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Info:
Réunion de famille

[RP] Tout passe ou tout casse- demeure des Beaufort-Dénéré

Joffrey
Voici plusieurs jours que Jo est rentrée en Anjou après sa petite escapade au Berry. Elle a juste quitté un lieu de guerre pour un autre. Mais ici se trouve sa famille et ses amis, et ce soir ayant trouvé un peu de temps , elle réunissait toute la famille.

Chacun avait été prévenu.

Quelques heures avant la réunion, la Duchesse était arrivée au domaine.

-Mamounette ... Mamounette ... mon bain est il prêt? et ma robe...

Ah , je me réjouis de porter autre chose que ce costume, certes très adéquat à la situation , mais si peu féminin.


Elle jeta un regard dans la grande salle , vit que tout était près et monta 4 à 4 les escaliers menant à ses appartements.

Ce fut avec un sourire qu'elle s'approcha du grand baquet d'eau parfumée.

Sans plus attendre , elle fit voler ses habits et plongea avec délice dans l'eau chaude.

Enfin , un moment de grand délassement plus tard, Jo revêtit sa robe et redescendit au salon attendre sa famille.
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Atthenais
[Au domaine des rosiers]

Un messager était venue prévenir au domaine des Rosiers que la duchesse Joffrey était revenue en Anjou et les attendait tous dans son château.

OUiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! grand-mamou est revenue ! youpiiiiiiii !

Et voilà la blondine qui se m'y à sauter partout, excitée comme une puce. Elle avait beau avoir quatorze printemps, elle était toujours aussi spontanée notre Atthénais. Et voilà qu'elle virevoltait de son père à sa sœur, de sa sœur à son petit frère, les emportant dans sa joie.

Et en plus elle nous attend tous au château. Sûrement pour une grande fête de retour. Vite faut que je mette une jolie robe.

La blondine courut dans sa chambre, suivie de sa chambrière qui l'aida à choisir une jolie robe. Atthé essaya toutes les robes, ne sachant laquelle choisir.

Mettez la rouge elle vous donne des couleurs d'moiselle Atthénais ! Vous êtes bien pâlotte depuis qu' vous êtes enfermée dans vot' bureau de tribun.

Aussitôt dit, aussitôt fait. La poulette dorée fut vite prête malgré tous les essayages et ce fut la première à s'installer dans le fiacre familiale.

Dépêchez vouuuuuuuuuuuus ! Grand-Mamou nous attend !

Au bout d'un temps certain, tous furent installés et ce fut dans l'excitation que se déroula le voyage jusqu'au château de sa grand-mère.

[Demeure des Beaufort-Dénéré]

Aussitôt les chevaux arrêtés, Atthé sauta de la voiture et courut jusqu'à la porte.

Dépêchez vous ! on va être en retard !

Et voilà une blondine qui poussa la porte et sans attendre courut dans les couloirs.

GRAND-MAMOUUUUUUU ! On est là ! t'es oùùùùùùùù ?

Les domestiques amusés lui montrèrent la porte du salon. Ils savaient l'affection que portait Atthénais à sa grand-mère et ce n'était pas les années qui émoussaient ce sentiment bien au contraire.

Et voilà la tornade blonde faisant irruption dans le salon, sautant dans les bras de sa grand-mère. Son père allait encore râler quant à ses manières mais tant pis.

Grand-mamouuuuuu ! Comme tu m'as manqué ! On va faire la fête ? Il y aura un bal ? On va manger plein de bonnes choses ?

Ben oui ! elle ne perdait pas le nord la poulette dorée.
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Aloara


[Dans sa chambre à Segré]

Elle était assise sur son lit, n'ayant guère vu le temps filer pendant l'écriture de sa dernière missive... Missive qui, sans nul doute, fut l'une des plus longues qu'elle écrivit dans sa vie... Même l'échange épistolaire avec sa Douce Malemort n'arrivait pas à dépasser toutes ces lignes d'amertumes...
Elle eut un temps de réflexion avant l'envoi, mais se disant qu'elle était "enfin"rédigée, il lui fallait s'en débarrasser...
Et c'est ce qu'elle fit, laissant s'envoler une colombe aussi blanche que neige avant qu'une suivante vint lui apporter un message...


Ma Dame la Baronne... Votre Mère vous fait demander à Beaufort... Le messager fit entendre que cela consistait à une réunion de famille...
Voulez vous de l'aide pour vous apprêter ?


