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[RP] L'appartement du coq

Killijo_de_denere
Killi était rentré chez lui pour écrire quelques courriers. Il était lassé d’écrire des lettres pour indiquer aux acheteurs qu’il ne fallait point acheter trop de pains ou trop de maïs. Il s’était installé à son bureau, et commença par écrire un courrier à ses filles chéries.

Citation:
Ma petite tornade,

J'espère que tu as maintenant rejoint ta soeur. Prends bien soin d'elle, elle me parle un peu trop d'un homme, un certain artésien, diablo, et tu te doutes que je n'aime pas ça. Il est très vieux par rapport à elle, et je crains qu’il n’aie d’autres idées en tête que d’être son chevalier servant, comme elle dit.

Il faut se méfier des hommes, souvent, ils font de belles promesses juste pour vous avoir, et après, vous ne voyez plus personne. Je te serais reconnaissant de glisser à l’oreille de l’artésien que s’il touche Annelyse, je le tue. Juste histoire de le prévenir. Toi, je sais que tu gardes la tête froide, et que tu ne te laisseras pas compter fleurette. Parles un peu à ta sœur, pour lui expliquer, je crains qu’elle ne fasse des bêtises irrémédiables.

Au conseil, Brennus, le nouveau duc, a demandé à Abraxes de venir défendre Angers avec son armée. Vous pourriez la rejoindre, ta sœur et toi, ainsi, vous seriez près de moi, nous nous retrouverions en famille. Même si nous ne serions pas aux Rosiers. Ils me semblent bien vides sans vous. Je n’y passe que peu, maintenant, Titine s’en occupe, et s’il y a besoin, je ne suis pas très loin mais vu les gardes que j’enchaîne actuellement, je préfère rester dormir à Angers.

Je me suis lancé dans un élevage de ragondins. Je perpétue la tradition de Gerfried, qui avait des bestioles qui effrayaient tout le monde. Ils sont élevés par l’Aloïs, il se prend d’affection pour eux, et vient régulièrement me donner des nouvelles. Il m’a dit que Nebisa et Llyr ont eu des petits. Je pense en offrir un à Marquise, qui m’a remémoré ce moment de la cérémonie d’allégeance de ta grand-mère, ce qui avait effrayé la folle actuelle reyne qui était héraut à cette époque. Je pourrais t’en offrir un si tu veux, Aloïs dit qu’ils sont très attachants, et tu pourrais le dresser à ta guise.

Réfléchis à ma proposition, ma chérie, j’espère que tu décideras d’intégrer l’armée d’Abraxes,

donnes-moi vite de tes nouvelles,

à très vite mon trésor,

Ton papa.


Puis son autre fille

Citation:
Ma petite chérie,

Ta soeur est-elle arrivée avec toi ? Je ne sais pas si tu es toujours à la tête de la Couleuvrine. Fais-toi conseiller par Ecurey. Il est un homme d’expérience, et il pourra bien te guider, même couché et blessé.

J'espère que tu continue à tenir l'artésien à distance. Méfie-toi de lui, car même blessé, je pense qu’il continue à te dire des belles paroles pour t’amadouer. De toute manière, il est bien vieux, et il vaut mieux que tu discutes avec des gens de ton âge. Fais bien attention à ne pas te faire tourner la tête par les gens. Tu es jeune, et tu veux vivre vite, mais tu as vu avec mon exemple, que ce n’est pas forcément la meilleure chose à faire. Parfois, aller trop vite gâche les choses, et fait qu’on ne les apprécie pas comme il faut.

Au conseil, Brennus, le nouveau duc, a demandé à Abraxes de venir défendre Angers avec son armée. Vous pourriez la rejoindre, ta sœur et toi, ainsi, vous seriez près de moi, nous nous retrouverions en famille. Même si nous ne serions pas aux Rosiers. Ils me semblent bien vides sans vous. Je n’y passe que peu, maintenant, Titine s’en occupe, et s’il y a besoin, je ne suis pas très loin mais vu les gardes que j’enchaîne actuellement, je préfère rester dormir à Angers.

Je me suis lancé dans un élevage de ragondins. Je perpétue la tradition de Gerfried, qui avait des bestioles qui effrayaient tout le monde. Ils sont élevés par l’Aloïs, il se prend d’affection pour eux, et vient régulièrement me donner des nouvelles. Il m’a dit que Nebisa et Llyr ont eu des petits. Je pense en offrir un à Marquise, qui m’a remémoré ce moment de la cérémonie d’allégeance de ta grand-mère, ce qui avait effrayé la folle actuelle reyne qui était héraut à cette époque. Si tu en veux un, je pourrais t’en mettre un de côté, ils sont élevés pour mordre les royalistes à la demande. Je t’en ferais mettre un de côté si tu veux, tu pourras le dresser.

Réfléchis à ma proposition, ma chérie, j’espère que tu décideras d’intégrer l’armée d’Abraxes,

donnes-moi vite de tes nouvelles,

A très vite mon trésor,

Ton papa



Après ses filles, il décide d’écrire à sa marraine, il y a bien longtemps qu’il n’a pas eu de des nouvelles non plus.

Citation:
Ma chère marraine,

Je te félicite pour ton poste au Ponant, je n’ai point encore eu l’occasion de te le dire, mais parfois, les journées passent beaucoup plus vite que je ne le pense, entre la mairie, les gardes, et les passages au duché. J’aimerais que les journées durent plus longtemps pour avoir le temps de tout faire. Mais la mairie se porte bien. J’espère réussir à la maintenir ainsi jusqu’à la fin de la guerre, jusqu’à ce que les routes m’appellent.

Ici, tout va bien. Enfin… Nous sommes dans une espèce de routine, mais les dernières nouvelles me concernant ne sont pas toutes heureuses.

Fanta est partie. Avec les enfants. Je l'ai revue, cela ne s'est pas très bien passé, mais j'ai au moins eu l'occasion de les embrasser une dernière fois. Je ne sais pas quand je les reverrais. J'ai appris aussi qu'elle t'avait demandé que je ne les voie pas. Je te remercie de m'avoir laissé quand même les embrasser et les voir. Maintenant, j'espère qu'ils auront des courriers si je les leur envoie, mais je crains qu'elle ne les leur retire.

Je regrette de lui avoir proposé le mariage et une relation stable. Nous pensions que nous étions faits l’un pour l’autre mais le quotidien nous a montré que ce n’était pas le cas. Nous nous sommes détruits mutuellement, et j’ai beaucoup perdu dans cette histoire, une amie, et même plus. Mais il est trop tard. Je regrette surtout d’avoir mis au monde deux nouveaux bâtards. J’ai déçu ma mère, une fois de plus, et pourtant, je voulais vraiment fonder une famille avec elle et l’épouser. Je me demande si je suis vraiment fait pour le mariage. Finalement, je suis peut être comme mon père, à courir d’une poulette à l’autre, avec un harem grandissant. Enfin, je ne sais plus, car j’ai rencontré une femme merveilleuse, qui est devenue tribun de la ville à ma demande. Nous nous sommes rapprochés et tombés amoureux. Et depuis, nous ne nous quittons plus. Je ne l’ai pas dit à ma mère, parce que ça semble soudain, surtout après la triste histoire avec Fanta, mais nous sommes très complices, et je ne peux concevoir de vivre sans elle. Je la présenterais à ma mère à son retour, pour qu’elle voie ma jolie boulangère qui nourrit Angers et même parfois l’Anjou depuis le début de la guerre.

Mes filles sont en Poitou aussi, elles ont intégré l’armée. Annelyse était à la tête de la Couleuvrine, aux dernières nouvelles qu’elle m’avait données, et Atthénaïs devait la rejoindre. J’espère simplement qu’elles reviendront à Angers, en intégrant l’armée d’Abraxes, pour défendre la ville. Je préfère les savoir auprès de moi, plutôt que sur le front où je ne pourrais rien faire s’il devait leur arriver quelque chose.
Mais de toute manière, elles feront certainement la même chose que ma mère, sitôt guéries, elles y repartiront.

Je me suis lancé dans un élevage de ragondins. Je perpétue la tradition de Gerfried, qui avait des bestioles qui effrayaient tout le monde. Ils sont élevés par l’Aloïs, il se prend d’affection pour eux, et vient régulièrement me donner des nouvelles. Il m’a dit que Nebisa et Llyr ont eu des petits. Je pense en offrir un à Marquise, qui m’a remémoré ce moment de la cérémonie d’allégeance de ta grand-mère, ce qui avait effrayé la folle actuelle reyne qui était héraut à cette époque. Si tu en veux un, je pourrais t’en mettre un de côté, ils sont élevés pour mordre les royalistes à la demande.

Prends soin de toi ma chère marraine, j’espère bientôt te revoir, mais à mon avis, le Ponant va te donner beaucoup de travail ces prochains temps. Mais si tu as besoin de moi, je t’aiderais, avec mes maigres possibilités de maire, ou comme tu en auras besoin.

A très vite, je t’embrasse,

Killi


Il continue dans sa lancée, et écrit à sa Tatie. La famille, c’est important, et il voudrait prendre des nouvelles de chacune.

Citation:
Ma chère Tatie

Je lis parfois des nouvelles de ta part à l’état-major, mais je préfère en avoir de toi directement, je n’avais point encore eu l’occasion de t’écrire, mais parfois, les journées passent beaucoup plus vite que je ne le pense, entre la mairie, les gardes, et les passages au duché. J’aimerais que les journées durent plus longtemps pour avoir le temps de tout faire. Mais la mairie se porte bien. J’espère réussir à la maintenir ainsi jusqu’à la fin de la guerre, jusqu’à ce que les routes m’appellent.

