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[RP] Pas de crise de Foy en Languedoc, c'est si rose...

Lumena
Entre la grande cathédrale et l'université, une tente avait été levée, son alternance de bleu et de rouge soutenus criant contre les murs de pierres sombres et s'appliquant à attirer l'attention des passants petits ou grands.
Les pans constituant son entrée avaient été attachés à l'aide de liens et l'intérieur était offert à la vue de tous, illuminé par deux larges lampes à huile trônant sur un modeste bureau central. Un siège, derrière le bureau, permettrait à qui l'occuperait d'y prendre ses aises tandis que plusieurs tabourets clairsemaient le reste de la tente, prêts à accueillir nombre de curieux.
Sur le côté, contre le tissus du mûr et courant tout du long, se trouvait un banc de bois qui pourrait lui aussi recevoir les séants des visiteurs, mais qui servait pour le moment davantage à porter une pile de vélins où l'on pouvait discerner les tracés d'une carte.

Lumena observait l'endroit d'un oeil critique, se demandant ce qu'elle avait bien pu oublier. Elle réfléchit quelques minutes et sourit enfin avant d'appeler les fidèles qui l'avaient aidée à tout préparer.


Est-ce que l'on pourrait installer un panneau d'affichage, là, juste devant la tente ? Mercé à vous.

Laissant le soin à ses aides de s'occuper du panneau de bois, elle alla s'installer au bureau afin de rédiger le vélin qui y serait affiché quelques minutes plus tard.



Frères et Soeurs, benvenguts.

Entrez, ne soyez pas timides, nous sommes tous unis par l'amour du Très-Haut, car oui, Dieu vous aime.

Sous cette modeste tente aux couleurs de notre Province Ecclesiastique, nous tâcherons de trouver réponse à toutes vos questions théologiques.


Des cartes sont également en libre disposition afin de vous indiquer le chemin des lieux importants de notre Province, vous trouverez ainsi :

Puisse la lumière Divine guider vos pas.





Article IV.2 : Des fautes :

- L'hérésie consiste en le rejet de tout ou partie du dogme aristotélicien.
- L'apostasie consiste en un ou plusieurs actes de reniement, chez le baptisé, de sa Foy aristotélicienne.
- Tout prêche public (c'est à dire en dehors des lieux de culte autorisés ou tolérés par ce Concordat à l'article I.2) d'idées religieuses autres que celles prônées par l’évêque du diocèse ou de son responsable du dogme, est prohibée. Cependant, en référence à l'article I-2 de ce concordat, et en ce qui concerne les hérésies tolérées dans le comté, tout prêche restant au sein des lieux de cultes tolérés est autorisé.
- La sorcellerie, qui se définit comme l'apprentissage et/ou la pratique de rituels magiques, sans intervention divine. Le fait de lire dans les pensées d'autrui est considéré comme de la sorcellerie.
- Du parjure : Est considéré comme parjure, toute personne ayant trahi un sacrement de l'Eglise Aristotélicienne et ayant menti alors qu'elle avait juré dire la vérité sur les Saintes Ecritures ou sur les reliques des saints.
- Du blasphème : Toute personne ayant été remarquée pour propos insultants ou diffamants envers le Très-Haut, les Prophètes, les Saints, ou l'Eglise aristotélicienne.

Toutes ces fautes sont à rapporter au Tribunal Ecclésiastique si nous voulons ranimer la Foy en Languedoc.

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Lumena
Lumena attendait, là, assise au modeste bureau qui trônait au centre de la tente. Les gens passaient et repassaient, certains avaient même lu le message affiché sur le panneau, à l'entrée. D'autres avaient fait semblant, ne sachant sans doute pas lire... Elle avait offert plusieurs fois d'en faire la lecture, mais cela avait seulement fait fuir les passants.

Elle poussa un long soupir de dépit et se leva pour se dégourdir un peu les jambes devant la tente.

Maraud l'avait abandonnée à son sort plusieurs minutes auparavant, certainement pour aller marauder quelques victuailles sur les étals du marché... Il faudrait sans doute encore qu'elle fasse le tour des marchands, au retour de l'oiseau, afin de pouvoir payer ce qu'il avait prit.

Second soupir... Elle s'étira longuement et retourna derrière son bureau, prête à accueillir ceux qui pourraient vouloir un renseignement sur l'Eglise Aristotélicienne, la Foy et l'amour du Très-Haut...

