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[RP] Soirée particulière pour une petite vie...

Nephertiti
Ceci est un RP privé si vous désirez y participer envoyez-moi un petit MP sur ce fofo.


[Tard dans la soirée]

C’était une sombre nuit froide et humide, de violents éclairs déchiraient le ciel, de grosses gouttes s’abattaient sur le chemin de terre, laissant la place à une boue pestilentielle, le vent sifflait entre les branches des arbres. Une silhouette difforme, se dessinait au coin d’une rue, déambulant lentement, la seule âme qui vive alentours. Nephe rentrait chez elle, tard, comme d’habitude…

« Pourquoi n’ai-je pas pris Libellule, je serai rentré plus vite ! »

Elle savait pourquoi elle n’avait pas pris sa petite jument noire… Essoufflée, fatiguée, et trempée jusqu’à la moelle, elle décida de s’abriter quelques instants dans la taverne la plus proche. Telle une souillon complètement froissée, Nephe, de ses petites mains poussa l’imposante et lourde porte en bois, qui exprima son désaccord en grinçant bruyamment, et entra. Un silence brutal tomba sur le troquet et des regards peu amènes se tournèrent vers la source de cette gêne auditive. Nephe, rougissante de honte, se précipita vers une table libre qu’elle avait repéré dans un coin sombre au fond, ne voulant pas se faire remarquer plus encore. Elle se déplaça avec une grâce peu commune pour une femme enceinte ; et dans un silence assourdissant, seul le froissement de sa cape signalait ses mouvements, elle s'avança vers le lieu reculé.
Assise négligemment, quelques mèches dégoulinantes encadrant son visage blême, la jeune femme faisait peine à voir. Le teint particulièrement pâle, le sourire effacé, les yeux cernés voilà le spectacle qu’elle offrait.
Soudain, une grimace déforma son visage habituellement si doux, elle plaqua instantanément ses mains sur son ventre. Baissant la tête, elle murmura quelques mots à peine audibles, son filet de voix trahissait la crainte et la panique qui la gagnait…


« non !! pas encore !! aaaaaaaAAAAHHH !! »

La douleur était insupportable. Elle se mordait la langue pour éviter de crier. Bientôt un goût acre se rependait dans sa gorge…
La nuit d’avant, elle avait ressenti quelques élancements dans son bas ventre, ce n’est pas terrible au point de lui faire atrocement mal mais assez pour l’empêcher de dormir, dans la journée cela s’était intensifié au point de devenir impossible à supporter. Ce n’était pas une douleur en continu, c’était un mal tapi qui grondait de plus en plus fort et de plus en plus souvent.
Nephe se détendit, l’élancement était parti aussi vite qu’il était arrivé. De grosses gouttes perlaient sur son front. La peur s’insinuait dans son esprit.


« Ces douleurs sont-elles normales ? »

La pauvre femme n’avait pas eu le temps d’aller au dispensaire voir Astérie, puis au fur et à mesure de la journée elle s’était dit que ça allait passer. Ainsi personne ne savait, personne ne se doutait de ce qui se passait. Posant ses coudes sur la table et son visage dans ses mains, elle ferma les yeux et respira profondément…
Soudain, une nouvelle douleur fendit son visage en une grimace horrible, elle se recroquevilla sur elle-même serrant ses bras sur son ventre. Au bout de quelques minutes, de nouveau la torture cessa. Nephe haletait et avait beaucoup de mal à reprendre son souffle. Etourdie par la souffrance, la gorge sèche, le souffle court et le regard obstrué par de petits points noirs, elle ne remarqua point le tavernier qui s’avançait vers elle.

_________________
--Leon_l_tavernier
Il était là heureux comme un roi, parmi ses clients les plus fidèles, dans son élément. Ah comme il était heureux dans son troquet, certes glauque et poussiéreux mais c’était le sien. Tout en essuyant ses chopes avec un linge à la couleur douteuse, il laissait divagué son esprit sur le bonheur qu'il ressentait, il posa alors son regard sur ses fidèles. Ses fidèles… hum hum !!!! Comme il se plaisait à les appeller ainsi. C'était des pilliers de comptoir qui dépensaient tous leur écus durement gagnés, dans son commerce, ce qui lui permettaient de mener une existence parfaite, entretenir sa femme, ses enfants et ses maitresses… Ah !!! Ses Maîtresses !!! Quand il y pensait un sourire d'extase se dessinait sur son visage ingrat. Ses Maîtresses !!!! Oh oui ça il en avait, il avait la belle Josseline, gentille mais pas très maline, la moins belle Lilasole, une étrangère qu’il avait ramené avec lui et la moche Marceline, moche certes mais …

Cruuuuuuuuuuuic crrrrrrrrrrruiiiiiiiiiiiiiiiiiiic

Ses pensées furent interrompues par le grincement insupportable de sa porte d’entrée. Il regarda d’un œil noir le visiteur, c’était en fait une jeune donzelle, sans doute perdue, il ne l'avait jamais vu auparavent. Devant la panique de celle-ci il éclata d’un rire sonore et grave. Se retournant vers Maurice son « pigeon » euh non non ! Son Client préféré car le plus généreux, il lui dit :

« Ar vu l’Maurice, la jeun’ Donzell’, al panic ! Mouhahaha Norm’l avc t’ Face d’ v’leur ! Mouhahahaha ! »

Le fameux Maurice était tellement rond comme euh un rond qu’il tomba de son tabouret en se retournant regarder la demoiselle, ce qui fit grandement rire Léon le tavernier. Tout en se gaussant, il regardait du coin de l’œil chaque mouvement de la donzelle. *Hum c’est qu’alé plutôt jolie l' dmoisell’ !* pensa-t-il. Puis il vu son profil et il fit une grimace de dégoût .

