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[RP] Hérauderie d' Anjou

Maltese
Qu'on se le dise !

DU LIGNAGE NOBLE

Du mariage aristotélicien

Le mariage aristotélicien, apostolique et romain est seul recognu aux yeux de la loi. Adoncques il est le seul donnant droict à échange de titres entre époux et à transmission desdits titres à progéniture.

Les aultres types d'union usurpant le nom de "mariage" n'ont aucune existence légale et sont assimilés à simple concubinage. Partant, elles ne sauraient donner aucun droict à échange de titre ou à transmissions d'iceux à progéniture.

Les mariages spinozistes et averroessiens, en tant que religions du Livre, sont tolérés, et assimilés à épousailles aristotéliciennes aux yeux de la loi.


Du lignage noble

Un lignage est une ascendance noble fondée sur une série continue de mariages aristotéliciens et d'héritages d'un mesme titre et fief, transmis de père en fils par primogéniture masculine.

Une lignée est une descendance noble fondée sur semblables caractères.

Il est envisageable qu'un titre de noblesse échoisse à branche cadette d'une même lignée si la branche aisnée vient à s'éteindre ; et que la branche aisnée reçoive les titres de la branche cadette si cette dernière tombe en quenouille. Ainsi, un écclésiastique ou un noble sans descendance pourra transmettre son titre à son neveu - si et seulement si ce dernier est né d'un mariage aristotélicien valide.

Il appartient au Héraut ès Généalogie, surnommé "Phylogène", de recenser et d'archiver les lignages nobles, afin que se puissent régler les cas de successions de titres de noblesse.

Tout noble titré est donc invité à faire cognoistre auprès du greffe du héraut ès généalogie ses antécédants et descendants.

Les archives généalogiques seront regroupées en la bibliothèque de la chapelle Sainct-Anthoine.

Dans le cas où ledit noble n'aurait point fourni lesdites informations, la succession des titres de noblesse sera laissée au bon jugement de la Hérauderie, qui pourra également décider, en l'absence d'héritier valide, leur rétrocession au comté ou duché.

Les documents possiblement antidatés ne sauroient constituer preuves de filiation.

Les nobles peuvent également transmettre aux hérauts leurs dispositions testamentaire (répartition des titres entre héritiers légitimes...), qui seront conservées scellées et secrètes en la salle des caducées, et ne seront dévoilés qu'à leur trépas.


De la bastardise

Tout enfant né fors les liens sacrés du mariage aristotélicien sera dit et considéré bastard.

Un bastard de noble n'est point considéré noble.

Les « simples bastards » sont enfants nés de deux personnes absolument libres de toute obligation maritale ou religieuse (célibataires, défroqués et veufs). L'enfant sera recognu et pourra hériter des titres paternels et/ou maternels si et seulement si les deux géniteurs contractent mariage aristotélicien par la suite. La mort de l'un des concubins entérine la bastardise de l'enfant.

Les « bastards adultérins » sont enfants procréés de personnes unies à d'autres par le sacré lien du mariage ou à Aristote par le sacré lien du voeu ecclésiastique. Un bastard adultérin n'héritera jamais des titres parentaux, mesme s'il en est l'unique prétendant. Lesdits titres retourneront au duché ou comté et seront librement octroyables.

Les bastards ne portent pas les titres parentaux. Ils ont simplement le droit de se dire "X, bastard de Truc" (Truc estant le nom du fief titré, exemple "Malpertuis") et de porter les armes parentales brisées et sans couronne.

Estant exclus de la succession des titres de noblesse, les bastards peuvent néanmoins prétendre à la succession des biens meubles et immeubles que leurs géniteurs leur auront légué. Leurs droits seront toutefois supplantés par ceux des branches aisnée et cadettes du lignage.

Toute construction, bâtisse, castel, bien et meuble dont la possession provient de l'anoblissement par octroi comtal ou ducal dudit fief, sont considérés indissociables du fief. En cela, un bastard ne sauroit prétendre conserver le castel de son noble géniteur adultérin par succession, attendu que ledit castel est entré en possession de ce dernier via son anoblissement.

