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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Guiguil51
L'Evesque de Langres se trouvait en Bourgogne il y avait encore peu. Sa paisible petite vie. Pourquoi, mais pourquoi donc avait-il accepté tout cela. C'est ainsi en songeant aux probables ruses dont il avait été la victime pour qu'il accepte, que le carrosse avançait à vive allure pour Notre Dame. Ce n'était pas tellement le fait d'arriver peut-être en retard qui le chagrinait, car qui s'appercevrait de cela avant la marche vers l'autel ? Non, c'était plutot des craintes sur le bon déroulement de la cérémonie. Mais là encore, tout semblait se dérouler normalement, la voiture avançtait rapidement, et deux heures après, il déboucha dans la capitale et son pravis.

Il entra dans Notre Dame par une porte de côté, il fit ensuite allumer toutes les bougies et les cierges alors qu'il se préparait.
Il s’agenouilla, tout frais devant l’autel et pria. Il remercia longuement le Seigneur. Lorsque ses prières furent terminées, il se leva et demanda à un des clercs présents ce jour là, de faire sonner les cloches pour appeler les fidèles à la cérmonie et à la prière.


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Charmant diocèse recherche Curés pour s'occuper avec soins de ses paroisses.
Della
Louvre, appartements des Amahir.

Elle avait mal dormi, la Blonde !
Elle avait fait des rêves tellement ridicules qu'elle s'était éveillée cent fois, pour les chasser de sa tête !
Le plus effrayant avait été celui où elle mettait au monde un bébé ressemblant traits pour traits à son oncle Enguerrand ! Là, elle s'était réveillée en hurlant, trempée de sueur !

Elle n'avait pas regagné sa couche après celui-là et avait préféré réveiller ses chambrières afin qu'elles lui préparent un bain alors que le ciel était encore sombre.
Peu lui importait, elle allait vivre la plus terrible journée de sa vie et elle devait s'y préparer. C'est que voir sa Mère épouser son oncle n'était pas banal...
Elle avait songé à ne pas se rendre à Notre Dame. Mais cela aurait été lâche. Non, elle irait et elle marquerait son opprobre par sa présence, très symbolique.

Lorsque la première dame de chambre lui demanda quelle robe elle désirait porter, la réponse qu'elle lui donna laissa la pauvre femme pantoise. Mais puisque tel était le choix de la Baronne, elle sortit le vêtement et le prépara pendant que la Baronne profitait de l'eau encore bien chaude du bain, cachant dans cette intimité, un geste caressant pour ce ventre habité par une âme qu'elle hésitait à aimer ou à haïr.

Lorsque le bain fut terminé, l'on habilla Della d'une simple chainse et l'on coiffa ses cheveux que l'on natta ensuite.
Renvoyant alors les femmes, la fille de la mariée s'en alla s'agenouiller sur le prie Dieu de son alcôve et là, elle pria, avec ferveur, implorant le pardon pour ses parents, pour l'acte horrible et offensant qu'ils s'apprêtaient à porter, suppliant le Très Haut de ne pas faire retomber sa colère sur l'enfant en son sein, héritier des Amahir en devenir, hésitant à souffler dans l'oreille divine que par contre, sa mère étant grosse, ce fruit-là pourrait très bien faire l'affaire...Hé oui, on peut être pieuse et roublarde aussi...

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Rupert_averey
Aujourd'hui, c'est le grand jour, voilà les premières pensées qu'eut le maître chasseur, en son réveil dans le quartier des intendant de la résidence parisienne du vicomte Enguerand de la Mirandole, lorsque le page lui signifia que l'aube pointait à l'horizon.

Il se mit immédiatement debout, se redressant de sa couche comme s'il venait de s'y poser, trop insomniaque de nature pour avoir à marquer le coup de la fatigue. Ceignant un pagne, il partit faire un brin de toilette matinal, se nettoyant et se rasant de façon à minutieuse, puis il enfila les habits qu'il avait préparé pour l'occasion : bottes beiges, chausses carmins, chemise blanche et pourpoint bleu. Il se regarda une dernière fois dans une plaque métallique avant de poser son chapeau sur la tête.

Tournant la tête à l'horizon, il nota en grimaçant que le disque solaire était maintenant entièrement visible. Vite vite vite. Le seigneur de la Mirandole ne transigeait rarement sur la ponctualité de ceux qui le servaient, et c'était pas aujourd'hui que ça risquait de changer. Et l'intendant blond avec sa rigueur toute militaire ne lui donnait que raison.

