[RP] Bal de l'Avant et de la Saint Nicolas

Longtemps, elle avait hésité à se rendre au bal. Venir seule ne l'avait pas beaucoup enthousiasmée, le contexte ne s'y prêtait pas ... et puis au diable les varices ! Une robe, simple, seyante, cotte blanche et surcotte rouge, à l'encolure large, maintenant qu'elle avait quelques atouts, autant en profiter, et un simple collier fait d'une chaine et d'un pendentif rouge.

A son entrée, comme tant d'autres, Malone laissa ses émeraudes explorer les lieux. Erwin au buffet, poste d'observatoire comme à son habitude. Un instant, elle eut envie de l'y rejoindre ... mais Helena se trouvait au buffet également, déjà l'envie de rejoindre le lieu diminuait. Et puis les dernières décisions du brun, tout ça n'aidait pas ... Direction opposée, donc.

Tiens, Tellusine seule et assise ... Peut être parviendrait-elle à décevoir Erwin à la moitié de ce qu'elle était triste ? Et de toute façon, il était en une position parfaitement inabordable. Passer devant Helena, vu le résultat que ça avait eu la dernière fois, c'était pas un bon plan si elle ne voulait pas gâcher définitivement cette fête.

Bonsoir Tellusine !
Regard à la salle, bien remplie.
Ce bal a l'air d'une réussite ... félicitations !
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Sans nul doute si son père et sa mère avaient été là, ils auraient pris le bras de la jeune fille pour l'emmener loin. L'inviter dans sa chambre au dessus de la taverne, même si c'était son unique demeure, ceci était loin d'être convenable. Mais voilà, ses parents n'étaient point là... Il fut un temps, Lexy aurait été dans cette chambre, rien que pour faire enrager ses parents mais après ce qui lui était arrivé, elle devenait plus prudente.

Nous devons également aller à Poitiers très prochainement, donc nous pourrons certainement nous revoir mais pas dans votre chambrée car cela ne serait pas très convenable et je vous connais à peine... Nous trouverons bien un endroit pour nous promener tout en discutant.

Lexy lui sourit. Elle se sentait vraiment bien à ce bal même si elle ne dansait pas. Beaucoup de personnes se dirigeaient vers le buffet. La jeune fille se leva.

Que désirez vous déguster ? je me ferai une joie de vous apporter une assiette en même temps que la mienne. A moins que vous vous sentiez la force d'y venir avec moi et de choisir. Mais vu le monde qui s'y dirige nous avons intérêt à y aller de suite sinon nous n'aurons plus rien à nous mettre sur les papilles.

Debout devant lui, elle plongea son regard clair dans le sien, souriant, attendant de connaitre sa décision.
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Frans sourit à Lexy. Bien sur, il aurait voulu la recevoir dans une demeure bien plus grande que cette chambre qu'il occupait pour le moment. Il comprenait qu'elle refuse, cela était normal. Ainsi, il lui répondit

Bien sur, nous pourrons trouver un endroit pour parler. Il y a une foret à Poitiers, et près de certains sentiers, il y a des bancs et de petits lacs. Enfin, si vous arrivez à surmonter le froid, bien entendu, il faudra bien vous couvrir.
Sinon, une taverne joliment éclairée fera l'affaire

Puis, elle lui proposa de lui amener une assiette ou l'accompagner au buffet. Il se souvint sa blessure et eut peur que celle-ci se ravive en se levant, alors, même si ca ne se faisait pas, il lui dit :

Oh, si ca ne vous dérange pas de m'apporter un petit quelque chose, je ne serai pas contre. Vous me mettrez la même chose que vous, cela ira très bien

Il dit cela en espérant tout de même qu'elle n'ait pas un appétit de moineau, vu sa taille si fine. Il sourit à cette pensée. Le bal prenait une agréable tournure pour lui.
Il aperçut Malone et lui fit un bonjour de la tête quand il croisa son regard.
Puis il regarda Lexy qui s'éloignait, ses yeux se posèrent... il rougit et détourna son regard...
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Frans ne se leva pas, mais sourit Quand Malone lui dit bonjour

Je vais un peu mieux. Excuse moi de ne pas me lever, la blessure me fait encore assez mal. Alors, tu as trouvé ton cavalier pour danser à ce bal??

En même temps qu'il lui parlait, il jetait un coup d'oeil à Lexy qui était arrivée au buffet où de nombreux invités commençaient à remplir leurs assiettes.

Ca fait un moment qu'on ne t'as pas vu a Poitiers, Malone. Tu es repartie guerroyer??
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Ma douce amie, je suis heureux moi aussi de vous revoir. J'ai prié chaque jour qu'il me donne quelques instants pour passer vous voir, mais malheureusement, il ne semble pas m'avoir entendu.

Mon cher Datan, vous n’avez pas du prier assez fort à moins que... le Très Haut ne soit sourd ?

Elle afficha un air feint d’étonnement teinté d’une grande innocence puis se pencha vers lui et ajouta à voix basse :

Je me demande si je n’aurai pas blasphémé à vouloir ainsi vous trouver des excuses... A cause de vous, je serai obligée d’aller à confesse !

Elle fait la moue mais son regard malicieux scintille, ne dit-on poinct « qui aime bien châtie bien » ? D'un port altier qui en laisse rien passer de leurs taquineries, ils avancent ensemble quand Nahysse les aborde. Nahysse, naïade et baronne aux cheveux couleur de soleil printanier, là où Oane fut longtemps son pendant, baronne aux cheveux couleur de nuit sans lune, avant de devenir comtesse des Saints Songes, femme toujours liée aux astres de la nuit.

Bien le bonsoir à vous. Dame Oane, messire Datan, c’est un plaisir de vous revoir. Laissez-moi vous présenter mon frère Eldric. Je crois que la dernière fois que vous l’avez vu, il n’était encore qu’un enfant.

Bien le bon soir à vous Dame Nahysse. Effectivement, j'ai bien du mal à le reconnaître –

Datan salut le jeune Plantagenêt. Oane sourit à Nahysse et lui répond avant de tourner son regard océan vers le jeune homme.

Ravie de vous chère baronne. Je comprends mieux pourquoi le soleil se cache ce jour d’hui : il s’est sans aucun doute sentit bien pâle à coté de vostre splendeur.

Quant à vous sire Eldric de Plantagenêt, je suis enchantée de faire vostre connoissance. Je profite de cette enconstre impromptue et charmante pour vous féliciter de vostre élection comme bourgmestre en nostre cité. Si je puis vous estre utile dans la vie de nostre capitale...

Le jeune homme n’eut pas le temps de répondre que sa sœur l’entraînait déjà de son pas alerte vers d’autres ailleurs. Il affichait d’ailleurs une mine quelque peu contrariée, ce qui fit naitre un sourire cerise sur l’opale de porcelaine. Elle n’avait jamais connu les relations frères et sœurs et s’étonnait toujours en la compagnie de la fratrie des Plantagenêt. Présentement, Oane suivit le balencement de hanches de la blonde qui semblait comme aimantée par le regard d'un homme. Et quel regard. Oane reste contemplative un moment puis l’épervier prit son envol direction le buffet et la comtesse suivit dans son sillage. Comme tous les chemins mènent Icie ou là, ils se retrouvèrent bientôt tous deux plantés devant la comtesse de Salbart qui se hâta d’enfourner quelques délicates sucreries à l’honneur en cette fête.

Chère Icie, je suis heureux de vous revoir aussi. Heureusement qu'il y a ce genre d'animation car nous ne nous verrions jamais. C'est heureux de revoir ceux à qui l'on tient, surtout en pareille période.

Cher Datan, Dame Oane, heureuse de vous croiser. Voilà un bal qui nous éloigne un peu des tristesses alentours. Je suis ravie de vous voir en meilleur forme. Ces temps-ci sont si éprouvants, pour tous. Que de monde n est ce pas? un vrai succès cette petite fête.
Mais que le temps passe. Voyez donc, ma chere Nahysse volette de droite et de gauche
Et tente de m 'éviter en me confondant avec une duègne

Eldric est élu maire et Gauvhin profite de sa nouvelle épouse. Et l'on me dit que cette jolie jeune femme brune est la fille de Baillant ? Par Aristote, nous les voyons encore en lange et surgit devant nos yeux, barbes et formes.

"Barbe et formes..." Oane se dit que sans doute, Icie exagère : que Nahysse ait des formes c’est poinct nouveau : elle fut plutôt précoce contrairement à Oane qui mesme du haut de ses 24 années affiche une ligne si élancée, si svelte, si longiligne ... qu’on pourrait dire avec quelque forfanterie ... plate comme une limande. Pratique pour le port de l’armure de plaque et du corset notez bien. Des formes pour Nahysse et Lexy, oui sans doute, mais barbe pour Eldric ? Faut ptet pas exagéré non ? Le jeune Plantagenêt doit être comme le Beauregard obligé de se travestir pour être quelque peu poilu. Oane sourit malicieuse à ses pensées et ne peut s’empêcher de jeter un regard à la ronde pour capter la silhouette des intéressés. Tout à coup so regard accroche la longue barbe blanche et sa mémoire se débloque. Elle saisit le verre de mousse abandonné plus tôt et où la mousse a depuis longtemps passé et dit de sa voix haute et claire :

Excusez-moi chers amis, mon devoir d’hôtesse m’appelle.

En tenant dans une main son carnet de bal et dans l'autre la chopine, Oane partit à travers la salle en prenant garde que cette fichue traîne ne l’entraîne poinct de nouveau dans de fâcheuses postures, le tout en jetant un regard noire à la coupable Gandrelina qui présentement profitait de sa liberté pour vider un fut ou deux près du buffet. La comtesse attendit que le Saint ait offert quelques friandises à l’enfant sis devant lui et lui tendit le verre

Je ne saurai laisser le Grand Saint Nicolas dépérir en ce jour d’hui où les enfants attendent tant de lui. Il parait que de pousser des Ohhhoohhh a une fâcheuse tendance à assécher le gosier dit on...

Sans doute une main avide se tend elle vers le breuvage ... qui lui recule tout à coup. Un immense sourire cerise barre le visage de porcelaine et découvre une rangée de perles

Cela étant Grand Saint Nicolas, on a rien sans rien ...

Ajoute t elle et elle tend sa main l’air d’attendre un précieux trésor d’un air dégagé : On est comtesse des Saints Songes ou on ne l’est pas. Tellusine et Anna ouvrirent alors le bal.
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Une fois que la réponse de Frans fut donné, Lexy s'était rendu au buffet, sentant toujours le regard du blessé sur elle. Gênée, elle rougit encore et la chaleur de la pièce ne faisait qu'accentuer son trouble. Après des salutations aux personnes se trouvant au buffet, elle attaqua les hostilités.

Bon allez ! Il fallait se concentrer ! hum ! Tant de bonnes choses étaient étalées. Lexy avait une préférence pour les mets sucrés... mais allez savoir ce qu'un homme aimerait... Pas évident tout ceci. Elle tourna la tête dans sa direction afin de lui demander en lui montrant ce qu'il aurait préféré mais une dame l'avait rejoint et de dos elle ne pouvait voir qui c'était.

La jeune fille commença par elle. Au moins elle était certaine de ce qu'elle aimerait. Et voilà différents gâteaux qui ornèrent copieusement son assiette entourés par quelques fruits. Puis cherchant toujours pour son nouvel ami, sa phrase lui revint en mémoire :

Et bien voilà ! Je vais préparer la même chose.

Elle avait fait sa réflexion tout haut. Mais elle ne s'en était pas rendue compte. La deuxième assiette était la copie conforme de la première, mais peut-être davantage remplie. Ce qui n'était pas plus mal, car un blessé avait besoin de reprendre des forces.

Une assiette dans chaque main, elle se faufila afin de rejoindre Frans. Mais elle hésita... Il était avec une dame et ils avaient peut-être des choses à se dire. Lexy ne voulait en aucun cas les déranger.

Oui mais ! Là, rester debout au milieu de la salle avec deux assiettes, elle avait l'air d'une cruche. D'autant plus que c'était dangereux... Imaginez un couple de valseurs qui viendraient la percuter. On aurait plus qu'un envol de gâteaux et de fruits qui pourraient atterrir sur le St Nicolas.

Secouant, la tête, elle continua à avancer vers le blessé. Et il devait être affamé aussi !

Le chemin de retour fut périlleux. Slalomer entre les convives, les assiettes en équilibre sur chaque main, ne fut pas une mince affaire mais elle arriva au bout de sa destination sans encombre.

Et voilà ! Le repas de monsieur est avancé ! Messire désirerait il autre chose pour accompagner ? Un autre verre ?

Tendant l'assiette à Frans, posant la sienne sur la table, elle se tourna ensuite vers la dame.

Je me présente Lexy. J'espère que je ne vous dérange pas. Je puis vous laisser si vous avez des aventures à vous conter.

Un sourire aimable aux lèvres, la jeune fille attrapa une pomme et joua avec dans ses mains, la faisant tourner.
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Comment se faire une réputation de soldate et de guerrière sans jamais l'avoir été vraiment, en une seule leçon par Malone ...

Reste assis, ne t'en fais pas, je passais juste te saluer, pas te torturer ... les médicastres ont espoir que ça se remette prochainement ?

Hé non, je ne reviens à Poitiers qu'en quelques occasions, je suis rentrée chez moi, à La Trémouille, dès que j'ai pu. Ca fait depuis ... eh bien depuis la dernière fois que je t'ai vu que je n'ai, par chance, plus eu à combattre. Je ne nie pas quelques petites nuits sur les remparts, mais rien de plus significatif. Le opposants ont eu le bon goût de rester chez eux. Et j'aimerais qu'ils continuent, d'ailleurs ...

Par chance pour la blonde, celle qui discutait initialement avec Frans revint, chargée de deux assiettes, et manifestement surprise de ne pas retrouver son cavalier seul. Diversion parfaite, Malone éviterait d'avoir à exprimer si elle avait ou non un cavalier ce soir, vaste question à laquelle elle ne savait pas vraiment si elle-même connaissait la réponse.

Enchantée Lexy, je suis Malone.
La regarder en face, surtout ... ne pas biaiser, il serait amusant mais non souhaitable de recommencer une histoire de quiproquo, en ayant cette fois la position d'en face.

Vous ne nous dérangez en rien, au contraire, je crois même pouvoir affirmer que l'ami Frans vous verra revenir avec plaisir. A savoir si c'est pour vous ou pour l'assiette, là je le laisse s'exprimer.
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[Quelques instants plutôt]

Son regard se perdi un instant dans celui de la Surgère, le temps semble suspendu, qui ne prend fin qu'avec les premières paroles. La douce mélodie de sa voix, l’enveloppa avant que ne faille la parenthèse délicate. Un bref instant la chaleur que ses yeux, son regard son visage lui insufflaient disparu subitement. Laissant place à la froideur qu’il lisait dans sa posture et son regard présentement. Il se cru prit dans la tourmente d’une tempête, un vent glacial s’abattit sur lui.

Elle lui parlait. Il aurait tout donné pour savourer chacune de ses paroles mais la donne en avait changé et cela l’insupportait. Rencontre charmante oui si on veut. Elle se serait adressé au dernier de ses valets que les mots auraient été tels. La dame serait-elle indisposée ? Irritable ? Chasse gardé ? L’instinct d’un chasseur peut changer du tout au tout selon la proie qu’il vise. Le tout est de s’amuser n’est-il pas ? Jouons donc décida Eldric qui ne comptait pas rentrer dans un jeu de faux semblant.

Ravi de vous enchanter et merci pour vos félicitations mais elles ne sont pas de mises Madame de Surgère. Je n’ai encore rien fait qui soit digne de vos félicitations. Puis il fit mine de réfléchir. Utile hum vous le pouvez sans doute de bien des manières. J’y réfléchirais soyez en assurer et ne manquerais pas de répondre à votre billet.

[Auprès de Nahysse à présent qu’Eldric avait rejoint]

Il répondit à Euzen avant de débuter le jeu que son angélique diablesse de sœur l’avait poussé à faire.

Partir pour la Guyenne si je ne m’abuse… Restez donc parmi nous voyons. La Guyenne est une terre désolante savez-vous ? Et le Poitou bien plus appréciable. Regardez les perles qu’il renferme. Il désigna sa sœur et Oane qui parlait avec sa mère. Une raison ? Flatter la revêche non point mais faire enrager sa sœur.

Ce regard, cette colère il l’obtient enfin. Il s’en extasiait. Le visage de sa sœur prenait alors toute sa beauté dès lors qu’elle cessait d’être lisse et parfaite. Folle, enrager, un ange tombé du ciel enfin un second. Elle le prit à part, le comble de la joie pour la tête blonde.

