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[RP]"Au fil de l'eau...le lac de Luxeuil"

Madalen
Introduction à ce rp ouvert à tous ......

http://img27.imageshack.us/img27/2503/lacanim.gif

Citation:
Le lac
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !


"Le Lac d'Alphonse Lamartine"



Image animée trop volumineuse remplacée par un lien en attendant son remplacement éventuel. {Lin_corruptible}
Madalen
Recouverte d'une épaisse cape de laine Madalen se dirigea vers le lac

L'hiver avait été particulièrement long et rude et c'était la première fois depuis des semaines que le petit chemin menant aux abords du magnifique lac de Luxeuil était praticable

Parcourant doucement le chemin qui menait à ce paysage féérique qu'était le lac à travers les saisons, Mada sentait peu à peu ressurgir tous ces sentiments que la morne saison enfouissaient au plus profond d'elle même....

Et là devant elle un spectacle magnifique, l'eau encore gelée par endroit, cet élément essentiel à la vie

Le léger vent qui balayait les quelques mèches de cheveux s'échappant du haut de sa cape .... cet air pur qui lui remplissait les poumons

Se baissant elle toucha le sol oui cette terre qui encore au repos bientôt redeviendrait fertile

Alors elle leva les yeux vers le ciel immense et murmura doucement


"Il ne manque plus que toi Soleil et flammes et là je serai complètement ressourcée"
Madalen
Citation:
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure


Guillaume Apollinaire


[Le lendemain de la prise de la Mairie de Dôle]

Promenade quotidienne, air frais toutefois plus doux la pluie a fait sa réapparition et la neige çà et là fond .....définitivement cette fois ? qui sait encore un long mois d'hiver devant nous

Madalen marchait songeuse loin du brouhaha de la "Tour des Echevins" loin de toute cette agitation et ces cris qui avaient suivi la nouvelle "Dôle était tombée aux mains des françois !" pffff on avait bien besoin de çà encore

Levant les yeux vers les sapins majestueux elle guettait à l'affût d'un chant d'oiseau, quelques miettes de pains avaient tôt fait d'en attirer quelques-uns et elle resta un moment immobile à les observer se jetant sur la maigre pitence

Bientôt ils ne nous restera à nous aussi que quelques miettes parce qu'il faudra bien les remplir à nouveau les caisses du Comté et elles sont bien plus grandes et plus larges que les luxoviennes ....

Elle reprit sa marche mollement en soupirant, les choses changeaient de plus en plus vite et elle se sentait bien seule depuis le départ d'Aslan, seule et désabusée

Des envies de voyages la reprenait, en regardant l'immensité du lac elle se voyait refaire une longue route comme jadis des jours et des jours seule s'arrêtant au hasard des villages, au hasard des bonnes et mauvaises rencontres, çà et là au gré de ses envies sans personne pour lui suggérer que dire ni que faire ....

Revoir Saint-Bertrand et mourir .....
Numero_six
Medso, de passage en cette ville, alla faire un tour près de ce lac.

Il regarda au loin, la profondeur de ce lac lui remémorait les turpidudes de ces derniers jours...


A quoi bon continuer maintenant? murmura t il...

Il ferma les yeux un instant en pensant a Elle, puis remis sa capuche sur sa tete et marcha...

_________________
http://www.youtube.com/watch?v=MokKKpRPNDE
Frederic_petit
après une longue, mais très longue absence de Luxeuil, je reviens près de ce lac qui ma temps manqué.

a mon grand désespoir Luxeuil avait bien changer, quelque ancien restais ici
même si le temps était froid je mie mes pieds dans le lac, je revis tout plein d'endroit, y compris cette arbre majestueux ou je venais me reposer après avoir fait de longue promenade où une dure journée de labeur.

mais bien sur tout change y compris, les villes, village, et les gens.
_________________
Provocation
Plume, de passage à Luxeuil, se dirigea vers le lac. L'eau l'apaisait toujours et elle aimait profiter des magnifiques paysages. Plume se déchaussa et marcha quelques minutes au bord de l'eau puis, apercevant un rocher, elle y grimpa pour s'asseoir. Elle contempla longuement les reflets du soleil sur l'eau et les remous que le vent provoquait. Plume profita de ce moment de calme pour faire le point sur sa vie et ses envies. Les heures passèrent sans qu'elle s'en aperçoive... Commençant à avoir froid, Plume frissonna et se rendit compte qu'il était temps de reprendre la route....
Luz
Après une longue nuit de marche, Luz arriva en vue de Luxeuil.
Fatiguée par le voyage, un passage en taverne afin de se réchauffer, et d'avaler un copieux repas, s'était imposé, mais bien vite sa curiosité, et l'absence de villageois, la poussa à sortir à travers les ruelles de la ville.
Ses pas la menèraient sur les quais, puis plus loin elle aperçut le lac, et s'y dirigea.

