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Confession de Fibinath, qui dégénère en un délire mutuel

[RP] Le confessionnal du coq

Killijo_de_denere
Killi avait fait nettoyer l'endroit. Des semaines qu'il n'avait plus servi, depuis que cette jeune fille lui avait avoué un amour coupable pour un jeune homme, et était partie en lui glapissant qu'il n'avait rien compris. Un chat est un chat, soit elle l'embrasse, soit non, mais il n'y a pas de demi-mesure. Bref... Il ne comprendra jamais rien aux femmes... Mais à la demande de Fibi, il allait le rouvrir, ce confessionnal. Ne sachant ce qu'il entendrait, et s'attendant au pire... Enfin il était déjà rôdé avec sa filleule, qui faisait les 400 coups et plus, surtout lorsqu'il tentait de ne pas lui faire la morale. Fut un temps où il était son mentor, mais quand il est devenu son parrain, la relation a changé, il l'a vue comme un père, un protecteur, et non plus comme une disciple. La confession féminine était assez facile, en général, les femmes s'emportaient pour des broutilles, une pensée pour un autre homme, et elles se disaient perdues, il arrivait facilement à les rassurer. Quand aux pénitences... Non, celles qu'il donnait avant étaient d'un temps révolu. Il ne pouvait plus confesser sur ses genoux, et commencer en donnant une fessée. Terminé. Par Aristote, il savait qu'il aurait dû devenir curé... Mais comment faire passer une régulière comme s'occupant de lui ? La bonne du curé, qui lui tenait chaud la nuit ? Nan, sa mère n'aurait pas marché... Elle connaissait bien son fils. Un coq, on lui coupe éventuellement les ergots, mais il reste un coq.

La pièce était attenante à son bureau de maire, avec ce rideau. Est-ce que Fibi voudrait le tirer, pour ne pas voir ses yeux, ou est-ce qu'elle prendrait ça comme une conversation entre amis, autour d'un verre, non, d'une bouteille, pitète un tonneau si affinités. Allez, soyons fous, il en avait fait monter un pour l'occasion, c'est pas tous les jours qu'on confesse une des soeurs du chaos. Et sa médaille... Nan, elle n'avait pas pu faire pire que lui, il avait un beau palmarès, dont il était fier. Elle n'arriverait pas à le battre. Il arriva dans la pièce, et vit que tout étincelait, la Titine avait dû inspecter avant de repartir. Il repartit dans son bureau. Le courrier à un filleul potentiel... A qui proposer ce jeune garçon... Trouver un parrain motivé. Mais si, c'était dans ses cordes.

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Chez moi
Fibinath
[l'heure du grand déballage de conscience ]

Quand il faut il faut... Enfin il parait .
C'était l'heure de se confesser, le grand déballage, l'étalage de toutes ses bêtises... A bien y réfléchir elle se demandait si elle aurait assez de temps pour tout confesser avant le mariage.
Elle devait vraiment tout dire ? Ou pouvait-elle se contenter d'un résumé ? En fait elle ne savait pas trop.
Est-ce qu'on pouvait faire le tri ? Après tout Aristote là-haut il voit tout alors pourquoi tout dire à nouveau ? Si elle faisait un tri, valait-il mieux confesser le pire ou le plus inconséquent ? Non parce qu'en plus le confesseur était un ami, alors elle n'était pas bien sûre de pouvoir tout lui avouer ...
Et puis après tout pouquoi pas. Ca lui ferait du bien.
Elle rejoint donc Kili un peu nerveuse tout de même.


Bonjour Kiliou ! Comment vas-tu ?

Afficher un air serein, surtout. Puis qui sait, ptet qu'il parlera d'autre chose que cette confession. Espérer. Toujours.



Pour rappel, les pensées de Fibi ne peuvent-être utilisées, de même qui ce qui se dit entre Fibi et Kili ne les concernent que tous les deux sauf en cas d'accord préalable. Merci.