Je veux que tu paie pour m’avoir entrainé vers ce, cette, ces, vers elle ! J’en ai délaissé une belle jeune fille pour me retrouver devant... que lui dire ? Devant cette femme qui me fait perdre tout moyen ? Une rage indéfectible s’empara de lui. Et Nahysse déjà savait tout ne te mêle pas de ça, je .. Clovis ? hum clovis ? C’était lui clovis ? Un autre jeune homme était planté à coté d’eux. Il regardait sa sœur comme s’il s’agissait d’une sucrerie. Ah, ah voila une occasion. Il ignora sa sœur qui prenait un malin plaisir à avoir trouvé comment se jouer de lui. Peu importe, le jeu c’était pour lui et il débuta les hostilités. Eldric version sourire carnassier fit naturellement els présentations entre les deux jouets de sa sœur.

Bon soir. Oui je suis bien Eldric comment allez vous Messire Clovis. Vous savez je suis heureux de vous rencontrer enfin Nahysse m’a souvent parlé de vous je crois qu’elle vous apprécie grandement. Ah et voici Euzen qui j’espère va rester parmi nous, ma sœur en serait ainsi des plus ravie.

Un cousin?! A ce mot, le coeur de Meileen se mit à palpiter plus fort.

A Limoges? Mais c'est...

Son grand sourire finit par s'éteindre en s'apercevant que le prétendu cousin ne semblait pas lui porter autant d'attention qu'elle. Même pas curieux de savoir comment se nommait sa nouvelle cousine, à peine un regard pour elle.
Les pupilles de la petite brune se tournèrent vers la jolie baronne, définitivement au centre de toutes les attentions. Elle se tut, le temps que chacun échange et tenta de garder un air impassible lorsque la jeune blonde pris congé poliment.
Meileen le pris assez mal. Comme si Nahysse, par cette phrase, cherchait à les narguer en leur enlevant leur cousin.

Elle leur laissa le temps de s'éloigner et se permit une grimace dans leur direction, avec un "gna gna gna" silencieux.

Jalouse la brune? Plus que tout à cet instant précis.
S'apercevant de son dépit, elle eut envie d'en pleurer. Maudissant sa mère d'être morte et son père de l'avoir abandonnée, et encore plus de l'avoir faite passer de fille de noble à fille de rien!
Jamais elle ne pourrait lui pardonner, si encore il avait une chance un jour de pouvoir l'être. Et cette envie de meurtre revint la hanter à cet instant précis, alors même qu'elle avait fini par abandonner l'idée...
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La petite blonde était suspendue aux lèvres de son Clovis quand il cessa de parler sans n’avoir rien dévoilé de sa bonne nouvelle. La colère l’envahit. Elle commençait à perdre patience. Bon d’accord, de la patience, elle n’en avait jamais eut.

Et que vous voulait votre oncle, le duc d’Orléans ? Je vous en prie, ne nous faites pas languir plus longtemps !

La petite baronne sentait bien que les Montbazons n’étaient pas très à l’aise avec cette conversation mais lorsque Clovis lui annonça enfin qu’il récupérait ses titres, sa mère étant décédée, elle ne put retenir un petit cri de joie qu’elle étouffa bien vite derrière sa main. A Salbart, elle aurait effectué quelques pas de danse mais ici et à cet instant, ce n’était pas conseillé. Déjà, elle avait attiré quelques regards surpris. Et pourtant, elle avait à peine poussé un petit cri…
Avec un petit effort sur elle-même, Nahysse reprit d’un ton calme.

Mais c’est une très bonne nouvelle !!!! Vous allez être baron ! Et votre famille ? Allez-vous reprendre contact ? Vous le devriez, la famille c’est précieux. Agnès, par exemple, a repris contact avec sa sœur qui est venue au mariage, même si son frère, lui, refuse toujours de lui adresser la parole.

Son verre effleura ses lèvres gourmandes puis une lueur passa dans ses prunelles.

Vous devriez voir avec votre oncle pour organiser une réception en l’honneur de votre baronnie comme le fit ma mère pour la mienne. Ce serait une excellente occasion pour renouer des liens qui se sont quelque peu distendus.

Elle prit une gorgée de vin. Et tandis qu’elle regrettait de ne pas avoir emporté son éventail plutôt que son carnet de bal, le bel Euzen vint à son secours, pour la plus agréable des surprises.

Ses paupières papillonnèrent un instant alors que ses azurs ne quittaient pas son regard posé sur elle.

Avait-il lu dans ses pensées ?

Un sourire rayonna sur son visage et ses prunelles s’animèrent.

Sire Euzen, vous lisez dans mes pensées. Je me faisais justement la remarque que cette pièce était surchauffée. Trop de monde dans un lieu clôt augmente la température et rend l’atmosphère étouffante. Un peu d’air serait le bienvenu, en effet.

Tandis que timidement, sa main glissait sur le bras tendu, ses azurs se décrochèrent de son beau visage, non sans un énorme effort, pour se tourner vers les deux jeunes femmes.
Ses bonnes-manières se rappelant à elle, un petit sourire étira ses lèvres.

Mes demoiselles, ce fut un plaisir de faire votre connaissance et j’espère que nous aurons à nouveau l’occasion de nous rencontrer.

Puis se tournant vers le jeune Cheroy.

Clovis… A tout à l’heure, je l’espère.

Son regard brillant se leva vers Euzen.

Je vous suis. Allons respirer un peu d’air frais.

Tout en avançant à sa suite, elle jeta quelques regards de-ci de-là, s’attendant à voir , à tout instant, surgir sa mère qui viendrait jouer les chaperons.

Oh mon Dieu faites que non !

Et alors qu’ils progressaient, les battements de son sœur s’affolèrent. La chaleur augmenta et la tête commença à lui tourner.

Vite ! Qu’ils sortent, vite !

L’envie de courir lui démangeait les jambes mais elle s’astreint à suivre le rythme de son cavalier auquel elle lança un petit sourire distrait.
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Ne levons pas l'oeil au ciel... Oui au singulier, il n'y en a plus qu'un ! Ne le levons pas donc et restant impassible... Plus facile à dire qu'a faire quand un gringalet et deux cousines ... Dont une qu'il venait de découvrir... Ni mettait pas du leur. Tss ça n’arrangeait pas ces affaires ça, non pas du tout !

"Tu avais compté Euzen je crois ?"

Hum ? On lui parlait ? Ah oui... Zut... Tout à ces pensées sur le comment remettre son cheval sur la bonne route, il n'avait guère écouter.

"Compté... ?" Attendons quelques instant que les brides de conversations lui revienne. " Ah oui, mais je ne sais plus bien... Deux ou trois peut-être... Mais si vous croisez mon paternel, pensez à le nommé Bali, Balo ou Balian mais pas de Sire devant... Ou il vous en cuisera."

Un léger sourire apparue sur les lèvre du blond au souvenir du dernier qui avait fait cela. Oh bien sur, le Bali fera jamais autant aux deux jeunes femmes mais il y a de forte chance pour qu'il devienne Balo ensuite... Reportant discrètement son attention sur la jeune baronne, Euzen remarqua ta teinte plus foncé de ces joues... Avait-elle chaud ? Hum mauvais constat pour celui qui désirait la faire danser... Si le rose lui montait déjà, elle refuserait certainement pour ne pas en venir au rouge... Par contre... C'était une excellente chose pour l'éloigner... Affichant un sourire courtois pour dissimuler celui-ci plus malin qui n'aurait pas manquer d’apparaître, le blond s'adressa donc à la jeune fille.

"Vous ne semblez pas au mieux baronne... Un peu d'air fraie ne serait-il pas le bien venu ?"

Peut-être finalement, réussissait-il à remettre son canasson sur le droit chemin...
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(* By Heyleen Casaviecchi)

Datan !

Là c'est facile, c'est pour lui. Point le temps de chercher, la jeune femme vient à lui, et à voix douce se mêle la chaleur corporelle. Que le Tout-puissant lui pardonne, mais sous l'effet de l'accueil qu'elle lui adresse, il est tout pantois et surtout aux anges. Ils restent quelques secondes l'un contre l'autre ; cela fait si longtemps...

Ma douce amie, je suis heureux moi aussi de vous revoir. J'ai prié chaque jour qu'il me donne quelques instants pour passer vous voir, mais malheureusement, il ne semble pas m'avoir entendu.

Ils avancent ensemble, saluant la Baronne de Lusignan.
Bien le bon soir à vous Dame Nahysse. Effectivement, j'ai bien du mal à le reconnaitre - il salue Eldric - sous les traits de l'homme qu'il est devenu.

Comme ils se retirent et avancent vers le buffet, Datan garde Oane prêt de lui, osant même poser sa main sur celle qui lui tient le bras. Un contact fébrile qui tente de rattraper le temps perdu. Au loin, Icie les regarde et ils s'avancent.
Chère Icie, je suis heureux de vous revoir aussi. Heureusement qu'il y ce genre d'animation car nous ne nous verrions jamais. C'est heureux de revoir ceux à qui l'on tient, surtout en pareille période.
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La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...

Le blanc plein de crême ou un morceau de tarte? A moins que ce petit fruit ...
Finalement une tranche de gateau, bien cremeux, rose en plus, suivi le chemin de la bouche comtale.

Mumm humrrrrr......allons bon. Il était fort inconvenant de répondre la bouche pleine. Avalement rapide au risque de s'étouffer. Vite une belle main qui couvre gracieusement la bouche pour eviter qu'un toussotement n'evacue imprudement quelques miettes...........enfin des miettes, pour être poli.


Cher Datan, Dame Oane, heureuse de vous croiser. Voilà un bal qui nous eloigne un peu des tristesses alentours. Je suis ravie de vous voir en meilleur forme. Ces temps ci sont si éprouvants, pour tous.
Que de monde n est ce pas? un vrai succes cette petite fête.


Elle sourit alentours.

Mais que le temps passe. Voyez donc, ma chere Nahysse volette de droite et de gauche
Petit murmure amusée
Et tente de m 'eviter en me confondant avec une duegne

Eldric est élu maire et Gauvhin profite de sa nouvelle épouse. Et l'on me dit que cette jolie jeune femme brune est la fille de Baillant? Par Aristote, nous les voyons encore en lange et surgit devant nos yeux, barbes et formes.
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Paix à nos amis disparus! Trop nombreux hélas........

La comtesse Oane s'était éloignée et partit rejoindre les 'adultes'. Non sans qu'il ait décelé à travers son regard qu'elle l'avait surement reconnue. Normal.... Comment avait-il put penser une seule seconde que la comtesse croyait encore à ces histoires de Saint Nicolas quisétout, de lutins et autres créatures tirées de l'imaginaire.

En avant de lui, se tenait maintenant la jeune Anna, qui le pointaient de ses deux grosses mirettes d'enfant émerveillés.


Papa Noël, moi moi j'ai été très zage. J'ai le droit à des sucreries n'est ce pas ?
Et dis moi pourquoi tu n'as pas ton traîneau ? D'habitude tu me rapporte des jouets pas des friandises....

Je m'appelle Anna et la dame avec une ravissante robe mauve et de long zeveux ébènes comme moi c'est ma maman. Et tu sais quoi ? Ben maman c'est la plus belle et la plus gentille !!!!!

ll tira un peu vers lui le sac et agrandit l'ouverture pour mieux laisser voir les friandises.

Et Bien Anna, j'espère que plus tard tu seras comme ta maman, aussi belle et gentille. En attendant, les lutins m'ont chuchoté que tu avais été très sage... même si tu as fait parfois quelques petites bêtises et que tu n'écoutes pas toujours ce que te dit ta maman.

Il regarda l'enfant avec un large sourire dessiné à travers sa barbe et en hochant la tête, pour qu'elle comprenne qu'elle avait quand même droit aux friandises de Saint Nicolas, et que le père fouettard ne l'attendrait pas à la sortie.

Au moins, toi tu as été plus sage que Tellus-hips-ne...

Ajouta-t-il en adressant à la rousse qui était aux cotés d'Anna un regard lourd de reproches, tout en se retenant de rire.

Alors tu peux tendre tes deux mains et on y mettra autant de sucreries que tu peux en porter.

Il commença à fouiller dans le sac et à se tenir prêt à couvrir les mains de la petite fille, jusqu'à les faire déborder. Puis, il ajouta d'une voix un peu plus forte - Pour bien montrer que le Saint Nicolas est un peu rancunier, et qu'il vaut mieux ne pas trop venir le taquiner.

Quand à Tellusine, j'ai spécialement pensé à elle. Et oui... Tu vois, je la connais bien. Les petits lutins des tavernes m'ont beaucoup parlé d'elle. Elle va être contente d'apprendre que j'ai mis de coté quelques bonbons à la menthe dont je sais qu'elle raffole et en est très très gourmande.

La menthe.. 'peut-être plus par nécessité, que par gourmandise' pensa-t-il même si il ne le dit pas... quoiqu'il le pensait tellement fort, qu'à moins d'être sourde, Tellusine avait dut quand même entendre les pensées du saint quiditout.

Et là... par calcul âprement stratégique pour éviter que ça dégénère ou qu'il se fasse discrètement écrasé un orteil, il se dépêcha d’enchaîner sur la suite de la soirée. Apercevant à quelques pas et légèrement en retrait, une autre petite fille, il ouvrit les bras et lança sa grosse voix dans la salle pour lui faire signe d'approcher

Oh OH OOOOOHH...

Mais qui vois-je ??? Qui est cette jeune fille qui a l'air si sage?

En gros... 'Au suivaaaaaaaaannt!'

La rouquine tenait à la main sa poignée de bonbons à la menthe qu'elle avait bien envie de lui faire bouffer à "saint Nicolas" et par les narines en plus.

Enfin seule elle put regarder l'état de ses petons, c'était pas joli à voir faut dire et il lui faisaient affreusement mal, surtout le talon à force de piétiner ça et là pour accueillir, servir un verre ou vérifier le buffet.

Flute en plus elle venait de s'apercevoir que comme une cruche elle avait amené un seul gobelet de vin pour "saint Nicolas qui allait voir de quel bois était forgée la petite rouquine plus tard quand il enlèverait son costume" Un petit regard du côté de la table où elle avait posé le gobelet tout à l'heure - place vide mniarf

ça m'apprendra tiens à être serviable ronchonna t'elle à voix basse tellus hipsine toi même d'abord oh et puis saleté de guerre j'ai besoin de chausses Elle avait beau se frotter les pieds la douleur ne partait pas.

Tellus hésita à aller se servir un gobelet de vin épicé mais renonça à se remettre debout et endurer encore plus de souffrance. Elle s'installa plus confortablement, le gosier sec et regarda la porte tristement, convaincue qu'elle finirait ce bal toute seule, sans la danse promise par son amoureux fantôme.

La jeune femme lui parlait avec une voix douce. A part quelques hips, qui céssèrent assez rapidement, personne n'aurait pu croire qu'elle avait bu quelque alcool.

Elle lui parla de Vendettal, puis de ses blessures. Il fut étonné, il pensait le deviner quand quelqu'un était bléssé. Lexy avait vu que lui était bléssé, mais pas l'inverse... grrr

Quand elle retint un mot pour localiser l'endroit de sa blessure, il ne put réprimer ceci, un peu fortJusqu'à la fesse?? Il espéra que personne ne l'entende, à ce moment. Lexy rougissait un peu. Lui aussi d'ailleurs

Vous avez de la chance, jeune Lexy, d'être si bien soignée. Enfin, je ne me plaint pas, on s'est occupé de moi aussi.

Et lorsqu'elle lui demanda où il était en convalescence; il lui répondit

Actuellement, je suis a poitiers... et puis, à Niort, j'ai rendu ma chaumière. Mais si vous venez jusqu'à poitiers avec l'armée, ou même sans, je serai très heureux de vous accueillir dans ma modeste demeure, qui pour le moment se réduit à une chambre au dessus d'une taverne...
Enfin, n'y voyez rien de... c'est une chambre, mais... comment dire, hemm... il y a une table et... des chaises aussi...

Plus il tentait de se justifier, plus il avait l'impression de s'enfoncer, et c'est lui qui rougissait, désormais...
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La brunette revint doucement à la réalité. Elle posa son regard bleu océan sur l'entrée espérant le voir arriver. Mais viendrait il?
Elle savait pertinemment que non et que c'était mieux ainsi.

Elle se leva et glissa jusque vers le buffet.Le buffet était remplie de met succulent. Aujourd'hui la brunette ne contait pas faire attention à e qu'elle mangeait.
La guerre les privait déjà suffisamment!!!! Et pis de toute façon avec l'armée elle ne risquait pas de prendre des kilos en trop.
Elle avait toujours eu un corps fin mais avec des formes généreuses où il fallait ce qui ne laissait pas les hommes indifférents bien longtemps.

