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[RP] Suicide moi

Shawie
[Ce Rp est La lecture de ce RP peut choquer les âmes sensibles, RP donc réservé à un public averti.]



[Nevers - 13 Décembre 1459 -]


Dès le moment où l’information que Lumena se trouvait à Nevers, la brigande ne tarda pas à prendre la route pour rejoindre cette ville. Elles s’étaient quittées en très mauvais terme et elle pensa tout naturellement que sa vie allait reprendre de plus belle, comme si de rien n’était. Sauf qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut et que cette fameuse vie venait de lui rendre une belle baffe. Combien … peut être trois, non quatre jours sans aucune nouvelle, reprenant tout doucement leur vie respective. La brune aurait bien du mal à avouer qu’elle lui manquait affreusement. Mauvaise foi ou fierté, le mélange des deux n’étaient pas bon.

Il faisait grand froid dans cette Bourgogne profonde mais elle se devait de la retrouver. Emmitouflée sous une couche épaisse d’habits, elle traversa la place, passa devant plusieurs boulangeries avant de se réfugier dans sous le porche d’une auberge. Avant cela, elle avait prit soin de passer dans l’église évidement, mais sans grande surprise, pas de corbeau ni elle … La connerie te tuera ma pauvre pensa-t-elle si fort qu’elle le dit à voix haute pour qui voulait bien l’entendre.

Puis ce pressentiment, cette impression d’être suivis depuis la taverne. Paranoïaque certainement, elle se retourna quasiment toutes les minutes. Encore une riche idée de quitter l’armée de Toto pour se perdre en territoire ennemis. Cette angoisse qui nait doucement … elle accéléra le pas.

Elle entra dans l’auberge, jeta avec dédain quelques pièces sur le comptoir puisque le tavernier devait picoler ou décuver plus loin, prit ces clefs et grimpa au premier étage pour ouvrir sa chambre et jeter son manteau sur le lit. C’est presque précipitamment qu’elle s’empara d’un parchemin et d’une plume. Mais que lui dire la … qu’elle est désolée, que cette dispute était sans fondement aucun, qu’elle ne lui en voulait pas du tout. Certainement pas ! C’était uniquement sa faute toute ça, et que faisait elle dans cette ville d’ailleurs ?

Elle arriva simple à écrire quelques mots, ne maitrisant pas spécialement une plume d’exception.


Citation:
Lum,

J’ai quitté l’armée … la Bourgogne ne me porte pas dans son cœur. Il faut qu’on se voit … je ne peux rester longtemps ici, et *rature* Nevers est une ville assez petite, peut être me rejoindras-tu *rature*, me rejoindrez vous dans l’auberge où j’ai pris refuge.

Je suis dans « Le Chat Perché », faites vite.

S.


Que dire de plus que c’était quasiment vital qu’elle la revoit. Elle arracha tout le passage sur le fait qu’elle se sentait en danger, inutile. Elle accrocha le bout de parchemin à un pigeon et le laissa s’envoler le cœur gros.

[Vous avez un MP.
C.I. Aldraien]

_________________
--Trudulf



Qu'est-ce qu'il pouvait s'ennuyer ferme dans cette taverne pourrie! Rien à faire, rien à piquer, rien n'a reluquer histoire de se faire un petit rêve sympa entre deux cuites. Non mais, c'était quoi ce trou à rat? Ah ouais...la Bourgogne...le trou du c*** du monde comme la majeure partie de ce p**** de royaume de m***!

Trudulf, ivrogne, moche, sale et méchant devant l'Eternel, mécréant à ses heures perdues, attendait que le temps passe, sirotant le vide de sa chopine car il n'avait plus un écu en poche. Des semaines qu'il vivotait à droite et à gauche, des semaines à n'avoir pas eu de femelle à mettre dans son lit, le manque le taraudait depuis quelques jours, son vit se tendait trop souvent sans pouvoir s'épancher dans une antre accueillante...p**** il était fauché comme les blés et ne pouvait même pas se payer une pute!
Il commençait à désespérer quand il aperçut une silhouette fine, élancée, par la fenêtre sale de la taverne. Il se leva doucement pour regarder de plus près et que vit-il??? Une femelle, une jeune en plus...le désir irradia soudain son bas-ventre: elle n'avait pas l'air bien costaud et un peu perdue...la proie idéale pour lui!

