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[rp] Eglise de Nīmes

Pasoa
Mis en annonce par la censure le 21/07/09 - {LeFaucheur}

Après un nettoyage sérieux, l'Eglise ouvre à nouveau ses portes.
Bienvenue aux fidéles sous la houlette de Mère Pasoa!

http://www.youtube.com/watch?v=LQKvMojzoH0
Petite_maeve
Maeve s'approcha de l'église en frissonant, elle avait beaucoup marchée et était terroriser, fatigué, trempé et desorienté...Mais elle savait qu'elle pouvait toujours trouver refuge dans une église. Elle poussa difficielment la porte de l'église de part sa petite taille et son jeune age et courrut a l'interrieur pour se cacher dans un coin, ne voulant pas que le curé la mettent dehors elle alla dans le coin le plus sombre et se reccroquevilla, elle se dit que passer la nuit ici meme si l'église était fraiche, serait mieux que de dormir dans la rue a l'affut des brigands et surtout ne voulant pas etre retrouver par sa famille...

Elle resta un moment sans bougé en observant l'espace devant elle et s'endormit en boule dans un coin de l'église...
Lemoine
En ce beau dimanche de juillet, Lemoine avait préparé l'église pour la messe dominicale.

Les cierges étaient allumés, les bancs bien rangés, il n'y avait plus qu'à attendre.

Il ouvrit les portes puis alla
sonner les cloches pour appeler les fidèles.

[center][/center]

Puis,il alla à la porte

Rentrez mes amis, mes fréres et soeurs bienvenue en notre belle église .
Quelle joie de vous voir tous en ce lieu en ce dimanche.
Vous êtes ma joie de vivre et il n’est rien que je pourrai accomplir pour vous faire plaisir.


Lemoine regardait les fidèles s'installer, puis il se dirigea vers l'autel.

Mes fils, mes filles, Enfants de Dieu, je vous souhaite, en ce jour, la bienvenue en la Maison du Très Haut. Nous sommes réunis en ce 4ème Dimanche du mois de Juillet 1457, pour nous recueillir auprès du Seigneur.
Mais tout d’abord mes chers fréres, mes chères soeurs, il nous faut nous repentir de nos pêchés. Prions pour la rémission de nos péchés, et faisons que nous devenions meilleurs chaque jour, en prières, en actes et en pensées !


[center][/center]

N'oubliez pas, vos pêchés doivent être avoués sans retenue pour pouvoir être pardonnés par le Très Haut...

Monseigneur Lemoine de Bourbon saisit son manuel pour les offices ordinaires
[center][/center]

Je vous invite maintenant à répéter après moi le symbole de notre foi, le Credo aristotélicien
[center][/center]

La messe de cette semaine est un encouragement renouvelé à ne pas céder aux péchés dont nous sommes tous , ici même, fautifs !!

Sur ces paroles, Lemoine monta en chaire avec le livre des Vertus en main. Il l'ouvrit à la page concernant le prêche du jour : il avait choisi les péchés, car, en ce début d'année , il n'était pas inutile de répéter les fondamentaux de l'église aristotélicienne.


[table cellSpacing=1 cellPadding=3 width="90%" align=center border=0][tr][td]Citation:[/td][/tr]
[tr][td class=quote]Pré-Histoire V - Le roi du péché

Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

Elle fut la seule à s’être rappelé qu’il avait été enterré au centre de la cité. Pour le défier, elle alla sur sa tombe et en renversa la pierre tombale. Elle déterra le cadavre d’Oane et dansa une nuit entière, piétinant son corps, en chantant sa joie d’avoir détruit son oeuvre. Tout autour d’elle, la ville était en flammes, alors que les humains se battaient, se violaient, se tuaient et se torturaient mutuellement. L’heure du triomphe semblait être venue pour la créature que Dieu n’avait pas nommée.

Elle alla dans les mines récupérer ce dont elle avait besoin pour se forger sa couronne de reine de la Création. Elle était faite d’or, d’argent, de diamants, de rubis, d’émeraudes et de tout ce qu’on pouvait trouver de plus précieux au monde. Son poids témoignait de l’orgueil et de la haine envers les hommes et les femmes qu’avait développés la créature que Dieu n’avait pas nommée. Et celle-ci était la seule à lever les yeux au ciel, mais c’était pour afficher son sourire de triomphe envers Celui dont elle attendait l’aveu d’échec.

Alors, Dieu voulut donner une grande leçon à ces humains, qui l’avaient trahi. Le ciel se fit noir au-dessus de la communauté et les vents soufflèrent avec force. Il leur dit: “Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce.”

