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[RP Fermé] Colère, amour, guerre et départ

Valeryane
[Derniere nuit au camp, arrivée à Lugan, je pars ailleurs et Pas toi

Les coffres, les affaires, étaient dans la charrette, les montures prêtent, les gardes avaient été prévus que le départ du volcan se ferait le matin, Lugan était d’un coup bien calme, l’automne aidant au monotone de ce jour, c’est le cœur serré malgré leur décision que Val partait, elle partait un temps, aucune date n’était fixé, mais elle partait chez sa belle soeur mettre au monde son enfant, elle parait pour le bien de chacun, pour le bien d’un couple, sa belle sœur étant prévenue de son arrivée, attendait pour l’aider à mettre au monde son enfant, ventre rond plein de vie, la route allait être longue et fatigante, faire un au revoir à son fils Earnan, à son fils Alistaïr, faire son au revoir à son ours fût fait cette nuit de la plus douce et fougueuse des façons, dernier moment de tendresse, dernier moment d’allégresse dans les bras de son futur époux, une nuit de passion, pour une longue absence, pour un retour meilleur, elle ne montrera rien de sa tristesse, elle ne laissera pas derrière elle l’image de larmes, ses larmes elle les laisserait couler sur la route à l’abris du regard, les gardes seraient devant et derrière, Sinatra à ses côtés,seule Sinatra verrait les larmes de sa maîtresse, ses fils allaient être loin d’elle, son tendre en guerre, elle ailleurs dans les douleurs multiples celle de son ventre et celle de sa tristesse.

Elle avait comme l’impression d’un coup que sa vie ressemblait au champ de bataille qu’elle venait de voir il y a peu, pourtant elle avait cet espoir que tout recommencerait avec encore plus de force, une séparation utile, une séparation qui allait sur du renouveau à deux. Au moment de partir d’enfin lâcher ses bras, quand l’instant d’avant les lèvres et les doigts s’étaient effleurés avec amour, l’envie de lâcher les larmes de crier non je veux pas mais il fallait, une séparation à l’extrême, un retour extrême ? Elle en savait rien ça, elle le saura que bien plus tard, pour l’instant la brune devait mettre au monde un enfant, un enfant d’amours et de colères, conçu dans un conflit d’amours contrariant, un enfant voulu.

Ils étaient là au départ d’une mère déchirée, qui avait mal de partir loin de ses fils, de son tendre, elle les regardait avec amour, l’amour d’une mère, oui elle avait changé elle était mère et au plus profond de son âme, le volcan dormait un peu, reproche fait, mais comment être autrement que mère quand on a les plus beaux enfants de la terre ? Comment ne pas craquer devant les yeux bleu d’un fils aimant, protecteur à sa façon, comment tourner le dos à ce sentiment de mère pour rester celle qu’elle était au départ, c’est impossible, la femme change en devenant mère, son cœur n’est plus le même, elle se transforme en protectrice, devient comme la louve, au moindre mal elle attaque, et pourtant elle n’avait pas changé elle, mais peut être fallait-il qu’elle devienne indifférente ? Colérique ? Invivable ? Si un tempère pas l’autre, c’est une vie infernale, trop douce trop gentille ? Trop aimante trop passive ? Mais jamais sa famille n’avait vu sa vraie colère. La elle avait de la colère, colère contre une situation qui n’aurait jamais du arriver.

L’heure était enfin arrivée de dire au revoir à ses enfants et à leur père, ce moment tant redouté, Val regarda ses ours le cœur serré sans montrer un seul trait de tristesse, seul ses yeux vert étaient plissés, retenir ses sentiments, leur montrer qu’elle n’était pas gentille, qu’elle n’était pas tendre ce jour, Val avait tellement de rage en elle que tout étaient retenu
à l’intérieure, pour sortir plus tard elle retenait cette rage de crier, de pleurer. Sinatra savait que ce n’était que le volcan qui retenait la lave, tout était en attente d’explosion, tout était en retardement.

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LesFées Tisserandes
Amarante.
Périgueux, en plein tumulte d'une guerre sans fin ...


Son frère chéri ... Sa belle-soeur adorée ... Des disputes, des cris, des larmes des réconciliations et re-belote, encore et encore ...

Fut un temps, elle avait connue ça aussi ... Fut un temps elle avait aimé à en mourir ... Un temps définitivement révolu ... Deux ans que Baudouin était parti. Deux ans que sa fille était née. Deux ans qu'elle était ... Seule ... Plus de dispute, plus de déchirement, plus de larmes ... Seulement un vide dans son coeur heureusement comblé par ce petit bout de petite fille qu'était Kory. Sa raison de vivre désormais ...

