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[RP ouvert ] Forêt de Compiègne.

Xalta
[Par un froid matin de décembre]

Elle s'était échappée à l'aube de sa chambre, entre chien et loup, elle avait besoin de se retrouver seule, sans toute cette attention médicale autour d'elle, elle n'était pas faite de verre, nom de nom ! Il était temps qu'ils comprennent. Et puis la maintenir enfermée entre quatre murs était certainement le moyen le plus sur pour qu'elle s'étiole au coin d'un feu de cheminée. Bien entendu, comme tout le monde, elle aimait parfois être dorlotée_ c'est agréable, on se sent aimé_et puis comme tout à chacun c'est toujours un petit plaisir égoïste que d'être le centre d'intérêt. Mais, la demi-rousse s'était vite lassée de ce petit jeu, l'inaction lui pesait, les breuvages la faisaient grimacer et c'est en cachette qu'elle sortait déjà le soir pour aller se réfugier en taverne et descendre quelques verres seule ou avec de la compagnie.

La veille elle avait demandé qu'un cheval au tempérament calme soit sellé avant le premier chant du coq, on lui avait obéi , heureusement d'ailleurs sinon elle aurait montré son caractère de giennoise. Malgré son bras en écharpe et son épaule endolorie, elle avait réussi à grimper sur le dos de l'animal, auparavant elle avait fixé à la selle un petit tonnelet de gienlain. Les sabots de sa monture avaient claqué sur les pavés de la cour de l'auberge, le bruit s'était répercuté mais il n'avait éveillé personne à son grand soulagement. Et ce fut le cœur léger qu'elle gagna la forêt. Sur la route qui menait à la forêt, elle croisa quelques bucherons qui la saluèrent poliment et dont le regard exprimait une certaine surprise mêlée de curiosité.

Ne connaissant point les lieux, elle se contenta de suivre les sentes , elle chevaucha ainsi au pas lent de sa monture, elle finit par lui ordonner de s'arrêter dans une petite clairière, en grimaçant elle en descendit, puis de son main valide défit la couverture qu'elle installé au pied d'un chêne, poussant du pied les glands et les feuilles mortes, puis elle décrocha le tonnelet de bière giennoise et enfin s'empara de sa besace au cuir râpé. Elle se laissa enfin tomber au sol, s'adossa au tronc, et finit par pousser un long soupir de bien-être. L'air était vif, piquant, colorant ses joues d'une rougeur qu'une coquette aurait cherché à dissimuler sous des fards, elle resserra sur elle la lourde cape de laine qui lui prodiguait une douce chaleur. En louchant un peu, elle s'aperçut que son nez prenait à son tour une teinte rouge, ce qui lui soutira un sourire amusé.

Puis elle ferma les yeux s'appuyant contre le tronc solide. Doucement la forêt s’éveillait, on entendait des bruissements d'ailes, des pépiements, des feuilles ou des branches qui craquaient sous le pas plus ou moins léger d'animaux. Pendant ce moment, les yeux clos, elle put se croire chez elle, à Gien, ne manquait au tableau que la clapotis des eaux de la Loire, de sa Loire... Si elle avait été chez elle, elle serait à cet instant en bord de fleuve, adossée au grand saule, bas et chausses dans l'herbe et les pieds barbotant dans l'eau froide au risque d'attraper encore une fois une angine de poitrine. L'éclat de ses noisettes perdu dans l'onde bleue, elle se ressourcerait et oublierait pendant un moment ses tourments, ses colères, sa haine, ... Mais elle était ici, à Compiègne, blessée, seule, un sourire ourla ses lèvres qui commençaient à bleuir, seule, qu'elle soit ici ou là-bas c'était bien une constante.

Non pas qu'elle manquait de famille, d'amis, elle se savait aimée et appréciée par ses proches, mais ... mais quoi? Ils ne se voyaient tous qu'en coup de vent, tous étaient occupés. Elle ne leur reprochait rien, elle-même avait accumulé les postes, les charges , les fonctions, ... elle l'avait fait par idéal, servir sa ville , son duché, puis elle s'était prise au jeu de la politique, elle avait eu de l'ambition, en même temps en soit avoir de l'ambition n'est point forcément un défaut, même une qualité car sans elle , on ne peut avoir l'énergie nécessaire pour faire aboutir des projets... Cherchait-elle les titres, les reconnaissances? Non... même si, comme tout à chacun, elle avait aussi besoin qu'on reconnaisse son travail... en même temps, en prenant les tenants du pouvoir ducal en Orléanais à rebrousse-poil elle s'était volontairement fermée l'accès à la haute noblesse.

