[Appendice] Documents héraldiques de la Dame Blanche

CHARTE DE L'ORDRE DE LA DAME BLANCHE A L'ECU VERT


De l'Ordre et de ses buts

Ancienne guilde des Amazones, l'Ordre de la Dame blanche à l'Écu vert est composé de femmes de toutes extractions et de tous horizons dont les objectifs communs sont la défense des faibles et des opprimés ainsi que la sauvegarde de la paix dans les royaumes. De son origine, il garde l'image d'une femme forte, guerrière, libre, non pas ennemi de l'homme mais son égal, son pendant.
Guerrière pour la paix, les Dames Blanches forment une sororité dont l'entraide et le respect sont les valeurs fondamentales.
L'Ordre est laïc et nos membres défendent le principe de liberté, de croyance et la tolérance.
La recherche du pouvoir et d'une quelconque supériorité ne font pas partie de leurs buts.
Ordre reconnu par le Roy, les Dames Blanches répondent à son appel mais aussi à celui de tout habitant du Royaume que ce soit pour les défendre arme à la main ou les soigner.

De la hiérarchie et des rangs
Les Aspirantes (rang d’observation, non Blanches)
Les Apprenties
Les Écuyères
Les Esquires
Les Chevaliers

Les Aspirantes :
Non encore des Dames Blanches, les Aspirantes sont là pour observer le fonctionnement et la vie au sein de l’Ordre et pour montrer au Conseil de l’Ordre qu’elles sont dignes d’en devenir membre. L’Aspirante sera tutorée par les Scribes qui la guideront à travers l’Ordre et évalueront son adaptabilité au cours des deux à trois mois suivant son arrivée dans ce rang. Elle pourra poser toutes sortes de questions aux tutrices et participer à la vie commune des membres. Sur proposition de la tutrice, après avoir passé des tests et acquis en grande partie les notions de loyauté, largesse et courtoisie, et, selon le résultat du vote du conseil, à la majorité simple, elle sera alors refusée ou admise définitivement dans l'Ordre et rejoindra le rang d'Apprentie.
Possibilité lui est laissée, cependant, de rester au sein de l'Ordre en tant que Femme d'Armes.
L’Aspirante est soumise au règlement interne de l’Ordre, bien que son statut soit à part. En cas de transgression des règles de l'Ordre, elle sera jugée par le Conseil et pourra être blâmée, sanctionnée, voire renvoyée.

Du statut particulier de la "Femme d'Armes", au sein du rang d'Aspirante :
L'Aspirante n'ayant pas prouvée son aptitude à devenir un membre de l'Ordre en temps voulu mais épousant nos valeurs, a la possibilité de rester en nos rangs, sans toutefois participer aux débats ou aux votes faits en l'enceinte de la Commanderie. Tout comme les aspirantes, La "Femme d'Armes" devra se soumettre au règlement intérieur de l'Ordre.
Elle aura entre autre l'obligation de participer aux mouvements de troupes et ainsi prouver sa valeur pour, pourquoi pas, rejoindre l'apprentissage de la Chevalerie et devenir un réel membre de l'Ordre, par la suite.

Les Apprenties:
Pour sceller son admission, l’Aspirante passe un entretien présidée par la Scribe et son adjointe et reçoit une épée représentative au linceul dégradé d’orangé, symbole de son nouveau rang.
L’Apprentie commence alors l’apprentissage des bases de la Chevalerie, de la médecine, des arts et de la diplomatie au travers des cours et de séances pratiques dispensés par les responsables des quatre branches de l’Ordre et d'autres professeurs au rang d'Écuyère au minimum. Elle doit également participer à la vie collective de l'Ordre à travers les lieux communs et les missions qui leurs seront confiées.
L'Apprentie sera parrainée par une Esquire ou une Dame Blanche jugée capable de le faire.
Soumise au règlement interne de l’Ordre, l’apprentie n'en respectant pas les règles et celles dues à son rang sera jugée par le Conseil et pourra être blâmée, sanctionnée, dégradée, voire renvoyée.
Certaines vertus chevaleresques seront à maîtriser dès ce rang : prouesse et franchise ; pour compléter les acquis du rang précédent.

