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[RP] "Transumance" ducale

Eddo


Vais-je donc enfin y arriver? Tel était la seule question qui taraudait Eddo. Il était entrain d'arriver sur Bourg et son sourire était large. Car quand l'on parle de Bourg, ville de Savoie l'on parle de voyage, de départ. Tel est le désir le plus profond du duc à ce moment là. Depuis déjà 11 mois il était bloqué en Savoie et depuis trois ans il n'avait su ou pu, dirons les mauvaises langues quitter la Savoie plus d'une semaine sans qu'une catastrophe improbable et terrifiante ne s’abatte sur le duché.

Mais voilà, la Savoie était en paix, le duc avait quitté ses charges l’empêchant de partir et son état de santé était au mieux depuis deux mois. Bien sur son fidèle médicastre et esclave nubien, Mâssou n'était pas de son avis et lui avait vertement signalé qu'après avoir du subir les géoles de l'inquisition et les tortures qui vont avec durant onze jours, après avoir subit une tentative de meurtre par le régnant de Savoie et s'être prit une raclé positivement plaisante durant les joutes genevoise, il aurait été de bon ton de ce reposer.

Mais voilà, imaginez donc un duc qui du haut de ses 25-30 ans, doit encore passer sa vie enfermé dans le même duché, tout ça parce que la guigne, la maladie, la torture et les plaies suintantes couvre son corps. Lui ne le peux et désir revenir à cette vie de bohème qui fut la sienne autrefois.

Il avait donc rit des remarques de son médicastre, mais avait prit certaines précaution. Il faut dire qu'en bon duc, Eddo est un nomade par excellence, mais que cela ne l’empêche pas de gérer ses biens et ses gens à distance grâces aux bon conseils de sa vassale et grâce à une magnifique invention, la bureaucratie.

C'est donc par un matin froid et gelé qu'il avait quitté Annecy. Parce que c'est un homme simple, il est partie simplement. Son étendard est devant, porté par un page de confiance puis les trompettes et tambours devant l'ensemble, suivit de ses gardes à chevaux. Vient ensuite la litière ducale. Enorme ensemble digne des roi fainéants ou de la grande époque de la Rome antique.

Ce véhicule d'un autre âge est assez grand pour que trois personnes puissent si tenir sans se gêner, il est couvert de brocart, de soie et de tissus damassé. Le tout aux couleurs flamboyante du duché de Canavese. L'ensemble est porté par quatre nubiens sombre comme la nuit et musclé comme Hercule, silencieux et besogneux ils portent leur maître sans broncher.

Toutes les heures ils se remplacent, car le duc avait dépensé la moitié de sa fortune pour que feue sa vassale Shera, Dame de Pavone, puisse aller les chercher dans leurs lointaines contrée. Elle avait ramené non seulement une douzaine d'entre eux, mais aussi leurs femmes et leurs enfants, sans parler des cornes, des peaux et animaux exotiques. Le duc c'était retrouvé ainsi avec une tripoté d'esclave qu'il avait su utiliser à ses fins.

Derrière la litière ducale l'on retrouvait les piétons suivit par les esclaves en question, portant leurs lances et leur bouclier en peau d'animaux étrange. Puis venait la "Mesnie" du duc. Ses animaux, donc certain ramené par Shera, panthère et lions, mais aussi un ours et un couple de lynx, reste d'un cadeau bien mal avisé à un régnant de Savoie pas mieux avisé.

C'est ensuite que l'on retrouve la bureaucratie ducale. Il avait en effet fait ressortir sa tente, véritable palais de toile, ou ses secrétaires, domestiques, conseillers, et toutes cette inutile et futile cours qui le suivait. A cela il faut rajouter, les cuisiniers, les gouteurs, les saltimbanques et autres pic assiettes vivant sur le dos complaisant du duc. En fin de cortège l'on trouvait les catins, les gagne misères et autres hères.

Une vrai ville? Non juste un duc en voyage. Loin des image du chevalier errant, c'était un homme qui devait décider de la destinée de milliers de gens et qui ne pouvait s'autoriser de perdre un instant de travail ou de délégué la lourde charge d'assurer l'avenir le plus calme possible aux gens que le Très Haut lui avait donné pour mission de dominer.