Que fallait-il donc faire afin de ramener les languedociens vers le chemin de l'amour Divin ? Vaste question à laquelle elle allait avoir le temps de réfléchir, compte tenu du nombre de visiteurs que la tente semblait destinée à ne pas recevoir...

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--Ammalinde
Hein ! Dieu nous aimait ? Quelle bêtise... S'il aimait vraiment ses brebis égarée, il aurait donné la foy à certains d'entre eux, nan ? Pis cette affiche, elle faisait part d'un recrutement ou quelque chose de ressemblant (Amma avait pas tout lu, elle louchait trop pour que tout s'aligne), mais quand on avait pas de gardien de la foy dans les villes concernées, c'était pas comme ça qu'on allait donner envie d'aller à la messe. D'ailleurs, à Montpellier, les cloches ne sonnaient plus le dimanche depuis un moment... Alors on oubliait : la foy, Dieu, les mendiants, tout le reste.

Enfin, c'était bien simple, les gens mettaient des affiches et attendaient que Dieu tombe du ciel, seulement, la croyance, c'était comme le blé, ça se cultivait. Alors si les éveques, archeveques et tout le tintouin avait vraiment eut quelques inquiétudes des fameuses pauvres petites brebis, ils se seraient démenés pour trouver un curé mignon et pas trop con. Mais nan. Z'en avaient rien à faire. Ben, les brebis, elle non plus. Et toc. Aide toi, le ciel t'aidera, comme on disait.

Amma s'en alla en poussant sa brouette, un oeil à gauche un oeil à droite.
Lumena
Ah, une femme regardait le panneau en louchant... Lumena se leva pour aller à sa rencontre, mais avant qu'elle ne puisse dire ou faire quoique ce soit, la femme repartait en poussant sa brouette.

Vais-je devoir me mettre à haranguer les foules et vendre le Très-Haut comme un vulgaire morceau de poisson, pour que les gens s'y intéressent ?

A cette pensée, elle grimaça et s'en retourna derrière son bureau, attendant d'éventuelles questions et se demandant où pouvaient bien être passés ses frères et soeurs aristotéliciens...

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Lumena
Se disant que, peut-être, les languedociens péchaient par ignorance, Lumena inscrivit un extrait du Concordat Languedocien sur un vélin vierge et alla le clouer sous le précédent, sur le panneau d'affichage devant la tente.
Cela permettrait peut-être de mieux faire comprendre à tous les bases de la Foy, et surtout les déviances qu'il fallait neutraliser.




Article IV.2 : Des fautes :

- L'hérésie consiste en le rejet de tout ou partie du dogme aristotélicien.
- L'apostasie consiste en un ou plusieurs actes de reniement, chez le baptisé, de sa Foy aristotélicienne.
- Tout prêche public (c'est à dire en dehors des lieux de culte autorisés ou tolérés par ce Concordat à l'article I.2) d'idées religieuses autres que celles prônées par l’évêque du diocèse ou de son responsable du dogme, est prohibée. Cependant, en référence à l'article I-2 de ce concordat, et en ce qui concerne les hérésies tolérées dans le comté, tout prêche restant au sein des lieux de cultes tolérés est autorisé.
- La sorcellerie, qui se définit comme l'apprentissage et/ou la pratique de rituels magiques, sans intervention divine. Le fait de lire dans les pensées d'autrui est considéré comme de la sorcellerie.
- Du parjure : Est considéré comme parjure, toute personne ayant trahi un sacrement de l'Eglise Aristotélicienne et ayant menti alors qu'elle avait juré dire la vérité sur les Saintes Ecritures ou sur les reliques des saints.
- Du blasphème : Toute personne ayant été remarquée pour propos insultants ou diffamants envers le Très-Haut, les Prophètes, les Saints, ou l'Eglise aristotélicienne.

Toutes ces fautes sont à rapporter au Tribunal Ecclésiastique si nous voulons ranimer la Foy en Languedoc.

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Arthurcano
L'intendant général de Narbonne et diacre de Lodève pour quelques jours encores, s'en venait visiter la tente criarde de couleurs que Lume avait eu la bienvaillance et gentillesse de monter, il avait si peu de temps à consacrer à chacun qu'il avait eu du mal à venir avant mais mais que du mal, il essayait d'être partout à la fois...

Alors qu'il s'en approchait, il vit une vieille dame qui s'en repartait poussant sa charrette avec grande peine... Il continua son chemin jusqu'à pousser les tentures, tout à ses pensées qu'il était encore...