Les Ecuyères:
A l'issue de sa formation et selon son investissement, l'Apprentie qui en sera jugée digne, devient Ecuyère. Durant une cérémonie présidée par la Grande Amazone ou par une représentante du conseil, l’écuyère reçoit un arc, symbole de la maîtrise acquise et une épée représentative au linceul jaune.

L'Ecuyère sera en droit d’agir comme bon lui semble dans le respect des règles chevaleresques de l'Ordre. Elle sera parrainée par un Chevalier ou à défaut une Esquire choisie parmi les plus performantes, qui la guidera durant les enseignements dispensés, les moments de vie au sein de la Commanderie et en dehors, ce, afin d'apprendre les rudiments de la Chevalerie. A la fin de cette période, et parce qu’à la charge d’un Chevalier, il lui sera demandé de se rapprocher le plus possible, en plus de ce qui fut acquis précédemment, des notions de défense et de courage.
Durant son apprentissage, l'Ecuyère évolue dans les quatre branches de l'Ordre aux travers de stages approfondis afin de se familiariser au travail effectué au sein de chacun de ces domaines.
Chaque période d'apprentissage devra durer au moins un mois, l'Ecuyère aura donc un cycle minimum de 4 mois d'études, sans limite de durée maximale.
A la fin de son cycle d'études et après validation de la période d'apprentissage par le Chevalier, les Chefs de Branche et le Conseil, l'Ecuyère choisit sa voie en fonction de ses goûts. Si la responsable du domaine concerné avalise ce choix, l'Écuyère sera admise.
S'il apparait que l'Écuyère n'a pas validée ses quatre périodes d'apprentissage ou n'est pas jugée apte à intégrer l'une des quatre branches, elle intégrera la promotion suivante et devra valider les stages manquants. En accord avec la Grande Amazone ou à défaut les membres du conseil, elle s'engagera à fournir un travail d'assistance et d'investissement dans la branche pour laquelle elle souhaite se destiner. L'Ecuyère ne respectant pas les règles de l'Ordre et celles dues à son rang sera jugée par le Conseil et pourra être blâmée, sanctionnée, dégradée, voire renvoyée.

Les Esquires:
Une fois intégrée, l'Ecuyère devient Esquire durant une cérémonie présidée par la Grande Amazone ou une représentante du conseil choisie parmi et par celui ci. Elle reçoit un bouclier aux armes de l’Ordre et une épée représentative au linceul rosé.

Suivant la voie choisie, elle recevra également :
* pour l'orientation muse : une palette et des pinceaux
* pour l'orientation guérisseuse : des plantes médicinales et un mortier
* pour l'orientation émissaire : un écritoire et un volatile
* pour l'orientation gardienne : une selle

L'Esquire s'investira activement dans la voie qu'elle a choisie dans l'optique de la développer et de la faire vivre à travers l'Ordre et le Royaume de France, de part sa présence, ses actions et ses propositions.
Elle se devra de suivre les enseignements des Chevaliers et de les assister auprès des Ecuyères lors des cours dispensés. Elle fera chaque jour ses preuves jusqu'à devenir Chevalier de l'Ordre sur volonté des Chevaliers, en acquérant ou se rapprochant des notions, ici, de Justice et de Foi en la Chevalerie.
L'Esquire ne respectant pas ces règles sera jugée par le Conseil et pourra être blâmée, sanctionnée, dégradée, voire renvoyée.