Que lui apporterait de se faire appeler baronne, duchesse ou autre titres prestigieux ?... rien... Elle se contenterait d'être dame de.. vassale de Valeria, à moins qu'elle finisse par rompre son serment , son engagement envers celle qui était devenue son amie, cette idée lui trottait sérieusement en tête, et de plus en plus fréquemment... elle ne se reconnaissait pas dans cette noblesse orleanaise, sclérosée, devenue si sérieuse et terne... en gagnant le sens du pouvoir ils avaient perdu le sens de l'humour, elle-même n'avait pas échappé au phénomène. Mais son départ pour la Champagne, pour répondre à la levée de ban royal à la place de sa suzeraine, bloquée par des fonctions de Cac ducal, lui avait permis de prendre du recul, de renouer aussi avec la rouquine qui avait gagné la course à la gienlain, qui se baignait sans pudeur dans les étuves giennoises ou dans la Loire, l'été au milieu de la nuit... Celle aussi qui écrivait ses pamphlets, des dialogues satiriques et se moquant des conséquences pour elle.

Elle glisse sa main valide hors de la cape, se saisit de la besace et en sort une chope de bois qu'elle emplit de gienlain puis en vraie giennoise qu'elle n'a jamais cessé d'être, elle descend cul sec sa chope, ne perdant pas une lampée de la plus délicieuse des boissons. Elle se ressert une seconde chope qu'elle vide aussi vite, le liquide froid, pétillant lui procure frissons et sensations agréables. Ivrogne ? non juste giennoise ! Et de rire joyeusement au milieu de cette clairière provoquant la fuite d'une nuée d'oiseaux, le détalement d'un lièvre qui était venu croquer l'herbe perlée de rosée.

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--Laies_et_marcassins
Gruiiikk, grumpf , gruiikkkk

La petite compagnie formée de trois laies, d’une douzaine de marcassins et de quatre jeunes mâles de deux ans avançait tranquillement entre les arbres, fouissant à qui mieux mieux sous les feuilles mortes à la recherche de champignons, de glands, de faînes ou de larves.

L’heure était propice pour une balade familiale, les hommes n’avaient pas encore envahi les sous-bois avec leur cognée. C’est donc en toute confiance que les laies laissaient leur progéniture s’éloigner de quelques mètres.

Puis un éclat de rire vint rompre la quiétude des bois, les laies se mettent à nasiller énergiquement pour battre le rappel de leurs petits.

Gruiiiikk Gruiiikkk Gruiiikkk

Et c’est serrés les uns contre les autres que la petite troupe grommelante et nasillante déboule dans la clairière.
Xalta
Le rire mourut sur ses lèvres quand elle vit arriver la petite troupe de sangliers, elle déglutit difficilement et n'osa plus bouger. Elle les regardait, ils n'avaient pas l'air agressif , peut-être un brin apeurés. Tout comme elle l'était. Elle sentait son cœur qui cognait fort dans sa poitrine, elle essayait de retenir sa respiration et de la calmer. Elle n'osait bouger de peur de provoquer un affolement général ou une charge. Des histoires de chasseurs ou de promeneurs agressés par des sangliers ou des laies, elle en connaissait un certain nombre.

Les laies semblaient être sur la défensive, les petits étaient regroupés derrière elles et il semblait que de jeunes mâles fermaient la marche, elle en déduisait qu'ils étaient jeunes car leurs défenses_ mais dit on défense pour des sangliers?_ étaient courtes. Elle n'en savait rien, mais se promit d'aller vérifier dès qu'elle serait rentrée saine et sauve. Mais quelle idée aussi de venir dans une forêt peuplée d'animaux sauvages sans armes et de surcroit blessée ? Inconsciente ! Idiote ! et autres qualificatifs peu aimables fusèrent dans sa tête.