Il la vit s'éloigner et aussitôt il sortit pour la suivre de loin. Il pouvait observer ses jeunes courbes, un peu garçonne tout de même mais misère qu'elles étaient appétissantes après tout ce temps d'abstinence obligée!
Il l'imaginait, soumise sous son joug, il la goûtait avec avidité, la maintenait fermement avant de la transpercer de son vit en folie. Il en avait mal au bas-ventre et son souffle s'accélerait à mesure qu'il fomentait son plan d'attaque.

Il remarqua qu'elle était méfiante et qu'elle ralentissait comme pour écouter des pas derrière elle. Il se dissimula dans un renfoncement de mur et attendit quelques instant avant de poursuivre son pistage.
Elle entra dans une auberge, il s'approcha de la fenêtre pour la voir monter à l'étage. Ni une ni deux, il entra à son tour, personne en vue, l'aubaine! Il grimpa rapidement les escaliers, juste à temps pour la voir s'engouffrer dans une chambre.

Le désir gonflait ses braies de manière indécente, sa virilité lui faisait tellement mal qu'il devait se retenir de pas la prendre dans sa pogne pour se soulager. Patience, Trudulf, patience...te soulager seul, tu le fais assez souvent et là tu as une occasion en or de te soulager enfin dans un ventre de femelle!

Il s'approcha silencieusement de la porte, accola son oreille et entendit ouvrir puis fermer une croisée. Trudulf, du cran, c'est le moment d'entrer et de la coincer la donzelle brune! Tu vas te la faire mon vieux, tu vas la soumettre à ton vieux vit tout raide d'amour.
Il ouvrit doucement, sans la faire grincer, la porte, entra sans bruit, referma derrière lui et inspecta les lieux. Elle était là, de dos, la chevelure brune en cascade sur ses épaules, regardant par la fenêtre...un petit ange appétissant à souhait. Ma mignonne, tu vas adorer tonton Trudulf.
Il est derrière elle, il s'arrête puis entoure d'un bras sa taille et lui colle une main sur sa bouche et lui chuchote:


Ma mignonne, n'ai pas peur, c'est un admirateur anonyme qui ne veut que te donner du plaisir. Allez, détends-toi, tu vas adorer les douceurs de tonton Trudulf.
Shawie
Presque qu’elle en jouerait comme une enfant devant une fenètre. Soufflant dessus, ces doigts se laissèrent glisser sur la vitre en faisant des dessins … ridicule à souhait. Ou pouvait elle se trouver ? A consoler un fidele qui aurait volé un bout de pain sur le marché ou encore, prenait elle déjà les devants en allant se confesser … confesser cette nuit qui les unissait à jamais. Un esprit relativement fleur bleu, ca vous retourne ce genre de rencontre mais surtout cette séparation. Sauvage à la base, elle savait se radoucir laissant un brin d’humanité l’envahir.

Il lui avait pourtant inculqué cette valeur de ne s’attacher à personne, de ne jamais ouvrir sa couche sous peine de devenir aussi bête d’un bulbe de fleur. La brigande avait dans l’intention d’aller claquer quelques écus, passer le temps, occuper l’esprit, dans une taverne, mais non, elle préférait se morfondre comme une pucelle attendant un prince … sse charmante. Puis, laissant son esprit vagabonder un moment, elle se reprit, un regain de fierté ou plutôt un regain d’une soif a étancher. Elle se devait de reprendre ces activités et au plus vite.

Acquiesçant elle-même, elle finit par être en colère contre la Balafrée. Un brigand n’a pas de cœur, un brigand n’a pas de cœur car c’est bien un trou béant à construire. Cette dernière phrase, elle l’avait reçu comme un coup de pied au cul, comme un « va te faire en beauté ». A peine quelques minutes que le pigeon venait de partir qu’elle était persuadée qu’elle se verrait poser un lapin en bon et du forme.

