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Serment en tant que poursuivante de Phylogène

[RP] Une déclaration peu commune

Ingeburge
Phylogène avait en substance indiqué à son équipe de cavalerie, dans l'intimité de la salle des poursuivants Jehan de Volpilhat où elle dispensait la bonne parole héraldique :
— Bien, tous en chapelle Saint-Antoine-le-Petit, maintenant, pour assister à la prestation de serment de la duchesse Mathilde devenue poursuivante il y a quelques jours. Et quand je dis tous, c'est tous, il n'y en a pas un qui se défile parce que je le verrai et surtout, je trouverai bien où il s'est caché.
Toujours aussi prévenante et chaleureuse, elle avait ajouté :
— D'ailleurs, moi, je n'ai pas un caducée, mais deux, prenez garde.
Et l'officier royal d'exhiber à titre d'information le bâton de charge azur semé de fleurs de lys et un autre, entièrement recouvert de noir. Sous la caresse des chandelles, les couronnes d'or dont étaient sommés les deux caducées brillaient d'un éclat dissuasif. Mais, le but étant quand même que toute la fine équipe soit réunie, elle laissa entrevoir une promesse :
— Et puis, qui sait, un jour, ce sera vous, autant donc vous familiariser avec le rituel.
Eh oui.

Bref, dans l'une des alcôves de la chapelle Saint-Antoine-le-Petit, Phylogène en sa stalle, les deux caducées à portée et le tabard héraldique posé en son giron, attendait les cavaliers Amelia, Armabour, Dimaro et Mathilde et le maréchal d'Armes Tsampa qui validerait le serment prêté. L’œil bien ouvert, la Froide guettait l'arrivée de tous, réfléchissant à quelle punition elle donnerait à celui qui se pointerait en dernier. Et elle ne s'abîma pas bien longtemps dans ses réflexions, le retardataire se taperait du blasonnement jusqu'à n'en plus pouvoir, elle trouverait bien un blason complètement tordu du côté du rayonnage teuton de la bibliothèque héraldique, étagère si chère à Nebisa de Malemort. Oui, voilà du blasonnement sadique pour le dernier et même si c'était Alençon!

Fouette cocher!

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.mathilde.
Première interessée, premierè arrivée ! Un tête à tête avec son professeur, le temps de réfléchir intensément, à ce qu'elle allait bien pouvoir dire dans son serment. Elle en avait fait de toute sorte, jusqu'au devant de sa Majesté Levan III alors une altesse elle devrait pouvoir y arriver non? A reflexion il semblerait que c'était face à sa magnificience Nebisa qui faisait la liaison.
Un pas en avant, un second, un troisième, jusqu'où devait elle s'avancer au juste? Elle scruta le regard ébène de Phylogène guettant un infime froncement de sourcil qui signifierait qu'elle a déjà bien assez avancé, mais il ne sembla pas venir, forcement 3 mètres c'était peut etre un peu loin.

Intimidée la duchesse? pas qu'un peu oui.. devrait elle se mettre à génoux? aucune idée, heureusement que sa grossesse était encore imperceptible, elle n'aimait pas être ménagée. Révérence à Phylogène dans un "votre altesse" enrouée à moitier dans sa gorge peinant à s'exprimer tant celle ci est nouée, à tel point quelle se voit forcée d'ajouter un " le bonjour" quelques minutes après pour dégager sa voix de toute encombre. C'est que ce serait moyen un serment à moitier enrayé et complement incompréhensible. Elle devrait surement le refaire pour invalidation en plus alors autant prendre les devants.