Seuls les bastards royaux sauroient faire exception auxdicts principes. Adoncques, un bastard royal recognu et légitimé aura rang de noblesse.


De l'adoption

Il est loisible à tout noble d'adopter un enfant dont il pourra devenir le tuteur. Néanmoins, jamais ledict adopté ne pourra prétendre aux titres de son tuteur/sa tutrice, attendu que la noblesse s'acquiert par le mérite ou par le sang, non par l'amictié.

De mesme, un adopté ne portera ni le nom ni les armes de son tuteur.

Un adopté pourra, comme un bastard, prétendre néanmoins aux biens meubles et immeubles (non liés à la noblesse) que lui aura légué son tuteur.


Du port des armes familiales dans une mesme maison

Seuls le chef de la maison et son épouse devant Aristote portent les armes familiales pleines et non brisées. Seuls iceux portent également la couronne correspondant au titre familial.

Ces armes familiales peuvent correspondre ou non aux armes du fief noble fondateur de la lignée. Ainsi, un baron de X pourra avoir pour armes familiales les armes du fief de X, mais pas forcément.

Quand ils ne possèdent pas de titre de noblesse propre, les filles et fils d'une mesme maison peuvent porter les armes familiales, à la condition expresse qu'elles soient brisées et dépourvues de couronne. Ainsi, par exemple, l'aisné brisera les armes familiales avec un lambel, le cadet une bande, le benjamin une bordure...

Les brisures peuvent s'accumuler : l'aîné du fils cadet pourra porter une bande et un lambel superposés sur les armes familiales.

Comme dict précédemment, les bastards doivent obligatoirement briser les armes familiales. Certaines brisures, comme la barre, sont d'ailleurs signes usuels de bastardise.


Adopté par la Hérauderie de France le dix-huitième d'avril de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante quatre.

Mis en gargrotte par le Héraut d'Anjou Maltese et duement contre signé et scellé du sceau du Héraut d'Anjou
pnj
STATUTS DE LA HÉRAUDERIE DE FRANCE

De la nature de la Hérauderie

La Hérauderie de France est chargée de cognoistre les haults faicts de noblesse et de chevalerye et «de surveiller tout ce qui touche aux armoiries, à la noblesse, aux structures généalogiques et féodales».

La Hérauderie est une assemblée souveraine dont les chapitres se tiennent en la chapelle Sainct-Anthoine-le-petit, en Paris. Sa juridiction est l'ensemble du Royaume de France et aultres fiefs et territoires de Sa Très-Aristotélicienne Majesté.


COMPOSITION ET REGLE INTERNE

La présente règle est considérée acceptée par les hérauts au jour de leur serment.

De la Hiérarchie des Offices d'Armes

La Hérauderie de France compte quatre rangs et dignités : Roy d'armes, Maréchaux d'armes, Hérauts d'armes et Poursuivants d'Armes.

Le Roy d'armes de France est l'office d'armes le plus élevé. Intronisé par le Roy de France (ou à défaut le Grand Maistre) sur proposition du Grand Maistre de France, il a juridiction sur tous les officiers d’armes du royaume. Il nomme et reçoit les hérauts après avoir constaté leurs cognoissances en les matières héraldiques et nobiliaires. Il oriente et tempère les débats de l'assemblée des hérauts. Sa personne est inviolable et sacrée.

Les deux Maréchaux d'armes de France sont des Hérauts d'armes distingués parmi leurs pairs pour leur implication, leur tempérance et leur sagesse. Ils sont nommés par le Roy d'armes et peuvent estre démis par lui. Ils le secondent dans sa tasche et peuvent s'acquitter de missions ponctuelles.