Petit sursaut, cette main … Lum ? … Oula non. Elle sentit cette chose gonflée contre elle, cela lui retourna le cœur, et cette odeur immonde sortant tout droit du bas fond de la Cour des Miracles surement. Sur le coup, elle n’osa bouger, attendant le moment pour se débarrasser d’un échappé probable d’une maison de fou. Et ce souffle qui lui touche la peau … une de ces mains vient tenter d’arracher l’étreinte sur sa taille. Impossible. Terminé la gentille petite rêveuse fragile, la brigande refait surface.

Elle ouvrit la bouche et planta ces dents aussi profond que possible dans la chair du mâle avant de lui envoyer un coup de tête assez fort pour la sonner elle-même, en essayant de se dégager. Ce qui au bout de quelque minutes, elle y arriva et pu enfin se retourner vers lui … une erreur de la nature sur pied : regard vitreux, odeur bouc en rut et braies … tout simplement dégelasse de haut en bas. Dos contre la fenêtre, elle profita du petit et court moment d’agitation pour se sortir du recoin de la fenêtre en prenant garde de le garder en visu.


Gros porc que tu es, si tu ne dégages pas de ma chambre, je te saigne comme un cochon que tu es.
_________________
--Centule


Pas un denier. Trois jours à se les peler en pleine nature à attendre l'arrivée d'un pigeon à plumer, et rien. C'est pas la première fois qu'il rentre bredouille, c'est sûr, mais là ça commence à faire beaucoup, et honnêtement il serait pas contre un bout de viande à mâchouiller et une gouge* à remplir.

Prêt à dépenser ses derniers écus pour un repas et à se trouver une gueuse à violenter pour pas un sou, Centule déambule dans les rues de Nevers quand il aperçoit la silhouette féminine...suivie d'une raclure d'humanité qui ressemble à s'y méprendre au Trudulf.
Sourire en coin, il se marre le Cent.


Ah, l'paillard**, il a trouvé de quoi jouer !

Tout naturellement, son pas s'accélère et il se dirige vers l'auberge où il vient de les voir entrer.
A l'intérieur, suffit de suivre l'odeur du Trudulf pour savoir où aller, à croire qu'il a jamais mis un pied dans la rivière celui la.

Ca s'agite dans une chambre, et il entend une voix féminine qui parle de porc : pas de doute, ça doit être là.
Il ouvre la porte d'un grand coup de pied et cale sa large carrure dans l'embrasure, sourire aux lèvres.


Et ben ma jolie, t'excites pas comme ça, tout va bien s'passer, j'suis là maint'nant.


(* p*tain)
(** débauché)
--Trudulf



P**** la petite salopiote!!! Elle l'avait mordu puis lui avait balancé un méchant coup d'il ne savait plus trop quoi, tellement il était sonné, dans ses parties intimes. Il en avait eu le souffle coupé, la nausée au bord des lèvres et le bas-ventre en feu....c'est sûr il allait crever comme un rat à cause de cette femelle sauvageonne, garçonne....soudain un éclair lui traverse l'esprit, enfin ce qui lui reste d'esprit si tant est qu'il en ait eu un jour....par Aristote, cette allure garçonne et cette réaction de dégoût...merdouille, une femelle qui aimait les femelles.
Entre deux crispations, entre deux spasmes à rendre la bile, un sourire sardonique lui étirait les lèvres: ahhhhh, cela le requinquait pour lui montrer combien une épée de chair pouvait être valeureuse et chaleureuse dans un ventre! Elle allait voir ce qu'elle allait voir la garçonne! Une queue bien roide pour la faire grimper au plafond..bien mieux que les minauderies des femelles aimant les femelles!


"Gros porc que tu es, si tu ne dégages pas de ma chambre, je te saigne comme un cochon que tu es."

Les hoquets de douleur s'estompaient et plus elle lui criait dessus plus il avait envie de la soumettre et de la faire hurler sous son joug.
Au moment où il se redressait, les braies à nouveau gonflées....c'est qu'il était tellement sevré de plaisir que les coups reçus là où ça faisait mal n'avaient eu raison de sa vigueur.... la porte s'ouvrit sur.... Centule, son compère de misère et de mauvais coup, cette charogne qui se pointait toujours au bon moment.
Sourire édenté de Trudulf qui voit enfin un moyen de parvenir à ses fins
:

Ahhhhh mon Centule, ma pustule d'amour et de haine! ça te dit une partie à trois? r'garde la marchandise, fraîche et tendre...héhéhéhé, en plus, j'suis sûr qu'elle n'a encore jamais goûté à un homme! La mignonne est toute neuve et n'a pas encore servie...une aubaine mon Centule, ma pustule!