Les salutations faites, elle pivota d'un quart de tour face au mur de sorte qu'elle ne tourne ni le dos à son professeur, ni aux arrivants, pour le moment en tout cas. Le silence planant dans la pièce telle l'âme d'un fantome qui hanterait une pièce aiguisa le stress de la duchesse et durant une fraction de seconde lui vint une envie complètement absurde, celle de faire un brin de causette avec sa grâce au tein de marbre blanc.
Elle failli se lancer lorsqu'à la dernière seconde elle se ravisa en se mordant la langue jusqu'au sang. Un peu extrême mais efficace. Où avait elle la tête? il s'agissait là de sa supérieure pas de sa camarade de blasonnement. Elle se contenta donc d'une légère grimace à peine perceptible sous l'effet de la douleur qui se dissipa aussi vite qu'elle fut venue, et attendit bien sagement l'arrivée des autres "invités" , sans pouvoir s'empêcher de tendre une oreille vers cette femme à la cheveulure noire de jais qui attisait toute la curiosité de la cadette Vaucanson.

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Dimaro
Le blondinet avait bien reçu le message, venir coute que coute sous peine de lourde punition. Bien qu'il serait venu de toutes façons pour son amie Mathilde, avec le quart d'heure de politesse en plus peut être. Et c'est avec ses plus beau habits d'apparat, chemise blanche et mentel du même brodé aux couleurs de sa famille, qu'il se présenta à la Chapelle Saint-Antoine-le-Petit. Restait à trouver l'alcôve où Phylogène les avait conviée.

Après quelque zigzag et enjambées de pas précipités, il eu le plaisir d'apercevoir au loin la Miss poursuivante. Et dans une dernière chevauché, il alla se présenté au devant de ces dames.

Large révérence bien basse - non pas pour vérifier si ses chausses étaient crottées - comme il avait pris coutume aux ambassades royales, ponctuée de moulinet des bras et une petite pirouette de la main en complément.


Vostre Altesse, Vostre Grâce, mes hommages.

Se redressant, il se rangea de coté, adressant un petit sourire discret à Mathilde, autant pour la féliciter que pour l'encourager.
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Arambour
La Fraize s'était ramenée. Bien à contre coeur certes, mais elle n'avait point le choix, il fallait qu'elle assiste à la cérémonie qui verrait Mathilde élevée au rang de poursuivante ès généalogie. Certains pourraient croire à une pointe de jalousie de la Démesquine. Ma foi, ceux là se trompaient. D'autres pourraient penser qu'elle n'avait point envie de se montrer du fait de son état qui se dégradait tous les jours un peu plus. Ceux là se rapprochaient de la vérité. Cependant, son état ne se dégradait pas uniquement à cause de la tonne de travail qu'elle devait effectuer pour la hérauderie artésienne ou à cause de ses nuits blanches au cours desquelles elle ressassait encore et encore la manière dont elle pourrait achever cette guenon. Il s'agissait surtout de sa grossesse, qui lui pompait son énergie plus que de raison, et qui n'avait cesse de lui faire pousser boutons et plaques d'eczéma partout sur le corps. Il n'y avait rien de pire pour la jeune femme, qui avait tendance à beaucoup miser sur son physique. Enceinte, boutonneuse et trahie par son propre époux, rien n'était fait pour que la Marlate soit d'humeur à fêter une promotion.

Ce fut donc sans fanfreluches et autres niaiseries coutumières que la Fraize pénétra à l'intérieur de la pièce pour dire :


-Le Bonjour.

Travailler avec la Froide n'avait pas que des inconvénients, ce genre de comportement n'étonnerait sans doute personne. Elle posa finalement la main sur son ventre, elle fronça légèrement les sourcils et attendit de pouvoir s'asseoir. Non pas qu'elle n'aimait pas être debout, mais présentement non, elle n'aimait pas être debout.
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Amelia.
La rouquine arrivait aussi. Elle n'était que depuis peu sous les ordres de Phylogène, aussi elle suivait ses ordres à la lettre. D'autant plus qu'une punition risquait de lui tomber sur le coin du nez si jamais elle n'était pas présente. Et même si elle était en retard. Le seul soucis c'est qu'Amelia était constamment en retard et quand bien même elle était en avance, il lui arrivait toujours quelque chose qui lui piquait assez de temps pour qu'elle fasse partie des retardataires. Cette fois ci elle essaya de faire au mieux, tout en croisant les doigts pour que le Très-Haut ai pitié d'elle.

