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[RP]Cathédrale de Rouen-Funérailles de Mgr Honoré Saint Cyr

Irella
[Rouen, à l'automne 1459...]

Depuis le triste événement qui avait emporté son père en Artois, Irella sortait peu. Sans nul doute pour elle, il était allé rejoindre le paradis solaire, elle en aurait mis sa main à couper, les deux s'il avait fallu convaincre les septiques. Elle aurait du se réjouir; n'était ce pas le nec plus ultra que de passer l'éternité auprès des vertueux et du trio paradisiaque, le Très-Haut, Christos et Aristote?
Cependant, elle n'y parvenait pas. L'absence pour le moment était trop pesante, trop soudaine. Elle aurait eu encore tant de moments à partager avec lui, il y avait encore tant de choses qu'elle ne lui avait pas dites de son vivant.

Alors, rassemblant tout ce qu'il lui restait de courage, elle vint afficher la date des funérailles de celui qu'elle ne cessait de pleurer depuis sa disparition.


Citation:
Si vous l'avez aimé ou même détesté, c'est qu'il ne vous a pas laissé indifférent.

Quoi qu'il advienne, vous aurez une ultime occasion de lui faire vos adieux ou de lui espérer de croupir sur la lune.

Pour ce faire, nous vous annonçons que les funérailles de Monseigneur Honoré.Saint_Cyr se dérouleront en la cathédrale de Rouen le VI octobre MCDLVIX.

ITE MISSA NON EST!


Seule en Normandie, éloignée de son époux qui avait rejoint le Maine lors de la levée de ban, Rouen lui paraissait bien triste maintenant, et le bruit des armes de la guerre qui faisait ses ravages n'était pas pour arranger ses sentiments.

Seule? Non! L'irréductible Marmiton, fidèle à lui même devant l'Eternel, l'accompagnait. Même s'il avait fallu qu'elle bataille sec avec lui pour qu'il accepte de donner un peu de sa personne, il semblait prendre son rôle au sérieux et la diaconesse de Dieppe lui en était reconnaissante. Pourtant, il allait falloir garder l’œil, et le bon, ouvert. Ça non plus, elle n'en doutait pas.

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Princedusud



C'est Monseigneur Princedusud de Chinon était arrivé le premier sur le Parvis.
Il profita pour se remettre comme il faut,ajuster son mantel blanc et sa corde.Il attendait ses pairs...

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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité
Minlawa
Il allait venir de loin, il n'était pas invité d'honneur cela était sur, mais il s'installerait dans la partie prévu au simple spectateur, parmis les gueux.
L'importance n'était pas du tout de se faire voir ou connaitre, mais de venir à la dernière célébration dont un homme pieux allait etre mis à l'honneur.
Minlawa ne se souvenait pas vraiment de l'homme, mais peut etre l'avait il connu.
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--Frere_marmiton




[Quelques heures avant la cérémonie]

"ITE MISSA NON EST "

Lorsque Marmiton s’était rendu au Presbytère de Dieppe pour enfin dévoiler ses dérives, il avait prétexté l’organisation des funérailles de Monseigneur Honoré à la dernière minute.

Malheureusement pour le moine, tout avait basculé quand il s’était empêtré dans ses mythomanies et que la sœur Irella l’avait pris au collet.

C’était arrivé comme si de rien n’était, tout en discutant du déroulement de la cérémonie, mais quand la diaconesse avait suggéré au moine d’intervenir durant la messe, par la force des choses, Marmiton avait dû se résoudre à faire quelques révélations par rapport à son entrée au couvent et surtout à son statut de fidèle aristotélicien.

Heureusement pour lui, là encore, il avait réussi à limiter les dégâts, quand il était dos au mur le moine n’avait pas son pareil pour se tirer du mauvais pas où il s’était fourré.

Après avoir noyé le poisson et avoir réussi à mettre la sœur Irella à contribution afin qu’elle lui sorte un lapin de son chapeau, et là on pouvait véritablement causer de prestidigitation si elle y arrivait, le moine avait décrété qu’il s’en tiendrait à préparer la cathédrale.