Il ouvrit la malle qui comportait ses armes, et en tira celles qu'il avait sélectionné pour la journée. Bien qu'il devrait pénétrer dans la cathédrale, il était en charge de la sécurité. Un combat serait si malvenu, qu'il avait décidé d'en prendre. Se signant avant de les prendre, il murmura :

Qu'Aristote me pardonne.

Il les fixa ensuite à leur emplacement respectifs. Deux dagues, dissimulées à l'italienne sous son pourpoint pour être tirées en une fraction de seconde. Elles étaient suffisamment maniables pour pouvoir être utilisées dans un corps à corps, comme pour le lancer. Un poignard fut également caché dans sa botte gauche, au cas où ces dernières lui ferait défaut.

Puis il ingéra un œuf dur cuit de la veille avant de partir pour Notre-Dame, rejoindre ceux qui comme lui étaient chargés du maintient de l'ordre, et, à leur coté, commencer à filtrer les entrées de la grande cathédrale, et vérifier qu'aucun indésirable ne siégerais à l'intérieur.
Keridil
Louvre, appartements des Amahir.

Il avait bien dormi, le Brun !
Il avait fait des rêves agréables, dans lesquels les Naïades lui chantaient une sérénade sous le regard charmé des Muses. Ambiance Montpipeau. Comprenne qui pourra.
Le plus aguichant avait été le débarquement d'une Della en Aphrodite, avant qu'elle pousse un cri et que le tout se transforme en cauchemar.
Tentant de se rendormir et ne s'occupant pas de l'épouse éveillée, le Grand Ambassadeur Royal qui avait quitté le front pour quelques jours, dans l'idée de siéger à la Curia, et qui en profiterait pour assister aux épousailles de sa belle-mère avec son oncle par alliance, Keridil ne remarqua pas même que Della avait réellement crié.

Ce n'est que plus tard qu'il se leva. Son dos l'avait quelque peu lancé, mais il s'y était habitué, et alors qu'il avait mandé un valet pour le vêtir, et en l'attendant, il était passé saluer son épouse. Et quelle épouse. Il pouffa. Oh, elle avait prévenu le Baron de la chose. Mais il pouffa.

Vêtu lui-même de circonstance, et paré à son habitude, lavé aussi, et mâchant de quoi purifier son haleine, il imita Della et déposa une prière matinale après avoir lu son Credo. L'heure était à partir.

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ellesya
~ Auberge de la Huchette d'or, rue du même nom, Paris ~


Le front posé contre la fenêtre de l'auberge, Sya rassemblait son courage et son énergie en prévision de la longue tempête qui l'attendait. Même si une pointe de culpabilité vis-à-vis de sa soeur ne se défaisait guère de ses pensées, elle avait appris à apprécier Angelyque au point d'avoir accepté d'être là où elle se trouvait, en ce jour.
Pourtant, les deux duchesses semblaient si dissemblables que cela lui avait paru improbable durant un moment. Et ce jour particulier accentuait encore l'évidente différence. Angelyque avait paru à Ellesya au bord de la crise d'apoplexie, alors que cette dernière se contraignait à conserver envers et contre tout sa fameuse pondération. Toutefois le résultat n'était pas un éloignement entre les deux femmes, au contraire.

Au dehors, la vie grouillante de la capitale française bourdonnait. Les crissements d'un essieu, les chamailleries des gosses, les interpellations de quelques meschines. La jeune Duchesse d'Amboise en avait presque le tournis.
En catastrophe, elle avait mandé Guillemine et son page à Paris pour trouver et réserver un logis correct. Il était hors de question d'investir l'Hostel Loveteria sis en la rue Sainct Antoyne puisqu'il appartenait ce jour d'hui à Esyllt. Sya aurait fort bien pu y descendre mais elle avait opté pour rester aux côtés d'Angelyque.
L'auberge donnait satisfaction. Point de grand luxe mais les tenanciers avaient fait leur possible pour faire déguerpir la majorité des clients de passage et rendre le lieu propre et honorable. La certitude d'être payé de leur peine avait été pour beaucoup dans leur motivation.
Outre le confort relatif et l'absence de puces, la Huchette d'or avait comme grand avantage de se trouver à quelques instants à pied de Notre Dame. Il suffisait de traverser le Petit Pont pour être devant le Parvis de la cathédrale. Une aubaine, donc !

Maud également était de la partie et devait déjà s'affairer auprès de la bourguignonne. La tourangelle quitta donc sa chambre, déjà parée pour la cérémonie afin de n'avoir plus qu'à se préoccuper d'Angelyque.
Ses profondes navrures étaient maintenant guéries et rien ne laissait deviner la chair labourée de son flanc dextre, elle avait donc été satisfaite du résultat lorsqu'elle avait détaillé sa mise dans un petit miroir.