Vêtue simplement elle passa l'entrée de la pièce et salua les personnes déjà présentes. Et Ô miracle ! Elle n'était pas la dernière puisqu'il manquait Alençon.


« - Bonjour »

Oui, c'était simple, mais elle était simple et surtout, timide.
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Tsampa
Presque on pourrait croire que le retard était volontaire. Mais non, pas du tout. Enfin, pas complètement. La chapelle n'était pas des plus grandes, mais pour qui savait comme faire, il y avait moyen de se perdre à l'infini dans le dédale des alcôves. Et ce que Tsampa faisait le mieux, où du moins ce qu'elle préférait faire, c'était justement laisser ses pas la mener là où elle n'aurait jamais été si elle y avait réfléchi. Etre en retard, certain ne le faisait pas exprès, d'autres en faisait un art de vivre. Tsampa était de ceux là.
Elle se doutait que
Phylogène ne partageait pas cette vision des choses, mais la brune aimait le risque.

Elle poussa la porte de la salle choisie par sa soeur d'armes, vit qu'effectivement elle était très en retard, croisa le regard courroucé d'Ingeburge, puis celui de Mathilde de Vaucanson, qu'elle connaissait un peu et sourit.


Me voilà!
Tsampa d'Eusebius, vicomtesse de Montgommery, dame de Gaudigny, et maréchal d'armes, connue comme Alençon
Je pense que c'est moi que vous attendiez?

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Ingeburge
Trônant en toute majesté en son fauteuil, Phylogène, grande prêtresse du blasonnement, observait de son regard Tungnafellsjökull-ien le point d'entrée vers l'alcôve dans laquelle se déroulerait la cérémonie. Curieuse, elle se demandait qui arriverait en premier, s'adonnant à la formulation de pronostics et se répandant en conjectures. L'exercice n'était pas des plus aisé car elle ne connaissait pas de la même manière chacun des membres de son équipe de cavalerie; elle raisonnait donc d'après son ressenti et son premier jugement. C'est ainsi qu'elle avait décidé que Mathilde arriverait en premier et Arambour, en dernier. Bon, pour cette dernière, c'était un peu la solution de facilité, elle était enceinte, Ingeburge considérait qu'à moins qu'elle roule par terre comme une barrique, il y avait peu de chance qu'elle se montre agile.

Au début, les hypothèses farfelues de la généalogiste se vérifièrent car c'est bien la Mainoise passée Auvergnate qui débarqua en premier. Satisfaite de ne pas s'être trompée, elle se laissa aller à un léger sourire et puis, il faut le dire, elle aimait bien Mathilde. En deuxième position, ce fut un autre Mainois qui montra son minois, le seul mâle de tout le gynécée phylogénique. Ingeburge hocha la tête en guise de salut. Et là, paf, la gravide fragola se pointa. Eurk. Loupé, Phylo. La dame de Fraize qui était aussi rouge que le fruit était dans la place. Alors, Ingeburge fit la gueule et pour cause : elle avait paumé son pari et en plus, elle avait cette... chose sous les yeux. Bref, elle fronça les sourcils et maugréa à la Demesquine de s'asseoir au risque de transformer la cérémonie d'intronisation de Mathilde en baby shower, tout en se promettant in petto de faire la peau d'Antonio, le seul responsable de l'était de la pauvre petite miss fruits rouges. Vint ensuite Amelia à laquelle notre Phylo nationale jeta un coup d’œil soupçonneux. C'est que la Costanzo avait l'air d'un ange comme ça mais qui sait si elle n'avait pas tendu un piège à Tsampa?