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Killijo_de_denere
Killi cherchait dans sa liste de conseillers à qui il pourrait offrir cette merveilleuse opportunité de parrainage, assortie d'un petit cadeau pour le parrain, et de toute la reconnaissance du maire. Quelle idée il avait eu de lui parler de ça, nomdidiou... Bref... Il fallait bien qu'il fasse son boulot aussi, la prochaine fois, dire, si vous êtes un homme, allez voir ailleurs si j'y suis. Nan, trop radical. Où... Voyez la tribun, elle est charmante. Nan, il ne la partage pas, même pour un marrainage, d'abord. La vie est dure quand on est maire, tout de même. Il vit sa chère Fibi, d'ordinaire toute pimpante, et là, craignant qu'un bout du plafond ne lui tombe sur la tête arriver. Il lui sourit chaleureusement et alla l'embrasser sur les deux joues.

Alors ma grande, prête pour le grand saut ? T'inquiète, ça ne fait pas mal, c'est juste la première fois, après... ben on y retourne en sachant ce qui nous attend.

Il la regardait, fier de sa plaisanterie, mais c'était bien le seul que ça faisait rire. Aucun humour ces poulettes, quand on parle de mariage. De toute manière, ça avait dû être inventée par une femme cette vacherie... Comme ces histoires d'amour unique.


Tu veux boire un petit verre, tu m'as l'air tendue comme un arc*

*HRP : le str**g n'ayant pas encore été inventé à cette époque, bien que Killi, s'il avait été tisserand, aurait pu penser au concept. Il paraît que ça met les miches en valeur
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Fibinath
Elle était dans ses petits souliers. Confession. Celui qui a inventé avait du être martyrisé dans son enfance, en manque de conte et autres histoires pour enfants, il avait voulu compenser une fois adulte...
Il avait pas oublié le Kiliou. Discret soupir de résignation.


Tu penses que si je suis ivre ma langue se déliera plus facilement ? Je ne suis pas sûre que ca soit une bonne idée ... Je dois t'avouer que je ne sais pas trop par où commencer, ni ce que je dois te dire ... En fait c'est vraiment obligé cette histoire de confession ? Nan parce que sinon on peut faire une partie d'osselet et dire qu'on l'a faite ?

Qui ne tente rien n'a rien ... Alors tentons.
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Killijo_de_denere
Fibinath a écrit:
Tu penses que si je suis ivre ma langue se déliera plus facilement ? Je ne suis pas sûre que ca soit une bonne idée ... Je dois t'avouer que je ne sais pas trop par où commencer, ni ce que je dois te dire ... En fait c'est vraiment obligé cette histoire de confession ? Nan parce que sinon on peut faire une partie d'osselet et dire qu'on l'a faite ?


Sourire sadique sur ses lèvres... Je te tiens ma petite, je ne vais pas te laisser partir comme ça... La confession est le seul avantage du diacre, laisse-moi au moins ce plaisir. Vais devoir me farcir la cérémonie, et après, je vais crouler sous les demandes... Il lui servit un verre.

Bourrée ou pas, tu n'as pas besoin d'aide pour parler. Personnellement, je m'en moque, c'est entre ta conscience, toi, et Aristote. Puis j'ai fait mettre un rideau si tu veux être plus à l'aise.

Il l'invita à entrer dans la pièce pour qu'elle regarde l'installation.

Et encore, on aurait pu être dans l'église, toi à genoux, les mains jointes avec un voile sur la tête, regarde, ici, t'as un fauteuil confortable. Moi, j'ai fait ajouter un oreiller en cas de crise de sommeil. Le divan, il n'était plus disponible, alors tu devras te contenter de ça, assez confortable, ma dame ?

Il la rassura en lui posant la main sur l'épaule.

Très de plaisanterie, on fait ça à ton aise, et ne t'inquiète pas, ce qui est dit ici reste entre nous. Tu parles comme tu veux, de ce que tu veux, je ne suis que l'oreille d'Aristote. Théoriquement, je ne dois pas faire de commentaire.