Donner de soi, délivrer le message de Christos et d'Aristote à ses élèves, faire écouter les saintes paroles à ses paroissiens, telle était bien là sa mission... Et celle de nombreux clercs qui brillaient par leur absence soit sur la gargotte soit sur la halle, peut être le salut de notre église passerait par les laïcs qui étaient fort nombreux et parait à relancer du mieux de leurs moyens la foy en notre comté...

Il entra donc et commença la visite de cette tente si bien colorée... Il vit ici un panneau d'information général et là un autre sur ce qu'il était possible de faire pour défendre en notre bon Languedoc, la foy envers notre Eglise et le Très Haut.

Puis se dirigeant vers Lume...


Bonjour ma soeur,
et bien dites moi que voila du bien beau travail, ne reste plus qu'à faire venir nos clercs pour animer un peu et montrer aux Languedociens que bien loin de s'éteindre notre Eglise s'apprète à renaitre de mille feux...

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Lumena
Enfin quelqu'un qui s'arrêtait dans la tente... Lumena fut heureuse de voir arriver le frère Arthur et se leva afin de l'accueillir chaleureusement.

Bonjorn Fraire, comme je suis heureuse de voir enfin un visage familier. J'ai tâché de faire au mieux afin d'aménager la tente, ce n'est pas grand chose, mais enfin...
Elle sourit d'un air un peu gêné, comme s'excusant du manque de succès de sa tentative.
Il serait bien en effet que nos clercs passent par ici de temps à autres, ils incarnent plus que quiconque l'image de notre Sainte Eglise et les fidèles ont besoin d'eux.

Peut-être avant de pouvoir réveiller le Languedoc faudrait-il réussir à réveiller le clergé, pensa-t-elle bien tristement tout en soupirant.
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Ariana_anthea


Toujours à courir en tout sens, elle en avait oublié de venir visiter la tente mise en place afin de conseiller ou de renseigner les Languedociens qui parfois semblaient un peu perdus dans leur Foi.

Pour faire pardonner son absence, elle arriva les bras chargés de quelques victuailles, il n'était pas dit que la religion interdisait de discourir agréablement !
Quelle ne fut pas sa surprise de ne trouver personne...Enfin, si...le frère Arthur et sa filhola Lumena.


Adissiatz...Vous êtes seuls ?

Et de regarder dans tous les recoins, pour convenir que "oui", ils étaient seuls...

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Lumena
Mais je la connais, cette voix, pensa Lumena en tournant la tête.

Mairina ! Oui, nous sommes seuls, malheureusement... Vous, par contre, je vois que vous n'êtes pas venue seule du tout !

Elle sourit largement à sa marraine et regarda avec envie les bras chargés de celle-ci. Une seconde de réflexion et elle alla ranger à la hâte les divers vélins qui recouvraient le bureau.

Tenez, posez tout ça là... Elle vint à la rencontre de la jeune femme et lui retira quelques victuailles des bras. Je vais vous aider...
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Jehan_djahen


Un office pour les croyants, qui invitent à venir s'y présenter. De guerre lasse, je soupire, et songe, puis je m'approche, et m'incline après avoir salué les personnes présentes, en particulier Donà Ariana, que je croise si peu, et Damoiselle Lumena.

Le Sieur Arthurcano aura même droit à un sourire. Je me relève et entre dans le vif du sujet. Je suis aristotélicien dans le coeur, même si pour le moment, l'Eglise ne me reconnait pas. Faudrait-il que je devienne Réformé ou Cathare pour que mon âme intéresse l'Eglise Aristotélicienne ?

Bonjorn. J'aimerais me renseigner sur plusieurs sujets.

Dans un premier temps, un baptême, pour un jeune homme de mon âge, à savoir douze ans et donc non encore majeur, est-il envisageable ? Puis-je recevoir l'enseignement de l'Eglise, ou suis-je toujours considéré comme un enfançon sans cervelle aux yeux d'icelle ? Enfin, j'espère que dès mes quatorze ans, je pourrais prétendre à devenir aristotélicien ? Je suppose que la majorité héraldique sera convenue de même pour l'Eglise ?

Dans un second temps, j'aimerais inviter l'inquisition, et la Garde Episcopale à mener enquête en la cité de Carcassonne. Je ne voudrais point porter de jugement, mais il me semble que certaines personnes usent de magie, devinant des actions qui se passent dans des lieux fermés, lisant les pensées et anticipant certaines actions, de manière déplorable.

