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La maison au bor du lac

--Souffleur


Bonjour chers lecteurs,

Comme vous vous en rendrez vite compte, je ne joue, dans tout ceci, qu'un rôle minuscule, celui du narrateur chargé de planter le décor.

Plantons le donc, ce décor!

Imaginez une de ces innombrables vallées pyrénéenne:


Tout en haut, des pics rocheux escarpés, plus hospitaliers à l'aigle et au chamois qu'à l'homme, et des glaciers bleutés se dressent dans le fond du décor.

Plus bas, la roche vive laisse sa place à la verdure, rares sapins rabougris par l'âge et les éléments, pâtures à perte de vue, ici et là quelques bosquets de mélèzes ou d'épicéas, et au millieu de tout cela un ruisseau.

Oh, un ruisseau, un ruisselet plutôt, un ru!

Transformé en torrent par la fonte des neiges de l'hiver et les dernières pluies de ce printemps qui éclate partout en mille bourgeons, fleurs innombrables vêtues tantôt de pourpre, tantôt d'azur ou de blanc.

Tout au bas de la vallée, un lac où le ruisseau déverse sa cascade scintillante. Mirroir des reflets innombrables de toute la vallée.

Sur les rives de ce lac, on apperçoit finalement un de ces nombreux villages béarnais, tous pareils à eux mêmes mais chacun différent.

Non loin du village, mais un peu a l'écart pour avoir un peu d'intimité, une maison, une belle maison! Une demeure paysanne!!

Deux étages, construite de la pierre gris granit de ces montagnes et toitée de l'ocre des ancestrales tuiles romaines. L'un des angles occupés par de la treille, prometteuse de belles grappes dorées au temps joyeux des vendangeurs.

Autour de la maison, un grand jardin allant jusqu'au lac, peuplé d'arbres ça et là.


Maintenant que le paysage est complet, passons, si vous le voulez bien, chers lecteurs, à l'intérieur:

Une fois la lourde porte de bois massif franchie, un espace s'ouvre devant les yeux séparant la maison par la moitié, l'entrée.

Sol de bois blanchis par le savon, la brosse et le temps passé. Murs blancs de chaux, comme toute la maison.

Pour tout mobilier, un grand mirioir encadré de bois sculpté, une désserte et deux candélabres.

deux doubles portes, à gauche et à droite de la porte principale, un éscalier au fond, donnant accès à l'étage supérieur.

Celle de droite donne accès à la salle à manger et à la cuisine.

La salle à manger, de nobles proportions est lambrisée de bois sombre. Une grande table posée sur un tapis épais, et une douzaine de chaises en occupent le centre.

Sur la table, deux candélabres et un grand bouquet de roses blanches un peu flétries.

Aux murs, tableaux de chasses, tentures moirées, trophées de chamois.

Un gigantesque vaisselier de bois sculpté fait son pendant à une cheminée de pierre claire assombrie par la suie, témoin du temps jadis.

La cuisinne, dallée de tomettes de terre cuite du sol au plafond, permettrait à une escouade entière de maîstres queux d'y travailler à leur aise.

Au centre, une table, deux chaise et les fourneaux. Parois recouvertes d'un bric et broc de placcards et d'étagères.

Au fond, une cheminée d'allure monstrueuse, permettant d'y rôtir un beuf entier, et juste à côté, une petite porte donnant de plain pied dans le potager.

La porte de droite donnait dans un grand salon meublé de tapis épais, longs divans moelleux, une petite table basse, quelques guéridons, moulte bibelots, et au fond de la pièce, meublé d'une grande armoire à livres, parchemis et manuscrits, d'un écritoire/secrétaire et d'une belle cheminée en marquetterie de pierre, le coin pour la lecture et l'écriture.

À l'étage supérieur se trouvent les chambres, cinq au total, mansardées, toutes blanches, sols de parquet blanchi, murs chaulés, rideaux blancs, couvre-lits de crêpe blanc, petites tables de nuits en bois blanc, identiques lampes à bougie de cristal blanc, cheminées de pierre très claire.

Seule la taille des chambres changeient, deux grandes et trois petites, et au fond du couloir, la salle des bains, carrelée de mosaïques de couleur représentant une sirène. Un grand tub de cuivre occupe le coin opposé de la table de toilette, et une cheminée de pierre occupe le dernier pan de mur. Un gros chaudron est pendu à la suspension.