La jeune femme pris des amuses bouches qu'elle savoura tout en admirant les différents groupes qui s'étaient formés.
Instinctivement elle prenait régulièrement un vin buvant afin de faire passer ses délices sans vraiment compter.
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Tu te souviens peut être de Nahysse de Plantagenêt ? Et voici son ami ... Clovis, je crois ?

Non, elle ne se souvenait pas... Et elle se serait bien gardée de le dire si Nahysse ne l'avait pas fait à sa place.
Lui adressant un sourire, elle tenta de la rassurer.

Oh moi non plus je n'ai pas de souvenirs de cette époque, nous étions sans doute trop jeunes... Quoiqu'il en soit j'espère que la fièvre ne vous embête plus trop.

Mais la jeune blonde et son ami semblèrent vouloir reprendre leur discussion, comme si les trois autres s'étaient incrustés impoliment.
Du coup, elle les abandonna pour se tourner vers sa soeur.

Et qui est le jeune homme à tes côtés?

Un prétendant peut-être? Mais elle coinça cette phrase entre ses dents avant qu'elle ne franchisse la barrière de ses lèvres.
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Les pas à l'extérieur étaient finalement bien agréables, quel que fut le temps. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ainsi profité de Cali, de sa douceur et de sa quiétude, tout autant que son dynamique esprit positif. Son énergie de toujours était un soutien sans faille pour Datan ; elle qui tant de fois lui avait remonté le moral par des mots simples et chaleureux. Il lui devait tant.

Ils marchaient ainsi lorsqu'une furie bouscula le Vicomte alors qu'il était tourné vers Cali, si bien qu'il ne vit même pas son visage. Une fois remis du choc, il comprit aux mots de son amie qu'il s'agissait d'Oane. La médicastre ramassa une chausse de fort belle facture laissée par Oane et se tourna vers Datan.

- Le joli cygne a perdu une plume dans sa folle envolée.... Puis elle remit la chausse à Datan. - J'ai bien peur que la comtesse doive affronter bien des difficultés pour être partie de cette façon.

L’Épervier fronça les sourcils.
- C'est fort curieux, en effet, je me demande bien ce qu'il se passe à ce point. Et la présence à ses côtés d'un de ses domestiques n'est pas bon signe. Il se passe quelque chose chez elle.

Il redressa le torse, comme porté pour une nouvelle énergie.
- Veux-tu venir avec moi pour démêler cette affaire ? S'il y a besoin d'une médicastre au moins tu seras là ?
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La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...

Sa petite main se posa sur la sienne, la recouvrant à peine, et un sourire compatissant se dessina sur son visage.

Hélas oui. Agnès et vous, n’avez vraiment pas eut de chance.

Froncement de sourcils de la petite blonde. Elle ne voyait vraiment pas où il voulait en venir.

Mais quel rapport avec une bonne nouvelle ?
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Cueillir une fleur, la métaphore aurait pu être idéalement choisie tant la comtesse lui semblait telle une rose que l’on vient de cueillir après avoir évité les épines cela s’entend. Car elle semblait en avoir et de nombreuses, non ? La danse lui apparaissait comme irréelle. Lui pauvre Plantagenet qui avançait quoi qu’il arrive contre vent et marée, la houle était telle. Elle, douce comtesse, qui lui ravageait les sens, tantôt jouant les belles innocentes, tantôt jouant la cruauté même tant avec un seul regard elle aurait pu tout obtenir. Triste monde que celui-là. Triste que nenni, la tristesse n’est de mise que lorsqu’on la laisse dicter sa loi. Le fera t-il ? Le voudriez-vous ? Le peut il surtout. La réponse n’appartient qu’a ce bellâtre qui s’émeut de voir la belle sainte aux songes rougir sous ses yeux. Ainsi Eldric marquait un point. Du moins lui semblait-il. Et cela l’affola. Comment se peut-il ? Comment est-ce possible ? Un tour ? Une ruse que la belle voulait lui tendre ?

Méfie-toi des femmes, fils. Lui avait un jour dit son père entre deux parties de chasse. Leur beauté est cruelle. Cruelle pur ceux qu’elles rejettent. Il n’en avait point saisit la nuance alors. Il l’a saisissait pleinement sur cette piste de danse. Répondant au sourire de la Comtesse autant pour donner le change que se donner contenance. Que faire ? Que dire ? Entrer dans son jeu ? Qui connaissait Eldric aurait pu dire là, maintenant, que la décision était prise. Le jeu était son amusement. Tout type de jeu. Et celui qui s’offrait à lui innocemment ou pas ne pouvait décemment être refusé. Qui aurait pu dire non à la Comtesse ?

Je tache d’estre à votre hauteur. Un piètre danseur à vos cotés aurait été du plus mauvais goût, ne pensez vous pas ? J’irai remercier mes maitres pour leurs bons enseignements.

Modeste… lui modeste ? Il s’avait peu dansé mais apparemment suffisamment. Avouer ou ne point qu’il comptait chacun des pas. Je ne peux que l’être devant vous, ne pensez vous pas ?

Mais je ne vous ai pas trompé, la danse n’est pas mon point fort. J’ai eu la chance d’être initier au plaisir de la chasse en revanche et j’y excelle. Nous allons en faire une d’ici peu avec ma sœur souhaitez vous venir ?

Eldric en chasseur devant l’innocente proie qui fuyait. Un plaisir qui ne cessait pas de l’attirer…
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Alors qu'ils dégustaient un nouveau verre de vin, Nahysse sembla troublée par les propos de Clovis... Il regarda son regard pensif...
Sans doute sa petite digression, avait posé des questions.

Lui même ne savait pas trop quoi en penser, qu'était cette forte complicité entre elle et lui, qui a toujours été si saine. Peut-etre que leur age faisait simplement naître des questions...

Mais soit... Euzen revint vers eux

" Baronne ! Sire... Permettez moi de vous déranger, je souhaiterais vous présenter ma cousine Malone Fortunat de Montbazon-Navailles."
"Mais j'ai cru comprendre que vous vous étiez déjà rencontrer ?"

"Tu te souviens peut être de Nahysse de Plantagenêt ? Et voici son ami ... Clovis, je crois ?"


Nahysse fut plus rapide que lui pour répondre tout en semblant un peu perdue... Elle lui lanca un regard embarrassée.

Clovis de Chéroy, en effet, c'est bien cela. Enchanté...

Clovis vit la jeune baronne se perdre dans ses souvenirs. Il savait combien ces moments fut lourd pour elle. Elle avait côtoyé la grande faucheuse de beaucoup trop près. Il savait ces souvenirs très dure pour nahysse, mais pour, le plus important, ce de savoir combien cela avait forgé le caractère de la jeune baronne... Ce caractère qu'il adorait tant.

Sans doute, était-ce là que se trouvait la clé de ses questions... Autant elle que lui étaient passés par des moments difficiles dans leur jeunesse...

Il s'échappa de ses pensées pour vite sortir Nahysse de tous cela...
Naturellement, sans réfléchir, simplement guidé par son ame, il posa une main délicate sur le bras de Nahysse, un geste de soutien et de présence...

Vite changer de sujet...



Or donc voila, que le temps nous rattrape, mais laissons le passé derrière nous ! J'ai donc une nouvelle à partager...

Vous souvenez vous de mes différents familiaux ?
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Clovis de Chéroy

ad satis tatem

Nahysse écoutait, impatiente. Le jeune Cheroy faisait exprès de tourner autour du pot, histoire de maintenir un peu de suspens.

Vous m'êtes chère, et je nourris l'espoir de trouver en vous une personne avec qui vivre ce moment...

Bien que glissés adroitement dans la conversation, les mots la bousculèrent, non la percutèrent de plein fouet.
Bon d’accord, peut-être les jugeait-elle plus lourds de sens qu’ils ne l’étaient vraiment.
Ce n’était pas une déclaration. Elle l’espérait. Il savait mieux que personne qui elle était. Et pour rien au monde elle n’aurait voulu le blesser, lui, son complice de toujours. La personne qui lui était la plus attachée.
L’amour, ce n’était pas pour elle. Elle n’y croyait pas.
Et alors qu’elle s’apprêtait à le ramener au sujet qui l’intéressait, c’est-à-dire sa grande nouvelle, la voix d’Euzen la prit au dépourvu.

Baronne ! Sire... Permettez-moi de vous déranger, je souhaiterais vous présenter ma cousine Malone Fortunat de Montbazon-Navailles.

La petite baronne se retourna, les yeux agrandis de surprise. Elle ne les avait pas vus arriver. Ses azurs passèrent du jeune Montbazon à sa cousine qu’elle détailla, incrédule.

Ouf ! En fait, c’est sa cousine…

Un sourire fleurit alors sur ses lèvres framboise.

Mais j'ai cru comprendre que vous vous étiez déjà rencontré ?

Quoi ? ? ?

Euh…

Son regard passa de Malone à Euzen puis d’Euzen à Malone. Et une seconde jeune femme surgit aux côtés de Malone.

- Meileen ! Tu te souviens peut être de Nahysse de Plantagenêt ? Et voici son ami ... Clovis, je crois ?

- Clovis de Cheroy, répondit-elle, laconique.

Un instant, elle observa les deux jeunes filles, tentant vainement de se souvenir de ces visages mais non, rien ne lui revenait.
Elle lança un regard gênée à Clovis et à Euzen avant de revenir aux jeunes Montbazon. Moment délicat mais non pas inconnu de la petite blonde. Ce n’était pas la première fois.
Elle prit une gorgée de vin afin de se donner le courage de se lancer et une bouffée de chaleur l’envahie. La tête lui tourna légèrement.

Ah ! Elle ne supportait pas bien l’alcool.

Un petit sourire gêné étira ses lèvres rougies par le vin.

Et bien… Je suis navrée mais j’ai bien peur de n’avoir que de vagues souvenirs de cette période. J’étais bien plus souvent alitée à cause de la fièvre qu’à courir Monts et Vallées comme tout enfant ordinaire.

Et voilà, c’était lâché. A présent, tous allait la voir comme une pauvre jeune femme fragile et chétive. Seul Clovis qui savait par où elle était passée et qui elle était vraiment, garderait toujours le même jugement.

Le peu de souvenirs qu’elle avait de l’époque étaient des images floues de sa mère penchée au-dessus d’elle, le visage baigné de larmes, les médicastres qui secouaient leur tête exprimant leur désespoir quant à la sauvée… A plusieurs reprises, elle s’était réveillée d’un sommeil dont elle n’aurait jamais dut sortir d’après les médicastres. La fièvre l’y avait plongée mais à chaque fois, ses paupières s’étaient soulevées au bout de plusieurs semaines sur des visages inconnus, ceux des nonnes qui jouaient les gardes malades.

Mais cette enfance trouble, loin de l’avoir fragilisée, l’avait rendue plus forte et plus déterminée. Oui, la petite blonde était une jeune femme entêtée et bien décidée à ne vivre que dans l’instant présent. Après avoir embrassé la mort comme elle l’avait fait, elle se souciait peu de quoi demain serait fait et prenait ce dont elle avait envie ou besoin dans l’immédiat.

Pourquoi remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui ? Tel était sa devise.

Elle ne s’encombrait pas de responsabilités qui demandaient bien trop de sérieux et il aurait fallu qu’elle sache se projeter dans l’avenir. Ce qui n’était pas son cas. Pour ceux qui ne se donnaient pas la peine de la connaître, elle n’était qu’une personne superficielle et sans intérêt. Et c’était très bien ainsi, au moins, on n’attendait jamais d’elle qu’elle ne soit autre chose que la petite baronne de Lusignan.

Le petit oiseau qui volait librement. Aucune cage, aussi dorée soit-elle, n’avait put jusque là la retenir et celui qui voudrait la garder pour lui seul devrait s’accrocher fermement.

Volage, frivole, superficielle. Tels étaient les adjectifs avec lesquels, le plus souvent, on la définissait. Ce qu’elle assumait parfaitement.

Mais pour en revenir à ces demoiselles, elle était vraiment navrée de n’avoir aucun souvenir de leurs jeux. C’étaient bien dommage d’autant plus qu’elles semblaient en avoir gardé de bons souvenirs.

La petite baronne se consola en prenant une gorgée de vin. Le liquide coula dans sa gorge, laissant dans son sillage, une sensation de chaleur et de bien être. Voilà qu’elle se sentait plus légère, même si sa vision semblait s’étrécir.
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Tout juste rentrée de voyage, absente depuis des mois de son cher Poitou, elle avait accepté de se rendre au bal de l'Avant, suite à l'invitation de sa soeur. Elle avait laissé cette dernière partir devant, préférant finir de déballer ses effets de voyage avec l'aide de Perrine, même s'ils étaient peu nombreux.

Elle a été absente bien longtemps...

Elle finit par se préparer, faisant enfiler par sa servante une robe de bal simple, couleur émeraude aux manches longues et tombantes et au décolleté sage, comme à son habitude. Elle fit natter sa longue chevelure brune, et Perrine se permit d'y entrelacer un ruban mauve. Pour seul bijou elle garda la petite clef en or qu'elle avait en permanence autour du cou, certaine ainsi que personne n'irait jouer les indiscrets en ouvrant le tiroir de son bureau...

Elle s'emmitoufla dans sa cape et se fit conduire jusqu'à la salle de bal (oui c'est une vraie assistée!).

Laissant sa cape à un page, elle chercha sa soeur des yeux en premier réflexe. Une tignasse blonde ça devrait se repérer facilement, s'il n'y en avait pas beaucoup d'autres...

Essayant de paraître détachée, elle avança dans la salle, espérant repérer son aînée. Au passage, elle se permit d'offrir un sourire sincère et un signe de la tête aux gens qu'elle reconnaissait, comme Oane, Datan et Icie. Pas certaine qu'eux l'aient reconnue...

C'est soulagée qu'elle constata l'absence de son père, ce qu'il savait faire de mieux: ne pas être là. Puis avisa la blonde de son coeur. Elle s'approcha doucement car elle n'était pas seule. Elle posa une main tendre sur son épaule pour la faire se retourner et déposa un baiser sur sa joue.

Ma chère soeur je suis là.

Elle sourit, puis ses émeraudes parcoururent les personnes autour d'elle. Elle repéra une couronne.

Baronne, chers sirs, veuillez excuser mon intrusion. Je suis Meileen Fortunat de Montbazon-Navailles. La petite soeur de Malone.

Elle était partie du principe qu'ils connaissaient tous la dite Malone... Et avait bien sur fait exprès d'omettre le nom d'Estissac qu'elle était censée porter.
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Il y a des coups de fouets qui se perdent!
Regard en biais qui voit s'éloigner la chopine puis le liquide disparaître rapidement. Les yeux du vieux barbus se plissent alors que son dentier se serre et laisse s'échapper un 'Tellusine...'

Et en avant de lui, la petite tout sourire qui lui tend maintenant un verre de jus de fruit... Pfffff... Comment elle s'appelle déjà? 'Abigail' il s'en rappellera pour l'an prochain. De toute façon, l'an prochain... il laissera surement la place à d'autres, car pendant qu'il fait le saint, il n'a pas encore put profiter du buffet.

La petite s'éloigne, partie jouer avec Anna, sans même avoir pris une friandise. Saint Nico, regarde son sac encore pleins... Bon ben... il ne reste plus qu'à se prendre un ou deux verres. Son regard balaye la salle - une dernière fois ? - pour s'assurer qu'il ne reste plus d'enfants qui attendent leur sucrerie. C'est bon! La mission du jour est accomplie. Il en profite pour se prendre une chope au passage puis se la descend lentement dans son gohohoHOHOsier. Il hésite.. mais n'en reprend pas une - pas de suite - c'est plutôt sa main qui plonge dans le sac, il en sort un pain d'épice et le porte à sa bouche et y croque à pleine dent. C'est sur que les miettes qui s'éparpillent partout sur la barbe, lui donnent maintenant un tout nouveau genre. Ah! Tiens... ça lui fait penser... il pourrait se lancer dans les affaires: Faire des Saint Nicolas en pain d'épices, qui sait si ça ne se vendrait pas comme des petits pains.

Zou! Le sac retrouve sa place sur l'épaule, il s’appuie sur sa a crosse et se rend compte qu'il n'a plus de mains libres pour prendre une dernière chope... la dernière, pour la route... Tant Pis...
On dirait que c'est l'heure. Il lance son:

OhohohoOHOhoOHOHOHoohoO 'revoir.

Soyez Sage jusqu'à l'année prochaine et n'oubliez pas que les lutins des tavernes viennent tout me raconter!