Marmiton s’occuperait plus précisément de la partie pratique de l’organisation, en ça consistait, la remontée du cercueil depuis la crypte où le corps du prélat pourrissait depuis des semaines, il irait également faire sonner les cloches en bon bedeau, rôle qu’il rechignait, en général, à endosser du fait de l’énergie physique qu’il devait fournir mais à situation exceptionnelle, comportement adapté…Il lui avait été impossible de faire l’impasse sur tout.

Le moine n’étant pas homme à se responsabiliser, il avait requis auprès de la sœur Irella de lui rédiger une « check-list »* comme aurait fait sa demi- angloise de mère, son Gédéon de père étant la proie favorite de Chrétiennote quand il s’agissait de lui combler sa journée par de multiples tâches numérotées…"one, two, three….for…five eighteen….seventy…eigthty…ninety… two thousand…"**Qu’à cela ne tienne, Marmiton espérait ne pas dépasser les trois actions, la lecture d’un chapitre du livre des vertus y incluse, ce qui ne prêterait pas à conséquence, selon lui…

Quand le moine entra dans la cathédrale, il la balaya…seulement du regard… et jugea qu’elle était assez reluisante à son goût, quant aux décorations, ce n’était pas un mariage mais un enterrement, de plus, Monseigneur Honoré était un humble, toute fioriture aurait été superflue, se convainquit marmiton dans le but de ne pas se fouler outre mesure.

Etant donné que le père Abbé de Tastevin lui avait été d’un grand secours lors du trépas du prélat, Marmiton s’était permis d’à nouveau lui demander de l’aide, il l’avait également convié à venir assister aux funérailles de Monseigneur Honoré, il fallait bien le sortir de sa réclusion de temps à autre non ?

Ce furent quatre moines qui vinrent exceptionnellement prêter main forte à Marmiton depuis le monastère de Tastevin et pendant qu’ils allaient récupérer le corps dans la crypte, le frère installa les bougeoirs de circonstance ainsi que les tréteaux qui supporteraient le cercueil. Il avait été décidé qu’il serait placé dans la nef centrale de la cathédrale, il n’y aurait pas de cortège funèbre.

Le moine rondouillard attendait du haut de l’escalier que ses frères réapparaissent avec le cercueil, à la vue de leur mine blême et des efforts qu’il faisaient pour ne pas vomir, il comprit que l’odeur devait être pestilentielle, et de fait ça fouettait grave…en jargon de cuistot on aurait dit, c’est comme le camembert, il est bien fait! …chacun ses références..N’est-il pas ?

Marmiton, qui était habitué à la viande faisandée, n’était pas trop incommodé, il se couvrit néanmoins le nez avec le bord du capuchon de sa robe et fila à la sacristie chercher de l’encens, il emporta tout le stock en priant que ce serait suffisant pour couvrir l’odeur nauséabonde.

Tout avait été rondement mené en quelque heures, le moine jeta un dernier coup d’œil alentour avant d’envoyer les quatre frères trappistes dans la taverne la plus proche, histoire qu’ils s’abreuvent à sa santé, il y était même étonnamment allé de sa poche…à dessein…c’était le prix de sa tranquillité, puisqu’il lui restait un bon petit moment pour aller roupiller dans la sacristie avant de faire sonner le glas…Allez, une petite chieste vite fait avant l’arrivée de la chœur Irella…Hop…là…...


* Liste de contrôle
**un, deux , trois, quatre, cinq, dix-huit, septante, quatre-vingts, nonante (je suis belge ), deux mille
Allydou
Par quelles routes est-elle venue ? Combien de temps à duré le voyage une nouvelle fois en solitaire ? Aucun début de réponse pour ces deux questions, et de toute façon ça intéresse qui ? Certainement pas la brune qui arrive aux abords de la Cathédrale Normande.