Les Chevaliers :
L'Esquire jugée digne par les Chevaliers de l'Ordre, reçoit, au cours d'une ultime cérémonie, une épée, des éperons et un collier emblème de son rang, des mains de la Grande Amazone.
L'adoubement, l’entrée dans la noblesse, se fera en présence du Héraut de l’Ordre (ou à défaut, du Maréchal d’Armes en charge des Ordres Royaux) ainsi que du Grand Ecuyer de France, dont la présence est fortement souhaitée.
Fort de ses connaissances et de sa sagesse, le chevalier a le devoir d'orienter ses sœurs vers la voie de la Chevalerie. Il ne lui reste plus, au terme de son apprentissage, que les notions d’humilité, de sagesse et de mesure, à toucher du doigt.
Représentant de l’Ordre en dehors de celui-ci, il se doit d’avoir une conduite irréprochable, de mettre à l’épreuve sans cesse tous ses acquis pour en grandir d’avantage. Sa vie doit suivre la ligne de conduite de tout Chevalier qui se respecte.
En cas de manquement à ses préceptes et valeurs, il sera soumis au jugement de ses pairs et pourra recevoir une sanction pouvant aller jusqu’à la destitution de son titre, voir la radiation de l’Ordre, selon la nature de la faute.


Les quatre voies de l’Ordre

Les Guérisseuses
La section guérisseuse aura à cœur de proposer des soins médicaux et de soigner les blessés.
Un enseignement médical sera dispensé sous forme de leçons théoriques et de démonstrations pratiques aux Apprenties. Les Guérisseuses prendront également en charge les stages des Ecuyères dans leur branche avec l'aide de la directrice de l'école de médecine.
Les Esquires ayant rejoint cette branche auront à cœur de dispenser leurs connaissances aux Apprenties et Ecuyères, et de porter haut les couleurs de l'Ordre à l'extérieur en pratiquant l'art de la médecine dans le Royaume de France.

Les Muses
Elles sont les Gardiennes de l’Histoire et de la Mémoire de l'Ordre. Les Muses ont à cœur de retranscrire les batailles et grands moments de l’Ordre et de ses origines.
Tel des troubadours-enlumineurs à travers leur prestance, leurs savoirs, leur éloquence et les écrits, la noblesse de France et la populace du royaume se forgent une image de notre Ordre.
Elles auront à charge d’organiser les cérémonies de l’Ordre en collaboration avec la Grande Amazone, la chef de la branche et le cas échéant le Héraut. Elles enrichiront la bibliothèque de l’Ordre de par leurs écrits, leurs travaux & leurs recherches.

Les Emissaires
La branche ambassadrice de l'Ordre. Les Emissaires seront les yeux et les oreilles des Dames Blanches dans les Provinces. Elles devront donner de l'Ordre une image correspondant à l'attente de celui-ci, faire remonter les informations pertinentes à leurs responsables.
Elles seront également chargées des Ambassades auprès des divers Ordres de Chevalerie amis ou des provinces sous la responsabilité de la chef de branche.
De plus, elles auront pour mission de promouvoir l'Ordre au sein des provinces où elles sont affectées. Pour ce faire, elles auront pour rôle de proposer et de réaliser des évènements en collaboration elles. Lors de la phase de réalisation de l'évènement, les Emissaires feront intervenir les autres branches de l'Ordre qui pourront ainsi y exercer leurs talents.

Les Gardiennes
Les Dames Blanches, anciennement Amazones, ont combattu pendant longtemps avec pour seul mot d’ordre : Guerrières pour la paix.
Aujourd’hui, toutes les Apprenties suivent un enseignement guerrier à la Caserne. Enseignement nécessaire afin de pouvoir espérer devenir Ecuyère. Certaines sont loin de porter les combats dans leur cœur, mais d’autres au contraire ne peuvent concevoir de rester dans leur province alors que l’injustice règne dans le Royaume faisant d’innombrables victimes.

Cette quatrième branche a pour but de former des Dames Blanches qui constitueront l’élite des Guerrières. Les Gardiennes seront toujours les premières envoyées sur les lieux en tant qu’éclaireuses ou bien pour des missions qui ne nécessitent que peu de personnes. La branche sera prise en charge par la Capitaine qui aura pour mission de former et d'envoyer le plus souvent possible sur le terrain cette élite. Les Gardiennes devront avoir suivi rigoureusement les enseignements donnés à la Caserne et être dotées de réelles capacités tant sur le terrain que stratégiques. Elles devront être libres de tout engagement dans leur province (Municipal, Ducal ou à l’armée) ceci afin d’être en mesure de prendre la route à tout moment pour des missions parfois très importantes. Elles seront constamment tenues au courant des choses importantes se déroulant dans leur province et devront pouvoir être capables de s’informer d’avantage, en partenariat avec les Emissaires.
La sélection pour intégrer cette élite sera très rigoureuse, et à la différence des autres branches il faudra réellement mériter cette ascension. Ce qui signifie que celles qui pourront y accéder auront au préalable fourni des efforts quotidiens au sein de l’Ordre et se seront démarquées de par leur implication dans celui-ci.