Il ajouta: “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.”[/td][/tr][/table]


Mes frères mes soeurs,
les hommes , dans ce passage, se détournent de Dieu ! Ils s'en détournent d'autant plus facilement que celui ci , dans sa grande bonté, nous laisse libre de nos choix !
Et cependant, je crois que Dieu a voulu éviter de nous tracer un chemin dans la pierre même si il est omniscient. . Il nous laisse le libre-arbitre.
Le chemin de la vertu ne peut en aucun cas être imposé , donc Dieu nous a laissé le choix. Bien sûr je crois qu'il préfère que sa création préférée tende vers la vertu mais il a laissé volontairement le Sans Nom agir à sa guise pour nous tenter de maintes manières, des plus flagrante aux plus subtiles.
Aujourd'hui, notre bonne paroisse est envahie par les éclaireurs d'une Foy tronquée et hérétique ! ne vous laissez pas abuser par leurs paroles douceureuses et leurs coutumes austères !
De plus, résister aux tentations montre au Seigneur à quel point notre Amour pour lui est grand et, en retour, il nous montre par le biais de toutes ces merveilles de la création que son Amour est sans bornes et infini.
Suivez l'église Aristotélicienne, seule dépositaire de la vraie Foy, qui reste au service de notre Roi, Levan , et défend sa souveraineté !
Si ces hommes se disent "parfaits", il n'en sont pas moins des brebis égarées par leur absolutisme idéologique : alors , conjuguons nos efforts ensemble pour s'adresser au "plus-que-parfait"^^ :

Méditons ensemble ces paroles !!!
Amen !


Lemoine redescendit de sa chaire satisfait, et retourna devant l'autel.

Après quelques minutes de silence, Lemoine invita ses paroissiens à venir partager le repas du Seigneur !
Le prêtre porta le calice d’argent à ses lèvres avant de le tendre aux fidèles qui défilaient un à un devant lui, ainsi que le pain.



Mes enfants, je vous bénis au nom du Très-Haut, d'Aristote et de Christos. Amen !

Le Père Lemoine se dirigea alors vers la perron de l'église pour venir saluer chacun des fidèles individuellement, malgré la pluie qui inondait désormais le sol du village, cette même pluie qui tombait à grosses gouttes sur l'église, tandis que l’orgue se mettait a retentir dans la sainte batisse.
Pasoa
Mère Pasoa s'installa à l'entrée de l'église après en avoir fait le tour et remi des brassées de fleurs dans les vases.
Le plafond repeint de bleu exposait ses paradis solaires resplendissants, un confessionnal sculpté tronait délicatement ouvragé dans un angle. Elle était heureuse des transformations.
Aussi elle attendit l'arrivée des paroissiens avec un large sourire sur le visage commençant à réciter le Crédo.

Je vous invite à prendre votre missel que vous trouverez sous votre siège, mais cela vous le savez surement. Je vous invite donc à ouvrir votre Livre des Vertus, Création VII : l’Amour



Dieu avait réuni l’ensemble des créatures qu’il avait créé et leur avait demandé quel était selon elles, le sens donné à la vie. Une réponse venant d’une créature prônait la domination de l’un sur les autres.

Voici ce que répondit un humain et ce que le Très-Haut révéla.

L’assistance était silencieuse. D’une voix calme et posée Pasoa récita :

Citation:
Création VII: L’amour

Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort par le faible.

Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai !”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


L'abbesse laissa sa voix résonner une dernière fois dans l’église et poursuivit

Ainsi, nous sommes tous liés par ce sentiment commun : l’Amour. Il doit rester présent dans notre esprit, dans chacun de nos actes, du plus anodin au plus noble. Souvent oublié, mis de coté par des volontés personnelles et politiques…ambitions de pouvoir.

Sa voix tonna dans l’église.

N’aimez point que vous-même !!! Laissez de coté vos ambitions égoïstes !!

Sa voix redevint douceur et volupté.

Tournez vous vers votre prochain et tournez vous vers le très haut. L'Amour est ce qui fait d nous des hommes. Ce sentiment divin doit guider nos pas. Tournez vous vers l’Amour de Dieu. Il nous en fait don, Il nous a élevé au dessus de ses autres créatures pour que nous l’aimions et le louons. Faisons de l’Amour que nous avons TOUTES et TOUS témoignons le ! Unis comme un seul être, pour plaire au Très Haut, le suzerain de TOUS !!

Je citerai enfin le sage Christos :

Citation:
" Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "


Après un court silence, elle reprit.