Sur une robe de damas perle, la jeune femme avait enfilé une longue houppelande de velours de soie cendré aux reflets moirés bleutés et brochés d'entrelacs de fils d'argent. Le col était montant et fourré de renard des neiges, tout comme les longues manches et le bas de sa tenue. Une ceinture bleue garni de perles enserrait sa taille. Un mantel assorti attendait le départ.
Dans un cuir blanchi et sobrement travaillé, des bottes neuves avaient été taillées. Et ses mains étaient protégée dans des gants en cuir de chevreau.
Sa chevelure sombre avaient été tressée et emprisonnée dans une résine d'or emperlée et retenue par une fine tiare d'argent en lieu et place de la couronne ducale. Pour finaliser le tout, elle s'était accordée des boucles d'oreilles de perles et de saphir s'accordant avec ceux luisant à ses doigts et gorge.
Le tout était pâle, frais, sans couleur vive, pour ne pas attirer l'attention de prime abord mais que nul ne se méprenne sur son rang. La cavalière était loin, mais ce n'était qu'une facette de plus.


Après s'être annoncée, elle pénétra dans la chambre allouée à Angelyque et lui sourit le plus sereinement possible.


Tout va se passera à merveille, vous verrez.

Tous les ingrédients pour que ce ne soit pas le cas étaient rassemblés mais la jeune Amboise avait la volonté d'aplanir les difficultés, au moins dans l'esprit tourmenté d'Angelyque.

Maud est-elle là ? Puis-je faire quelque chose pour vous ?
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Estainoise
En visite à Paris….à la recherche de Notre Dame….

A cheval, accompagnée de quelques fidèles compagnons, elle avait défié bien des dangers pour traverser des terres dévastées pour se rendre à Paris, au triple galop.
Il n’était pas question de manquer à son devoir d’amitié et de fidélité.
Elle avait donc entrepris le voyage pour pouvoir assister à cette cérémonie si attendue.

Paris, elle ne connaissait pas vraiment.
Elle s’y était rendu il y a de cela bien longtemps déjà et pour une même occasion. Elle avait bien entendu tout oublié du chemin qui pourrait les mener jusqu’à la cathédrale.

Au petit matin, dans les rues boueuses parisiennes, encombrées de charrettes à bras, cavaliers, chariotes et carrosses, il n’était pas parfois facile de se faufiler.
Il y avait déjà une grande activité.
L’odeur nauséabonde de la cité l’écœurait aussi, et pourtant en ces temps difficiles, les odeurs de crasse, de sang et de celles que donne la terreur des massacres étaient son quotidien.

A force de demander leur chemin, ils s’approchaient de Notre Dame tout en longeant la Seine. Ils trouvèrent alors auberge.
Leurs montures furent mises au repos et eux même purent avoir chambre pour se reposer et se préparer pour la cérémonie.
La toilette était nécessaire.
Il n’était pas question d’entrer comme une bande de pouilleux pour assister au mariage de celle qu’elle avait appris à connaitre et estimer pendant tous ces moments de guerre et combat.

Esta, la réformée, dans sa chambre, avait fait porter un baquet et maintenant se délassait dans cette eau parfumée pour une fois au lilas, sachant que c’était le parfum préféré de celle qui allait se marier ce jour.

La robe qu’Angelyque lui avait offerte au palais Jacques cœur était posée sur le lit. Elle ne l’avait porté qu’une fois.
Elle pouvait donc la porter pour cette occasion, sachant que cela plairait certainement à Angélique et surtout parce qu’elle n’en avait pas dautre.

La tête appuyée maintenant en arrière, fermant légèrement les yeux, la réformée pensait que bien qu’elle ne mettait jamais les pieds dans une église, elle pouvait bien faire un effort pour une fois, puisqu’il était question pour elle de montrer tolérance, ce qu’elle avait toujours fait.
Elle se souvenait alors de ce jour où elles avaient prié ensemble, main dans la main, avec tous les soldats de l’Enece.

La capitaine de l’armée Guerre et Paix finit par se préparer tranquillement et pourtant très vite, elle fut prête. A force d'agitation, de tumulte, elle ne savait plus ce que prendre son temps pouvait dire.

Elle ferait venir carrosse pour l’emmener avec ses quelques compagnons à Notre Dame qui n'était d'ailleurs pas si loin, puisqu'on la voyait se dresser au loin, de l'autre coté de la rive.