Oh elle n'était pas malheureuse pour autant. Des hommes, elle en avait croisés. Certains étant du Périgord et d'autres de passage, mais peu étaient nombreux ceux qui avaient pu la toucher, au sens propre comme au figurer. Son coeur était désormais vide d'amour, du moins le pensait-elle. Baudouin avait-il emmené avec lui tout ce que son coeur pouvait donner d'amour ? Elle ne le savait pas ...

En deux ans, ils s'étaient revus plusieurs fois quand il venait voir sa fille et à chaque fois, elle avait eu ce serrement douloureux dans son coeur. Rien d'étonnant à cela, il avait été pour elle SON grand amour et il était le père de son enfant ... Mais voilà, tout était brisé et quand il venait, elle ne ressentait plus cet élan d'amour qu'elle avait eu pour lui, mais simplement de la tendresse, car elle avait encore beaucoup d'affection pour lui, même si elle ne le lui disait pas ...

Oh elle savait qu'elle était en grande partie responsable de cette situation. Elle n'arrivait pas à oublier. Elle avait pourtant réussi à pardonner à Cerdanne, du moins le pensait-elle, mais elle n'avait pas revu la jeune femme depuis trois longues années ... On disait bien que le temps guérissant les blessures ... Mais pour certaines c'était beaucoup plus long ...

En ce qui concernait son frère et sa belle-soeur, elle espérait de tout son coeur que la situation s'arrangerait, mais en attendant, elle allait accueillir Valeryane chez elle. C'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire, d'autant plus qu'elle était enceinte et elle ne voulait pas la laisser seule ...

Elles correspondaient toutes les deux et elle savait au jour le jour où elle se trouvait. Elle avait fait prévenir SA Marquise et le Vicomte pour avoir un Laisser Passer et surtout éviter le poutrage qui causerait des dégâts irréparables sur sa belle-soeur et son enfant ...

Enfin le jour de l'arrivée était là. Val n'allait pas tarder et il lui fallait encore habiller son petit ange ... Passant la porte de communication qui donnait dans la chambre de la petite, elle alla la réveiller d'un tendre baiser sur le front ...


Kory ?! Réveille toi mon ange ... Tatie Val arrive aujourd'hui, il faut t'habiller et prendre ton petit déjeuner ...

Une fois sa petite merveille levée, elle lui fit un brin de toilette, lui passa sa robe, la coiffa et elles descendirent toutes les deux dans la grande salle de l'auberge pour y prendre le premier repas de la journée ...
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Créations de bannières ici
Alistair
Les jours se suiverent et ne se ressemblaient pas au Domaine de Lugan... La beauté et l'amour des premiers jours avaient laissé place à des dispertions. La famille semblait voler en éclat et rien de pouvait l'éviter ou faire quelques choses pour que cela cesse...

Alistaïr était en pleine réflexion sur son avenir. Quoi faire? Partir à l'étrangé? Rester et attendre que cela passe? Disparaitre? Changer de vie? Tant de question lui venait à l'esprit et peu de réponse se présentais à lui.

Il était venu saluer sa mère avant son départ. La nouvelle ne l'ayant pas surpris après tout vu l'ambiance de ses derniers temps cela ne l'étonnait guère.

Il la regardait préparer ses affaires et se preparer pour son long voyage. il était venu lui dire aurevoir ne sachant pas lui même ce que l'avenir lui reservait sur cette terre

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Earnan.
En levant ce regard d'une pureté d'azur vers le ciel rougissant, le jeune homme ne peut retenir un soupir accompagner de cette bouffés de vapeur typique des matins d'automne.

La route avait été.. longue. Mais il tenait plus que tout à voir sa mère avec son départ. Malgré ces études qui le retenait loin de sa famille, Earnan prenait le soin de se renseigner sur tout ce qui se passait dans la famille, et les témoins ou rumeurs ne manquaient pas. Il mettait un soin tout particulier à demander des nouvelles de sa chère mère..

À l'annonce du départ, un plan s'était déjà construit dans la tête du jeune brun, s'échafaudant au gré de la journée, cherchant un moyen de sortir et de l'enfuir pour rejoindre sa famille qui volait en éclat, pour son plus grand malheur.