« Arf encor’ un’ gross’, dis donc j’vais jamais p’voir m’ trouvé un’ libr’ ! Mouhahaha »

La jeune donzelle eut un mouvement qui capta son attention, elle était recroquevillée sur elle-même, et semblait subir mille souffrances. Les clients commençaient eux aussi à se retourner dans la direction de la visiteuse et tous faisaient de drôles de grimaces. Leon réalisa qu’il n’avait pas fait son chiffre du jour. Oui il ne savait peut-être pas lire par contre il savait très bien compter et là il était loin de rentrer dans ses frais. Craignant que ses pigeons ne se sauvent devant l'attitude plus que suspecte de la jeune femme, il décida avec un certain soulagement, qu’il devait mettre cette intruse dehors. *pffff s’ elle crève autant qu’ce soit pô chez mi !* pensa-t-il. D'une ses clients n'étaient pas des enfants de choeurs, et venir au secours d'une dame ne les intéressait pas bien au contraire, de deux il avait cette livraison de vin illicite dans sa cave, et si la donzelle mourait autant que ce soit dehors comme ça pas d’enquête de la police et pas d’amande pour importation de vin illicite qui venait d’Espagne. Ce vin était vraiment infâme, mais il avait constaté qu’en y ajoutant de l’eau, beaucoup d'eau et quelques gouttes de poire, il devenait buvable et il le vendait donc plein pot, bien sûr personne n’était au courant de son petit trafic, et il prétendait que ce vin il l’avait ramené de voyage en toute légalité lorsqu’il avait également ramener avec lui Lilasole. Bombant le torse, et d’un pas voulu assuré mais qui sur lui rendait ridicule il s’approcha de la table. Il se plaça devant elle, le visage de la gazoutte était figée dans une grimace hideuse. Il émit un râle de dégoût et s'avança un peu plus. Elle ne semblait pas le voir, elle ne semblait pas être consciente de ce qui se passait autour d’elle.

« Norf Mamzelle, ché pô un endroit pur un' donzell’ ! Eurtré chez vous ! »

Pendant un instant, elle le regardait mais sans vraiment le voir ! *Norf qu’c’est qu’ce bordel ? Un’ sorcir’ ? un’ possédée ? * Légèrement décontenancé il se recula d’un pas sans s’en rendre compte, toujours à la regarder attendant une réaction.
Nephertiti
Nephe capta un mouvement devant elle. Une ombre s’était légèrement reculée. Mais est-ce que cette ombre était déjà là quand elle s’y était assise ? Elle n’en était pas sûre… Elle fit d’immenses efforts pour revenir à la réalité. Une goutte roula le long de son nez, du revers de sa main elle s’essuya le front. Enfin, lentement sa vue s’éclaircit, elle balaya la salle du regard.

« Mon Dieu ! mais ou suis-je ? »

Elle n'aurait su dire si ces quelques mots étaient sortis de sa gorge ou si elle les avait juste pensés. Lentement elle examina les lieux, tentant d'analyser et de définir au mieux l'endroit ou elle se trouvait.
Le troquet était sombre, seul le feu de la cheminée et quelques bougies éparpillées offraient un peu de luminosité. Les rares fenêtres étaient étroites et couvertes de suie. Les tables étaient de différentes tailles, une substance collante, probablement de la graisse, les recouvrait. Dans la cheminée sur le rôtissoire gisait une carcasse de cochon à demi entamée, le gras qui s’en échappait tombait dans les flammes dans un « pshhhhh » intolérable. Une odeur nauséabonde flottait dans le bouge. Que faisait-elle dans un taudis pareil ?
Elle rapporta alors son attention sur les clients. Au fond deux hommes lui tournaient le dos, c’était bien les seuls d’ailleurs. Ils étaient tout deux vêtus de noir et sous leur longs mantels, ils semblaient porter de lourdes épées. Elle n’aurait su dire si elle les connaissait ou pas, leurs visages étaient encapuchonnés.
Devant elle, deux tables avaient été rapprochées, cinq personnes y étaient assises et deux étaient debout, autour, penchés au-dessus des épaules des autres. Ces personnes semblaient jouer aux cartes. C’était en fait 7 grands gaillards à l’air farouche. Nephe croisa le regard d’un grand brun à la barbe hirsute, et ce qu’elle y vit n’était qu’animosité, aussi détourna-t-elle rapidement les yeux. Elle vit alors sur sa droite, affalé sur le comptoir, un homme, il semblait plein comme une vache pleine, son visage enfoui dans ses bras, la seule chose qu'elle distinguait c'était des cheveux roux mi-long, cachant une calvitie naissante.
L’ombre devant elle, bougea une nouvelle fois, un frémissement. Ce mouvement attira ses yeux. Il s’agissait d’un homme, grand, portant un tablier de cuisine couvert de tâches suspectes. Sa corpulence n’avait rien d’harmonieuse, de grandes jambes minces, un large ventre, de petites épaules trapues, et une absence de cou, un triple menton et des cheveux longs noirs et graisseux. S’il n’avait pas se regard sombre sans humanité, il aurait été ridicule.
Nephe sentit son cœur s’affoler, elle constatait lentement mais surement qu’elle était la seule femme. Seule au milieu d’hommes bien louches, ça lui rappeler une partie bien sombre de sa vie, l’image d’elle et de sa sœur aux mains de pillards lui revint en mémoire. Les battements de son cœur raisonnaient dans son esprit, son souffle devint irrégulier. L’homme au premier plan, semblait s’adresser à elle. Elle regardait ses lèvres bouger. Quelques secondes de plus et elle réussit enfin à articuler des mots, elle espérait qu’ils formeraient des phrases.