Les Hérauts d'armes sont officiers royaux mandatés en les provinces pour y recenser la noblesse, blasonner ses armes et pour veiller au mérite et à la non-dérogeance de la noblesse de France. Les hérauts sont nommés par le Roy d'armes et peuvent estre démis par lui. Chaque héraut se voit confier une "marche héraldique" sur laquelle il a toute juridiction, en laquelle il doit résider (sauf dérogation exceptionnelle) et laquelle il doit cognoistre pour juger au mieux des mérites des prétendants à la noblesse. Chaque ordre de chevalerie recognu mandate également auprès de la Hérauderie un héraut qui acquiert un statut semblable à celui des hérauts provinciaux. Font également partie intégrante de l'assemblée les hérauts ès généalogie et sigillographie.

Les Poursuivants d'armes constituent le rang le plus bas des officiers d'armes de France. Adjoincts aux Hérauts, nommés et révoqués par eux, ils les secondent dans leur travail de recensement et de blasonnement. Chaque héraut peut ainsi s'adjoindre un Poursuivant, mais cela n'est pas une obligation. La charge de poursuivant d'armes ne donne lieu à aucun serment, aucune incompatibilité et aucun pouvoir décisionnel. C'est une étape de formation et d'aguerrissement des candidats à la Hérauderie. En cas de vacance d'une marche héraldique, le nouveau héraut sera nommé parmi les poursuivants d'armes les plus impliqués (sauf nécessité exceptionnelle).


Des incompatibilités entre offices et du devoir de réserve

Les Hérauts, Maréchal et Roy d'armes sont ambassadeurs et représentants du Roy de France. Ils sont tenus à la plus stricte objectivité et neutralité dans l'exercice de leurs fonctions, et ont un devoir de réserve dans leurs activités aultres.

Le devoir de réserve interdict qu'un héraut contrevienne dans ses discours et prises de positions à l'intérest de Sa Majesté Très Aristotélicienne. Le devoir de réserve interdict qu'un héraut prône le conflit avant que la diplomatie. Le devoir de réserve interdict que le héraut use de son office royal pour favoriser et renseigner son armée, fust-elle royale, ducale, comtale, papale ou chevaleresque. Enfin, le devoir de réserve exclut qu'un héraut transgresse les délibérations à huis-clos de la salle des caducées, à la fin d'éviter toute pression extérieure.

Il est loisible aux hérauts d'estre fidèles à la foi jurée et de combattre au sein des osts royaux, ducaux et comtaux. Mais la vassalité ne les contrainct nullement à tirer l'espée : par impératif de neutralité, ils peuvent se contenter d'estre présents à l'ost et d'y remplir les fonctions non-combattantes d'émissaire, d'ordonnance ou de conseiller.

Les charges de Héraut, Maréchal et Roy d'armes sont incompatibles avec celles de duc ou de comte en exercice, ainsi que de grand maître d'un ordre de chevalerie recognu, attendus que ces derniers disposent du pouvoir d'anoblir et risquent d'estre juges et partie. Néanmoins, pourront être tolérées des compatibilités croisées n'entravant pas l'impartialité de la marche héraldique en question : héraut de telle province et Grand Maître d'un ordre ; ou héraut de tel ordre et Duc ou Comte.

Les charges de conseiller ducal ou comtal, les charges judiciaires et aultres offices royaux, et les bénéfices écclésiastiques sont compatibles avec les charges de Hérauts, Maréchal et Roy d'armes.


Du serment des Hérauts

A son intronisation, le Roy d'armes de France preste serment devant le Roy de France. En l'absence de ce dernier, le Grand Maistre de France reçoit le serment en son nom.

A leur nomination, les Hérauts et Maréchaux d'armes prestent serment devant le Roy d'armes de France. Ledict serment est renouvelé à l'intronisation d'un nouveau Roy d'armes.

Roy, Maréchal et Hérauts jurent sur les Sainctes Escritures Aristotéliciennes de remplir féalement et loyalement leur office. Ils doivent estre objectifs, droicts, neutres, diplomates, érudicts, assidus à leur tasche et fidèles au Roy de France. Ils jurent de défendre les droicts des nobles françois, de veiller à leurs devoirs et de sauvegarder toujours le hault-mérite de la noblesse de France.

