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Naissance des enfants de Killi et Fanta

[RP] C'était pas l'moment...

Senorita_fantasia
[La Forêt près des Rosiers]

Tout allait mal depuis quelques temps, elle ne s’occupait pas de ses postes, et lorsqu’elle le faisait, et que ça merdait, on la grondait sans cesse, elle retenait doucement la morale de ces choses : ne jamais aider autrui. On s’en prenait à elle, elle n’avait plus le goût à rien, mais ne le montrait pas. C’était sans doute une mauvaise passade, ça passerait avec le temps, on ne sait jamais.

Elle n’arrivait pas à s’occuper de son futur mari comme il se le devait, peut être parce qu’il lui demandait beaucoup et qu’elle, elle ne portait qu’un enfant depuis de nombreux mois, et qu’elle se sentait épuisée, peut être parce qu’elle allait mal aussi et qu’elle ne se plaignait de rien, peut être que… Bref, elle serrait les dents, parce qu’il le fallait et qu’elle ne voulait pas rajouter de soucis à son homme. Elle avait décidé d’aller dans la forêt pour s’aérer la tête. Parfois, on en avait besoin.

Elle se dirigea vers la dite forêt pour se balader, vêtue d’une robe rouge flamboyante, les cheveux attachés en chignon négligé, la brunette alla s’engouffrer avec son gros ventre dans les abimes de la forêt. Elle avait prévue un petit panier, au cas où elle trouverait des champignons ou des fruits sauvages. Un châle sur ses épaules pour se couvrir du froid, car même si on était en été, il faisait très frais à l’intérieur de la forêt.

Voilà qu’elle marchait depuis quelques heures déjà avant de sentir un coup assez fort dans son ventre. Elle chantonna un petit air hispanique pour endormir son ventre, mais en vain, elle continua de s’enfoncer dans la forêt… Fanta sentait de plus en plus de douleur, mais elle ne voulait pas que le bébé gagne cette fois-ci, il l’avait cloué au lit pendant un Week-End, c’était trop ! La jeune femme avait oublié de vivre pendant ces dernières semaines, il fallait être raisonnable, c’était comme ça qu’un de ses enfants était né trop tôt et avait eu des soucis de santé…
Calée contre un arbre, elle prit une grande bouffée d’air frais pour reprendre des forces. Voilà, le bébé était calme, elle se releva avant de marcher, mais cela ne dura pas longtemps, sa cheville se froissa dans un terrier de lapin…


« AÏEEEEEEEE ! Bordel. Mince, faut rester polie, si je tiens à être dans la famille Dénéré, je reprends… Aïe ! Zut ! Mince alors ! »

Qu’est-ce qu’elle se trouvait niaise à parler de la sorte, mais s’il fallait faire ça pour plaire à la noblesse, Fanta était décidé à se plier aux règles. Elle caressait son ventre, les larmes qui pendaient aux yeux à cause de la douleur de la cheville, elle maudissait son gros ventre qui l’empêchait de voir ses pieds. Elle se retrouvait bloquée, seule, humide, dans une forêt qu’elle ne connaissait pas, et pour couronner le tout, elle sentait des contractions assez alarmantes, à croire que le monde entier s’était ligué contre elle…

Mais, comme Fanta était du genre prévoyante, ou presque, elle héla le faucon que sa cousine lui avait laissé, au cas où elle accoucherait, et que personne puisse l’aider à sortir l’héritier de la famille Dénéré. Soit. La bestiole ramena son nez devant elle, un vent glacial lui gela les sangs, puis Fanta lui ordonna de trouver le Maire d’Angers, mais pour que Killi comprenne l’urgence de la chose, elle déchira un morceau de sa robe et le passa sur sa cheville légèrement rouge, elle s’était en plus écorchée…

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...Une femme de fer au cœur de pierre...
...Son amour était sincère, mais si éphémère...
--La_future_bebe
[Bien au chaud chez maman...]

Y'avait des jours où elle trouvait que ça s'agitait un peu trop autour d'elle.. ces derniers temps, c'était terrible.. faut dire qu'on y pense pas mais un bébé, ça trimballe par tout.. elle avait entendu ces derniers temps le ton monter. En taverne, on ne parlait plus que de guerre, de choses comme ça..