« Bonsoir ! pa … pa … pardonnez … moi … je … je … je n’ai … je n’ai pas com … com … compris … ce …ce que vous … a … a … avez dit ! »

Sa voix tremblait, elle aurait aimé le cacher, mais la peur, le froid qu’elle ressentait et la douleur qui semblait pouvoir revenir à tout moment l’empêchait de contrôler ses émotions. De nouveau elle balaya la salle du regard, un drôle de sentiment germait en elle, un sentiment d’étouffement, d’écrasement et de cloisonnement.
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--Leon_l_tavernier
La donzelle paraissait revenir à elle, du moins à être enfin consciente de ce qu’il se passait autour d’elle. Léon l’avait remarqué car elle regardait partout, comme si elle découvrait enfin le lieu où elle était. Un sourire se dessina sur le visage mal rasé de Léon, elle ne pouvait que se sentir bien dans sa taverne, elle était parfaite, un peu poussièreuse mais parfaite, un soupçon de fierté le traversa et il se redressa de toute sa hauteur. Ce léger frémissement eut pour effet d’attirer les yeux de biches couleur de la nuit sur lui, c’était son tour, à présent elle le détaillait et lui en fit de même. Tout d’abord son visage, les joues étaient légèrement creusées, elle avait du manquer de nourriture et le teint était bien pâle, semblable à de la porcelaine, comme celle qu'il avait vu lors des ses voyages. * Fichtre ! Encouor un’ qui sens bon ! c’noblios nous envahissent * pensa-t-il. Puis ses yeux se posèrent sur sa gorge voluptueuse, aux rondeurs prometteuses. En dehors de son ventre, elle était bien jolie la donzelle. Le tavernier émit un son guttural qui exprimait son contentement. Après tout ce n’était pas tous les jours qu’une jolie jeune femme se perdait dans son domaine. Peut-être pouvait-il tirer avantage de cette situation, profiter de la demoiselle qui semblait incapable de se défendre, incapable de crier tant sa réspiration semblait difficile… *Non ! Non ! Non ! sor-ti cte pensé d’l’esprit! T’ caisse est vide Léon ! penses-y, elle fait fuir les clients* se dit-il. Il s’approcha un peu plus d’elle puis de nouveau lui dit :

« Norf Mamzelle, ché pô un lieu pour vous ! Eurtré chez vous ! »

Il fut satisfait de constater qu’elle parlait enfin, pendant un moment il avait crue qu’elle était muette. Elle était peut-être pas muette, mais elle était bête comme ses pieds, une vraie simplette. Elle ne comprenait pas ? Avait-il bien entendu ? La colère monta en lui, il n’était pas habitué à ce qu’on discute ce qu’il demandait. Il ne supportait pas qu’on s’oppose à lui ou que l’on feind de ne pas comprendre ses ordres. Son visage il le sentait bien devenait cramoisi, la gazoute avait beau être jolie, elle n’était pas à sa place ici, du moins aujourd’hui en d'autres circonstances pourquoi pas, il en aurait été le premier ravi mais ce soir il manquait des écus dans la caisse et c'était intolérable… De rage il attrapa la besace de la jeune femme et l’envoya valser vers la porte en hurlant :

« Fichtre ! D’gage d’la Garce ! T’es pas à t’place ici ! »

Le Sac volait sous les yeux des Clients…
Nephertiti
Tout était si brumeux, si flou, si vague. Nephe en avait mal au cœur et ça lui demandait une attention toute particulière pour suivre ce que disait l’homme. Soudain il prit une attitude qui n’envisageait rien de bon, son visage changea de couleur, il semblait en colère, contrarié ou malade, elle n'aurait sur le dire, cependant elle sentit son cœur s’affoler à nouveau. Le Tavernier attrapa dans un geste brusque, sa besace qu’il fit voler à travers toute la salle. Nephe resta interdite un fraction de seconde avant de réaliser... Avant de remettre en ordre ses idées... Ce sac contenait son petit encrier, celui que Forsanz lui avait offert quand il avait appris qu’elle était bailli. Il était tous simple, seul le bouchon présentait une fantaisie, il représentait un soleil en référence au médaillon de sa famille. Nephe avait été touchée de cette attention et elle tenait à ce petit objet comme à la prunelle de ses yeux. Sans réfléchir, elle se précipita pour attraper son sac, s’il tombait le petit flacon allait certainement exploser en mille morceaux. Bien que Nephe, faible et encore dans le flou, fut rapide, elle resta trop lente pour l’intercepter, il s’écrasa sur le sol dans un brouhaha infernal, juste à ses pieds. Les parchemins, plumes et documents contenus dedans s’éparpillèrent alentours. Avant même qu’elle ne puisse se baisser pour tout rassembler, la Douleur, plus intense que jamais l’immobilisa en lui arrachant un crie assourdissant.

« aaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH !!! »

Elle s’effondra sur elle-même, ses long cheveux cuivrés se délassèrent et tombèrent en corole autour de son visage crispé. Elle enroula ses bras autour de son ventre tendu. Ce mal raisonnait dans son crâne, son souffle se coupa .L’obscurité sur ses yeux approchait à grand pas. Elle se recroquevilla sur elle même, son visage perlant de sueur... Pas vraiment consciente de ce qui ce passait autour d’elle, elle distingua juste le bruit de grosse bottes s’approcher d’elle.
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--Leon_l_tavernier
« Norf de Norf ! qu’as qu’a la encouer ? pfffff vraiment n’import’quoi ! »

Léon se rua sur la jeune femme, non pas qu’il était inquiet pour elle ça non, d’elle il s’en fichait comme de sa première chemise, mais du coup ça aller mettre plus de temps que prévu pour la faire sortir. Tout en gromelant dans sa barbe, il s’agenouilla et commença à remettre tout se fatras dans le sac. Malgrè son énervement il ne pouvait s'empêcher de jeter ça et là des regards curieux dans les affaires éparpillées, mais il continuait sa tâche accélérant le mouvement, bien pressé de voir cette femme sortir de sa taverne. Une fois que tout serait rangé il n’aurait plus qu’à attraper la gazoute et allait la déposer un peu plus loin, en tout cas assez loin de son troquet. Léon remit également dans la besace, le petit encrier, miraculeusement intacte, mais ça la dame ne pouvait le voir, elle gémissait c’est tout ce qu’elle faisait et ça avait le don de l’énerver. Il prit deux secondes pour regarder la jeune femme, si cela était possible, elle était encore plus blanche...
Un petit parchemin avait roulé jusqu’au pied de Maurice qui s’était réveillé avec tout ce boucan, Léon l’attrapa sans ménagement mais la cire qui le cachetait, céda. Le tavernier bien trop curieux lut.


Citation:
Chère Ysandre !
Je voulais te remercier pour ton soutien au conseil.
Merci pour tout
Nephe, La Douce.


