de ce que l’on attendait d’elle…

Finalement, elle fut renvoyée après avoir été surprise en pleine acte dans un coin du couvent…Pas très discrète ce jour-là ou alors était-ce voulu, pour affirmer enfin ce qu’elle était, défier celle qu’elle surnommait la « marâtre »…Clémente elle lui avait évité le bûcher mais elle avait à jamais marqué sa peau au fer, une fleur de lys, figée à l’intérieur de son bras droit. Un signe d’hérétique, d’âme perdue, de putain tout simplement…Un signe pour que les moins généreux osent faire ce qu’il lui était interdit.

Peinée par ses pensées anciennes la blonde relève les yeux. Sa Foy était intacte, croyante, pratiquante, sans cesse en rédemption…Fière d’être toutefois ce qu’elle était, une partie d’elle qui pourtant l’éloigne de la normalité, du Paradis…

La porte derrière elle s’ouvre, la sortant de sa torpeur.

Un prête…enfin d’après sa croix et son accoutrement il semble l’être. Il l’invite à retrouver le chaud de sa bâtisse et légèrement méfiante, la croyante décide toutefois d’accepter.
Après tout, elle n’avait rien de mieux à faire. Trop rassasiée pour attraper une putain, trop tard également pour retrouver ses racines et continuer à ramasser quelques possibles informations.

Merci Mon Père…

Elle pénètre les lieux, découvrent cet intérieur simple mais au moins chaud et polie, elle reste debout. Patiente, il lui faut attendre l’autorisation pour s’assoir, se mettre à l’aise.

Tel un réflexe, elle s’empare de son chapelet, un moyen comme un autre de s’occuper les doigts et de se sentir protéger…

Je me prénomme, Eliane…Merci de m’avoir accueillie les ruelles ne sont pas très sûres, pour une jeune femme

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--Pere_marius


Elle eut un petit mouvement de recule la donzelle, mais quoi de plus normal? Elle ne devait pas s'attendre à être surprise ainsi... Aussi, lui adressa-t-il le sourire avenant qu'il avait mainte fois utilisé avec des enfants craintifs ou des mères méfiantes... Et cela fonctionna, elle entra. Dernier coup d'œil sur la nuit extérieur et le vieux Père referma la porte de sa vieille demeure.

A son langage, il écarta le fait qu'elle puisse venir des as fond de la ville... Non, les femmes de leur engeance ne s'exprimaient pas ainsi. Elles ne se présentaient même pas la plus part du temps... Nouveau sourire quelques peu édenté.


"Moi, c'est Marius Vecchi, mais on m'appelle plus couramment simplement Père ou Père Marius."

Tout en parlant, il s'était rapproché du poêle dans lequel il tenta de raviver les quelques braises encore rouges. Une bonne tisane chaude accompagnée une tartine de pain à la confiture ne ferait pas de mal à cet enfant, pour sûr. Il avait pensé enfant car à la voir, il lui donnait pas vingt printemps. De taille relativement fine, elle avait les courbes d'une fille sortie de l'enfance mais le visage encore lisse de toutes traces de vécu. Sa blondeur la rajeunissait peut-être un peu, mais le noir de ces yeux les compensait. C'était une jeune fille... Pas tout à fait femme... Plus totalement enfant...

Quand les flammes reprirent enfin vie, il plaça une vieille casserole cabossé pleine d'eau. Cette dernière l'avait suivi dans tous ces périples et pour rien au monde, il ne s'en séparerait... Aussi laide soit-elle. Alors seulement, il se tourna de nouveau vers sa jeune invité, tout en mettant sur la table, miche de pain et pot de confiture acheter au marché l'après-midi même.


" Vous avez bien raison, ce ne sont pas des lieux recommandables... Asseyez-vous ! Asseyez-vous ! Ne restez donc pas debout ainsi."

D'un geste vague, il lui désigné l'une des trois chaises présentes autours de la tables. Lui-même en prit une. La plus prêt du poêle, en attendant que l'eau chauffe.