Tant et si bien que le futur bébé qu'elle était avait pris une bonne résolution! Enfin, bonne ou pas.. une résolution... ne pas sortir! Attendre que la guerre soit terminée.. Qu'est-ce que c'est la guerre d'ailleurs? Aucune idée mais si ça mobilisait tant de gens, c'est que ça devait être grave. Et puis, elle ressentait comme une tension ces derniers jours. La guerre encore? Probablement, assurément.. ce devait être comme.. un fléau, une plaie, quelque chose de méchant, de mauvais.. BREF, pas question de sortir dans ses conditions, ce n'était pas concevable!

Et pourtant... elle commençait à se sentir à l'étroit à l'intérieur.. et puis dès de début, elle avait eu l'impression de ne pas avoir assez de place pour elle, elle qui aimait bien être à son aise, pouvoir remuer comme elle le voulait, et elle ne s'en était pas privé.

Partagée entre ces envies contradictoires, elle fut soudain déstabilisée brutalement. La tête à l'envers, elle se demandait ce qui pouvait bien se passer à l'extérieur pour qu'on lui inflige de pareilles secousses. Elle écouta. Personne autour a priori, alors que c'était-il donc bien passé?

Et soudain.. soudain.. tout se mit à bouger dans son petit univers confortable. Rien à faire, ça revenait à intervalles réguliers, puis de plus en plus rapprochés, c'était comme si tout se délitait autour d'elle.

Alors, n'écoutant que son courage, elle se blottit tout au fond du ventre de sa maman, au plus proche d'elle, pour essayer d'être gênée le moins possible par ce véritable chaos.
--Le_futur_denere
[Légèrement écrasé à l'intérieur de Maman]


J'étais bien à l'intérieur, ça faisait bien huit mois que j'étais dans le ventre de ma charmante maman, bien sûr qu'elle est belle ma maman, hein?

Je pouvais bouger à mon aise au début, c'était si agréable, mais c'est vrai que ça bougeait un peu trop à mon goût, ça donnait de coup de partout, je sentait des mains qui appuyait sur le ventre de ma maman, et même que parfois, j'avais la chance de sentir la main m'écraser le ventre ou la tête. Ils sont bourrins là bas. Jamais je sortirai! En plus, je suis au chaud...

Je me sentais bercé, généralement, elle chantait maman, mais ces temps ci, elle était très en colère, peut être parce qu'il y avait des choses qui se tramait à l'extérieur. Même pas envie de savoir. Je resterai TOUJOURS là et pis c'est tout.

Pis, y'a toujours un bug, ça bougeait un poil trop à mon goût, j'aurai pu avoir des nausées tellement, maman faisait un marathon ou quoi? Elle bougeait, et moi, je me heurtais à droite, à gauche et puis à quelque chose d'autre qui m'écrasait de temps à autre. Beuh, c'est habité ici? Y'a pas que moi? Etrange moi j'vous dis, j'songerai à regarder un jour. Pour le moment, j'aimerai dormir, alors je donne un coup à maman pour qu'elle comprenne qu'il faut qu'elle s'arrête...Mais nan. Elle voulait pas. Méchante maman!


V'là, maman s'est arrêté, mais j'ai la tête à l'envers, ou peut être suis-je à l'endroit, j'en sais trop rien, toujours étant, que l'autre chose m'écrasait pour aller au fond du ventre de ma maman, vilaine chose qui pousse. Et pis, Maman, elle a poussé un cri, je l'ai entendu, juré!

Hé! Il se passe quoi là, ça bouge...trop! Non non, je veux pas sortir, non non, il fait bien trop chaud ici, oui oui, c'est trop agréable! Moi aussi alors, j'essayais de m'accrocher à quelque chose..
--La_future_bebe
["Vilaine chose qui pousse"? Non mais tu vas voir!]

Après avoir trouvé une place relativement confortable au milieu de tout ce bazar, elle se dit qu'il était probablement temps de faire le ménage, c'est que tout avait bougé de place...

A l'extérieur, ça ne bougeait plus trop mais ici, c'était le chaos.
Perfide, elle se servit de sa position fort confortable et surtout loin de la sortie pour pousser avec plus d'assiduité le mauvais plaisant.. De l'air! elle voulait de l'air! Elle voulait respirer! Mais pas dehors.. ici.. respirer ici.. avoir de la place pour se tourner et se retourner comme elle voulait.

Une fois la guerre terminée, ça serait autre chose, elle pourrait envisager de sortir, mais pas maintenant, pas question.