Je souhaite donc savoir, si un jeune homme de ma condition, réclamant depuis des lustres le droit de devenir aristotélicien, quand on sait qu'en Armagnac, on baptise des enfants à partir de 7 ans, droit qui m'a été refusé en Languedoc, peut faire cette requête, afin de faire brûler des sorciers ?

Et enfin, dernière question, les corps de mes parents peuvent-ils rejoindre la crypte familiale, en la chapelle Saint Arnvald d'Exat, conformément à leurs dernières volontés ?


Je reste debout, près de l'entrée, n'étant pas certain d'avoir le droit d'être considéré comme un enfant du Très-Haut.

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Lumena
A peine eut-elle le temps de déposer sur le bureau ce qu'elle avait prélevé des bras de sa marraine, voilà qu'une autre voix se faisait entendre. Elle se retourna et fut étonnée de voir le jeune Baron se tenir à l'entrée de la tente, n'osant apparemment pas y pénétrer pleinement.

Lo bonjorn Sénher Baron, le salua-t-elle en s'inclinant. Entrez donc, toutes les créatures du Très-Haut sont les bienvenues sous cette tente.

Elle lui fit un sourire chaleureux et s'avança d'un pas dans sa direction.

Je ne puis répondre à toutes vos questions, mais peut-être le frère Arthurcano ou la soeur Ariana saurons venir combler mes lacunes.
Par contre, vous pouvez vous faire baptiser dès à présent, mais il vous faudra suivre votre pastorale et confirmer votre baptême à votre majorité. En effet, le Droit Canon stipule bien... Attendez, je dois avoir le document quelque part...


Un bref aller-retour entre un tiroir du bureau et le Baron, et elle lui tendit un document, lui indiquant un passage particulier du doigt.

Voyez vous-même, Sénher...
Citation:
Article 5 : Les enfants et autres êtres humains étant dans l’impossibilité intellectuelle de suivre une pastorale peuvent recevoir le baptême si les parents, les tuteurs ou les parrains s’engagent à leur fournir une éducation aristotélicienne et un accompagnement spirituel conforme aux doctrines de l’Eglise.
- Article 5 bis : Ayant atteint sa majorité, l’enfant confirmera son baptême par une nouvelle célébration.

Cela ne vient donc pas du Languedoc, mais bien des hautes instances de Rome.

Elle lança un regard vers le frère Arthur et enchaîna...

Concernant les suspicions de sorcellerie, cela relève plus de notre Tribunal Ecclésiastique, dont je suis la greffière, que de l'Inquisition. Celle-ci est en effet l'institution à appeler en dernier recours uniquement.
Mon bureau au sein de l'archevêché est ouvert afin de recevoir les plaintes éventuelles. Je ne pense pas que votre âge soit un barrage si vous désirez vous y rendre.


Deuxième regard vers Arthur... Lumena se sentait un peu seule, pour le coup, en tant que jeune laïc finissant à peine son séminaire.
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Ariana_anthea


Elle sourit à sa filhola qui vient si gentillement l'aider et lui murmure...

Merci, je commençais à trouver tout cela bien lourd !

Elles ont à peine le temps de poser quelques pains par ci, de la viande froide par là, qu'une voix qu'elle reconnaitrait partout se fait entendre. Elle se retourne, lentement, et fixe celui qui se tient à l'entrée...Que faire, que dire...lui rendre son salut, bien sûr, ce qu'elle fait machinalement. Cet enfant qu'elle a élevé, qu'elle a sans nul doute bien trop aimé et qu'elle ne sait pour quelle raison est devenu un étranger ou peu s'en faut. A moins que tout ne soit de sa faute, elle qui n'a désormais plus aucun courage pour lutter, plus aucune envie...enfin si, une seule, mais celle-là, elle la garde pour elle...

Elle l'écoute, puisqu'il semble vouloir parler, et soupire...Le revoilà parti dans ce discours, celui là même qui leur avait valu désaccord, c'était il y a longtemps déjà...Elle voit que sa filhola prend les choses en main et attend donc avant de répondre...