Dans d'autres circonstances elle aurait envoyé boulé la servante qui proposait son aide... Comme si elle n'était pas assez grande pour se vêtir seule ! Bon pour le laçage du corset c'était autre chose, mais pour le reste... Petit moment de réflexion et après un dixième de seconde elle acquiesça...

Je veux bien oui... Prenez ma robe rouge, la coiffe et les escarpins qui vont avec, je vous prie...

Et en moins de temps qu'il le fallut la mélancolique Baronne fut transformer en merveilleuse Fleur...
Le rouge, une couleur qui lui allait à ravir et pourtant... C'était sans doute la dernière fois qu'elle en porterait... Symbole d'amour, de passion, de force vitale, de luxure en règle générale, elle la portait pour une toute autre symbolique... Tentation, destruction, mort, sang... Une nuitée qui la mènerait sans doute à sa perte, si bataille venait à être engagée...
A moins qu'Aristote ne veuille point d'elle là haut ?
Mais cela, seul Aristote lui même était en mesure de le savoir !

Une fois apprêtée, coiffée et chaussée, la Baronne prit route en direction du Castel familial...


[Beaufort... Château de l'innoncence Aloaresque..]


Le coche s'arrêta devant les grilles, la Baronne s'annonça et très vite elle fit volte face dans le Salon... Là, sa Mère... Sa Douce Mamou... Toujours là, dans ses plus sombres moments... Toujours là, pour la conseiller et la réconforter au mieux... Son modèle féminin... L'unique, le seul... Elle était parfaite ! Et puis son Atthé... Sa filleule... Celle qui était devenue une jolie jeune femme et qui avait mûrit bien plus vite que toutes les autres de son âge...

S'approchant doucement vers elles, elle hésita un instant avant de filer dans les bras de sa Mamou devant Atthé pour l'embrasser tendrement sur la joue... Mais tant pis, si elle se montrait Jeune Fille au lieu de Jeune Femme... La douceur maternelle... Rien de telle pour redonner un peu de baume au coeur à la Rose épineuse...
Comme elle désirait elle aussi pouvoir partager cela avec un enfant... Mais son heure n'était pas encore venue...

Embrassant ensuite tendrement sa nièce sur le font, elle leur dit :


Bonsoir Mamou... Bonsoir Atthé... Je suis si contente de vous revoir...

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Jchris
Ayant reçu une missive de Joffrey, Jchris se dit que, depuis Saumur et compte tenu de sa légère blessure, la chevauchée était exclue pour rejoindre Beaufort. Il fit donc atteler et fit prévenir Vendettal qui avait été invitée

Citation:
"Ma Dââââââme

Vostre Seigneur, comme vous dites , a été convié par Joffrey à se rendre à Beaufort. Je me doute que si elle nous invite et nous convie tous deux, c'est que le motif est sérieux, pas dramatique, mais important. Grande réunion familiale aux grandes annonces probables? Nous verrons bien. J'ai fait en sorte que l'attelage soit prêt et nous irons ensemble si vous le voulez. Rassurez-vous, je ne me ressens plus guère de mon genou, mais je veux suivre de manière absolue les prescriptions du médicastre. Repos de 3 jours encore. Je sais que si je ne suis pas celles-ci, vous me ferez triste figure et je ne veux pas vous facher le moins du monde.

Jchris qui t'attendra"


Il fit porter le courrier à V par son petit palefrenier et termina de se préparer. A l'heure dite, il était à l'endroit convenu
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Vendettal
Des hennissements qui jouent des coudes avec une odeur agreste … de grands et longs murs blancs fractionnés par des boxes fermés et accolés les uns aux autres… à droite l’un d’entre eux est ouvert. On peut y distinguer une silhouette allongée sur le sol, une paille dans la bouche.

Bon alors tu l’ouvres cette lettre ou je dois le faire moi-même ???

Soupire d’agacement, Vendettal attend tout en suçant son bout de paille.

Debout dans l’encadré de la porte du box, Janette se décide enfin à lire le parchemin arrivé quelques heures plus tôt. C’est que sa maitresse lui a appris à lire à la Janette. Du coup, elle est toujours de corvée de lecture, mais elle s’y prête toujours avec plaisir.



Ça vient du Seigneur Jchris,Vicomtesse !