Elle n'avait toujours pas bougé un doigt ni un orteil, elle se contentait de les fixer, espérant qu'ils finissent par passer leur chemin. Elle jeta un œil sur sa monture que la présence de ces animaux ne semblait pas perturber, c'était surement bon signe, cela voulait certainement qu'il ne ressentait aucune once d'agressivité chez leurs visiteurs. Qu'elle aimerait être loin en ce moment, qu'elle aimerait être engloutie dans l'arbre, ne faire qu'un avec lui , d'ailleurs elle s'appuyait fortement contre le tronc du chêne.

Tout en admirant les animaux qu'elle avait eu peu l'occasion de côtoyer si près, elle tentait d'évaluer ses chances de réussir à rejoindre son cheval, de le détacher et de grimper dessus avec une seule main valide dans le cas où la mini horde déciderait qu'elle les gênait. Grimper dans un arbre lui paraissait impossible, le seul arbre avec des branches assez basses se trouvait de l'autre côté de la clairière et de toute façon avec un seul bras, l'escalade serait plus que périlleuse...

Bon, il ne lui restait donc plus qu'à prier pour qu'ils passent leur chemin.

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--Laies_et_marcassins
Gruikkkk gruikkkk Gruiikkkk

Les femelles se figent , les petits alertés par le comportement inquiet de leurs mères viennent s'accoler contre elle, cherchant la chaleur maternelle réconfortante. Les jeunes mâles renâclent. Les laies lèvent le groin et hument l'air, elles cherchent à déterminer si la présence est amie ou ennemie. Ce qu'elles hument c'est l'odeur de l'humain, odeur honnie car synonyme de mort, mais elles devinent aussi le parfum subtil de la peur qui émane de la femme.

Femme qui semble être statufiée et sans pointe d'agressivité. Les laies se mettent à nasiller plus bas, comme si elles se concertaient sur l'attitude à adopter. Puis à petits pas, elles s'avancent suivies de la petite troupe, elles vont traverser la clairière tout en gardant un œil sur l'humaine, au moindre geste suspect, elles chargeront pour défendre leurs petits .
Kelso
Il était en colère, encore une fois certains diront. Resté enfermé, quelle idée. Quand il avait décidé de faire quelque chose, c’était très rare qu’une personne le retienne. Il c’était donc libérer de sa tente de soin pour filer prendre l’air, malgré l’air froid. Il grimpa sur son cheval sans rien demander à personne, il était encore libre non mais. Il avait besoin de s’aérer avec tous ces procès. Il en deviendrait marteau à écouter les jérémiades du tribunal. S’il s’écoutait, il infligerait des peines corporelles à chaque prévenu reconnu coupable. Un voleur, qu’on lui coupe la main, un menteur, on coupe la langue et ainsi desuite. Atteinte à la vie du duché, la peine de mort et c’est tout.

Au galop, il traversa la foret, mangeant des branches au passage. Quand il était en colère, il ne maitrisait rien et même pas ce foutu cheval vendu par Amory. Il lui avait vendu un mulet batard à tous les coups. Kelso, lui, ne connaissait rien en monture, il avait fait confiance à son ami mais il regrettait !

En passant, il vociféra sur un groupe de sanglier, laissant son cheval leur foncer dessus. Il en failli tomber de sa monture mais ca ne serait pas la première fois après tout. Il repéra une ombre, naturellement, curieux comme un poux, il se dirigea vers elle et se stoppa devant la personne au visage familier. Elle avait été duchesse … gouverneur, il se souvenait, de l‘Orléans sous mon mandat.


Vous faites quoi ici, toute seule et par ce froid ? La foret n’est pas sur vous savez. Vous vous êtes perdue ?

Typiquement féminin de se perdre ça. Il souria en se retenant de le dire.
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--Laies_et_marcassins
La petite compagnie qui avançait paisiblement fut soudain éparpillée par l'arrivée brutale et galopante d'une monture chevauchée par un homme, laies, marcassins et sangliers se mirent à nasiller, à grommeler et à grogner de colère et de panique et c'est dans cette confusion la plus totale que la troupe vit le cheval s’arrêter net devant l'humaine.

GruiiiiiIIIkkk Grummmmpfff, grrr, griiiikkk, griiiikkk Gruuuuiikkk

Tandis que les marcassins apeurés couraient dans tous les sens à la recherche de la sécurité maternelle, les jeunes mâles se mirent eux à grogner de colère, leurs sabots grattèrent nerveusement le sol puis d'un seul et même élan les quatre jeunes mâles chargèrent la monture et l'homme qui leur tournait le dos.