C'est donc en toute simplicité qu'Eddo arrive à Bourg. Il demande une énième fois si la prévote de bourgogne a fait porter message, mais une énième fois on lui répond que non. Il grogne, refait un message et laisse l'ensemble de sa suite prêt des murs pour entrer dans la ville sous bonne escorte. Il faut dire que depuis que le duché avait tenté de le tuer et brulé jusqu'au fondation de son palais Chambériens, le duc n'était pas à l'aise en Savoie.

Mais il finit par aller en taverne en entendant les voies si reconnaissable de ses futur compagnons de route possible.

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Alinoe_de_chenot


Cela fait deux jours qu'ils galopaient et faisaient la course. La petite duchesse de Luserne entrait dans Bourg au petit matin avec Laclemanus, son père.
C'était la première étape du voyage qu'elle allait entreprendre en compagnie de son père et de son parrain.

Elle était restée quelques jours à Chambéry dans son hôtel après avoir participé au Tournoi de Genève et y avoir subit sa raclée.
Son parrain et son père aussi avaient subi des dommages. Quand tous les trois furent remis sur pied, ils ne se reposèrent pas.
Ils préparent leur voyages sur les routes en guerre en France. Ils n'avaient pas peur. La mort ne les effrayaient pas et ils aimaient l'aventure.

La petite duchesse ne cessait pas de voyager, elle était toujours sur les routes et elle restait en Savoie que le temps de mettre ses affaires à jour.

Bourg. C'était le lieu de rendez-vous. Eddo, le duc de Canavese, avait mis ses affaires en ordre à Annecy, Alinoë, à Chambéry et maintenant il fallait que Laclemanus, le vicomte de Marboz range aussi ses affaires chez lui à Bourg.

Alinoë se demandait si Eddo voyagerait avec tous ses gens comme il avait l'habitude de faire ou s'il laisserait litière et nubiens.
C'était la guerre et la jeune fille préférait voyager le plus discrètement possible. Mais elle connaissait bien son parrain et elle savait que la discrétion n'était pas son fort.

Après que Laclemanus et elle eurent fini de lui, ranger ses affaires, elle de visiter la ville. Ils se retrouvèrent an taverne, pour attendre le parrain de Alinoë, Eddo.

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Eddo


Bourg, son marché, sa vie trépidante et ses gens toujours à la recherche de quelqu'un pour les amener quelques part. Les tavernes s'en ressentaient, du monde dans chacune d'entre elle. Mais du beau monde, après tout la Savoie c'est un peu le centre du monde. C'est ainsi que le duc passe une soirée en fort bonne compagnie. La taverne ne désemplit pas et en sus de l'excellence d'avoir la petite duchesse et son père, cerise sur le gâteau, le fils de son filleul Raoul de Montjoye est présent.

La soirée est douce et les discussions sont badine. Les rires et la joie sont de rigueur et comme pour couronner le tout, une missive de la prévote de Bourgogne arrive tard dans la nuit. Ils peuvent passer. C'est donc tout naturellement que le duc revient dans son camps, saoul, heureux et fatigué. Tout était prévue, les deux membres de cet aventure était prêt et rien ne les retient.

Le matin est plus ardu. la gueule de bois du duc accompagnée des bruits pas possible d'une centaines de personne remontant un camps, préparant le voyage le tout dans la bonne humeur et en Italiens, n'aidait pas vraiment. Mais le duc décide de prendre les choses en mains et boit un bon verre d'eau de vie, afin de calmer son mal de tête.

Puis avec courage et panache il fuit son propre camps et les bruits atroces que font les gens. Le départ était donné pour la fin de la journée. Un tel convois n'avançait pas vraiment vite et prenait beaucoup de place, il fallait donc avoir une route autant que faire ce peux dégagée pour éviter d'avoir à faire bouger tout le monde parce qu'un carrosse désir passer.

C'est donc tout naturellement qu'Eddo s'en va en lisière de la forêt de Bourg pour se reposer. Il se pose contre un arbre avec son amant et commence à s'endormir lentement tout en caressant machinalement les cheveux d'or de Martin. Sa main ganté, cachant les secrets d'un passé fort proche, joue avec ses mèches tandis que le chant des derniers oiseaux bercent le couple.

La journée passe ainsi entre sieste et jeux de l'Amour, puis lentement, presque à regret de devoir quitter cette quiétude, ils repartent vers le convois. Les gens du duc avait agit avec le savoir faire de ceux qui voyagent. Même s'il avait été bloqué en Savoie pendant prêt d'une année le duc avait passé son temps entre ses terres transalpine et la capitale ou il avait son armée et sa charge.