Car oui, c'était Tsampa la dernière et apparemment, cette perspective semblait ravir le maréchal d'armes qui n'était donc pas tombé dans une chausse-trappe, l'Alençonnaise avait la mine d'un petit chat qui vient de découvrir un pot de lait. Humpf. Aucun membre de l'équipe de cavalerie ne serait donc puni, ce qui frustra tout à fait le héraut. Pourtant, Ingeburge s'était fait une promesse et elle ne comptait pas déroger à ses principes. Sautant sur ses deux pieds de la plus élégante des façons, elle alla accueillir la vicomtesse de Montgommery, roucoulant d'une façon bien trop inquiétante pour être honnête :

Alençooooooooooon, c'est un plaisir! Merci, mille fois, d'être venue. Je vous présente Amelia, Dimaro, la dame de Fraize et la duchesse de Saint-Nectaire qui va devenir mon poursuivant grâce à vos bons offices.
Puis invitant sa consœur à prendre place, elle glissa d'un air innocent :
— Connaîtriez-vous la principauté d'Anhalt? Le blason est un en-chan-te-ment pour les yeux et un régal à décrire. Vous devriez essayer.

Quand je vous disais que Phylo se conduire ainsi, c'était pas net. Et y'en a quatre, d'un coup, qui respirent!
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.mathilde.
Qui a dit qu'à fixer trop longtemps un point on finissait par y voir double? Faux! Ce qu’on voit en réalité s’apparente plutôt à la voûte céleste le soir d’une panne électrique des astres, on est transporté dans un monde parallèle qui se nomme, l'égarement cérébral. Non non.. aucune folie passagère en perspective, simplement un léger coma, ou... sommeil? non tout de même elle n'oserait pas, qui transporte vos pensées beaucoup trop loin de votre enveloppe corporelle et de son environnement. Tellement loin qu'elle en avait loupé l'arrivée du blondinet souleur de Mayenne, et dieu sait que pour le rater celui là, il fallait vraiment le vouloir.
Inconsciemment son regard avait fini par bloquer sur le ventre rond d'Arambour... et dire que dans quelques mois ce serait son tour. Non impossible, elle avait beau ressasser l'idée dans tous les sens, son imagination bloquait littéralement quand il s'agissait de s'imaginer à ce stade de sa grossesse, et pour l'heure elle était ravie que la sienne ne se voit pas.

Le cri alangui de Phylogène, eu pour effet immédiat d'extirper la duchesse de toute forme de passivité dissimulée, qui s'empressa l'air de rien de saluer ses collègues de travail d'un hochement léger de la tête avec en bonus un sourire, une sorte d'excuse pour le temps de réaction.

Le temps que celle ci percute ce qui l'avait ramené à la vie, le dialogue en était aux présentations, et cependant bien que Mathilde révérença la vicomtesse, son esprit lui ne pu s'empêcher de revisionner en son fort intérieur ce qui venait de se dérouler sous son ouïe, oui bon parce que sous ses yeux, c'était trou noir. Elle profita de ne point croiser le regard de son altesse pour déposer un regard soupçonneux à son égard, lâche ? Mais non c’était juste pour éviter qu’on lui pose des questions. Etait-ce véritablement sa voix qui avait couvert le nom d'Alençon de manière si mielleuse? Impossible... !

Sans perdre cette fois ci le fil de la conversation, la demande de Phylogène qui s'en suivi sur un blasonnement sema le doute. Ah ben finalement, peut être bien ! Toute ce raisonnement oh combien épuisant pour les neurones de la duchesse, qui feraient mieux de suivre la cérémonie que de cogiter en permanence, la fit sourire un brin amusée par l’entourloupe de son professeur. En passant il faudrait qu'elle aille y jeter un coup d'oeil elle aussi sur le dit blason. Anhalt.... à retenir, jusqu'à la fin de la cérémonie sans aucun pense bête... pas dit qu'elle y arrive mais elle aura au moins essayé.

Puis force est de constater que tout le monde était bel et bien présent elle s'écarta un peu plus du mur qui lui avait tenu compagnie en toute discrétion afin de procéder à la suite de l'évènement. Elle attendit donc sagement un signe d'invitation de la part des deux tenancières des caducées tant idolâtrées.

