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[RP épistolaire] Amour déchu.

Suzan
Pigeon vole, vers Paris.


Citation:
De pour Enguerrand de Vaisneau,
De le moi, Suzan Shelton,


I think you forgot me.
Le moi le pas de dans le oubli de le vous. Ce été la Angleterre. La bel Angleterre.. La promenade de avec le vous. Le noir cheval de le vous et le blanc cheval de le moi. La bel promenade ce été. Le pas la pluie du nuaje. You made fun of the weather, I remember that you said : « England is raining. ». Ce est le joli pression, le méchante pression, mais le joli ! Je aimé la promenade de avec le vous. Mais le vous partir, le retour à Paris. Paris, the only.

I think you forgot me.
Le vous le dire le lettre à le moi. La promesse de le envoi de lettre. Le jamé, jamé la lettre.. Le moi le été de dans la triste est. Triste triste triste. Le moi attendé la lettre de le vous. Le attendre, pour le rien. Le vous le pas vouloir la nouvel ? Le vous le plus vouloir ? Le vous le conten de le pas le voir le moi ?

I think you forgot me.
Two years.
Two years, le pas la nouvel. Je attend le de du puis. Je le oubli, le peu, le vous. Le oubli. Le oubli, mais le jour du dui, le plus de dans le oubli.

I think you forgot me.
Le moi, le souvenir ? Le souvenir de le vous, le dire le ici en le roi du home de France people aime le pas le angloise. Le moi le ici en le roi du home de France. Le ici. Le ici et le mal. Le ici le mal. Le moi de dans le mal. Mais le vous le bien, le vous le bien..

I think you forgot me.
But I want to see you. Le moi le souvenir de les bien de les moment de le vous. Les bien de les moment.. I need you..

I think you forgot me.
Le "baiser" ? Le vous le oubli le "baiser" ? Le vous le dire le "baiser". Le vous le dire et le montrer. Le bien de le "baiser" de le vous. Le noir cheval et le blanc cheval, le de dans le promenade, le posé les cheval, et le "baiser". Le moi le souvenir le temps du tout.

Remember you. I exist.

S.S


Vole mon pigeon, et rends moi mon Amour.






Traductions, dans l'ordre :
-Je pense que vous m'avez oubliée. (x6)
-Vous vous moquiez du temps, je me souviens que vous disiez : « l'Angleterre pleut ».
-Paris, l'unique.
-Deux ans.
-les personnes
-Mais je veux vous voir.
-J'ai besoin de vous.
-Souvenez vous. J'existe.

_________________
Enguerranddevaisneau
[Paris, Hôtel particulier Ataraxie]

Séant délicatement posé dans un siège qui se veut confortable, l’éphèbe aux cheveux d’Or contemple, pensif, le feu qui gronde avec nonchalance dans l’âtre. Il détruit, disloque et transforme en poussière tous ce qu’il touche, pour le plus grand bonheur du jeune homme qui se complaisait alors à bruler les perruques de feu sa mère.

Plus loin, contemplatif de ce maître aux divergences parfois effroyables, mains croisées dans le dos dans l’attente d’un ordre qui ne saurait tarder, Bertrand d’Ittre, vieux valet, se remémore le soir où il put enfin, perdre son pucelage en compagnie d’une vieille Berrichonne, encroutée, mal lavée, qui lui rappelait parfaitement l’odeur de la grosse Berthe.

L’ambiance était donc à la nostalgie.

Jusqu’au « BONG » que fit un pigeon en s’éclatant sur une fenêtre.

Sursaut du baron et du valet, à ce dernier de se précipiter à l’extérieur pour se saisir du volatil.

Entrée :


-Monsieur, un pigeon, pour vous.
-Qui diantre à l’idée saugrenue de m’offrir un pigeon
?

Silence, la blondeur de l’éphèbe ressurgissait parfois avec un peu trop de verve, pour le malheur de son entourage.
Patience est donc de mise pour l’intendant
.

-Je voulais dire que ce pigeon transporte une lettre, pour vous.
-AAAaaaahh, cela change tout, brulez l'oiseau et la lettre…
-Pardon ?!?