Il parcourut de nouveau la missive. Ysandre… Ysandre…Ce nom lui disait quelques chose. Ysandre… Un éclaire lui traversa l’esprit, Ysandre de Mistra, La Duchesse ! Une sueur froide lui parcourut la colonne vertébrale. Mince ! la jeune femme connaissait la Duchesse ! Mince ! Mince ! Mince ! S'il ne voulait pas de problème avec la police, il en voulait encore moins avec la Duchesse. Or il n'avait pas était très aimable avec la jeune femme et si celle-ci était une amie de la Dame de Mistra, il serait en bien mauvaise posture. Légèrement paniqué, il se redressa, pointa un doigt sur son pigeon et grogna avec fermeté :

« Maurice install’ l’gamine sur un’ chaise ! au mieux ! et t'dois âtre gentil ! Al connait l’Duchesse ! »

Se retournant vers la petite porte en bois dissimilée maladroitement dans les motifs du mur derrière son comptoir, il cria :

« Idiot ! arviens ici ! »

La porte devait ouvrir sur son logis ou se trouvait sa famille et qui sait peut-être même ses maîtresses. Tout du moins un petit garçon roux au visage couvert de noir et au yeux verts canaille sortit. Il avait le nez qui coulait mais son visage enfantin le rendait mignon. Vêtue d’une petite chemise rapiécée par endroit et il marchait pied nus. A son allure on lui donnait tout au plus 5 à 6 ans. Le petit garçon s’avança vers le tavernier, les yeux craintifs.

« Idiot ! Coute-mi bien ! T’vas aller chez l’Duchesse, Faut qu’al vient ici ! donnes-y cte parchemin et dis-y que ça concerne la dame qui écrit et qu’al va pô bien ! et presses-ti ! C't'Urgent ! Al risque d'pô vivre ! »

Le petit garçon se saisit du papier et sans opposer la moindre contestation, il fila par la porte, apparement Léon n'etait pas un homme qu'il fallait contre-dire.
--L_idiot
Son pôpa lui avait donné un ordre, et il devait à tout prix revenir en ayant accompli sa tâche. Le petit garçon allait au plus vite, son pôpa lui avait dit que cela était important et urgent. Et quand son pôpa disait, il n'y avait pas à discuter, il fallait faire et pis c'est tout. Il avait rangé le petit morceaux de parchemin dans une poche sur le coté droit de sa chemise, et il la serrait fort dans ses mimines, il ne fallait qu'il perde en plus ce petit papier. Pour se donner du courage, il chantait dans sa tête.
*Clip Clap, z’m’en vas gambader dans les flaques clip clap, l’eau s’mouille, c’est rigolo clip clap, z’vadrouille dans les rues, clip clap y fait nuit et z’ai même pas peur.*
Le petit garçon se pressait mais au fond de lui sortir comme ça la nuit le terrifier. Il y avait des méchants dans les rues la nuit c’est ça môman qui lui avait dit un jour, et il faut bien l'avouer, l'Idiot avait très peur de rencontrer ces méchants sur sa route. Mais il fallait qu’il obéisse, il voulais pas d’une fessé déculottée.
*Ah ça non !!! ça fait cro mal ça !!!*
Posant ses petites mains sur son fessier, il accéléra un peu plus. Sûr de lui il n'hésitait pas lorsqu'il devait tourner dans une autre rue, heureusement son pôpa lui avait appris dès son plus jeune âge, où se trouvaient les maisons à connaître en vue d'éventuels brigandages, il avait pas bien compris ce mot, brigandage, mais ça devait être bien drôle car son pôpa bah il était très content quand il av ait dis ça, il avait des étoiles dans les yeux comme lorsque à la taverne il y avait plein de monde.
Directement il trouva la joli maison qu’il cherchait.
* Domaze y fait nuit ze la voit pas cro !*
Il passa au travers de la grille, mince comme il était cela ne lui demanda pas beaucoup d’effort, puis il s’avança dans l’allée, il faisait trop sombre pour voir le jardin qu'il traversait mais il se souvenait de la fois ou il était venu, il avait trouvé ce jardin magnifique, il aurait pu s'amuser comme un petit fou ici, courir entre les arbres gigantèsques, se cacher dans les fleurs pour effrayer les passants à oui ça serait vraiment trop bien s'il pouvait ne serait-ce que... Se rappelant de sa mission, il chassa ses idées agréables de son jeune esprit, il franchit les derniers mètres qui le séparaient de la maison en courant puis il frappa à la porte. De sa petite voix fluette, il cria :


« M’dame, M’dame ? t’es là ? mon pôpa y veut que t’ailles le voir. Ze suis venue te serser M’dame… et pis z’ai un papier pour toi M’dame, dis tu m’ouvres ? ze suis pas méssant tu sais, ze suis tout petit ! Allez siouplet ouvres-moi ! c'est Ursent c'est pôpa qui l'a dit ! »

Le petit continua de tambouriner sur la porte avec acharnement pendant encore quelques minutes puis il cessa...Il attendit... Il espérait vraiment que la M’dame vienne lui ouvrir, sinon son pôpa il allait être très en colère, trop en colère, et ça, ça fait mal. Les larmes commençaient à lui monter aux yeux, il n'osait pas penser à ce qu'il lui arriverait s'il raté, s'il revenait sans la Duchesse... Peut-être la ceinture, dans le meilleur des cas, s'il avait de la chance, ou sinon le fouet et ça ça faisait vraiment trop mal. Du revers de sa manche il s'essuya le nez tout en reniflant, puis il s'assit sur les marches juste devant la grande porte d'entrée, mais déjà il entendait des bruits de pas à l'intérieur.
--Naqunoeil
Naqunoeil s’apprêtait à aller dormir, Sa vénérable Duchesse s’était retirée dans ses appartements, le Château de Chantôme était rangé, lustré et ses tâches étaient accomplies. Naqunoeil, travaillait depuis des années pour les Mistra, tout comme son père avant lui. Il était grand, mince, les cheveux mi-longs, blanc attachés pas un catogan, il faisait preuve d'une rigeur extrème et dans ses attitudes et dans sa tenue, sa démarche, sa prestence. Personne ne l'avait vu jamais rire ou même sourire. Toujours d'un flègme intarissable, ses journées se déroulaient sans grandes surprises. Comme tous les soirs, des cuisines il emprunta le même couloir destinait au personnel de maison, pour rejoindre l’entrée et enfin prendre les escaliers services. Une longue nuit l’attendait, et il en avait bien besoin, Madame Ysandre de Mistra, Juge de Berry rentrait de plus en plus tard et toujours affamée. Plongés dans ses songes, en passant dans l’entrée, il entendit une petite voix fluette et de petits coups sur la porte. Etonné, il lui semblait pourtant avoir fermé les grilles du château, il se dirigea vers la porte, et l’ouvrit. Il se trouva en face d’un petit garçon qu’il ne connaissait pas, les chevoux roux hirsutes, parsement de feuilles, l'enfant était pauvrement vêtu. *Ce n’est certainement pas un fillot de la Duchesse, je ne le connais pas celui-là*, Naqunoeil s’accroupit afin d’être à la hauteur du jeune visiteur.