Mes filles sont en Poitou aussi, elles ont intégré l’armée. Annelyse était à la tête de la Couleuvrine, aux dernières nouvelles qu’elle m’avait données, et Atthénaïs devait la rejoindre. J’espère simplement qu’elles reviendront à Angers, en intégrant l’armée d’Abraxes, pour défendre la ville. Je préfère les savoir auprès de moi, plutôt que sur le front où je ne pourrais rien faire s’il devait leur arriver quelque chose.
Mais de toute manière, elles feront certainement la même chose que ma mère, sitôt guéries, elles y repartiront.

Fanta est partie. Avec les enfants. Je l'ai revue, cela ne s'est pas très bien passé, mais j'ai au moins eu l'occasion de les embrasser une dernière fois. Je ne sais pas quand je les reverrais. J'ai appris aussi qu'elle avait demandé à Kilia que je ne les voie pas. Elle m’a laissé quand même les embrasser et les voir. Maintenant, j'espère qu'ils auront des courriers si je les leur envoie, mais je crains qu'elle ne les leur retire.

Je regrette de lui avoir proposé le mariage et une relation stable. Nous pensions que nous étions faits l’un pour l’autre mais le quotidien nous a montré que ce n’était pas le cas. Nous nous sommes détruits mutuellement, et j’ai beaucoup perdu dans cette histoire, une amie, et même plus. Mais il est trop tard. Je regrette surtout d’avoir mis au monde deux nouveaux bâtards. J’ai déçu ma mère, une fois de plus, et pourtant, je voulais vraiment fonder une famille avec elle et l’épouser. Je me demande si je suis vraiment fait pour le mariage. Finalement, je suis peut être comme mon père, à courir d’une poulette à l’autre, avec un harem grandissant. Enfin, je ne sais plus, car j’ai rencontré une femme merveilleuse, qui est devenue tribun de la ville à ma demande. Nous nous sommes rapprochés et tombés amoureux. Et depuis, nous ne nous quittons plus. Je ne l’ai pas dit à ma mère, parce que ça semble soudain, surtout après la triste histoire avec Fanta, mais nous sommes très complices, et je ne peux concevoir de vivre sans elle. Je la présenterais à ma mère à son retour, pour qu’elle voie ma jolie boulangère qui nourrit Angers et même parfois les soldats depuis le début de la guerre.

Tu as compris qu’il ne sert plus à rien d’anoblir Fanta, vu que ce mariage n’aura pas lieu. Je ne te demanderais rien pour Temary, car je ne sais pas si nous nous marierons. Nous préférons rester ensemble, tranquillement, et vivre notre vie, sans autre engagement que nous deux. Et si un jour nous changeons d’avis, il sera peut être temps de voir ça. Mais je pense que beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts d’ici là.

Je me suis lancé dans un élevage de ragondins. Je perpétue la tradition de Gerfried, qui avait des bestioles qui effrayaient tout le monde. Ils sont élevés par l’Aloïs, il se prend d’affection pour eux, et vient régulièrement me donner des nouvelles. Il m’a dit que Nebisa et Llyr ont eu des petits. Je pense en offrir un à Marquise, qui m’a remémoré ce moment de la cérémonie d’allégeance de ta grand-mère, ce qui avait effrayé la folle actuelle reyne qui était héraut à cette époque. Si tu en veux un, je pourrais t’en mettre un de côté, ils sont élevés pour mordre les royalistes à la demande.

Nous avons entamé des recherches pour retrouver Louis avec Elhora à la demande de Mamou. Pour l’instant, nous restons bredouilles, mais j’espère toujours réussir à avoir une piste qui nous permettra de savoir où il est, et le faire revenir auprès de nous. Il semble avoir perdu la mémoire, et se comporte de manière étrange. Mais je n’en sais pas plus. Mamou semble inquiète, et je préfèrerais qu’elle ne perde pas un autre fils maintenant. Je ne sais pas si elle s’en remettrait actuellement. Elhora va venir à Angers. Je vais pouvoir la surveiller. Elle va suivre sa pastorale, et voudrait que je la baptise. Mais je pense que nous attendrons votre retour pour la cérémonie.

Prends soin de toi, ma chère Tatie, j’espère te revoir très vite,
Ton neveu, Killi


Il écrit donc à sa mère.

Citation:
Ma chère Mamou,

Je te félicite pour ton poste au Ponant, j’ai appris que Marraine était chancelière, et je viens de lui écrire pour la féliciter. J’en profite pour t’écrire aussi. Je ne donne pas souvent de mes nouvelles, mais parfois, les journées passent beaucoup plus vite que je ne le pense, entre la mairie, les gardes, et les passages au duché. J’aimerais que les journées durent plus longtemps pour avoir le temps de tout faire. Mais la mairie se porte bien. J’espère réussir à la maintenir ainsi jusqu’à la fin de la guerre, jusqu’à ce que les routes m’appellent.

Les filles sont en Poitou aussi, elles ont intégré l’armée. Annelyse était à la tête de la Couleuvrine, aux dernières nouvelles qu’elle m’avait données, et Atthénaïs devait la rejoindre. J’espère simplement qu’elles reviendront à Angers, en intégrant l’armée d’Abraxes, pour défendre la ville. Je préfère les savoir auprès de moi, plutôt que sur le front où je ne pourrais rien faire s’il devait leur arriver quelque chose.
Mais de toute manière, elles feront certainement la même chose que toi, sitôt guéries, elles y repartiront. Je voudrais juste que vous soyiez ensemble, je serais rassuré de savoir qu’elles sont auprès de toi.

Fanta est partie. Avec les enfants. Je l'ai revue, cela ne s'est pas très bien passé, mais j'ai au moins eu l'occasion de les embrasser une dernière fois. Je ne sais pas quand je les reverrais. J'ai appris aussi qu'elle avait demandé à Kilia que je ne les voie pas. Elle m’a laissé quand même les embrasser et les voir. Maintenant, je ne sais quand je les reverrais. Je regrette de lui avoir proposé le mariage et une relation stable. Nous pensions que nous étions faits l’un pour l’autre mais le quotidien nous a montré que ce n’était pas le cas. Nous nous sommes détruits mutuellement, et j’ai beaucoup perdu dans cette histoire, une amie, et même plus. Mais il est trop tard. Je regrette surtout d’avoir mis au monde deux nouveaux bâtards. Je t’ai déçue et je le regrette. Pourtant, je voulais vraiment fonder une famille avec elle et l’épouser. Je suis désolé Mamou. J’ai mis deux nouveaux enfants au monde, qui ne porteront certainement pas le nom Dénéré, car elle me refusera la paternité, mais pourtant, pour moi, ils sont mes enfants. Même si je ne sais si je les reverrais un jour. Les filles m’en veulent encore pour cette histoire, j’espère qu’un jour, elles comprendront… Je ne suis pas le meilleur des pères, j’en ai bien conscience, mais je ne sais que faire pour leur expliquer que je n’ai pas vraiment eu le choix. Même si elles auraient voulu que j’en choisisse une autre. Aujourd’hui encore.

Je me suis lancé dans un élevage de ragondins. Je perpétue la tradition de Gerfried, qui avait des bestioles qui effrayaient tout le monde. Ils sont élevés par l’Aloïs, il se prend d’affection pour eux, et vient régulièrement me donner des nouvelles. Il m’a dit que Nebisa et Llyr ont eu des petits. Je pense en offrir un à Marquise, qui m’a remémoré ce moment de la cérémonie d’allégeance de ta grand-mère, ce qui avait effrayé la folle actuelle reyne qui était héraut à cette époque. Si tu en veux un, je pourrais t’en mettre un de côté, ils sont élevés pour mordre les royalistes à la demande.

Nous avons entamé des recherches pour retrouver Louis avec Elhora. Pour l’instant, nous restons bredouilles, mais j’espère toujours réussir à avoir une piste qui nous permettra de savoir où il est, et le faire revenir auprès de nous.

Elhora est escortée pour arriver à Angers. Elle va certainement s’y installer. Je pourrais garder un œil sur elle. Je lui ai dit qu’elle n’a qu’à s’installer à mon appartement. Il est assez grand, et je la laisserais tranquille, puisque je passe la majorité de mes nuits à garder la ville. Et en journée, je travaille à la mairie.

Prends soin de toi, ma chère Mamou, j’espère te revoir très vite,

Ton fils, Killi


Et enfin, pas la moindre…

Citation:
Ma chère filleule,

Je vous envoie ce petit mot pour prendre de vos nouvelles, car je m’inquiète pour vous.

Vous m’aviez dit que vous étiez une mauvaise filleule, mais je crois que c’est moi qui suis un mauvais parrain, ou un mauvais mentor. Je devais vous former, et vous apprendre à protéger votre cœur vis-à-vis des hommes, mais vous êtes tombée amoureuse malgré vous.

Je suis fâché après vous, même si j’ai pris sur moi, vous vous en doutez, car vous étiez trop en détresse pour que je vous dispute à ce moment-là. Mais sachez que le jour où j’ai accepté d’être votre parrain, je me suis aussi engagé, lors de votre baptême, à vous protéger et vous guider dans la vie. Et depuis, je ne veux plus vous abandonner. Vous êtes comme ma quatrième fille, Elisa, et je vous protègerais comme le père dont vous avez besoin.

Retardez ce mariage, ma chérie, autant que possible. Et venez vous réfugier aux Rosiers. Nous pourrons trouver une solution ensemble, et je garderais l’enfant. Les Rosiers ne sont plus à un enfant près. Je me chargerais de son éducation le temps que vous puissiez vous retourner. Et vous pourrez venir le voir autant que vous voudrez. Et nous pourrons causer de votre avenir, car je pense qu’il faut en effet que je vous aide à vous forger une carapace, une solide qui vous protège.