Il ne s'était jamais très bien entendu avec son père. Certe, les liens étaient cordiaux, mais il avait beaucoup plus d'affinité avec sa mère.. Cette femme au sale caractère mais au coeur d'ange avait toujours su le comprendre à sa juste valeur. Ce qui le remplissait d'espoir et d'allégresse.. Se sentir moins seul dans ce large monde qui ne faisait qu'ouvrir ces portes à la petite jeunesse qu'il représentait.

En ce qui concernait son frère, il devait l'avouer, il était le préféré de son père. Il n'avait jamais su si il était apprécier, ou seulement de cet réserve naturel qui caractérisait son aîné. Alistair était en son genre, l'homme secret de la famille.

Earnan se secoua.. " reprend toi mon vieux.. "

Son objectif se profilait déjà à l'horizon.



Un long moment plus tard

Déboulant dans le couloir, il poussa son frère qui mesurait quelques centimètres de plus que lui, entrant dans la pièce en cherchant son souffle.

Mère!
Valeryane
[Dans l'entrés de Lugan]

Ses deux fils étaient là, l'ours préférant resté dans son mutisme, extrême Val regarde Alitaïr puis Earnan, elle leur avait donné le même amour, Alitaïr n'avait eu que 10 mois tout au plus, quand Val lui avait donné son coeur de mère, en le regardant les merveilleux souvenir revenaient, son petit visage ses grand yeux bleu qui la regardait, elle se souvenait quant il faisait des bêtises qu'elle le criait un peu, oui pas de trop Alistaïr prenait le visage de Val entre ses mains souvent collante et lui faisait son petit bisous mouillée, ou quand elle l'embrassait sur le front il fermait les yeux, tout ces petit gestes restait dans le coeur de la mère, les souvenir des premiers pas, du premier maman, du premier papa, les premières bêtises, les câlins après les cauchemars, voila ce qu'une mère était, aimante et présente, Val dans l'entrée du Castel serra fort Alistaïr contre elle, comme pour respirer son fils, elle savait qu'il était touché aussi profondément qu'elle par la séparation, elle lui murmura dans l'oreille "soit toujours toi jusqu'au bout je t'aime mon fils", l'envie de fondre en larme, une colère montait en elle chaque jours un peu plus, puis lâchant l’étreinte d'Alitaïr, un mère la fit se retourner, Earnan son petit pot de miel, il était le dernier son sang, elle était plus proche de lui pas d'amour car elle les avait aimé pareil, mais Earnan était de l'extérieur fougueux mais une douceur à l’intérieur, il était un peu rebel avec son père, lui aussi lui laissait des souvenirs merveilleux, petit il s'accrochait toujours au jupon de sa robe, soupire, Val regarda Earnan et le serra lui aussi contre elle, toujours retenant les larmes, toujours se coeur prêt à exploser, la rage montait encore un peu plus, elle le serra si fort, enfin il l'a serra fort Earnan était aussi une carcasse comme son père et son frère, là aussi elle chuchota à son oreille " tu va devoir être fort Earnan, je t'aime mon fils"

Mais là par contre c'était une autre chose, elle savait que Earnan ne supporterait pas d'être loin d'elle, ils étaient très proche et complice, surement dû au lien du sang qui faisait ça. Elle se détacha de lui, c'était un moment déchirant, un moment ou on a envie d'exploser en larmes, une rage profonde en elle, elle avait la colère contre leur père, une rage, elle l'aurait voulu le gifler de rage de voir son ignorance envers elle, mère de ses enfants, le dernier allait naître sans voir son père, cet enfant naissait dans la colère d'une mère, qui pourtant aimait si fort, sauf qu'elle son amour elle le prouvait, le montrait mais s'en était fini elle ne le montrait plus et les derniers mois elle n'avait eu aucune envie de le prouver, l'étouffement de sa gentillesse, la lassitude avait pris le dessus, enfin par pour tout, c'était juste avec elle, elle l'avait bien vu agir, bien analyser sous tout couture avant de comprendre, et elle venait de comprendre, et un coup de dague qui s’enfonça dans son coeur , elle partait et ne savait quand elle reviendrait, mais elle ne le laisserait pas lui faire mal, elle lui fera mal, très mal ses souffrances qu'elle a aujourd'hui seront les siennes demain.