Mais rien à faire en fait, elle était toujours secouée à intervalles réguliers, comme si on voulait la mettre dehors.. c'était pas le moment, elle ne voulait pas. Aussi s'accrochait-elle du mieux qu'elle pouvait à.. à rien en fait donc l'issue était inexorable.

La vilaine chose ne voulait pas passer en premier...

Elle n'était pas pressée de toute façon, elle prendrait touuuut son temps pour sortir quand elle en aurait envie. Et puis que ne donnerait-elle pas pour se retrouver un peu seule à l'intérieur là, tout contre sa maman... pfiou...
Killijo_de_denere
Deux et deux, moins le montant de cette transaction, plus celle-ci à venir, mais il faut que je pense aussi que le MA va arriver avec ça, et puis ah non, y'a aussi cette partie là à noter, sinon, ça fausse tout, m'enfin quand même, ça fait cher cette histoire, et puis tant pis, faut bien y passer.

Il comptait et recomptait, voyait le bilan de la veille, et ne comprenait point pourquoi tout ce vide. Mais un vide est appelé à être comblé, non ? Oui, mais avec du temps comme dirait l'autre. Il se leva, et alla passer la tête à la fenêtre, plein de chiffres et d'embrouilles diverses et variées. Il n'en pouvait plus de tout cela. Mais il se disait qu'avec l'expérience, et le reste... Tout allait bien se décanter à un moment ou à un autre. Il arriverait à monter cette filiale de vin et faire d'Angers un port agréable et commercial. Il vit un faucon lui arriver droit dessus, avec un tissu à la patte.

Hep hep hep ! Tu vas où bestiole ?

Il lui tendit le bras pour qu'il puisse se poser et le regarda attentivement. Ce tissu, il le connaissait, il s'agissait du même que celui de la robe de sa Fanta. Il le détacha de la patte du faucon et le regarda avec attention. Il vit qu'il y avait du sang. Il regarda de plus près et le sentit. Du sang, en effet, cette odeur un peu âcre. Etait-ce du sang de Fanta ? S'était-elle fait agresser ? Il courut comme un fou dans l'escalier, le dévalant plus qu'il ne descendait sur les marches, et allait directement sur son cheval. Il galopa très vite aux Rosiers où il avait laissé Fanta. Il refusait qu'elle bouge trop du manoir, de peur qu'elle n'accouche en chemin, ou se fasse tuer, en ces temps troubles de guerre.

Arrivé au manoir, il hurla sur le moindre valet qu'il trouvait, faisant pleurer les servantes, et il trouva Titine, la seule qui parvenait à lui tenir tête.


L'es pas là vot' dame ! Elle est partie se promener

Où ? Est-elle seule ?

C'te question ! Elle voulions jamais qu'on l'accompagnasse. Elle est partie tout à l'heure, sans panier, elle ar'viendra sous peu, j'avions fait des beignets pour elle.

Il n'avait point entendu la fin, déjà parti la retrouver. Les bois, ils étaient vastes, mais il la retrouverait sans doute dans une clairière où elle aimait se promener. Ils n'avaient point passé beaucoup de temps ensemble, et il regrettait de n'avoir pu encore lui faire découvrir ses petits endroits préférés. Enfin en même temps, il s'agissait parfois de petits cabanons où il emmenait ses conquêtes pour les lutiner. Il doutait qu'elle veuille les connaître. A moins qu'ils n'y fassent des choses à se faire rhabiller chacune d'entre elle. Il faudrait quelques jours pour un tel programme... Il errait, sur son cheval, à l'affût du moindre bruit. Il avait emmené le faucon qui semblait le guider. Quant il entr'aperçu du rouge. Sa femme, elle était là, semblait sauve, mais... Incapable de bouger. Il descendit promptement de cheval et se précipita vers elle.

Poussinette, ma chérie ! Le moment est arrivé ?

La nausée commençait à monter, et il devenait livide à l'idée de ce qu'il avait vu chez sa marraine déjà. Il s'agenouilla à la gauche de Fanta, lui prenant la main, qu'il baisa tendrement. Il lui caressa les cheveux.

Ne t'inquiète point, je suis là, je vais rester à tes côtés.

Il baisa sa main à nouveau et siffla le faucon qui était déjà parti chasser plus loin. Il prit dans sa besace un bout de parchemin et une plume. Sage précaution de maire, quand on se dit qu'on peut toujours avoir un contrat à signer. Il griffonna rapidement un mot à Temary, pour qu'elle vienne l'assister. Il savait que Fanta avait confiance en elle, et qu'elle pourrait mieux l'assister que lui. Le faucon reparti, il retourna auprès de sa belle.