Le Conseil de l’Ordre

La Grande Amazone
Autorité suprême. Elle est responsable de l'Ordre, de son entretien. Elle veille au respect de ses lois et fait entrer les nouvelles recrues. Elle représente l’Ordre dans tout le Royaume et possède toute autorité sur les Dames Blanches.

Elle portera une épée représentative au linceul vert sombre.
Elle possède un droit de véto en cas de vote égalitaire au sein du conseil de l'Ordre.

En cas d’absence, et de prise de décision ne pouvant attendre sur un sujet d’ordre interne ou externe, le conseil dans son ensemble devra se réunir et aura donc autorité pour prendre acte.
Cas particulier : en cas d’égalité dans un vote décisionnel lors de l'absence de la Grande Amazone ou en cas de déplacement d’ordre militaire, après discussion au sein du conseil, seule la Capitaine aura autorité pour décider de l’ordre de mission à suivre.

Le rang de Grande Amazone est donné jusqu'à décès ou démission. Dans les deux cas, le Conseil et les Chevaliers proposeront plusieurs noms de membres d'un grade minimum de Chevalier. La postulante devra présenter sa vision de l'Ordre et ses motivations à l'ensemble des Dames Blanches, sans qu'un débat ne soit pour autant lancé entre toutes les postulantes ou qu'un avis sur les présentations ne soit demandé aux membres de l'Ordre.
L’élection de la Grande Amazone se fait à la majorité des voix exprimées. Ce vote durera 8 jours. En cas d'ex aequo, un nouveau vote sera lancé entre ces personnes, afin de les départager. Il durera 3 jours.

Le Héraut
Gère le nobiliaire de l'Ordre et veille au respect des règles héraldiques et chevaleresques. Elle est le témoin héraldique des cérémonies d'adoubement dans l'Ordre. Avec la Grande Amazone et la Grande Emissaire, elle gère et contrôle les traités/concordats pour vérifier qu'ils ne contreviennent pas aux règles héraldiques. Enfin, elle forme les membres au respect des règles héraldiques et à l'esprit chevaleresque.
Elle portera une épée représentative au linceul bleu.

La Scribe
Elle est chargée de l'administration de l'Ordre et du suivi des dossiers. Elle reçoit, évalue, valide ou refuse les admissions de l'Ordre conjointement avec la Grande Amazone et la Capitaine. Elle attribuera des tutrices/marraines du rang d’Esquire - si cette dernière est jugée apte à remplir ce rôle - aux nouvelles Apprenties, veillera aux suivis des dossiers, changements de cursus et dates des cérémonies.
Elle portera une épée représentative au linceul orangé.

La Capitaine
Elle est chargée, entre autre, de la gestion de la caserne, des écuries, et des infrastructures guerrières. Elle a la responsabilité de la formation des membres de l'Ordre. Assistée des Gardiennes et des Lieutenants, elle dirigera les opérations sur le terrain. Son rôle sera prépondérant dans la montée en grade des Apprenties et des Ecuyères. Elle fera régulièrement un compte-rendu de leurs activités, basé sur le suivi des activités mises au point à la caserne et des faits lors des missions.
Elle portera une épée représentative au linceul rouge.

La Directrice de l'École de Médecine
Elle est chargée de la gestion de l'École de médecine et de la Maison de Guérison. Elle forme Apprenties et Ecuyères et dirige les Guérisseuses de l'Ordre. Elle a la responsabilité des interventions humanitaires et médicales de l'Ordre à travers le Royaume.
Elle portera une épée représentative au linceul brun.