Puis à hautes voix :

Citation:
"Ma Dââââââme

Vostre Seigneur, comme vous dites , a été convié par Joffrey à se rendre à Beaufort. Je me doute que si elle nous invite et nous convie tous deux, c'est que le motif est sérieux, pas dramatique, mais important. Grande réunion familiale aux grandes annonces probables? Nous verrons bien. J'ai fait en sorte que l'attelage soit prêt et nous irons ensemble si vous le voulez. Rassurez-vous, je ne me ressens plus guère de mon genou, mais je veux suivre de manière absolue les prescriptions du médicastre. Repos de 3 jours encore. Je sais que si je ne suis pas celles-ci, vous me ferez triste figure et je ne veux pas vous facher le moins du monde.

Jchris qui t'attendra"


A peine la missive terminée que V se relève d'un bond en faisant claquer ses bottes sur le sol.

M’enfin Janette, il fait presque nuit!!! Je ne serais jamais à l’heure !

Toujours en habits militaire, V regarde sa tenue. Dans un mouvement frénétique, elle tente d’enlever la poussière de ses braies.

Je vais pas avoir le temps de me changer !

Un nuage de saleté après, elle regarde sa servante :

Bon Janette, va prevenir le seigneur de Sennones que j’arrive. Il doit être devant le baraquement, je prends juste quelques affaires. Aller ! Dépêches toi !

V sort de l’écurie en trombe et regagne ses appartements dans le campement. Elle déballe sa malle en balançant le contenu peu à peu autour d’elle. Des montagnes de vêtements viennent alors s’échouer lamentablement sur le sol. Enfin, elle attrape une cape, l’enfile, saisit ensuite une besace, y fourre quelques bricoles et sort de sa tente rapidement avant d’entamer un sprint.

Devant le baraquement, elle repère l’attelage, s’engouffre dedans et s’effondre sur la banquette toute essouflée. Un regard vers Jc :

J’espère que tu n’as pas trop attendu ! J’ai… *regarde son accoutrement avec une moue désolée* … fait au plus vite !

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Rosebudy
Avec un grand fracas dans la cour Rose arriva au Domaine.

Laissant au soin de Guilhemme de ranger chevaux, voiture, malle de médecine et le reste, elle monta quatre à quatre les marches du perron, entra et se précipita vers Jo.

    Oufffffff, tu es encore toute seule, tant mieux, je n'ai pas eu le temps de passer chez moi, j'arrive d'une ronde sur les remparts, et j'ai passé la journée à soigner le vicomte Datan figure toi, sans l'avoir reconnu, Dame, j'lavais jamais vu. Et puis si tu avais vu ses traits boursouflés comme .... comme la tête d'un joueur de soule après une partie de castagne


Et dans un tourbillon de parole, Rose embrassa sa soeur et lui demanda la permission de monter utiliser son salon de toilette, et d'emprunter une de ses tenues.

    Tu vois bien comment je suis acoutrée, et en plus avec du sang séché un peu partout , je file me faire belle .

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Killijo_de_denere
Fatigué. Killijo était un homme fatigué en ce moment, entre la guerre avec la Tourraine, son mandat ducal, la reprise de la mairie et la guerre aux Rosiers, il ne savait plus où donner de la tête. Il aurait bien aligné les occupantes des lieux pour leur distribuer les fessées, et les calmer un peu. Après tout, est-ce que le coq ne mène pas sa basse-cour d'ordinaire ? Du temps où il se contentait d'en choisir une, de lui proposer une nuit ou plusieurs et juste du plaisir, il était bien plus tranquille. La femme le remerciait, revenait, ou pas. Aujourd'hui, il jonglait entre tout. Il était parti de bon matin, travailler à la mairie, et tenter de trouver des solutions pour comprendre le fonctionnement d'un mandat, premier défi, pour aussi tenter de remonter les finances de la mairie, mission impossible. Comme remettre de l'ordre aux Rosiers, cette affaire. Il reçut un mot de sa mère, lui demandant de se rendre à Beaufort. Il décida de s'y rendre, avec ses enfants uniquement, pour éviter tout problème nouveau. Il en avait déjà bien assez avec les femelles des Rosiers, mieux valait ne point ajouter celles de Beaufort. Il avait commandé sa belle tenue, car il se doutait qu'il fallait y venir bien habillé, et que les femmes rivaliseraient d'élégance. Il hésitait à en parler à Fanta, pour ne point ajouter de l'huile sur le feu. Chaque chose en son temps. Mieux valait peut être annoncer la nouvelle à sa mère en privé, se prendre la punition ultime, et s'il survivait, lui dire qu'il voudrait l'épouser, si un jour, il arrive à trouver un noble qui accepter de donner une terre à sa belle. Même sa demande, il n'avait point encore réussi à lui faire. Il avait trop de choses à penser, trop de choses à gérer, et pas assez d'heures dans une journée. Il se mit en route, doucement, tel un vieil homme qui prend son temps et arriva à Beaufort tranquillement.