Insister sur la théorie, parce qu'il avait toujours creusé un ravin entre ce qu'on lui disait et ce qu'il faisait, ou inversement. Il s'installa sur son fauteuil, la jambe croisée, un verre à la main, et une bouteille ouverte sur le guéridon près de lui. De l'autre côté du rideau, la même chose s'y trouvait. Qu'elle est bien cette Titine, parfois !
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Chez moi
Fibinath
Elle prend le verre qu'il lui tend, mais n'y trempe pas ses lèvres.

Ma conscience hein ? oula ...

Petit sourire timide et elle le suit dans la pièce aménagée. Elle ne peut nier le confort qu'il y regne, autre chose qu'à l'église.... Elle presse la main posée sur son épaule.

Merci, je ne suis pas venue pour le confort mais j'apprécie. C'est obligé le rideau ? Quitte à devoir être à l'aise autant faire ca entre amis non ? Le rideau ne changera rien au fait que ca sera toi. Je préfère prendre ca comme une discussion, enfin je crois...

Bref silence, elle prend le temps de s'installer, posant son verre auquel elle n'a toujours pas touché. Se plonge un instant dans ses pensées, ne sachant toujours pas par où commencer. Par ordre chronologique ? Par gravité ? Elle fini par reprendre son verre et boit une longue gorgée, puis plonge son regard dans celui de Kili

Alors, par quoi commencons nous ? Le fait que je suis une accro à la bière et que j'adore noyer les autres ? Tu le sais déjà tu en as fais toi-même les frais et ce n'est pas si terrible. J'ai fait largement pire dans ma vie ...
Pour tout te dire je crois qu'il y en a tellement que je ne sais pas par quoi commencer ... Peux-tu me guider ? Parce que là c'est un peu confus...

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Killijo_de_denere
Fibinath a écrit:
Merci, je ne suis pas venue pour le confort mais j'apprécie. C'est obligé le rideau ? Quitte à devoir être à l'aise autant faire ca entre amis non ? Le rideau ne changera rien au fait que ca sera toi. Je préfère prendre ca comme une discussion, enfin je crois...


Il se lève d'un bond et attrape son fauteuil, qu'il rapproche de celui de Fibi. Il se rassied tranquillement et regarde Fibi. Ca fait si mal que ça une confession ? D'ordinaire, c'est juste quand on lui demande. Il la regarde, ne la pressant pas. Il ne l'a jamais vu si nerveuse. Qu'est-ce que ça va être le jour de son mariage ? Il va prévoir quelques litres de sels pour la réanimer.

Fibinath a écrit:
Alors, par quoi commencons nous ? Le fait que je suis une accro à la bière et que j'adore noyer les autres ? Tu le sais déjà tu en as fais toi-même les frais et ce n'est pas si terrible. J'ai fait largement pire dans ma vie ...
Pour tout te dire je crois qu'il y en a tellement que je ne sais pas par quoi commencer ... Peux-tu me guider ? Parce que là c'est un peu confus...


Il lui sourit et lui tapote la main.


Pour le fait d'avoir noyé le maire, qui n'a pas su honorer un mandat le soir même, ne t'inquiète pas, Aristote m'a chargé de te punir personnellement. Mais le sujet sera abordé plus tard, quand j'aurais trouvé la peine à la taille du délit.

Sourire carnassier. Hier Clelia en taverne... Demain, Fibi... Alois aura encore de l'ouvrage, mais apparemment, la Titine l'a puni pour plusieurs semaines.

Et quand à ce que tu dois confesser... je n'en sais rien, raconte-moi déjà... tiens, ces aventures dans le Sud, qui font que vous ne pourrez y retourner. Je suppose que Temary n'était point seule pour tout ça, et que tu ne devais pas être loin. Tu verras, la suite s'enchaînera toute seule.
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Fibinath
Elle sourit en repensant à cette histoire de mandat et se demande ce qu'il va bien pouvoir lui pondre comme châtiment

Attention Killiou, n'abuse pas de ta position pour les pénitences sinon tu devras te confesser à ton tour ...

Jamais agréable de se plonger dans certains souvenirs. Heureusement il commence par le plus facile. Ou presque. Elle s'adosse donc à son fauteuil et se lance.