Je passe à présent à vous décrire par le menu les personnages de cette histoire:

Les nouveaux propriétaires:

Lui: Vingt et cinq ans environ, grand de presque une toise, musclé mais sans excès, plutôt en long qu'en large, très brun de peau et de poil malgré la calvitie précoce, la peau halée par le soleil, les embruns et la mer, reflet du marin qu'il fut jadis, les yeux verts, plutôt silencieux et taciturne, mais bavard et enjoué dès qu'elle est proche, répond au nom de Diego.

Elle: Dix et huit ans à peine, cinq pieds de hauteur, fine et légère comme une plume, brunette, mais de peau claire, les yeux aussi verts que deux émeraudes scintillantes, tantôt timide er rougissante pour un rien, tantôt gaie et joyeuse comme un enfant, entre parfois dans de soudaines et violentes crises de colère, mais se calme aussi soudainement, surtout dès qu'il est proche, répond au nom de Wedy.


Cex deux là, chers lecteurs, vous l'avez déja deviné, s'aiment d'amour tendre!

Le personnel:

Rouquart:
C'est le garde du domaine, cinquante et un ans, grand gaillard blond, la peau rougie par le soleil, carré, trappu, massif, bon comme le bon pain à jeun mais méchant comme une teigne dès que la bière ou le vin l'a pris, le plus souvent, car il est fort croyant, le bougre, mais pas en le Très Haut, hélas, plutôt fervent de Bacchus et de la dive bouteille, un peu chapardeur, seul trait de caractère resté de sons adolescence et prime jeunesse passée dans la brigande.

Irène: Femme de chambre et épouse de Rouquart, à peu de choses près le même âge que son mari, petite, brune de peau mate, travailleuse infatiguable, aussi pieuse que son mari est paillard, une sainte femme qui ne manque jamais les offices, priant pour tous et pour son mari, surtout pour son mari, ce démon qui la martiryse, mais envers et contre tout et tous, elle l'aime.

Robineau: Cocher, palefrenier, et par dessus tout, homme de confiance de Diego, la trentaine à peine, taille moyenne, cheveux bruns, discret, l'oeil toujours aux aguets, voit toujours tout, muet comme une carpe sauf envers son maître, mais redoutable escrimeur et joueur de surin, par dessus tout fidèle à Diego.

BonneSuzette: Cuisinière hors pair et confidente de Wedy qu'elle aime et couve comme une mère poule et envers qui elle a la tendresse d'une mère pour son enfant, la quarantaine épanouie, petite et boulotte, les cheveux bruns toujours coiffés en chignon, toujours gaie et joyeuse, prête à passer les pires caprices de sa maîtresse, regarde toujours Diego d'un oeil torve, mais dans le fond, elle l'aime bien, même si elle ne le lui dit pas.


Voilà, Dames et Sires, le conteur que je suis a fini de conter, il tire son chapeau, fait la révérence et s'efface pour laisser la places aux acteurs.
--Diego.


Par un tiède matin d'avril, alors que l'angélus de midi sonnait au clocher du village, un convoi s'approchait de ses portes.

Deux tombereaux lourdement chargés et bâchés, attelés à deux paires de mules chacuns, ouvraient la marche, derrière, un vis à vis aux capotes baissés, attelé à un étalon blanc, fermait ce cortège. À l'interieur de la voiture voyagent trois personnes, deux femmes, Dame Wedy et BonneSuzette, et un homme, Sire Diego.

Les cris des rouliers et les claquements secs de leurs fouets, couvraient le vallon ensoleillé de leurs bruits singuliers et faisaient écho au tintement des cloches.

Peu avant d'arriver au village, le convoi bifurqua sur la gauche et emprunta le chemin poudreux, serpent ocre entre champs et lac, qui menait à la maison.

Une fois devant le perron, le convoi stoppa net sa marche. Les rouliers sautèrent à terre, le cocher du vis à vis, Robineau, en fit de même, déployant lestement l'escabeau et ouvrant le portillon devant les occupants. Uh homme grand et brun, bien vêtu, coiffé d'un tricorne noir, une épée battant à son flanc, en descendit le premier en riant.


Il tendit ses bras devant lui, fit un signe à la jeune femme et dit: Saute, mon ange, n'aie pas peur, je t'attraperai bien avant que tu ne tombes!!!
--Wedy



Le voyage avait été long et l'arrivée du printemps amené poussière et pollen. La journée, la chaleur semblait étouffante, mais dès que la nuit tombait, l'humidité venait vous glacer les os.