Elle devait laisser ses deux fils derrière elle à Lugan, c'était encore plus dur que de devoir se séparer de l'être aimé, de celui qui vous a promis mariage et protection, de celui à qui vous avez fait serment et promis d'aimer à votre tour, celui qu'elle devait épouser, celui qui aujourd'hui ignorait son départ, le volcan bouillait en elle, elle était au point d'explosion, Sinatra avait remarqué le regard de sa maîtresse, machinalement comme l'amie et la confidente qu'elle était, elle lui passa la main sur le dos. Son regard était perdu sur ses fils .
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LesFées Tisserandes
Argawaen


[Lugan]

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il était en convalescence suite à sa blessure. Le Dehuit de Malemort avait fait ses au revoir avec Valeryane, le couple allait se séparer un temps, mais pour leur bien être. Ils avaient tous les deux besoin de cela, la famille battait de l'aile, Alistaïr semblait perdu, Earnan, il ne savait pas trop quoi penser le concernant.
Argawaen n'avait dit mots, il avait regardé sa douce prendre ses affaires et quitter la pièce, lui devrait repartir le lendemain, les champs de batailles n'attendaient guère et il devait retourner servir la couronne.

L'homme se levait quelques minutes plus tard et se rendit à proximité de l'entrée, il faisait en sorte de ne pas être vu. Valeryane devait être en colère de ne pas l'avoir vu, mais c'était mieux ainsi... Les adieux étaient beaucoup trop longs et ne donnaient rien de bon, alors il s'était fait discret, il observait ses fils, Alistaïr son aîné, ce fils tant désiré, et Earnan, le fruit d'une union parfaite et d'un amour foudroyant. Tellement foudroyant qu'un éclair va les séparer pour quelques temps...

Culpabilisant le vieil ours s'approchait doucement, il se tenait le flanc, sa blessure lui faisait encore mal mais il essayait de paraitre fort, son âge le rattrapait souvent maintenant, il n'était plus le jeune homme d'autrefois...
Le Senher de Lugan se plaça entre ses fils et posa une main sur une de leurs épaules. Son regard se portait sur sa belle et seulement quelques mots sortirent de sa bouche...


Fait attention à toi ma bien aimée...

Un regard qui en disait long, mais plus une seule parole, il ne voulait pas trahir la tristesse que cela lui provoquait. Il devait repartir demain à Chinon et attendre ses ordres. L'homme regardait ses fils et s'adressa à eux.

Mes fils... Terminez vos adieux, et venez aider votre vieux père à se préparer pour demain... Je vais devoir retourner au charbon...

Le Dehuit de Malemort regardait une dernière fois sa douce, il pouvait lire dans son regard la colère, le volcan qu'il avait recherché depuis des années, et ce jour était enfin arrivé... L'homme avait vu que son propre intérêt et moins celui de ses fils, et aujourd'hui il en avait les conséquences.
Retirant ses mains de l'épaule de ses fils l'homme recula d'un pas, tituba légèrement et se passa la main sur le visage. Il était encore faible et il devait aller se reposer.


Donà d'Aussillon, vous me manquerez...

Ce fut ses dernières paroles avant des mois de séparation, le vieil ours tourna les talons et prit la direction de ses appartements, il trainait le pas, se tenait le flanc. Mine basse il essayait de ne penser à rien...

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--Aarhon


Sa belle Sinatra partait avec sa maîtresse, l'homme de main du Senher de Lugan allait se retrouver seul, seul avec son Senher. Ils allaient tout deux repartir au front demain et il n'avait même pas eu le temps de profiter de Sinatra.
Aarhon faisait triste mine, le vieux soldat de Lugan avait connu maintes batailles, victoires et défaites, et aujourd'hui sa plus grande déception était de la voir partir...
L'homme de main du vieil ours couru jusqu'à l'entrée, saluant son maître au passage et s'approcha de Sinatra. Il s'agenouilla et fit très vite...


Sinatra ! OH MA DOUCE SINATRA ! C'est le coeur lourd que je te vois partir aujourd'hui ! Sinatra ! Veux-tu m'épouser ?!

Coup de folie ? Surement, mais il était bien trop fier pour l'admettre, bien trop amoureux d'elle pour reculer, soit elle accepterait, soit il prendrait une baffe monumentale...

Je repars au front avec le maître des lieux demain, accepte je t'en prie, que je puisse combattre avec toute ma hargne...

L'homme de main de Lugan était méconnaissable, mais il était fou d'elle.
--Sinatra.