Tu as chaud, ma douce, veux-tu quelque chose ?
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Chez moi
Temary
Chez Temary, dans son appartement

Ses miches faites Temary se repose chez elle, écrit quelques courriers, finit son aménagement mais sans grand entrain. Non pas qu’elle ne soit pas bien à Angers mais faire et défaire ses bagages la lasse complètement et puis elle n’est pas habituée à un appartement. Il fait pourtant une taille tout à fait convenable, aussi grand que son ancienne demeure mais elle ne s’y retrouve pas, ne s’y sent pas aussi bien que dans sa petite maison de bord de lac. Et puis elle se dit que d’ici peu il faudra tout remballer, encore ! Enfin si tout se passe bien alors à quoi bon prendre la peine de tout ranger ?

La décision prise de ne rien ranger en dehors de ce qu’elle utilise le plus souvent les malles et autres contenants se font caller dans la seconde chambre qui ne lui sert pas pour le moment. Ceci fait Temary se sert une tisane, oui, oui une tisane et file s’assoir sur une chaise juste aux pieds de sa fenêtre, buvant en regardant l’animation de la ville. Accoudée au rebord de la fenêtre elle regarde les allés et venu des habitants, des marchands ambulants, des drôles qui se courent après dans les rues en braillant pour toute une meute. La jeune femme ne peut s’empêcher de rire de voir deux paysans se crêper le chignon pour savoir lequel passera en premier avec sa charrette. Ce qu’ils en connaissent comme nom d’oiseaux ces deux-là !

Sa tisane se termine et voilà qu’elle aperçoit au loin un rapace de bonne taille, sur qu’il va passer au-dessus de chez elle celui-là au vu de sa trajectoire. Bizarrement il ne semble pas prendre de hauteur, plus il avance plus elle a l’impression qui lui fonce droit dessus. Il n’est plus qu’à quelques mètres, si proche qu’elle peut maintenant voir le détail de ses plumes. Non là c’est sûr il lui fonce dessus, Temary se lève d’un bond, lâche sa tasse qui se brise sur le sol et se recule, attrapant la première chose qu’elle a sous la main : un rouleau à pâtisserie !

Prête à en découdre avec son arme improvisée la jeune femme campe sur ses pieds puis se trouve fort surprise de le voir se poser sagement sur le bois du rebord. Dans un premier temps elle se montre méfiante mais voyant qu’il ne bouge pas elle s’avance, voit le message, le prend et lit tandis que le volatile s’en retourne déjà d’où il vient. Plusieurs jurons s’échappent de ses lèvres, le parchemin finit au sol tandis qu’elle file préparer sa besace. Linges, fil et aiguilles, des herbes médicinales et tout un tas d’autres choses encore viennent alourdir sa besace déjà bien épaisse.

Ceci fait Temary file comme une flèche vers l’endroit indiqué un peu inquiète, elle ne connait pas si bien le coin, si peu de temps qu’elle habite ici. En forêt elle n’y coupe pas et se perd, rien ne ressemble plus à un arbre qu’un arbre ! Usant de sa seule arme dans un cas comme ça elle se met à brailler.

FANTA !!!! DAME FANTA !! Ou êtes vouuuuuus ?? MSIRE L’MAIRE !!!! Hého vous M’ENTENDEZ ? C’est TEMA ! DAME FANTA !!!!

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Senorita_fantasia
Qu’est ce qu’elle était bien installée dans son tas d’herbe humide, la cheville ensanglantée et bébé qui lui faisait des misères. Elle avait tout pour sauter de joie quoi. Alors que la bestiole à plume était partie à la recherche de son promis, Fanta regardait le soleil qui se cachait peu à peu derrière les feuillages. C’était signe d’un orage à venir. Soupire, et soupire, elle détestait sa vie, du fait que ça n’allait vraiment plus.

Les yeux se fermaient peu à peu, comme si elle était épuisée, tellement épuisée, des contractions arrivaient de temps à autre, et la douleur de sa cheville lui foutait les larmes aux yeux, sauf que pour ce coup-ci, elle éclata en larme. Quel triste sort, seule dans une forêt, un orage qui commence à gronder et la nuit qui allait tomber. Elle était désemparée et eut une peur immense de mourir ce soir là si personne ne le trouvait.

