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[RP] La rencontre des tout-petits

Asalais
Paris. La petite blondinette adorait la grande ville : puante, grouillante, bruyante, rayonnante, pleine de vie, à son image. Enfin, c'était une façon de parler car sa nourrice faisait bien attention à ce qu'elle sente la rose plutôt que l'odeur pestilentielle de la ville. Pas facile vu la fâcheuse tendance qu'avait Asalaïs de traîner sa petite personne un peu partout. Et puis, il faudrait remplacer le « grouillante » par « gesticulante », c'est plus correct. Quoi qu'il en soit, vous avez compris l'idée.
D'ailleurs, pour Paris, elle acceptait toujours de s'habiller de manière correcte. Correcte d'après les critères des adultes. Et puis, accepter était un bien grand mot. A chaque fois qu'elle se rendait à Paris, on lui imposait une tenue un peu trop froufrouteuse à ses yeux et elle se débattait aussi longtemps et aussi fort qu'elle le pouvait. Elle finissait toujours par perdre la partie. C'était l'un des seuls points sur lequel son père refusait de céder.

C'est ainsi qu'en cette glaciale journée de décembre, la surnommée Blondie portait une petite robe rose pâle tout à fait charmante aux yeux de la majorité. Elle, elle la détestait autant qu'elle détestait le rose et le rose, elle n'aimait pas ça du tout. Etrange pour une princesse, cependant, elle avait décidé d'être une princesse spéciale car les princesses « normales », elle ne trouvait pas ça drôle. Et puis de toute manière, elle n'était princesse qu'aux yeux de son père et de son grand père. Par dessus la fameuse robe, elle était emmitouflée dans un épais manteau beige, le cou entouré d'une grosse écharpe et ses joue étaient rosies par le froid.


Z'aime pas le roze.


Je sais je sais, tu me l'as répété tout le long du chemin.

Léger haussement du regard vers le ciel, sa nourrice se mordait les doigts d'avoir commis cette erreur. Têtue la gamine. Enfin, on ne pouvait pas trop lui en vouloir, elle était nouvelle. La dernière avait été viré, comme celle d'avant et comme celle d'avant encore. Asalaïs avait beau avoir une frimousse d'ange, elle était plutôt du genre hyperactive et malicieuse, ce qui rendait le métier de nounou plutôt compliqué. La dernière l'avait bien cherché, elle avait perdu les gosses qui réussirent à s'enfuir tellement loin qu'ils faillirent même quitter le Comté. Le prévôt en a eu du travail ces jours là. Cette fois ci, Riwenn avait opté pour une nourrice d'un âge plus avancé. On pouvait même dire qu'elle était plutôt vieille. Elle était plus sèche que les autres et avait plus de poigne. Et puis, elle avait beau être vieille, elle était encore plutôt vive pour son âge. Au grand désespoir de la petite et pour le plus grand bonheur de ses parents. Enfin, si ils pensaient qu'Asalaïs avait enfin trouver son maître, ils mettaient la charrue avant les boeufs. Elle n'avait pas dit son dernier mot.

Mais z'aime vraiment pas ! C'est où qu'on va ? Et pis d'abord, pouquoi ze peux pas avoir une népée comme Alex ?

Ne pose donc pas tant de questions jeune demoiselle ! On va se mettre au chaud dans un endroit que je connais bien. On vous prendra un bon chocolat chaud. Hep hep hep Alex, remet donc ton écharpe correctement avant d'attraper la grève.

Son petit minois afficha une expression boudeuse et elle se mit à traîner des pieds en arpentant les vieilles ruelles de Paris. Arrivée devant la façade, la nourrice la poussa légèrement afin de la faire entrer, ignorant ses bouderies enfantines. Voyant que la petite ne se déciderait pas à faire le moindre effort, elle lui ôta son manteau comme s'il s'agissait d'une poupée de chiffon, l'attrape sous les aisselles pour la poser sur une chaise de l'auberge. Elle fit de même avec Alex et vint prendre place face à eux.


Arrête donc de bouder. Une Dame ne boude pas.