Légèrement courbé, il s'approche de la jeune femme, la lippe libidineuse, savourant par avance la dégustation sauvage qu'il en ferait, aidé par sa pustule! Héhéhéhéhé, comme ils s'amuseraient avec cette mignonne brunette!

Allez ma mignonne, tonton Trudulf et grand frère Centule vont te combler les entrailles tu nous en diras des nouvelles!!! T'en redemand'ras tellement tu trouv'ras ça bien et boooonnnn!

Il avait les yeux fous, la hampe en feu et roide comme une épée portée haut et claire...la chair fraîche, paniquée, serait encore meilleure à son palais de prédateur.

Centule, ma pustule, aide-moi à coincer la donzelle rebelle...on la f'ra crier de joie et d'amour avec nos outils de chair! Tu vas voir, on va s'en mettre et s'en démettre du foutre!
--Centule


Trudulf, ma p'tite couillure !

Il montre les crocs dans un sourire carnassier. Pas qu'il soit vraiment heureux de croiser la vieille trogne, mais il y est habitué, comme on s'habitue à...bah à une pustule justement.

Il avait le nez pour dénicher les belles choses, le Trudulf, pas à dire.
L'oeil glauque, Centule jauge la femelle, la toise de toute sa hauteur, la renifle même, soudain à l'étroit dans ses braies.


C'est vrai qu'elle a comme un air d'fraicheur la pouliche, mais quand on lui s'ra passés d'ssus, ça s'ra pas la même.

Il s'engorge, le vilain, gonfle d'envie, imagine son vit palpitant dans l'étroitesse de la brune intouchée. Trois jours de misère à rien récolter, et juste quand il y croyait plus, l'aubaine...

Va mon Trudulf, t'as pas vu d'rivière d'puis des lunes et tu r'foules comme une vieille bouse, mais j'te laisse l'honneur d'te vider en premier dans la p'tite, pour t'remercier d'nous avoir trouvé un si joli morceau.

Il extirpe sa carrure du chambranle et referme la porte derrière lui, puis s'avance vers la brune effarouchée en souriant.

Vas-y ma jolie, te laisse pas faire. On préfère, nous, hein mon Trudulf ?

L'oeil luisant du chasseur aux aguets, il se jette sur la brune de toute sa masse et lui attrape les bras, se plaçant dans son dos pour éviter d'éventuels coups de pieds.

A toi ma couillure ! Gaffe au coup d'botte, ça fait pas qu'du bien.
Shawie
La première chose qui lui vient en tête fut « qu’ai-je fais pour mériter cela ». Le fait de s’être égarée de la route droite tracée d’avance, d’avoir dévié un moment donné, lui avait été fatal ? Ce qui allait se passer dans cette chambre pourtant si sécurisée auparavant allait sans doute lui faire regretter d’avoir offensé Aristote. Un péché puis un autre … la punition pour cela serait donc de découvrir quelque chose que les femmes sont censées aimer et qu’elle répugnait au plus haut point. Les mots des deux guignols lui effleurés simplement les oreilles, il ne servait à rien de les écouter, surement en train de s’auto satisfaire de la situation. Un simple bruit de porte la fit sortir de sa torpeur momentanée.

Son regard fixait à tour de rôle l’un puis l’autre. Calme … posée … elle essaya de se rappeler comment était cette satanée chambre devenue prison. C’était plutôt une impression qu’elle donnait d’être relativement détendue, intérieurement, c’était la panique. La seule issue potentiellement accessible était la fenêtre et encore … celui qui avait déjà posé la main sur elle se tenait devant. La chute serait rude mais certainement moins que de rester en ces lieux.