Un bruit se fit entendre au loin ? Des brigands ici ? Fanta cherchait déjà sa belle dague pour se défendre, on ne sait jamais avec les temps qui couraient. Son autre main libre posée sur son ventre qui s’agitait, sa respiration commençait à s’accélérer, elle avait plus en plus de mal à respirer, mais rien n’allait la faire défaillir, elle préférait mourir en se protégeant, que rester là, comme une vulgaire poupée de chiffon à se faire battre. Elle serrait de plus en plus sa dague, et attendit que l’ombre s’approche. L’ombre sautait de son cheval, mais Fanta avait déjà la vision qui se troublait. Lui avait-on pas dit que sa grossesse allait être dangereuse ? Elle n’avait écouté personne et avait passé des journées monstrueuses à bosser dans son bureau, elle avait négligé sa santé, mais si c’était la fin du mythe de la Bulle ? Sa dague tombait au sol quand elle reconnut son promis. Son cœur s’accélérait doucement, elle était enfin en sécurité.


« Killi… »

Elle n’arrivait pas à dire autre chose, de toutes manières, ça se voyait, son ventre faisait les montagnes russes. Elle le regardait autant qu’elle pouvait, lui souriait un maximum pour ne pas lui faire peur, elle avait déjà assez peur pour deux. Elle et son bébé. Il avait changé de couleur, Fanta laissa échapper une nouvelle perle le long de son visage. Ses yeux brillaient, et la douleur augmentait à chaque contraction. Le travail avait commencé, mais elle ne devait pas accoucher ici, elle en mourrait à coup sûr. La brunette regrettait de ne s’être pas reposée plus que cela, et regrettait surtout de ne pas avoir écouté les médicastres et amis…

« Killi… »

Il lui baisa la main, la douceur de ses lèvres lui réchauffait son corps, et elle souriait au milieu des larmes.

« J’veux pas….mourir, et ni…Accoucher ici… »

Elle le laissait faire, il allait sans doute prévenir la garde pour qu’on vienne la récupérer. Il était apeuré… Fanta le regardait, et poussait parfois, de petits grognements alors qu’elle caressait de sa main libre son ventre arrondi. C’était trop tôt pour accoucher…
Quelques minutes plus tard, Fanta tombait dans les pommes…Trop de sang, la nuit qui tombait, le froid....



[Quelques heures plus tard…]

FANTA !!!! DAME FANTA !! Ou êtes vouuuuuus ?? MSIRE L’MAIRE !!!! Hého vous M’ENTENDEZ ? C’est TEMA ! DAME FANTA !!!!

La voix venait de la réveiller, en gémissant, Fanta réussit à prononcer, de toutes ses forces, un mot, un seul et unique, en espérant qu’elle l’entende, ou que Killi aille la chercher. On venait enfin la sauver..

« LA ! »

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...Son amour était sincère, mais si éphémère...
--La_future_bebe
[Bon, y s'dépêche de sortir le truc à côté là?]

Des bruits, des bruits, des bruits!! Pas moyen d'être tranquille deux secondes! C'était terrible ça, à croire que dehors y'avait que ça, du bruit, du bruit et encore du bruit.. n'importe quoi ce monde... Franchement...

Elle tendit son oreille toute nouvellement formée.. hum.. on s'agitait dehors.. on s'agitait fort, un peu trop même! Y'avait des bruits d'ailes, des bruits de plumes, les bruits d'un coq (une véritable ménagerie cette forêt!).

Et puis soudain! Fondant tout le crépitement qu'elle trouvait déjà trop intense autour d'elle, une affreuse voix nasillarde vint jusqu'à elle... voilà qu'on criait à présent.


Citation:

FANTA !!!! DAME FANTA !! Ou êtes vouuuuuus ?? MSIRE L’MAIRE !!!! Hého vous M’ENTENDEZ ? C’est TEMA ! DAME FANTA !!!!


*Non mais on dort à l'intérieur vous savez??? un peu de silence!!!*

Et elle se retourna sur elle-même, fortement agacée par tout ça... et pour donner plus de poids à ses exigences, un bon coup de pied dans le ventre de sa maman fut envoyé.

Voilà! c'était fait!
Pas demain la veille qu'elle sortirait de là, avec tant de fous à l'extérieur!
--Le_futur_denere
[Chut! J'dors..'Fin j'essaye]

V'là qu'c'était repartie. Je m'agitais, ou peut être est-ce qu'on m'agitait? Telle était la question, et à force de réfléchir, je fermais les yeux, j'étais si bien à l'intérieur de maman, j'étais protégé, enfin, je le croyais..