La Grande Émissaire
Elle est chargée de la gestion du Pavillon des Émissaires et de l'Ambassade de l'Ordre. Elle forme Apprenties et Ecuyères et dirige les Émissaires. Elle représente diplomatiquement l'Ordre à travers le Royaume et à la responsabilité des interventions diplomatiques de celui-ci.
Elle portera une épée représentative au linceul gris.

La Chef des Muses
Elle est chargée de la gestion du Pavillon des Muses. Elle forme Apprenties et Ecuyères et dirige les Muses. Elle a pour but de développer les connaissances et maitrises artistiques ainsi que les connaissances culturelles de l'Ordre. Elle assiste la Grande Amazone et le Héraut dans l'organisation des réceptions et cérémonies officielles et est la gardienne de la mémoire de l'Ordre.
Elle portera une épée représentative au linceul mauve.

Règlement intérieur des Dames Blanches

Article 1 – Tout membre de l'Ordre sans exception doit se rendre au moins une fois tous les deux jours en la commanderie et se doit d'y manifester physiquement sa présence (RP*) tous les quatre jours à moins d'avoir signalé son absence au préalable ou de pouvoir s'en justifier ultérieurement.

Article 2 – Chaque membre doit assister aux cours tant que son cursus n’a pas été validé.

Article 3 – Chaque absence ou retraite doit être signalée à l’avance. En cas d'absence due à une cause foudroyante et laissant sans voix une sœur, il lui faudra s'en justifier ultérieurement, quand la voix lui sera revenue ou par le biais d'une autre sœur qu'elle aurait pu contacter d'une manière ou d'une autre.

Article 4 – Chaque membre doit signaler son appartenance aux Dames Blanches au vu et au su de tous, et toujours porter sur elle, en tous lieux, le signe d'appartenance caractéristique à l'Ordre.

Article 5 - Aucun membre ne doit avoir à l’extérieur de la Commanderie une attitude préjudiciable à l’Ordre.

Article 6 - Tout manquement à ce règlement sera sanctionné comme suit :
1er manquement = 1 rappel privé
2ème manquement = 1 rappel public
3ème manquement = corvées rp
4ème manquement = épreuves repoussées ou rétrogradation de grade
5ème manquement = exclusion de l'Ordre.

Enfin, s'il s'avérait que l'Ordre soit sans nouvelle aucune d'un de ses membres ou de son entourage durant plus d'un mois, il se réserve de facto, le droit de l'exclure définitivement pour manquement.


Des fonctions autorisées en dehors de l'Ordre des Dames Blanches

Article 1 - Pour assurer une disponibilité correspondant à l'allégeance lige formulée par la Grande Amazone, est désormais interdit le cumul suivant : Tout membre de l'ordre, quel que soit son rang ne peut exercer de poste à responsabilité au sein d'un Ost local (province). Sont également compris en cela les postes de capitaine et connétable. L'appartenance simple (sans poste à responsabilité) à un Ost n'est pas interdite, tant que priorité est donné à l'Ordre, en temps de mobilisation.

Article 2 - Pour éviter les conflits d'intérêts pouvant survenir entre intérêts de la Couronne et intérêts d'une Province, sont désormais interdit les cumuls suivants :
- Les membres du Conseil ne peuvent être ou devenir feudataire d'une province du Royaume. (Duc/Comte/Régent/Vice-Duc/Vice-Comte/Gouverneur/Intendant/...)

- La Grande Amazone ne peut être élu au sein du conseil d'une Province du Royaume, et à fortiori, être feudataire d'une province du Royaume.

Article 3 - Pour éviter les conflits d'intérêts pouvant survenir entre Ordres Royaux, sont désormais interdit les cumuls suivants : Tout membre effectif du Conseil ne peut être membre du conseil d'un autre Ordre Royal/Souverain. Tout membre d'un Ordre Royal ne peut être membre d'un autre Ordre Royal de Chevalerie.