Il ne vise personnes en particulier en disant ça. Enfin...si! Mais juste en pensées, car son regard est déjà posé sur la porte. Il sourit. Tout le monde a l'air de bien s'amuser. Lui aussi a eu beaucoup de plaisir. Un peu différemment... Ni danse endiablées, pas toucher au buffet, ni abus de chopines.... A croire que c'est Saint Nicoco le plus sage! Voila.. puisque c'est ça, il a droit de se finir le sac de sucreries à lui tout seul. Pis... il parait même qu'il reste un bocal de cerises dans le fond.

Anna venait de terminer de danser avec tata Tellus. Alors sa maman s'approcha d'elle et la serra fort contre elle. La jolie fillette "maman quand même je suis plus un bébé". Elle rosit et fit un gros bisous sur la joue de sa mère
Enfin libéré de l'emprise maternelle elle se dirigea vers la petite fille qu'elle avait aperçu depuis déjà un moment

Bonjour!!!!!
Ze suis Anna et toi???
Tu veux jouer avec moi???

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La mine boudeuse de Abi s'envola bien vite quand une petite demoiselle s'approcha d'elle.

Moi ze m'appelle Abigail. T'as quel âge ? on peut jouer à quoi ici ? les grands font que danser...

Elle regarda la pitchoune ...


Viens Anna ! on va zouer !

Son regard est vide et semble ne plus voir la foule. Il repense à ses derniers échanges infructueux avec la Reyne, un fil fragile tendu entre eux pour une réconciliation qui semblait bien difficile. Le diplomate se rendait bien compte que, de part et d'autres, certains ne voulaient pas rester sur un statu quo et voudraient pouvoir sortir de ces conflits la tête haute et glorifiée. Dans ces derniers jours, Datan ne s'était pas rendu à Cholet et savaient que d'autres prendraient la suite pour les négociations. Mais cela avait eu un effet dévastateur sur son esprit, se sentant à la fois inutile et laissant en lui le sentiment de l'échec.

Le bal pourtant semblait rendre un air de fête et la musique revint aux oreilles du Vicomte. Il se rendit alors compte qu'une jeune femme s'était assise à côté de lui. Il tourna la tête vers elle et lui sourit tout simplement.

Qu'un vieil homme comme moi se mette à l'écart d'un tel brouhaha peut paraître normal, mais une jeune fille comme vous, bouton prêt à éclore, ne devrait-elle pas être au milieu de tous ces jeunes jouvenceaux qui ne cherchent que l'amour et le jeu ?
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La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...

"Eh !"

Et un taquet. Et un ! Exagérant la situation, le jeune Montbazon se frotta l'arrière du crane, adressant à sa traîtresse de cousine un regard faussement assassin... Qu'il ne sut pas tenir et partie d'un grand rire.

"Moi qui voulait t'inviter à danser, voilà que tu viens de perdre ton passe droit !"

Chantage ? Oh, juste un soupçon. Danser ? Plus d'hésitation donc ? Si toujours, mais quitte à devoir avouer sa faiblesse en cessant la danse avant la fin, il préférait mille fois que cela arrive avec la dame de l'Isle d'Olonne qu'avec la jeune baronne... Eh oui, la famille c'est la famille, pas de honte à avoir avec elle.

Et son jeune ami, comme tu dis, qui est-ce ?

Excellente question.

"Euh..." Quelques longues secondes de réflexion plus tard"... Ah si Clovis de... de... De je ne sais plus quoi non plus."

Une mémoire sélective Euzen ? Oui oui tout à fait. D'ailleurs celle-ci se rappela à lui... Les parents de Malone... Arf la boulette. Inutile pour autant de revenir dessus pour l'instant. Gardons le ton léger, il s'excuserait plu-tard. Léger hochement de tête aux paroles qui suivirent.

"C'est vrai qu'au vue du nombre qu'on est, ce ne serait pas un luxe. Personnellement, je ne suis pas sur d'en connaître le quart."

j'évite de trop bouger... Rejoindre les rangs des défenseurs... des choses un peu plus grandes prochainement...

Mais et toi ? Seras-tu bientôt remis ?

"Tu repartiras donc en guerre... Fais attention as toi hein ? On a assez d'un borgne dans la famille." Grimace contrite et geste futile vers son œil mort "Ah et interdiction de me traiter de radoteur ou je ne sais quoi ! " Sourire taquin qui revient. "Des choses plus grandes ? C'est-à-dire ? Un mariage par exemple ?" Oh, remis, je le suis pratiquement... Du moins tout se qui est soignable est casiment soigné, donc je dirais encore quelques jours, guère plus.

Et à force de jacasser, cousin et cousine se retrouvèrent à quelques pas du jeune couples d'ancien danseur. Nouveau coup d’œil vers la concernée... Tiens, la danse lui avait mis le rouge aux joues. Charmant. Mais est-ce une bonne idée d'y aller ? Oh et puis, qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas ? Alors !

" Baronne ! Sire... Permettez moi de vous déranger, je souhaiterais vous présenter ma cousine Malone Fortunat de Montbazon-Navailles." Oui oui, toute les excuses sont bonne dit-on. Sourire amuser à la dites cousine. Elle ne serait pas dupe, il en était certain. "Mais j'ai cru comprendre que vous vous étiez déjà rencontrer ?"

Jouer les innocents... ça aussi il savait faire. Ou comment revenir là où il ne devait pas.
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(* By Heyleen Casaviecchi)

Blanche Oane et Eldric le prince aux collants noirs. Le temps semblait s’être arrêté pour ces deux là : Et peut être même était-ce réellement le cas, ce qui expliquerait que, par un facétieux équilibre cosmique, il file à vive allure dans une autre galaxie.
La comtesse des Saints Songes est prise dans un tourbillon couleur soleil. Il y avait fort longtemps qu’elle n’avait pas ainsi perdu le nord. L’aiguille de sa boussole intérieure marquait ostensiblement le sud et tous ses poils s’étaient tournés tels de tournesols vers ce coin d’été égaré en ces temps de neige. Elle n’était que sensations tant elle avait attendu ce moment exquis... Non pas la rencontre avec le prince charmant... cela faisait belle lurette que la brune n’y croyait plus mais, une danse. Et quelle danse ? A peine avaient-ils commencé à glisser sur cette piste que la température était montée d’un cran. Les joues d’Oane l’attestait grâce à deux coquelicots impétueux qui y avaient élu domicile. Encore une image fleurie me direz vous et bientôt l’on se croira en train de dévaler la colline de « La petite maison dans la prairie » !
La jeune femme se pencha vers Eldric et murmura à son oreille :

Médiocre danseur disiez-vous ? Je ne savais pas un Plantagenêt capable de modestie... Notez que mes orteils s'en réjouissent...

Elle lui décoche un sourire cerise qui disparaît sous ses boucles d’un noir de jais alors que la danse les amènent à s’éloigner tournoyer puis se frôler à nouveau d’épaule à épaule
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Pourquoi les grands étaient ils toujours pressés... Elle croyait que St Nicoco prendrait le temps de l'écouter mais non ...

Ben c'est pas les friandises qui m'intéressent hein ! d'abord ça fait mal aux dents... accés de sagesse... avant la tempête ?

En fait...

à peine avait elle attrapé le verre qu'elle voulait donner à St Nicoco, que Tellusine lui chippa des mains.

Sans avoir le temps de répliquer, elle se retrouva avec un gobelet de jus de fruits et rien pour St Nicoco. Petit sourire penaud, elle lui tendit son jus de fruits et oublia son secret.

Tant pis ! d'abord ze me débrouillerai toute seule !

Elle avait aperçu Euzen en agréable compagnie, Papa Euzen semblait ravi et ne se préoccupait plus de l'esclandre qu'Abi avait failli provoquer... Comment attirer l'attention ... quelle bêtise allait elle bien pouvoir trouver...

Elsa sourit et après avoir griffonné un mot sur le parchemin elle s'éclipsa dans un bruissement de robes
Sous les flocons tournoyant dans le ciel noir, elle se dirigea vers l'auberge où elle logeait depuis déjà plusieurs semaines......

sur le parchemin est griffonné Saint nicolas

la danse était douce et enivrante, à moins que ce soit la compagnie de sa cavalière...
Le sourire de Nahysse était merveilleux

je ne peux que vous l'accorder, voilà, avec la danse, quelque chose qui fait voler le corps et envoler l'esprit...

Clovis était heureux, cela faisiat longtemps qu'il n'avait plus passé si bon moment. Et il espérais ne pas voir la fin...
Vous avez raison, cela donne soif... Allons nous rafraîchir! Cela nous permettra de discuter...

Clovis allant prendre deux verres qu'il servit de vin, il choisi ce qu'il y avait de plus fin pour une demoiselle... Et tendit l'un deux à Nahysse

Et bien à quoi trinquons nous ? À la danse, à cette rencontre,... Au simplement au bonheur ?
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Clovis de Chéroy

ad satis tatem

Tandis que son Clovis lui présentait un verre de vin, étonnée, elle fixa ce verre de ses azurs.
Se moquait-il d’elle ?
Son regard se leva pour plonger dans ses yeux.
Non. Serait-ce de la jalousie ?
De ses petits doigts, elle se saisit du verre et le tendit à hauteur de visage, prête à trinquer.
Il ne l’avait pas ramenée auprès d’Euzen alors qu’elle avait bien dit qu’elle revenait après la danse. Il n’y avait pas de doute, le Cheroy marquait là clairement son hostilité envers le jeune Montbazon.
Un sourire amusé étira ses lèvres framboise.

Je dirais simplement : Joyeuses fêtes !

Après que leurs verres se soient entrechoqués, elle prit une gorgée de vin. Le liquide glissa dans sa gorge. Et tandis que son corps se réchauffait, une partie de son esprit semblait s’évaporer. Elle venait de dépasser la quantité maximum de vin qu’elle n’ait jamais absorbé de sa vie… Sans compter la fois où son pirate l’avait saoulée à la gnaule à une exposition au Louvre.
La petite baronne lança un regard en coin en direction de sa mère.
Peut-être n’avait-elle pas remarqué qu’elle en était à son second verre ?
En tout cas, elle n’en montra rien.
Soulagée, la jeune fille reporta son attention sur le Cheroy.
Elle ne savait que faire. Elle mourrait d’envie d’aller à nouveau à la rencontre du Montbazon mais il semblait tant apprécié la compagnie de la jeune femme à ses côtés que peut-être ne serait-elle plus la bienvenue. Et Clovis se vexerait surement.
Alors elle restait là, indécise comme plongée dans ses pensées, tout en sirotant son vin.
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C'est donc l'esprit nostalgique, qu'il mena la magnifique baronne sur la piste... Se surprenant à penser qu'ils allaient s'échapper dans la magie de la danse...

Savez-vous que ce moment en Bretagne est resté, pour moi, un très agréable souvenir...


Ils se mirent à danser, à se laisser porter par la musique, a profiter de ce moment qui les emmenait...

Il admira le visage doux de Nahysse, et aimait voir comment ce moment semblait lui plaire et détendre un peu l'ambiance...

Il guidait leurs pas vers une dance douce et poignante, ou leurs mouvements ne faisait qu'un, les faisait tournoyer, s'échapper du moment dans la volupté de la danse...

Ma chère, vous n'imaginez pas, comme cette rencontre est une joie pour moi... Et cette danse, un délice innatendu.

Bien qu'il souhaitait prendre de ses nouvelle, il se tut, laissait le choix répondre, ou de profiter de la danse... Car finalement, ils auront encore l'occasion de discuter...
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Clovis de Chéroy

ad satis tatem

La question était posée, un soupir il aurait bien voulu mais non, non pour le moment il ne voulait pas. Il s’attendait à se prendre un refus froid que dis-je glacial, givré. A l’image qu’il s’était fait de cette comtesse envoutante. Elle se disait comtesse de saintonge. Il l’a voyait telle une sainte en chacun de ses songes depuis cette rencontre en taverne il y a peu. Elle se disait vouloir prendre le voile enfin oui devenir diaconesse. Quelle folie ! Le privé ainsi de sa beauté était inqualifiable. Tant bien même qu’il avait sur le coup déclaré suivre les souhaits de sa mère et devenir diacre. Belle connerie encore. Mais que ne ferait il pas pour une minute prêt de cette comtesse… Gilbert s’en amuserait autant que Nahysse sans doute. Peu importe, il importe que sa seule présence à quelques mètre de lui soit tout se qui lui semble important. Cessons de juger l’importance de la belle et concentrons nous sur elle voila l’important !
Il était perdu dans son regard d’azur. Vous savez comme lorsque vous observé l’océan qui s’entend à perte de vu. Bien voila se qu’il vivait actuellement. Sa perte pleine et entière en cet océan imaginaire. A tel point qu’il ne réalisation pas tout de suite que l’ange était enfin descendu du ciel. Pire elle lui faisait des compliments. Pincez moi je rêve se dit il. Hum serait-elle souffrante ?mourante ? Son regard avait changé moins de froideur, il n’en perdit pas moins son charme… Elle avait dit oui. Rien d’autre ne comptait. Réagit idiot ne reste pas silencieux et cesse de l’imaginer dans la boue pensa t-il.

Tout l’honneur est pour moi à vrai dire gracieuse Comtesse et je gage en avoir d’avantage a démordre pour oser espérer ne serait-ce que vous approcher si la lutte était de mise… il manqua d’ajouter que son espoir se serait d’avantage brisé face à sa froideur ou bien son attention s’en serait accrue peut-être qui sait.

Un sourire il tenta bien qu’il se senti bien plus sur terrain de jeu que terrain conquis. L’amusement était de mise et la belle de son rire cristallin abreuva Eldric au grand damne de son apparente retenue. Le tout était de jouer et accessoirement de danser. Certes l’affaire était de taille car qui ne faille sur ce détail ? Un bon danseur Eldric ? Vous plaisantez ! Si l’on puis comparer la danse à un pas d’arme il sera brillant. Mais là est-il de taille ? Il s’inclina est toucha sa main, pour lui une caresse tant la peau lui sembla douce. Il l’entraine au centre des danseurs. Une nouvelle danse commence. Demi-coupé du pied droit, puis la même chose du pied gauche, les corps se mouvant avec grâce, semblant se défier, se repousser puis se rejoindre... Chaque pas est contrôler en apparence tant il craint le faux pas qui déplairait à l’ange qui l’accompagne. Le ballet des deux danseurs semble parfaitement ordonné, comme s'il avait été écrit pour eux.
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Ce n’était jamais évident de s’intégrer au sein d’une contrée. Surtout lorsque comme elle, on avait passé le plus clair de son temps dans un couvent. L’envie de connaitre ses origines l’avaient poussé à fuir ce cocon que représentaient les nonnes. Où nulle violence ou mauvaises manières pouvaient nuire à l’image que la blonde s’était faite de l’humanité. Elle avait d’ailleurs cultivé cette utopie en ce plongeant dans des ouvrages, en lisant encore et toujours. Rêvant au final d’un chevalier dans son armure, d’une volonté d’aider les autres, mais surtout la force de chercher qui elle était.

Sa curiosité naturelle avait réussi à la guider jusqu’au Poitou. Et ses pas avaient su conclure l’acte final en la menant droit vers sa famille. Elle n’était plus aussi seule que la jeune femme pensait. Voilà que des oncles, des tantes, des cousins et des cousines garnissaient à présent ses pensées. Même si la rencontre quelques jours plutôt avait été piquante, l’innocente ne cachait plus sa joie. Comme il avait été décidé, la jeune femme s’était rendue au bal. S’habillant humblement, dans une houppelande couleur nuit, lui permettant ainsi de se mouvoir sans attirer les regards. Emmitouflée dans sa cape ébène, sa main se porta à son cou et machinalement elle se mit à la toucher pour se rassurer.

Un pas devant l’autre, la Monfort observa de loin les convives s’amuser. Elle ne connaissait personne, hormis sa famille et se lancer dans le grand monde l’effrayait pour tout dire. Ses noisettes se posèrent sur un homme seul non loin de l’entrée, un moyen idéal pour se préparer à sa plus grande peur : le monde. La jeune femme s’avança, salua comme il convient et prit place au bout du banc. Son minois se leva pour observer le ciel, cela aussi la rassurait…
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Partir pour la Guyenne si je ne m’abuse… Restez donc parmi nous voyons. La Guyenne est une terre désolante savez-vous ? Et le Poitou bien plus appréciable. Regardez les perles qu’il renferme.

D'un regard il suivit le geste d'Eldric et acquiesça lentement, un fin sourire sur les lèvres.

"Il est vrai que certain trésor pourrait habillement mettre le doute à certain..."