Prenez soin de vous, et donnez-moi des nouvelles très vite, ou venez directement aux Rosiers, je me rendrais disponible pour m’occuper de vous.

A très vite, ma chérie,

Killi


Il laisse partir les pigeons, et décide d'écrire un petit mot à ses enfants, les jumeaux trop tôt partis.


Citation:
Mon petit homme,

J'espère qu'on te lira ce courrier. Il sera très court, mais c'est pour dire que je pense à toi.

Prends soin de ta maman et de ta soeur. Tu es l'homme de la famille maintenant. Et n'oublie pas que si tu as besoin, tu peux me le dire, je serais là pour toi.

Je pense que vous êtes en bateau maintenant, et que vous allez arriver en Guyenne.

Sois fort, et apprends à te battre comme un chevalier. Un maître d'arme pourra t'apprendre au plus vite, et ainsi, tu pourras encore mieux défendre ta mère et ta soeur.

Je t'embrasse bien fort,

Ton papa,
Killi


Et pour sa soeur

Citation:
Mon trésor,

J'espère qu'on te lira ce courrier. Il sera très court, mais c'est pour dire que je pense à toi.

Prends soin de ta maman et de ta frère. Tu n'as pas oublié que même si tu n'es pas sage, tu ne vas pas sur la Lune. Mais tu peux lui confier tes secrets. Et n'oublie pas que si tu as besoin, tu peux me le dire, je serais là pour toi.

Je pense que vous êtes en bateau maintenant, et que vous allez arriver en Guyenne.

Sois forte, ma chérie, et sois bien sage avec ta maman. Ecoute ce qu'elle te dit, elle t'apprendra à devenir une belle jeune fille.

Je t'embrasse bien fort,

Ton papa,
Killi


Il aurait voulu leur en dire bien plus, mais ils sont encore jeunes, et ils ont plus besoin de leur maman que de lui. Après avoir vu les pigeons partir un à un, il s'installe dans son fauteuil, un verre de vin à la main, et réfléchit.

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Chez moi
Killijo_de_denere
Premier retour de pigeon

Citation:
Mon cher papa,

Je suis toujours en route pour LT. Je devrais y arriver demain et enfin retrouver Annelyse enfin si le dernier voyage se déroule bien.

J'ai confiance en Annelyse et elle sait comment sont les hommes... Elle a eu un bel exemple devant ses yeux toute sa vie.

Je ne suis pas sa mère, je ne suis que son aïnée d'un an. Ce n'est pas à moi de la chaperonner. Si je vais à LT c'est pour me battre et tu sais combien j'évite les tavernes le plus possible.

Pour les ragondins... Je ne sais pas trop si j'en voudrais un. Mon animal préféré est le cheval et dans l'armée je ne pense pas que j'aurai du temps pour dresser un ragondin... Mais je vais y réfléchir. Les ragondins peuvent ils sentir les ennemis de loin ? peuvent ils attaquer les ennemis ?

Je dois déjà me mettre en route papa, j'aimerais tant arriver rapidement à LT.

Je t'aime papa, à bientôt

Atthenais


Réponse qui fait mal, comme toujours. Il le sait, mais il avait toujours préféré vivre ses passions sans se préoccuper du lendemain. Il réfléchit à ce qu'il pourrait lui répondre... S'excuser à nouveau ? Il ne fait que ça, c'est un professionnel en la matière, qui pourrait dresser une liste en un clin d'oeil, mais cela ne suffit pas. Avec elles, cela ne suffit plus, elles veulent du concret maintenant. Elles sont grandi, elles ne le voient plus comme le plus grand super Papa.
_________________
Chez moi
Killijo_de_denere
Une autre réponse arrive :
Citation:
Mon Neveu remuant,

Je suis contente de pouvoir lire quelques mots de ta main.
Je constate qu'il y a encore un espoir dans les relations épistolaires
entre les membres de la famille.
Pour les autres types de relations, je vois que tu n'échappes pas au destin de la famille : la route est longue pour trouver le bonheur !

Mais ne désespère pas, entre Romain et moi le bonheur coule à flot,
la raison en est sans doute, notre confiance mutuelle totale, qui pallie aux longues absences et nous évite de nous chercher noise par jalousie lorsque nous sommes éloignés. Nos retrouvailles en sont toujours plus chaleureuses, et sincères
La naissance toute récente de notre premier fils, va sans doute encore nous rapproché d'avantage.
Ce petit cousin Saint Clair, s'appelle Duncan, il est né avec un peu d'avance en raison de mes blessures, et reste encore faible.
C'est pourquoi je ne peux me déplacer pour vous rejoindre en Anjou.
Sa santé me semble si chancelante, que je vais me mettre en quête d'une bonne nourrice dont le lait maternel aura déjà fait des prodiges sur ses enfançons, pour aider le pauvre petit à prendre un peu de poids, et grandir comme ses illustres grands Cousins.

Ici, à Thouars où je réside, je coule des jours tranquilles rythmés par les pleurs de Duncan, les visites des nones, et le soin que j'apporte à mettre à jour mes affaires courantes.

J'ai vaguement entendu dire que nos armées n'avaient pas déméritées dans le conflit qui nous oppose à l'inique Reine de France.
Que le très haut n'ai pu nous conserver plus longtemps la bonne Reine Béatrix est un grand malheur pour le royaume tout entier.

Nous avons établi et conclu avec ta mère que le Parrain d'Elhora serait Romain, qui a accepté avec beaucoup de joie cette nouvelle mission aristotélicienne.

Il s'en est bien sortie de son naufrage en mer, mais à perdu une grande partie de sa fortune et surtout, son navire qu'il choyait comme s'il s'agissait de son enfant.

Il devrait lui aussi nous rejoindre, mais la route est longue du Portugal en passant par l'Espagne pour traverser le royaume de France pour arriver jusqu'en Anjou.

Pour l'anoblissement de Fanta, j'ai appris une chose,
il faut faire confiance aux éléments extérieurs lorsque ceux ci retardent un évènement :
il ne convient pas que nous, pauvres erres, allions forcer la volonté du très haut.
C'est que cela ne devait pas être, et cela ne sera pas.

Je vais te laisser sur ces mots, non que cela m'ennuie de t�écrire, mais il semblerait que mes gens reviennent de la forêt après une coupe de bois, et se chamaillent devant le porche de l'entrée au risque de réveiller le petit Ducan qui avait enfin trouvé le sommeil.

Je pense à toi, mon neveu tout comme tu penses à moi, et
je t'embrasse affectueusement

Ta tantine qui t'aime.


Code:
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Il sourit en voyant que sa tatie, celle qui désespérait de se marier un jour, y est enfin parvenue. Elle a même donné naissance à un fils. Un petit Saint-Clair. Elle ne le ménage pas, mais elle a certainement raison. Il faudrait qu'il apprenne à être moins jaloux, et faire complètement confiance à Temary, qu'il sait honnête et sincère. Mais quand il voit comment il parvenait à faire flancher les plus fidèles... Il ne peut s'empêcher de douter des hommes qui la côtoient. Il reprend la plume et écrit.

Citation:
Ma chérie,

je ne te demande pas d'être la chaperon de ta soeur, et si j'avais pu, je lui en aurais envoyé un. Titine aurait adoré ce rôle. J'espère que maintenant, tu es arrivée à La Trémouille, et que tu y as retrouvé ta soeur, et peut être même l'armée.

Je sais que vous avez eu un exemple paternel particulier tout au long de votre vie avec moi, mais au moins, vous pouvez dire que vous avez vu ce que l'homme peut faire de pire en matière de relation sentimentale. Mais ta soeur me parle de mener la même vie que moi... Et pour une femme... La donne est très différente. Je la préfèrerais sage comme toi.

Pour les ragondins, ce sont des petits animaux de compagnie que l'on peut dresser, puisqu'Alois y parvient. Il leur apprend à mordre les royalistes. Ca a l'air des bestioles assez attachantes, vu comme il en parle, qui obéïssent bien. Il faudra voir, je n'ai pas encore eu l'occasion de me pencher sur le sujet.

Donne-moi vite de tes nouvelles ma chérie, que je sache au moins si tu es retournée à l'armée, et donc plus sur les routes, seule.

Je t'embrasse fort

Ton papa qui t'aime.


Puis réponse à sa tatie, elle lui manque, il lui aurait bien parlé, relation de couples, conseils, comment elle arrive à prendre tout ça, il a encore du mal avec toutes les nuances d'un couple... Surtout qu'il n'a jamais eu l'impression d'en former un avec aucune avant Elle.

Citation:
Ma chère tatie,

Toutes mes félicitations pour cette heureuse naissance ! J'avais vaguement appris que tu attendais un enfant, mais il est vrai que depuis le temps... Tout passe vite, et même parfois trop vite, et on se réveille en se disant qu'on a raté des choses qu'on aurait préféré vivre.

Je serais heureux de le voir et peut être même de le baptiser, ainsi, la boucle sera bouclée, j'aurais célébré votre mariage avec notre regretté père Navigius, et le baptême de votre premier né, en vous en souhaitant d'autres nombreux.

Prends soin de toi, ma chère tatie, je sais que tu tiens au Ponant, et que tu te bats depuis le début pour lui, mais il a plus besoin de toi en pleine forme que blessée au fond d'un lit parce que tu as pris des risques inutiles.

Je regrette de ne pouvoir venir te rendre visite aussi, mais depuis que j'ai repris la mairie d'Angers, je ne l'ai plus quittée ou presque, et je compte y rester jusqu'à ce que la guerre soit finie. Si elle se termine un jour. Et je repartirais sur les routes. J'ai promis à Temary de l'emmener voir la mer.