Bientôt, bientôt….

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Maud
~ Auberge de la Huchette d'or, rue du même nom, Paris ~ De la Veille du mariage à...


Manches retroussées, Maud faisait face à Angélyque , une bandelette bien chaude de miel dans une main.

La Mamelue l'avait mandée pour la préparer avant son mariage avec Flex la crevure.
Maud aurait tout fait pour qu'elle ne l'épouse pas cette râclure qui l'avait traitée de "catin" dans une auberge berrichonne.

Mais comment refuser à cette femme qui lui avait offerte la plus belle robe qu'elle ait jamais portée et qu'elle avait secondée comme elle le pouvait pour organiser les festivités dans le Berry? Eh bien Maud ne pouvait tout simplement pas.

Elle était donc arrivée comme elle le pouvait dans cette auberge assez proprette , son baluchon bien maigre et comme à son habitude, Angélyque avait pensé à tout.
Même une épilation.
On ne peut pas dire que Maud soit au fait de cette pratique. Bien au contraire. Mais, elle avait vu la dextérité de la Duchesse sur Falco dans les étuves du Berry et ce geste si sec, c'était dans ses cordes.
Sauf que là.. Après les aisselles et les jambes..

Non mais m'dame Angélyque, vous êtes bien sûre que vous voulez qu'j'vous épile tout là?

Et Maud de montrer de l'autre main l'endroit sacro saint pour elle:

Ecoutez m'dame, déjà qu' moi que j'trouve bien plus beau d'garder tous les poils q u' la nature elle nous a donnés. Et qu' j'ai fait mon possible pour vous enl'ver toute cette belle fourrure qu'vous aviez , si c'est pas malheureux, m'dame. C'est contre nature j'vous dis et la crevure qui va vous servir de mari, eh ben il mérite pas!

Le regard de la Duchesse était sans appel. Et avec un soupir, Maud s'exécuta..Un coup sec et la première bande arrachée...

BAM.. BAM... BAM!
Qu'est-c'qui s'passe là-d'dans? Ouvrez!

Même si Angélyque faisait montre d'un courage incroyable en toutes circonstances, c'est bien comme le feulement d'une bête qu'on achève qui fit écho à l'adieu des premiers poils.

Vous restez là m'dame.. Fin.. d'toutes façons hein, j'vous vois pas bouger comme vous êtes.

Maud s'approcha donc derrière la porte :

C'est rien du tout m'sieur l'aubergiste! M'dame Angélyque, elle s'prépare la voix pour dire Ouiiiiiiiiiiiiiiii à son mari!

Un rire gras traversa le bois:

On dirait bien plutôt qu'elle va à l'abattoir vot' dame, hein?

Ben m'sieur , si vous voulez savoir, je l'pense aussi.


Mais ça Maud l'avait quand même chuchoté au travers des planches pas très bien ajustées.

Nouveau rire gras de l'homme et avant de s'en aller d'un pas lourd:

Mettez-lui donc un bâton entre les mâchoires à vot' dame, j'voudrais pas qu'les autres clients y pensent qu' c'est un coupe gorge ici. J'tiens à ma réputation moi.

Revenue près de Angélyque toujours en position, elle lui tendit un bout de tissu:

Bon m'dame, j'voudrais pas qu'on croie que j'vous torture hein? Alors, vous étouffez vos cris et pis j'fais tout d'un coup.

Pas que Maud soit effrayée par la douleur ou les tortures, mais elle rechignait à infliger une telle souffrance à celle qu'elle considérait comme une amie. Et enchaînant bande après bande, elle marmonnait:

J'vais lui dire moi à vot' crevure qu' c'est une honte. Et qu'si il est pas content, ben j'lui f'rai pareil..


~Le jour dit ~

Maud avait dormi à même le sol près du lit de Angélyque.
Après des ablutions sommaires à l'eau au lieu de se frotter à la paille fraîche.. Tout était prêt.. Moue sur le visage.. l'heure approchait:

M'dame Angélyque, vous êtes bien sûre que vous voulez vous marier hien? Parc'qu' vous m'dites et j'lui fais sa fête à vot' crevure qu'il pourra même pas ramper vers l'église.

L'entrée d'Elleysia laissa la réponse en suspens et se tournant vers elle:

Bien l'bonjour m'dame Elleysia, suis bien contente d'vous voir en un si mauvais jour!