Et voila au petit matin départ, la femme de main de lugan " le chat" devait quitter Lugan avec sa maîtresse Valeryane, et aussi du coup quitter son Aarhon, son soldat, soupire triste mais elle devait partir elle n'avait pas le choix que de suivre, ces deux là, seigneur Arga et donà Val deux tête de mules, l'une aussi dur que l'autre, les au revoir furent dur a voir, elle voyait la colère de sa donà, le volcan était en fusion prêt à exploser, mais ce n'était pas le moment, le sener de Lugan venait de lui dire au revoir, tout aussi sec et froid qu'elle, aucun des deux ne voulaient plier, aucun des deux ne voulaient montrer leur tristesse, la tension était palpable, Sinatra passa sur le dos de sa donà une main réconfortante , chuchota doucement à son oreille doucement "il n'est point le moment de volcaniser Donà Valeryane" Sinatra était aussi la confidente, l'amie et la dame de compagnie, mais aussi elle était la femme de main de Lugan, des services bien spéciaux qu'elle faisait avec ses connaissances, enfin voila ce jour de départ, serrait aussi le coeur du chat.


Un ouragan arriva devant elle, sont Aarhon qui arriva comme une bourrasque qui pouvait vous soulever d'une main et vous faire tourbillonner dans un truc inimaginable, cet homme la rendait complètement folle, ce qu'il fit d'un coup agenouillé devant elle


Sinatra ! OH MA DOUCE SINATRA ! C'est le coeur lourd que je te vois partir aujourd'hui ! Sinatra ! Veux-tu m'épouser ?! Je repars au front avec le maître des lieux demain, accepte je t'en prie, que je puisse combattre avec toute ma hargne.

Quouaaaaaah? heu! me marier ? MOI? Elle n'en croyait pas ses oreilles, Aarhon qui lui demandait épousailles, le chat ouvrit ses grand yeux gris, posa machinalement la main sur la joue de son compagnon.

Oh! mon Aarhon, mon tendre que c'est que c'est que je OUI je le veux Oui

Sinatra se mit à genoux devant lui et l'embrassa avec tout la fougue possible, sachant qu'il allait partir au front avec le Sener de Lugan, son homme,son amant , son complice de mille délice comme elle disait, son confident, le baiser était puissant, presque sauvage, il allait lui manquer terriblement vous imaginez même pas.


Alistair
Bien étrange moment pour une réunion de famille mais les choses semblaient s'accélérer de toute parts... Son jeune frère était venu les rejoindres. Il ne le connaissait que peu vu que leur choix de vie fut différend... Mais Alistaïr savait que quoi qu'il se passe dans l'avenir la famille resterait la famille même si un voyage à l'étrangé se dessinait de plus en plus devant ses yeux.

Sa mère se rapprocha de lui et lui murmura des mots à son oreille. Un sourire se dessina sur son visage, léger certes mais un sourire quand même.
Prend soin de toi, moi aussi je t'aime maman.L'échange se poursuivit puis se fut autour de son jeune fère d'avoir droit à l'accolade de sa mère quand au surprise son père vint les rejoindre.

Alistaïr se recula un peu pour les laisser en paix. Quand il eut fnit, le Père s'adressa à eux en posant une main sur leur épaule.


Mes fils... Terminez vos adieux, et venez aider votre vieux père à se préparer pour demain... Je vais devoir retourner au charbon...

Alistaïr fit un signe de la tête en guise d'accord et après un dernier regarde complice à sa mère, il suivit son père. C'est à se moment là que le personnel de maison fut prit d'une étrange folie... Les demandes en mariage fuserent et les effusions aussi... Un sourire en coin se dessina mais il ne s'arrêta pas. L'heure pour lui des choix étaient de plus en plus présent et seul ca le préocupait vraiment.
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Valeryane
[Et enfin il se décida]

Les regards étaient brillant, les coeurs lourds et serrés, la brume étouffante n'était rien à côté de l'écrasante ambiance, la guerrière devait partir au repos, les dernières batailles avaient faillit mettre un terme à sa grossesse, pour cette raison aussi que Val devait s'arrêter, peut être que c'était mieux ainsi qu'elle soit au foyer plutôt que sur les champs de batailles, pourtant elle avait ce besoin de se battre, s'arrêter était aussi s'éteindre, mais elle devait faire un choix pour sauver la famille, sauver toute une vie heureuse passé, ses fils étaient grand alistaïr savait se débrouiller seul, Earnan avait encore se besoin d'être prés d'elle.

Les mots que Alistaïr lui répondait, réchauffa le coeur du volcan explosif, qui commençait à bouillir en elle, ces simples petit mot donnaient un peu de fraîcheur à l'ambiance, encore un peu le serrer, le toucher et enfin il se détacha d'elle pour laisser la place à son frère.