Je pense avoir trouvé le bonheur avec elle. Elle est douce, adorable, et elle prend soin de moi. Sans compter qu'elle arrive à me supporter. Je ne pensais point cela possible, puisque j'en ai fait fuir plus d'une. J'espère un jour réussir à avoir avec elle la relation que tu sembles partager avec Romain, mais j'ai beaucoup de difficultés à ne pas imaginer ce qui peut passer dans la tête d'un homme quand il la regarde d'un peu trop près, et bien sûr... Même si je me tais, le problème ressort sous une autre forme. Enfin, peut être que j'arriverais à avoir cette harmonie que vous avez réussi à mettre en place, Mamou et toi avec vos maris. Il faudrait juste que je ne pense pense plus comme un homme, mais juste avec mon coeur, et savoir que de toute manière, elle ne se laissera pas fléchir.
Finalement, peut être que ton neveu commence à venir sur le chemin de la sagesse, mais la route est longue.

Concernant Elhora, il faut que j'arrive à trouver le temps avec elle, de lui faire sa pastorale. Annelyse m'a demandé aussi de se faire baptiser. Mais étant donné qu'elle est toujours en armée, l'affaire est plus compliquée avec elle. Mais nous allons bientôt, j'espère, pouvoir nous retrouver en famille pour célébrer les évènements, et j'aurais l'occasion de te présenter ma douce.

Et pour Fanta... Je crois en effet que j'ai trop précipité les choses, sa grossesse m'avait mis dans l'embarras, et j'ai voulu réparer, mais, tu as raison, si depuis tout ce temps nous n'avions pas fini ensemble, c'était certainement pour une bonne raison. Je n'ai juste pas voulu le voir. Et j'ai fait beaucoup de mal dans cette affaire. Je le regrette. Mais je ne peux que réparer, comme d'habitude.

Je crois que sur ces belles paroles, je vais aussi terminer ma lettre, parce que sinon, l'épanchement inhabituel dont j'ai fait preuve va peser trop lourd dans ce parchemin, et le pauvre pigeon n'y tiendra point. S'il te plaît, garde ça pour toi, j'ai une réputation à préserver.

A bientôt, ma tante chérie,

Killi

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Chez moi
Temary
Oh qu’elle n’est pas contente la Temary !

Elle avait dit non pour le dédommagement de la Mairie pour l’affaire qu’elle a en cours avec Salebete à La Flèche et non c’est non. Pourtant simple comme mot mais apparemment il n’en fait qu’à sa tête et ça non ça ne passe pas. Marchant d’un pas rapide Temary ronchonne, elle est assez grande pour régler ses affaires toute seule et n’a pas besoin de chaperon pour ça.

Cette histoire c’est la sienne, avec ses amis, la Mairie n’a rien à voir la dedans et s’en va le faire savoir au principal concerné non mais ! Elle qui s’est enquiquiner à tout régler ne supporte pas de voir qui que ce soit venir mettre son nez la dedans. Arrivé à la porte de l’appartement du Maire elle ne prend même pas la peine de frapper, elle entre non sans martyriser la porte au passage.

Le cherchant du regard elle ne le trouve ni à la cuisine, ni au salon. Vu l’heure aucune chance qu’il soit dans sa chambre, il ne reste que son bureau. Toujours d’aussi bonne humeur Temary entre dans son bureau, se plante devant, mains sur les hanches et lui lance :

J’avais dit NON !

Elle n’en dit pas plus pour le moment, préférant le laisser réfléchir
_________________
Killijo_de_denere
Killi est occupé à écrire une lettre, il entretient une correspondance avec sa fille Atthénaïs, par laquelle il prend des nouvelles d'Annelyse qui semble encore le bouder. Il entend la porte claquer violemment. Qui ose ? Annelyse est rentrée ? Atthé ? Il reste assis et termine au moins sa phrase, sinon, il perd le fil.

Temary a écrit:
J’avais dit NON !


Au dernier mot, il sursaute, et il fait un trait sur son parchemin.

C'est malin ça !

Il regarde sa douce et lui fait un sourire. C'est donc elle qui martyrise les portes... Finalement, il vaut mieux qu'elle ne soit pas trop amie avec ses filles, il n'y survivra pas. Trois femelles déchaînées sur son dos au lieu d'une... Même un coq ne tiendra pas.

Bonjour mon ange. Pourquoi avez-vous dit non ?

Il la regarde sans comprendre. Elle ne lui dit jamais non. Il se lève pour aller contre elle, contre son dos, posant ses mains sur ses bras et il lui glisse à l'oreille en l'embrassant.

Depuis quand me refusez-vous quelque chose ?
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Chez moi
Temary
Une rature sur un courrier, la belle affaire, Temary s’en moque, il recommencera et puis c’est tout. Pourquoi elle a dit non ? Il ose ! Le vla qui se lève, qui l’enlace, qui tente de la charmer pour faire passer sa colère. Il abuse !

Sans se démonter à ses douceurs, Temary lui colle une tape sur les mains comme le ferait une mère à son enfant qui tente de prendre un gâteau sans en avoir le droit. Ceci fait elle se défait de son étreinte, ah ça non il n’aura pas de baiser, ni de câlin, rien du tout et puis quoi encore ?!

D’autant que sa dernière phrase lui fait bouillir le sang. « Depuis quand me refusez-vous quelque chose ? » qu’il dit ! Est ce la colère qui lui fait prendre cette phrase d’une horrible façon ? Pourquoi cette phrase sonne-t-elle atrocement faux ? Rien de bon pour calmer sa colère, loin de là.

Se reculant de lui, le visage marqué par son mécontentement Temary enchaîne d’une voix sèche :


Depuis quand me refusez-vous quelque chose ?
qu’elle répète pour être sûr de bien comprendre les mots. Comment ose t il dire ça ?! De … je … non ! Temary balaie la question d’un revers de la main en se mettant à marcher dans son bureau. Ce n’est pas la question même si celle-là vous reviendra au nez plus tard. Lui dit-elle a l’autre bout du bureau avant de revenir vers lui.

J’avais dit non pour le dédommagement pour le pain de Salebete. Quel mot n’avez-vous pas compris ? C’est le non qui vous a échappé ?

Mains de nouveau sur les hanches, face à lui, Temary ne se démonte pas, elle veut savoir et saura.

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Killijo_de_denere
Une tape sur les mains, la voix sèche, pas de baiser, l’affaire est grave. Pourtant, il a été sage, il s’est tenu à carreau et n’a même pas proposé aux donzelles Irlandaises de goûter au french kiss. Pourquoi est-elle fâchée contre lui ? Et ce non… Un mot qu’il supporte difficilement. Il a tendance à ne pas comprendre d’une oreille et devenir sourd de l’autre quand il l’entend. Il a regarde s’éloigner de loi, comme si elle voulait le fuir.

Temary a écrit:
J’avais dit non pour le dédommagement pour le pain de Salebete. Quel mot n’avez-vous pas compris ? C’est le non qui vous a échappé ?


Il retient un juron. Salebete. Quand il entend son nom, ses poings se crispent. Elle lui a bien pourri la vie une fois de plus. Il aurait dû lui donner un petit coup, ça lui aurait débouché les écoutilles, et peut être qu’elle serait un peu plus aware après avoir goûté du coq Angevin. Après tout, de dos, dans la nuit… Il arriverait bien à faire quelque chose. Il la regarde plus sérieusement encore, se retenant de dire ce qu’il pense vraiment de l’histoire.

Ah c’est cette affaire, donc. Asseyez-vous. Le maire va donc parler à la boulangère. Ce n’est plus Killi qui parle à sa compagne.

Il lui présente la chaise et reprend place, mettant son parchemin de côté.

Mon ange… Euh, Temary, pardon. Je vous l’ai dit, cette affaire est devenue celle d’Angers à partir du moment où le maire a été mis en cause personnellement même si vous leur avez dit que je n’en savais rien. Je me moque de ce qu’ils pensent, mais j’estime qu’il n’est pas de votre responsabilité personnelle d’assumer l’incommensurable bêtise de la pouf. Ni en tant que membre du conseil, ni en aucun autre nom. Je savais que vous ne seriez pas contente, mais je vous les ai achetés à prix ducal ces pains. Et j’assume cette décision, vous n’avez pas à travailler pour elle.

Il lui prend la main et se radoucit. Il l’embrasse doucement. Ce n’est plus le maire qui parle, mais l’homme. Tant pis pour les convenances, après tout, ils sont chez lui, là où ils se retrouvent en tant que couple, et non en tant que maire et tribun ou boulangère.

Mon ange, si je ne me retenais pas, je serais allé en personne lui livrer ses pains, avec une bonne fessée en prime pour cette folle. Et encore, elle serait capable d’en redemander pour que je la marie. Je préfère que la colère vienne sur moi plutôt que sur Fibi et les enfants du chaos. J’ai l’habitude. Ma famille les dérange et elle continuera, tant que nous serons présents en Anjou. Mais vous, vous et votre famille, je veux vous protéger. Le scandale n’aurait point pris de telles proportions si mon nom n’avait point été mêlé à tout ça. Ce n’est point le maire qu’ils ont attaqué, mais l’homme sous couvert de. A travers les enfants du Chaos. Ils attendaient juste une occasion. Et maintenant, je regrette de vous en avoir parlé, car je ne vous l’ai point dit, mais je n’étais point content non plus de voir votre courrier chez les maires. Vous auriez pu m’en parler aussi. Si ça n’aurait été que moi, ils n’auraient rien eu. Les enfants du chaos n’étaient point en tort, l’affaire se réglait d’elle-même. Maintenant, vous lui avez donné raison à cette gourde.