Après la perte de la première et la démission de la seconde, le duc allait enfin pour revoir du pays. C'est donc entre ombre et lumière, entre chien et loup qu'il arrive au camps ou tout est prêt pour la première partie de la "Transumance", direction la Bourgogne. Il ne manque plus que le principal, les protagonistes.

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Alinoe_de_chenot


Alinoë avait passé une délicieuse soirée. La présence des personnes qu'elle aimait le plus n'y étaient pas étranger, son père et son parrain mais pas seulement à cause d'eux.
Retrouver Adrien après tout ce temps avait largement contribué à l'euphorie de la petite duchesse qui rappelons le,
ne boit pas beaucoup d'alcool mais des litres de jus de fruits.

La jeune fille avait passé une nuit magnifique et c'est en pleine forme que le matin, elle se leva.
Elle partit galoper dans la forêt avec son garde Marc qui ne la quittait presque plus depuis son agression à Paris.
La jeune fille avait tenté de se débarrasser de cet encombrant garde, sans succès. Il faut dire que son parrain et son père avait parlé à Marc et elle se doutait de ce qu'ils lui avaient dit.
C'était suffisamment fort pour que le garde ne s'occupe pas de ses menaces.

Elle n'avait pas grand chose à faire de sa journée, ses gens étaient prêts.
La jeune fille ne cessait de voyager depuis qu'elle avait reçu son héritage, les voyages d’agréments succédaient aux déplacements pour son travail. En une année, elle n'tait pas restée quatre mois en Savoie.
Contrairement à son parrain Eddo, Alinoë parait avec sa femme de chambre, une camériste, le cocher et seulement deux gardes, le minimum vital pour elle, quand à son père, lui il se déplaçait tout seul.

Quand elle rentra, la camériste finissait de faire charger la dernière malle dans la charrette qui suivrait le carrosse.
Alinoë, elle voyageait à cheval mais elle avait son carrosse au cas où. La fatigue, pour aller dans un endroit où il faudrait qu'elle ait une belle robe.
Pour moult raisons imprévisibles.

Quand tout le monde fut prêt, elle passa chercher son père et ils se rendirent au camps de Eddo.
Alinoë se demanda comment ils allaient passer les lignes du front avec tous ces gens
mais elle n'en dit rien au duc de Canavese sachant que rien ne ferait changer d'avis son parrain.
Elle se dit qu'au moins, elle dormirait dans une belle tente spacieuse et luxueuse.


- Nous voila, Parrain ! Nous pouvons partir.

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Eddo


[Autun, Bourgogne française]

L'enchantement du voyage. Les routes sont peu emprunter et le voyage se passe avec lenteur et douceur, avec calme et volupté. Les nuits passent dans le luxe de la tente ducale ou les appartement du duc et ceux de ses invités sont aussi luxueux que dans les palais savoyards. Les candélabres illumines les pièces de toiles avec une lueurs flamboyante tandis que les tentures posé contre les toiles caches harmonieusement la finesse des murs.

Les appartements ont chacun leurs chambres aux lits de bois et avec sommier et matelas, mais aussi un bureau et une salle de réception. Tout est fait pour le luxe et le calme de chaque invité avec les entrée privative, les salle d'eau personnelles et la domesticité pour garder l'ensemble de qualité.Certains parlerons de débauche de luxe, Eddo préfère dire qu'il tiens son rang.

L'ensemble chaque jours est démonté et remit dans les charrettes, et ce en moins de quatre heures, tandis que la litière ducale et ses invités repartent sans attendre. Le duc ne chaume pas non plus tandis que le voyage se fait. il gère ses terres, envois des missives au Berry et en orléanais pour pouvoir passer, discours avec sa filleules de choses badine ou justement badine avec son amant.

Alors qu'Autun était là et que le duc et ses invité découvre la ville, ses taverne et ses habitants, le temps les rejoints et la rumeurs cette catin sans vergogne, vient lancer ses oripeaux. Tours est tombé. Que voilà nouvelles qui fait trembler les gens et réveils les peurs primales. Le duc pourtant prend la nouvelle avec panache. Il en rit même malgré le fait que cela entraine de sacré complication pour son voyage.

Mais qu'importe demain, commençons par vivre aujourd'hui se dit-il tout en continuant à déambuler dans les rues animé de la ville et regardant autant l'architecture des bâtiments locaux que des bucherons allant est venant dans la ville.