Les motifs d'exclusion de l'assemblée des hérauts sont les suivants : manque d'assiduité ; défault de publication des édicts de la Hérauderie en chaque province ; défault de tenue à jour des registres héraldiques ; violation du devoir de réserve ; infamie personnelle rejaillissant sur la Hérauderie (en cas de condamnation infamante par une juridiction provinciale ou royale) ; violation patente des édicts de la Hérauderie ou du présent statut ; insulte ou menace à aultrui dans l'exercice de l'office héraldique ; et élection aux postes de comte, duc ou grand maistre d'un ordre de chevalerie.


Des noms héraldiques

Au jour de son serment, chaque Héraut d'armes reçoit un nom héraldique, qui est celui de la province où il officie, ou bien de l'ordre chevaleresque qu'il représente, ou bien de l'office héraldique qu'il exerce.

Au jour de son intronisation, le Roy d'armes de France reçoit le nom de "Montjoye Sainct-Denys", qui est le cry du Très Aristotélicien.


ORGANES ET PROCEDURES

Les prérogatives de la Hérauderie sont réparties entre ses deux organes : l'Assemblée et le Tribunal.

De l'Assemblée des Hérauts

L'Assemblée des Hérauts de France est composée de l'ensemble des hérauts des marches héraldiques, des hérauts chevaleresques et des hérauts ès généaolgie et sigillographie. Ses débats sont encadrés et animés par le Roy d'armes assisté des Maréchaux d'armes.

L'Assemblée légifère par édicts ayant rang de législation royale. Lesdicts édicts doivent estre débattus, puis dûment contresignés par le Roy d'armes de France. Ils seront lors publiés par chaque héraut en la gargote de sa province, et dans les délais les plus brefs.

Les décisions qui requièrent débat en l'Assemblée et contreseing du Roy d'armes de France sont les suivantes : nomination d'un nouveau héraut ; nomination des maréchaux d'armes ; conformité des lettres patentes d'anoblissement ; conformité des procédures comtales et ducales de destitution.

Après des débats qui ne devront excéder sept jours (sauf prorogation exceptionnelle décidée par le Roy d'armes), il est procédé au vote à main levée. Le Roy d'armes dispose d'un droict de veto sur les décisions prises par vote, attendu que son contreseing est nécessaire pour valider tout acte officiel de la Hérauderie de France. Il a néanmoins le devoir d'expliquer ses décisions à l'assemblée.

En cas d'absence du Roy d'armes, de vacance de la fonction ou de force majeure, le pouvoir de contreseing du Roy d'armes pourra estre provisoirement délégué à l'un des deux Maréchaux d'armes.


Du Tribunal Héraldique

Le Tribunal Héraldique est composé du Roy d'armes et des deux Maréchaux d'armes qui statuent collégialement.

Le Tribunal fait respecter la législation héraldique royale. Il reçoit les dossiers d'accusations émis par les Hérauts, et met en route l'une des deux procédures qui suivent.

Les affaires sont traitées suivant deux procédures :

  • La procédure dicte "Indirecte" : le Tribunal prend acte des condamnations rendues par les justices ducales et comtales, la Cour d'Appel et la Cour des Pairs à l'enconstre des nobles du Royaume de France. Il applique ainsi la déchéance de noblesse prévue pour les cas de félonie, brigandage, sorcellerie, meurtre, escroquerie grave ; et trahison ou haute-trahison en la province dont dépend le fief du noble condamné. Le pourvoi en appel de la décision de justice concernée suspend cette sanction.

  • La procédure dicte "Directe" : après constat par un héraut d'un cas avéré de dérogeance, de défaut de prest d'allégeance, ou de violation d'aultres règles héraldiques ne relevant pas de la justice ordinaire, le Tribunal étudie l'affaire et peut sommer l'intéressé de venir se justifier. Lors le Tribunal statue collégialement pour, le cas échéant, sanctionner le noble fautif. Pour ne pas engorger le système judiciaire, seules les sanctions les plus importantes ("perte temporaire des droicts de noblesse" et suivantes) sont contestables devant la Cour d'Appel.