Il la regarde, appuyant plus sur sa main.

Et je n’ai rien fait voler quand j’ai lu ce courrier dont vous ne m’avez pas parlé
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Chez moi
Temary
Il lui demande de s’assoir pour une conversation professionnelle, soit. Elle n’en a pas vraiment envie, trop agacée pour tenir en place mais c’est pour le travail donc elle se doit de se maitriser. Sans un mot elle prend place face à lui et écoute son discourt. Il l’insulte, Temary sert les poings. Ne peut-il donc pas l’appeler par son nom comme tout le monde ? Que dirait-il si elle aussi se mettait à traiter de tous les noms les personnes qu’elle n’aime pas ? Elle en entendrait pour le mois à coup sûr.

Il prend sa main, l’embrasse, contenant sa colère comme elle le peut-elle le laisse faire puis la reprend, venant la serrer contre l’autre. Non elle ne veut point de baisers, est-ce ainsi qu’il fait à chaque entretient professionnel ? Des mamours pour faire passer les choses qui fâchent ? Sa colère ne fait que grandir encore.

Prenant une grande inspiration Temary le regarde dans les yeux, pas prête à clore le dossier sur ces paroles.


Pour commencer il me semble vous avoir déjà demandé de ne point la nommer ainsi. Aimeriez-vous que j’en fasse autant de vos amis que je n’apprécie pas ? Peut-être devrais-je nommer Line de la même façon, que dites-vous de la catin qui s’est faite engrosser comme une truie ? Cela sonne bien non ?

Un sourire en coin, ça c’est fait, suivant.

Pour ce qui est de cette affaire si je n’avais pas à travailler pour elle la Mairie d’Angers n’avait pas à me dédommager. C’est MA décision pour MA famille. Ni la Mairie, ni le Maire n’ont à intervenir dans mes histoires. Si colère il doit y avoir sachez que je suis assez grande pour l’assumer toute seule, je n’ai point besoin de chaperon pour régler mes problèmes, les problèmes de la famille. Il est de votre devoir de veiller sur la vôtre comme il est du mien de veiller sur la mienne.

Un regard appuyé puis elle enchaîne.

Sachez que s’ils veulent s’en prendre aux Enfants du Chaos ce n’est pas un problème pour nous. Nous en avons vu bien d’autres par le passé et ce n’est pas une si ridicule histoire qui va nous empêcher de dormir. Nous assumons nos actes, nous l’avons toujours fait mais vous n’avez pas pu vous empêcher d’intervenir. Je ne puis permettre ça, c’est humiliant !

Un éclair de colère lui passe dans le regard, ses mains se crispent.

Je ne laisse personne m’humilier et que cela vienne de vous c’est sans mots pour l’exprimer. Que les Enfants du Chaos soient en tort ou non là n’est pas la question. Ce que je vois moi c’est que j’ai fait un choix, prit une décision pour protéger ma famille et que je vous avais bien dit que je ne voulais rien de la Mairie. Pourtant vous n’avez pas écouté, pourquoi ?!

Quand à ce courrier si je ne vous ai rien dit, le pourquoi me semble évident, pour éviter de voir votre nez dans cette histoire puisque pour nous vous n’étiez en rien concerné. Vous me disiez ne pas leur répondre pour laisser couler mais je vois que c’est plus fort que vous. Si j’ai agis ainsi c’était dans le but de calmer les choses et vites, comme je vous l’ai dit en taverne nous n’y perdons rien, bien au contraire.

Vous devriez savoir, bien que vous n’ayez pas grands éléments sur mon passé, que je ne suis pas une de vos mijaurées qu’il vous fallait chaperonner à chaque instants. Je suis, comme les membres de ma famille, assez grande pour m’assumer sans filets.

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Killijo_de_denere
Sa réaction semble assez froide. Elle ne réagit même pas alors qu'il prend le temps de lui parler calmement. Il l'écoute.

Temary a écrit:
Pour commencer il me semble vous avoir déjà demandé de ne point la nommer ainsi. Aimeriez-vous que j’en fasse autant de vos amis que je n’apprécie pas ? Peut-être devrais-je nommer Line de la même façon, que dites-vous de la catin qui s’est faite engrosser comme une truie ? Cela sonne bien non ?


La chose à ne pas dire. Il avait failli frapper Annelyse pour ça déjà une fois. Un éclair de fureur passe dans ses yeux. Il lui lâche la main immédiatement et recule sa chaise du bureau. Mais il écoute toujours.

Temary a écrit:
Pour ce qui est de cette affaire si je n’avais pas à travailler pour elle la Mairie d’Angers n’avait pas à me dédommager. C’est MA décision pour MA famille. Ni la Mairie, ni le Maire n’ont à intervenir dans mes histoires. Si colère il doit y avoir sachez que je suis assez grande pour l’assumer toute seule, je n’ai point besoin de chaperon pour régler mes problèmes, les problèmes de la famille. Il est de votre devoir de veiller sur la vôtre comme il est du mien de veiller sur la mienne.


Je vous signale quand même que J'AI été mis en cause. A aucun moment, votre nom n'est sorti, Sainte Temary, sauveuse du monde.

Temary a écrit:
Sachez que s’ils veulent s’en prendre aux Enfants du Chaos ce n’est pas un problème pour nous. Nous en avons vu bien d’autres par le passé et ce n’est pas une si ridicule histoire qui va nous empêcher de dormir. Nous assumons nos actes, nous l’avons toujours fait mais vous n’avez pas pu vous empêcher d’intervenir. Je ne puis permettre ça, c’est humiliant ! Je ne laisse personne m’humilier et que cela vienne de vous c’est sans mots pour l’exprimer. Que les Enfants du Chaos soient en tort ou non là n’est pas la question. Ce que je vois moi c’est que j’ai fait un choix, prit une décision pour protéger ma famille et que je vous avais bien dit que je ne voulais rien de la Mairie. Pourtant vous n’avez pas écouté, pourquoi ?!


Et là, il se lève, il ne tient plus. Il commence à faire les cent pas.

Fichez de moi ? C'est la mairie et le maire qui ont été mis en cause dans cette affaire ! Je vous l'ai expliqué, non ? Je vous ai répété mot pour mot ou presque ce qui s'est dit ! Et vous, vous ne voyez que la réparation ! Je ne vois pas en quoi vous avez été humiliée. Je vous ai acheté des pains à prix ducal, estimant par là rembourser ce qui vous était dû. Et alors ?

Il la regarde, furieux, continuant à marcher pour se détendre les nerfs.


Temary a écrit:
Quand à ce courrier si je ne vous ai rien dit, le pourquoi me semble évident, pour éviter de voir votre nez dans cette histoire puisque pour nous vous n’étiez en rien concerné. Vous me disiez ne pas leur répondre pour laisser couler mais je vois que c’est plus fort que vous. Si j’ai agis ainsi c’était dans le but de calmer les choses et vites, comme je vous l’ai dit en taverne nous n’y perdons rien, bien au contraire. Vous devriez savoir, bien que vous n’ayez pas grands éléments sur mon passé, que je ne suis pas une de vos mijaurées qu’il vous fallait chaperonner à chaque instants. Je suis, comme les membres de ma famille, assez grande pour m’assumer sans filets.


Vous non plus vous ne connaissez pas tout mon passé ! Je ne suis pas qu'un homme qui engrosse ou culbute toutes les femmes qu'il voit passer, je vous signale ! Si j'ai accepté de prendre la mairie en charge, ce n'était pas un choix fait à la légère. Et quand on met ma mairie ou ma responsabilité de maire en cause, alors OUI je réagis. Je m'en contrefiche que vous ayiez voulu protéger votre famille ! Nous sommes un couple ou pas ? Vous ne pouviez pas me le dire, plutôt que d'agir dans votre coin en me tenant éloigné comme si je n'existais point ?

Il s'arrête un moment et la regarde.


Quand à mes mijaurées, comme vous les appelez. Certaines auraient à vous en apprendre sur le fait d'être libre. Je n'ai jamais chaperonné personne hormis mes enfants. Les autres sont bien assez grandes comme ça. Je ne les voyais pas pour les chaperonner en général, si vous voyez ce que je veux dire ! Maintenant, soyons bien clairs. Je suis intervenu car c'est MOI qui étais mis en cause, j'insiste. C'est bien moi que votre poufiasse accusait. Et s'il me sied de l'appeler ainsi, je continuerais. Parce qu'elle ne mérite pas d'autre nom. Et ne venez pas me chercher des noises parce que je lui donne un nom mérité. Ensuite, Line ou les autres, avant de les appeler n'importe comment, prenez le temps de les connaître un peu. La jalousie vous sied mal ma chère.

Il est tellement fâché qu'il en a perdu le fil. Il retourne s'asseoir et la regarde.

Vous voyez les proportions que cette histoire a pris. C'est encore pire, parce que maintenant, je me dispute avec vous. Elle aura vraiment gagné sur toute la ligne, l'AUTRE.
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Chez moi
Temary
Bras croisés Temary l’écoute. Elle voit bien à son regard qu’il n’a pas du tout aimé sa façon de citer Line mais il a cherché, il a donc trouvé. Elle aurait bien aimé pouvoir la connaitre mieux mais c’est elle qui a refusé en s’enfermant dans son monde de râleuse pour tout et rien. Pas moyen de lui parler sans qu’elle ne se mette à bouder ou à chouiner, pas moyen de passer une soirée agréable avec celle-là si bien qu’elle a finit par complètement l’ignorer. Après tout à quoi bon ? Temary pourrait lui faire part de ses pensées mais ce n’est point le problème du moment et puis elle est partie, le problème se règle de lui-même.