« Bonjour petidhomme ! que nous vaut cette visite impromptue ? Sais-tu qu’il est très tard ? un jeune garçon de ton âge n’a pas à se promener seul dans les rues. »

Le petit garçon le regardait avec des grands yeux ronds, son nez coulait. Naqunoeil eut une grimace de dédain, il plissa le nez. *Norf ce garçon est un malpropre* se dit-il. Il allait refermer la porte lorsque le petit lui tendit un morceau de papier. Naqunoeil pinça le papier du bout du pouce et de l’index, puis il lut. La missive était signée Nephe, la Douce, il la connaissait, c'était une amie de la Duchesse. *Norf elle a choisi un drôle de messager* se dit-il légèrement exaspéré. Il se releva et empoigna la porte.

« Merci ! je ferai parvenir ce parchemin à la Grande Duchesse ! tu peux partir maintenant »

La porte se fermait déjà lorsque le petit posa son pied de façon à empêcher la fermeture de l’entrée. Naqunoeil leva un sourcil signe d’un profond étonnement.
--L_idiot
Il regardait l’homme bien trop grand pour lui, légèrement impressioné par la prestence de cet adulte qui lui faisait face, mais ça il ne l'aurait montré à personne et pour rien au monde. Le petit était fier comme son pôpa et s’il n’avait pas été en mission secrète pour son pôpa justement il aurait donné un coup de pied, pour que cet adulte ait la décence de le regarder dans les yeux et non de haut, c'est son pôpa qui lui avait appris ça. Heureusement l’homme s’était mis à son niveau. L’Idiot le regarda et mit ses doigts dans sa bouche, ça l’empêcher de dire des bêtises comme disait sa môman. L’homme ne voulait pas le laisser entrer, il avait prit le parchemin et s'apprêtait à refermer, mais L'Idiot se rappela les paroles de son père, s'il ne revenait pas avec la duchesse aie aie aie son pôpa il serait pas content mais alors pas content du tout et ça non non non ce n'était pas possible. Pas encore une fessé, il en avait eu assez pour aujourd'hui. L'Idiot s'avança quelques peu et tout en reniflant il dit de sa voix enfantine, tout en bloquand la porte.

« Non mais t’as pas compris, ze dois amener la dussesse avec moi ! Sinon pôpa il va me donner la fessé, et moi z’aime pas les fessés, en plus il a dit c’est important et ça concerne la dame du mot et qu’al va pô bien ! s’il te plait va serser la dussesse ! ze suis pas messant, tu sais, je suis tout petit. Faut pas qu’al a peur, ze fait pas de mal moi, ze suis sage ! »

Quand il avait prévenu que cela concernait la dame du mot il avait pu voir que le grand Monsieur semblait inquiet et avait perdu cette attitude qui donnait l'impression qu'il était toujours sûr de lui, il avait à présent la même expression que sa môman lorsque tout petit elle avait surpri son Idiot chéri tout en haut d’un arbre qu’il avait grimpé mais qu’il n’arrivait plus à descendre. Le regard un peu affolé, le géant lui avait dit d’attendre ici et qu'il allait prévenir la duchesse. L’Idiot s’assis donc devant la porte attendant bien sagement, tout en ce demandant à quoi pouvait bien ressembler une duchesse...
Ysandre
Bertille n'avait pas son pareil pour la détendre.
Assise devant sa coiffeuse, les yeux clos, la duchesse laissait sa servante lui brosser les cheveux avec délicatesse, comme chaque soir avant de les lui natter pour la nuit.

La bachelette était à son service depuis son plus jeune âge et elles ne manquaient jamais à ce rituel, Ysandre aimait à être testonnée longuement afin de démêler ses longs favoris.
Chaque soir, Bertille se lancait dans des caquetades infinies, narrant les petits potins, décrivant les voyageurs rencontrés ou pire...Ses dévergognées amourettes qui prenaient toujours sa maitresse sans vert.
La pauvrette ayant été forcée en ses vertes années, son déportement, s'il désolait fortement sa maitresse était à la parfin assez compréhensible.
Ysandre, l'entendait mais ne l'écoutait pas, se fendant parfois d'un généreux "Oh?" ou d'un "Norf!" à la méthode Toto, testée un jour avec Zoyah entre deux éclats de rire. Deux trois onomatopées suffisaient largement à satisfaire la caillette, tandis que la duchesse s'apensait à ses soucis quotidiens.
Quatre jours durant, en grand secret, elle avait assisté à la Question, près d'un suspect inculpé par la grande Inquisition et en sortait aussi meurtrie en son âme que le pauvre hère en son corps.

D'un signe, lasse, elle manda à Bertille d'aller ouvrir au fol qui, grattant à l'huis, osait la déranger en ses appartements à cette heure indue.
Naqunoeil.. Etrange..Elle lui avait pourtant donné son congé pour ce soir.


Mon brave?
Votre présence à cette heure m'intrigue fortement!
Quittez donc cet air contrit qui ne vous sied point et expliquez moi à quoi je dois m'attendre.
Mon neveu aurait-il été aperçu avec une ribaude?
Masacio??
Il est arrivé quelque chose à mon fillot??