Le sud. C'est là que j'ai commencé ma vie d'adulte. Au début tout se passait plutôt bien. On était un bande d'amis à avoir déménagé là bas à Tarbes. On vivait tranquillement. Mon plus gros défaut était la boisson. Pas foutue de mettre un écu de côté. A l'époque les tonneaux étaient sans fond. Alors j'me noyais, et je noyais mon copain de beuverie. Petite pensée pour Rackounet, il fallait qu'elle le relance pour le mariage... Rien de bien méchant. C'est lors d'une de ces soirées que j'ai noyé Erel. Une amie voulait absolument que j'abandonne le célibat et elle voyait en lui le candidat idéal. Et moi je ne savais pas comment me défendre. Alors je les ai noyé... Le pauvre il avait des responsabilités et devait faire des transactions ce soir là. On a inondé la taverne de tisanes. Je l'ai sauvé de la noyade. Et c'est là que tout à commencé avec Cluche. Après tout ca nous sommes partis en voyage. J'avoue pendant ceux-ci il est possible que j'ai pu être désagréable avec certaines personnes en taverne. Mais qui ne l'est pas quand les gens sont eux même peu polis ? J'ai batifolé avec Cluche dans un champs. Et puis ailleurs ensuite... Ce qui nous a donné les deux loulous, qui sont nés dans la bière. J'ai peut-être joué de mon charme avec certains damoiseaux. Mais je n'ai jamais trahi mon Cluche. J'ai poursuivi un brigand, avec l'intention de le tuer. Ce que je n'ai pas fait parce que je ne l'ai pas attrapé mais qui m'a valu d'être moi même listée comme brigande... Le monde à l'envers. J'ai martyrisée la propriétaire du fouet que tu connais bien mais elle l'avait cherché elle en voulait au corps de mon Cluche. J'ai démonté une réputation ou deux, mais j'aime pas les menteurs. Mais pour ce que tu évoques. Je n'y étais pas. A l'époque j'étais avec mon père en Rouergue sur les remparts ... J'avais abandonné Cluche et Tema. Alors qu'ils auraient eu besoin de moi. Quand je suis revenue vers eux on a déménagé à Polignac. Donc pour résumer dans le sud j'ai eu une vie relativement... Sage.

Fait une petite pause pour se déssoiffer, et vide son verre d'un trait.

J'avoue qu'après ca se complique un peu...

Le regarde hésitant à livrer la suite de sa vie ... Cette partie de sa vie plus sombre.. Celle à laquelle elle repense souvent mais qu'elle a plus de mal à évoquer.
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Killijo_de_denere
Fibinath a écrit:
Attention Killiou, n'abuse pas de ta position pour les pénitences sinon tu devras te confesser à ton tour ...


Il éclate de rire en repensant à sa dernière confession, qui lui avait valu une volée de bois vert dans ses jeunes années.

Ma pauvre, personne ne veut confesser, leurs chastes oreilles ne tiendraient pas.

Il écoute, avec un air attentif ce qu'elle lui raconte. Ah, le batifolage dans les champs... Vivement que le printemps revienne, tiens... Puis les bains de minuit en pleine journée dans des endroits déserts. Les pique-nique en amoureux... Il commence à rêvasser à ce qu'il pourra faire quand il aura épuisé ses idées de ce qu'il est possible de faire à l'intérieur, au coin du feu, sous la peau d'ours, avec la peau d'ours, sur la peau d'ours, dans la peau d'ours. Il entend

Fibinath a écrit:
J'avoue qu'après ca se complique un peu...


Il lui tapote la main pour la rassurer. Aristote lui pardonnera certainement. Il l'a bien accepté lui en tant que diacre, alors il peut tout pardonner.
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Fibinath
Elle se plonge dans la comtemplation du fond de son verre, plongeant en même temps dans ses souvenirs, et se lance à nouveau