Le voilà qui part sur les donzelles engrossées. Doit-elle vraiment lui rappeler le nombre qu’il y a eu ? Le nombre d’enfants à la suite de ses parties de jambes en l’air ? Temary pourrait mais ce serait un coup bas qui lui non plus n’a rien à faire dans la discussion présente. Il s’égare totalement de la conversation pour laquelle elle est venue le voir, s’il continue ainsi il va aller on ne sait où mais très loin du point de départ.

La jeune femme le regarde allé et venir. Elle a deux options : la première est de continuer sur la voix qu’il a ouverte en parlant de Line dont elle se moque royalement, des autres qui ne l’intéressent pas plus et de cette jalousie qui sort d’on ne sait où, en gros continuer à faire montrer le ton. La seconde serait plutôt de revenir sur le principal problème et de calmer le jeu. Longue hésitation ….

Sans un mot, sans un geste elle le regarde derrière son bureau. Doit-elle se taire ou continuer ? Se taire signifiait qu’elle s’écrase comme une bouse de vache sous les roues d’une charrette, parler ne ferait d’envenimer les choses.

Le temps s’écoule en silence, il lui faut parler ou se lever et sortir.

Temary a choisi, elle va parler mais peu, autant aller à l’essentiel.


Vous ne voulez pas comprendre pourquoi je tenais à refuser un dédommagement et vous n’en faites qu’à votre tête, parfait, faites comme bon vous semble. De toute façon je n’ai pas mon mot à dire sur cette Mairie alors soit, je n’en dirai plus rien.

Vous vous moquez que je protège ma famille ? Je pourrai être vraiment mauvaise dans ma réponse mais je vais prendre sur moi et vous dire simplement que moi j’y tiens à ma famille et que votre Mairie peut bien bruler jusqu’au dernier parchemin, ma famille passera toujours avant. Je pense que vous pouvez parfaitement le comprendre.

Comme je vous l’ai déjà dit, je ne vous ai pas parlé de cet arrangement puisque je savais parfaitement que vous n’en feriez que selon vos envies, mon avis n’est rien quand Mossieur l’Maire se glisse dans l’histoire. La preuve, je vous ai dit non en taverne mais vous n’avez pas écouté pou répondre à vos principes qui surpassent tout le reste. C’est un choix, je peux le comprendre mais pas forcément l’accepter.


Ceci dit Temary se lève, pose les mains sur son bureau et se penche vers lui, son ton est calme mais aussi glacial que la plus froide des soirées d’hiver tout comme l’est son regard assassin planté dans le sien. Autant elle veut bien se montrer compréhensive pas mal de choses autant pour d’autres elle ne lâchera rien et compte bien le lui faire savoir le plus rapidement et sérieusement possible.

Vous voulez que les choses soient bien claires entre nous alors noté ceci : je n’ai rien, entendez-vous ? Rien à apprendre de vos conquêtes, aussi nombreuses et parfaites soient-elles. Je tolère votre passé mais ne venez pas m’apprendre ce qu’est la liberté de par vos ex femmes ou maitresses parce que si vous en voulez de la liberté je peux vous en donner moi. Il suffit de demander. Et pour la dernière fois, je-ne-suis-pas –jalouse dit-elle en articulant chaque mot un à un des femmes, des maitresses ou même des catins d’un soir que vous avez pu avoir. Dernière chose, cessez d’insulter celles qui sont mes amies, que vous les aimiez ou non ou vous en payerez le prix en retour, c’est tout à fait intolérable !

Ceci dit Temary quitte son masque de froideur, lui fait un clin d’œil, un sourire puis se rassoie, jambes croisées. Elle reprend sur un ton calme :

Quand à cette histoire elle serait déjà réglée et classée si vous aviez fait ce que vous avez dit, c’est-à-dire les laisser parler dans le vent. Ce ne sont que vos paroles. Quant-a Salebete,
elle insiste volontairement sur le nom, elle n’a rien gagné du tout, du moins à mon avis mais il me semble que la colère vous empêche de le voir.
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Killijo_de_denere
Temary a écrit:
Vous ne voulez pas comprendre pourquoi je tenais à refuser un dédommagement et vous n’en faites qu’à votre tête, parfait, faites comme bon vous semble. De toute façon je n’ai pas mon mot à dire sur cette Mairie alors soit, je n’en dirai plus rien.


Long moment de silence... Trop long à son goût, mais après tout, il faut mieux qu'ils parlent maintenant, ou les non-dits reviendront, et ce sera pire.

Ca va être difficile, si vous ne dites plus rien, en tant que tribun municipal, j'ai tout de même besoin de votre avis et de vos votes. N'en faites point une affaire personnelle, vous savez bien que j'aurais agi de la même manière avec une autre personne. Cela n'a rien à voir avec vous personnellement.

Temary a écrit:
Vous vous moquez que je protège ma famille ? Je pourrai être vraiment mauvaise dans ma réponse mais je vais prendre sur moi et vous dire simplement que moi j’y tiens à ma famille et que votre Mairie peut bien bruler jusqu’au dernier parchemin, ma famille passera toujours avant. Je pense que vous pouvez parfaitement le comprendre.


Ben oui, quand on s'énerve, les paroles dépassent la pensée, et on se les prend de revers... Des excuses ? Faut pas pousser Mémé dans les orties, tout de même Il regrette déjà ce qu'il a dit, mais...

Mon ange, je vous ai prévenue pour cette histoire, car elle prenait très vite des proportions inattendues. Ils parlaient de procès, de leur interdire l'accès à Craon, et j'en passe. J'ai estimé que je devais vous en parler, car il s'agit de votre famille, justement, et je ne pouvais vous laisser dans l'ignorance de ce qui commençait à se tramer. Je donne peut être l'impression de crier au feu un peu vite, mais avec eux, il faut s'attendre à tout. Alors s'il vous plaît ne pensez pas que je vous reproche de protéger votre famille. J'en aurais fait de même avec la mienne. Et j'étais déjà intervenu en envoyant des courriers à tout le monde avant même de vous en parler.

Il pensa à sa famille, disloquée, entre lui resté à Angers pour la mairie, sa mère au front, qui venait de lui écrire une lettre qui avait ajouté un poignard, ses filles qui étaient en armée à La Trémouille, et sa cadette chef d'armée malgré son inexpérience. Il donnerait tout pour aller les rejoindre. Mais qui s'occuperait d'Angers. Il en fallait au front, et à l'arrière plan pour s'occuper de ceux qui restent. Il balaya ses pensées et continua d'écouter.

Temary a écrit:
Comme je vous l’ai déjà dit, je ne vous ai pas parlé de cet arrangement puisque je savais parfaitement que vous n’en feriez que selon vos envies, mon avis n’est rien quand Mossieur l’Maire se glisse dans l’histoire. La preuve, je vous ai dit non en taverne mais vous n’avez pas écouté pour répondre à vos principes qui surpassent tout le reste. C’est un choix, je peux le comprendre mais pas forcément l’accepter.


Voilà le problème. Et je savais que cela se poserait à un moment ou à un autre quand nous avons décidé de former un couple. On peut difficilement mélanger amour et travail. Votre avis n'est pas inutile, mais quand je vois les spéculateurs qui profitent pour s'enrichir sur la misère des gens, comprenez que je veuille dédommager ceux qui travaillent pour la mairie sans compter. Et vous en faites partie, comme d'autres, alors ne le prenez pas comme une offense, ou comme un maire qui veut vous montrer qu'il est plus fort. Juste comme un maire qui veut un peu d'équité dans sa ville.


Ce qu'elle est belle devant lui tout de suite... Il l'aurait bien embrassée, mais il se demande s'il ne s'en prendra pas une. Elle a du tempérament, c'est un des nombreux traits de caractère qui lui plaisent chez elle, mais il faut aussi en assumer les effets parfois. Surtout quand il entend ce qui suit.

Temary a écrit:
Vous voulez que les choses soient bien claires entre nous alors noté ceci : je n’ai rien, entendez-vous ? Rien à apprendre de vos conquêtes, aussi nombreuses et parfaites soient-elles. Je tolère votre passé mais ne venez pas m’apprendre ce qu’est la liberté de par vos ex femmes ou maitresses parce que si vous en voulez de la liberté je peux vous en donner moi. Il suffit de demander. Et pour la dernière fois, je-ne-suis-pas –jalouse des femmes, des maitresses ou même des catins d’un soir que vous avez pu avoir. Dernière chose, cessez d’insulter celles qui sont mes amies, que vous les aimiez ou non ou vous en payerez le prix en retour, c’est tout à fait intolérable !


Demander de la liberté ? Il s'offusque et... Non, ne pas rebondir sur le sujet, il le regrettera, et il ne veut pas la blesser pour des histoires de fierté
mal placée. Il garde ses idées pour lui, mais on ne critique pas ses maîtresses, c'est un fait qu'il supporte difficilement. Il a partagé des moments elles, plus ou moins agréables, et il leur doit un peu de respect.


Il la regarde, les jambes croisées, tranquillement assise, comme si de rien n'était. Il relance le jeu, en renvoyant la soule dans son camp ? De toute manière il est des choses qu'il ne peut laisser dire.

Soit, je n'insulterais plus vos soit-disant amies. Mais jamais, vous m'entendez, ne critiquez jamais les autres femmes que j'ai pu tenir dans mes bras pour une raison ou pour une autre. Je ne tiens point un tableau de chasse, et il pourrait arriver que vous parliez avec des femmes avec qui j'ai partagé des moments sans même le savoir, car même si je les ai honorées, je n'ai point été crier leur nom en place publique. Par respect pour elles. Et parce qu'elles préféraient parfois ma discrétion, ce qui a dû faire partie de mon succès.