Enfin un lieu paisible, où laisser libre court à ses pensées. Au pied d'un chêne, elle posa sa besace, et se laissa glisser dans l'herbe avec délice. Malgré la fraicheur de la matinée, la fatigue eut raison d'elle, ainsi elle s'allongea sur le tapis de verdure, et ferma ses yeux offrant son visage aux rayons du soleil.
Seule la brise jouant dans les arbres, et caressant la surface lisse du lac, semblait indiquer un signe de vie....tout était si apaisant, que Luz ne lutta plus et s'endormi, un doux sourire aux lèvres...

_________________
Emeric..
Emeric marchait sans but dans l'immensité luxovienne. La ville regorgeait de bas-fond, et c'est sans fond qu'on atteignait l'outrage.. La ville empestait la sueur, mais derrière l'odeur nauséabonde, l'émulation trônait, et souvent, c'est aux narines qu'on contemplait la portée de certains.
Mais Emeric marchait encore, et peu de temps après, il se trouvait au lac. Il y était venu déjà, pécher et aussi marcher avec Sigrid.

Maintenant qu'il était seul le long de la berge, l'importance qu'on donnait a sa vie paraissait futile et désuète. Rien ne prévalait a la famille, a l'honneur et a l'amour. Mais vivre sans aucun des trois revenait a ne pas vivre.

Par de-là les montagnes alpines, Emeric avait perdu chacun des trois, chacun leur tour. L'honneur en salissant son nom, et celui de sa douce.. Puis la famille, en essayant de laver l'affront. Maintenant il perdait l'amour. Tout était lié. Tout était de sa faute.

Essuyant une larme, il détourna son regard, et aperçut alors une nouvelle amie. Luz dormait contre un chêne massif dont les bourgeons venait doucement tremper leurs feuilles a la surface du lac. Il s'approcha, et s'agenouillant, posa sa main sur son épaule.


Luz? réveille-toi jeune fille..
Luz
Loin dans son rêve, se fit entendre une voix masculine...familière...qui lui fit ouvrir un oeil.
Un sourire se dessina sur ses lèvres à la vue d'Emeric, mais pour le plaisir de se chamailler, elle l'accueillit en boudant.


"De grâce Emeric...voilà que tu viens troubler mon doux rêve, où ce bel homme allait enfin me déclarer sa flamme...tu es cruel là"

Esquissant un malicieux sourire, elle vit au même instant les yeux rougis de son ami, qui aussitôt lui firent cesser son babillage.
Comme souvent lorsqu'il s'agissait de lui son coeur se serra à l'idée de le voir ainsi, hélas elle était impuissante, et la seule manière qu'elle avait de l'aider, était sa présence.
Présence qui ne servait que peu à en juger par son visage si triste.
De longues minutes silencieuses s'écoulèrent, où seul le bruit des cailloux jetés dans l'eau, par la jeune fille, troublait ce silence...

_________________
Emeric..
Assis a ses cotés, nulle présence ne troublait le silence. Le bruit du clapotis de l'eau procurait a l'instant, un rythme mélancolique.. aphasique... Luz jouait, semblant gênée. Mais elle était là, et il lui en était reconnaissante. La petite Luz, sortant de son Chalon natal, pour voyager, se retrouvant bloquer à Luxeuil à cause de son ami. Il rompit le silence.

Luz, je te remercie. Tu es là, et je ne suis pas seul. Du moins, je ne suis pas seul pour voir ce que je vois.. Mais pense à toi également. Je te sais contrainte de rester, car je te l'ai demandé. Seulement, est-ce ta volonté, ou juste une obligation d'amitié...

Grimaçant, puis souriant légèrement, prenant conscience du ridicule de la chose :

Quant à ce gigolos, je pense que tu sauras de qui je parle. Rien ne me fera plus plaisir que de te voir l'oublier, pour ton bien, et l'harmonie de tes amis : Moi!