On est arrivés à Polignac pleins de projets, on était au service de Dame Alivianne, tout se passait bien. On voyageait pas mal. La vie à Polignac était un peu difficile, mais au début on s'en contentait. On s'occupait comme on pouvait. On a mit le feu à la taverne d'un concurrent avec Tema. J'avoue y avoir pris un certais plaisir. Tem et les torches c'est quelquechose tu sais. Puis Cluche m'a demandée en mariage. J'ai accepté. Mais j'ai fuis. Il y avait un brigand à Polignac, le-petit-titi, je suis partie avec lui. J'ai abandonné tout le monde. On a traversé tout le royaume. J'ai rencontré pas mal de gens. J'ai entretenu une longue correspondance avec un homme charmant à l'époque. J'aimais Cluche mais j'avais besoin de cette liberté pour un temps. J'ai incendié une douanière au passage. J'avoue avoir perdu mon sang froid ce jour là. Et puis je suis rentrée à la maison...
Quand je suis rentrée...
inspire profondément, repose son verre et fixe un point au mur Quand je suis revenue chez nous, on vivait tous dans un grand manoir, avec la taverne au rez-de-chaussée. Un soir nous étions en taverne. Quand nous sommes remontés, Mélusine avait été enlevée. On nous réclamait 5000 écus pour la récupérer. C'etait encore un bébé. A la gorge qui se noue en repensant à cet épisode de leur vie
Il nous a envoyé une mèche de cheveu La sort de son corsage et la lui montre avant de la ranger précieusement à sa place
Avec Tema on a alors pris les choses en main... Elle avec son épée, moi avec sa hache, on l'a poursuivi. On a fait nos recherches dans la ville. On a fini par le trouver, sa planque avait pris feu, il s'enfuyait avec ma fille sous sa cape... S'interrompt, n'osant lui raconter la suite et change brutalement de sujet
Sinon pour le côté anecdotique de notre vie en Auvergne, on s'est essayé au brigandage. Mais là aussi Cluche a loupé le coche et j'ai brigandé seule dans la campagne, il s'est endormi et m'a laissé détrousser les passants toute seule. J'étais plutôt douée tu sais ? J'aurais peut-être du faire carrière... Mais ma cousine était devenue mairesse à Chinon, nous sommes allés la rejoindre pour l'aider à défendre sa ville contre l'Anjou. Et à l'époque j'ai pillé le marché de Saumur pour elle. Bon j'en ai fait les frais et j'ai été gravement blessée... le regarde un petit sourire penaud aux lèvres et se ressert un verre, évitant de penser à sa confession avortée
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Killijo_de_denere
Killi, en entendant l'évocation d'Alivianne, pense à sa douce. Comment va-t-elle prendre l'annonce de sa mort ? Il espère être là pour la consoler. Bien qu'il ne sait jamais vraiment quoi dire dans ces cas-là. Quand son frère est mort, il s'est contenté d'aller aux côtés de sa mère, et de lui serrer la main ou la prendre dans ses bras quand elle en avait besoin. Il écoutait attentivement ce qu'elle lui expliquait. Ce qu'ils lui avaient dit en taverne. L'abandon, son retour... Ce besoin de liberté qu'il retrouvait et reconnaissait...

Fibinath a écrit:
Avec Tema on a alors pris les choses en main... Elle avec son épée, moi avec sa hache, on l'a poursuivi. On a fait nos recherches dans la ville. On a fini par le trouver, sa planque avait pris feu, il s'enfuyait avec ma fille sous sa cape...


Chaaaangement de conversation ! Ting ! Un petit verre ? Allez, on va oublier la suite... Il lui prend la main et la regarde gravement.

Voilà la partie qui fâche donc... Fibi, tu sais, même aujourd'hui, s'il arrivait quelque chose à l'un de mes enfants ou à ta soeur, je n'hésiterais pas une seconde.

Il repensa à celui qui avait blessé sa chérie, et à cette rage qui l'avait emparé lorsqu'il était arrivé à sa hauteur. Les cours qu'il avait suivis dans sa jeunesse, les entraînements à en tomber de sommeil tout habillé sur sa couche... Tout était revenu en un clin d'oeil. Il ne savait pas s'il avait été plus loin que lui blesser le bras, il n'avait rien demandé. Il préférait ne pas savoir, elle avait déjà bien du mal à en parler, autant ne pas en rajouter. Ses valets avaient, comme à l'accoutumée, nettoyé la rue, personne n'avait su. Et si cela devait encore arriver... Ses valets connaissaient leur rôle. Il la regarda intensément pour l'encourager à vider sa conscience et ce qu'elle taisait depuis longtemps.