Il reste assis et la regarde, en posant une jambe sur l'autre en équerre.

Ma belle, pour moi cette histoire a été classée à partir du moment où elle l'a affirmé elle-même suite à votre lettre. Je ne vous en avais même plus parlé en taverne, mais ce n'est point moi qui ais martyrisé cette pauvre porte.

Il la regarde, se remet bien droit devant son bureau et s'approche d'elle

Maintenant, je vous laisse le choix, soit vous partez parce que vous considérez que vous m'avez dit ce que aviez sur le coeur et que vous avez d'autres choses à faire, soit vous venez sur mes genoux et je vous embrasse car vous êtes fort belle et excitante en colère, et que je trouve dommage de ne point vous en faire profiter.

Il lui tend la main en lui souriant, laissant filtrer à travers ses yeux les pensées qui lui traversent la tête à l'instant où il parle.
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Chez moi
Temary
Toujours aussi attentive Temary l’écoute mais apparemment peut importe ce qu’elle peut dire il remet tout en son sens aussi bien pour le côté professionnel que pour ses ex que pour tout en fait. Quoi qu’elle dise, peu importe la manière de le dire il ne prend que ce qui lui plait, le met à sa sauce et n’en garde que ce qui lui sert.

Elle lui a dit ne pas vouloir de dédommagement, lui a expliqué pourquoi mais en vain, il trouve toujours à redire, peut importe ses propres motivations et ses explications. Il n’en a rien à faire. Il se permet d’insulter ses amies mais elle n’a point le droit de critiquer ses ex, tout à fait normal bien sûr ! Comment pourrait-il en être autrement après tout ? Elles sont surement parfaites à côtés d’elle. Et dire qu’il est possible qu’elle en ait déjà croisé, peut-être même parlé avec l’air de rien. C’est qu’elles ont dû bien rire et qu’elles doivent en rire encore. Il est même fort évident qu’elles doivent attendre le bon moment pour passer à l’attaque et se payer une bonne tranche de Maire sur bureau tout neuf. C’est qu’il a du succès, ces propres mots, vantardise ? .. ou pas.

Temary le regarde et retient de peu un long soupire de lassitude à ses dernières paroles. Il n’a donc que ça en tête ?! Pas étonnant qu’il ait une collection impressionnante derrière lui. Un autre jour la jeune femme aurait peut être joué mais là elle n’en a pas la moindre envie, seulement celle d’aller voir ailleurs si elle y est.

Lentement Temary se lève en prenant appui sur les accoudoirs puis elle se dresse devant lui pour lui parler d’un ton neutre. Elle en a assez d’essayer de se faire comprendre et met un terme à cette discussion qui ne mène à rien.


Je vais prendre le premier choix et m’en aller à mes occupations. De plus vous avez des courriers a finir il me semble, je vous ai fait perdre assez de temps avec cette affaire classée comme vous dites.

Un sourire de façade pour accompagner le tout puis elle ajoute.


Je vous dis à plus tard en taverne, ou ailleurs, bonne fin de journée.

Sur ce elle se tire, oui on ne peut pas le dire autrement. Temary n’a pas envie d’être retenue, elle ne veut pas de baisers, plus de parole, elle ne veut que le silence après ça. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire elle quitte le bureau, la maison, la rue et file se perdre dans un coin du village pour remettre ses idées en place.
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Killijo_de_denere
Killi regarde sa douce partir avec une façade qui n'a rien à voir avec ce qu'elle pense vraiment. Il aurait certainement dû la rassurer, ou lui dire autre chose, mais il s'est emporté et... Il ira lui chercher une rose pour se faire pardonner le soir. Et certainement s'excuser. Il reprend son courrier quand il voit un pigeon cogner au carreau. Un autre courrier ? Il ouvre à l'oiseau, et lui donne quelques graines d'un tiroir. Il déroule le parchemin et le lit.

Citation:
Mon cher papa,

Je vais commencer tout d'abord cette lettre par ce que j'ai sur le coeur actuellement. Ma plume ne sera pas légère mais surement instructif. Papa je t'aime tu sais, mais tu as déconné sur certains point dont je ne reviendrai pas dessus.
Ce départ pour cet guerre me fait du bien au fond, elle me fait rendre compte de l'importance que ma famille a pour moi et ça malgré tout les souhaits que j'ai pu faire dans ma tendre enfance pour que tu nous donnes une femme vraiment présente dans la vie de ma soeur et moi même au lieu de ces jupons de passage. Mais que faire face à ta volonté? Rien. La marionnette est soumise au marionnettiste. On a dut subir tes envies pour te les reprocher aujourd'hui. Papa je te pardonne pour la vie que tu as mené mais pas encore pour la vie que tu as depuis Fanta sache-le.

Je crois d'ailleurs que depuis tout ces événements je suis devenue une vrai peste avec toi, n'ai-je pas raison? Est-ce que je devient si insupportable que je le pense pour toi? J'ai peur de ne pas me tromper et ainsi te laisser penser que je t'aime moins. Malgré les propos odieux que j'ai pu te dire je ne regrette pas une seconde ma vie aux Rosiers, avec toi. Aprés tout ton sang coule dans mes veines.
Tu es mon père et ça veut tout dire.

Je n'aborderai pas le sujet de ta nouvelle conquête car sur ce point je reste sur ma position donc je passe au point suivant.

Ma soeur m'a rejoint oui, nous sommes enfin de nouveau réuni et je suis toujours à la tête de la Couleuvrine accompagné de Ecurey qui m'a lui aussi rejoint dés qu'il a pu. C'est un homme présent et patient, il le faut parfois avec moi, mais il parait que je suis une bonne élève, réactive toussa..
Donc tu comprendras que je ne peux pas quitter l'armée comme ça et que la réponse à ta proposition est négative. Donc sans la Couleuvrine nous ne reviendrons pas a Angers, Abraxes présent ou non et même si tu nous manques aussi.

Alors... venons au sujet qui fâche, ce sujet que tu n'as pas pu t'empêcher d'aborder dans ton courrier. Je n'ai pas besoin de me tenir à l'écart de lui comme tu me conseille tant de faire. Il ne tient pas des propos pour m'amadouer, du moins rien d'extraordinaire, rien de poétique, donc tu vois rien à craindre. Puis de toute manière il est partit rejoindre son armée me laissant un gout amère, surtout avec le gout qu'il a su me laisser sur les lèvres.. * se rappel que c'est a son père qu'elle écrit et non à sa meilleure amie, rature à partir de "me laissant un goût amer.." jusqu'à là.
C'est un homme respectueux et après cet guerre je l'ai il viendra aux Rosiers pour me rendre visite donc tu pourras t'en rendre compte par toi même.

C'est quoi cet histoire de ragondins? J'espère que tu as pas attrapé mal? hein? Je met ça sur le compte de l'ennui, tes filles adorés ne sont pas là pour t'enquiquiner.

Ah et Atthé m'a dit que tu voulais qu'elle me surveille je suppose qu'elle t'a répondu en t'informant qu'elle n'était pas là pour ça, puis c'est ma soeur papa, elle est mon allié et non pas là pour me rappeler ce que tu nous rabâches tout le temps, de faire attention!

Sur ces mots je te laisses en espérant te revoir bientôt.

Je t'embrasse,
ta fille Annelyse.


Encore des mots qui font mal, et là, ils sont couchés sur le papier, il peut les lire et les relire.
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Chez moi
Killijo_de_denere
Il prend la plume et un grand parchemin pour lui répondre. Il est temps qu'ils mettent certaines choses à plat.

Citation:
Ma petite fille,

Je suis heureux d'avoir de tes nouvelles, même si nous trouvons toujours le moyen de nous dire des choses qui nous font souffrir. Je vais y répondre point par point, car je pense qu'il est temps que tu saches certaines choses. Tu en as l'âge maintenant.

Je sais que tu aurais voulu rester auprès de ta mère, et moi aussi. J'ai "aidé" ta mère à t'avoir, nous allons dire, parce que son mari apparemment n'arrivait pas à lui faire un enfant. Et tu es née. Quand j'ai vu son sourire et sa joie de m'annoncer qu'elle était enceinte, j'ai été heureux de l'avoir fait. Tu devais vivre comme une princesse, entourée de ta mère et de ton père nourricier qui ne devait jamais savoir qui était le vrai père. J'avais de tes nouvelles par les courriers de ta mère, et parfois des portraits. Et c'était très bien ainsi. Je n'aurais pas interféré dans ta vie, et tu aurais peut être été plus heureuse ainsi, entourée d'une vraie famille. Mais Aristote en a décidé autrement. Il t'a repris ta mère comme il a repris celle d'Atthé qu'elle n'a pas connue. Un jour, je lui parlerais plus de sa mère à elle aussi, pour lui dire à quelle point elle était douce et gentille. Et l'ange qu'elle était.

Quand j'ai eu le courrier qui m'annonçait la mort de ta mère, hormis ma tristesse car malgré le fait que je n'avais été qu'un amant de passage, je l'appréciais, et plus encore pour toi. L'autre t'avait envoyée dans un couvent loin. Et ce n'est pas l'avenir que je voyais pour ma petite fille. Même si tu ne me connaissais pas encore, je veillais sur toi à distance, et je ne voyais pas une Dénéré finir dans un couvent comme une fille désargentée dont on ne sait que faire. Voilà pourquoi j'ai demandé à Vivi d'aller te chercher. Elle était plus proche que moi géographiquement, et elle a cette douceur qui t'a rassurée. Et oui j'ai été amant avec Vivi. Nous avons gardé une relation très forte tout les deux même si nous restons juste amis.