L'ours arriva et se mit au milieu de ses deux fils, elle savait qu'il aimait les deux, de différente façon mais du même amour, il était sévère, intolérant, demandait le meilleur d'eux, d'elle aussi elle n'était pas épargné par le caractère infecte de son homme, souvent il fallait jongler mesurer, prendre les gants, quelque fois forcer prendre une décision sans son accord au risque de s'attirer les foudres, tel était la vie au Castel, faite de haut et bas, faite de tendresse et de combat, vous croyez quoi? Que Val était passive ? non plusieurs fois elle s'était battu avec lui.

Elle regarda celui avec qui elle avait construit sa vie, il était fatigué elle pouvait le voir dans ses yeux, le sentir à sa façon de marché, de bouger, leur regard se croisèrent, deux regards qui ne lâchaient pas de larmes, deux coeurs serrés qui ne se le montraient pas, deux fières tête de mules, Val avait le visage fermé, sa mâchoire serré, ses yeux plissés, il n'y avait pas besoin de se parler avec son tendre chacun d'eux se comprenaient, ils s'aimaient, mais elle ne lui dirait pas, lui non plus ne le dirait, chacun sur sa position, elle dans la fureur de sa colère et de la rage qui lui bouffait l'intérieure, lui fatigué par les longs combat et par l'attente.


Fait attention à toi ma bien aimée...

Oh! Qu'elle avait envie de se jeter là dans ses bras, d'embrasser ses lèvres, de le mordre comme elle avait l'habitude de le faire, son ventre brûlait, mais sa raison l'empêchait de le faire, son orgueil et sa fierté, elle ne lui dirait pas je t'aime, ni s'approcherait de lui, il le savait comme elle savait qu'il n'en ferait rien, tout se jouaient dans leur yeux, d'un regard vert au regard bleu, juste lui répondre.

Je serais prudente mon aimé, soit prudent sur le champ de bataille qu'Aristote veille sur toi mon tendre.

Qu'Aristote fasse surtout que tu me revienne en vie, voilà ses propres vrai pensée,Val le fixa dans les yeux encore et encore, comme pour imprimer ce moment, il savait qu'il avait réveille le volcan, qu'elle avait la colère, et qu'elle serait explosive, elle aurait presque sourit la Val en le voyant réagir, mais non elle ne voulait montrer aucune expression de plaisir, elle se voulait dur et froide, comme il avait été avec elle il y a peu, quelque part elle voulait lui faire mal, mais il avait aussi mal qu'elle elle le savait, l'ours était fatigué, nul besoin de rajouter de peine aux peines, les maux des mots avaient été dit, les mots qui avait fait des maux aussi..

Donà d'Aussillon, vous me manquerez...

Elle lui manquera comme il lui manquera c'était clair, on ne pouvait passer une éponge sur toute une vie passée l'un auprès de l'autre, c'était une épreuve difficile pour tout les deux, si tout les deux passerait ce cap difficile, leur couple serait encore plus fort qu'avant, malgré cette séparation il se faisait confiance, l'ours savait que Val était fidèle, comme elle savait qu'il le serait aussi, son regard se plissa plus en le voyant tituber et passer sa main sur le visage, il était encore affaiblis par ses blessures, et venait se rajouter les tracas de leur vie par dessus, mais elle savais que l'ours avait une carcasse de roc, et qu'il de faiblirait pas facilement.

Sener de Lugan vous me manquerez tout autant

Val le regarda tourner les talons, à ce moment c'était tout une bourrasque dans son coeur, un chamboulement, une boule dans son estomac, elle retenait tout pour l'instant pour mieux s’effondrer dans les bras de Sinatra, ne pas faiblir devant eux, rester forte et droite, elle attendit que Earnan lui parle encore un peu, le regard de son fils en disait long.

Après elle devrait partir, Aarhon fit ses demandes à Sinatra, là un leger sourire en coin s'afficha sur le visage dur de la Donà d'Aussillon, une demande en mariage, un homme de main et une dame de main de Lugan qui allaient s'unir, tout étaient étrange ce jour, Val regardait Earnan, tout en caressant ce ventre rond de vie.

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LesFées Tisserandes
Alcimane
[Pendant ce temps dans le ventre bien chaud ]


GRRrrrrrrr Hips….Brouuuuuuuu !!

Coup de pied dans le ventre et PAF ! et hop galipette ! arfff mince ! J’ai la tête en bas ! snifff pas moyen de me remettre droite !!!! OUIIINNNNN !!!