Un simple pas sur le côté pout tenter une fuite discrète pendant les retrouvailles des deux compères, qu’elle eut les bras déchirés par cette masse qui lui maintenait avec force. D’habitude, elle faisait quasiment toujours l’inverse de ce qu’on lui disait mais le « te laisse pas faire » raisonnait de plus en plus. Un geste dépité, un espoir, un regain d’énergie. Non mais, tu vas pas te laisser faire s’entendait elle dire par ces camardes de route. Shasha voyons … pense à Lum ! Elle secoua la tête, imaginant un instant cette scène avec sa balafrée à sa place.


Cerdo ! *

Lum bon sang, pourquoi tu ne réponds pas … m’as-tu déjà oublié. La dispute avait été si terrible pour ne pas prendre la peine de répondre. Elle avait l’impression que cela faisait des heures que son pigeon était partit, en fait, il n’en était rien, juste quelques minutes. Elle qui, au plus profond de soi, détesté la Bourgogne et ces habitants, voila une preuve irréfutable qu’elle devait fuir à jamais ce duché de vendu.

Un élan prit, elle avança sa tête et la recula avec le plus de force possible, tentant de la coller en plein visage du maraud se trouvant derrière elle. Une masse de gras et de souillure mais qu’importe, elle en avait vu d’autre. Sous le choc, elle se laissa tomber sur le sol essayant de se faire la douce, cherchant désespérément une arme à porté de main.


*Gros porc
_________________
--Centule


Pendant un instant, il continue à sourire, le temps que le cerveau mal irrigué comprenne ce qui vient de lui arriver. Après, il crache le trop plein de sang qui lui remplit la bouche, et une dent dont il n'aura visiblement plus besoin.

Ah, la chienne !

Dominée par la hauteur du Centule, la femelle a quand même réussi à lui mettre un coup de tête dans le menton, et même si côté douleur il a vu pire, il voit déjà une pointe de rire dans les yeux de sa couillure. La pustule qui se fait frapper par une vierge, c'est le genre de réputation dont il se passerait bien.

C'est comme ça qu'on va t'prendre, comme une chienne !

Il tourne la tête pour cracher une dernière fois et s'avance, poussant la brune devant lui jusqu'à ce qu'elle se retrouve penchée en avant, face contre le lit. Pesant de tout son poids sur elle, il lui coince les mains derrière le dos en la maintenant d'un bras tandis qu'il déboutonne ses braies tendues de l'autre, se libérant de leur tension sur son membre en feu.

Mon Trudulf, s'tu la prend pas maint'nant j'vais d'voir passer l'premier, elle m'retourne les sangs la gouge !
--Trudulf



C'est vrai qu'il puait pire qu'un bouc, mais depuis le temps, il ne sentait même plus qu'il trimbalait une odeur de corps mal lavé, entre l'effluve de marais croupi et la fragance ignoble d'une charogne.
La garçonne se débattait comme une diablesse et cela ne donnait que plus de sel au projet des deux compères.
Centule venait de se prendre un coup de tête au menton par la gueuse, il n'avait pas vu trente-six chandelles comme lui quand la donzelle lui avait chatouillé ses attributs virils. Du coup, il était remonté
!

"Ah, la chienne ! C'est comme ça qu'on va t'prendre, comme une chienne !
Mon Trudulf, s'tu la prend pas maint'nant j'vais d'voir passer l'premier, elle m'retourne les sangs la gouge"


Il se passa la main sur le gonflement de ses braies, lentement il se caressa à travers le tissu, la langue pendante, un léger filet de bave concupiscente à la commissure des lèvres. Puis il fit signe à Centule, sa chère pustule, de la mettre en position pour qu'il la prenne comme la chienne qu'elle était.
Il dégrafa ses braies, les baissa, sortit son membre triomphant et s'approcha du tendre fessier pas encore dévêtu


J'vas t'faire hurler ma douce. Centule!!! Arrache-lui ses braies que j'puisse admirer son joli p'tit fondement! Après je le lui titillerai avec joie du mon vit en folie!
Shawie
Tête sur le lit, tout alla si vite. Elle se retrouva quasiment étouffée sous le poids d’un des deux apparemment nommé Centule. Ce nom resterait gravé en sa mémoire pour un bon moment. Si par bonheur .. Ou malheur, elle en sortait vivante, dieu sait ce qu’elle ferrait pour se venger ou retrouver un brin de dignité en train de voler en éclat dans cette chambre, sa chambre. Les larmes lui montèrent lentement, impossible de craquer devant eux, ils en seraient bien trop fiers, trop excités.