Y'a la vilaine chose derrière moi qui bouge encore plus, ce qui m'agace fortement et pour me venger, je lui donne un coup de pied...

Pis, pour vraiment m'énerver, ça gueulait dehors. Non mais y'a vraiment aucune respect de nos jours... J'veux dormir!

Les gens crient, parlent fort, et maman a l'air d'être mal en point, ma faute? Beuh! Ch'uis sage moi...Contrairement à l'autre chose là bas dans le ventre de maman.

Toujours étant que j'sortirai pas d'ici avant le calme absolu. Allez faire ce calme là et on en reparle. Ben que ouais, j'veux sortir dans un endroit doux..

J'vais donc, en enfant bien élevé, donner un coup de pied à maman pour lui faire comprendre que ça doit se calmer ce chaos, trop peu pour moi... Donc j'fais la grêve, JE-NE-VAIS-JAMAIS-SORTIR-D'ICI.

Je me tourne, me retourne en espérant trouver la position qui m'empêche de recevoir des coups par ci par là, mais ça change rien... Oh Mon Dieu, j'aimerai tant pouvoir dormir et me boucher des oreilles!
Temary
LA !

Une voix enfin ! Sans perdre un instant Temary se précipite vers la voix de Fanta non sans pester après la végétation quand celle-ci se met en travers de son chemin ou manque de la faire chuter. Un regard au ciel, voilà que celui-ci semble décidé à leur tomber sur la tête. Mais quel merdier mes aïeux !

Tout en marchant les derniers mètres Temary essaie de se remémorer la dernière et première fois qu’elle a assisté un accouchement. Et dire que cette fois-là, si lointaine, elle s’était juste contentée de tenir les linges et de changer l’eau, elle n’avait pas fait grand-chose au final et là …. la voilà sage-femme ! Mais quelle idée d’avoir dit oui ! Et dire qu’elle n’était même pas ivre sur ce coup-là. Enfin maintenant il va falloir assumer et elle le fera, Temary n’a qu’une parole.

Un arbre puis deux et les voilà, Fanta allongée, le visage marqué par la douleur. Son homme a ses côtés qui ne semble pas spécialement rassurée. A vrai dire Temary ne l’est pas plus mais quand il faut y aller ….

Fanta … ça va aller. Tout va bien se passer qu’elle lui dit en détachant sa cape de son col pour la couvrir avec.

Temary remarque de suite l’état de sa cheville, impossible de la déplacer, encore moins à cheval, il va donc falloir improviser sur place, ils n’ont guère le choix pour le coup. Sans perdre un instant elle regarde celui qu’elle s’amuse à appeler Msire l’Maire.


Pourriez-vous nous faire un feu non loin ? Un qui fasse beaucoup de braises… espérons que le ciel nous laisse en paix…


Tentant de cacher son inquiétude Temary se tourne ensuite vers Fanta et lui dit d’une voix chaude et rassurante

Fanta, tu en es ou ? Je pense que nous allons devoir nous installer ici, il n’est pas possible pour toi de marcher avec ta cheville quand à faire un tour de cheval …. C’est bien trop risqué. T’en fais pas tout va bien se passer, tu n’es pas seule.
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--La_future_bebe
[Tu sais ce qu'elle te dit, la vilaine chose???...]

Et hop! un ou deux coups de pied qu'elle reçoit.. pour la peine, elle en renvoie le double, faut pas se laisser faire quand même! Quelle bande de brutes, ce monde là.. bande de brutes!!!

Dehors, cela s'apaise, les voix se calment.
Elle se sent un peu bouger mais rien de comparable avec les retournements de tout à l'heure. Il reste comme une tension, mais bon, peut-être qu'elle va enfin réussir à s'endormir finalement.

Se blottissant tout au fond, le plus loin qu'elle peut de la sortie, elle reste, encore quelques minutes. Insensible au monde extérieur, la fatigue a raison d'elle.

Plus de coups de pieds, plus de mouvements brusques, le calme...

Deux yeux qui se ferment, ça y est, le calme est revenu, fausse alerte, tout est complètement normal... restons zen..