"Mais dites-moi... Comme se fait-il que vous soyez encore dehors à cette heure tardive? Personne ne vous attend chez vous en s'inquiétant?"

Loin de lui, l'idée de la réprimander. Bien au contraire, son ton était conciliant. Au fond, la réponse il la connaissait déjà un peu... Dans ces grosses lignes, pas dans ces détails. Les jeunes donzelles qui comme elles, trainaient ainsi dans les ruelles à la nuit tombée, étaient souvent celle qui n'avaient plus personne vers qui se tourner... Parce qu'une maladie avait disséminé leur famille... Parce qu'elles avaient fui un mari violent... Les raisons étaient nombreuse, mais les résultats souvent le même...

Alors sans même attendre sa réponse, il chercha une solution. Un endroit où la placer dans lequel, elle pourrait travailler. Lui éviter à tout prix, la rue et les trottoirs... Mais, avec toutes ces années écoulées depuis son départ, il ne connaissait plus grand monde ici. Beaucoup devaient avoir rejoint Aristote, d'autre ne le reconnaitraient plus... Mais, il y avait peut-être encore sa sœur... Si Dieu lui avait donné la chance de vivre aussi vieille que lui, le missionnaire la retrouverait... Et s'il le faisait, alors peut-être pourrait-elle l'aider...

"Bertha, Bertha, Bertha, dis-moi qu'es-tu devenue?"

Cette petite prière, il l'avait fait mentalement, dans un coin de son esprit, sans détacher son regard de la jeune femme assise en face de lui et sans se dépêtrer de son sourire.


Eliane_
Accueillie et choyée, la jeune s’installe savourant l’air chaud qui l’embaume.
Du pain, de la confiture et la blonde salive déjà. La confiture, voilà bien ce dont elle raffolait. Les mets sucrés l’attirent en général.

Installée elle écoute le prête, se servant tranquillement, savourant avec gourmandise ce qu’il lui offrait.

Hum…C’est très bon…Humph...Essuyant ses lèvres du bout des doigts, elle continue. Si j’ai des gens qui m’attendent ? Oui, enfin du moins du côté de ma mère pour le moment…J’ai pris le temps d’envoyer une missive à mon demi-frère depuis mon arrivée ici.

Pensive, elle se met alors à penser à haute voix.
Il devait s’inquiéter d’ailleurs depuis mon départ du couvent…
La bouche se ferme immédiatement, clouée pour éviter d’en dire trop. Elle se fige, l’observe. Peut-être qu’il n’avait pas tout entendu…Elle l’espérait.

Je suis à la recherche de ma famille paternel…Je n’ai qu’un nom….Pendragon. J’ai eu vent de cette information par ma mère. J’ai mené quelques recherches et un coursier qui venait souvent nous apporter nos missives m’a annoncé qu’à quelques nœuds d’ici, il avait entendu ce nom.

Je suis partie aussitôt. Après quelques soirées en taverne, j’ai d’ailleurs entendu ce nom, sans vraiment en savoir plus ou arriver à mettre le doigt sur la famille…n’y oser d’ailleurs demander.


"La peur peut être de connaitre mes origines…De découvrir que je ne suis qu’une batarde pour de bon."

La gorge se serre doucement, bien que trop fière, elle tâche de rester impassible.
Cette situation était pour elle difficile. Avouer n’être qu’une demi-personne…sans pour autant être entière. Appartenir à deux familles sans pour autant être l’enfant d’une famille unie…d’un amour légale.

Glissant une main sur son visage, elle écarte quelques mèches blondes. Aucun soupir ne s’échappe, aucune émotion ne transpire sans son vouloir.

Dites-moi mon père….Pourrez-vous me baptiser ?..

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--Pere_marius


Dépare du couvent...? Ces trois mots, tout juste murmurés, surprirent le vieil homme mais, occupé à verser l'eau chaude de sa casserole dans deux tasses, remplit de feuille de tisane au préable, il pû dissimuler son étonnement et se reprendre avant de faire de nouveau face à la jeune femme. Une none? Une none en fuite? Est-ce cela qu'il venait de receuillir? Son instinct lui souffla que c'était improbable. Improbable peut-être... Mais pas impossible. Aussi, se mit-il à la détailler et l'étudier un peu plus.