Callée contre son Diego, Dame Wedy paraissait minuscule et épuisée.
En face, tel un chaperon, Bonne Suzette surveillait le couple, jettant régulièrement un regard furtif à l'homme qui, comme elle le disait si bien
"ne savait pas se tenir"!

La cariole venait de bifurquer et le chemin bien mauvais secouait la cariole et ses passagers de gauche a droite.

Après un arret des plus brusques, la porte s'ouvrit enfin laissant apparaitre Robineau.

Mais déjà, Diego était dehors et l'invitait a descendre:

Elle le regarda souriante, il savait qu'elle avait peur de tomber.

Elle prie son élan dans le faible espace de la cariole, et s'appreta a sauter dans les bras de l'homme. Tout cela sous le regard mi figue mi raisin de Bonne Suzette

J'arrive, attention, j'y vais!
--Diego.


Diego, toujours espiègle et rieur dès que que sa douce Wedy était près de lui, attrapa son aimée au vol, par la taille.

Malgré son poids si léger, l'impact de l'élan de la jeune femme, qui, sous des apparences de faible femme cachait une force méconnue, le fit chuter en arrière sur l'épais tapis vert et moelleux du gazon.

Malgré tout, la prise étant ferme, la jeune femme vin s'abîmer contre sa poitrine, coiffure en bataille, yeux scitillants, mais sourire éclatant.

Il fut, une nouvelle fois, encore une fois, captif volontaire de l'éclat de ces deux émeraudes parées de mille feux.

La tentation fut grande pour lui de ne pas embrasser cette bouche si douce, cette fraise mûre et juteuse, mais Bonne Suzette dans les environs de la scène, toujour protectrice envers sa maîtresse, allait encore le regarder d'un oeil noir et préféra s'en abstenir, lâcha son etreinte et aida la jeune femme à reprendre son aplomb en se relevant à son tour, la tenant par la taille, dit en se tournant vers le lac et la vallée:


Regarde mon ange, regarde ce paysage splendide, féerique. Puis, se tournant vers le fidèle Robineau: Occupe toi de Bucéphale et monte les bagages qui sont dans la voiture. Ah! Et trouve moi les gardes...
--Bonnesuzette
imagik.fr




Un peu engoncée, dans ses châles et son tablier, Suzette tenta de s’extraire de la carriole. Comptant sur l’aide de Robineau pour amorcer sa descente ; telle ne fut pas sa surprise quand elle le vit disparaitre déjà pour courir après les bagages !
Il faut dire qu’il lui obéissait au maître !


Pffi puisque c’est ainsi je vais me débrouiller !
Et elle entama sa descente avec précaution, mais son œil n’était pas tant à l’escabeau, mais plutôt à observer Dame Wedy, sa petite protégée, celle qui l’avait persuadée de la suivre au service de ce rustre.

Elle la voyait sautillait au bras du maître, déjà prêtes à s’élancer vers la maison au loin !
Elle était si jeune, si inconsciente et si fragile aussi.

Sa chausse se prit alors dans le bas du mantel, elle manqua la marche étroite et son poids l'entraina en avant dans la chûte.
--Robineau


Robineau désattelait la voiture quand il entendit le bruit sourd et mat provenant du côté de la voiture.

Allons bon!! Pensa t'il Un de ces rouliers de malheur aura laissé tomber un bagage, Le patron va être content!!!

Il se retourna juste à temps pour contempler le spectacle de la vielle Rombière étalée par terre, les quatres fers en l'air.

Devant pareille image, il lâcha un éclat de rire gigantesque, dantesque, quasi hystérique, vengeance tardive de tous les embarras qu'elle lui avait causé pendant le voyage qui avait provoqué son surnom, persiffleuse, grognonne et tout le temps de mauvaise avec le patron:


MWHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH!!!!!!!

Malgré son fou rire, il vit par le coin de l'oeil le patron se tourner vers lui et lui jeter un regard noir qui semblait vouloir dire ''Tu vas encore m'attirer des problèmes, toi!''. Robineau craignait ces regards là plus que la peste.

Il s'approcha alors de la vieille Rombière pour l'aider à se relever en pensant:
Tu m'auras pourri la vie pendat tout le voyage, que si tantôt vous allez trop vite, cocher, que si après vous allez trop lentement, que si la poussière, que s'il fait froid, que si maintenant il fait trop chaud, que si les moustiques, que si gna gna gna et que si gna gna gni!!! Une vraie emm**** hors normes!! Bien fait pour tes dents! T'auras amplement mérité ce surnom.