Il se présenta à l'entrée, et l'on pouvait remarquer ses traits tirés. Il alla à la rencontre de sa soeur, qu'il embrassa tendrement.


Tu es toujours aussi belle.

Il prit les mains de sa mère et la regarda.

Mamou, la femme d'entre les femmes.

Il l'embrassa tendrement, et alla embrasser sa fille.

Tu deviens aussi belle que ta grand-mère, ma chérie.

Il remarqua seulement qu'il manquait Annelyse. Il avait oublié de la faire mander aux Rosiers. Il regarda Atthénaïs.

Tu n'es point venue avec ta soeur ? J'espère qu'elle a été prévenue.
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Chez moi
Elhora
Et encore une ....


Elhora avait profité de l'appartement d'Angers pour s’apprêter. Jolie robe blanche, piquetée de fleurs bleu brodées finement et une écharpe de dentelle qui recouvrait ses épaules.

Le coche arriva à l'heure demandée et le court voyage jusqu'au domaine familial fut vite entrepris.

[Demeure des Beaufort-Dénéré]

--Mamouuuuuuuu... tu es rentrée ... Ahh quel bonheur cria la jeune fille avant de se jeter dans ses bras.

-J'ai quitté le couvent et cette fois pour toujours ,
ajouta t elle

Puis la jeune fille prit conscience de ne point être la première arrivée.

Athhé ... mais mais ... tu es aussi grande que moi.... ohhhh Aloara ..... et Killijo...

Quelle joie de vous retrouver tous.


Elhora passa de sa nièce à sa soeur puis son frère , pour les bizouiller.
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Annelyse
Au domaine des Rosiers.

Alors qu'elle était avec sa soeur au domaine un messager arriva et aussitôt informer de ce qu'il sagissait, Atthénaïs fesait des bonds. Son visage alors s'illumina enfin depuis ces quelques jours.
Annelyse n'avait pas été aussi proche avec sa famille contrairement à sa soeur pour être autant enthousiasme. Elle l'était ravie ça oui, cela vallu a notre brunette un sourire radieux tout en suivant Atthénais du regard qui partait déjà au triple galop faire sa toilette.

Après avoir elle aussi mise une de ses plus jolie robe azur faisant ressortir ses prunelles vert/turqoise, elle se fit remonter ses boucles en chignon laissant quelques méches par ci et là dans sa nuque. Elle pouvait entendre l'impatience de sa soeur, ce qui la stressé d'avantage. C'est que ca devait faire des lustres qu'elle n'avait revue le reste de la famille, entre ses allez et venue au monastére pour des raisons personnelle.


Dépêchez vouuuuuuuuuuuus ! Grand-Mamou nous attend !

Oui oui ça va j'arrive j'arrive!

Des pas qui se presse retenant les pans de sa robe craignant la gamelle, mais tout va bien, elle rentra dans la voiture sans mal et purent enfin partir.

Domaine des Beaufort-Dénéré.

Même pas le temps d'être totalement arrêté que la blondine sautta pour se précipiter jusqu'à l'entrée. La brunette elle prit son temps comme d'habitude.. Le temps d'explorer tout ce qui venait à ses yeux avec détail. Elle souriait la damoiselle oubliant les tensions chez son père, cela lui fesait du bien d'aller ailleurs que les Rosiers et le village.
Perdue dans ces pensée elle croisa un serviteur qui la remit dans la bonne direction la dirigeant sur quelques metre, puis la laissa pénétrer dans le salon.


C'est pas ma faute je me suis perdue!

Dit-elle avec malice pensant être "presque" seule, mais quand son regard se posa sur chaque personnes présente le malaise la prit.

Heu.. Bonjour..