Pourquoi est-elle venue ? Simplement parce qu’en apprenant, de la bouche d’un voyageur croisé en taverne Poitevine, la disparition d’Honoré, elle savait qu’elle avait un dernier hommage à rendre à celui qui lui avait ouvert la maison du Très Haut en célébrant son baptême.

Sa jument laissée, contre quelques pièces, aux - elle l’espère - bons soins réparateurs d’un palefrenier, elle se fait préciser la direction, du bâtiment qui se voit pourtant de loin.

Le temps de s’y rendre, la voilà encore plongée dans les souvenirs d’un passé, plus ou moins lointain, où la vie lui semblait peut-être plus simple, plus agréable.

Souvenirs d’Honoré officiant avant de quitter le Poitou. Souvenirs des empoignades devant la mairie, eternel adversaire verbal de Jehan. Souvenirs de lui encore, y revenant pour célébrer le mariage de Sandy et Daien.

Ally entre pour se diriger dans la partie « tout public » de la Cathédrale, essuyant la larme qui perle au bord de ses cils.

C’est quelques fois douloureux de se plonger dans le passé… Alors ajouté à l’annonce d’une perte.

Une de plus…

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Mon chez moi
Eloin
L'abbesse ne faisait point partie des intimes du défunt, pourtant elle avait décidé d'estre là, pour son dernier voyage.

Monseigneur de Sainct-Cyr avait été avec elle un homme compréhensif, et plein de respect, lorsqu'elle était venue luy mander d'officier une messe à la mémoyre de son défunt époux. Jamais elle n'oublierait la beauté de l'office que le père Honoré avait présidé, sœur Irella, la diaconesse de Montmirail, à ses côtés.
L'homme était réputé pour avoir été un bon évesque, un prélat humble, et un prêtre de grande foy, et c'était à cet ensemble qu'elle venait rendre un dernier hommage en ce jour. Elle qui s'enfonçait de plus en plus dans sa tranquille existence d'abbesse de campagne, ne se déplaçant que par obligation, avait pour le coup fait une entorse à sa propre règle, et pris la route de la Normandie.

Passé l'une des portes protégeant la ville de Rouen, la moniale se dirigea vers le centre de la cité, avec pour seul repère les flèches de la cathédrale, visibles de loin dans la campagne normande. Parvenue à quelques pas de son but, elle fit halte dans une auberge, confia son cheval au serviteur qui se chargeait des écuries contre quelques pièces, et loua une chambre, dans laquelle elle déposa le maigre bagage qui était le sien. Elle repartirait dès le lendemain, après une bonne nuit de sommeil.
Puys elle quitta l'établissement, et rejoignit le parvis de l'édifice, et y entra, non sans se signer devant les statues d'Aristote et de Christos.

Eloin remonta la nef, et profita de ce que le monument n'était point encore empli de tous ceux qui ne manqueraient point de faire le déplacement, pour s'agenouiller devant le cercueil, et prier quelques instants. Puys elle revint sur ses pas, et s'installa au fond de la nef, laissant les premiers rangs aux grands prélats et aux nobles de tout bord.

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Héraldique
Camille.
Une ombre pâle entra dans l'édifice sans bruit et s'approcha d'Irella. Elle vint en un murmure lui apporter ses condoléances et déposer dans ses mains un petit missel enluminé avec soin. Puis la diaconesse de Tours alla s'asseoir où elle le pouvait pour aller prier pour la paix de l'âme du défunt.
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Irella
[Quelques heures avant la cérémonie... plus quelques unes]

En entrant dans la cathédrale, Irella fronça les sourcils. L'odeur d'encens lui piquait les narines. Marmiton avait du mettre la main sur un stock non négligeable et quelque peu ancien, et comme souvent, sa main lourde avait du forcé le trait. Habituellement, la diaconesse en appréciait les émanations. Elle éternua.