Roulement de tambour mat, nasillement menaçant.
Xalta
Immobile, elle les regardait s'avancer tranquillement, elle retrouvait une certaine sérénité , rassurée par l'attitude pacifique de ces animaux. Sa respiration se faisait plus lente, plus profonde, elle commençait même à trouver amusant cette scène bucolique , les marcassins se bousculaient et collaient aux flancs de leur mère qui fouissaient le sol de le brun groin à la recherche surement de champignons ou de larves. Elle ne les trouvait pas mignons, elle n'était pas si ... si quoi ? Sensible ? Fleur bleue? Romantique ? Sentimentale ? Attribut féminin dont elle s'était départie assez rapidement en sortant du couvent.

D'ailleurs, la petite troupe était à l'image que la Châtaigne se faisait de la société : des mères qui vivaient seules, élevaient la marmaille seules et devant subir les assauts des mâles au moment des chaleurs et de nouveau se reproduire, élever.. cycle infernal qui lui avait tant fait repousser l'idée du mariage et d'ailleurs, son propre mariage ... qui avait eu lieu il y a de cela à peine deux mois lui donnait raison. Une légère ombre lui passe devant les yeux... Malheureuse ? Non, elle ne l'était pas, Triste? surement un peu. Déçue ? oui et non, elle avait toujours su que cela se passerait ainsi, mais pendant les quelques semaines qui avaient précédé son union, elle avait cru que... quoi? qu'il serait différent des autres hommes de sa vie, parce qu'il était avant tout son meilleur ami.. surement oui...

Et soudain panique dans la clairière, les animaux s'affolent , un fou furieux monté sur cheval vient de bondir , brisant la calme et l’arrêtant net dans ses pensées, elle se redresse aussi vite qu'elle peut , elle se retrouve debout adossée contre le chêne, un cri de stupeur s'échappe de ses lèvres suivi d'une rafale de jurons_ que la bienséance interdit de retranscrire ici_ Les naseaux du cheval stoppent à quelques centimètres de son visage, elle relève les yeux , fronce les sourcils , une ride lui barre le front

Par le Très-Haut mais vous êtes fou! Vous auriez pu blesser quelq...


Les mots meurent sur ses lèvres , elle vient de le reconnaitre, il était duc lorsqu'elle était gouverneur orléanais.

Votre Grasce, mille par...

Mais elle n'a pas le temps de continuer , ses yeux s'écarquillent , deviennent ronds de peur, elle vient d'apercevoir les jeunes sangliers qui chargent et qui se rapprochent dangereusement , de son index de sa seule main valide elle les désigne, elle cherche des yeux sa propre monture, mais celle-ci s'est volatilisée surement dans le mouvement de panique qui a suivi l'intrusion brutale du duc.

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Merlin_dit_dozilus
doz marcher le long des sentier qui menait ici et la dans c'est bois tout avec une odeur emplifier cette phaune lui fesait un bien fou il faut dire que la ville etait bruyante de tout c'est gens venu defendre et qui n'etait pas encore repartit

il tenait fermement la main d'emilie qu'il n'avait pas lacher depuis son départ de l'auberge vadrouillant des yeux cherchent cerfs ou sanglier a admirer
il tourna son regard vers emilie


une foret hein!!
un endroit propice au souvenir pour ma parts
il ne manque plus qu'un lac tien!!
et pourquoi pas un ours aussi


doz se mit a rire cela fesait tellement de bien de sentire a nouveau la joie dans son coeur oublient meme c'est devoirs qu'il avait totalement laisser de coter.

apres quelque pas supplementaire il se retrouvit dans une lisiere ou une souche d'arbre etait couper il s'empressa de s'assoire invitent emilie a suivre son exemple


cette foret et magnifique n'est ce pas!!
je trouve meme ce petit brouillard matinal aussi enigmatique que vous!!


il rigola d'un aire taquin...

laissent Emilie reprendre son souffle après cette folle cavalcade a travers bois...