Elle sentit la pression des mains de la brute se desserrer, déboutonnant ces braies, elle en profita pour faire glisser sa propre main et se la dégager. La position l’affolée -victime- jamais. Sa main libre s’accrocha au drap, ces yeux remplis de larmes cherchèrent une issue. Elle paraissait bien maigre à côté de ces deux montagnes, si elle devait y passer, autant le faire avec un peu de fierté … se débattre ne changerait rien mais au moins, elle pensait qu’elle ne serait pas une véritable victime.

La tête sur le côté, elle aperçut dans un haut le cœur, l’autre, Trudulf braies en bas. Partir, vite. Plus elle regardait, plus elle se mettait à trembler -n’avouera elle jamais- puis elle laissa échapper une larme rapidement essuyé sur le drap. Concentre toi bon sang. Son regard se posa sur l’encrier qu’elle avait utilisé auparavant. Une arme comme une autre, aussi discrètement que possible, son bras s’allongea presque à s’en démettre l’épaule pour tenter d’attraper le petit encrier.

Ces doigts le frôlèrent plusieurs fois avant de s’en saisir. Une fois en main, la brune le serra à s’en faire blanchir les phalanges avant de décider à se retourner très légèrement, bras toujours prit au piège, pour lui envoyer l’encre en plein visage, et de se débarrasser de l’encrier sur l’autre pervers aux braies descendues. Cette courageuse ou idiote action ne lui libéra pas le bras mais elle pu se retourner un instant et montrer qu’elle était bel et bien encore vivante. Puis tant cas signer son arrêt de mort, elle envoya plusieurs coups à bout de force, sur celui qui la retenait prisonnière.

_________________
--Centule


Arrache lui les braies... Il en a de bonnes, le Trudulf. La furie se libère un bras et lui fait bouffer de l'encre avant de lui mettre plusieurs coups bien sentis dans les côtes. Il retient un beuglement en se tordant de douleur et s'écroule un peu plus sur elle pour mieux la calmer, soufflant une haleine fétide sur son visage.

Continue ma jolie, tu m'excites !

Et pour bien lui montrer qu'il dit vrai, il laisse glisser ses braies au sol et plaque son membre durci contre le fessier féminin tandis qu'il attrape le bras qu'elle a réussi à libérer et le recoince sans ménagement sous son poids.
Gêné par l'encre qui lui coule dans les yeux, il finit par s'essuyer le visage sur le dos de la femelle, et lui arrache enfin ses braies dans un râle de triomphe.


Oh oui, on va t'faire hurler !
--Trudulf



La vache, la salopiote a de la ressource! Vlam, elle a balancé un encrier à la tronche de Centule qui ne voit plus trop clair à présent.
Pfff, et lui qui reste comme une andouille, son affaire à l'air, toujours roide mais bon, avec tout ce qu'il s'est mis depuis le matin dans le cornet, la chaleur de la pièce et l'état de manque d'alcool qui commence à se faire sentir, le Trudulf n'est plus aussi gaillard qu'il y a quelques minutes.
Heureusement, Centule réussit à baisser les braies de la drôlesse...wouahhhh le joli p'tit cul à culbuter! Et hop, son vit reprend de la vigueur et se redresse comme jamais.


Centule, tiens la bien la bougresse que je lui caresse l'anneau sombre avant d'emplir son antre de mon engin.

Il s'approche, caresse de sa main crasseuse et puante les deux rondeurs d'albâtre...Tudieu que c'est appétissant tout ça. Il a envie d'y croquer à pleine dent tellement c'est rond et mignon. Il se baisse et se gave se l'odeur musquée par la trouille et la haine de la garçonne.

Rhoooo làlàlàlà Centule, ça c'est du grand luxe, cette chair fraîche.