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Marine.
~ Auberge de la Huchette d'or ~

Marine Blanche avait fais le long trajet avec un destrier qu'elle a volé. Il faut dire que Toulouse, ce n'est pas du tout mais alors pas du tout la porte à côté. Un grand jour qu'elle attendait avec impatience ! Le mariage d'Angelyque et de Flex ! C'est une cérémonie qu'elle risque de manquer à vraiment aucun moment malgré qu'elle soit tombée malade et qu'elle a dû subir une saignée.

Elle n'avait pas dormi durant tout le trajet et avait laissé Roxy à Marc. Bien qu'affaiblie, il faut qu'elle y aille. Autant espérer qu'Angelyque ou Ellesya ne tombent pas raides mortes en voyant que la rouquine a beaucoup maigri.

Angelyque. Noble qu'elle a rencontré à Dijon. La gamine est très vite devenue sa palefrenière. Les évènements ont fais qu'elles se séparent mais qu'elles se retrouvent à Chinon durant cette guerre. Elles ont battu ensemble. Marine Blanche est devenue son Ecuyère et peut faire office de Dame de Compagnie. La rouquine aime beaucoup Angelyque, même si elle l'embête beaucoup.

Auberge de la Huchette d'Or ! Pas si facile à trouver. Pas du tout, même. Ses yeux bleus regardent autour d'elle, ignorant tout le bazar de Paris parce qu'après tout, elle est déjà venu pour le mariage d'Eusaias. Elle connait Notre Dame mais pas cette fameuse auberge. Il a fallu qu'elle demande à deux-trois personnes avant de la trouver. Pas mal.

Elle descend de son cheval avec un paquet sous son bras. Elle se préparerait vraiment au dernier moment. Pour l'instant, il faut aller aider la Mirandole ! Marine Blanche demande donc à l'Aubergiste où se trouve la chambre.
Elle tappe trois fois à la porte avant de rentrer.


'Zour !
Angelyque
Auberge de la Huchette d'or, Paris

Elle n'avait pratiquement pas fermé l'oeil de la nuit. Une angoisse indescriptible l'avait tenue éveillée, et la présence de Maud n'était pas pour arranger les choses. Elle disait tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas, voir tout haut aussi et c'était pas pour rassurer la Charolaise.

La séance d'épilation de la veille avait été une dure épreuve. La Duchesse guerroyait depuis plusieurs mois et même si elle veillait à conserver la meilleure hygiène possible, considérant le poil comme un symbole d'animalité et d'impureté, bref, il n'y avait pas de barbier-étuviste dans le Berry. Combattre le poil dans ce duché-là relevait du gageure.

La séance avait donc été plus éprouvante qu'à l'accoutumée, rajoutons à cela les commentaires de Maud, et cela donne vite une vision de cauchemar. Car oui la duchesse voulait que tout soit épilée, il était de très bon ton de le faire dans les hautes sphères
.

Maud, je te l'ai déjà dit! les hommes n'aiment pas avoir l'impression de se coucher avec une brebis. Quand tu ne seras plus pucelle, nous en reparlerons. Tu trouveras bien d'autres moyens pour te tenir bien au chaud! ahem!
Un jour toi aussi tu feras partie de la bonne société, quand je t'aurais trouvé un vieux vicomte fortuné qui te couchera sur son testament et qui aura pourvu à ton éducation, là tu me remercieras
.

le jour du mariage

Loin d'être rassurée, la Mirandole s'apprêtait à vivre la plus folle journée de sa vie, si sa raison lui soufflait de vite prendre ses jambes à son cou pendant qu'il en était encore temps, une petite voix insidieuse lui rappelait à quel point Flex pouvait être irrésistible. Il arrivait de plus à la supporter, ce qui était un bon point pour lui.

Tandis que Maud se préparait, la Charolaise était partie dans des reflexions intenses, regardant tour à tour sa robe de mariée qui était étendue sur le lit et la porte
.

Oui je suis sûre Maud, un jour je te montrerais la déclaration de mariage d'Enguerrand, comment refuser à un homme aussi sensible que lui?

L'arrivée d'Ellesya coupa court et agit comme un baume sur Angelyque.

Je l'espère, votre présence est rassurante. Déjà je commence à me sentir mieux. Et oui, Maud est déjà là depuis...hier.

Elle lança un regard courroucé à Maud.

Et ce n'est pas un mauvais jour! rhhhoo! la plupart des invités ont promis qu'ils se tiendraient tranquilles. Et Marine aime bien Enguerrand!

Tiens! là voilà d'ailleurs! n'est ce pas un signe?