Dodo!!!
Killijo_de_denere
Senorita_fantasia a écrit:
« Killi… J’veux pas….mourir, et ni…Accoucher ici… »


Il l’avait embrassée sur le front et était resté auprès d’elle, regrettant d’avoir séché les cours de médecine à l’université. Il L’avait vue tomber dans les pommes, mais bien sûr, point de sels sur place pour l’aider. Il l’avait réveillée tant bien que mal en lui tapotant les joues, et l’avait recouverte de sa cape sur le haut. Il n’osait point regarder entre ses jambes, sous ses jupons, de peur de ne point supporter la vue.


[Quelques heures plus tard…]


Temary a écrit:
FANTA !!!! DAME FANTA !! Ou êtes vouuuuuus ?? MSIRE L’MAIRE !!!! Hého vous M’ENTENDEZ ? C’est TEMA ! DAME FANTA !!!!


Killi s’était redressé. Il attendait que le travail avance, mais rien, apparemment, l’enfant ne venait pas. Il devait préférer rester au chaud. Il avait entendu une voix, certainement celle de Temary qui avait enfin réussi à les retrouver. Avant qu’il ne réagisse, Fanta avait déjà crié pour signaler leur présence.

Temary a écrit:
Fanta … ça va aller. Tout va bien se passer qu’elle lui dit en détachant sa cape de son col pour la couvrir avec.


[i]Killi ne bougea point, il restait assis à côté de sa douce, n’osant point la bouger, il sourit quelque peu à la dame, crispé.
Temary a écrit:

Pourriez-vous nous faire un feu non loin ? Un qui fasse beaucoup de braises… espérons que le ciel nous laisse en paix…


Il la regarda, décontenancé, faire du feu… Ne pas l’aider en lui tendant des instruments de torture, ou autre chose… Ca devait être dans ses cordes. Il se leva, après s’être délicatement dégagé de sa douce. Il lui embrassa le front et alla chercher du bois.

Temary a écrit:
Fanta, tu en es ou ? Je pense que nous allons devoir nous installer ici, il n’est pas possible pour toi de marcher avec ta cheville quand à faire un tour de cheval …. C’est bien trop risqué. T’en fais pas tout va bien se passer, tu n’es pas seule.


Il était revenu avec le bois, et tentait d’allumer un feu, nerveux à cause de cette naissance. D’ordinaire, il récupérait les enfants tous faits, livrés sans l’accouchement ni le reste. Il réussit tant bien que mal à faire démarrer une flamme et le regarda attentivement pour l’entretenir. Il regarda Temary, attendant les ordres, et, tour à tour, regarda Fanta pour voir si elle allait bien, et si elle supportait le tout. Il regrettait qu’elle accouche en pleine forêt comme une paysanne. Il aurait voulu qu’elle aie un lit, avec un matelas en plume d’oie, une sage-femme expérimentée, sa tante, et surtout, toutes les commodités autour, le puits, Titine…

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Chez moi
--La_future_bebe
[Branle-bas de combat! 'Tention, j'veux sortiiiir!]

Quelques minutes, après, réveil de la petite puce toute finie dans le ventre de sa maman.

Changement radical de façon de penser.. elle en a marre d'être là, elle en a marre aussi des coups de pression qu'il y a.. et puis bon, elle est toute finie là.. si elle ne voulait pas sortir, c'est parce qu'il y avait trop de bruit dehors, ça l'effrayait.. y'avait des bruits comme ça.. comme par exemple quand une porte se claquait, elle aimait pas du tout du tout!

Donc là, elle se réveille, tout est calme... donc, de meilleure humeur que quelques heures auparavant, elle réfléchit avec son petit cerveau tout neuf... Et puis, elle a cru entendre la voix de son papa à l'extérieur, et elle aime déjà beaucoup son papa, sa voix l'apaise quand il parle au ventre de sa maman.. et puis elle sent sa maman calme et apaisée quand il est là... Super papa que celui-là tout de même!

Donc, changement de plan, changement de direction! elle veut voir son papa!!!

Chamboulement dans le ventre de sa maman, les pressions reprennent, elle essaie de se dépatouiller dans cet univers qu'elle ne voulait quitter pour rien au monde quelques minutes avant.
Elle bouge, elle chamboule tout...

*de l'air, je veux sortir, je veux sortiiiiir*

Profitant des contractions que son soudain regain d'énergie provoque pour sa pauvre maman, elle pousse de toutes ses forces l'affreuse chose qui tente de dormir aussi et qu'elle appellera plus tard du doux nom de frère. Mais pour le moment, cela s'appelle un obstacle et les obstacles, on les pousse, on les pousse.