Son éternuement résonna dans la cathédrale encore vide. Seul, devant l'autel, le cercueil reposait sur ses tréteaux. La jeune femme s'en approcha, déglutit et blêmit en apercevant le visage de cire d'Honoré. Elle posa sa main sur la poitrine de son père et lui souffla:


- Qu'aviez-vous donc besoin de vous rendre là-bas? Vous me laissez seule. Je vous rappelle que ce n'était pas nos projets...


Elle leva la tête en entendant du bruit, mais reprit sa petite conversation aussitôt.

- Gabriel vous réclame chaque jour. Je lui cache mes larmes et lui parle du paradis... Je compte bien vous y retrouver un jour.

Le bruit se faisait plus sonore. Elle en évalua la source. Il provenait de la sacristie.

"Marmiton, se dit-elle. Ce doit être lui..."

Plus elle s'approchait, plus le doute s'installait. N'était-ce point là des ronflements qu'elle entendait?

En passant la porte, de la sacristie, Irella lorgna le tableau et souffla bruyamment. Le moine était affalé, les bras croisés sur une petite table et ronflait comme un sonneur. Elle s'approcha du frère endormi et vint lui vociférer dans les oreilles (il faut dire qu'Honoré lui avait bien dit de lui secouer les puces à l'occasion et l'occasion se présentait):


- Maudit sois-tu, carillonneur, toi qui naquis pour mon malheur! Marmiton! Debout! N'est-ce pas le moment d'aller sonner les cloches?

Le moine sauta sur ses pieds et déguerpit plus vite qu'il ne faut pour le dire.

La diaconesse passa son surplis sur son aube et au son des cloches se dirigea vers le parvis. Déjà, quelques fidèles s'étaient installés dans la cathédrale à qui elle fit un petit mouvement de la tête. Elle crut reconnaître dans l'ombre l'abbesse de Noirlac qu'elle ne dérangea pas, cette dernière se recueillait. Puis s'approcha d'Irella, une femme qui se présenta comme la diaconesse de Tours. Celle-ci lui confia un missel et lui dit quelques mots qui l'apaisèrent un instant tant son coeur battait la chamade. La diaconesse de Dieppe la remercia et se promit de lui demander des nouvelles du Maine dès la cérémonie terminée.

Les cloches résonnaient dans le ciel Rouennais et déjà l'on se rassemblait sur le parvis...


[Modo Aldraien
Retrait de l'image dont la taille est hors norme. Merci de relire les Règles d'Or et bon jeu.]

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--Frere_marmiton




[Quelques minutes avant la cérémonie]

"ITE MISSA NON EST "

A peine Marmiton s’était-il confortablement installé , qu’il piqua du nez, laissant ainsi loin de lui toutes sources d’activité plus éreintantes les-unes que les autres.

Le bon moine ne ratait jamais l’occasion de s’allouer des pauses, il les jugeait bénéfiques à son ambition, pour peu qu’il en possédait une, plus elles grappillaient des minutes à la journée, mieux il se portait. D’aucuns auraient parlé de paresse, lui s’accordait à dire que l’oisiveté pesait son pesant de cacahuètes dans la mesure où elle était à l’origine de bien des évolutions positives, les rêves en étaient les catalyseurs.

C’était en dormant qu’il vivait le plus intensément sa passion, jamais il n’était rassasié, il n’y avait aucune limite à son appétit grandissant, ses meilleures recettes avaient été concoctées dans ses songes les plus fous.

A chaque fois qu’il se réveillait, le moine cuistot restait, l’espace de quelques instants, dans les effluves de ces fumets fantasmagoriques, ce qui lui procurait un ravissement jusqu’à ce que l’illusion se dissipe et génère ses grognements, ce qui durait jusqu’au somme suivant.