Des sanctions applicables par le Tribunal de la Hérauderie

Les sanctions applicables par le Tribunal de la Hérauderie, par ordre de gravité, sont les suivantes :
  • simple blâme ;
  • sursis probatoire d'une sanction plus importante ;
  • dégradation, diminution ou enlaidissement du blason de l'intéressé ;
  • perte temporaire des droicts de noblesse ;
  • réduction à l'estat de roture ;
  • réduction à l'estat de roture assortie d'un délai avant tout nouvel anoblissement.

Des dégradations, diminution et enlaidissement des blasons : en fonction de la nature de l'acte dérogeant commis, le noble peut se voir infliger des marques dégradantes sur son blason, temporairement ou définitivement. Ainsi :

  • le noble qui a manqué de parole voit son écu enlaidi d’une tablette de gueules en abîme ;
  • le noble couard voit son écu décoré à sénestre d’un gousset échancré et arrondi en dedans ;
  • le noble rodomont voit son écu taillé d’or à la pointe dextre du chef ;
  • le noble convaincu de faux témoignage, d’adultère et d’ivrognerie voit son écu barbouillé de deux goussets de sable sur les deux flancs ;
  • le noble qui, lâchement et volontairement, a occis un prisonnier de guerre désarmé, voit la pointe de son écu accourcie et arrondie ;
  • le noble téméraire ou imprudent, qui a occasionné quelque désagrément pour son parti, voit la pointe de son écu échancrée ;
  • le noble convaincu de flagornerie, mensonge ou rapport erroné, voit la pointe de son écu habillée de gueules de telle sorte que les meubles ou figures disparaissaient sous le nouvel émail.
  • pour tout autre peccadille incompatible avec le vivre noblement, le noble pourra voir son écu amoindri de quelque pièce, ou celle-ci diminuée.

L'usurpation des armes, d'un titre, d'un nom, ainsi que le refus d'obtempérer aux sanctions de la Hérauderie, constituent un délit royal. Relevant du chef d'accusation de Trouble à l'ordre public, ils peuvent donner lieu à amende voire incarcération, en fonction des législations locales, et devront donc faire l'objet d'une régulation ou d'une jurisprudence provinciale.


Jehan a écrit:
Nous, hérauts d'armes de France, réunis en salle du Caducée sous la présidence du Roy d'armes,

A vous, noblesse de France,

Faisons savoir que nous avons édicté le présent statut, ayant valeur de législation royale. Pour que l'autorité du dict édict prenne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Montjoie, Roy d'arme, a écrit et ratifié,

Faict le vingt-neuvième de mai de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante quatre en l'enceinte de la chapelle Sainct-Anthoine le petit, en Paris.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

pnj
Jehan a écrit:
Nous, hérauts d'armes de France, réunis en salle du Caducée sous la présidence du Roy d'armes,

A vous, noblesse de France,

Faisons savoir que le statut du seizième de mai a été amendé pour ses maintes imprécisions, et qu'à compté de ce jour le présent statut, daté du vingt-neuvième de mai, le déroge et le remplace.

Montjoie, Roy d'arme, a écrit et ratifié,

Faict le vingt-neuvième de mai de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante quatre en l'enceinte de la chapelle Sainct-Anthoine le petit, en Paris.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

Maltese
Dans l'affaire liant la Hérauderie royale de France contre les Sieurs Tydual, Meroot, Kaikai et la Dame Ksandra, voici le verdict retranscript tel qu'il a été prononcé:

Citation:
Nous, Tribunal de la Hérauderie de France, réuni en salle des caducées sous la présidence du Roy d'armes,

A vous, noblesse de France,

Faisons savoir que nous avons, par jugement révocable uniquement par la Haute Cour des Pairs, statué et rendu, statuons et rendons le verdict qui suit :