Malgré tout, comme le patron le regardait encore du même oeil et qu'il avait un faible pour sa petite patrone, il lui offrit son bras qu'elle accrocha, tira d'elle, la releva, et fila dare dare se charger de ce que le patron lui avait demandé.
--Wedy


Wedy était sous le charme du paysage, les cimes encore enneigées reflétaient les faibles rayons du soleil d'avril.

Elle était surtout attirée par le bruissement que l'eau faisait en s'écoulant rapidement dans la pente jusqu'au lac situé en fond de vallée.
L'herbe entourant la berge se parait déjà de point de colorés violets et blancs par des pensées.

Marchant tout contre son Diego, tenue par la taille, elle semblait aux anges, son coeur battait si fort, le moment semblait si magique, qu'elle en oublia tout à fait la fatigue du voyage depuis la provence.

Au loin, la maison, sa maison, leur maison...

Le bruit sourd derrière elle la fit sursauter! Mais tout occupée qu'elle était a contempler le paysage, elle ne prit pas la peine de se retourner.
De plus Diego avait déjà tourné la tête alors à quoi bon quitter le rêve pour la réalité.

Mais non, se dit t'elle, je ne rêve pas!

Prise soudain d'une inquiétude terrible, elle s'adressa à son amour


Jure moi que je ne rêve pas mon coeur, jure moi que c'est bien notre maison!

L'inquiétude se lisait dans ses yeux, lorsque ceux ci rencontraire ceux de Diego.
--Diego.


Diego, après avoir fusillé son serviteur du regard, non sans un petit sourire intérieur, était à nouveau captivé par la beauté féerique du paysage.

En même temps, il pensait au futur, aux saisons et au spectacle qu'elles offrirait à leurs yeux, à leur mariage futur, aux enfants qui viendront peupler cette maison, à leur amour fou qui mûrira sous le poids du temps....

Il fut tiré de sa douce rêverie par un très légér tressautement, à peine un trouble, de son aimée, juste à ses côtés. Il la vit se tourner vers lui, darder sur lui ses deux émeraudes dans lesquelles il pût lire le sentiment de trouble et d'inquiétude qui hantait la jeune femme, et finalement lui dire:


Jure moi que je ne rêve pas mon coeur, jure moi que c'est bien notre maison!

Depuis le temps qu'il lui en parlait, de cette maison, depuis leur rencontre à Nîmes exactement, il comprenait qu'elle puisse penser que c'était un songe, un mirage.

Il regarda la maison, ample, généreuse et belle et en arrviva presque à en douter lui même, tant elle était jolie, nichée entre les arbres.

Il pensa à cet instant que Robineau était décidément habile entremetteur et qu'il méritait amplement la confiance presque aveugle qu'il avait déposé, un jour lointain d'hiver en Italie, en cet homme.

Finalement, se tournant à nouveau vers la jeune femme, fixant son regard, mettant dans le sien tout ce qu'il y avait de calme et de tendresse en lui, il lui dit:
Mon amour, je comprends aisément que tu doutes, que tu pense que c'est un rêve, car j'en arrive à en douter moi même! Mais allons donc vérifier, nous serons fixés!

Il dirigea alors ses pas vers la maison, tenant toujours enlacée par la taille celle qu'il avait juré d'aimer envers et contre tout.

Passant peu après auprès de la cuisinnière, il s'enquit de son état:
Dame Bonnesuzette, vous êtes vous fait mal? Je suis vraiment désolé du comportement de mon cocher, il est un peu particulier...

Nous allons visiter la maison, accompagnez nous donc!


Une fois devant le perron, son premier geste fut de plaquer sa main contre le mur de pierre.

Il se tourna alors vers Wedy en disant:
Mon amour, en cet instant je t'affirme que cette maison est bien réelle, que c'est désormais ici que nous habiterons, que nous nous marierons et que nous élèverons nos enfants à venir, touche la par toi même!

Puis, portant sa main diestre à la poche de son mantel, il en sortit une grosse clé et appela son cocher: Robineau! Fais nous visiter la maison!
--Robineau


En entendant cet ordre, il lâcha sur le champ tout ce qu'il faisait, prenant juste le soin d'attacher les rênnes de Bucéphale à un arbre voisin, et se dirigea ver le perron.

Il prit alors la clef des mains de Diego en le regardant fixement, comme disant
>.