Prions ensemble, prions ! Et affirmons notre Foi pour le Très-Haut car hélas la bête sans nom continue de roder.

Maintenant, je vous invite à célébrer l’amitié Aristotélicienne en procédant au partage du pain.

Pasoa donne à chaque paroissien, qui s'avancent vers lui, un morceau de pain, symbole du partage dans la Foi.

Allez en paix mes Amis !! Allez en paix, dans la lumière de Dieu.
Pasoa
Pasoa écrasée par la chaleur caniculaire était passée en taverne pour se casser le nez sur des portes closes.
Revenue en la fraîcheur de l'église et débouchant une bouteille de vin de messe elle s'assit près de l'autel et ouvrit son courrier en sifflant un verre.
*Tiens... l'assemblée des sages... j'en serais?
Ma foi j'irai si ils se sont pas tous entretués d'ici là...
Lodève... des achats à faire... pourquoi pas...
Arles! une invitation à un mariage...*
Elle rangea les papiers, se reservit et prise d'une douce torpeur plongea dans une sieste salvatrice.
Pasoa
Comme chaque dimanche,à 10h, Pasoa ouvrit grand les portes de l'église. Au moins ça aérait...
Puis elle s'assit en haut des marches en attendant les fidéles et en relisant le livre des Vertus.
Les heures passèrent et quand il fut 19h elle se leva. Elle replia le sermon préparé et alla refermer la batisse.
Contrairement à il y a quelques mois elle ne se fachait plus, ne s'étonnait plus, ne s'indignait plus.
Elle prit la direction de la taverne la plus proche en sifflotant les mains dans les poches de sa soutane.
Pasoa
Elle alla s'agenouiller au premier rang et pria longuement terminant par deux souhaits.

"Seigneur faites que votre humble servante accomplisse avec succés sa mission.
Faites que le jeune Oliviers qui m'accompagne tire expérience positive de ce premier voyage pour lui."


Puis elle se leva.
Quiconque serait rentré ne l'aurait pas reconnue. Vêtements ajustés de cuir rouge, dague à la cuisse, cape de voyage roulée à la ceinture... son reflet dans l'eau du batisphère la fit sourire...
L'abbesse Pasoa le temps d'une semaine redevenait Pasoa de Forbin Castellane, la "belle aventurière".
Les talons de ses bottes claquaient sur le carrelage quand elle sortit.
Tamacha
Tam' entra dans l'église, calme à cette heure-ci. Quelques villageois étaient installés deci delà et priaient, ou chuchotaient dans un coin.
L'édifice était impressionnant de beauté et Tamacha décida, après s'être signée d'avancer jusqu'au coeur... Elle marcha, lentement, regardant chaque sculpture, chaque fresque. Juste avant l'hôtel elle s'installa sur un banc, tout au fond d'une allée, cachée derrière une pilasse. Elle joignit ses mains devant son visage, ferma les yeux et pria un long moment. Un torrent de larmes ruisselant sur son visage...

Elle resta longtemps prostrée en ce lieu.
Grisur
Grisur entra d'un pas silencieux. Apercevant Tam, il s'approcha, s'assit à côté d'elle et lui fit un sourire tendre (un sourire qui signifiait : ne pleure pas, je suis là, je te protègerai, je te consolerai). Puis il s'absorba dans une prière muette.
Elyana
Un souffle d'une divine fraîcheur habitait l'église. Elyana soupira d'aise. Seul ce lieu sacré la rassurait depuis son enfance. Sur le coté un couple, rencontré en taverne, priait, la jeune fille glissa doucement et longea les bancs où elle en choisit un pour s'agenouiller.
Les mains réunies devant elle, le visage levé vers l'autel, elle se mit à prier.
Prier... prier ... ... ... ses lèvres remuaient mais seul son coeur l'entendait ... ... ...
Ombelyne


Par un aprè-midi ensoleillé, alors que le calme régnait dans la ville, une siljouette encore presque inconnue de tous cherchait l'ombre. Elle se promenait dans les ruelles sans même penser aux mauvaises rencontres.

Au loin se dessinait l'Eglise. Guidée par ses pas, elle s'y rendit d'un pas lent. Ses yeux ne quittaient pas la grande bâtisse. Arrivée devant, elle hésita un moment avant d'entrer. Elle n'était encore jamais entrée dans un lieu Saint, elle n'était pas baptisée malgré ses vingt printemps.

Après une longue hésitation, Ombelyne regarda autour d'elle : personne à l'horizon. Elle entra donc dans l'Eglise. Elle en fut emerveillée. Ses yeux faisait le tour du culte à une vitesse folle, c'était magnifique.