Puis, amusé il regarda le frère et la sœur s'éloigner de quelques pas. A leur regard, à leur geste, le blond n'eut aucun mal à deviner que leur jeu favoris devait être "le chat et la sourit" avec pour seul bémol... Ils voulaient tout deux être chat ! Mais ça devait surement être le cas de la plus part des fratries dont les membres ont un age relativement rapproché. Mais lui même ayant une quizaine de différence avec ces deux sœurs, il ne pouvait que le supposer...

Et se petit écart lui donna l'avantage de pouvoir observer la jeune baronne avec plus d'insistance sans que celle-ci ne pu voir et donc sans offensé. Eh oui, il fallait bien tirer avantage de tout, non ? Il espérait juste qu'un des parents, si parents il y avait, ne soit pas présent se soir. Il n'avait guère envie de s'expliquer devant père et mère sur les raisons qui le poussait à regarder le tendre fille ainsi.

Mais, pour l'heure, la question qui le préoccupait principalement était simple : Danser ou pas danser ? Tester sa jambe ou non ? C'est qu'il y avait du pour et il y avait du contre. Pour ? Le plaisir de danser de nouveau, vérifier si la peau de la jeune fille était aussi douce qu'elle le semblait... Eh bien quoi ? Se tenir loin des pièges féminins ne signifie pas, ne plus apprécier leur charme... Et contre alors ? La crainte de ne pas être capable de mener la danse à bien à cause de sa blessure. Quelle honte se serait ! Sur, son égo en prendrait un coup !

Cependant, la question ne fut pas poussé plus loin car la jeune fratrie revenait vers lui mais leur conversation ne pu reprendre, pas tout de suit du moins. Un nouvelle arrivant fit son entrée. Clovis de... ? Il n'avait pas bien entendu. Qu'importe de toute manière, le blond savait parfaitement que, passé la soirée, il ne s'en souviendrait pas. Il bu une brève gorgée avant de le saluer d'un bref signe de tête. Le liquide chaud lui fit du bien, apaisait... Un peu... La tension qu'il ressentait.

"Euzen de Montbazon-Navailles, de même."

S'en suivit un échange qu'il observa avec intérêt. D'un côté, il avait le frère qui tentait par tout les moyens de faire réagir sa sœur, d'un autre le nouvel arrivant qui semblait dévorer la jeune baronne du regard... Arf était-il aussi peut discret quand il le faisait lui même ? Ou avait-il quand même plus de tenue ? Il l'espérait... Et, au milieu de ces deux là, la gracieuse créature qui tentait tant bien que mal de se dépêtrer de tout ça... Et la manière qu'elle trouva pour cela, ne fut pas pour lui déplaire.

"Mon frère a raison, je serais enchantée que vous décidiez de prolonger votre séjour parmi nous. Cela nous permettrait de faire plus ample connaissance. Enfin… Je veux dire… Si vous le voulez bien."

Était-elle aussi innocente qu'elle le semblait ou jouait-elle à cela ? Cela, Euzen n'aurait pas su le dire. Mais une chose était sur, ces hésitations lui plaisait. Il était tellement rare de voir une créature du beau sexe qui ne tentait pas d'être sulfureuse et irrésistible...

"Eh bien... Je ne peux pas vous promettre de rester Baronne, mais au moins d'y réfléchir. Faire plus ample connaissance serait un plaisir."

Légèrement, il sourit à son attention avant de finir son verre et de le reposer sur la table derrière lui. Et le jeu repris de plus bel avec un nouveau chat en course qui proposa d'entrainer la seule sourit du groupe sur la piste de danse. Une pointe de regret pointa chez le jeune Montbazon et, un instant, il fut tenter de passer outre les convenances pour lui dérober l'occasion. Mais il n'en fit rien et la regarda simplement s'éloigner avant se commencer à virevolter, au bras de son cavalier.

Sur, elle semblait aimer danser !

Entre temps, le jeune Eldric aussi s'était éloigné dans le but, et sur conseil de sa sœur, d'invité une dame. Fiouf, en deux temps trois mouvement, Euzen se retrouva seul à la table du buffet. Que les allées et venues pouvaient être rapide !

Dis !!!! tu m'écouteeeeuuuhhhh !

Cette voix ! Aussitôt, le regard du jeune homme chercha la source de cet éclat. Et il n'eut aucun mal à la trouver. Debout devant l'homme à la barbe, Abi tentait tant bien que mal d'attirer son attention et, a coup d'œil qu'elle jeta au alentour, sa propre bêtise ne lui avait pas échappé. L'escarmouche l'amusa mais il se garda bien de le montrer. Aussi adressa-t-il un regard sévère à la mouflette qui ne tarda pas à baisser le niveau de décibel.

"Bonsoir mon cousin !
Ainsi te voilà en notre beau Poitou ?! Le lieu te plairait-il, pour y rester ?"

Un mouvement de tête sur sa gauche, lui apprit qu'il n'était pas le seul Montbazon de la soirée et un franc sourire ce dessina sur ces lèvres.

"Malone ! Comment te portes-tu ?" Petite prière silencieuse pour qu'elle ne lui retourne pas la question. "Eh bien vois-tu, on m'a comté à de nombreuse reprise les perles et bijoux que ce lieux recelait... Je suis donc venu voir de mes propres yeux."

Comme il l'avait fait précédemment, il se tourna vers la table des mets et repris deux nouveau verrs... Non, non, promis, il ne ferrait pas d'excès, pas ici... Et en tendit un à la jeune femme, gardant le second pour lui même.

"A ta santé !"
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(* By Heyleen Casaviecchi)

Datan avait accompagné Oane et marché avec elle en répondant poliment aux différentes personnes présentes. Il avait jeté un oeil au buffet, fort bien présenté, puis avait pris un verre tout en proposant une coupe à celle qui l'accompagnait. Il regarda autour de lui afin de voir les poitevins sous un jour nouveau, bien loin des conflits...

Mais la musique commença à prendre un ton rauque et le brouhaha ambiant sembla venir lui agresser les oreilles. Il toussa, et quelques instants après son corp bouillait comme s'il se tenait près d'un feu de joie... Il s'excusa à peine et s'en alla faire quelques pas dehors. Comme il avait quelque peu délaissé ses amis, personne ne vit son départ.

Une fois dehors, il respirait à grand frais et s'appuya contre une colonne. un banc à quelques pas devant lui fut d'un bref secours. Il y resta assis durant un moment avant de reprendre ses esprits.

Son médicastre avait raison. Il aurait du garder le lit. Le noble Epervier se sentait las.

Si las...
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La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...

La danse fut amusante et ma foi à défaut de cavalier une charmante jeunesse si vivante et joyeuse qu'Anna lui apportait beaucoup de joie. Ce ne sera pas ce soir qu'elle goutera à une danse plus palpitante mais tant pis.

Elle en était à ses réflexions lorsqu'Héléna vint s'inquiéter de sa fille, suivie par Elsa, son amie qu'elle ne connaissait guère encore mais dont elle avait déjà beaucoup entendu parler.

Ravie Elsa moi même, je suis désolée de vous voir partir déjà.

Héléna s'occupa de son amie donc la rouquine s'éclipse, balayant la salle du regard, contente de voir que le monde s'y amuse même si certains restent dans leur coin et que le costumé semble en pavoisons devant la comtesse, ça lui donne un air benêt ronchonne t'elle, puis elle pouffe de rire en se cachant derrière sa main. Nadi lui saute dessus, comme à son habitude et lui permettant de se reprendre du fou rire qui la gagne.

Oh Nadi tu es ravissante dans cette jolie robe. va donc profiter un peu du buffet il y a du vin épicé qui laisse un gout en bouche et quelques gâteaux aussi.

Elle se dirige alors vers l'urne pour y écrire le nom de la personne qui l'a le plus touchée ce soir et met un temps certain à réfléchir, passant en revue les convives puis, même si elle lui en veut un peu, écrit le nom de Saint Nicolas sur le velin et le pose, bien plié dans la fente de la petite boite.

Fichtre elle souriait. Opération raté pour le blondinet qui n’avait pas réussi à énerver sa sœur. Pire le dénommer Clovis entrait dans son jeu. Tsssss a quand leur mariage à ces deux là ils sont si semblable. Puis la sadique se tourna vers lui avec ce sourire mielleux qu’il lui connaissait si bien. Et pour dire c’est de la qu’Eldric avait apprit le sien de sourire angélique qui lui fait tout obtenir. Il écouta avec grande attention bien sur les âneries débiter par sa sœur. Galant, il était galant maintenant ? Troquons la monstruosité pour la galanterie soit. Après tout ne se devait il pas de répondre aux souhaits de tous. Ah nan ça c’était Eldric version Maire. Version frère il faisait comme bon lui semble…Cette pensée le fit sourire, réminiscence des tours les plus fins qu’il avait jouer a sa pauvre sœur et même à sa mère bien que celle-ci ne s’en doute pas le moins du monde. Revenons la diablesse.

Inviter à danser. Je l’aurais souhaitez chère sœur mais vous m’avez contraint à vous suivre me privant ainsi du plaisir de danser avec une jolie demoiselle Vous êtes vil.

Oui, oui vil. On parle bien de nahysse mais seul eldric prend ce droit et toc.
Ah elle sort son jeu de pucelle innocente. Il avait cela en horreur. Seul lui avait le don de se jouer des gens pourquoi faisait elle ça ? De quel droit ?Oane ? Quoi Oane ? Ce nom lui il l’entendit de la bouche de la diablesse. Elle l’écorchait. Prononçait par elle il perdait son charme au grand damne de Plantagenet. Elle l’attaquait, elle se vengeait, voila c’était cela. La perfide comment oser sans prendre à son petit frère non mais oh !

L’inviter….il lui fallu un instant pour retrouver ses mots, retrouver la belle comtesse du regard aussi qui sembla tel une rose abandonner au milieu d’un jardin défraichit… Je doute qu’elle accepte. Le doute ce sentiment malveillant et défaillant qui s’immisçait en lui, lui donna des hauts le cœur. Père avait il déjà douter un jour ? La réponse il l’a connaissait même sans avoir connu son père. Le doute était à bannir. Hum d’accord j’y vais et tu viendras à la chasse avec moi en retour.
Nulle besoin d’attendre une réponse, sa sœur viendrais c’est tout. Puis le jeune homme avait autre chose en tête. Inviter la comtesse. Comment faire ? Elle allait encore le rabaisser sans doute avec un ton froid.
Déjà quelques couples se forment et rejoignent la piste. Petit regard circulaire vers les danseuses potentielles esseulées, le choix et large mais le sien était fait. Son regard se pose sur une femme au reconnaissable entre mille. Comment l'aborder?

Oh! belle dame! en cette soirée, soyez ma mienne, je serai votre esclave, et au clair de lune qui illumine cette soirée laisser moi vous faire tourner la tête l'espace de quelques instants qui vous sembleront une éternité...

Peut-être un peu trop déplacé là. Fermé comme elle est et sainte comme le bruit court ça va la faire fuir.

Madame, savez-vous que la tarantelle est une forme musicale traditionnelle provenant du Sud de l'Italie? Connue depuis longtemps, , elle a probablement des racines dans le culte des dieux antiques.


On dirait son ancien précepteur là non non.

C'est votre jour de chance aujourd'hui, damoiselle, je n'ai encore personne à mon bras. Saisissez votre chance, elle ne durera point.

Trop prétentieux...Quoique assez belle entrée en scène il nota de la ressortir en d’autres lieux.

Félicitation Dame, vous êtes la grande gagnante du tirage au sort que nous venons d'organiser. Vous avez gagné au choix du blé, une houppelande à la dernière mode parisienne, ou une danse avec moi!

Trop de risque qu'elle choisisse les la robe c’est une femme apres tout. Puis la loterie c’est pas pour maintenant
Bon, un jour il faut se decider, il va la jouer sobre, classique. Quelques pas dans la direction de celle qui le fait sa.. non non qui l’illumine de sa beauté c’est plus joliement dit ne trouvez vous ? Saluattion aux autres dame, un signe de la tête pour la saluer elle...

Comment allez vous Madame de Surgères. Il m’est insupportable de vous voir ainsi si esseulé.. Puis-je vous proposer mon bras pour partager quelques pas de danses? je suis loin d'être un danseur hors pair, mais... si vous n'étes pas trop exigeante tout le plaisir sera pour moi de vous mener parmi les danseurs.

Helena s'arrêta un instant vers Dame Malone. Elle écouta ses questions. Elle lui sourit et lui répondit avec douceur.

Dame Malone, je vous remercie pour vos félicitations mais hélas seule je pense que je n'aurais pas pu le faire et Tellusine et notre Saint Nicolas y sont pour beaucoup...mais shuuut surtout ne dévoilons pas qui se cache derrière notre Saint Nicolas.

Elle se mit à rire en lui faisant un clin d'oeil.

Pour le concour, voyez vous je pense qu'on doit tous écouter notre cœur pour choisir la personne que nous estimons la plus méritante.
Votez pour la personne qui vous plait selon vos critères personnels.

En tout cas n'hésitez surtout pas.Veuillez m'excuser je dois rejoindre ma fille.

Elle fit une révérence et se dirigea vers Tellus et Anna qui dansait. C'est alors qu'arriva son amie Elsa, elle vit aussi au loin Nadi ce qui lui fit très plasir.
Elle hocha la tête en souriant écoutant la blondinette.

Merci ma belle. Cela me va droit au cœur. Je savais que je pouvais compter sur moi. Mais attends avant de partir vote donc!!!
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Helena vit arriver au loin sa douce colombe. Elle se dépêcha de sortir de la salle dans un bruissement de robes. La neige craquait légèrement sous ses pieds.
Elle attrapa le volatile et décrocha le parchemin. Elle parcourut le parchemin des yeux et un maigre sourire se dessina sur son visage.Elle plia le parchemin et le glissa dans son décolleté et rentra dans la salle comme si de rien n'était.
S'approchant du buffet, elle prit une coupe et doucement elle donna quelques coups de cuillère dessus pour obtenir le silence.

Bonsoir à tous!
Tout d'abord je voudrais remercier tout ceux qui se sont déplacer pour ce bal et surtout remercier Tellusine et notre Saint Nicolas.

Elle les regarda en souriant

L'heure est venu de choisir notre Roy et notre Reyne de Noël. pour cela se trouve sur le buffet une petite boite en bois. A coté vos trouverez du parchemin et une plume. Écrivez le nom puis glisser votre parchemin dans la boite

Que le meilleure et la meilleure gagne!!!!

Elle regarda l'assemblée et se dirigea vers Dame Malone

Bonsoir Dame Malone, amusez vous bien. Bonne soirée.

Puis elle se dirigea vers Tellusine et pris sa belle enfant dans ses bras al serrant fort.
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L’expression de son visage était entièrement recouverte par un foulard, à quoi bon prodiguer des sourires, ça en était presque ironique, cette possibilité d’envoyer des grimaces et obtenir des sourires en retour selon son attitude corporelle, drôle de jeu qui l’attirait.
Quand seuls les yeux peuvent parler de loin, lui qui avait habituellement la langue bien pendue devrait agir avec malice, ses mimiques très expressives ne pouvant lui servir car les règles de cette soirée n’étaient pas celles auxquelles il était familier mais il voulait jouer.
En s’approchant du brouhaha qui sonnait à des lieux à la ronde, il aperçu quelques drôleries et autres singeries, indifférent à ses sentiments ce soir, il était un autre.
Habillé de circonstance, il entra dans la pièce sans aucune appréhension, ses pas le menant vers les autres convives d'où il lança un :" bonsoir à tous".

Deux grenats aux formes rebondies, à la peau d’un rouge profond lustré, deux rubis brillants offerts à sa bouche carmin, si près et pourtant... si loin logés en cette paume. Déjà ses deux opales imaginaient le jus sirupeux et sucré qui dévale sur les papilles, cascade des sens, doulce incandescence...
Puis, une voix grave tonne sortant la comtesse des saints songes de sa rêverie gourmande

Et bien... Vous me semblez bien empressée pour une jeune fille… sage.

Deux cerises ornent les joues de porcelaines comme si de la main elles avait sauté sur cet opale.

Est-ce que je me trompe ou je vois ici que vous essayez de me faire du chantage? Attention vicomtesse…. A vouloir faire chanter le Saint Nicolas, c’est le père fouettard qui vous guette.

Oane papillonne des yeux un instant, ah oui, elle avait oublié : elle tend la chopine vers la main du Saint Nicolas car elle ne peut à la fois tenir dans une main le carnet de bal et dans l’autre la dite chopine et s’emparer du fruit défendu. Puis, elle s’empare des cerises avec vivacité. Elle sourit et ajoute malicieuse :

Parbleu, pour des cerises en cette saison hivernale, je suis preste à prendre le risque de recevoir le fouet du père fouettard...