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Fibinath
Bon il était clair que sa tentative de diversion avait échoué. Elle se sert un nouveau verre. Quitte à tout déballer autant être un peu moins tendue. Elle le boit cul sec et s'en ressert un autre. Puis reprend là où elle avait tenté la bifurcation

Il... Il tenait Mélusine contre lui mais je ne l'avais pas vue. Tem l'avait devancé et avait tenté une diversion façon blonde égarée. Moi je l'avais suivi discrètement sans qu'il me remarque. Quand j'ai entendu ma fille gémir sous sa cape j'ai... j'ai posé la lame de ma hache contre sa nuque en exigeant qu'il me rende ma fille. fait une pause, reprend une gorgée, se bat avec ses souvenirs et continue
Il l'a jetée ... En l'air... comme si elle n'était qu'un tas de chiffon. Heureusement la frangine l'a rattrapée et je me suis retrouvée seule face à lui. J'étais emplie de haine, de rage, de colère. Je ne saurais te décrire exactement ce qui m'arrivait. On s'est battus. Il m'a blessée. Mais j'avais tellement d'énergie dévastatrice en moi... Je l'ai massacré. A la hache. J'ai frappé, et j'ai recommencé encore et encore. Une vraie boucherie. Du sang partout. Ses vicères qui sortaient de son ventre. Du sang. Des cris. C'était... un cauchemar.
Je ne sais pas comment je suis rentrée à la maison. Je ne m'en souviens plus.
Je l'ai tué. De rage. Pas parce qu'on était en guerre. Mais parce que j'ai voulu faire justice moi-même. J'ai abandonné son cadavre aux charognards.
J'étais couverte de son sang et du mien... Il avait touché ma petite fille ... Je n'ai pas supporté. Et si c'était à refaire, j'avoue je le referais, sans hésiter ûne seule seconde.
Elle cesse de parler, délaisse son verre et s'enfile directement la bouteille au goulot. Elle évite le regard de Killiou. Même si elle agit pour sa famille, pour sa propre chair, même si elle recommencerait, elle n'est pas des plus fière de son acte. C'est une chose de faire la guerre, c'est une chose de fanfaronner, c'est une chose de défier les ennemis. C'est autre chose de tuer de ses mains, de décider seule de prendre la vie d'un homme.
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Killijo_de_denere
Il lui reprend la main pour la rassurer, écoutant ce qu'elle avait à lui expliquer. En effet, on était loin des frangines du chaos où on prônait la folie, mais celle qui est douce, l'enivrante, les dyonisaques où l'on se livre à toutes les folies qu'apportent l'alcool. Mais son histoire semblait vraiment la bouleverser. Il écoutait, en commençant à éloigner la bouteille, car elle se vidait plus vite que la confession avançait.

Fibinath a écrit:
Je l'ai tué. De rage. Pas parce qu'on était en guerre. Mais parce que j'ai voulu faire justice moi-même. J'ai abandonné son cadavre aux charognards.
J'étais couverte de son sang et du mien... Il avait touché ma petite fille ... Je n'ai pas supporté. Et si c'était à refaire, j'avoue je le referais, sans hésiter ûne seule seconde.


Que dire ? Que ça lui est déjà arrivé ? Et pas une seule fois ? Qu'une fois, il a tellement rossé un valet qui a voulu abuser d'une de ses conquêtes qu'il l'a tué ? Ou plus récemment, le vagabond, tué en pleine rue. Sa propre soeur, mais il n'en parlera pas, elle n'a point besoin d'entendre cette sordide histoire. C'est à Temary de lui en parler, si elle le veut. Il la rassure doucement en tapotant sa main.

Tu ne l'as pas fait dans l'intention réelle de le tuer, à l'origine, tu as défendu ton bébé. Toute mère aurait fait la même chose. Tu ne l'as pas fait par plaisir. La nuance est grande tu sais.