Son maintient n'était pas celui d'une fille de rue... Pas plus que son langage. L'un et l'autre, sans être raffiné, était correct et bien au dessus que la moyenne du peuple. Se qui venait... à défaut de contredir son instinct... Corroboré les mots de la jolie blonde. La vie dans un couvent apportait, en effet, tout les atout qu'elle présentait sans même le savoir. Et c'est mains alors... Baissant les yeux sur elle, le vieux missionnaire bu un gorgée pour se laisser le temps d'observer sans être pris en faute. Ces mains étaient fine, sans corne, sans égratinure, d'une peau douce qui n'avait jamais connu le travail. Ce nouvel élément s'opposait lui aussi, à son instint... Et pourtant, Marsus n'arrivait pas à s'imaginé la jeune femme comme étant une femme de Dieu. Trop de charisme... Trop de sensualité... Trop d'énergie... Ce dégageait de cette jeune personne. Femme, elle était trop femme ! Et là était peut-être les raisons de sa fuite...

Une recherche de famille? Nouvelle surprise. Une none en fuite à la recherche des siens... Cela collait de moins en moins. Les quelques femmes qui fuyaient la vie monacale, fuyaient également ceux qui partage leur sang, de crainte d'y être renvoyé... Oui, mais voilà, la jeune femme avait fait une précision : C'était sa famille paternelle qu'elle tentait de trouver. Peut-être alors est-ce celle de sa mère qui avait tenté l'enfermer dans se lieux clos ? Mais, dans se cas, ces parents devaient être d'accord et avec eux la famille du père... Pourquoi les cherchait-elle alors? Quelques choses ne trounait pas rond et se quelques chose fit froncer les sourcils du vieux prêtre. Un élément... Il lui manquait un élément...

Et la question de la jolie blonde finit de mettre l'esprit du vieux missionnaire dans tout ces états. Cette intérogation répondait à une du vieux prêtre mais lui en ouvrait mille autre... Non, elle ne pouvait pas être none si elle n'était pas baptisé, mais pourquoi aurait-elle été mise au couvent? Un choix personnel? Une mise à l'écart? Etait-elle une enfant difficile que l'on tentait de maté ou une héritière que l'on essayait d'éloigné de son héritage? Ou alors, plus simplement, une orpheline dont la famille éloigné ne voulait pas s'occuper... Oui, ce devait être cela. Et la pauvre enfant cherchait à retrouvait d'autre membre de son sang pour échaper à se triste sort... Un vague de compassion envahi le vieil homme. Oui, 'était décidé, il l'aiderait !


"Je regrette mon enfant, je ne peux rien pour vous... Vous auriez fait partie d'un de ces nombreux peuple païens, j'aurais pû quelques chose pour vous. Mais ici, je ne suis pas habilitait à le faire..." Sourire doux "Mais ne tracassez pas, j'ai tout de même assez de ressource pour vous aider dans cette démarche si vous le souhaitez !"

Légère pause pour rassembler ces idées.

"Et pour en revenir à votre première affaires, Pendragon n'est pas un nom qui m'évoque quelques chose, mais voyez vous, je suis partie d'ici depuis tellement longtemps que je ne connais plus grand monde. Néammoins, votre père ne vous a-t-il pas donné quelques noms de membre de votre famille ? En vous raccontant ces souvenirs par exemple ?"

Eh oui, en bon Aristotélicien qu'il était, comment se pauvre Marius aurait-il pu deviner qu'il avait en face de lui, une jeune femme nait au revers de la médaille? Impossible...

"Ah mais suis-je bête !" Sourire vainqueur de celui persuadé d'avoir trouver la solution. "L'Eglise est se qu'il y a de plus fiable vous savez ! Si un membre de votre famille c'est fait baptiser par ici... Ce dont je ne doute pas si vos sources sont bonne... Il sera simple de les retrouvers."