Oane abandonne le saint à sa mousse dans laquelle trempe déjà sa barbe blanche pour se laisser absorbée toute entière par les deux coeurs rougeoyant ; de sa main blanche, aux longs doigts tachés d'encre bleue, elle lève la petite queue qui les unit au niveau de ses océans et après une contemplation suave, croque de ses petites perles dans la chair... divine essence
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Gandrélina Bellisima, bocèle aux multiples talents de la maison des surgères, avait profité de la discussion engagée entre dame Héléna et la comtesse pour s'éclipser quelques pas plus loin avec Jehane. Elle était en train de reluquer un jeune freluquet qui venait de pénétrer dans la salle ou plutôt le dévorer des yeux tout en évoquant à voix haute ses pensées profondes :

- "Por la tres sante madré, quel umbre et quel régarrrd ! ma qu'il estoy bellissimo ! vos avez vu cet jeune umbre Jehanne céloui qui a oun oeil bleu et ou oeil verdé, ma qu'il estoy bellissimo , vos lé connaissez ?"

Jehanne pinça le nez.

- "Surement pas. C'est un étranger je gage. ul doute que je me serai souvenu d'un tel regard."

Et puis tant qu'à faire elle s’apprêtait à déployer ses charmes comme le paons ses plumes le tout en roucoulant. C'est alors que l'espiègle mais néanmoins fidèle servante vit filer la comtesse comme une vache enragée dont la corne serait dirigée vers un gus à la longue barbe blanche.... un gus à la longue barbe et à la robe blanche ? Santo Nicolàs ! Gandrélina jeta un dernier regard emprunt de regret sur le jeune homme accompagnée de la petite fille et se mit à courir à travers la pièce ; elle arrivba bientôt à hautuer du Saint et intreposa soudein les deux siens, volumineuses bouée qui allaient servir no cahalemnt d'air bag en la circonstance. On entendit un cri craitif



OUllllllllaaaaaaaaaaaaaaa



Oane percuta Gandrélina qui ravie de son interception s'écria a sontout

HOP !



En contemplant al comtesse rétablir sur ses deux jambes planté devant le siant et la gamine, à part elle Gandrélina songea que le pire était évité et c'était la le principal car nul doute que si tragédie avait eu lieu elle en aurait prit pour son grade.
Elle soupçonnait vaguement que le choix de la robe qui lui incombait était pour quelque chose dans cet "emportement" soudain.... Elle fit un sourire contrit.

Quant à Oane elle déclara devant le regard Médusé du Saint et de l'assistance d'un ton tres docte

C'est un nouveau pas de danse ; il est seyant n'est- il poinct ?

Et la comtesse de sourire en plantant son regard océan sur l'assemblée.

Lexy sourit.

N'essayez nullement de cacher votre blessure ! Il n'y a rien de déshonorant à être blessé et vous devriez vous ménager un peu et vous reposez.

Quand il parla de sa robe et dont la manière elle la portait, les joues de la jeune fille rosirent légèrement. Elle, qui pensait que son fiancé l'avait remplacée par une autre parce qu'elle était moins jolie, elle qui pensait ne jamais plus attirer un homme, fut des plus surprises et à vrai dire gênée.

Elle préféra donc changer de sujet.

Je suis enchantée de faire votre connaissance messire Frans, simple poitevin ! Hum ! suédois d'origine ? Mais pourquoi êtes vous venu vous perdre dans nos contrées ? J'avoue ne pas connaitre ces contrées lointaines mais j'espère bien un jour posséder un navire et aller visiter le monde entier.

Des "PAPA NOEL" attirèrent l'attention de la jeune fille qui tourna la tête et là ! elle le vit ! oui pour la première fois de sa vie... la jeune fille le vit. Elle se demanda s'il était bien réel.

Se tournant à nouveau vers son interlocuteur...

Venez ! le St Nicolas est arrivé et c'est la première fois que je le vois de ma vie. J'ai hâte d'aller voir de près.

D'autres nouvelles personnes avaient fait leur entrée et d'autres enfants aussi. Cette soirée promettait d'être joyeuse. Lexy adorait les enfants.

Les yeux brillants elle hâta le pas, pressée de rejoindre la petite Anna qui semblait accompagnée d'une autre dame et apparemment, une dame de grande noblesse. Du coup la jeune fille pensa à ses parents... Ils devaient venir aussi mais... regardant la porte d'entrée... elle soupira... Elle était certaine qu'ils avaient encore oublié. Elle en oublia Frans...

Les cris de joie des enfants la sortirent de sa morosité et courant presque elle se retrouva à côté d'Anna et de la fameuse Dame.

Re coucou Anna ! Tu as vu ? Le St Nicolas est làààààà ! Entre nous c'est la première fois que je le vois tu sais. Mais chuuuuut ! tu ne le dis à personne hein !

Petit clin d'oeil à la petite avant de se tourner vers la Dame en effectuant une ravissante révérence.

Je me présente Lexy de Mauléon-Penthièvre. Une bien belle fête n'est ce pas pour les petits et les grands ! Votre robe est magnifique !

Le bruit de la porte qui s'ouvrait à nouveau. L'espoir dans le coeur de la jeune fille mais l'image d'un homme avec une autre petite fille se dessina. Soupirant à nouveau, elle regarda l'homme et la petite qui était vraiment trop craquante. Encore une enfant qui serait émerveillée par la soirée. Là ! l'image de Frans lui revint en mémoire.

oups !...

Elle tourna la tête vers l'endroit où ils étaient et lui fit un signe de la main. Ben oui ! le Saint Nicolas c'est tout de même plus important qu'un homme !
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Quelques instant plus tard,la salle était enfin prête pour accueillir les convives scintillant de mille feux. La joie, le Bonheur, l'amusement serait les mots phare de ce bal malgré la guerre. cela pourrait être oublié pour une soirée, une nuit féérique.
La brunette était retourné se changer avant d'ouvrir le bal et les festivités. Souriante habillé dans une magnifique robe mauve, elle alluma les bougies et ouvrit les portes de la salle.

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Frans entra doucement, sans trop faire de bruit... Il avait reçu une invitation d'Héléna pour se rendre au bal.
Il n'avait que tres peu dansé , et était plutôt performant dans l'écriture, la poésie...

Enfin, il regardait la salle qui commençait à être bien décorée et il observait les personnes présentes, les femmes avaient sorti leurs plus belles robes.

il sourit, s'assit sur une chaise, sa blessure lui faisait encore assez mal. Il regarda Héléna entrer, dans uns somptueuse robe qui devait avoir pris beaucoup de temps au tisserand qui l'avait confectionnée.

Il sortit quelque chose de son sac et le mangea en douce.
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Frans vit Helena s'approcher, deux coupes à la main. Elle lui en tendit une et il la prit.

Merci Helena.

Il but un coup

Mes blessures vont mieux, mais tout doucement, j'ai encore du mal a lever mon bras, enfin, pour boire ca va, mais sinon...

Il rit et regarda sa robe de plus près

Je crois que tu es tisserande. Cette robe, c'est toi qui l'a faite? Elle est vraiment tres jolie et se... Il toussota Et, euh, hum, elle a du prendre un sacré temps, hein?

Il rebut un peu de son verre, en rougissant un peu La jeune fille gambadait pres de Tellusine, et il la oyait aussi pour la première fois, se demandant qui c'était

C'est une bonne idée ce bal, pourvu que pas mal de monde s'y presse
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Frans vit entrer une jeune demoiselle qu'il n'avait encore jamais vu et malgré la conversation qu'il liait avec Helena, il remarqua de suite la robe bleue de la nouvelle arrivante.

Il faillit en lâcher sa coupe il était vraiment émerveillé... quelle beauté ! En plus, la couleur de la robe lui rappelait son pays natal...
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prenant la petite fille par les mains, Tellus esquissa quelques pas de danse en souriant et fit tournoyer la gamine, se rappelant comme elle aimait ça quand elle avait son âge. Héléna s'approcha et la rouquine rougit sous le compliment. Terminant la danse avec Anna pendant que la brunette allait saluer Frans, Elle tourna la tête vers la porte et y vit un froufrou bleu qui semblait ne pas vouloir entrer. Elle s'approcha de la table, y prit un gobelet de vin épicé et alla vers la porte pour se présenter à la nouvelle arrivante puis voyant qu'Héléna y était déjà, sourit.

Bonjour Dame, je suis Tellusine, bienvenue au bal de l'avant, entrez je vous en prie venez fêter l'hiver avec nous et profiter un peu de la trêve.

Elle lui tendit le gobelet avec un sourire puis s'écarta pour la laisser passer.

Respirant un grand coup, le deuxième pas suivit le premier et elle venait d'entrer. Bon ! elle se trouvait sur le pas de la porte mais oui, elle avait bel et bien réussi à avancer.

Son regard parcourut la salle magnifiquement décoré, une dame élégante dansait avec une enfant. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

Puis son regard tomba sur un homme discutant avec une jeune femme tout aussi ravissante. Son regard clair plongea dans celui de l'homme qui la fixait. Elle le détourna rapidement, gênée.

La jeune femme qui discutait avec lui s'avança alors vers elle avec le sourire. Lexy s'inclina tout aussi gracieusement. Elle allait se présenter à son tour quand une autre dame se présenta avec un verre de vin épicé.

Prenant le verre...

Je suis enchantée de faire votre connaissance. Je me présente à mon tour : Lexy de Mauléon-Penthièvre. Je vous remercie pour votre charmant accueil et ce verre de vin qui devrait me réchauffer. Il fait un temps épouvantable dehors.

Puis regardant plus bas, elle vit la petite fille.

Et comment s'appelle cette ravissante enfant ?

Entrant un peu plus dans la salle, elle ne regrettait nullement tout compte fait d'être venue. Elle s'était beaucoup trop exilée depuis bien trop longtemps. Il était temps pour elle de revenir à la vie.

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Des dames arrivaient et la rouquine était toute contente à l'idée de cette belle fête.

Elle regarda Anna, toute fière et un peu rougissante quand la dame Lexy lui demanda son prénom.

Saluant la dame et laissant la petite se présenter toute seule, Tellus alla saluer Frans qui était venu malgré sa blessure et qui risquait de rester assis toute la soirée. Elle se promit d'aller lui tenir compagnie aussi souvent qu'elle le pourrait et arriva à sa hauteur.

Coucou Frans je suis contente que tu sois venu. Je vois que tu as déjà à boire n'hésite pas à me demander si tu veux quelque chose à manger, Héléna a rapporté un buffet magnifique, mes tourtes aux pignons font peine à voir à côté.

Elle se mit à rire toute joyeuse et discuta un peu avec le niortais blessé. Elle remarqua un mouvement près de la fenêtre et vit une jeune femme regarder au travers puis faire demi tour. La rouquine se mit à courir pour la rattraper et arriva à sa hauteur en constatant qu'il y avait de la neige partout autour d'elle.

Écarquillant les yeux et un sourire radieux elle tenta d'attraper les flocons qui tombaient puis retint la jeune dame par le bras.

Bonjour Madame, je suis Tellusine, j'habite Poitiers, je vous ai vue par la fenêtre entrez je vous en prie, venez gouter au buffet et partager un gobelet de vin épicé. Venez fêter l'hiver et la saint Nicolas.

Elle lui sourit

Frans avait reposé sa coupe qu'il avait failli laisser choir lorsque la dame de bleu vêtue était entrée.
Tellus vint lui parler, il discuta quelques instants avec elle... elle parlait de nourriture, de pignons, enfin, il ne savait pas très bien ce que c'était.

Une autre dame aussi ravissante que les autres, entra pendant ce moment. Il ne la connaissait pas non plus et trouva qu'elle avait , elle aussi, une jolie robe.

Toutes ses affaires à lui étaient restées à Niort. Il n'avait malheureusement que ses habits communs.
Tellus lui parlait toujours quand tout à coup, elle se leva d'un bond et courut vers l'entrée.

C'est à ce moment que Frans tourna sa tête pour la suivre du regard... Il n'aurait pas du : il sentit son bandage céder, et une violente douleur sous l'omoplate le figea et le fit grimacer.
Il attendit quelques secondes, espérant que la plaie ne se ré-ouvre pas.

Heureusement à ce moment plus personne ne faisait attention à lui, ce qui lui permit de continuer à faire bonne figure quelques instants après : Il sourit, et se leva comme pour montrer qu'il allait mieux et s’avança doucement vers les demoiselles pour les complimenter sur leurs robes.
Dans la précipitation, il en avait oublié son bâton...
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Sixtine sourit en entendant Reki lui murmurer ces doux mots à l'oreille. La voix de son époux était pour elle la plus belle de toutes les mélodies.
Il était venu... Elle le savait. Elle allait enfin pouvoir retrouver les bras de son mari, juste pour elle, et il l'entrainerait comme il avait l'habitude de le faire avant, avant la guerre.Les épreuves qu'ils avaient déjà traversées n'avaient en rien entaché leur amour, et son cœur battait toujours la chamade dès qu'elle l'apercevait.

Je te plais ainsi ? Toi aussi, tu es magnifique. Je suis heureuse de danser de nouveau avec toi.

Elle pensait toujours que son époux était un danseur hors pair et qu'il n'avait absolument rien à envier à tous les sieurs ici présents.
Quant à elle, elle dansait certainement dans les plus beaux bras du royaume.
Elle arborait un sourire que rien n'aurait pu effacer, et se noyait dans le regard de son époux dont elle était éperdument éprise.

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Ainsi donc voici la fameuse filleule de son père. La jeune fille se rendit compte qu'elle ne connaissait pas beaucoup la famille du côté de son père. Il était si discret, d'ailleurs il lui parlait rarement juste pour la gronder, la réprimander, lui dire "non" à tout. La jeune fille voulait entrer dans l'armée et bien ce n'était pas du tout au gout de son père qui veut lui la mettre dans un couvent. Pfffffff ! Mais qu'est-ce qu'elle y ferait au couvent la pauvre. Il valait mieux que ce soit chez les moines trappistes au moins là-bas il y avait de bons nectars à se mettre dans le gosier.

Bonsoir Vicomtesse Oanne ! C'est un plaisir de faire votre connaissance. Père me parle si peu de sa famille ou sa ou ses filleules. Je ne sais même pas si il en a plusieurs.

Lexy sourit détendue à présent. Serait-ce les effets du vin chaud et épicé ? Allez savoir !

A vrai dire mes parents devaient *hips* m'accompagner à ce bal... Maman avait réussi à décider *hips* père d'y venir. Mais j'ai bien *hips* peur qu'ils aient oublié tous les deux... Enfin bon *hips* ce n'est pas grave ! Je suis en charmante compagnie *hips* et l'ambiance est très chaleureuse *hips*.

Fichtre ! ce vin était plus fort qu'elle ne pensait. N'auraient ils pas ajouter un alcool plus fort dedans ? Gênée par son hoquet qui semblait vouloir s'installer un bon moment, Lexy fit son sourire d'ange, celui qui faisait craquer tout le monde.

Quand la vicomtesse évoqua les combattants et rendit hommage à Frans, Lexy tourna son regard vers lui, rougissante. D'autres personnes entraient et hop ! voilà ! la filleule de son père qui s'évaporait vers les nouveaux arrivants les laissant seuls le blessé et elle.

A présent messire *hips* Frans vous avez compris que j'attendais *hips* mes parents. Voilà pourquoi je scrute la *hips* porte d'entrée inlassablement en soupirant. J'ai besoin d'eux *hips* en ce moment. Ma famille est la seule chose *hips* qui m'aide à tenir ces temps-ci. Mais bon ! je ne vais pas vous *hips* ennuyer avec mes histoires personnelles.

Elle posa son verre vide et en reprit un autre. Peut-être devrait elle s'arrêter de boire surtout si demain elle devait reprendre les armes ! Mais bon, comme on dit, une fois qu'on a le nez dedans... et après tout c'était jour de fête.

Parlons un peu de vous ! Vous avez *hips* été blessé il y a peu ? Vous guerroyez depuis le début *hips* du conflit ?

La jeune fille pesta. Cet hoquet était épuisant. Pour le faire passer elle but une nouvelle lampée.
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Lexy se leva et vint près d'eux. Elle s'excusa et lui offrit un verre alors qu'il n'avait pas encore fini le précédent.

Il sourit

Merci Lexy. Mais vous savez, je ne vous en veux pas du tout. Je ne connais pas votre passé et vous ne connaissez pas le mien. Ce serait normal pour vous d'être méfiante.
Je ne crois que ce que je vois, et j'ai pu simplement constater que vous aviez l'air tellement triste tout à l'heure. Ainsi, je vous regardait car je me demandait ce qui pouvait rendre si triste une si jolie jeune femme, voila tout.
En tout cas, si vous voulez en parler, je suis tout à votre écoute, et si vous ne voulez pas, je respecterai ce choix qui vous appartient.