Faut dire que ces derniers temps l’enfant à naître avait reçu plein d’émotions sans vraiment savoir ce qu’il se passait, souvent son habitacle était secouée et pendant sa sieste en plus ! Et même que des chocs très secs se faisaient sentir, du coup Alcimane donnait illico un bon coup de pied par pur reflex noméoh !

Nan mais c’est vrai ! c’est que c’est dur la vie de bébé ! Genre là fallait réussir à attraper mon pouce à l’aveuglette tout un art je vous dis ! et je me retrouve coincée !!

Pas facile puis des fois on reçoit de la nourriture très beurk, dur dur…pas facile puis là y a moins de place un scandale !! Veuxxxxx ma maman !!!!

Grrrrrr !!

Heureusement qu’il y a des moments très doux, comme la voix de môman quand elle me parle la nuit, je ne pige pas grand-chose mais j’adooooooorrrrrreee ca me fait dormir direct et je chope mon pouce comme par magie !! Mais bon là avec la tête en bas…bah c’est euuhhhhh, whouahhhhhhh c’est planant !!! houhouhou !!!!!!!

Vais choper mon pouce… héhhéhéhé


C’est ainsi que la petite Alcimane se préparait sans même le vouloir à sa venue sur terre….
Earnan.
Earnan écouta, aquiesçait au dire de son père qui ne semblait pas vouloir le réprimander de s'être sauvé, mais ne le suivit pas, son attention était sur sa mère.

Il l'avait serré contre lui, mais n'avait pas redit à ces mots qu'elle lui avait chuchoté. Après le départ silencieux de son frère aîné et de son père, le jeune homme s'approcha de sa mère, lui tendant les mains


Allez en paix mère. Pour vous, je serai fort. Mais promettez moi de me tenir au courant. Je vous en conjure.

Il ne voulait pas montré qu'il se faisait du souci. Elle était sur le point d'accoucher.. Et si cela se passait mal, et si elle n'arrivait pas à temps. Oh, il s'inquiétait tant pour sa chère mère.

Délaissant sa main, le brun se retourna pour prendre ces valises.


Venez mère, je vous portes vos valises jusqu'au char, je rejoindrais père et mon frère par la suite.
Valeryane
[Départ vers le Limousin]

Son regard se faisait doux malgré la colère en elle, elle venait de se rendre compte que sa famille était forte, qu'elle était forte, que finalement le volcan était toujours en elle, un clignement des yeux aux dirent de son fils Earnan, son sage comme elle aimait dire, son étudiant.

Allez en paix mère. Pour vous, je serai fort. Mais promettez moi de me tenir au courant. Je vous en conjure.

Val posa une dernière foi sa main sur la joue de son fils, lui fit un sourire, tout avaient été monté dans la charrette, sauf ce coffre celui de Sinatra.

Merci mon fils c'est le coffre de Sinatra, tu peux le mettre dans la charrette, j'attend qu'elle finisse ses adieux avec Aarhon.

Un regard, un sourire qu'elle le trouvait beau son fils, elle les trouvait tout les deux beaux, revoyait en eux leur père en moins jeune bien sur mais tout à fait identique, ses fils avaient les même mimique. Une foi qu'il eu finit de poser les coffres, Val le regarda encore, oui il fallait maintenant partir, c'est à ce moment qu'elle avait mal, tourner les talons et partir, laissant derrière elle ceux qu'elle aimait, Elle retenait ses larmes ne voulant pas ajouter de la peine à son dernier.

Va maintenant mon fils, sinon cela sera encore plus dur, rejoins ton père et ton frère, oublie pas surtout que le vieille ours qu'il est t'aime, il aura besoin de vous avant de partir lui aussi.

Sinatra monta sur la charrette pour la conduire, deux gardes s'étaient posté devant et deux derrière pour le voyage, Val allait monter sur la charette avec l'aide d'un garde quand l'enfant en elle lui donna un coup, elle se toucha le ventre machinalement..

Aieee! Houlaaa! Et bien mon petit bout tu as pas fini d'être secoué, je te demane 3 ou 4 jours tien bon, petit ange.

Un petit rire le premier de la journée, elle regarda Earnan, puis Sinatra.

Ton petit frère ou ta petite soeur, risque de promettre je le sens bien, il se manifeste des qu'il est mécontent, il doit en avoir marre d'avoir la tête à l'envers


Val monta tiré par Sinatra et s'installa dans la charrette devant avec elle.

Promis mon fils je prendrais soin de moi et je te tiendrais au courant chaque jour, et prend soin de toi aussi je suis fière de vous deux.