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Tsampa
Comment ne pas sourire suite à cet "Alençooooooooooon" gazouillé d'une voix tellement lourde de fausse jovialité, pesante de projets sous entendus par celle que d'autres surnomment la Froide, mais qu'elle se contente de nommer Phylo? Pas que la Froide ne lui aille pas, simplement, l'Hérautiue ne la connaissait pas suffisamment pour se le permettre. L'impériale altesse était pour elle un mystère. Mystère mystérieux qu'elle ne voulait pas percer, mais qu'elle se plaisait à observer, curieuse.

Un blason? Un blasonnement?
Le défi lancé sans avoir l'air d'en être un tente la brune. Mais relever, c'était possiblement se casser les dents dessus. Ne pas relever...
Anhalt. Elle ne connait pas.
Mais un en-chan-te-ment, didiou, ça donne envie!

Roucoulement en réponse à celui qui lui avait été adressé.

Phylôôôgène, ma chère, c'est un plaisir que de venir officier pour vous. Anhalt dites-vous? Je ne connais point. Mais tout ce qui peut m'enchanter m'attire. N'auriez-vous pas une copie de ces armes avec vous? Que mon œil se ravisse de cette œuvre dont vous m'alléchez?
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Ingeburge
Aaaaaaaaaaah délicieuse et petite Alençon! C'était mignon ce ravissement anticipé à l'idée de découvrir une crème de blason, oui, mignon. Mais Phylogène, elle, elle n'était pas mignonne, elle était sadique dès qu'on causait blasonnement et elle entendait bien aller jusqu'au bout de son plan mais à sa façon puisque c'était son plan. Aimablement, elle agita un petit parchemin roulé et elle indiqua, cool comme une crème vichyssoise :
— Alençon, très chère Alençooon,vous serez sous peu contentée mais...

Et là, la duchesse d'Auxerre prit un air mystérieux :
— Mais vous serez tellement captivée par la beauté de la chose que je crains que vous en oubliez tout le reste. Procédons donc, si vous le voulez bien, à la prestation de serment et ensuite, je vous donnerai votre cadeau.

A quel moment la punition s'était-elle transformée en présent? Allez savoir mais Phylo, ça lui fendait la poire, en toute intériorité bien sûr. Ingeburge chercha Mathilde des yeux et s'adressa à elle :
— Votre Grâce, je vous prie, nous vous écoutons.
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.mathilde.
Le signal était lancé, ainsi donc Mathilde s'avança au devant de son Altesse impériale, qui en cette nomination de poursuivante, plaçait sa confiance en la duchesse, dumoins c'est ainsi que la fille Vaucanson le voyait. Elle posa un genoux à terre, de la manière la plus adroite possible lorsqu'on est vêtu d'une longue robe, caressant le dos de nos pieds que l'on se plairait à garder nus, afin que la fraîcheur des carreaux de la pièce pénètre dans ce corps qui tente bien difficilement de passer outre la chaleur de la saison estivale mais qui de tout évidence ne peux pas nier l'étouffement qu'elle procure.

Son regard vint alors à la rencontre de ces onyx constrastant avec le teint d'ivoire de son professeur.


Nous Mathilde de Vaucanson, faisons serment ce jour, de toujours servir les intérêts des nobles du royaume de France ainsi que ceux de sa Majesté au mieux de nos capacités; de ne jamais trahir la confidentialité du huit clos de tout ce qui se dira et déroulera en interne; de répondre positivement, au commandement de son Altesse Impériale Phylogène, et à tout travail qu'elle nous fera l'honneur de nous confier. Promettons de faire preuve d'efficacité, de dévouement et de loyauté envers sa marche et la hérauderie royale en toutes circonstances, dans le but toujours de servir, de nous rendre utile mais aussi d'apprendre. Faisons promesse également de faire de considérables efforts de diplomatie avec les gens que nous serons amenée à côtoyer, en espérant de tout coeur qu'ils finiront par porter leurs fruits et un jour feront oublier nos débuts peu habiles en la matière. Esperons ne jamais décevoir son Altesse, Montjoie ou encore même sa Majesté et que leur immense humanité et gentillesse elles accepteront de pardonner un jour nos nombreuses maladresses qui, quoi qu'il arrive, ne sont jamais dotées de mauvaises intentions. Esperons pour finir que de nos excuses jamais elles ne se lasseront, car quand bien même certains finissent par les trouver sans saveur, elles n'en demeurent pas moins toutes aussi sincères les unes que les autres.