En ce jour de funérailles, Marmiton n’avait pas dérogé à ses principes, il était profondément endormi dans la sacristie et se laissait bercer par ses rêveries, cochonnailles, saucissons, gibiers, pot au feu et tartes à la pomme le remplissaient d’allégresse, à l’aide de ses casserons il était occupé à effectuer des prouesses …

Quand tout à coup un bruit tonitruant de timbales fit frémir ses tympans, les courges occupées à bouillonner dans la marmite étaient propulsées jusqu’au plafond, il ne savait où donner de la tête pour rattraper ses légumes de saison…Alors d’un bond il se leva et tomba nez à nez avec la sœur Irella…plus cornichon que lui tu meurs !

La diaconesse n’avait pas l’air très heureuse, Marmiton voulait croire que l’enterrement de son père en était la cause mais ça lui parut tout de même très peu probable…Après l’avoir pris au collet, elle venait de le débusquer en flagrant délit de fainéantise, parce que pour sûr, il était manifeste qu’elle ne le croirait pas s’il lui affirmait qu’il était en pleine créativité.

Le moine préféra battre du plat…pour ne pas risquer de se prendre un coup de poëlon…Il fit profil bat et sans demander son reste, il fila sonner le glas


Pitt.bull
La guerre c'était la guerre, mais elle n'empêchait en rien de vivre, elle ralentissait, faisait mal aux trippes, le message Normand avait été clair, le message de tous les Normands....

Honoré, pitt l'avait connu, l'avait détesté il se rappelait de ce soir en taverne, où l'homme d'église avait failli prendre une claque de Brécey, foutu caractère.

Mais voilà le dresseur avait apprivoisé l'oiseau.

Pitt levé de bon matin dans ce chateau froid, avait donné ses ordres, et c'est à pied et sous escortes qu'il avait traversé la ville, pas de cheval pas d'étendard rien.
Juste son fidèle capitaine de Brécey qui ne le lâchait pas depuis ses débuts.

Cinq hommes aux couleurs de Brécey, arrivés au parvis pitt avait détachée son épée, et l'avait tendu à "messir confiance", l'écu avec, il avait franchi la lourde porte, et pénétré dans la nef, bâtiment religieux, empli de religieux, il sourit trempa les doigts dans l'eau bénite, au risque de rouiller il se signa en grimaçant, se releva fît signe de tête à la grenouille et posa son séant en milieu de nef dans les rangs normaux comme avant, et comme après.

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Esquimote
Une missive qui en suit une autre. Mais certaines sont différentes et n’amènent pas la joie escomptée.

Jour brumeux, pluvieux qui vit se déposer le pigeon harassé d’Irella.

Le pli décacheté annonçait les funérailles d’Honoré de Saint Cyr. La demande d’irella de sa venue.

Chose bien naturelle que de se déplacer pour l’homme qui lui avait fait suivre sa pastorale, lui qui lui avait permis d’honorer ses promesses. Et voilà qu’il n’était plus…

Après quelques jours de chevauchée au coté de Len, ils étaient enfin arrivé à Rouen. Les montures confiées, ils s’étaient dirigés sans tarder vers la cathédrale. Elle aurait souhaité arriver avant la cérémonie pour apporter son aide, son soutien à son amie de toujours.

Le parvis gravit, au premiers pas dans la cathédrale, elle s’arrêta. Le cercueil trônait face à l’autel, chose bien normal, pour des funérailles. Il y avait déjà du monde, serrant la main de Len, ils prirent place et attendirent.

Comme l’humour de cet homme d’église lui manquait. Il fallait avouer que le nouvel Evêque n’était guère loquace et ses messes bien insipides comparées aux cérémonies d’Honoré de Saint Cyr.

Toujours un petit mot pour chacun, une anecdote.. Comme ce jour pour la bénédiction du conseil, une simple souris était venue perturbée la cérémonie…mais il s’en était si bien sortit…

Ahhh Honoré, bradwen, kaelig…. Ils avaient tous rejoint l’astre solaire !
Matouminou


- Comment ça, impossible d'aller à Rouen?? Tu as peur de m'escorter ou quoi?? Je dois aller à cette cérémonie...