Elle n'osa du coup s'avançer d'avantage.
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Lovelymaster
[Dans le domaine de Longué]

Louis profitait des quelques rayons de soleil dans ses jardins, marchant sur les sentiers, loin de Saumur, loin des remparts qui rendaient la ville bien triste, écoutant le chant des oiseaux qui embellissaient le ciel. Petit soupire en les regardant, c’est qu’il pensa un court instant être libre, libre de voler ou bon lui semble, se laisser guider par le vent, mais cela lui était impossible. Il avait des responsabilités envers l’Anjou, Anjou qu’il aimerait voir retrouver calme, mais cela semblait être utopique, tant depuis sa naissance, il en avait vu sur ses terres. C’est d’ailleurs pourquoi il aimait le calme de son domaine. Calme qui fut de bien courte durée, a croire que l’on ne pouvait pas le laisser rêver.

La gouvernante qui hurle une fois de plus. Ha celle là, même de l’autre coté du duché il l’entendrait encore, a croire qu’elle était née pour crier sans arrêt.


Mon seigneur, une lettre pour vous, elle porte les couleurs de Beaufort.


Louis se dirigea vers elle et prit connaissance du message, sourire qui se dessine sur les lèvres du seigneur, il la regarda un court instant.


Faites préparer mes vêtements, un bain et ma voiture, que ma mère n’attende pas.

Le seigneur reparti vers l’intérieur de son château, il poussa la lourde porte du salon et se posa dans son siège, le temps d’écrire une courte missive à sa blonde, lui demandant d’être présente à cette réunion, cela serait enfin l’occasion de la présenter aux membres de sa famille qui ne l’avait pas encore rencontré.

Bien que dans un coin de sa tête il redoutait ce moment, comment accepterait-il cette Histoire. De toute façon quoi qu’il en soit, s’était sa vie son histoire et certains de la famille étaient mal placé pour pouvoir le juger, il n’aurait sans doute aucun regret à le leurs rappeler.

C’est donc une plume qui glisse sur le vélin.




Chère Vass,

En ce jour, je ne prendrais pas plume pour vous compter fleurettes, mais bel et bien pour vous inviter à une réception donnée par ma mère la Duchesse de Beaufort. J’ose espérer que quand ma voiture se stoppera devant votre maisonnée vous me ferez l’honneur de vous joindre à moi. Sur ce, je vous clore cette missive sur ces quelques lignes bien pauvres en vous disant à plus tard…

Votre Louis qui comprendra votre refus.


Une fois la missive scellée à la cire, il bondit sur ses jambes, s’empressant de trouver au plus vite un valet qui ferait la course jusqu'à la dite bâtisse, afin que cette missive soit lue dans les plus bref délais, Louis n’oublia pas de lui laisser une petite bourse remplie d’écus, tout travail méritait salaire et le Dénéré n’était pas de ceux qui l’oubliait.

[Plus tard dans une eau chaude à souhait]

Quelques soupire d’aises, une odeur de rose enivrait la pièce et le corps du jeune homme, il serait bien resté là des heures, profitant de ce plaisir qu’était le bain, il posa son regard sur ses mains qui communisaient à se flétrir. Il sortit donc de son bain, entourant son corps d’une large serviette laissée par la gouvernante, le seigneur fonça vers sa chambrée, il était sur d’encore arriver le dernier, s’était son habitude. La ponctualité ? Connait pas le Louis, c’est quoi ca ?

Il enfila ses beaux vetements, c’est qu’il voulait être parfait pour revoir sa famille, cette grande famille qui comptait énormément pour lui. Chemise de soie brodée de fils d’Or, Braies impeccablement taillée sur mesure, botte plus que propre à croire que Louis n’avait jamais mit pieds à terre avec celle-ci mais soit, ils le découvriraient tous bien vite.


[Prêt à prendre la route]


Apres tout cela, il sortit bien vite de la chambre, sautant les marches 4à 4 pour se trouver enfin dans le couloir qui le conduirait dehors. Une fois sur le parvis, il sauta dans sa voiture, demandant au cocher de se rendre sans plus tarder chez sa douce et délicieuse Blonde. Une fois à Saumur, dans une rue qu’il connaissait sur le bout des doigts, il demanda au côcher de stopper l’attelage.

Louis ouvrit la porte et descendit, posant son regard sur l’homme qui conduisait.


Laissez, je m’en charge.

Main qui tape sur la porte, sourire aux lèvres bien sur quand celle-ci s’entrouvre.

Bien le bonjour vous. Tout en déposant un baiser au coin de ses lèvres
Ravis de voir que vous serez de cette soirée, partons sans attendre…. Je les entends déjà d’ici… Louis est encore en RETARD.