Le guillaume la rassura tout de gob sur les membres de sa famille mais lui annonça la venue d'un gamin inconnu au château, porteur d'un petit poulet à son attention qui ne semblait pas vouloir quitter les lieux sans avoir été introduit auprès de la duchesse.

M'enfin, qu'on me l'amène!
Auparavant, donnez-lui quelque repue, le temps que Bertille m'apprête, je ne suis pas visible.


Sitôt le valet disparu, les deux femmes s'interrogèrent sur cette étonnante et tardive visite.
Bertille, soupçonneuse y allait de son idée, et tentait de persuader sa maitresse que le petit gueux ne pouvait qu'être l'instrument de brigands ayant subi jadis sur son ordre quelques nuitées en prison et désireux de se venger d'elle.
Ou encore, que le petit cherchait peut être refuge..et s'il était pesteux?
Tout en devisant, elle laça avec dextérité Ysandre puis inspecta son oeuvre.
Sa maitresse prête, elle couru aux cuisines chercher le petit drôle qui, la bouche pleine, emplit ses poches d'une cuisse de poulet rôti et de deux miches de pain blanc, délogé de sa table par l'impétueuse Bertille afin de le présenter à la duchesse de Chantôme.


Une fois front à elle, l'air bien moins fendant, l'enfant tendit d'une petite main peu assurée, le billet qu'il froissait nerveusement en ses mains.
Ysandre le parcouru rapidement et sourcilla. Puis, le dévisageant une minute entière et lui posa quelques questions fort précises espérant en son for que rien de fâcheux n'avait pu arriver à son amie.
Si elle entretenait une correspondance régulière avec la Douce et la croisait bien souvent au castel de Bourges, jamais Nephe ne l'avait fait mander ainsi..



M'dame.. C'est qu'elle criait sacrément la dame au gros ventre, c'est pôpa qui a voulu que ze venions vous ssersser!
Comme elle avait mal tout plein, et qu'il a trouvé ce papier là près d'elle ben..Il a pensé que.. Enfin, moi z'sais pas trop, mais vot'amie, ben .. Z'crois qu'elle aurait bien besoin d'aide .



Le saississant par les épaules, son interlocutrice, le visage grave lui intima de la mener près d'elle. Si ses soupçons étaient justes, la présence d'Astérie était indispensable..

Bertille!
Va ordonner qu'on selle ma haquenée, je prendrai l'enfant avec moi.
Fais réveiller Ventraucou et rapelle-moi Naqunoeil, je veux qu'ils m'escortent sur le champs!
Quant à toi ma fille... Prend tes jambes à ton cou et va tambouriner chez la dame de Fages Allichamps. Nous avons grand besoin du savoir d'Astérie.
Petit, dis nous où se trouve Nephertiti, tu sera récompensé pour ton aide..


L'enfant ne se fit pas prier et donna toutes les informations nécéssaires, se serrant contre les jupes de la duchesse, craignant qu'on ne l'oublie..

L'affaire ne prit pas plus de dix minutes.
Trois chevaux quittèrent Chantôme au grand galop à la recherche de la future mère et se dirigèrent vers le hameau dont leur parlait le petit.
Le bon petit guide eût tôt fait de les mener devant une taverne qui n'inspirait guère la duchesse, ne serait-ce qu'à la vue de l'enseigne, mal fixée, branlante à chaque fois que la porte s'ouvrait sur un client.
Ysandre sauta de sa monture et ouvrit cette porte à la volée, s'immobilisant un instant sur le palier, cherchant du regard la Douce le temps d'habituer ses pupilles fragiles à l'obscurité des lieux.
Un long gémissement se fit entendre permettant à Ysandre de la localiser, bousculant au passage un alberguier bredouillant et torturant en ses mains un torchon d'une propreté douteuse.

Se retournant alors, Ysandre le toisa et siffla entre ses dents:


Quelqu'un l'a touchée?

Sans attendre de réponse, cuidant que le ton étant suffisamment menaçant, elle se précipita auprès de Nephe, la rassura et posa sur son front une main fraîche.

Astérie ne saurait tarder ma douce amie et je suis là..

D'un ton péremptoire elle hélà l'aubergiste qui dansait d'un pied sur l'autre, ne sachant quoi faire de ses deux mains à part salir un peu plus son essuie.

Faite moi apporter des couvertures au moins, bougre d'âne!
Et faite sortir tous ces benêts qui nous regardent les bras ballants!!!!!!


Elle laissa passer l'éclair de colère qui brillait en son oeil pour s'adresser à Naqunoeil et, un ton ..Hum.. Deux tons plus bas, lui intima de se rendre incontinent chez Forsanz..
Sa présence deviendrait certainement nécéssaire sous peu..

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Asterie
[Au domaine de Farges Allichamps]

Asterie était rentré chez elle un peu plus tôt que d’habitude.
Elle passa rapidement dans les chambres des enfants pour s’assurer qu’ils dorment bien. Tout était en ordre ,Asterie se dirigea vers ses appartements Louison attendait pour l’aider à enlever son corset.


Bonsoir Louison.

Bonsoir Dame Asterie comment allez-vous ? Votre journée c’est bien passé ?

Oui très bien, comment ce son comporter les enfants aujourd’hui pas de bêtises de Maxence ?
Quoi ! Qu’es qu’il a encore fait !


Rien

En voyant l’air de Louison ...Elle s’attendait bien à quelque chose de pas net.


Louison raconte moi qu’a fait Maxence.

Et bien, il …

Je t’écoute Louison.

Il était dans la grange de l’écurie et il a lancé le chat.

Il a quoi !

Oui il a lancé le chat du haut de la grange car, ont lui a dit que les chats avaient sept vies donc il voulait voir.

Asterie regardait Louison, le chat ?

Oh ! y va bien il est tombé sur une motte de paille. Messire Tadek la réprimander et lui a dit qu’il serait de corvée d’aider Firmin à l’écurie.