Article 4 - Des mandats successifs : En sus des articles précédents, tout membre de l'Ordre peut effectuer un double mandat de bourgmestre. Il est cependant interdit le doublement d'un mandat comtal/ducal. Dérogation pourra être accordée après accord par le Conseil pour cas exceptionnels, dûment explicités et motivés. Il est également à noter que toute participation première à un Conseil doit être signalée, ce afin de tenir à jour les registres de disponibilité des membres de l'Ordre, notamment en cas de conflit.

Article 5 - Tout manquement à ce règlement sera sanctionné comme suit :
1er avertissement = 1 rappel privé
2ème avertissement = 1 rappel public
3ème avertissement = exclusion de l'Ordre.

* Est exclu la présence en HRP.

Du tribunal

Composition

• les scribes : la Scribe et ses adjointes;
  
• la défense : l'accusée (éventuellement accompagnée d'une avocate);
  
• l'accusation : un membre du Conseil (rôle de procureur);
  
• le jury : 3 membres du Conseil et 3 membres de l'Assemblée des Dames Blanches;
  
• les "juges" : la Grande Amazone et les Conseillères autres que représentant l'accusation et le jury.

Les scribes

Les scribes sont garantes de la bonne marche du procès et ne prennent pas parti. Leurs tâches sont de:




• s'assurer du respect de la procédure, que ce soit dans la forme ou dans le temps;
  
• veiller au bon déroulement et au calme des séances au tribunal;
  
• proposer la liste des jurées;
  
• rappeler, avant le début du procès, les articles des statuts concernés par les griefs;
  
• archiver les minutes du procès.

La défense

L'accusée a le droit de se défendre seule ou de faire appel à une de ses sœurs comme avocate. Dans ce cas, l'accusée ne pourra pas plaider, se contentera de témoigner et de répondre aux questions posées. Un refus de comparution équivaut à plaider coupable.

L'accusation

La membre du Conseil qui se charge de l'accusation est la Dame Blanche qui a monté le dossier d'accusation ou une membre du Conseil choisie par la Grande Amazone. Il lui revient d'exposer les griefs et de défendre les intérêts de l'Ordre.

Le Jury

Le jury est composé de six jurées :



• 3 membres du Conseil, sur candidature volontaire et avec l'assentiment de la Grande Amazone;
  
• 3 membres de l'assemblée des Dames Blanches, choisis selon la démarche suivante:
  
  1. les scribes tirent au hasard sept noms parmi les Dames Blanches
  [HRP: un minimum actives sur le forum et disponibles sur toute la durée du procès];
  2. la défense révoque deux des sept noms;
  3. l'accusation en révoque deux des cinq noms restants;
  4. les 3 Dames Blanches restantes rejoignent le jury aux cotés des 3 membres du Conseil.
  
  


Leur rôle consiste à déterminer la culpabilité ou l'innocence de l'accusée. Pour ce faire, un local de délibération devra leur être réservé. Hormis ces 6 jurées et les scribes (qui ne pourront pas intervenir dans les discussions), personne d'autre n'aura accès à ce local.
Si des jurées désirent recueillir des informations complémentaires ou poser de plus amples questions, elles pourront le faire après en avoir informé les scribes qui jugeront du moment opportun pour ces interventions.
Lorsque les jurées se sont mises d'accord sur la culpabilité ou innocence de l'accusée, elles transmettent leur décision aux "juges".

Les "juges"

Il s'agit de la Grande Amazone et des membres du Conseil autres que les membres du jury et de l'accusation. Elles assistent au procès et n'interviennent pas directement. Si elles souhaitent questionner les témoins, la procédure à suivre est la même que pour les jurées. A la fin du procès et de la délibération des jurées, elles reçoivent la décision de ces dernières. En fonction de cela, elles rédigent le jugement et rendent un verdict.

La procédure proprement dite

1. annonce du procès (scribe) [HRP: sur le forum RR];
2. choix des jurées et composition du tribunal à la Commanderie;
3. acte d'accusation (accusation);
4. première plaidoirie de la défense (défense);
5. témoignages à charge et à décharge (sous le contrôle des scribes);
6. réquisitoire de l'accusation;
7. dernière plaidoirie de la défense;
8. délibération du jury;
9. transmission de la décision à la Grande Amazone et au reste du Conseil;
10. annonce du verdict, accompagnée de la peine éventuelle, au tribunal [HRP: et sur le forum des RR].