Il ne sentait plus du tout sa blessure. Oane était près d'eux. Il prit son verre et trinqua avec les deux dames.

Enfin, vous m'apportez verre sur verre, toutes les deux. N'essayez pas de me rendre ivre, hein.

Il rit de bon coeur, et trouvait que le rose qui montait aux joues de Lexy était assez craquant, comme si la jeune fille buvait pour oublier quelque chose
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Après tout, pourquoi pas. Il fallait se donner le temps. Le temps de penser à autre chose que la guerre ou les négociations en cours avec la Reine, sous la bénédiction de l'Eglise, il avait finalement accepté de prendre quelques instants de détente. Il faut dire qu'une lettre au ruban bleu avait largement fait pencher la balance vers l'envie de venir...

Il s'habilla d'un mantel anthracite, comme à son habitude, mais opta pour une chemise rouge pour une foi. Il s'agissait de contrer la morosité ambiante et de sortir un peu des sentiers battus. Pour une fois, c'est une rose blanche séchée qui trônait à sa boutonnière.

Il ouvrit la porte de la salle et jeta un regard circulaire pour voir qui était là.
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La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...

Anna admirait le père noël. Ben dis donc qu'est ce qu'il était imposant !!!!!
C'est alors qu'arriva comme par magie la dame qu'elle avait rencontré et qui semblait connaître beaucoup sa maman. Anna regarda tout autour d'elle ne comprenant pas cette arrivée des plus drôle. C'est alors qu'elle comprit en voyant la servante à la poitrine fort imposante arrêté la Comtesse. La fillette ne pu se retenir de rire imaginant la scène si la Comtesse avait percuté le Père Noël.
La fillette venait d'apercevoir une autre enfant, elle sourit heureuse de voir qu'elle n'était pas toute seule.
Les yeux brillants la jeune Anna n'avait d’œil que pour le Père Noël. C'était bien la première fois qu'elle le voyait. L'écoutant elle sourit puis elle tira légèrement sur la robe de celui-ci trouvant qu'il s'occupait bien trop des adultes

Papa Noël, moi moi j'ai été très zage. J'ai le droit à des sucreries n'est ce pas ?
Et dis moi pourquoi tu n'as pas ton traîneau ? D'habitude tu me rapporte des jouets pas des friandises....

C'est alors que Saint Nico se tourna vers elle et lui posa plusieurs questions. Anna était aux anges et tout sourire lui répondit.

Je m'appelle Anna et la dame avec une ravissante robe mauve et de long zeveux ébènes comme moi c'est ma maman. Et tu sais quoi ? Ben maman c'est la plus belle et la plus gentille !!!!!

Satisfaite d'elle, la jeune demoiselle fit un large sourire qui illumina son visage. Son regard vint se poser sur le sac entrouvert laissant entrevoir plusieurs gourmandises... petits pains d'épices, pralines, bonbons aux miels, dragées et même des nougats.

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La jeune fille sentit à nouveau qu'on la regardait. Vidant son deuxième, voir troisième verre, ou peut-être le quatrième... Elle releva la tête et vit Frans la regarder à nouveau perplexe.

Le vin lui avait fait du bien, avait calmé sa tristesse pour le moment. Il était avec la vicomtesse et Lexy n'osa pas bouger pour les rejoindre. Et pourtant, elle devait aller le trouver...

Respirant un bon coup, elle le rejoignit finalement, prit une chaise et s'installa près de lui, leur souriant à tous les deux.

Je m'excuse de vous avoir laissé en plan tout à l'heure... Je crois que j'ai eu peur...

Comment lui dire qu'elle souffrait énormément, que son coeur était brisé, qu'elle avait l'impression de couler chaque jour inexorablement. Comment lui faire comprendre qu'elle avait peur de nouveau faire confiance à un homme qui ne la mériterait pas encore.

Il fallait qu'elle arrête de penser à ce traître, qu'elle tourne la page, qu'elle recommence une nouvelle vie sans trahison, sans méchanceté, sans peine. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire.

Elle attrapa deux nouveaux verres et lui en tendit un :

Tenez ! pour me faire pardonner !

Elle porta le sien à ses lèvres et le but cul sec. A ce rythme, elle allait certainement rouler sous la table. Mais qu'il était bon de se sentir plus légère, de se sentir sur un petit nuage, de fuir cette réalité si dure à supporter.
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Depuis le peu de temps qu'il était assis, il se sentait mieux déjà. A peine le temps de souffler qu'une femme avança. Il la reconnut, il l'avait déjà vu en taverne

Bonsoir Oane, je me rappelle de vous. Je vous ai déjà croisé. Par contre, je ne sais plus si c'est comtesse, duchesse ou autre titre que vous portez.

Il prit le verre qu'elle lui tendait et en but une gorgée... Il n'avait pas vraiment l'habitude de boire ce genre de "nectar"

Belle soirée, n'est-ce pas? De jolies dames, un bon repas, saint Nicolas... et de magnifiques robes toutes plus belles les unes que les autres, même si j'ai ma petite préférence.

Il sourit de nouveau et vit Lexy, au loin, qui s'isolait, le visage triste, attendant quelqu'un aparemment. Il se demandait ce qui pouvait bien manquer à cette jeune femme, et pourquoi elle avait le visage si triste
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Poildru l'entraina dans une danse qui ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait pu voir déja. Rien à voir avec une Carole ou encore une Tarantelle. Margaux subissait ses soubresauts, essayant de les suivre au mieux, évitant à tout prix qu'il ne lui écrase les pieds. Elle commençait déja à regretter d'avoir accepté un tel intermède. Le gamin la pencha en arrière, ça y est, ils tombaient. Paniquée Margaux se voyait déja étalée dans la neige, ses pauvres vêtements trempés, avec demain, une toux qu'elle mettrait l'hiver entier à calmer. Mais il n'en fut rien, et c'est avec soulagement qu'elle se sentit revenir à la verticale. Puis, cette bise que Magaux considerait comme l'affront ultime. Le temps que son courroux mit pour exploser elle le vit prendre la fuite en criant :

Sale gosse ! ça m'apprendra à me montrer gentille !

eut elle le temps de lui rétorquer avant qu'il ne fut trop éloigné pour l'entendre. Elle chercha quelques cailloux à lui lancer, mais la neige les recouvrait tous. Elle mit un moment à atténuer sa colère. Ce genre de plaisanterie était pour la brunette inacceptable. Elle, déja si méfiante et si peu affable, serait dorénavant encore plus revêche. Sans avoir vraiment décoleré, elle partit rejoindre son groupe, l'heure de quitter le Poitou avait sonné.
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La jeune fille regardait désespérément la porte, guettant sans relâche, attendant... attendant quoi ? De toute façon, comme d'habitude, ils ne tiendraient pas leur promesse, comme d'habitude ils la laisseraient seule.

Soupirant, elle se dirigea à nouveau vers le vin épicé, en reprit un verre et alla s'installer à l'écart, regardant les personnes présentes, discuter, s'amuser.

Les enfants riaient, entouraient le St Nicolas qui sirotait son vin chaud, leur parlant de sa grosse voix grave.

Lexy se mit à penser qu'avec son fiancé jamais ils n'avaient assisté à un bal, jamais d'ailleurs n'étaient ils allés à un repas... En y réfléchissant bien, malgré le nombre d'années qu'ils ont été ensembles, rares ont été les fois où ils s'étaient montrés en public. Et la guerre avait éclaté, et la guerre les avait séparés, et la guerre l'avait blessée grièvement, l'éloignant inexorablement de l'homme qu'elle aimait depuis enfant. Un voile triste passa sur ses yeux clairs, se mordant la lèvre pour empêcher les larmes qui montaient facilement depuis leur rupture.

Pour chasser cette mélancolie qui la tenaillait, elle vida son verre d'un trait et repartit en chercher un autre. Au moins l'alcool avait le don d'éloigner ses pensées moroses.
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Margaux soupira, elle n'aimait pas les compliments, elle feignit de ne pas comprendre celui-ci.
Un mouvement de recul quand le garnement descendit de son perchoir. Il lui tourna le dos, fit quelque chose. Bien qu'elle s'en défende, la jeune fille etait curieuse, elle se penchat discrétement, cherchant à voir. Il se retournat, Margaux se redressat vivement, esquissat un sourire qu'elle voudrait innocent. Elle essayat de voir son visage pour savoir qui il etait vraiment, mais il restait dans l'ombre, elle distinguait à peine ses yeux. Il ouvrit la main en même temps qu'il parlait, Margaux baissat les yeux et aperçut une fleur de neige. La jeune fille sourit.

Vous savez danser vous ? Moi je n'en suis pas certaine, je n'ai jamais dansé que toute seule. Et bien si la musique se décide à entamer une branle ou un quadrille, pourquoi pas. Mais je ne serai votre cavalière que le temps que vivra cette fleur. Je quitte le comté cette nuit.

L'idée du voyage qu'elle avait commencé et qu'elle allait poursuivre la remplissait d'espoir et la faisait sourire.
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Helena sourit voyant tout se petite monde qui avait affronté la neige pour venir au bal.
Le succès du bal lui faisait un bien fous. Pendant une soirée elle allait pouvoir oublier ces tracas enfin essayer à condition qu'il ne vienne pas semer sa zizanie comme il l'avait déjà fait plusieurs fois en taverne. Il aurait bien le culot de venir avec sa nouvelle maitresse pour se pavaner devant tout le monde.
Les gens arrivaient petit à petit. St Nicolas était là. Helena écarquilla les yeux de stupeur en voyant la comtesse Oane glisser sur le sol comme sur une patinoire en direction de St Nicolas.
La brunette mis sa main devant sa bouche de stupeur. Heureusement Oane ne se retrouva pas sur son arrière train ni St Nicolas.
La domestique d'Oane à la poitrine généreuse vint à la rescousse de sa maîtresse stoppant son élan. Helena soupira de soulagement.
La brunette vit alors une jeune femme qui semblait intimidée et perdue. Elle se dirigea vers la jeune femme à la robe rouge avec un verre de vin épicé.
Elle lui tendit en souriant

Bonjour Madame
Je suis Helena Di Rivombra. Bienvenue au bal de l'Avent
J'espère que vous vous amuserez avec nous

Elle lui fit un clin d’œil sympathique.
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Discutant avec chacun, il observait Saint Nicolas, les nouveaux et nouvelles invités, puis un couple qu'il distinguait au loin, dehors.

Tout ceci était fort bien, mais a rester longtemps debout, il se fatiguait considérablement. Il profita d'un instant où personne ne lui prêtait attention pour s'éclipser doucement vers une chaise, un peu plus loin et s'y asseoir, avant de souffler un bon coup. La douleur s'atténuait peu à peu.

Il sourit en voyant quelques enfants courir dans tous les sens de la salle et pensa que ca faisait du bien d'avoir un peu d'animation. Ce bal était vraiment une bonne idée puisqu'il faisait se rencontrer des personnes qui finalement n'habitaient pas si loin l'une de l'autre, sans se connaître.
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Toujours le sourire accroché au visage, Poil dru lui répondit alors:

-bah, simplement parce que tout l'intérêt que pourrait avoir ce bal ce trouve ici, assis sur une souche d'arbre...

Avec toute la dextérité d'un singe possédant des gènes de chats, Arnault descendit de l'arbre. Tournant le dos à Margaux, il se pencha et ramassa au sol quelque chose. Durant quelques instants, il sembla jouer dans ses mains pour finalement se retourner face à elle. Son regard avait changé. Un regard d'adulte transcendait les yeux juvéniles et questionnait la jeune femme.

-Tu veux être ma cavalière pour le bal des malaimés? Ici sous le chêne?

Sur ces mots, Poil dru présenta sa main gauche dans laquelle commençait à fondre une fleur maladroitement modelée dans la neige. Une fleur qui semblait pleurer les inégalités et les injustices trop présentes en ce monde.

La jeune femme avait sursauté en s'entendant interpeller, ce qui ne manqua pas d'amuser Poil dru.

-Bah, tu peux m'appeler Poil dru le beau gosse si tu veux absolument me donner un autre prénom. Dit-il le sourire expansif. Tu sais j'ai pas vraiment d'autres noms, j'suis même pas baptisé. J'ai pas de parents non plus alors, j'ai personne pour m'appeler par un autre nom que celui que tout le monde me donne.

Le jeune homme la regarda de la tête aux pieds. Ses yeux semblaient indiquer qu'il appréciait ce qu'il voyait.

-Dis moi ma jolie Margaux, pourquoi tu n'es pas là-dedans à te faire inviter par tous les seigneurs à la recherche de ravissantes danseuses?

Le sourire quelque peu malicieux accroché à sa gueule d'ange, Arnault dit Poil dru, ajouta avec toute la curiosité le caractérisant:

-C'est tu parce que ton beau chevalier n'y est pas encore?

Frans était en conversation avec Lexy, quand celle-ci s’éclipsa d'un coup d'un seul. Il ne se retourna que doucement cette fois pour la suivre du regard.

Apres quelques instants, elle lui fit signe de s'approcher.
Il alla doucement vers elle, près de la porte et saluait chaque personne qui passait
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La jeune demoiselle timide se présenta, hmm Margaux quel joli nom. Elle comprit rapidement qu'elle n'arriverait pas à la convaincre et lui sourit chaleureusement, prête à lui souhaiter une bonne soirée lorsque Lily arriva près d'elles.

Elle semblait la connaître, peut être après tout la jeune pictave arriverait à la convaincre mieux qu'elle même. Elle s'écarta légèrement pour les laisser parler et remercia Lily du compliment. Un petit sourire triste à l'évocation de son blondinet qui ne viendrait certainement pas, elle en était convaincue.

Merci Lily c'est très gentil, je vous laisse discuter je rentre il fait froid et Saint Nicolas a du arriver à cette heure ci.

Elle salue les deux demoiselles et franchit les portes à nouveau, tremblante à cause du froid.

La salle se remplissait et il y avait déjà pas mal de convives présents qu'elle n'avait pas vu entrer. Elle se rapprocha du feu après un coup d'oeil à Saint Nicolas mais le voyant occupé elle préféra le laisser pour plus tard.

Eldric fit son entrée, chargé comme une mule et lui demanda où poser son fardeau. Un sourire pour l'accueillir,

Bienvenue Eldric, contente de vous voir, le buffet est au fond de la salle je vais vous y accompagner.

A peine fut elle arrivée au buffet qu'elle assista impuissante à la chute de la Comtesse croisée il y a quelques jours. Elle pouffe et amusée, sert un gobelet de vin épicé et se rapproche.

Regardant Saint Nicolas elle ne peut s'empêcher de le taquiner un peu, le costume lui va bien. Elle se rapproche encore puis l'interpelle.

Ohhh Cuiss.. Sa main sur sa bouche d'un air désolé d'avoir dévoilé un secret qu'elle sait très bien caché puisque personne ne sait. La rouquine se met à rire

Bonsoir Saint Nicolas, merci d'être venu au bal en votre honneur

Un clin d'oeil taquin, elle lui tend le gobelet en souriant et sent la main d'Anna qui revient s'installer dans la sienne.

Margaux s'était trouvé un endroit de choix, une souche d'arbre sur laquelle elle s'était assise. Endroit reculé qui la rendait presque invisible aux yeux de tous et c'est tapie dans l'ombre qu'elle regardait les Damoiselles et Sieurs arriver dans leurs beaux habits. Elle souriait, s'imaginer dans telle ou telle autre toilette. Elle admirait aussi les coiffures, essayait de ses mains de placer ses mèches de la même façon que cette jolie brune là bas, ou encore de cette magnifique blonde plus loin, et laissait à chaque fois ses mèches retomber dans l'ordre qu'elles choisissaient. Elle réajusta son châle sur ses épaules, la soirée était fraîche. Quand la musique commencera elle essayera de les imiter à la danse. Elle sera ainsi fin prête pour l'annèe prochaine. Elle remarqua un jeune homme entrer avec une petite fille à la main. Il n'avait guère l'air plus riche qu'elle. Elle fronça les sourcils, il lui rappelait quelqu'un... Les couples arrivaient de plus en plus nombreux, les Damoiselles et les Damoiseaux étaient fiers dans leurs costumes diaprés. Margaux était émerveillée.
Lily l'avait suppliée de venir avec elle dans la salle. Margaux était ravie de la revoir, mais ce n'était vraiment pas comme ça qu'elle avait rêvé de faire son entrée dans son premier bal. Alors Margaux lui avait adressé son plus joli sourire et avait décliné son invitation.