Souriant difficilement, il saisit un caillou a son tour et le jetant fort, l'empêche de rebondir et le fait couler a pic..
Luz
De sa chaude voix Emeric parlait, elle l'écoutait distraitement, lorsqu'un mot lui fit tourner la tête vers lui, le regard noir.

"Emeric !!! Serais tu jaloux ? Et d'abord cesses de me prendre pour une enfant."

Se radoucissant un peu, elle rajouta:

"Tu sais bien que si je reste ce n'est pas par obligation, alors n'ait aucune inquiètude pour moi dorénavant, j'ai seulement hâte de quitter cette ville, où l'ennui me gagne chaque jour davantage."

Lui souriant, elle posa sa tête sur son épaule, en en geste fraternel, presque puéril, pour elle qui voulait se faire traitre en femme, et non en enfant.
_________________
Emeric..
La caillou avait maintenant touché le fond, si bien que sa mémoire ressurgissait. En un instant.. le meurtre de sa famille, son oncle décédé.. puis moins lointain, Carlisle et son suicide.. Gogo, le compagnon de sa cousine, dévoré près du lac de Lausanne.. Et bien d'autres disparus.

La liste s'allongerait encore, sous une forme inattendue..

Puis tiré de ses pensées..

Moi jaloux. Non certainement pas. J'ai eu, j'ai et j'aurais toujours ce qui me va le mieux. J'ai eu une vie déjà pleine de bonnes et de mauvaises choses... Mais j'ai ma compagne. Et elle emplie ma vie. Rien ne saurait me rendre aussi heureux. Pas autant du moins. Ce n'est pas de la jalousie non. C'est de l'hyper-protection.. Tu es une amie pour moi, et tu fais partie d'un cercle dans ma vie, que je tiens a garder entier et intact. Je ne sais que trop bien la bombe que peut être un homme. Et je connais le couteau que certains plantent dans le dos... J'en ai déjà planté.
Soupirant de son état, il la vit poser sa tête sur son épaule.
Merci d'être là jeune fille. Tu reste, je le crois pour moi, et cela me réchauffe dans l'épreuve et la souffrance. Je sais qu'un jour je partagerais ma joie avec toi.
Déposant un baiser sur le front de son crane, il porta un regard vers la berge, fixant l'etendue, calme et paisible, espérant un jour y parvenir enfin.
Luz
Déja son esprit était loin, lorsqu'Emeric évoqua la trahisson des hommes, et les souvenirs affluèrent malgré elle, elle qui avait si bien enfouit cet épisode, le voilà à présent dansant devant ses yeux.

Une taverne pleine, des rires, une femme ivre qui chantait, et lui qui secrétement avait touché son jeune coeur, lui plus vieux, si charismatique, si...homme.
De belles paroles échangées, puis un baiser, et ce soir là cette femme si gaie à ces côtés était sa compagne, celle qui depuis de longues années l'aimait, et qui était venue le rejoindre.
Le salue avait été bref et poli, mais son regard en avait trop dit, la jeune femme qu'elle était, même naïve, avait compris la situation.

Une larme roula sur sa joue, et d'un revers de main la chassa rageusement. A cette époque elle n'avait pas versé une seule larme, pourquoi ici à présent ?
Peut être parce qu'elle venait une fois de plus de voir la vraie nature de l'homme, comme venait de lui rappeller son ami.
Peut être parce que cette ville si froide, et si impersonnelle, lui donnait le cafard....peut être tout simplement la présence d'Emeric, lui donnait matière à réfléchir sur sa vie.
Sentant le baiser sur sa tête, elle sourit à travers ses larmes, qui à présent n'avaient plus lieu d'être contenues, et sut en cet instant qu'elle n'était que l'enfant qu'Emeric voyait, et qu'étrangement, elle avait besoin de lui pour grandir.
En quelques semaines, il était passé de simple voyageur à un ami, à présent elle se sentait liée à lui comme à un frère, mais cette évolution si soudaine, lui fit peur.
Qu'adviendrait il, s'il s'éloignait ? Tous les hommes de sa vie l'avaient éloignée, ou l'amènaient à s'éloigner....tous à commencer par son père.

Le soleil indiquait que l'après midi était bien entamée, mais elle n'avait aucune envie de bouger. Partir pour aller où ...