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Emilie33
Toujours main dans la main à traverser le village, les rues et passer devant les badauds occupé a leurs petites affaires. La vagabonde essayait de le suivre du mieux qu'elle pouvait. Doz avait l'air pressé d'arriver dans la forêt et elle comprenait son empressement.

La ville, ses odeurs, sa foule, son bruit tout un tas de facteur qui lui faisait aimer la forêt et les lacs. Des endroits calmes et silencieux.

Un grand sourire se dessina sur son visage lorsqu’en fin ils se retrouvèrent loin de la ville et de son animation. Les odeurs de la foret la frappa de plein fouet au visage et elle s’apaisa doucement.

Tournant son regard vers lui elle s'installa a son côté gardant soigneusement sa main dans la sienne. Elle inspira et expira longuement pour calmer son cœur et reprendre son souffle. Le brouillard les mordait de sa fraicheur mais ce n'avait aucune importance.

Elle l'écouta lui parler de la forêt et du brouillard qui était énigmatique soit disant comme elle. Un petit sourire apparu sur son visage.

Emy aurait bien voulu livrer quelque part de son passé mais elle n'y arrivait pas. Pourtant elle avait envie de tout partager avec lui. De s'exprimer a voix haute au lieu de toujours penser, rougir et baisser les yeux. Elle aurait aimer réussir a communiquer mais c'était au dessus de ses forces pour le moment.

Inspirant de nouveau après que le silence ce soit installé entre eux, elle décida de le rompre


Je suis heureuse d'être ici vous savez... Elle aurait voulu rajouter en votre compagnie mais elle ne pu le dire et enchaina Je me sent apaisé ici comme prêt du lac...

Portant son regard vers le ciel, elle observa les arbres qui dansait doucement sous le vent et elle sourit. La chose en elle toujours présente, mais elle faisait en sorte d'oublier la douleur. Ils avaient a moitié couru et ça l'avait fatigué. A leurs retour a Argonne elle irait se reposer un peu chez les nones... fermant les yeux elle écouta la forêt...
Syuzanna.
La forêt est silencieuse, ce matin là. Le froid lui mord les joues, et ses cuisses, à peine couverte par son kilt pourtant fait d'une laine épaisse, commencent à rougir au contact de l'air glacé. Son arc en main, son carquois attaché autour de ses hanches, Syu s'avance lentement dans la forêt. L'aube peine à se lever parmi toute cette grisaille, ce qui est une aubaine pour la Saxonne.
Elle se glisse entre les arbres, sans un bruit, attentive au moindre de ses mouvements.
Soudain, elle l'entend ! Le cri du daim ! C'est sa chance, il n'est pas très loin. Elle avance plus vite, et escalade un arbre. Encochant une flèche, elle l'attend. L'attend. L'attend. Et le voilà. Fin et fragile, mais si fort en réalité...
Son coeur bat à présent la chamade, son souffle s'accélère. Entre ses lèvres entrouvertes, des volutes de fumées s'échappent. Syu bande son arc, prête à détendre la tension de la corde. Il lui faut choisir le bon endroit...
Et l'animal se tourne vers elle. Semble regarder dans sa direction. Elle soutient son regard. Sait-il, ce daim, que la flèche le tuera ? La Saxonne ne peut le savoir, ne tient pas à le savoir d'ailleurs. Plus que quelques secondes...
De nouveau, son coeur bat plus vite, jusqu'à résonner dans ses oreilles.
Fuiiit, la flèche vole, tournoyant sur elle même à une vitesse folle. L'embout se fiche droit dans le poitrail de la bête.
Souple comme un chat, Syu saute de l'arbre, sort rapidement le poignard du lien de cuir qui le retient à sa jambe, et plante la lame dans le coeur du daim. Elle murmure rapidement une prière, recommandant l'âme au Dieu de la Nature.
Passant l'arc en travers de son buste, par-dessus son écharpe, elle se penche ensuite vers l'animal sans vie, et le hisse jusqu'à son épaule. Elle ploie un peu sous le poids, grimace, mais ne le repose pas. Son père l'aurait complimenté. Elle avait bien chassé.

Syu s'en retourne vers la chaumière qu'elle loue pour un mois, affamée, à présent.