Il en connaissait des assassins qui travaillaient par contrat. Et jamais il n'avait vu une once de remord dans leur regard. Il aurait pu en devenir un s'il avait voulu. Mais il avait préféré prendre la voie du duché et de sa famille. Il la regarda dans les yeux.

Ne t'inquiète plus pour ça maintenant. C'est terminé, pardonne-toi comme Aristote t'a pardonné.

'tin, c'est qu'il devient bon ! Une petite pénitence ? Hum ? Le fouet ? Pour une fois qu'il le tiendrait en main, il serait le roi du mooooonde ! Oups...
Il se reprend d'un coup, revenant à la réalité mais l'image du père fouettard lui plaisait beaucoup...


Tu as d'autres choses à raconter ?

Un oeil sur la bouteille, hors de portée. Tout est sous contrôle, mon capitaine. Droit devant.
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Fibinath
Elle n'était pas soulagée, non ce n'était pas le mot. Libérée, d'avoir pu en parler, mais surement pas soulagée. Malgré tout il était temps de tourner la page de cette sordide histoire qui resterai gravée en elle. Elle jeta un oeil sur son verre vide et grimaca en voyant que le Killiou prévoyant avait éloigné la bouteille. Elle s'était détendue, l'alcool aidant, et s'adossa confortablement au fauteuil. On s'y ferait presque à vider son coeur.

Tu as d'autres choses à raconter ?

Visiblement le confesseur aussi en redemandait... Après une courte reflexion, elle se lanca à nouveau

Possible que oui.
Je crois qu'il y a parfois des moments où je ne commets pas vraiment de bêtise mais où la tentation d'y céder et tellement forte ... Je joue parfois avec le feu. Je n'ai jamais trompé mon Cluche tu vois. Mais pourtant, la vie avec lui est devenue tellement quotidienne. Parfois il m'arrive de rêver d'aventure. Et d'envisager les possibilités qui pourraient s'offrir.
bref silence, puis elle plonge dans le regard de son interlocuteur Par exemple, toi, Killiou. Avoue que tu ferais une sacré opportunité. A priori tu connais plutôt bien le sujet, tu aurais autant intérêt que moi à ce que ca reste discret, tu es plutôt à croquer, on commence à se connaitre. Avoue qu'une chance pareille est difficile à laisser passer ... Toujours plongée dans son regard, elle guette sa réaction
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Killijo_de_denere
Fibinath a écrit:
A priori tu connais plutôt bien le sujet, tu aurais autant intérêt que moi à ce que ca reste discret, tu es plutôt à croquer, on commence à se connaitre. Avoue qu'une chance pareille est difficile à laisser passer ...


Il a toujours la main sur la sienne, pour la rassurer et là, le sang commence à quitter son visage. D'ordinaire, il se serait à peine fait prier. De toute manière, dès qu'elle aurait commencé à montrer un signe de faiblesse, il l'aurait prise sur ses genoux pour la rassurer, puis la main se glisserait naturellement dans le corsage, et de fil en déshabillage... Il la regarde, les yeux dans les yeux, se demandant si c'est du lard ou du cochon. Deux solutions, soit elle a trop bu, et commence à se lâcher, et il devra faire attention. Il n'est qu'un homme, mais ne pas commettre l'irréparable en plus, il n'a jamais su faire. Soit elle se paie sa tête, et là, il pourrait lui rendre la monnaie de sa pièce à cette vilaine. Il réfléchit très vite, sisi, ça lui arrive, et se dit qu'avec sa consommation habituelle, elle est loin d'être bourrée, donc, c'est l'autre hypothèse. Très bien... Il repose la main sur celle de Fibi et commence à la caresser.

Tu as raison, tu veux qu'on passe donc à la partie pénitence, celles du bon vieux temps ? Regard qui la détaille. J'ai quelques idées qui pourraient t'intéresser. Et puis comme tu n'es jamais sage, nous pourrions faire une confession hebdomadaire, qu'en dis-tu ? Un petit 2 à 4, ça t'irait ?
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Chez moi
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