Traité entre le Duché d'Alençon et l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert


Préambule

De par ce traité et au nom de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne sont représentées les parties sous nommées:
D'une part, le Duché d'Alençon
D'autre part, l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert


Article I – De la Reconnaissance

Le
Duché d'Alençon reconnaît l’Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert
comme serviteur et protecteur des Humbles, de l’Eglise Aristotélicienne
et de sa Majesté, de par ses principes, ses actes, et ses valeurs. Le
Duché autorise l'ordre royal à établir une Capitainerie ainsi qu’à
procéder au recrutement.

Article II – Du port d’armes

Les
membres de l'Ordre sont autorisés à porter les armes sur les terres
dudit Duché. Leur utilisation est toutefois soumises aux lois du Duché
d'Alençon, aux préceptes de l’Ordre et se doit de servir la Justice
Divine.

Article III – Du droit de circulation

Le
Duché d'Alençon accorde un droit de libre circulation, en lance, aux
membres reconnus de l’Ordre sous réserve que ladite circulation ne mette
pas en cause la souveraineté du Duché.

Article IV – De la validité des droits

Pour
bénéficier des droits susnommés, tout membre de l’Ordre devra se faire
connaître et enregistrer comme tel auprès des autorités ducales.

Article V – De la protection

Le
Duché d'Alençon s'engageant à reconnaître l’Ordre et ses principes, ce
dernier se devra de protéger le Duché lors d’éventuelles prises félonnes
de pouvoir et fera son possible pour entamer des négociations
d’apaisement si le Duché d'Alençon est attaqué.
En cas de conflits
les membres dudit Ordre s’engagent à protéger les démunis et autres
indigents du Duché. Cette aide pourra se faire, sur demande du Duché
d'Alençon au Grand Maitre de l'Ordre, via les magasins de ce dernier
implantés sur le territoire du Duché. L'Ordre offre en outre la
possibilité de servir de médiateur dans le cas d'un conflit ouvert entre
le Duché d'Alençon et un éventuel belligérant.

Article VI – Du maintien de la paix

L'Ordre,
pourra proposer son aide sous toute forme au Duché d'Alençon à la
survenue d'un acte criminel ou délictueux grave. Le Chancelier du Duché
d'Alençon, pourra en faire la demande auprès de la Commanderie de
l'Ordre, par courrier.
Il est rappelé que toute action d'aide
militaire doit être exercée dans le cadre de la loi, notamment des
articles relatifs au port d'armes, la nature des groupes armés et à la
loi martiale.
Naturellement chaque action conservera la prédominance du choix du Roy.

Article VII – De l’isonomie

Les
membres de l’Ordre se doivent de respecter toutes les législations du
Duché d'Alençon qu’elles soient politiques, sociales, économiques ou
militaires excepté les privilèges que lui confère le présent Concordat.
De par cela, l’Ordre reconnaît et se conforme à la justice dudit Duché.

Article VIII – Du dialogue

De
par une ambassade qui leur sera accordée, l’Ordre pourra entamer des
procédures d’échanges et de conseil privilégiés avec le Duché d'Alençon.
Des projets communs pourront êtres menés à bien dans l’optique de la
gloire de Dieu, de la protection des humbles et de la paix dans les
frontières du Duché d'Alençon.


Signé à l'Ambassade Duché d'Alençon ,

Au nom du Duché d'Alençon :



Ludilau du Ried,
Duchesse de l'Alençon




Chancelier du Duché d'Alençon



Au nom de l’Ordre de la Dame Blanche à l'Ecu Vert :
Wonderanny d'Azayes - Grande Amazone de l'Ordre Royal des Dames Blanches à l'Ecu Vert

De nous, Wonderanny d'Azayes, Grande Amazone de l'Ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu vert,
A vous, Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France
A vous, Perrinne de Gisors-Breuil, Roy d'Armes de France

Par la présente, nous venons porter à votre connaissance et votre approbation notre souhait d'élever au rang de Chevalier de l'Ordre, Solveig Bradbury, Baronne de Davignac.