Qu'au vu du statut de la Hérauderie, stipulant : « Des dégradations, diminution et enlaidissement des blasons : en fonction de la nature de l'acte dérogeant commis, le noble peut se voir infliger des marques dégradantes sur son blason, temporairement ou définitivement. Ainsi le noble convaincu de faux témoignage, d’adultère et d’ivrognerie voit son écu barbouillé de deux goussets de sable sur les deux flancs. », les sieurs Meroot, Tydual, Kaikai, et dame Ksandra sont coupables d'ivrognerie notoire ayant conduit à avoir un comportement dérogeant, impie, violent, familier ou vulgaire,

Qu'en conséquence, les sieurs Meroot, Tydual, Kaikai, et dame Ksandra sont condamnés à voir leur écu barbouillé de deux goussets de sable à dextre et à senestre pour une période de deux mois ; un gousset estant la suivante pièce «Gousset : pièce en forme de pupitre tirée de l'angle dextre ou sénestre du chef, descendant diagonalement sur le point du milieu de l'écu, et tombant perpendiculairement sur la base. Cette pièce, rare dans le blason, était autrefois dit-on une fleurtrissure. Le gousset peut être versé, tourné, contourné.»

Que les faits n'étant pas clairement établis pour dame Ksandra, attendu que les témoignages diffèrent quant à sa participation aux débordements qui ont découlé de l'ivrognerie, elle se voit infliger cette mesme sanction mais avec un sursis probatoire de deux mois révocable en cas de nouvelle procédure.

Qu'au vu du statut de la Noblesse, stipulant : « Tout noble qui ne vivrait pas noblement pourra se voir réduit, lui et sa descendance, à l'état de roture. Vivre noblement, c'est :
[...]
-porter blason en règle ou montrer que l'on cherche à l'acquérir rapidement ; »
et du statut de la Hérauderie qui stipule : « les sanctions applicables par le Tribunal de la Hérauderie, par ordre de gravité, sont les suivantes :
[...]
-réduction à l'estat de roture »,

Il a été constaté que le sieur Meroot ne portait point les attributs ducaux que lui conféraient son rang, et qu'il n'avait point choisi fief.

Qu'en conséquence, le sieur Meroot se voit déchu de ses droicts et prérogatives attachés à son rang de duc, ne conservant donc que la baronnie de Charnée.

Que les condamnés gardent la possibilité de faire appel de la présente décision auprès de la Haute Cour des Pairs qui en évaluera la pertinence.

Que les condamnés ne puissent enfreindre la page de ce jugement, ou aller à son encontre par un courage téméraire, jusqu'à sa révision éventuelle par la Haute Cour des Pairs. Si cependant ils osaient le tenter, qu'ils sachent que l'ignominie atteindraient leur personne et leur lignage.

Pour que l'autorité de notre jugement obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Montjoie, Roy d'armes, a écrit et ratifié,

Le cinquième de juin de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante quatre, en l'enceinte de la salle des caducées de la chapelle des Hérauts d'armes de France.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.



Maltese
Voici les blasons dégradés des trois intéressés :

Meroot :

Tydual:

Kaikai:
Alatariel
Alatariel entendis le sanction prononcer a l'encontre de ses amis...

Dites, un baron enfin une barone peut elle être soumis à ces même sanctions? enfin principalement pour l'ivognerie?

Alatariel attendis une réponse, et pensa au fond-elle que si c'étais vrai, elle préfèrais rester gueuse toute sa vie, et rouler sous le comptoir tant qu'elle voulait
_________________
Maltese
N'ayez crainte jolie damoiselle, ces trois sires ont été provisoirement dégradé et trace significative sont présente alors sur leurs écus. Les sires ont été convaincus d'avoir pissé sous les effets de l'ivrognerie sur la tombe d'un défunt dans un cimetierre.

La hérauderie considère selon ce qui est prescript dans sa charte sur les comportements nobles que ses nobles sires n'ont pas eu ce comportement noble lors des faits.