Elle était en colère, contre son escuyer qui lui expliquait qu'il n'était pas envisageable d'aller à Rouen, que les routes n'étaient pas sures, que c'était la guerre...

- je sais que c'est la guerre!!

Elle le fusilla du regard, consciente qu'il avait raison et qu'il était inutile d'insister. Elle le connaissait assez pour savoir que non seulement il ne bougerait pas de sa position, mais qu'en plus, il ferait tout pour qu'elle ne prenne pas la route. Il ouvrit la bouche:

- Dame....

Elle l'interrompit:

- Je sais ce que tu vas me dire...je ne vous escorterai pas vers votre perte...ohhh, que je hais cette guerre!!

Elle secoua la tête et s'installa à son bureau en disant:

La mort de Monseigneur Honoré Saint Cyr me cause une grande peine et ne pas pouvoir assister à ses funérailles ne fait que l'accentuer...
je suppose qu'il ne me reste plus qu'à écrire à Dame Irella pour lui dire combien je suis navrée de ne pas pouvoir être présente et pour rendre un dernier hommage à ce saint homme.


Elle se mit à écrire, faisant courir la plume sur le parchemin. de temps à autre s'arrêtant pour réfléchir et en profitant pour la tremper dans l'encrier.
Au bout d'un moment, elle s'arrêta d'écrire. Elle avait fini. Elle relut, permettant ainsi à l'encre de sécher:


Citation:
Bien chère Irella,

Par cette missive, sachez que c'est avec une peine profonde que je ne puis me rendre aux funérailles de Monseigneur Honoré Saint Cyr. En effet, la guerre faisant rage, il m'est impossible de quitter Fécamp.

je garde un souvenir ému de cet homme qui m'a reçue sans délai, lorsque j'étais dans la peine et la détresse, après la mort de mon époux. Il a su trouver les mots pour m'aider à faire face. J'ai fait la connaissance d'un homme bienveillant et à l'écoute. C'est donc avec tristesse que j'accueille son départ vers un monde que j'espère meilleur.

Je ne pourrai pas être là en personne, mais sachez que je serai là en pensées. Je vais d'ores et déjà aller prier pour lui en l'église de Fécamp.
Je suis sure que quelque soit l'endroit d'où l'on prie, Monseigneur Honoré Saint Cyr entendra nos prières.

Recevez, dame Irella, mes amicales et chaleureuses pensées. Puisse Aristote nous venir en aide et veiller sur nous, tout comme Monseigneur Honoré ne manquera pas de le faire.

Dame Matouminou de Guilberville


Satisfaite, elle signa et l'envoya par son pigeon le plus véloce.
_________________
Matouminou, Dame de Guilberville veuve du Seigneur Horloger de Saint Amand de Thorigni, .




Irella
Le missel dans une main qu'elle tenait comme s’agrippe une moule à son rocher, Irella tourna la tête quand elle vit entrer Pitt. Elle l'accompagna du regard et lui rendit un petit signe de la tête avant qu'il ne s'asseye.
Quand elle vit son amie mainoise accompagnée de Len fouler le pied de l'avant-nef, un sourire, qu'on ne lui avait pas vu depuis bien longtemps, éclaira sur son visage. Elle ferma les yeux quelques secondes et remercia le Très-Haut d'avoir veillé sur ses amis et sur tous ceux qui avaient bravé les nombreux dangers qui régnaient sur les routes du royaume. Elle vint les accueillir d'une accolade et de quelques mots réconfortants et les laissa s'asseoir.
La diaconesse sortit un instant sur le parvis et vint prier ceux qui n'étaient encore entrés de la suivre puis remonta la nef avant de s'installer devant l'autel, le missel retenu sur sa poitrine.


- Le bon jour à vous tous, mes amis, soyez les bienvenus en la cathédrale de Rouen. Je ne saurai commencer cette cérémonie sans vous remercier pour être venu accompagner Monseigneur Honoré.saint_cyr pour qu'il repose en paix.
Bravant les dangers de la guerre, il s'en est allé, trop tôt, me direz vous... bien trop tôt en effet, ne laissant plus derrière lui que des souvenirs...
termina-t-elle dans un souffle à peine audible. Pour l'accompagner au mieux vers le paradis solaire, je vous invite à purifier notre âme et nous repentir avec la prière de la confession.

    Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
    parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
    Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

    Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Amen...

_________________
--Frere_marmiton




"ITE MISSA NON EST "

La tâche accomplie, Marmiton retourna dans la sacristie pour aller une dernière fois consulter la liste que la soeur Irella lui avait préparée, c'était bon pour lui, plus aucune directive ne lui était imposée.

le moine replet n'avait pas encore décidé s'il allait rejoindre l'assemblée dans la cathédrale où s'il allait rester terré loin de toutes ces agitations, la seule question qu'il se posait, était de savoir si le père abbé du monastère de Tastevin montrerait le bout du nez...

Pour tuer le temps, le moine jeta son dévolu sur le livre des vertus qui trônait sur un pupitre à quelques mètres de lui, il le feuilleta négligemment et tomba sur un passage fort intéressant, c'était comme si on parlait un peu de lui, il était question d'un repas où l'on faisait bonne chair.

Marmiton ne s'embarassa pas du fait qu'il s'agissait d'une des princes-démons, il se rassura en pensant que toute proportion gardée, ce qui était écrit n'était pas dénué de bon sens, en quoi était-ce un péché d'aimer manger?

Puis Marmiton se mit à marmonner
...Si la choeur Irella pouvait m'baptiser, j'pourrais au moins pécher chans état d'âme, y chuffirait d'me confecher, une p'tite prière et j'cherais pardonné..ou alors il faisait comme s'il était en règle avec le seigneur...au fait, l'avait peut-être été baptisé quand il était petiot ben oui se dit-il et il jura:

Nom d'un gachtéropode gâté!un sacrilège extrême pour le coq...

En effet, son vrai nom ce n'était pas Marmiton...Le moine était impatient d'avertir la soeur Irella de sa découverte mais quand il franchit le pas de la porte de la sacristie, elle était déjà occupée à faire réciter la prière du pardon...Le frère attrapa l'encensoir pour se donner contenance et tout en l'agitant autour du cercueil de Monseigneur Honoré, il répétait haut et fort:

Je confeche à Dieu Tout-puichant, à tous les chaints, et à vous auchi, mes Amis,
parche que j'ai beaucoup péché, en penchée, en parole, en achtion.
Je chupplie tous les chaints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'abcholuchion et la rémichion de tous nos péchés.

Amen
...

Marmiton était convaincu qu'il avait impressionné la soeur Irella, il alla se mettre derrière elle et à son oreille il chuchota:

Ma choeur, faut qu'je vous dise, ch'est très très important...faut qu'vous m'écoutiez maint'nant!


[Bonjour.
Merci de bien vouloir traduire la phrase étrangère, tout du moins dans votre premier post, cf les règles d'Or. Vous pourrez ensuite effacer mon intervention
Bon jeu, modo enguerranddevaisneau]
Irella
La prière s'élevait timide dans la cathédrale quand Marmiton refit son apparition. Irella jeta un petit coup d’œil en sa direction. Le moine semblait prendre son rôle très au sérieux et allait même au delà de ce que la diaconesse espérait de lui puisqu'il s'était saisi de l'encensoir et faisait le tour de la bière en se repentant.

-
Tout arrive pour qui sait attendre, se félicita Irella.

C'était sans compter les idées qui traversaient l'esprit du frère. Le voilà qui était venu se caler derrière elle.

- Ma choeur, faut qu'je vous dise, ch'est très très important...faut qu'vous m'écoutiez maint'nant!

- Marmiton... Ça ne peut attendre? Vraiment?

Devant l'insistance du moine, elle dodelina de la tête et le pressa.

- Mon frère faites vite... J'ai comme qui dirait un sanglier sur le feu.
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