Sourcillement du vieil homme, horrifié de bruler vivant un oiseau

-Mais enfin, la missive ne…Vous intéresse pas ?
-Non.
-Et…Euh…Pourquoi ?
-Car un noble aurait eu l’idée de m’envoyer un coursier, et non un oiseau, cette lettre vient donc d’une personne gueuse, si non, pauvre. Cela ne m’intéresse pas


Incrédulité qui se peint sur le faciès de l’homme, voila que le jeune baron d’Ittre faisait montre d’une nouvelle lubie.
Raclement de gorge, il dit
:

-Ou bien cette personne privilégie la vitesse de la missive, les pairs de France utilisent aussi des pigeons.
-Les pairs de France ne m’écrivent pas, et sont pour le plupart des plouc fieffé qui embrassent le royal fessier de la reyne pour rester à leur place…


1-0 Pour le de Vaisneau, qui détruisait avec une facilité déconcertante tout argument du valet primus. A ce dernier alors d’outrepasser sa fonction.


-Et bien je vais la lire moi… « De pour Enguerrand de Vaisneau,…De le moi, Suzan Shelton, »…Mais enfin monsieur !!!

A l’énoncé du nom de la jeune Anglaise, le baron d’Ittre c’était levé pour s’emparer de la missive de la jeune femme, l’arrachant littéralement des mains du pauvre Bertrand.
Lecture est faite. Grimace est poussée
.

-Et bien, son Français ne s’est pas amélioré…Je n’y comprends goute.
-Suzan, n’est-ce pas la jeune fille que vous courtisiez lors de votre passage en Angleterre, cette petite Bourgeoise là…
-Parfaitement…Je me souviens encore, le tissu de ses corsages qui épousait parfaitement bien une poitrine gironde à souhait…Mais bref, je n’ai guère eu l’occasion de coïter en sa compagnie.
-Une fille bien…Celle là…
-Une prude vous voulez dire…Mais elle m’aime encore…Tout du moins, c’est ce que je pense comprendre…C’est charmant…Je vais répondre…
-Monsieur va se marier, je vous rappel.
-Monsieur est un adulte, noble de surcroit, et escompte faire ce qu’il veut…Je ne vais pas l’inviter en mon hôtel, vous êtes fol, j’aime Griotte, à ca oui !!! Et puis fermez là, mon matériel d’écriture, et prestement, maroufle !


Et quelques minutes plus tard, ce fut un coursier qui eut la charge difficile de retrouver Suzan Shelton.

Citation:

De Nous, Enguerrand de Vaisneau, Baron d’Ittre, Chevalier banneret de Fauquez
A Vous, douce Suzan Shelton.


    Le Bonjour vous va.

    Quel ravissement que de recevoir missive de votre part, si délicate, si finement écrite. Mais ma foi, vous écrivez maintenant presque parfaitement le Français.

    Votre lettre réveille en nous moult sentiments, nostalgie d’un voyage en terre Anglaise, en charmante compagnie, la votre. Aujourd’hui, il ne pleut pas en France, le soleil rayonne, d’autant plus que vous nous donnez nouvelles.
    Mais où êtes-vous ? En France ? En Angleterre ? Près de la fastueuse Parisienne ? Peut être l’expliquez vous dans votre lettre, mais si tel est le cas, nous vous mandons de bien vouloir excuser notre inattention, cela ne peut être du qu’à cette dernière.

    Nous nous souvenons de ces journées à vos côtés, de ces instants de bonheur, de bien être, alors que nous étions encore qu’un jeune adulte, fraichement baron, et que nous tentions, en votre belle patrie, d’apprendre les us et les coutumes d’une noblesse grandiose. Il va sans dire que vous y êtes notre meilleur souvenir.
    Et notre baiser, le plus beau de notre courte vie.

    Nous ne pourrons malheureusement vous recevoir, nous ne sommes guère en la capital, mais si un jour, nos pas nous y mènent, nous vous inviterons avec grand plaisir.

    Que le très haut vous garde. Gaud save ze couine.


Fait en campagne, loin de Paris, le Premier jour du mois de Novembre de l’An de Grâce 1459.





-Monsieur est un indécrottable menteur, et ne précise pas qu’il va se marier.
-Monsieur tente de préserver le cœur d’une jeune femme charmante, c’est de la bonté d’âme, Bertrand.

_________________
Suzan
[Tours, demeure de l'oncle]

Ambiance.
Rideaux fermés afin de protéger l'oeil émeraude tuméfié à souhait, chambre baignée dans le noir. L'angloise est allongé sur son lit de malheur et de désespoir. A côté d'elle une bougie éteinte, bien qu'au dehors l'astre rayonne de toute sa splendeur. Splendeur malsaine face à celle ternie de la Shelton. Ce jour encore, elle ne se lèverait pas, préférant ressasser des souvenirs anciens et doux. Doux comme elle le fut, anciens comme sa douceur.