La duchesse serra contre elle la petite fille pour qui elle s'était pris d'une grande affection et qui était toujours près d'elle à chaque grand évenement. Puis la détailla en fronçant les sourcils.

Bonjour Marine!!! je suis si heureuse que tu aies pu venir! mais dis moi....tu as l'air d'avoir maigri. Est ce que tout va bien?

Bon sinon, je suis presque prête, reste juste à enfiler ma robe.

Marine, tu t'occuperas des alliances si tu veux, j'espère qu'Enguerrand y a pensé
.

Un doute l'assaillit à nouveau.

Sinon, les filles et si on on oubliait tout et qu'on partait faire les boutiques? Paris est réputée pour ses ateliers de coutures et ses bijoutiers. J'espère que l'Evêque n'a pas oublié que je me mariais aujourd'hui...je suis morte d'angoisse en fait....et Enguerrand..l'une de vous l'a t'il vu? lui aussi est bien capable d'oublier ou pire encore, d'avoir changé d'avis...Misère!!!!!
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Della
Louvre, appartements des Amahir.

Pfff ! Mais pouffez donc !
C'est le message que voulait lancer la Baronne en levant les épaules en voyant son époux vêtu comme s'il allait à un mariage ! Ah ils allaient à un mariage ? Bien...Pour Della, cela était plutôt un pèlerinage, en guise de pré-pénitence.
Quelle honte pour elle que de voir sa Chère Mère dire "Oui" à son Cher Oncle !


Mais comment pouvez-vous vous comporter comme si de rien n'était ? Finit-elle par envoyer à Kéridil, excédée, contrariée, de mauvais poil.
Vous rendez-vous compte ? Ma mère et...mon oncle !!! son frère !!! Elle soupira en secouant la tête dans un "Non" muet.
Puisse le Très Haut nous pardonner car vous aussi, vous allez être touché par cette infamie, mon ami ! Oui oui oui...Si notre enfant nait avec une tare, c'est là qu'il faudra chercher l'origine !

Della s'emmitoufla dans un châle, agrippa dans une main, un chapelet et dans l'autre, son Livre des Vertus. Elle emboîta le pas à son époux.


Notre Dame de Paris, Belle parmi les belles !

La dernière volée de l'appel des cloches prenait fin lorsque les époux Amahir, enfants et neveux des mariés entrèrent dans l'édifice.

Derrière l'autel, presque caché, se tenait Monseigneur Guiguil. Ainsi donc c'était lui qui allait marier les deux...

Je suis certaine que mère a du user de ruse sur lui pour qu'il accepte cette comédie ! Susurra-t-elle à son époux, en remontant l'allée centrale.

Monseigneur...Fit-elle à l'adresse de Guiguil, une fois devant lui, près de l'autel, en s inclinant dans un sourire mielleux...Me voici bien heureuse de vous revoir. "Dommage que ce soit en un jour funeste..."S'empêcha-t-elle d'ajouter en se mordant la langue !

Après ces salutations, la Baronne s'en alla vers le premier rang, là où prenaient place les membres nobles de la famille. Et laissant tomber son châle, elle dévoila sa robe de pénitente qu'elle portait sans aucun bijou hormis son anneau marital.
Avant de s'asseoir, elle se signa plusieurs fois et assise, elle ouvrit son Livre des Vertus dont elle entama la lecture à la première page. Elle avait promis au Très Haut, en sus de s'habiller de bure, de tout lire, pour le rachat des péchés de sa Mère...Brave enfant.
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ellesya
~ Auberge de la Huchette d'Or ~

« Bien l'bonjour m'dame Elleysia, suis bien contente d'vous voir en un si mauvais jour! »

Oh, bonjour à vous aussi, Maud. Je ne vous avais pas vue d'emblée. Pardonnez moi, je suis un peu dans les nuages aujourd'hui. La foule, l'animation parisienne ne me sont point familiers.

Elle adressa un sourire à Maud et ne releva pas l'allusion à la journée qui débutait, contente de la revoir même si elles n'étaient point proches. C'était un petit bout d'Enece. Et en voilà un autre, pour le plus grand bonheur d'Amboise. Marine venait d'entrer.
Sya laissa Angelyque étreindre la gamine tout en mourant d'envie de faire de même. Un sourire épanoui éclairait ses traits.
Certes Marine avait maigri. Elle s'en était douté vu la teneur de la dernière missive. Les temps étaient rudes pour tous mais particulièrement pour les enfants en pleine croissance. La maladie n'avait rien apporté de bon à ce tableau déjà déplorable.
Ses mains gantées se posèrent sur les joues de la gamine et elle lui baisa le front avec tendresse. Elle l'aurait bien serrée contre elle mais, futilement -ce qui n'était pas courant chez elle-, l'odeur de cheval dégagé par Marine avait quelque peu refroidi ses ardeurs. Sa robe si claire et son parfum de mélisse devait survivre au moins jusqu'à l'arrivée à la cathédrale. Mais le regard clair inspectait les traits de l'enfant, avec douceur et affection alors qu'elle écoutait Angelyque d'une oreille.
Le débit des paroles de cette dernière accélérait dangereusement ce qui alerta la jeune duchesse. Elle se détacha donc de sa prime attention et répondit le plus paisiblement possible à la future mariée.