Dernier moment de regard se croisant, Sinatra claqua les chevaux qui commencèrent à avancer, Val baissa les yeux, et envoya sa main en signe de au revoir car cela n'était du tout un adieu, ils se rejoindraient tous bientôt, son ventre tiraillait un peu, le petit ours en avait surement marre d'être la dedans, elle toucha son ventre en parlant.

Et toi tien bon mon petit ange hein! On va être secoué.

Sourire à Sinatre, sourire mais l'envie de craquer, doucement elle regarda derrière, Earnan regarda la charrette partir, il devait avoir une sacré peine, mais il devait être fort on allait tous se revoir bientôt, la charrette dépassa les grilles et s'éloigna petit à petit de Lugan.
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LesFées Tisserandes
Earnan..
Le jeune homme retenait à grande peine cette colère qui provoquait ce serrement au niveau des dents.

Saluant sa mère d'un signe de la main alors que la charette s'éloignait au loin, il pria pour que tout ce passe sans encombre.
Valeryane
[Le Limousin enfin]

Sinatra et elle avait passé la nuit sur la route, Val n'avait pu résister au sommeil et s'était laissé bercer par la charrette, enfin bercer était un bien grand mot, car ballotté surtout, elle avait tenue son ventre, elle sentait déjà que l'enfant désirait sortir prendre l'air de la vie, il fallait faire vite pour Sarlat, sa belle soeur attendait, Amarante, sa douce et adorable belle soeur et amie, Val avait préférée cette foi que ce soit elle qui la libère, du fait de son expérience dans le milieu médicastre elle s'y connaissait un peu. L'absence de la famille lui serrait le coeur, elle aurait tant voulu que tous puissent voir l'enfant à la naissance, mais les choses avaient fait que non. Elle arrivèrent au petit jour à Limoge, ouff! enfin enfin elle allait pouvoir revoir ceux qu'elle aimait, parce que en fait, des fois la vie vous faire ouvrir les yeux sur certaine chose, ça fait mal ? Oui mais si cela fait mal c'est justement parce qu'on avait une vision aveugle et confiante.


[Limoge ]

Tout le long de ce voyage la colère et la rage avaient été contenue, pourtant elle avait bien envie de crier, de prendre sa monture de galoper jusqu'à épuisement, mais elle ne pouvait pas le faire ça, son petit bout attendait enfin de sortir, tout le monde attendait cette venue, Val secrètement espérait une fille, parce qu'elle vivait au milieu d'hommes, Alistair le grognon portrait craché de son père et futur chef de famille, Earnan son adorable étudiant mais pas moins grognon et savait à ses moments avoir le même caractère que son père, donc une fille avait prié, avoir, comme qui dirait le soutien, car des fois pauvre Val avait bien du mal à suivre les trois hommes. Au moins avec une fille on peut parler chiffon et moins parler guerre, car elle la guerre c'était pas vraiment son truc hein! Val était couturière et on fait pas de guerre avec des aiguilles, enfin si après des jaloux car malheureusement l'être humain était fait de bonté mais aussi de jalousie et d'envie. Mais elle se foutait des envieux, elle savait très bien ce qu'elle valait, le petit pigeon matinale lui confirma l'idiotie et la bêtise professionnel de certain.

Ce qui comptait le plus c'était revoir sa "famille" ce n'était pas des liens de sang, mais c'était tout comme, Cath, Titca, Elisa elle les adorait toute les trois, Val devait aussi apprendre à connaître mieux d'autre personne, qu'elle n'avait eu la chance de rencontrer, Limoge, souvent elle était passé ici, pendant ses multiples voyage, Val donna l'adresse à Sinatra celle de Catherine, car elle ne connaissait que le lieu de vie de Cath pour s'arrêter. Le petit jour enfin se levé sur une brume, l'été avait fini son voyage et laissait doucement sa place à l'Automne, aux feuilles mortes, aux douce couleurs marron orangé, il faisait même frais, elle se couvrit les épaules avec sa grosse cape, elle siffla un des gardes et lui demanda d'aller au devant prévenir Catherine de leur arrivé.

Un grand coup de pied matinale, la fit s'accrocher à la charrette, elle souffla doucement, caressant son ventre, le voyage avait surement fait avancer les choses, elle devait vite voir un médicastre, sa main caressa le ventre comme pour calmer le petit volcan miniature, elle en fit la moue.


Doucement pti bout tu sortira bientôt hein! Mais pas ici c'est pas l'endroit encore.

Elle se mit à chantonnait espérant calmer l'enfant en elle.
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LesFées Tisserandes
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