Les voila monté et en route pour Beaufort, et quelques longues minutes plus tard, ils arrivèrent enfin.

Voiture qui s’arrête devant l’entrée, Louis sauta le premier hors de celle-ci, aidant Vass à en descendre.

Sans un mot il avança vers la porte du Château, il posa son regard sur sa douce.


Vous êtes prête à entrer chez les fous ?
Il lui prit la main et la tira à l’intérieur.

Il se stoppa net devant la porte du salon ou avait lieux toutes les autre réceptions, grimace qui se dessine, Louis commençait à avoir peur de la réaction de sa famille. Tant pis, il la voulait présente et saurait de toute façon finir par la faire accepter.

Il poussa la porte saluant le monde présent, sans oublier bien sur de présenter Vassilissa.

Là il attendait les quelques remarques qui ne tarderaient pas à fuser dans ses oreilles.

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Vassilissa
[Au soleil de Saumur]

Une place, de la poussière, quelques tentes trop vite dressées, et trois poules maigres qui se chipotent un ver en caquetant. Le campement Poitevin sommeillait au soleil, se remettant sans doute des frayeurs de la nuit. Dans un coin, un peu à l'écart, un groupe de soldats s'entraînait mollement à manier l'épée. Certains avaient le bras, la jambe bandés, d'autres disparaissaient sous des emplâtres gluants, des masques de fortune qui leur cachaient les plaies.
La Blonde, au milieu d'eux, paraissait bien fringante. À peine un peu de sang séché sur sa chemise et sur ses braies, comme pour prouver à tous qu'elle aussi irait jusqu'à mourir dans cette guerre imbécile. L'épée dans la main gauche, elle défiait maintenant un soldat suffisamment vieux pour être son père.


- Allons, Bourgogne ! Montrez-moi c'que z'avez encore dans la panse !

Le vétéran était sergent, et tout droit arrivé du Limousin où il avait servi le Vicomte d'Ysengrin pendant de nombreuses et fières années. Apprenant que la guerre frappait à la frontière de l'Anjou et donc de la d'moiselle, il avait accouru. Attila mort, il ne lui restait que peu de raisons de s'accrocher encore à une vie d'aventures qui n'avait été que trop trépidante. Et il était venu servir une dernière fois, pour celle qu'il avait accompagnée tant de fois aux limites du désastre.

- Ma demoiselle, jusqu'à mon dernier souffle je vous apprendrai encore comment on tient cette arme que vous brandissez comme une fourche...

Il portait à main droite une terrible hallebarde, qui fauchait au moindre mouvement de l'adversaire. La Blonde, concentrée, ne la quittait pas des yeux. Mais de l'autre bout du camp parvint une voix claire, tandis que deux tornades approchaient en courant :

- M'man ! Y'a quelqu'un qu'a déposé ça pour toi à la maison !!! Il demande s'il y a une réponse...

Avec un geste exaspéré, Vass mit fin au combat et attrapa la lettre. Elle la parcourut des yeux rapidement, et poussa un juron qui fit rougir Bourgogne.

- Sergent, j'dois y aller. Je vous revaudrai ça, hein, et dès demain sans faute ! Profitez d'vot'soirée pour boire à ma santé !

Il sourit, le bourru, et sans rien ajouter tourna vite les talons, tandis que la Blonde filait à grands pas vers la sortie du camp. Elle était folle de rage, et ses yeux lançaient des éclairs qui faisaient fuir les rares passants qui croisaient sa route. Comment avait-il osé ? Et par missive, en plus, comme s'il ne voulait pas risquer de la mettre en colère sans mettre la plus grande distance qui soit possible entre eux...
Certes, elle irait. Parce qu'il lui avait demandé, parce que c'était important pour lui, et qu'elle ne voudrait rien gâcher. Elle jura encore. Au lieu de sa tenue de soldate, elle devrait passer robe et bonnes manières. Faire des ronds de jambe, des courbettes, chez des gens qui ne verrait qu'en elle une brigande notoire.
Elle imagina une seconde refuser, mais penser à ses yeux lui en ôta l'envie. Il ne réalisait pas, ne voulait pas voir ce qu'ils étaient pour tout le monde : un couple sans avenir et qui ne devait être... Il rêvait tout debout, et elle n'arrivait pas à lui faire ouvrir l'oeil.