Et il continue son exploration puis il passe un doigt sur l'anneau sombre, titille l'entrée sans aller plus loin...c'est tentant très tentant mais...il préfère l'antre humide et chaude. Pour lui flanquer la frousse, il fait peser son vit entre les deux rondeurs blanches et fermes, la tête mauve de son membre venant buter contre l'anneau sombre. Il sussure à la sauvageonne Tu n'perds rien pour attendre...le Centule adore enfoncer les anneaux sombres...tu verras, il te f''ra grimper aux rideaux avec sa perche de chair. Moi, j'préfère les grottes humides et chaudes des chiennes comme toi.

Il prend son membre et joue à caresser l'entrée de l'antre, allant et venant doucement mais fermement.
Shawie
Elle sentit un craquement, léger mais là. Son épaule flanchée sous le poids du Centule qui devait bien peser plus du double d’elle. Ces braies lâchèrent sans conteste sous la forme et elle se retrouva exposée au vu de ces deux porcs, sans défense, au bord d’une panique irréelle. Elle aurait préférer qu’on la frappe à mort plutôt que de subir cette torture physique. Plus elle sentait le membre durcit de ces agresseurs contre elle, plus la fierté disparaissait pour laisser place à un sentiment inconnu jusque là : la peur.

Retenant plus que jamais ces larmes, elle avala difficilement sa salive, aurait voulu crier mais impossible d’y sortir un mot. Changement radical de plan, il se fallait être avenante et inspirer confiance. Les femmes savent jouer de leur charme, encore plus avec des hommes en manque. Il fallait tout simplement leur faire croire qu’elle était bien partante pour une partie de jambe en l’air à trois.

Elle prit sur elle, souffla rapidement, essuya les larmes qui lui coulaient sur le visage, sur le drap, marmonna quelques mots comme pour se donner du courage. Une voix calme, posée et sensuelle avant de lâcher dans un souffle presque emplis de désir :


Messieurs, nous sommes bien mal partis et nous ne nous sommes pas compris … Se retient pour ne pas lui cracher au visage et enchaine. Je vous propose quelques … douceurs avant de passer au chose sérieuses tous les trois. Que diriez vous de me laisser prendre soin de deux grands gaillards comme vous … ? J’ai quelques talents cachés qui pourraient vous satisfaire … ma bouche regorge de mystères inexplorés, vierge en tout point ne demandant que vos … Regard faussement aguicheur vers leur bas de ceinture vos grands engins.

Par dieu qu’ils acceptent, qu’elle puisse maitriser un semblant de chose et se dépêtrer de cette situation. Une voix presque suppliante, pour leur inspirer encore plus confiance, le regard fixé sur l’un d’eux puis elle se cambra encore plus, laissant une vue imprenable sur son fessier.

Nous avons toutes la nuit … prenons notre temps et savourons.
_________________
--Centule


Un résidu d'encre lui brûle les yeux, et il regarde entre deux larmes le spectacle de la couillure jouant avec les rondeurs exposées de la femelle. Dépêche toi un peu, qu'il a envie de lui dire, mais bon, il sait que s'il dit quelque chose le Trudulf risque de se ramollir et de prendre encore plus de temps, alors il ronge son frein, le bas ventre palpitant d'envie contenue.
Et puis, alors que justement le Trudulf s'apprête à entrer dans l'action, la femelle change de comportement et se fait docile, aguicheuse même. Toutes des puterelles, décidément !


Ah, ma couillure, t'as vu, peuvent pas nous résister les donzelles !

Il chiale toujours à cause de l'encre, mais ça l'empêche pas de rire grassement.
Il a envie d'y croire, le Centule. C'est que c'est tentant, cette promesse de talents cachés. Il s'imagine déjà jouir dans la bouche de la femelle, avant d'aller s'aventurer plus en profondeurs.


Tu l'as dit, ma jolie, on a toute la nuit, alors on va d'abord t'faire crier avec nos gros engins, et après t'nous montreras tes mystères inexplorés.