Le regard vert de ce dernier se posa alors sur lui et il put disctincement y lire ce message: >

Il faut dire que Diego et lui n'avaient pas trop besoin de se parler pour se comprendre, depuis le temps qu'ils se connaissaient, frères d'armes et d'autres choses, peu reccomendables...

Robineau fit entrer la clef dans sa serrure, la tourna et en ouvrit la porte en disant:
Voici l'entrée, la porte de destre conduit à la salle à manger et à la cuisinne et celle de senestre donne sur le salon. Ah, et l'escalier mène à l'étage. Par où voulez vous commencer?
--Wedy


Wedy ne savait plus ou donner de la tête, destre,senestre, escalier....
C'était trop pour elle!!
L'entrée était aussi grande que sa petite propriété a Arles et elle s'en serait bien contentée, tant qu'il était ses cotés.

Elle posa un pied a l'intérieur encore mal assurée!!

Les derniers mots de Diego resonnait encore dans sa tête :

comme se sera désormais à toi de décider de tout ce qui devra se faire ici!

Elle, maitresse de maison!!! D'une aussi grande maison!!!!!!
Elle n'y arriverait jamais et elle n'en demandais pas tant.

Elle allez s'orienter vers le salon quand elle entendit la voix de Bonne Suzette!

Bon ma p'tite Wedy, c'est pas tout çà mais j'ai du travail à la cuisine. Alors soit tu me l'indiques soit je cherche, mais je veux pas que tu restes encore sans manger.
Manger tiens c'est vrai, elle n'y avait même pas pensé, toute émue qu'elle était....

Elle se retourna et regarda Bonne Suzette amusée


Et bien prend la porte destre et file nous préparer un bon petit déjeuner de ta spécialité!! D'ailleurs je suis sure que Robi voudra bien d'accompagner

Puis se tournant vers son aimé, elle le regarda d'un oeil espiègle

Et nous allons donc visiter ce salon.... J'ai une folle envie de t'embrasser

--Diego.


Diego sentait la jeune femme troublée, peureuse même, doutant de ce qu'elle voyait autant que d'elle même.

Il retira alors le bras avec lequel il l'enserrait par la taille pour prende sa main dans la sienne en même temps qu'il la regardaint dans les yeux, mettant tout le courage et le calme dont il était capable dans son regard.

Malgré son trouble, il eut tôt fait de s'apercevoir que Wedy ne perdait pas la tête ni le nord, qu'elle savait parfaitement ce qu'elle se voulait...

Il en fut même définitivement sur en endendant les paroles qu'elle échangea avec sa cuisinnière:

...et file nous préparer un bon petit déjeuner de ta spécialité!! D'ailleurs je suis sure que Robi voudra bien d'accompagner.

Il allait presque rire du surnom donné par la jeune femme à son homme de confiance quand un coup d'oeil joyeux et pressque coquin de Wedy croisa son regard.

Il n'eut pas longtemps à se demander ce que sa promise avait dans la tête, car elle enchaîna en disant:

Et nous allons donc visiter ce salon.... J'ai une folle envie de t'embrasser

Ses derniers mots, à peine audibles, dits seulement à son intention, provoquèrent en lui un léger frisson.

Malgré tout, il prit sur lui, gardant la tête froide, et s'adressa à son cocher: Robineau, as tu déchargé les vivres?

Ce dernier hocha du chef et Diego ajouta: Alors va aider BonneSuzette à préparer le repas!

Devant le coup d'oeil visiblement étonné du cocher, Diego le fulmina d'un regard dont Robineau comprit le parfaitement le sens: >

Finalement il posa la main sur le pommeau de la porte du salon et l'ouvrit, faisant entrer la jeune femme au salon et prenant soin de refermer derrière eux, avant de porter son regard sur son aimée et dire:

Je sais que tout cela est beaucoup á assimiler en un seul jour, mon ange, mais je t'y aiderai du mieux que je peux, de toutes mes forces. Cette maison est à toi, tu en est la reine autant que la propriétaire et tout ce que tu voudras y faire sera fait!
--Wedy



Elle ne prit pas la peine de regarder la splendeur du lieu, ni la lumière du soleil du matin qui perçait a travers les fenetres encadrées par les lourds rideaux de velours.

Dans ce lieu elle paraissait minuscule, fluette meme, mais elle n'avait d'yeux que pour Diego..

Wedy lui laissa a peine le temps de fermer la porte, que déjà elle était suspendue a son cou le couvrant de milles baisers.