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--Ghost_shera


Il rit ! Et Dieu qu'elle aime ça ...
Elle flotte là, entre deux rives, deux mondes, entre asphalte et éther. Elle aime ce rire sincère, qui survient et survit, malgré tous les quotidiens soucis éphémères.
Cela fait un moment qu'elle passe le voir dans ses rêves. C'était juste pour s'assurer qu'il aille bien, qu'il se lève le lendemain, qu'il trouve son chemin, qu'il n'aie peur de rien ... et puis, et puis, il est devenu son lien. Sa force aussi. Elle se sent prête à s'immiscer dans ses pensées, même le jour désormais. Elle voit à travers lui. Elle vit à travers lui.
Lui qui a su lui inspirer confiance, la laissera t-il être sa conscience ? son inconscience ?

La brume est épaisse aujourd'hui, aucun souci. Le ciel est blanc, la vie bat son plein : les bottes et sabots frappent les pavés en tous sens, les voix s'élèvent de toute part, on s'agite et ça grouille. Croira t-il à une voix terrestre ? ou saura t-il que c'est Elle, la sorcière ? Prendra t-il peur ? Se croira t-il fou ? C'est un risque à prendre ... En tout cas, c'est un risque qu'elle veut prendre ... là, maintenant, en dehors de la Savoie.

Eddo ? mon cher ami, m'entends tu ? Ne parles pas, tu n'as qu'à penser et je saurai ...

Mieux valait ne pas trop en faire, ne pas trop en dire, avant de voir comment il allait réagir. Il oubliait ses cauchemars qui toujours revenaient, il oublierait si besoin cette voix qui, elle le souhaitait profondément, reviendrait ...

Lui sur Terre, gravitation,
Elle dans l'Ether, lévitation,
Une même vibration:
Apprivoiser sa condition ...
Eddo


Comme une goute de sueur froide qui coule sur la colonne. Un froid qui fait trembler le corps et l'âme. Ce sentiment d'être entre deux mondes.

Le duc revenait de sa balade l'esprit emplis des décors d'Autun et de sa faune si musclé. C'est donc, malgré les deux cannes qui lui servent à marcher, d'un pas alerte qu'il allait de la ville au "village" comme décrivait sa filleule, son camps. Entre les murs de la ville et son camps qui se trouvait à peine à une lieue, le voilà prit d'un frisson.

Il ne comprend pas. La brume est là, mais plus humide que froide et le vent n'est pas présent. D'où vient ce sentiment? Il se retourne, regarde autour de lui sans comprendre. Quand d'un coup la voie se fait entendre. Il se fige. Cette voie. Impossible! Pourtant elle lui parle, il l'entend distinctement. Sa voie se brise quant il dit. Sh... Shera?

Puis le sens des paroles traverse le sombre nuage de peur, d'incompréhension et de doute qui l'étreigne. Comment? Comment sa vassale? Comme l'intrépide bohémienne? Elle est... enfin mais elle est morte. Toute le monde la dit. Il a vu son corps bruler. Non pas son corps, le cercueil oui...

Le doute s'empare du duc. Il ne sait que dire, que penser. il ne comprend rien à rien. il passe ses mains gantées sur son visage qui est plein de sueurs. Il regarde autour de lui, il essait de comprendre. Puis il l'appel. Shéra! Shéra est-ce toi? Où es tu? Shéra! Il se tait écoute le silence pour l'entendre, pour entendre n'importe quel son qui prouverai sa présence.

Le silence est rompu par une brindille qui se brise, comme par le pas de quelqu'un, le duc, à l'affut part vers le son. Mais il ne marche pas vite le pauvre homme. Ses blessures, cadeau d'une inquisition trop tatillonne, se rappelles à lui. Pourtant rien ne l'arrête il fouille, il cherche il tourne et retourne tel un dément, appelant sa vassale, oubliant l'heure, son honneur, son rang.

Il part par mont et par vaux, de son pas de sénateur suisse, appelant, suppliant, recherchant, écoutant, les yeux exorbités, il passe par les chemins et les routes, les champs et les forêts. Il bat la campagne, selon l'expression consacré. Il oublie le temps l'espace, pense voir son ombre pour la perdre ensuite.

Sa soirée et sa nuit passent en recherche, en lueur d'espoir suivit de profond doutes accompagné d'une tristesse infinie, puis l'espoir renait, avant de venir mourir contre les récifs de la réalité. Ce n'est qu'au petit matin qu'un duc, sale, aux habits déchiré et au regard hagard arrive devant son camps.