Dans la vieille masure, alors, elle se fit belle. Parce qu'elle savait déjà qu'il serait le plus beau. Sa robe des dimanches, une fleur dans les cheveux qu'elle avait relevés sur sa nuque , et ses bottes, surtout. Les belles qui claquaient, comme aurait dit Nénu.

À l'heure, la voiture s'arrêta sur le pas de la porte, et sans un mot elle lui donna le bras. Il serait temps de lui faire encore une fois tous les reproches du monde, elle avait la gorge nouée. La soirée serait difficile, assurément.
Et accrochée à son bras, elle fit son entrée... Murmurant à son oreille, affreusement stressée :


- Minouche, hein. Je m'appelle Minouche... Oubliez pas, hein, zêtes le seul à m'app'ler Vass...
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Jchris
Jchris s'était tenu prêt mais avec une mise fort simple. Petit_Jehan, son palefrenier l'avait aidé à se vêtir. Sa petite blessure, presque guérie, l'empêchait de se débrouiller absolument seul. Il s'était assis dans l'attelage et, bien que le soir s'annonçat déjà, il était prêt à partir. Il aspirait le doux air de cet été frais. Il lui était doux d'attendre ici. Elle viendrait ou se ferait excuser mais attendre V, ce n'était pas attendre, c'était pour lui, comme avoir hâte de la voir encore.Mais, tout d'un coup, c'est la Janette qui se montre et lui donne une explication fort emberlificotée. Oui, la Vicomtesse va arriver, elle s'occupe d'une affaire urgente, je vous l'assure.

Le ton et l'emphase qu'elle met dans son explication amusent presque Jchris dont le regard s'allume, un peu intrigué. Lui, il pense que ce doit être beaucoup plus simple, mais il la laisse dire et la renvoie là où elle doit se rendre en l'ayant rassurée


Mais, ce n'est pas grave, sais-tu? Je l'ai prévenue en un instant, il est évident qu'elle ne peut pas tout arrêter séance tenante pour moi. Elle a beaucoup d'autres charges qui méritent de l'attention. Dis-lui seulement que je l'attends.

La Janette s'éloigne.

Quelques minutes plus tard, c'est une Vicomtesse qui déboule en toute hâte

Le soleil déclinait à l'ouest quand elle apparait, hors d'haleine...

Elle lui glissa alors:


Citation:
J’espère que tu n’as pas trop attendu ! J’ai… *regarde son accoutrement avec une moue désolée* … fait au plus vite !


Eh bien tant mieux, reprend il. Faire au plus vite, c'est faire au mieux et je ne peux que goûter davantage le plaisir de te voir, lui dit-il en souriant



Puis remarquant son air désolé, il reprend, alors que l'attelage prend de la vitesse:

Je sais bien que peut-être l'image que je vais employer ne te plaira pas mais ce qui compte pour moi, ce ne sont pas les toilettes que tu portes, c'est que tu sois là, à côté de moi et que tu m'accompagnes. Alors, ne te tracasse guère. Et les princesses portent parfois des haillons, bien qu'elles soient de haute naissance, après tout

Et, il fait un petit geste pour qu'elle le considère et qu'elle se rassure. Il est vêtu simplement lui aussi.

Plus tard, à Beaufort, ils arrivent et se font conduire vers la salle où sans doute, la plupart sont déjà arrivés.

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Aloara


La famille arrivait... Alo embrassa très fort son oncle et sa tante, ses frères et sa petite soeur, sa jolie nièce Annelyse, sa future tatie V lorsque son regard se posa sur une étrangère blonde... C'était qui elle ? Et là, l'illumination Aloaresque pénétra tous ses neurones... C'était la blondasse dont Louis lui parlait tant ! C'était la blondasse qui avait prit le Castel d'Anjou avec l'autre Thoros ! C'était une Hydre, une brigande de première classe, une ennemie aux yeux de la Baronne...

Non pas qu'elle n'aimait pas les brigands... Car Dieu sait qu'un homme qui comptait beaucoup pour elle, arpentait les chemins aujourd'hui... Mais elle ! Elle avait osé se servir de Louis pour piller l'Anjou avec ses débiles de copains... Un regard froid envers la jeune femme et en Noble Hautaine qu'elle était, avait pour droit de ne pas se rabaisser devant la gueusaille de ce genre ! Rien, l'ainée des Dénéré l'ignora pour l'instant... Elle attendait une réaction familiale en se qui concernait la jeune gueuse...
Mais elle espérait fortement que Louis, lui avait apprit quelques bases sur le protocole nobiliaire, car si la Baronne s'était fâchée avec Caven pour ça devant sa Compagne Eloane, ce n'était guère pour qu'une brigande passe entre les filets de la Baronne...