Dans son élan, elle l’avait plaquée contre la porte et surpris, il avait légèrement perdu l’équilibre. Son corps vint heurter le bois massif de la lourde porte, ce qui produit un bruit sourd.
BRUNG!!!

Wedy parti dans un de ses rires enfantins, surprise elle-même de l’effet qu’elle venait de produire
.
hihihihi

Elle était si contente d’enfin pouvoir embrasser son Diego, loin des regards suspicieux de Bonne Suzette.

C’est alors qu’elle entendit une voix au loin assorti d’un pas trainant et lourd :


Ca va Wedy ? Tu t’es fait mal ? T’es tombée, t’es blessée ?
--Diego.


Diego était étonné par la force et l'énergie que déployait la jeune femme, quand elle le voulait.

Juste après la chute, encore sous l'effet de la virulence de l'attaque amoureuse de sa promise, et alors que celle ci riait encore à gorge déployée, il fut presque glacé d'entendre BonneSuzette :

Ca va Wedy ? Tu t’es fait mal ? T’es tombée, t’es blessée ?

La peste soit de ce chaperon! pensa t'il, toujours là quand il ne faut pas, où il ne faut pas!

Il eut juste le temps de se redresser et de se séparer de la jeune femme avant que BonneSuzette n'ouvre la porte.

Il ouvrit alors la porte de lui même, laissa entrer la cuisinnière et lui dit:

Ne vous inquiétez pas, ma chère, je me suis pris le pied dans un des bords du tapis et je suis tombé!

J'allais montrer la pièce à votre protégée, comme le reste de la maison.


Puis, voyant que la cuisinnière s'en retournait à ses occupations, il se tourna vers la jeune femme, posa un doigt sur sa bouche en fronçant légerement les sourcils, mais le regard amusé avant d'ajouter: On va se faire pincer, tu es complètement folle, mais je ne peux résister très longtemps à ton charme, tu le sais...

Il jeta alors un rapide coup d'oeil alentour pour être sûrs d'être seuls, avant d'embrasser ses lèvres, sa bouche, cette fraise juteuse, mûre et douce qui lui faisait perdre la raison.

Malgré tout, la sentant aussi emballée qu'avant l'incident, il se força à la réfrener en lui disant: Calme toi, mon amour, et reste sage, je t'en supplie reste sage!

Il la prit alors par la main en ajoutant: Allons voir la salle à manger et le reste de la maison!
--Diego.


La Balade à cheval

Les deux jeunes personnes avaient passé la nuit commodément installés, chacune dans leur chambre.

Dame BonneSuzette avait imposé d'occuper la chambre située juste entre les pièces occupées par Diego et Wedy en disant d'un ton sévère:

Il en sera ainsi jusqu'au jour de votre mariage!!! Et mal vous en prenne de me jouer de vilains tours!!!

Devant une telle imposition, une telle barrière insurmontable à leur amour, les deux jeunes gens ne purent qu'échanger un regard á la fois complice. amusé et désolé.

Quelques instants après, Diego eut juste le temps, alors que la cuisinière avait le dos tourné, de souffler à voix basse, un sourire dans les yeux, ces quelques mots à l'élue de son coeur:

Attends demain...tu vas voir!!!

Le lendemain, assis à la table de la cuisinne, tous deux partagaient un petit déjeuner fait de pain et lait sucré au miel quand Robineau entra dans la cuisinne et jeta un coup d'oeil à Diego en disant:

Patron, j'ai ce que vous m'avez demandé...

Diego aquiesca du chef avant d'ajouter en souriant:

Mon ange, dès que tu aura fini de tout manger, il y a une surprise qui t'attend dehors...

S'adressant alors a la cuisinière, il dit:

BonneSuzette, ne préparez rien pour le déjeuner, avec un si beau temps nous explorerons le pays et nous prendrons un déjeuner froid dehors. Préparez donc un panier avec des charcuteries, du fomage, du pain et des salades et fruits variés, ainsi qu'un peu de vin.

Devant l'air étonné, mais aussi renfrogné de la cuisinière qui allait visiblement s'opposer à ce projet, Diego l'arrêta d'un geste, un sourire amusé sur le visage, en disant:

Ne vous inquietez donc pas, la vertu de votre protégée ne craint rien, vous allez nous accompagner. Robineau vous conduira dans la voiture...

Regardant ensuite la jeune femme, il dit:

As tu fini ton repas, mon ange? Si c'est le cas, accompagne moi dehors...Ta surprise t'y attend impatiement.
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