La noblesse a certe des droits, mais également des devoirs qu'il leur faut force respecter.

En cas de manquement, il y a risque de sanction(s).
pnj
Pour une fois que Meroot et Tydual ne m'ont pas emmené dans leur galère.
Tydual le Félon avec un blason dégradé ça rend pas mal.
Paquerette
Paquerette regardait pensivement les blasons ensablés de son père et de ses deux amis, se disant que 2 mois, c'était vite passé... si cela passait !
Les dégrader... mais bon ! ce n'était pas à elle de parler de ce jugement...

Enfin... Kaikai, Meroot, et son père Tydual avaient des âmes nobles et cet "incident" ne changerait pas cela, quoiqu'en disent les hérauts.
pnj
Le sieur Meroot à été dégradé au point de perdre sa courronne de duc ?

J'attend toujours votre missive , sieur heraut ......


Lucius
Baron de Saint Gervais du Vic
---fromFRkaikai
ah c'est plutôt drôle ça^^
Jusqu'alors j'ai été dans l'impossibilité de trouver mon blason et voila que je le trouve mouhahaha. Enfin bon, je suppose qu'il est plus facile de faire aboutir les choses quand on cherche à nuire, cette décision arrive juste après notre petite rixe

Pauvre Beuch, finalement je t'aurai surpassé ! lol
Quant à la décision en elle même, on voit à quel point c'est du n'importe quoi, Ksandra a aussi perdu son titre alors qu'elle n'a rien fait dans l'histoire... alala
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Si vous n'êtes point FIfounijoli, passez vostre chemin je n'ai rien a vous dire
Nakuneuil
apparemment, il vous faut un complément d'explication, meroot a perdu toutes ses prérogatives ducal car après son mandat, il n'a jamais cherché à porté son titre de duc, prouvant ainsi le peut d'importance qu'il y attachait.
Tout comme vous damme kaikai et duc ashram, si vous persistez à ne pas porter votre écu, vous vous verrez définitivement démis de vos titres.

Ensuite, dame Ksandra a été condamnée mais avec sursi, elle ne sera inquiètée qu'en cas de récidive.
---fromFRmeroot
effectivement, a la fin de mon mandat, je n'ai pas choisit de terres, il n'y en avait plus en Anjou, par la suite de nouvelles sont apparut mais je ne suis point genre de personne a vouloir flater mon égaux d'un blason le plus haut possible

d'ailleur je remercie la heraulderie d'avoir fait de nous des personnes d'exption a nous la gloire avec nos blasons uniques

EDIT je remercie aussi au passage la heraulderie de nous avoir prevenus par mp de la sentence ... ( ironie )
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R.I.P
Nakuneuil
Bon, j'ai l'impression qu'il va falloir mettre un peu d'ordre ici...
Donc, pour commencer: les anoblissements fait par le duc Tydual lors de son dernier mandat n'ont jamais été validé par l'hérauderie royal et ne le seront pas, je demanderai donc aux personnes comme Lucius portant ces titres d'immédiatement les retirer sous peine de se voir accuser d'usurpation.

Meroot a perdu tout droit à un fief ducal, il ne peut donc pas se dire "duc sans terre".

J'ai vu que certains nobles angevins n'arboraient ni leur titre ni leur blason, je leur demande donc d'immédiatement se mettre en règle où ils pourront se voir destitué. (Les excuses comme: je suis noble mais par modestie je ne porte pas mon titre ne sont pas acceptées, et si vous n'avez pas de blason, faites les démarches nécessaires pour en acquérir un).

Et enfin, j'invite les personnes récemment condamnées par l'hérauderie à suivre l'exemple de meroot ou l'hérauderie se pourrait se voir dans l'obligation de durcir la peine.
---fromFRLoumel
Mais c'est avec plaisir que certains de cela arboreraient leurs blasons....
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Loumel tout court ! ça tape encore plus !
ça tape même plus que ça avec juge d'Anjou marqué à coté!!!
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