Angelyque, je n'ai pas vu votre fiancé mais n'ai point cherché après. Paris est grand, il n'y a donc pas lieu de s'inquiéter de cela.
Si l'évêque a oublié, on dégottera un autre ordonné. Il doit y en avoir tout le tour du ventre dans une ville comme celle-ci.
Quant aux alliances, si elles sont égarées, nous solutionnerons cela également sans problème.
Tout trouvera solution. Ne vous tournez pas les sangs pour des choses qui n'auront sûrement pas lieu. Cela ne changera rien à ce qui devra se passer de toute manière.


Elle regarda Angelyque, souhaitant à la fois convaincre et se convaincre aussi, avouons-le.
Puis songeuse.


Si la future mariée n'a plus qu'à passer sa robe, notre petite responsable des alliances pourrait vite profiter de l'eau chaude que nous n'avions pas encore utilisé.
Ici ou dans ma chambre, comme tu veux, Marine. J'ai du savon à la mélisse. Mais cette fois, je ne pourrais me baigner avec toi, je suis déjà parée.
Je peux aider Maud à vêtir Angelyque et m'occuper de toi dès que tu es sèche.

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Maud
~ Auberge de la Huchette d'or ~


Maud ouvrit la bouche.. la referma et la réouvrit bien grande en voyant la petite Marine entrer.

Misère la petiote! Si j'savais qu'tu v'nais aussi, on aurait fait l'bout d'chemin ensemble depuis Toulouse.

Elle regarda toute attendrie.. eh oui, ça lui arrivait à la Maud.. sourire aux lèvres de la voir se faire cajôler par Angélyque et Elleysia:

Ah m'dame Elleysia, vous avez bien raison . faut aussi s'occuper d'elle parc' qu' je peux vous dire qu'elle en a vu de drôles avec m'dame Quiou. Hein Marine?
Fin bon..

Se tournant vers Angélyque:

J'ai bien vu vot' robe m'dame, elle est magnifique et si vot' mari il en tombe d'pâmoison, vous en faites pas. Une bonne paire de claques et il dira oui .

J'sais bien qu'les femmes elles ont des des lubies quand elles sont grosses mais bon m'dame, faire les échoppes à cte' heure?
M'dame Elleysia on s'ra pas trop d'deux pour enfiler la robe à m'dame Angélyque...


Montrant la taille et faisant un petit geste de la main:

Comme qui dirait qu' la taille de m'dame Angélyque, elle a beaucoup forci si vous voyez c'que j'veux dire

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Marine.
~ Auberge de la Huchette d'Or ~

Marine Blanche ne s'attendait pas du tout à ce qui allait arriver. Elle se retrouve contre Angelyque mais la sensation n'est pas désagréable pour la gamine fébrile qu'elle est. Un doux sourire s'étire sur ses lèvres. Qu'est-ce qu'elle est contente de la revoir ! Surtout en ce jour. Le mariage d'Angelyque. La gamine l'accompagne toujours pour les événements importants comme les joutes, les mariages et tout le reste.

J'vais bien Angelyque ! Alors c'est l'grand zour? C'est chouette, dis donc !

Un baiser sur le front et les mains gantées d'Ellesya viennent se poser sur ses joues. Sa grande soeur de coeur. Sa grande soeur d'arme. Un sourire plus grand s'étire sur les lèvres de la petite fille. Qu'est-ce qui est plus agréable que de revoir une personne qui lui est autant chère? Si quelqu'un aurait posé la question à Marine Blanche, elle aurait dis tout de suite "Rien". La rouquine attrape la main gantée d'Ellesya pour la serrer doucement en guise d'affection.

Un regard vers Maud.


Oh ce n'est pas grave Maud ! Ze suis venue à mon rythme parce que pour tout dire, ze suis partie que peu de temps après toi mais ze ne me sentais pas d'faire une chevauchée folle.