Près de la porte, une canne taillée dans une épaisse branche de chêne. Porte close et canne inutile. L'oeil sain s'ouvre, s'habituant peu à peu à la pénombre présente dans la pièce. Le regard tombe sur les fleurs fanées disposées en couronne sur le petit secrétaire. Fanées comme la beauté de l'angloise, fanée depuis un mois. Un mois de souffrances et d'amertume. Un mois passé seule, enfermée dans cette chambre sombre et peu accueillante. Un mois où elle n'était sortie que de rare fois, aidée de la canne.


TOC TOC

Un soupire s'arrache de la gorge tendre, rare portion de chair inaltérée par la douleur. En effet, on frappe à la porte.
Il faut ouvrir Suzan.

L'angloise s'extirpe de son lit de douleur, avançant d'un pied mal assuré jusqu'à sa seconde jambe, dicte la canne. Une fois l'objet empoigné par la main gracile, la porte s'ouvre, lentement, le temps que les yeux s'habituent à la clarté.

Les couloirs menant jusqu'à l'entrée sont parcourus difficilement, et c'est une Suzan crispée de douleur qui ouvre au malheureux coursier qui avait dû suer pour la trouver.


-Ce est le pour le quoi ?

Pas de bonjour non, après tout, l'homme est un inconnu.

-Suzan Shelton ?
-Mmmmh ?
-Une missive pour vous.

Sourcil inquisiteur. Une main se tend, la lettre change de possesseur. Lettre tournée dans tous les sens, avant d'être ouverte, prestement. A la vue du nom de l'expéditeur, le visage anglois s'illumine, un sourire naît sur les lèvres décharnées.

-Le vous attendre le ici. Le moi de dans la réponse, le vous le donner le du après.

Et la porte de se refermer devant l'air interloqué du coursier resté à l'extérieur.
Retour dans la chambre, les rideaux sont ouverts, le matériel d'écriture posé sur le secrétaire, la lettre est lue. Mais bien vite les sourcils se froncent. L'obstacle de la langue est bien présent, empêchant ainsi la compréhension de la lettre. Alors, la lettre dans une main, la canne dans l'autre, la Shelton retourne ouvrir au malheureux portier, assis devant la porte.


-Le vous dedans la aide de le pour le moi. Le de dans, le vite !

Claquement de porte, coursier debout, angloise assise.
Lecture de la lettre, point par point.


-Ravissement ce est le quoi ? Sourcils interrogateurs à l'attention du coursier.
-Eh bien, content. Le ravissement c'est être content. Vous comprendre moi ? Ironie que l'angloise ne relève pas.
-Huum, content.. And euh, foi ce est Dieu ?
-La foi envers Dieu tout puissant, je pense bien oui, mais c'est peut êtr..
-Accord ! Euh le bon le bon.. Moults ?
-Beaucoup ?

La lecture se poursuit ainsi durant de longues et fastidieuses minutes.

-Ce est qui Gaud ?

Incompréhension du coursier, comme de l'angloise, tant pis.
Alors seulement à ce moment là, la rédaction d'une réponse commence.


Citation:
De pour Enguerrand de Vaisneau, Baron d'Ittre, Chevalier...
De le moi, Suzan Shelton,


Le jour de le bon, de le pour vous.

La alors, le vous le pas de dans le oubli de le moi. Le moi le ravissement le aussi, la alors ! Le Français ce est de dans le bien la main du nan. Le ravissement et la foi de le Dieu, ce est de dans le bien.

Le moi le suis de dans le ravissement de le réveil de le vous. Le si de dans le li, le mal de le lire la lettre. Le sentiment le de dans la lettre, le bien, le aussi. Et la Angleterre, le plus bel !
Le nuaje le pas ici le non de le plus, le soleil le mal.

Le moi le suis le de dans la France du roi home, le Tours. Mais la guerre ce est. Le triste est.

Le avec moi le bonheur de le vous ? Ce est le ravissement. Le moi le suis le ravissement. La journée de le vous, ce est les bien, les bien de par la vie. Le souvenir ce est le bien le aussi. Le vous le pas mal. Le vous le bien.
Mais, le si le bien de bonheur, avec le moi, le pour le quoi le vous le pas écrire la lettre ? La promesse ?

Ce est la triste est, le vous le pas de dans Paris. Ou le vous ? La campagne ? Le où de dans la campagne ? Le voir le bien de le tot ?

Et ce est le qui Gaud ? Le moi le sais le pas de dens le qui ce est ? Le ami de la vous ?

Le revoir de dans le bien de le tot.

S.S.


La lettre est donnée au coursier, avant la question fatidique.

-Le vous donne la lettre à le Paris ?
-Il me semble oui.

Froncement de sourcils, coursier mis à la porte.
Vous mentez baron.

_________________
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