Oui, il a envie d'y croire, mais il n'est pas totalement stupide, non plus. Pourtant, distrait par la discussion, ses yeux qui brûlent, sa position inconfortable ou tout simplement par le fessier d'albâtre qu'il ne peut pas s'arrêter de fixer avec envie, il se redresse un peu, allégeant le poids qui pèse sur la brune et qui l'immobilise.
Lumena
[Nevers et contre tout*]

Après le départ de Shawie, cette nuit là, elle avait pleuré jusqu'à sombrer dans un sommeil sans rêves dont elle avait émergé quelques heures plus tard, résolue à quitter Dijon, ville du péché.
Sans vraiment savoir où elle allait, elle avait donc repris les routes de Bourgogne, traversant Autun pour finalement s'arrêter à Nevers, à bout de forces.
Elle avait voulu se rendre à l'église, franchir les lourdes portes, demander pardon et tout oublier, reprendre sa vie mais surtout l'oublier, Elle. Au lieu de cela, rongée de remords, elle avait continué à errer jusqu'à trouver une bicoque abandonnée qu'elle avait investi afin d'y faire pénitence.

Sans eau, sans nourriture et sans le repos bienfaiteur du sommeil, c'est là qu'elle passa les jours suivants, à genoux dans le froid humide de l'endroit, priant le Très Haut pour implorer son pardon.
Affaiblie physiquement autant que mentalement, ses prières la ramenaient parfois à cette nuit, dans l'auberge, à son regard azur, son odeur, à sa peau contre la sienne... Alors elle priait plus fort, chassant l'image des corps unis, l'amour ressenti, et ignorant cette folle envie de la revoir, ne serait-ce qu'une fois, qui lui vrillait les tripes autant que la faim, si ce n'est plus.

Son esprit s'était une fois de plus échappé afin de revivre sa nuit de péché lorsque le corbeau se mit à taper du bec contre la vitre. Il n'avait pas à faire pénitence, lui, alors elle le laissait aller et venir, lui ouvrant la fenêtre lorsqu'il le réclamait, deux ou trois fois par jour.
A chaque retour de ses excursions, il avait ramené quelque chose à manger. Une grenouille, la première fois, puis une souris... Mais devant le dégoût de Lumena les victuailles avaient évoluées vers du pain et du maïs, et même une pomme, une fois. Bien entendu, repentante, elle n'avait pas touché à la nourriture, et avait ajouté l'oiseau à ses prières, demandant qu'il soit pardonné pour ces marchandises qu'il avait certainement volé à de pauvres gens.

Cette fois, lorsqu'elle leva le regard sur la fenêtre, ce fut pour découvrir que Maraud n'était pas revenu seul, mais accompagné d'un pigeon a l'air bien nourri.
Sourcils froncés, elle se leva pour faire entrer les volatiles et regarda le corbeau s'envoler vers le bureau poussiéreux où ses trésors culinaires avaient été entreposés, rapidement suivi par son invité.


Qu'est-ce que...

Un morceau de vélin était accroché à la patte du pigeon et Lumena s'approcha afin de le détacher. Elle ignorait qui était le destinataire du message, l'oiseau s'étant visiblement égaré, mais s'il s'agissait d'une nouvelle urgente, peut-être pourrait-elle la transmettre à qui de droit.
Parée de bonnes intentions, elle déroula donc le parchemin et le lut d'une traite.
C'était elle, le destinataire...
Elle tomba à genoux, interdite. Comment l'oiseau avait-il pu la trouver, si ce n'est par le biais d'une intervention Divine ? Bien entendu, elle avait signalé sa présence à la douane en arrivant en ville, mais de ce qu'elle savait, personne n'avait connaissance de l'endroit précis où elle se trouvait, surtout pas un quelconque pigeon.

Etait-ce là un signe ? Une autorisation du Très Haut à vivre son amour ? Le pardon qu'elle réclamait depuis des jours ?
Non...
Rien dans le message n'indiquait que la brigande avait changé d'avis. Peut-être avait-elle d'autres mots blessants à lui dire, d'autres reproches à lui faire... Peut-être avait-elle rêvé leur amour, et la brune en rigolerait, moquant sa naïveté.
Pourtant...
Shawie voulait la voir, c'était écrit... Et ce pigeon qui l'avait trouvée miraculeusement...

Serrant le vélin au creux de sa paume, elle enfila son manteau, en releva le capuchon, et sortit de la cabane sans même prendre le temps d'en refermer la porte, laissant à leur repas les deux volatiles.
Maraud la rejoindrait, s'il le voulait. Elle, elle avait une auberge à trouver.


(* Envers et contre tout - voui, j'ai osé)
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(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
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