Meu Sènher, vous avez déjà la réponse à votre question concernant le baptême d'un enfant non majeur. Nous en avons déjà discouru, pourquoi remettre à nouveau ce sujet en lumière ? Comme vient de le dire Lumena, vous pouvez recevoir le baptême des enfants, celui que vous ne voulez pas...Sauf si vous souhaitez que nous en reparlions, je crois que cela est réglé. Nous attendrons donc votre majorité...
Cela dit, et si le frère Arthur me le permet, puisque je suis désormais professeur de pastorale, je suis toute disposée à vous faire suivre cet enseignement dès maintenant. Je sais que vous en avez les capacités, nul besoin d'attendre plus longtemps pour vous dispenser ce savoir. Je vous le redis, devant ceux ici présents, vous n'êtes pas considéré comme un enfançon portant langes ou comme un simple d'esprit, j'espère que vous en êtes désormais conscient...


Elle jette un regard à son supérieur, espérant qu'il autorisera sa démarche et regarde à nouveau l'enfant qui n'en est plus un et qu'elle ne comprend déjà plus.

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Jehan_djahen


Je la regarde, cette mère par procuration, celle que j'aime et que je hais à la fois... Elle m'a tout donné, et rien à la fois, et pourtant, elle est toujours là, fidèle à elle-même. Elle ne m'a pas pris dans les bras, ou si peu, pas de câlins, pas de baisers, je devais m'endurcir, et en même temps, son regard suffit à m'envoyer au tapis. Je baisse la tête, déglutit, reprends contenance, et relève les yeux vers elle.

Pourquoi je lui en veux ? De n'être pas ELLE ! Elle n'est pas ma mère, et pourtant, je l'aime comme si elle l'était. J'ai l'impression de trahir les miens, mes parents. En fait, je lui en veux, parce qu'à douze ans, c'est plus facile de lui en vouloir à elle, que de m'en vouloir à moi-même.


Je... Vous ... accepteriez de m'enseigner ?

Très sûr de moi pour le coup, enfin, sûr que oui, je veux qu'elle m'enseigne, mais balbutiant comme un enfant pris en faute, ce qui est le cas en fait, même si je reste convaincu qu'ils ont tord, et que j'ai raison, ce sont les adultes, je n'ai d'autre choix que de plier. Que c'est difficile de devoir plier et de devoir se soumettre.

Pensez-vous qu'Actarius d'Euphor pourrait être mon parrain ? Je ne lui ai pas encore demandé par contre.

Puis je me tourne vers Lumena.


J'y tiens oui, la vie n'est plus tenable pour nombre de carcassonnais. Les hérétiques font que les croyants n'osent plus sortir de chez eux.



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Ariana_anthea


Elle reste saisi d'étonnement, il ne réplique pas, ne renâcle pas ? Chose bien étrange, lui qui est d'ordinaire si virulent, là, il est bien calme. Elle le dévisage, essayant de comprendre mais en vain. Tout comme elle ne sait ce qui a créé ce fossé entre eux, elle ne saisit pas ce qu'il est devenu. Elle ne sait que trop que ses relations avec les autres sont parfois délicates, mais avec elle ? Il était si facile de lui parler autrefois, il n'y a pas si longtemps même si pour elle cela ressemble à une éternité. Les larmes lui montent aux yeux de constater à quel point ils se sont perdus. Elle arrive à se ressaisir pourtant, il ne sert à rien de s’appesantir, et lui répond finalement.

Bien sûr que j'accepte d'être votre professeur, ne l'ai je pas toujours été ?....
Quant au Sènher d'Euphor, il m'est d'avis que c'est un fort bon choix, mais peut être devriez vous demander ce qu'en pensent vos autres vassaux...Vous n'êtes pas sans savoir que je ne puis avaliser vos choix.


Elle en finit là, consciente enfin de sa vraie place. Elle n'est pas sa mère, juste sa vassale, elle a déjà suffisamment outrepassé son rôle autrefois, il est temps qu'elle s'en tienne à ce qu'elle aurait dû être dès l'arrivée de l'enfant.

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Lumena
Elle avait écouté avec attention l'échange entre le Baron et sa marraine. Dieu que les convenances pouvaient compliquer les choses parfois. Un enfant sans mère d'un côté, une femme l'aimant comme une mère de l'autre, ils auraient dû simplement rire et jouer ensemble. Un instant, son esprit dériva et l'emmena à Narbonne, un jour distant, dans la demeure Casalièr. Ariana avait rit, ce jour là, comme une enfant insouciante...

Mais déjà, le jeune Baron lui répondait, à elle.


Mon bureau est ouvert, Sénher Baron. Il ne tient qu'aux croyants carcassonnais de venir y déposer les preuves d'hérésies afin de reprendre leur ville en main.
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