Asterie se pris son visage dans les mains, elle se demandait ce qu’elle allait faire de son fils c’était de pire en pire à chaque jour il y avait une nouvelle bêtise.Et dire qu'il n'avait que six ans.

D’accord je veux plus rien entendre je verrais demain.
La je n’ai besoin que d’une chose me reposer avant aide moi à enlever cet engin de torture.


Louison enleva le corset d’Asterie. Une fois le corset enlever Asterie se détendit enfin libre. C’est une vraie torture. Elle avait toujours eu du mal avec .Elle marcha dans la pièce respira, puis se détendit.
Si cela ne tenait qu’à elle n’en mettrait pas, elle se sentait comprimé oppresser dans ce corset mais, sortir sans cela n’était pas convenable …


Je vous fais couler un bain Dame Asterie je reviens.

Oui très bien un bain cela va me détendre.

Louison revient lui annoncer que son bain était près …
Une douce odeur de lavande se dégageait de l’eau.
Louison l’aida à entrer dans l’eau. Asterie s’allongea.


Ah voilà quel bonheur hummm.
Laisse-moi je t’appellerais je vais profiter de ce moment de répit.


Bien Dame Asterie.

Asterie commençait à se détendre mais ce ne fût qu’un court instant …
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Mon domaine
Louison , incarné par Asterie
Louison était dans la cuisine elle terminait son travail. Elle entendit sa maitresse arrivée.

Dame Asterie est de retour je vais y aller.

La maitresse rentre bien tôt aujourd’hui.

Linette !

Ouais quoi Gertrude, elle rente tôt c’est surement parce qu’il y a …

Linette …

Ben moi si je peu plus y parler ici !

Je vais aller dans la chambre de Dame Asterie. Elle voudra surement un bain pour se détendre mais, surtout enlever son corset.

Linette se mit à glousser.

Prépare de l’eau chaude au lieu de glousser comme poule il en faudra peut être.
Pour ma pars je vais préparer à manger je sais qu’elle à toujours faim en rentrant du village.


Gertrude était la cuisinière d’Asterie depuis le début.


Louison se dirigea dans sa chambre pour préparer ses affaires pour la nuit.
Elle ne comprenait pas pourquoi sa maitresse détestait autant en porter, pourtant elle avait un très beau port avec et une taille fine.
Elle se rêvait parfois à en porter un comme les Dames pas comme celui qu’elle portait mais, un qui se serait par l’arrière et que l’on était obligé d’avoir quelqu’un pour le mettre et l’enlever.

Elle avait une fois demandé à Linette d’emprunter un des corsets de Dame Asterie, elle n’avait pu le nouer sa taille n’étant pas aussi fine que sa maitresse.
Elle avait quand même joué aux Dames durant quelques instants.
Louison était gêner comment expliquer que une fois de plus Maxence le fils de sa maitresse avait encore fait une bêtise c’est qu’ils les collectionnaient. La dernière fois il avait hurlé dans la cheminée de sa chambre ce qui avait entrainé une descente de suie dans la cheminée. Il en avait de partout en avait mis dans toute la pièce.
Et avait entraîné également sa sœur…
Messire Tadek l’avait menacé de nettoyer avec Firmin l’écurie à la prochaine bêtise ce qui fût fait.

Louison partit chercher de l’eau chaude.
Elle jeta un dernier regard un peu d’envie il faut le dire.Puis elle laissa sa maitresse.
--Labertille
Bien, votre Grâce.. J'y cours. soupira Bertille.

C'était bien sa veine.
Elle n'avait même pas su lui expliquer ses rencontres de ce matin à la taverne du beau sieur.
Le tenancier lui, ne lui accordait même pas un regard, hélas pourtant ce n'était pas faute d'avoir tenté de le séduire mais ce dernier refusait tout à plat ses avances.

Par contre, Saint Aignan comptait de nombreux nouveaux habitants ces temps-ci.. De charmants messieurs.
Elle n'avait été dépêchée au village que pour faire mander l'oublieux et le porteur d'eau pourle lendemain à Chantôme mais l'occasion était trop belle pour la caillette d'aller remuer sa croupe généreuse et son imposant parpal parmi les sieurs.
Manifestement, la duchesse s'intérêssait plus à ce petiot qu'aux pourtant fascinantes histoires de sa servante! Tsss!!
Sanguienne!
C'est qu'elle avait perdu encore une fois la raison, la duchesse!
Donner fiance ainsi à ce vaunéant pas plus haut que trois pommes, sans même se renseigner plus avant sur son compte, voilà qui fâchait terriblement Bertille, femme cuidait-elle, bien plus avisée que sa maitresse, toute attendrezie q'elle était devant chaque galopin qui croisait son chemin.
Ah! Quelle inconscience tout de même..

Bertille s'éloignait, relevant ses jupes afin de pouvoir courir à son aise et fila en l'aile gauche à travers les longs couloirs sombres, un candélabre à la main.
Devant la chambre de Ventraucou, elle réalisa qu'elle n'était jamais venue jusqu'à son antre et, timidement, toqua.
Elle recula instinctivement alors que l'escogriffe ouvrit la porte un peu plus brusquement qu'elle ne l'aurait voulu.
La jeune servante avait pour habitude de toujours dire sa ratelée, de morguer face à toute la valetaille de Chantôme pourtant, les deux fidèles de sa duchesse la désemparaient systématiquement.
Presque muets, les yeux inquisiteurs, ces deux-là lui faisaient toujours rabattre sa superbe d'un seul coup d'oeil plus glacé encore que celui de la duchesse.
Bredouillant prou, elle parvint tout de même à expliquer brièvement à Ventraucou ce qui là menait jusqu'à lui mais ce dernier, enfilant sa veste ne lui laissa pas même le temps d'achever sa phrase, qu'il dévalait déjà dans le noir le grand escalier de pierre..
Maugréant contre celui qui n'avait pas même eu la politesse d'ouvrir la bouche alors qu'elle était venu lui signifier les ordres de sa maitresse, Bertille s'aprêtait à gratter à l'huis de Naqunoeil puisque sa chambrée avoisinait celle de son compère quand la porte s'ouvrit à la volée sur le serviteur qui s'engouffra à son tour dans les escaliers, à la suite de son compère, laissant là une Bertille, la bouche ouverte et la main posée sur son imposant téton palpitant!
Le bougre aux aguets avait du entendre les quelques mots prononcés une minute avant, les parois étant bien minces dans les quartiers des guillaumes.