Je sais que tu aurais voulu que je l'épouse, mais je l'aurais rendue malheureuse. J'avais soif de voyages, d'aventures, je me laissais mener là où mes envies m'entraînaient, et je ne regardais pas le lendemain, passant parfois d'une femme à une autre. Vivi m'aurait tout pardonné, je le sais, mais à quel prix ? Si je devais m'engager auprès d'elle c'était pour être honnête avec elle, et même si elle m'avait dit accepter de me partager avec des femmes de passage, je sais qu'elle ne l'aurait point supporté. Et Atthé n'aurait point accepté une autre femme. Je devais tenir compte de mes deux filles. Même si je sais que vous en avez vu défiler, malgré ma discrétion.

Quant à Rod, puisque nous parlons de celles que vous aviez choisies pour moi. A une période, j'étais vraiment prêt à mener une vie... normale avec elle. Nous étions heureux ensemble, enfin je crois, libres, et vivant ensemble, comme un couple aux Rosiers. Mais entre le mariage arrangé et ensuite le retour de Fanta... Rod a toujours été une femme très indépendante, et je pense qu'elle préfère la vie qu'elle mène. Elle m'a dit que sa seule maison était la cour des miracles. A partir de ce moment-là, j'ai compris la place que j'avais dans sa vie. Et tu me connais, je veux plus.

Fanta, je ne m'étendrais pas trop sur le sujet, je crois que nous en avons déjà assez parlé. Mes sentiments à son encontre n'ont point changé. Elle reste un merveilleux souvenir, et je préfère me rappeler d'elle avant, nos rires et nos aventures. Quand elle est tombée enceinte de moi, j'ai voulu prendre mes responsabilités, car je ne voulais point avoir d'autres enfants illégitimes. J'avais déjà fait assez souffrir votre grand-mère avec mes frasques. Voilà pourquoi je voulais l'épouser envers et contre tout. Et parce qu'aussi elle avait toujours été l'amour de ma vie, celle vers qui je revenais systématiquement. Comme si c'était naturel, comme si nous étions faits dans le même moule. Mais elle a voulu que je change du tout au tout à partir du moment où je me suis réellement engagé auprès d'elle. Et je ne t'apprends rien en te disant qu'on ne change pas un homme. Je suis le bon exemple. Et au moins, je vous ai montré tout ce qu'il peut y avoir de pire chez un homme.

Ma boulangère, comme tu l'appelles... Avant que tu ne saches que nous étions ensemble, tu l'appréciais. J'ai même appris que tu avais dormi chez elle. Ne la juge pas trop vite. Elle ne m'a pas fait quitter Fanta pour elle ni rien de tout cela. C'est Fanta qui est partie parce que jalouse de ma bonne entente avec elle. Et pourtant, je te promets que je n'avais rien tenté avec elle. Je la voyais comme une femme agréable, gentille, avec qui je passais des bonnes soirées à rire. Elle m'invitait à venir en taverne le soir quand je déprimais seul. Elle m'a changé les idées avec Fibi et les autres. Et ce sont ces soirées qui m'ont aidé à remonter la pente. Après, nos sentiments ont évolué, c'est sûr, et cela s'est fait très vite à ton goût, ce que je peux comprendre. Mais comprends aussi que ma relation avec Fanta a été plus destructrice qu'autre chose. J'ai tout perdu, une amie, une maîtresse et la mère de mes enfants. Celle avec qui je voulais les élever. Et ne crois pas que j'ai tout oublié si vite. Même si je n'en parle pas. Maintenant, oui, je crois que j'ai besoin d'avoir une femme dans ma vie. Et Temary m'apporte ce dont j'ai besoin.
Mais je n'en parlerais plus comme tu me l'as demandé. Sache juste qu'elle n'a rien provoqué.

Je sais qu'il est trop tard pour vous, avoir une vie familiale stable, donne le modèle d'un couple heureux et tout ça, mais pourtant, c'est ce que vous avez toujours voulu pour moi. Alors accepte la femme avec qui je veux mener cette vie. Je ne te demande rien, prenhttp://rosiers.forumchti.com/post?p=2752&mode=editpostds ton temps, mais sache qu'avec elle, je ne fais rien par devoir. Et elle ne me demande rien non plus. Nous nous contentons de vivre l'instant présent, surtout en période de guerre. Nous verrons par la suite ce qu'il adviendra de nous. Mais je veux rester à ses côtés. Et avec vous aussi, si vous l'acceptez. J'ai voulu te parler d'elle car il ne sert à rien de se taire. Elle n'est pas juste une nouvelle conquête, et m'a bien fait comprendre qu'elle ne veut pas non plus être une femme de passage. Elle ne le sera pas.

Tu n'es pas une peste ma chérie, tu as juste réagi face aux évènements et à ces différentes annonces, entre un mariage dont je ne voulais point avec une femme qui avait plus d'enfants en très peu de temps que moi j'aurais pu en faire, ensuite, l'annonce d'une grossesse et d'un mariage précipité pour régulariser la situation avec une femme que je t'imposais et maintenant... Mais tu es ma fille, et tu seras toujours prioritaire sur le reste, tu le sais bien. Quand tu rentreras, je reviendrais aux Rosiers, et je passerais du temps avec toi, et nous parlerons, de la guerre, de ton engagement comme chef d'armée, et de ce que tu voudras. Il faudra que j'accepte que tu n'es plus une petite fille, mais je veux juste que tu revienne toujours voir ton vieux papa quand tu auras besoin.

Je savais bien que tu refuserais de rentrer, mais je n'aime pas vous savoir loin, au milieu de la guerre alors que moi j'étais à Angers, en train de gérer la mairie, et d'attendre de voir ce qui allait nous tomber dessus. Je donnerais tout pour vous rejoindre. Même si je sais que tu es en de bonnes mains avec Ecurey, et qu'il te conseille bien. C'est un homme que j'estime, et tu sais combien ils sont peu nombreux. Surtout quelqu'un à qui je confierais ma fille les yeux fermés. Quand à ton "chevalier servant" comme tu dis... J'aimerais jauger la bête en effet. Tu es une jeune fille, qui a des rêves plein la tête, et qui croit au grand amour. Mais comme je t'ai dit, je suis un homme, et je sais ce qu'ils ont dans la tête, surtout quand ils voient une jolie rose qui vient à peine d'éclore. Voilà pourquoi je t'ai prévenue. Maintenant je sais que tu gardes aussi la tête froide et que tu ne te laisses pas avoir par de jolis discours. Quand à sa visite aux Rosiers, en effet, je serais présent quand il viendra. Il pourra avoir une couche confortable aux écuries. Là où je reçois les hommes. Encore plus ceux qui prétendent défendre mes trésors. Elles ont un père pour cela, elles n'ont pas besoin d'un autre homme.

A propos de mon élevage de ragondins... Oui, ça doit être aussi l'ennui de ne plus avoir mes deux poulettes qui me font tourner en bourrique, car finalement, je crois que je m'y suis habitué, et que si vous deviez vous assagir, je ne vous reconnaîtrais plus. Vous êtes Angevines, et vous avez dans votre sang ce côté rebelle, vous n'y pouvez rien.
C'est Marquise, une Fléchoise qui a fait une pétition pour préserver les ragondins en Anjou. Tu n'as point connu Gerfried, celui qui les a apportés ici on ne sait pas quel moyen. Ils ont eu l'occasion d'effrayer la sanguinaire et lorsqu'elle m'a rappelé cette histoire, alors que ta grand-mère devenait duchesse une nouvelle fois pour l'Anjou, j'ai décidé d'envoyer Alois s'en procurer et les élever. Ils sont dressés à mordre du royaliste et si j'avais un chiffon de la folle, j'en aurais dressés moi-même à reconnaître son odeur pour qu'ils la mordent et la vident de ce sang qui ne lui sert à rien. Et oui, je m'ennuie de mes deux tornades. Les Rosiers sont bien vides sans vous.

J'ai juste demandé à ta soeur d'informer ton garde que s'il te touche, je le tue. Tu es une jeune fille, et comme je t'ai dit, tu ne dois rester seule avec un homme sans chaperon. Encore moins un homme bien plus âgé que toi qui doit penser à autre chose que de te tenir la main. Je sais qu'elle ne te surveillera point, et qu'elle ne viendra pas me dire s'il s'est passé quelque chose. Et même si je suis rassuré qu'elle soit près de toi et qu'elle te protège, j'aimerais tout de même qu'elle te donne de sa prudence envers les hommes. Ne mène pas la vie que j'ai menée ma fille. Elle semble libre et heureuse en apparence, mais elle n'est point si gaie que l'on peut le croire. Encore moins pour une femme. Moi, je passe pour un séducteur ou joli-coeur comme on m'a encore appelé hier, mais une femme est rapidement appelée la traînée parce qu'elle écoute ses envies. Et ce n'est point le nom dont je veux voir mes filles affublées. Il reste que ton chevalier servant comme il s'est autoproclamé, quand il viendra aux Rosiers, aura à répondre de son comportement envers toi. Tu peux le prévenir, par courrier. J'affûte mon épée. De toute manière, je vais certainement avoir l'occasion de m'entraîner sur des royalistes.

A très vite ma chérie, prends soin de toi. Embrasse ta soeur pour moi, et prenez soin de vous. De toute manière, je pense qu'elle lira cette lettre aussi

Je vous aime,
Votre papa


Ce ne sera pas un pigeon qui ira porter cette missive bien trop lourde, mais un bon rapace qui passera partout. Et il n'aura pas à supporter le poids des mots, ce sera déjà ça. Killi lui attache le parchemin à l'aide d'une ficelle à la patte et l'envoie vers La Trémouille en espérant qu'elles y sont encore.
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