Une légère grimace se dessine sur le visage de la petite fille qui met machinalement sa main sur son bras qui a subi la saignée. Si elle en a vu de drôles? Oh que oui...Elle est passée entre les mains de Dame Quiou qui avait trop aimé lui faire une saignée mais elle avait survécu et la fièvre avait disparu. C'est le principal. Un simple sourire se dessine sur les lèvres de la petite fille.
Et voilà que la future mariée angoisse.


Meuh nan Angelyque ! Tout va bien s'passer et s'il fait des histoires, on saura l'convaincre, hein? On est là ! Pis s'il fait des histoires, va comprendre sa douleur, hein? Pis bien évidemment que ze m'occuperais des alliances, tout ce que tu voudras.

Marine Blanche ouvre de gros yeux en lachant un gros "Humpf "!
Profiter de l'eau chaude? Se laver donc? La gamine hésite mais en même temps, elle n'a pas envie de dire non à Ellesya parce qu'elle a respecte bien trop pour ça et bien évidemment, l'affection qu'elle lui porte lui interdit. Un regard vers Angelyque. Elle ne va quand même pas aller au mariage de la Mirandole sale ! En même temps, l'eau... Quoique pour une fois, elle fera un effort et elle se lavera dans la chambre, personne ne la regardera et si jamais elle se noie, quelqu'un viendra vite la secourir.


Bon vais m'laver !

Faut bien qu'elle se donne du courage la Marine, hein?
Elle pose le petit paquet dans un coin discret où il ne gènera pas. Elle se déshabille rapidement avant de se glisser dans l'eau et de commencer à se savonner comment lui avais appris Ellesya lorsque Drunk avait trouvé le petit coin de paradis.
Dragones
Devant l’église et dans l’église…


Dragones avait décidé d’arriver en calèche et non à cheval pour une fois.
Sur le moment, elle en avait été bien étonnée de savoir Angelyque et Flex s’unirent devant le Très-Haut pour le meilleur et pour le pire quand le jeune homme lui en parla...
Elle n’avait pas été surprise en lisant l’invitation, Maximien l’avait prévenu du mariage prochain de sa mère.
Deuxième fois qu’elle venait en la Capitale, cette fois la raison était plus gaie...

Elle fit en sorte d’arriver le jour même de la célébration, la Brune s’était vêtue à l’auberge un peu avant Paris.
Dragones sourit en se souvenant du regard que le tenancier avait eu en la voyant descendre vers la salle commune.
Portant une robe simple qui souligne la finesse de sa silhouette qu’un séjour en prison avait amaigrie, l’aubergiste l’avait complimenté et avait changé son comportement envers elle, devenant mielleux aux plus hauts points.
Ce qui avait le don de l’énerver plus que tout…

Les cloches se faisaient entendre dans toute la ville, la calèche s’arrête à hauteur des marches.
Nous sommes arrivées dame.
Le cochet va lui ouvrir la porte et l’aide à en descendre, mouvement de tête de la Brune pour le remercier.
Restez non loin.
A vos ordres!

Son regard se porte sur Notre Dame et lentement relevant un peu sa robe, Dragones monte les marches suivant un couple.
Elle se signe et remonte l’allée saluant Monseigneur et le couple puis regarde le premier rang à droite et à gauche.
Ce qui était pratique dans cette union de même famille était que les familles peuvent s’installer de n’importe quel côté.
Bonjour...
Dragones s'installe au premier rang apres avoir faire une reverance au couple et avoir saluée l'officient...



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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
Maximien
-Devant puis dans Nostre Dame-

Arrivant en vue de Nostre Dame, Max accompagner de deux de ses hommes d'armes, qui l'accompagnait pour le déplacent, admira l'ouvrage, puis, il partit vers l'entré de la bâtisse.
Il posa pied à terre, de même que ses hommes d'armes.
Leur montrant un auberge non loin


Allez faire nourrir les chevaux, et vous restaurez, j'irai vous faire quérir à la fin de la cérémonie

La route avait été longue, un peu de repos ne leur ferais pas de mal.

Puis Max gravit les marches de la cathédrale, se signa à l'entrer pour rentra.
Parcourant l'allée central, il s'inclina devant l’évêque


Monseigneur...

Puis s'inclina devant sa tante, assise au premier rang

Ma tante, vous estes radieuse en ce jour

Puis se retourna vers sa soeur et son beau frère

Della, Kéri, le bon...jour

Puis Max regarda le reste de la cathédrale, sa femme et sa petite fille n’étaient pas encore arrivées...


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