Elle ne connaissait pas la marche à suivre ensuite, elle savait qu'il fallait prier mais ne connaissait pas les procédés. Maladroitement, elle s'agenouilla et s'adressa à une statuette au hazard. Elle savait qu'elle devait joindre ses mains l'une à l'autre, ce qui était déjà un exploit pour elle !

De longues minutes suivirent avant qu'elle ne se relève et quitta l'Eglise.
Sur le porche, elle soupira avec un sourire large sur le visage, elle se sentait bien et se promit de faire des démarches de baptême au plus vite.
Phil59damay
phil avait franchi le porche avec bien du mal , aristote lui avait fait tant de mal

il s assis , et pria pour le repos de son oiseau félin
Pasoa
Pasoa se prépara dans la sacristie pour la messe dominicale. Elle préparait donc la cérémonie en choisissant le thème de sa lecture et en préparant le pain et le vin pour la célébration de l'amitié. Elle revêtit sa chasuble et son étole et prononça la bienvenue à l'assemblée.



Soyez les bienvenus, chers fidèles, dans votre maison, celle que vous partagez avec le Très-Haut et avec tous vos frères aristotéliciens.
J'aimerais vous lire un texte très particulier du Livre des Vertus. Il contient un message primordial d'Aristote, celui qui dit que tous les hommes sont utiles et indispensables pour la Création, peut importe leur rang et la nature de leur travail.


Pasoa se plaça donc derrière le lutrin sur lequel se trouvait son plus bel exemplaire du Livre des Vertus, celui avec les jolies enluminures et les longs signets de velours rouge.



Citation:
Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.
Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.
La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur âge, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.
La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

L'abbesse reprit alors la parole.

Mes enfants, mes frères, c'est bel et bien Dieu qui a établi notre société, et il est donc de la responsabilité des fidèles de la faire vivre en accomplissant son devoir avec foi et assiduité.
Pour prouver notre foi et notre désir ardent de vivre, récitons notre crédo.



Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN

La prière universelle de la foi et de la piété récitée, Pasoa se retourna pour prendre le pain et le vin. Elle les bénit en les présentant à Dieu, puis se plaça dans l'allée pour offrir la communion à ses fidèles.



Puis elle conclut la messe.

Allez en paix et dans la lumière du Très-Haut. Puisse ce-dernier guider vos pas
Landyves
Yves était de retour à Nïmes.
Retour particulièrement tranquille, le blondinet n'ayant prévu personne, n'en voyant aucunement l'utilité puisqu'il repartirait d'ici quelques jours.
Mais la messe était un moment particulier pour lui.
Depuis qu'il était cadet de la Garde Episcopale, il n'en ratait aucune à la chapelle saint Abysmo et se trouvant alors dans sa ville natale, il était évident qu'il fallait qu'il assiste à celle dite par ... Pasoa ?!

Le jeune homme affichait un sourire serein sur son visage pourtant marqué par la fatigue du voyage.
Mais il était heureux, oui, car il n'imaginait pas que l'abbesse continuerait son travail au sein de la paroisse nîmoise, elle qui semblait douter de sa foi lorsque Yves avait été sur le départ.

Mais enfin, il y avait toujours quelqu'un pour répendre la parole divine dans cette ville, c'était tout ce qui importait.
S'installant alors là avec le jeune Samuel qu'il avait été chercher au couvent tout juste après avoir passé la frontière languedocienne, tous deux écoutèrent la messe avant de réciter le crédo, que le blondinet connaissait désormais par coeur.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN


Déjà la fin, mais il valait mieux une courte cérémonie plutôt qu'aucune.
L'homme et son fils adoptifs se levèrent et rejoignirent la sortie après avoir accueilli avec bienveillance la communion apportée par Pasoa, qu'on n'oublia d'ailleurs pas de saluer au passage.

_________________
Elisy
Ses bras fins poussèrent la lourde porte de l'église. Elisy venait d'arriver à Nîmes, et comme à chaque étape de son voyage, elle s'empressait d'aller remercier le Très-Haut pour sa protection. Tout se passait tellement bien jusqu'à présent, qu'elle avait presque peur d'en être contente, peur que tout s'arrête.

Impressionnée par l'édifice, la jeune femme avançait à pas feutrés avant de choisir un banc où elle prit place, et d'où elle contempla les décors qui l'entouraient. Paisiblement, elle ferma ensuite les yeux et joignit les mains. Ses lèvres semblaient prononcer un prière silencieuse que seul le Très-Haut pouvait entendre.
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