Un fois hors de portée de leurs grandes oreilles,la servante pesta selon ses habitudes et, haussant une épaule dénudée, se décida à aller enfin quérir Dame astérie comme on le lui avait demandé.

Pressant le pas dans les ruelles mal éclairées, la pauvrette, priant de ne pas faire de mauvaise rencontre, s'approcha bientôt de la belle demeure de l'amie de sa maitresse.
Un bel anneau métallique à tête de lion ornait la grosse porte.
Glissant un oeil à dextre et à senestre, Bertille le frappa d'un coup sec, espèrant qu'on ne la fisse point trop attendre.
Par grâce, une femme entrouvrit bien vite la porte et après s'être asssurée de l'identité de la demoiselle, la fit entrer puis la mena dans l'antichambre de sa maitresse.
L'heure était tardive et la dame de Fages Allichamps allait à coup sûr être importunée par sa visite mais.. L'affaire semblait fort importante aussi, dès que Bertille la vit pénétrer dans la pièce, elle débita à une vitesse surprenante ses phrases et expliqua ainsi à l'impressionnante femme la raison de sa venue.
Il fallait faire vite.. Il en allait sûrement de la vie de Nephertiti.
Louison, incarné par Asterie
Louison était redescendue en cuisine au cas où sa maitresse aurait besoin d’elle.
Elle se réinstalla en soupirant.


Ben qu’es qui va pas encore la Louison ! demande, Gertrude la cuisinière.

Rien tout y va bien!, Gertrude regarda la jeune femme la sermonna encore une fois lui disant qu’elle avait de la chance de travaillé ici et qu’elle n’avait pas à ce plaindre. Elle avait à manger en quantité suffisante, une bonne couche puis un salaire.

Louison était au service d’Asterie depuis les un an de Maxence, il en avait maintenant six, elle s’occupait également de Brianna l’ainée qui allait sur ses douze ans. Louison avait remplacer la petite linon qui s’était mariée et qui avait suivi son mari plus dans le sud.
Elle n’avait pas à se plaindre bien au contraire le travail n’était pas dur, elle aidait surtout sa maitresse pour ses corsets là aucun horaire cela pouvait être le matin très tôt comme la nuit.

Parfois elle la suivait dans ses déplacements. Non elle soupirait plus d’envie à qu’autre chose mettre de belles robes, avoir un beau domaine être traité en Dame...
Elle le voyait bien quand elle se déplaçait avec sa maitresse le ton des gens étaient différents à son égard. Et puis surtout il y avait le messire Tadek c’est que la première fois qu’elle l’avait vu arriver au domaine cela faisait peu de temps qu’elle y travaillait. Elle en était restée … Elle n’était pas la seule …Elle sursauta Gertrude venait de lui donner un coup de coude.


Dit ! au lieu de rêvasser aide moi à porter ça. Elle lui désigna une grosse marmite.

On entendit la cloche de l’entrée. Louison se leva et alla ouvrir.

Elle regarda la jeune femme en face d’elle. Celle –ci voulait voir sa maîtresse c’était important la Duchesse de Chantôme la qu’errait de venir au plus vite.
Louison fît entrer la jeune servante lui demanda d’attendre.

Louison frappa à la porte d’Asterie puis entra .Elle lui expliqua qu’une des servantes de la duchesse de Chantôme venait la quérir auprès de sa maîtresse et c’était trés important.

Asterie sortie du bain s’essuya puis aider de Louison s’habilla partie en direction du salon ou la servante l’attendait.
Asterie
Asterie entendit Louison que ce passait 'il encore ! Elle ne pouvait pas être tranquille un peu.
Louison expliqua à sa maîtresse que la Duchesse de Chantôme la qu'errait au plus vite.
Après une seconde de surprise ,elle se leva aider de Louison puis se sécha Tout en se demandant le pourquoi de l'urgence .
Mais connaissant Ysandre cela devait être important pour qu'elle envoie une de ses servantes jusqu'au domaine.
Asterie s'habilla aussi vite qu'elle pouvait


Ohh Louison pas si fort ! J’arrive déjà à peine à respirer dedans alors si tu le sers trop !

Oui mais !

Louison je t'ai déjà dit que tu n'avais pas à serrer autant lors de cérémonie et suivant certains évènements.


Pardon Dame Asterie.

Bon va prévenir Firmin qu'il me selle Caprice à la voiture ce sera plus pratique.

Asterie termina de se préparer puis descendit au salon.
Elle y trouva la jeune servante qui lui raconta ce qui se passait à une telle vitesse qu'elle a dû l'interrompre pour comprendre ce qu'elle disait.
Après avoir compris la situation Asterie alla chercher ses affaires, sa besace et un autre sac qui contenait son matériel pour les accouchements.

Louison prévient que je ne sais pas quand je rentrerais ! Je suis avec la duchesse Ysandre et Nephertiti qui va surement accoucher.

Firmin avait atteler Caprice la jument d'Asterie .
Asterie et Labertille s'installèrent puis partirent en direction de l'auberge.
Arriver devant l'auberge Asterie descendit puis entra tous les regards se portèrent sur elle. Ysandre vient vers elle le visage très inquiet, mais on pouvait voir également le soulagement.

Me voilà j'ai fais aussi vite que j'ai pu ! Que ce passe t'il?

Asterie se pencha vers Nephetiti.

Ne t'inquiète pas Neph ça va aller respire doucement.

Asterie prie les choses en mains. La pauvre Nephertiti était sur une chaise pas très bien installé.

Il faudrait un endroit calme ! Une chambre serait parfaite ! Elle ne va pas rester là ! En plein milieu de l'auberge et il faudrait l'aider.

Nephertiti on va te monter dans une chambre pour l'instant tu vas bien souffler doucement.

Asterie suivie tout le monde dans la chambre installa Nephertiti.
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