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Merlin_dit_dozilus
il fut ravie de sentir sa main encore dans la sienne s’abandonnant a des idée farfelue qui lui traverser l'esprit il regarder son visage tourner vers les ciel ce qui aider son esprit a rêvassé un peu plus

il orait aimer lui glisser un baiser sur c'est lèvres a ce moment précis!
mais oh grand jamais il ne le ferait non pas qu'il n'en a pas envie
mais qu'il orait eu peu de froisser la seul chose a la quel il tien le plus

il fallait qu'il lui parle mais pour lui dire quoi?
qu'il était fou d'elle?
hurf...!!facile a dire sa
que la regarder le rendez absolument idiot
sa ! j'ai pas besoin de lui dire sa se voie suffisamment!!

il ne pouvez plus tenir!!
il devait lui dire sa le ronger vraiment trop..


Emilie...je..vou...

il l'avait interpeller et quand son regard c’était tourner en sa direction l'avait a nouveau ému

arf..!
je ne c'est trop quoi vous dire!
NON..si je c'est ce que je veux vous dire mais....
rooooh...
désoler!!


il ressaya d'un manière différente

emilie vous savez aujourd'hui j'ai attendu ma princesse
vous savez celle que nous parliont en taverne


en veriter...

encore un moment de panique qui le stopa net
suivit d'un énorme soupire...
puis son regard se plongea sur le sol face a lui et prennent un aire grave et serieux...


en veriter...je ne la chercher plus car c'est bien longtemps que je les trouver cette femme unique..
et cette femme c'est vous Emilie!!

je n'aime que vous et rien d'autre...


il laissa un léger silence et reprit

je vous aime au point ou mais nuit son sans sommeil...
que je rode comme une ame en peine dans les ruelle
votre main dans la mienne ne me laisse vraiment pas indifférent
je dirait meme qu'elle me réconfortent et me montre que je ne suit pas seul
quand je vous regarde il m'arrive même de penser a vous embrasser
que puis-je y faire c'est comme sa...
mon corps tout entier ne reclame qu'a vous voire a longeurs de journee
j'ai froid..
je n'ai plus d'apetit
et je suit fatiguer quand vous n’êtes pas proche de moi
ma vie tout entiere devient fade si vous n'etes pas la

je vous aime bien plus qu'il ne le faut...


il n'attendez pas de réponse...
il ne s'attendez pas non plus a quelque geste que se soit
mais juste qu'elle sache que au fond de lui
il l'aimer d'un amours reel et profond...

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Emilie33
Le regard toujours perdu dans les feuilles des arbres. Sa main toujours dans la sienne qui la réconforté. Lorsqu'il l'interpella elle tourna les yeux vers lui et haussa un sourcil pour l'écouter. Il s’apprêtait a lui dire quelque chose de précis mais il se tut d'un coup en croisant ses yeux.

Elle se mordis les lèvres en le voyant faire et patauger dans ses propres mots. Détournant les yeux pour le laisser reprendre contenance elle attendit qu'il dise quelque chose de nouveau. Puis il réessaya de parler mais en bafouillant ce qui la fit sourire discrètement. Jamais elle ne lui aurait montrer car elle avait peur de le blesser et qu'il pense qu'elle se moque de lui. Elle ne voulait pas perdre l'amitié qui s'était installé entre eux malgré leurs mots prêt du lac.

Puis il lui parla de sa princesse. Celle qu'il cherchait depuis quelque temps. Un nouveau silence puis il reprit la parole rapidement et lui annonça que c'était elle sa princesse. Elle qu'il aimait et qu'il ne pouvait plus dormir par sa faute. Qu'il n'arrivait plus a vivre sans elle. Ses mots se bousculèrent en elle et ils allaient se ficher tout droit dans son cœur.

Ses mots lui coupa le souffle et son cœur se mit a battre la chamade, sa gorge se nouer sous l’émotion et les larmes lui montèrent aux yeux. Emilie se concentra pour ne pas les laisser couler de peur qu'il les interprète mal. Ce n'était pas de la tristesse qu'elle ressentait mais un profond bonheur. Il se décidait a lui ouvrir son cœur et elle savait que c'était dur...

Elle resserra ses doigts au tour des siens et elle inspira grandement. La jeune femme cherchait quelques choses a dire, quelques chose a faire. Elle n'avait jamais été doué pour les mots et pourtant elle voulait lui montrer qu'elle voulait comme lui. Levant sa main libre vers le visage de Doz elle y déposa doucement ses doigts froid elle caressa sa joue.
Un geste qu'elle n'aurait jamais osé mais elle le fit. Elle était heureuse avec lui, elle se sentait bien.