Eh voilà, aussi simple que de dire chaussette ! C'est du moins se qu'il croyait...

"Vous resterez ici pour la nuit" [i]Désignant l'une des deux seule autres portes de la pièces autres que celle d'entrée.[/i] "Il est trop tard pour partir se soir... Et demain, je vous aiderais dans tout vos démarches, cela vous vas?"

Ce n'était pas véritablement une question, car, comme toute personne de son age, Marius avait prit l'habitude d'être écouté et obéïs...

Eliane_
L’eau chaude est versée et les bras se tendent pour s’emparer de la tisane. C’était bien la seule chose qu’elle s’autorisait à boire, jamais ses lèvres avaient gouté un breuvage autre, alcoolisé, dangereux, même le sang du Christ lui était interdit.

La jeune femme se sent comme analysée et pour cause, malgré sa discrétion elle sent ce regard être pesant, analytique. Le père la jaugerait-il ? Légèrement mal à l’aise, Eliane range une mèche derrière son oreille, tire la manche de sa chemise et tente de combler cette gêne, comme elle peut.

Le père lui parle et elle déguste le liquide, chaud, elle en suit même la trace dans sa gorge. Peut-être était-il trop chaud d’ailleurs…Il l’invite ou plutôt lui ordonne de dormir dans sa demeure. C’était bien la première fois qu’elle venait à dormir chez un mâle qui ne faisait pas partie de sa famille.

Ses iris noirs se ferment doucement, pensive, troublée.

Merci de votre aide, Mon Père. Il s’appelait Théodore Pendragon. Je n’en sais pas plus.

Sortant de ses poches quelques parchemins, elle les pose sur la table et cherche la bonne. Parmi ces missives, une écriture féminine et volage, celle de Sambre…Sa tante, son aimée.Une écriture plus masculine, celle de son demi-frère Servius. Un homme qu’elle considérait comme son frère, sans réelle distinction mais elle ignorait ce qu’il en était de son côté...Si ce sang qui coulait en elle, n’était pas une gêne pour lui…Pas totalement pure, pas totalement Piccolini.

Voici…C’est la lettre écrite par ma mère à Théodore…Voyez si des noms, des éléments vous parlent…
Elle lui montre le parchemin en question et range les autres, avec hâte.

Quant à votre proposition, je la saisie. Je veux bien dormir ici. Je n’ai aucune bâtisse où me loger et que peu d’écus sur moi…Merci de votre bonté…

Se relevant légèrement, elle s’avance vers le Père, s’empare de sa main et la baise. Un geste riche en signification…Un respect sincère d’une personne à jamais reconnaissante. Elle s’écarte, s’étire, masse sa fine nuque endolorie et ses yeux lorgnent la porte. Un coup d’œil pour voir. Elle se rapproche, ouvre et découvre la couche, le bureau c’était très modeste. Un arrière-goût de cellule digne de son couvent.

C’est beaucoup pour une simple personne comme moi…

Elle pose alors sa besace sur la couche et se retourne vers le père.

Cette lettre vous évoque quelques souvenirs…ou…La phrase s’écourte, un bâillement la prend, lui impose une grimace et un bruit peu discret. Elle sourit à sa familiarité, mieux valait en rire qu’en être peinée.

La fatigue la rappelle à l’ordre. Morphée désire l’étreindre. Elle s’excuse auprès du père. Si proche du but et pourtant si fatiguée. Le corps ne suit plus même si l’esprit désire enfin…savoir.

Eliane retire ses bottes, défait légèrement sa chemise et le lacet de son jupon. Elle se met à l’aise tout en conservant sa pudeur, sa timidité enfin surtout si un mâle est dans les parages. Elle qui justement n’y connaissait rien en la matière.
S’installant sur la couche, la jeune s’allonge sans un mot. Il comprendrait sa fatigue après ses jours de marches. Usée, elle se fait douce presque fragile. Une apparence trompeuse ? Pas forcément.

Sa main s’empare de la couverture, elle se couvre, se réchauffe et les yeux se ferment pour de bon…

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