Bon il allait peut etre faloir qu'elle s'arrête là non ? parce qu'à ce rythme elle allait terminer son serment en confession religieuse. Non pas qu'elle ai des choses à cacher mais simplement que ce n'était assurément pas le lieu, ni le moment approprié. Probablement l'aura cardinal ça... ou simplement sa facheuse tendance à dire tout haut ce qu'elle pense tout bas que ce soit agréable à entendre ou pas. Bien que souvent ce qui dans sa tête parait tout à fait neutre et normal , parait désagréable pour ceux qui l'entende, et que de toute évidence cela venait bien d'elle et non des autres, pour la majeure partie en tout cas. Pour ceux qui auraient pu la connaître il y a un an l'évolution était visible mais pour ceux qui ne la connaissait pas, cela ne l'était à l'évidence pas du tout.. ce qui était en soit très logique.

Consciente qu'elle avait déjà trop parlé, sans savoir réellement quand est ce qu'elle aurait dû s'arrêter, considérant tout ce qu'elle avait dit comme une promesse, qui avant d'être destinée à Phylogène et l'office à laquelle elle appartenait, était dabord quelque chose en laquelle Mathilde croyait profondément, celle ci attendit une éventuelle correction d'un oubli qu'elle aurait pu faire, ou peut être même une réponse ou encore une validation... enfin quelque chose quoi.

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Tsampa
Ça pour un serment c'est un serment !
Masquant son étonnement devant tant de promesses édictées en si peu de temps, devant tant d'excuses avancées avant même que les erreurs ne soient commises, Alençon glissa un regard vers Phylogène, avant de prononcer les mots qui ouvriraient à l'ancienne mainoise les portes de la hérauderie française, version envers du miroir.

En ce jour du 21 juillet 1459, nous vous recevons, vous, Mathilde de Vaucanson, comme poursuivant d'armes ès généalogique en la marche Phylogène. Faites que jamais vous n'oubliez votre serment prononcé devant témoins, et que si vous veniez à l'oublier, souvenez-vous, que nous, Tsampa d'Eusebius, devant qui vous l'avez prononcé, ne l'oublierons pas.

Courte remise de titre, mais l'esprit de l'hérautique est tourné, déjà, vers le blasonnement impossible que
Phylogène lui a fait miroiter.[/i]

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Ingeburge
L'ai éminemment satisfait d'elle-même et de ce qui allait se produire dans les secondes suivantes, Phylogène posa son regard clair sur Mathilde, attendant que celle-ci s'exprimât maintenant que c'était à elle de le faire. La généalogiste, qu'on se le dise, ne fut pas déçue du voyage et elle bénit le Ciel cent fois, mille fois, d'avoir appris à se maîtriser aussi complètement, n'ayant aucune idée de ce qu'elle était coincée de manière innée, car le serment de la duchesse de Saint-Nectaire ressemblait à s'y méprendre à une déclaration d'amour mâtinée de promesse de servage. Eh bé, faudrait qu'elle songe à faire noter cet engagement-là histoire que tous ceux qu'elle aurait un jour sous ses ordres se liassent à elle aussi totalement.

C'était à elle. Elle s'exécuta donc, dépliant un morceau d'étoffe qui protégeait un tabard azur. Se levant, elle le passa à la Vaucanson, indiquant :

— Je sais, c'est azur, rien n'est parfait en ce bas monde.
Et certainement pas les tabards héraldiques, elle ne le savait que trop. Moche, moche, moche.
— Très chère poursuivante, portez fièrement nos couleurs.
Car la cotte était la même que celle que Phylo, tournée du quart.
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