Merci d'être là prêt de moi... Je vous ai dit que je vous aimez... Mais je ne sais pas quoi vous dire... Je ne veux pas vous perdre... Je veux rester prêt de vous car je vous aime et...

Ses mots se perdirent dans sa gorge et les larmes qu'elle retenait s’échappèrent de ses yeux comme des traitresses. Elle reprit sa main qui était toujours sur sa joue et la posa sur son propre visage pour se cacher en rougissant...
Merlin_dit_dozilus
alors qu'il continuer a fixer le sol il sentit sur sa peau sa main parcourir sa pommette c'est doigt froid le fit frisonner a t'elle point qu'il n'avait plus peur et tourna son visage réconforter par cette caresse a la quel il ne s’attenter pas
alors qu'il la regarder une larme se mit a roulait sur sa joue par honte elle se cacha le visage

doz dans un réflexe lui prit les mains et les baissa
regardent c'est larmes coulait les longue des c'est joues
le rendez particulièrement sensible
d'un revers du doigts il essuya l'une d'elle
laissent glisser sa main sur son menton qu'il ramena vers lui...

et d'un douceurs sans fin il glissa sur le bord de c'est lèvres un baiser.
serrent c'est main geler dans les sienne il sentait qu'elle avait froid
et sans un mot il prit sa veste et lui mit sur les épaule reprenant délicatement sa main dans la sienne


vous voulez rentrez ?
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Emilie33
Lorsqu'il lui prit sa deuxième main, elle se sentit vulnérable en montrant son visage baigné de larme. Emilie n'aimait pas pleurer en public et encore moins devant lui. Détournant légèrement le menton elle essaya de se cacher mais sans reprendre sa main. Elles étaient si bien dans les siennes, prisonnière d'une chaleur douce qui faisait battre son cœur a toute vitesse.

Elle sentit une de ses mains redevenir libre et une des siennes venir essuyer une de ses larmes. Une de ses nombreuses traitresses qui osaient sortir a flot et montrer le bout de leurs nez. Cette caresse légère lui fit l'effet d'un coup de fouet. Elle sentit ses larmes refluer pour se tarir.

La main de Doz ramena son menton vers son propre visage et elle sut a cette instant précis qu'elle ne désirait qu'une chose. Qu'il la serre dans ses bras, qu'il la protège et l'aide a avancer dans la vie. Dans sa vie tortueuse. Elle sut a cette instant précis qu'elle voulait aussi l'aider a avancer dans sa propre vie tortueuse. Tout deux étaient si semblable et pourtant elle le trouvait si complexe.

Ses lèvres déposèrent un baiser sur ses lèvres. Un baiser retenu, hésitant, chaste. Ce baiser eu pour effet d’arrêter les battements de son cœur quelques instant avant qu'ils ne reprennent leurs courses effréné. Un sourire se peignit sur son visage et sans rougir elle plongea son regard dans le siens.

Sa veste posé sur ses épaules la réchauffa et elle se sentit bien, décontractée comme si sa place devait être là prêt de lui dans ses bois... Il lui proposa de rentrer car il voyait qu'elle avait froid mais elle n'en avait pas envie. Secouant la tête elle resserra ses doigts au tour des siens délicatement. Elle ne voulait plus lâcher sa main. La vagabonde en avait besoin pour continuer a avancer. Elle en avait besoin pour savoir où elle voulait aller. Elle en avait besoin pour se réconforter.
Merlin_dit_dozilus
doz la resserra contre lui espèrent qu'elle ne prenne pas froid...

il était heureux d’être la avec elle cela en était certain regardent au loin
il voulait se dire qu'elle avait des secret qu'elle garder au fond d'elle peut être même qu'elle lui confirait comme lui c’était confier t'a elle un jours
peu importe le temps qu'il faudra il serait maintenant toujours la pour elle
il sentait que quelque que chose les liée a présent comme un fils invisible et indestructible...

son coeur était tranquille...serein

il prit quelque morceau de feuillages
confectionnent un couronne qu'il mit dans c'est cheveux
sourient radieusement


ma Princesse....

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