C'est depuis juin 1455 que Bradbury a prêté serment de fidélité à l'Ordre et le sert avec loyauté indéfectible et énergie permanente. Elle a grimpé les échelons internes de manière régulière, et est devenue Esquire en septembre 1458. Depuis cette date, elle siège au Conseil en tant que Grande Emissaire, mettant à partir de ce moment et de manière officielle, ses talents et réseaux de diplomate au service de la Commanderie, pour laquelle elle a mené à bien diverses missions de renseignement.

Son sérieux, son humilité, sa bienveillance et sa disponibilité sont autant d'atouts sur lesquels s'est appuyé l'Ordre en diverses circonstances, tant au niveau de la gestion interne que durant les multiples missions auxquelles elle a participé. En effet, à partir de novembre 1455 et la défense de Montmirail au sein de l'armée "Licornes Blanches", elle a répondu à toutes les mobilisations décrétées par le Conseil, prenant en charge à chaque fois une partie de l'organisation de nos missions.

Aujourd'hui plus que jamais, elle est un pilier de l'Ordre et une référence pour la nouvelle génération, et nous considèrerions son adoubement comme une évolution naturelle de son engagement, tant pour sa personnalité que pour ses actions en adéquation avec les valeurs chevaleresques qui sont les nôtres.

Elle portera les armes suivantes:



Donné en la Commanderie, ce 19ème jour de septembre 1459

De nous, Wonderanny d'Azayes, Grande Amazone de l'Ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu vert,
A vous, Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France
A vous, Perrinne de Gisors-Breuil, Roy d'Armes de France

Par la présente patente, nous venons porter à votre connaissance et votre approbation les faits qui nous poussent à vouloir élever au rang de Chevalier, Baile de Kestel, actuellement écuyère et Capitaine de notre Ordre.

Depuis son retour définitif au sein de la Commanderie, en tant qu'aspirante en avril 1457, puis apprentie en septembre de la même année, Baile a consacré son temps et son énergie au rayonnement de l'Ordre, aussi bien en interne qu'en externe. Son dynamisme, son implication dans l'Ordre ainsi que la vision globale qu'elle en avait, lui ont valu, le 2 août 1458, d'être nommée Lieutenant, quelques semaines avant son passage au rang d'Ecuyère.

Au même moment, de septembre à novembre 1458, elle se retrouvait à la tête d'une armée commune d'Ordres royaux, mobilisée en Touraine puis en Maine, participant à l'Etat-Major des OR tout en gérant la mission au quotidien pour les Blanches. Ses qualités militaires, de combat et de commandement, faisaient d'elle le successeur naturel de Cyrielle d'Arduilet Saint-Ange, Capitaine sortant de l'Ordre et Grand Ecuyer de France au moment des faits.

C'est ainsi que Baile fut nommée à ce poste le 11 décembre 1458, faisant par la même occasion son entrée au Conseil des Dames Blanches, dans lequel elle siège activement depuis cette date. Cette nouvelle responsabilité collective a révélé des qualités autres que militaires, notamment un sens réel de la diplomatie, sur lequel l'Ordre a pu se reposer plusieurs fois, notamment lorsqu'il a fallu gérer certaines situations tendues avec des Duchés dans lequel notre Ordre intervient fréquemment.

Depuis un an, Baile a organisé, géré et participé aux diverses missions de la Commanderie, tenant également les rênes internes de cette dernière, parfois seule lorsque les circonstances l'ont exigé, notamment lors de ma longue absence pour raisons personnelles et familiales. Je savais alors l'Ordre entre de bonnes mais, je sais aujourd'hui qu'il le sera davantage si ces mains sont celles d'un chevalier.

Elle portera les armes suivantes:



Donné en la Commanderie ce 19ème jour du mois de septembre 1459.