Ses frères préféraient les gueuses que les nobles, c'était leur choix ! Mais cela devenait alors une obligation que de leur apprendre les règles de bienséance de la noblesse... Alo ne laisserait passer aucune erreur de conduite, de maintien...

Elle attendait donc sagement que quelqu'un remarque l'étrangère au Domaine et écouta discrètement les chuchos des uns et des autres quant à cette venue... Ou plutôt invasion, chez les Beaufort...

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Joffrey
Jo n’eut pas longtemps à attendre, la première arrivée était Rose.
Telle un tourbillon, elle entra, lui parla de son patient avant de filer se changer. Rose était de ses femmes énergique que rien ne pouvait arrêter lorsqu’elle était lancée, ainsi Jo l’écouta sans un mot , lui sourit et la regarda sortir.

Peu après , arriva sa petite fille , là non plus Jo n’eut guère de temps pour se lever, juste assez pour poser son verre et recevoir sa petite fille , tout contre elle.

La serrant contre son cœur , la Duchesse répondit à ses questions.

- Non , pas de fête, non pas de bal, et oui on va manger.
- Toi aussi tu m’as manqué. Continua t elle en déposant un baiser sur le front d’Atthénais.


C’est ce moment que choisit sa fille Aloara pour entrer. Dépliant son autre bras , Jo enlaça cette dernière.

- Ahh moi aussi , je suis heureuse de vous revoir.

Les trois femmes restèrent un moment ainsi , tendrement enlacées avant de reprendre bonne contenance.

Elles n’eurent guère le loisir de papoter plus car Killijo se présentait suivi de peu par Elhora.

Ainsi Jo reçut de son fils un tendre baiser alors qu’Elhora se jeta dans ses bras . Et oui ses filles étaient très expressives et ses garçons plus réservés.
Jo baignait dans le bonheur total de les revoir.

Enfin arriva, la petite Annelyse , toute intimidée. Jo s’approcha d’elle et l’enlaça avec tendresse.

- Tu es celle que je connais le moins mais certainement pas celle que j’aime le moins. Il nous faudra vraiment faire connaissance, ma chérie.

Allons prenons un verre , en attendant les autres …
phrase qui fut coupée par l’arrivée de Louis.

Celui-ci était accompagné d’une jeune femme que la Duchesse reconnut assez vite.

Elle ne prit qu’une fraction de seconde pour réagi. Prenant le parti de la diplomatie , Jo accueillit son fils et son amie .

- Bonsoir Louis , dit elle en le bizouillant .
- Bienvenue , Dame Minouche.

J’espère que cette soirée restera de bon aloi
ajouta t elle en regardant Aloara , killijo et ses petites filles.

Et bien, nous serons bientôt au complet, il me semble.

Jc et vendée firent leur entrée, ce qui cloturait les arrivées.

Jo alla les saluer, puis fit signe au valet de servir tout ce petit monde, avant qu’elle ne porte un toast.

A l’Anjou , à la famille, aux amis…
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Aloara


La famille était au complet ou presque... Elle se contentait de regarder silencieuse la Baronne jusqu'à ce qu'un nom l'interpella... Minouche ? C'était pas Vassitruc ou Vessietruc le prénom de l'amoureuse de Louis ?
Ha ben il avait peut être écoutée sa soeur pour une fois et changée de compagne... Quoi que... Elle se faisait pas trop d'illusion la Dénéré...

Bref, s'approchant doucement de sa Mamou elle lui tendit un parchemin...
Un regard ci et là pour s'assurer que personne ne regardait et elle sougit doucement...

Elle la regarda essayant de chercher un brin de réconfort en elle... Faut dire que même si cela faisait des lustres qu'elle attendait l'évènement, elle n'en restait pas moins troublée et stressée au plus haut point...


[HRP : Navrée j'ai pas fait long pour le rp, pas trop le temps ces jours ci. Au moins j'ai lancé la chose concernant le mariage d'Alo^^ Ca passe ou ça casse ! En tout cas je répondrais dès que possible au RP mais pendant une semaine ça sera short ^^
Pour l'adresse de la Chapelle ce sera là : http://montmorency.forumsactifs.com
A très vite, LJD Alo]

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