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[Salbart]
Son petit monstre l’avait prévenue à la dernière minute. Elle n’avait eut qu’un jour pour se trouver une tenue digne de ce nom. Un véritable scandale !
D’ailleurs, elle trouverait bien un moyen de le lui faire payer, pensa-t-elle tandis qu’elle sortait enfin de son bain parfumé aux huiles essentielles de rose.
Elle avait longtemps hésité entre une robe de velours rouge mais avait finalement opté pour une robe de soie blanche rehaussé de taffetas or.
Elle fit le choix de laisser lâchement tomber ses boucles blondes en cascade dans son dos. Elles étaient maintenues en arrière par de petits peignes, certains en nacre blanche, d’autres dorés à l’or fin.
Après un dernier regard dans le miroir, elle jugea qu’il était temps de rejoindre son petit monstre qui patientait déjà depuis une bonne heure.

[Bal]
Les deux Plantagenet firent leur entrée dans une salle où grouillaient déjà pas mal de monde.
Un sourire satisfait étira ses lèvres gourmandes.

Nous y voilà, petit frère !

Mais il ne l’écouta pas et s’éclipsa vers l’organisatrice. Il lui en voulait. Tant mieux ! Il n’avait pas à lui cacher l’existence de cette soirée. Et sa vengeance ne faisait que commencer…
Elle sortit son carnet de bal et patienta, espérant qu’elle s’amuserait ce soir et qu’un gentil homme accepterait bien de la faire danser.
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La voila arrivée à Poitiers, la surprise provoquée par son arrivée auprès d'Euzen n'avait pas manqué de la faire rire. Après une série de questions quand à l'état de son protecteur, elle ne se formalisait plus de rien.

Il avait cédé sans trop de mal pour aller au bal auquel il était invité. Même si elle n'avait que 6 ans, elle se doutait qu'il n'était guère sorti beaucoup depuis son attaque...

En échange, Abigail allait se tenir à carreaux... C'était ça, ou ils repartaient... et ça, jamais ils repartiraient par sa faute. Pour une fois, elle oublierait les bêtises qu'elle avait faite avec les soeurs jumelles d'Euzen.

Promis Euzen, ze serai zage. Pi on m'a appris des zhoses à Limozes. Z'ai appris les bonnes manières...

elle crut nécessaire d'ajouter tout bas...

Ca m'empêche pas de faire des bêtises des fois ! Chuttttt

Elle lui donna la main avant d'entrer dans la salle et le laissa entrer dans le tumulte du bal...

Je suis Anna Von ….. vite vite c'est quoi déjà le nom de papa...pfiou ils ont des noms compliqué
Anna Von Valendras !!!!! Et la dame avec la robe violette là bas c'est ma maman !!!

La fillette bomba légèrement le torse affichant un air sérieux qui accentuait encore les traits de l'enfance sur son gracieux visage, Oane lui sourit et répondit de sa voix haute et claire :

Enchantée chère Anna, tu es encore plus belle que ce que j'imaginais lorsque ta maman parlait de toi. Je suis Oane de Surgères, une amie de ta maman. J'espère que tu passeras me rendre visite ...

Les paroles de la comtesse se perdirent dans un murmure grandissant : la porte venait de s'ouvrir sur Saint Nicolas et la filette le dévora des yeux. Le regard océan de la jeune femme suivit par mimétisme celui de l'enfante et elle contempla le Saint Nocolas se félicitant de la qualité de ce déguisement. Elle se demanda un bref instant qui était celui qui avait aimablement accepté de jouer le Grand homme et si par hasard ce soir l'on verrait aussi le père Fouettard ...

Hoooo c'est papa Noël !

Curieuse et émerveillée de voir le père Noël Anna se mit à courir vers l'homme. C'est alors que la gamine eut fait quelques pas de courses effreinés que la comtesse sentit un choc suivit d'une traction... elle se sentit alors propulsée en avant à la suite de la fille d'Héléna. Elle sentit imperceptiblement qu'il allait lui falloir un miracle pour rester digne en cette situation: la fillette par quelque mécanismes encore incompris d'Oane semblait avoir embarqué avec elle une partie de sa longue robe lilas et or que Gandrelina avait absolument tenu à lui faire enfiler "fini le noir qu'elle disait et finit le désespoir". Joli formule qui n'aurait pas convaincu la comtesse si Jehanne ne s’était pas mis dans la partie.



Au moment où Anna s'écriait gaiement et à pleins poumons

PAPA NOEL !!!

Elle - Anna- s'arrêta juste devant Saint Nicolas les yeux pétillants un sourire inondant de joie son visage rubicond tandis que la comtesse elle continuait sur sa lancée dépassant Anna et s'approchant fort dangereusement du barbu. La jeune femme eut une seule pensée, une vois qui résonna dans sa tête un ami qui lui disait : "le ridicule ne tue pas comtesse, le ridicule ne ..." Soudain le jour se fit dans sa tête : Anna avait du s''emberlificoter les pieds dans sa traîne.. mais quelle idée aussi, une traîne !
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La jeune demoiselle plongea son regard sombre dans celui de la jeune femme.
Ben vi la brunette ne pouvait pas avoir tous les traits de sa maman il lui fallait bien quelque trait de son papa d’où ses yeux sombres et non bleu océan comme Helena.
Elle la regarda s'accroupir vers elle et fit un sourire enfantin s'approchant de plus belle émerveillée par la robe que celle-ci portait.

Merci Madame mais votre robe est zaussi très zolie. C'est qui vous l'a fait ???

A peine avait elle finit sa phrase qu'elle posa sa main sur sa bouche et se mit à rougir.
Si maman l'avait entendu elle allait se faire gronder et encore plus si c'est la préceptrice Bertille.
Aie aie la fillette n'avait pas tourné 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler.
Lexy lui montra la neige qui virevoltait dehors. Anna laissant place au bonheur et à la joie enfantine se mit à crier en sautillant

IL NEIGEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!
HEHO IL NEIGEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Tout le monde se retourna. La jeune demoiselle se mordilla la lèvre embarassée. Et voilà elle avait encore fait une erreur.
Le silence fut vite remplacé par les bruits de conversation. Anna soupira.

C'est à cet instant qu'une dame qu'elle avait aperçu une fois en compagnie de sa maman s'approcha à son tour d'elle. Elle parlait bizarrement.
Elle était accompagné de dames donc la brunette en déduis qu'il s'agissait d'une personne importante. Elle s'inclina et fit une révérence gracieuse comme on lui avait appris et se présenta.

Je suis Anna Von ….. vite vite c'est quoi déjà le nom de papa...pfiou ils ont des noms compliqué
Anna Von Valendras !!!!! Et la dame avec la robe violette là bas c'est ma maman !!!

La fillette était fière de ne s'être pas trompé dans son nom.
La porte s'ouvrit sur un homme à la barbe blanche habillé d'une longue robe blanche. Anna porta son attention sur lui....

Hoooo c'est papa Noël !

Curieuse et émerveillée de voir le père Noël comme elle croyait que c'était lui elle courut jusque vers l'homme

PAPA NOEL !!!

Elle s'arrêta juste devant lui les yeux pétillants un sourire illuminant largement son visage.
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Anna et Jim avaient reçu une missive il y avait de cela quelques jours ; une invitation pour tout dire ...
Un bal pour fêter la saint Nicolas . Anna avait lu avec Jim le carton d'invitation et elle avait de suite pensé à essayer quelques toilettes devant son époux .
Malles ouvertes elle avait sorti tous les apparats dont elle disposait.Plusieurs tenues furent passées mais Jim n'avait pas eu l'air vraiment emballé , ce soir là elle avait décidé d'aller rendre visite dès le lendemain à un habile tisserant afin d'avoir LA robe , celle qui ferait rêver son époux car c'était avant tout à lui qu'elle voulait plaire . L'artisan fut très rapide et Anna pouvait aller au bal sereine .

Le jour J était enfin arrivé ... Elle se prépara avec soin avant que Jim n'arrive , elle avait décidé de lui faire la surprise ...
Elle enfila jupon , corset, robe , bustier ...Passer les lacets , les nouer ...quelques petits rubans ...une ceinture ...Attacher ses cheveux et poser sur sa tête ce qui achevait de parfaire sa tenue ... Voilà elle était prête .
Lorsque son amour franchit le pas de la porte Anna lui sautat au cou et se mit à virevolter devant lui :

Comment me trouves tu ? Est ce que cette robe te plait ?

Lorsqu'elle vit le regard et le sourire de son aimé elle sut qu'elle avait bien fait .
Elle donna un somptueux costume à son époux et lorsqu'il fut habillé ils se rendirent à l'endroit où se trouvait le bal ...

Tous deux un peu intimidés entrèrent dans la salle magnifique et saluèrent quelques connaissances ... Anna cherchait des yeux la personne qui l'avait invitée mais il y avait tellement de monde déjà présent qu'elle ne réussit pas à l'apercevoir . Ils restèrent main dans la main tout près de l'entrée attendant que quelqu'un vienne les chercher .


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La petite fille tout d'abord intimidée s'avança vers elle pour se présenter. Lexy s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et lui sourit.

Quel joli prénom Anna ! Et bien Anna je suis ravie de faire ta connaissance. Je suis Lexy et je viens de Thouars.

Puis la regardant de haut en bas...

Et bien ! Tu es habillée comme une vraie princesse. Je suis certaine que tu seras la reine du bal. tu es magnifique !

Toujours un tendre sourire sur les lèvres, la jeune fille se releva difficilement. Sa blessure bien que cicatrisée était toujours douloureuse. Heureusement qu'elle avait été bien soignée.

Elle espérait bien ne pas avoir fait peur à la petite qu'elle trouvait trop craquante.

Une jeune femme semblait autant hésiter qu'elle à rester et à peine rentrée semblait vouloir repartir. Et déjà elle se retrouvait dehors...

Par la fenêtre on pouvait voir la neige tourbillonner.

Tu as vu Anna il neige ! Bientôt nous pourrons nous amuser à construire des bonhommes de neige et lancer des boules.

De nouveaux visages entraient. Lexy ne connaissait vraiment personne. Elle était poitevine mais tous les poitevins lui semblaient inconnus.

Elle vidait son verre doucement, le savourant, quand elle vit l'homme qui l'avait regardée avec insistance se lever et venir à elles. Elle remarqua de suite qu'il était blessé et qu'il avait oublié son bâton qui devait sans doute l'aider à le soutenir.

Excusez moi !

Courant jusqu'au siège où se trouvait le blessé, elle attrapa le bâton et vint lui apporter.

Vous devriez prendre ceci. C'est nettement plus sécurisant pour marcher... De plus, Saint Nicolas n'a-t-il pas une crosse ?

Un petit clin d'oeil pour minimiser la situation.

Mieux vaut être prudent pour guérir plus vite. Croyez en mon expérience.

Lexy lui sourit et l'aida à rejoindre les autres jeunes femmes toutes aussi ravissantes les unes que les autres.

Au fait, je m'appelle Lexy de Mauléon-Penthièvre !
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La rouquine déballait les couronnes pour les tables qu'elle avait enroulées et garnies depuis deux jours, ainsi que les pommes de pin. Elle les frottait une à une pour enlever la terre et la poussière puis les reposait dans le panier.

Le houx cueilli lui servirait à décorer les coins de tables et les murs, la jeune femme les sortit avec une pointe d'amertume à la pensée d'avoir du le faire seule pour finir mais la promenade qu'ils avaient fait après la rendait toute joyeuse. Elle était perdue dans ses pensées quand Cedriq entra avec son paquet.

Un amas d'épines vertes sortit petit à petit de la toile dans laquelle il était emballé. Ce sapin était grand et bien fourni.

Merci Cedriq tu as du avoir du mal à le couper. On va le mettre où ? Ah là dans le coin ce sera parfait

Elle aida à le redresser mais l'arbre coupé était long et lourd, un peu d'aide ne serait pas de trop.

Comme prévut cedriq avait coupé un beau sapin pour le bal pour cette fête
de fin d'année...Il faisait froid ce matin la..Et comme il ne savait pas trop ou était cette salle,il dut chercher un bon moment,tirant le sapin qu'il avait entouré d'une toile..
Enfin il trouva la salle..Il l'avait trouvé parce que derrière un fenêtre
ouverte il apperçut Tellusine...

-Hum..enfin j'ai trouvé...

Il frappa a la grande porte qui était entrouverte..

-Hola! Tellusine!! C'est moi..je t'apporte le sapin..ou dois-je le mettre?

Lily s’était finalement laissé tenter pour le Bal. Même si son amoureux serait absent, elle avait décidé qu’elle s’y amuserait. Pieds nus dans les premiers flocons de neige, elle n’avait pas vraiment l’allure pour un bal. Les petites fleurs brodées sur sa liquette cachaient en réalité des accros. C’est pourtant ses petites fleurs qui rendaient sa tenue plus festive que sa tenue blanche habituelle. Arrivée près du bâtiment où devait se dérouler la fête, Lily reconnu Tellusine qui discutait avec une voix familière.

Margaux ! Toi ici ? Comme je suis contente de te revoir !

Lily prit un ton suppliant.

S’il te plait Margaux. Viens à l’intérieure avec moi. Regarde ! Ma tenue est aussi simple que la tienne. Tu n’as vraiment pas à avoir honte et puis Tellusine s’est donné beaucoup de mal pour préparer plein de bonne chose à manger. Je t’en pris Margaux ! Me laisse pas seule.

Lily adressa un sourire d’encouragement à la brunette qu’elle avait vu disparaître le cœur brisé. Puis elle détaille Tellus de la tête aux pieds. Et lui adresse son plus beau sourire

Toi par contre, tu es sublime! Suni ne sait vraiment pas ce qu'il perd.
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Le jour de la Saint Nicolas approchait à grand pas et évidement le bal qu'elle avait décidé d'organiser avec Tellusine.
L'idée de faire un bal avait effleuré l'esprit de la jeune femme depuis qu'elle avait été grièvement blessée de nouveau au cours de combat sur les remparts de Poitiers.
L'hiver s'était rapidement installé sur le Comté. Les villageois dans les ruelles se faisaient de plus en plus rare.
Chacun restait chez soi au chaud devant la cheminée tricotant, travaillant le bois, conversant, lisant..

Helena ces derniers temps passaient beaucoup de temps à la caserne dans son bureau remplissant une multitude de parchemins. Depuis plusieurs jours, elle pensait à démissionner pour revenir à la vie civile et rendre les armes. Elle avait une famille même si l'armée était sa famille, et la jeune noble savait que son bonheur de jeune maman devait passer par des sacrifices. Elle avait déjà fait de nombreux sacrifices durant on mariage même si son époux avait refusé de le voir lui reprochant sans cesse son implication dans l'armée du Poitou, son implication pour son Comté qu'elle chérissait.
Ce comté qui l'avait vu naître,grandir et qu'elle n'avait jamais quitté estimant que sa vie était ici malgré une période où elle avait fahu partir en Anjou.

Encore perdue dans ses rêveries, Helena se dirigea vers vers la salle de bal pour aider Tellusine à tout préparer pour le grand jour. Il faut dire que la rouquine avait de l’énergie à revendre, et Helena souriait heureuse d'avoir une amie aussi joyeuse et si présente et à l'écoute de tous.
Arrivant devant la porte, une odeur de propreté chatouilla les narines de la jeune femme. Elle poussa la porte et lança d'un ton joyeux un BONJOUR. Quel ne fut pas son étonnement de voir Cédriq caché derrière un magnifique Roi des forêts. Un large sourire se dessina sur son visage tandis qu'elle s'approcha tout en bisouillant Tellusine au passage.

Bonjour ma belle. Comment vas tu?

Elle se retourna vers Cédriq en souriant

Bonjour Cédriq . Je vois que tu nous as trouvé un magnifique arbre de Noël et il sent drôlement bon.

Les yeux pétillants tel un enfant elle regarda autour d'elle

On devrait le mettre dans le coin que dis Tellusine. Je suis sur qu'il fera un grand effets.
Je suis désolée, je suis en retard mais Anna a fait un caprice et Stanislas n'arrivait pas à s'endormir pleurant. Mais maintenant me voici et dites moi ce que je peux faire. Il faut dire que les invités vont bientôt arriver.

Helena se mit au travailler en souriant de bonheur. Elle avait emmené avec elle plein de décoration ainsi que du personnel de Montoiron. Ainsi tout irait beaucoup plus vite pour décorer la pièce et tout organiser.
Il fallait encore dresser le buffet remplie de tout un tas de victuailles les une autant alléchante que les autres, de gourmandises pour petits et grands.
Il fallait également penser à l'élection de la Mère Noël et du Père Noël...
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