*Pousse-toiiiiiiii*

Et la voilà qui propulse le futur frangin dehors... tête la première!
Senorita_fantasia
Fanta regardait Tema sans pouvoir lui répondre, non seulement elle était épuisée, mais elle souffrait le martyr. Qui a dit que c’était beau de mettre un enfant au monde ? Devenez une femme et vous verrez ! Elle voulait grogner avec Killi, l’insulter, mais ça n’allait vraiment pas faire avancer les choses, donc elle serra simplement les dents, la bouche déjà pâteuse.

Killi s’affairait à allumer un feu, quand d’un seul coup, son ventre bougea de toutes ses dents, des coups par ci, d’autres par là, c’était le moment… Les poings fermés, elle souffla tant bien que mal, alors que le bébé cherchait à se frayer un chemin.


« J’veux pas accoucher ici ! J’veux pas !!!!!! AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH »

Elle détestait ce jour là, elle détestait sa promenade ratée, et le fait d’avoir froid. Puis, sa cheville, oui sa cheville ? Qui allait s’en occuper hein ?! Elle fermait les cuisses, non non tu vas pas t’en sortir comme ça futur dénéré que t’es. La Bulle ne voulait pas buller !

« Aidez moi ! J’vais mourir, il arriveuuuuuuuuuuuuh aïeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!! »

Les larmes sortaient en rafale de ses yeux, les dents qui grinçaient. Elle tira sur le col de Tema puis celui de Killi pour qu’ils la regardent dans les yeux. Elle sentait qu’il y avait un truc qui clochait. Déjà son ventre qui était trop gros, le fait d’accoucher un peu à l’avance. C’était la fin.

« Si j’meurs, Killi, occupe toi de ton fils ou ta fille, et Temary…Euh…AÏEUHHHHHHH !!! Aidez moi pitié !!!! »

V’là que le bébé poussait comme un grand, et Fanta devait se motiver pour l’expulser d’elle, elle poussa, hurla de toutes ses forces, pesta… Le bébé sortirait, quoi qu'il arrive.
Essoufflée, elle cherchait à quoi s'accrocher pour s'encourager. De la sueur apparaissait sur son front. Ca allait être une vraie partie de rigolade...

Quant au temps, il se couvrait peu à peu. Des éclairs illuminaient le ciel noir, la pleine lune sortait, du brouillard apparaissait.. Le vent se levait, la misère allait commencer.


"J'ai... J'ai froid..."

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...Une femme de fer au cœur de pierre...
...Son amour était sincère, mais si éphémère...
--Le_futur_denere
[Pas touche, j'mords]


Malgré les secousses et les éclats de voix dehors, moi, je fermais mes yeux, enfin j'essayais, pas facile de dormir quand ça secoue dans tous les sens. Y'a un tremblement de terre ou quoi?

Jamais je sortirai, point à la ligne, et que je mette les points sur les I grecs avec la vilaine chose.
Alors qu'avais-je à dire? Ah oui...

Pitit 1: On touche pas à son futur frère.
Pitit 2: Je suis devant, on ne POUSSE pas sans mon consentement.
Pitit 3.... Ahhhh, la vilaine chose, elle me donnait des coups de pieds bien placés que j'en avais pas le temps de dire mon petit trois.

Ah oui, tu veux jouer à ça....Je lui donnais à mon tour des coups de pieds, parce qu'on m'embête pas quand je suis sage.

Nan mais oh! Et, comme toujours, il arrive un pépin gros comme un ventre d'éléphant. La vilaine chose m'expulsa doucement hors du ventre de maman, et rien que d'avoir LE cheveu qui trainait dehors, j'avais froid, ça promettait.

J'veux pas sortiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir. Non non.. J'veux pas y aller....Non non j'veux pas m'en aller...

Mon cheveu avait froid, et mes oreilles bourdonnaient. Ca criait. AH mais c'est maman qui criait. On lui faisait mal, c'était sûr...

Promis, je me vengerai maman, la vilaine chose m'a poussé sans mon avis...

Ma tête dehors, j'commençais même à hurler. J'voulais pas, et là, tout le monde allait le comprendre. DE ma petite voix aigue, je m'exprimais tant bien que mal, alors que la vilaine chose, plus connu sous le nom de "soeur jumelle" continuait de me donner des coups pour me virer de maman...
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