Il ne dit rien, il va directement dans sa litière et s’endort d'un sommeil emplis de trouble et de cauchemar où Shera revient d'entre les morts pour le maudire de l'avoir laissé mourir, avant de venir le saluer de retour d'un de ses voyages vers l'inconnu, emplis de cadeaux et de présents. Quand il se réveillera, la troupe n'aura pas bouger. Il a fait raté le départ pour Nevers.

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Alinoe_de_chenot


Alinoë avait cherché son parrain. Elle avait passé l’après-midi avec son père dans une taverne remplie, des gens sympathiques qui lui avaient donner l'envie de revenir dans cette ville si charmante.
Autun la belle, comme elle l'appellera plus tard dans ses récits.

Puis quand l'heure vespérale fut arrivée, elle était revenue dans le village pour le départ pour Nevers et après qu'elle et son père eurent finis de donner les ordres, ils partirent dans la tente de Eddo et là, personne.
Renseignement prit, il parut que le duc n'était point rentré de sa promenade.
Il était parti avec Martin mais celui-ci était revenu seul.
Interrogé, Martin leur apprit que Eddo avait voulu rentrer tranquillement et seul. Qu'il avait insisté et quand Eddo insistait, lui Martin obéissait.

La jeune fille et son père finirent par aller se coucher après être retourné discuter en taverne. D'ailleurs, quand elle revint au "village*, une missive attendait la jeune fille. Quand elle la lit, elle ouvrit les yeux ronds.
Un homme qu'elle avait croisé en taverne lui écrivait qu'il était tombé amoureux d'elle. En vingt minutes et en plus ils ne s'étaient point parlés.
Elle avait joué de la harpe tandis qu'un autre jouait du luth et lui l'homme avait chanté et était partit aussitôt après.
La jeune fille alla montrer la lettre à son père qui rit et qui lui apprit que les chuchotements qu'il avait eu avec l'autre homme, étaient à propos d'elle et du chanteur.
La jeune duchesse fut mécontente et après avoir houspillé son père, envoya une lettre pas très tendre à l'individu.

La nuit était avancée. les amis de Eddo s’inquiétaient et ils envoyèrent chercher le duc. Ils revirent une heure plus tard sans le duc. Il s'était certainement perdu.
Alinoë ne dormait pas quand on vint lui dire que le duc était rentré directement dans sa litière et qu'il dormait.
Soulagée, elle se coucha à son tour. Ils partiraient pour Nevers le lendemain. ils n'étaient pas pressés après tout.

Ils étaient tous les trois attablés devant un petit déjeuner gargantuesque : Tisane, oeufs au lard, poularde, lait, soupe grasse et quelques fruits. De quoi tenir la journée à galoper.
On vint alors leur porter une missive, triste mais pas dramatique. La personne qu'ils allaient rejoindre s'était trouvée malencontreusement sur la route d'une armée
et avait reçue quelques coups d'épées. Les médicastres avaient réussi à la sauver mais cette personne devait recevoir des soins quarante cinq jours durant.
Alinoë blêmit. Rester quarante cinq jours dans une ville inconnue à ne rien faire ? Elle ne l'imaginait point. Bien entendu leur amie n'était poins seule, elle avait son fiancée et des amis avec elle,
alors la petite duchesse décida de rentrer en Savoie le temps de la guérison de cette amie et d'aller la chercher quand elle sera apte à se déplacer.

Son père approuva tout de suite, cela ne la surpris pas mais ce qui la surpris ce fut l'approbation de Eddo.
Il ne chercha pas à dissuader la petite duchesse. Alinoë lui jeta un regard perçant mais ne dit rien. Elle se promit de savoir pourquoi Eddo était rentré si tard et le pourquoi de son comportement docile. C'était tout à fait étrange.

Ils finirent de déjeuner en silence et deux heures plus tard, le village se déplaçait vers la Savoie.

Un long voyage qui fut écourté par cette guerre qui ravageait le Royaume de France. Eux ne l'avaient pas rencontré mais leur amie si.
Le retour ne fut pas gai, un goût d'inachevé, de même pas commencé.
Une frustration, étreignait leur coeur.
Ils se promirent de repartir dès que cela serait possible.
Juste une partie remise. Du moins l’espéraient-ils
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