_________________
Emeric..
Il l'entendit pleurer.. Elle qui jusqu'a présent avait soutenu son ivresse de méchanceté. Elle qui toujours depuis Chalon lui avait rendu son sourire, et rendu son reste. Elle pleurait maintenant, d'etre trop incertaine, d'etre une fois encore _il en était sur_ laissé pour compte au prix du sacrifice humain. Luz, était pour Emeric, une jeune fille prométeuse. Jeune et sans expérience, elle ne se laissait pourtant pas embriguader par les plus envieux. Le religion et la politique n'avait pas encore touché son ame. Elle restait sujete cependant aux afflictions du coeur. Les hommes lui fesaient du mal. Lui aussi.

Le souvenir d'une nuit d'automne remonta en lui jusqu'a eblouir sa vue. Il était perdu entre ce soleil descendant près de Luz, et ce soleil couché près de Chalon, il ya maintenant une dizaine d'année.



Silvia sa jeune soeur etait au pied d'un arbre, un grand arbre massif, qui tronait en maitre de cérémonie, tandis que la brise, lancait auprès des siens sa douce symphonie. Les feuilles froissées, sous les branches balancantes, tandait vers un rythme propice a la tendresse humaine. Emeric tenait Silvia près de lui, et sa jeune soeur chantonnait une vieille comptine. Elle avait huit ans.
"Emeric.. Pourquoi maman pleurait..
-...
-Emeric?
-Silvia, je crains que ce sujet ne soit un peu au dessus de toi pour l'instant. Mais maman t'aime et papa aussi. Ce qu'il se passe entre eux, ne nous concerne pas. Ce n'est pas de notre faute, d'accord?
-Oui..
-Papa est méchant parfois avec maman, mais il nous aime tous, maman, toi et moi. Sache le.
-Pourquoi il est méchant?...
-Tu comprendras plus tard ma petite Silvia. Chantonne encore s'il te plait, laisse-nous entrainer dans la symphonie.

En tendant la main vers un arbre, celui-ci repondit comme en echo et reponse a sa demande, d'un son doux et long, mélancolique et harmonieux.











Emeric reprit conscience, et Luz etait assoupie sur son epaule, tandis qu'au loin le soleil avait terminé sa course. Il tourna la tete, et appercu a l'opposé, la lune pointée. Un gargouillement lui fit prendre conscience de l'appétit qui le taraudait et ui surement était egal pour Luz. Il fit attention et se degegea de Luz, et la laissant seule un instant partit non loin entre les arbres chercer baies et fruits. Peut-etre trouverait-il quelques légumes, et avec de la chance abattrait-il un lapin qu'il ferait rotir ensuite.
Luz
Sa chaleur l'enveloppait, puis soudain un froid insidieux, qu'elle ne connaissait que trop bien l'envahit.
Seule une fois encore, ou bien avait elle rêvait cette journée, en éternelle rêveuse qu'elle était ?
Ouvrant ses yeux de biche, elle constata qu'Emeric n'était plus là en effet, et son corps noué, aspirait qu'à une chose.
Toute la journée la présence de son ami, l'avait tenue loin de l'eau, mais à présent seule, malgré la fraicheur de ce début de printemps, et la nuit tombante, Luz se dévêtie.
De sa besace, elle en sortit un drap, celui là même qui avait servit à son "évasion", dans lequel elle s'enroula, puis se dirigea vers la berge, lorsqu'elle entendit des bruits provenant d'un bosquet non loin d'elle.
Serrant davantage le drap, elle jugea cette arme bien ridicule, mais n'en baissa pas moins sa garde, quand Emeric en sortit posant sur elle un regard stupéfait.

Sans un mot, elle se retrouva sur la berge, trempa un pied dans l'eau, puis fit glisser le drap, qui dévoila son grain de peau si parfait à la lueur de la lune.
Dos à lui, elle sentit son regard lorsqu'elle remonta sa longue chevelure ébène, qu'elle noua en un chignon, laissant voir une tâche de naissance à la base de sa nuque si délicate.
Tournant légèrement la tête par dessus son épaule, son air mutin plaqué jusqu'au bout des lèvres, elle lui demanda d'une douce voix:

"Emeric tu devrais me préparer un bon feu.."

Lentement elle entra dans l'eau, et en quelques secondes disparut dans la nuit.

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