Bah alors pouquoi ze peux pas avoir une népée comme Alex ?
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Korydwen.
Sois sage mon ange, je t'aime Kory.

Sois sage, sois sage... Pfff... Encore une fois sa maman lui demandait d'être sage, visiblement elle avait toujours pas compris que Kory, elle était toujours sage, elle. Tou-jours !
Un petit bisou sur le front - une formalité obligatoire avant de partir en exploration sans sa maman -, et hop, Kory trottina sur le trottoir parisien en direction de son auberge préférée favorite et tout et tout.
Quand Kory était petite, sa maman l'emmenait jusqu'à l'intérieur de l'auberge, mais maintenant qu'elle avait presque deux ans et demi, plus question de ça, elle faisait les derniers mètres toute seule, comme une grande.
Bon, sa maman la surveillait, l'air de rien, mais ça, elle y faisait pas attention Kory, elle partait à l'aventure !

Elle appuya tout son poids sur la lourde porte et manqua de s'étaler de tout son long quand la dite porte céda enfin. Pff, pas facile d'être petite, des fois.
Imperturbable malgré le cheveu ébouriffé et un bout d'écharpe traînant par terre, elle fit son entrée dans l'auberge en arborant son sourire le plus angélique, celui qui disait "je suis innocente, sisi c'est vrai".

Un coup d'oeil rapide aux gens présents, histoire de décider où aller explorer en premier, et Kory commença à se débattre avec son manteau. Elle voulait l'enlever, mais lui, il voulait pas la lâcher ! Saleté de manteau ! Elle pouvait quand même pas partir explorer comme ça, avec son gros manteau gris, son écharpe qui traînait par terre et tout. Non, non, non ! Pour explorer, il fallait pouvoir s'asseoir par terre et courir, et ça, avec ce manteau, c'était pas possible.
A force de se tortiller dans tous les sens, elle finit par vaincre le manteau rebelle et le laissa choir, vaincu, à terre, l'abandonnant sans même un regard en arrière. L'écharpe aussi, partit rejoindre le manteau, et voilà, Kory était enfin libre, dans sa petite robe verte !
Soit dit en passant, ce n'était pas la même petite robe verte qu'elle avait déjà portée en diverses occasions. Non, la petite robe verte première du nom, paix à son âme, avait succombé lors d'une récente exploration et avait donc été remplacée par la petite robe verte actuelle, celle qui, sa maman l'espérait, allait tenir le coup un peu plus longtemps que celle qui l'avait précédée. Quoiqu'il en soit, Kory était enfin libre, dans sa petite robe verte, donc.

Nouveau coup d'oeil circulaire... Pieds de chaise, pieds de table, grands pieds, petits pieds... Où aller, où aller ?

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Alix_alcidie
Montées à Paris à l'occasion du mariage de sa grand-mère, Alix et sa nourrice, se désormais trouvaient oisives en la capitale.

Les parents avaient grand besoin de repos après la cérémonie à laquelle ils avaient assistés, et l'enfant était encore tout excitée du spectacle qu'elle avait vu.

Agitée, elle ne se lassait pas de partager ses dernières aventures, accompagnant ses paroles de larges gestes censés représenter l'action :


Pla Pa boum Maman
Baaaa Vrouuum Badabouuuuuum
Aaaaaaaah Plabadam Gato!
Roh Boum!!


Et sans attendre de réponse, elle poursuivait son monologue, ne s'interrompant que pour reprendre son souffle.

La vieille Mahaut, épuisée par un tel flot de parole, avait rapidement fait le tour des solutions qui s'offraient à elle : biberon de bière, bâillon, abandonner l'enfant sur un parvis d'église et dire qu'elle s'était perdue, etc...
Mais toutes ces alléchantes éventualités risquaient fort de lui faire perdre sa place.

C'est alors qu'elle fut prise d'une idée lumineuse. Portant la petite qui babillait toujours, elle se rendit dans une petite auberge de la ville. Elle manqua buter sur une fillette à peine plus âgée qu'Alix, et alla installer la gamine sur une chaise, avant de s'affaler avec soulagement à proximité.

Et le miracle se produisit. Alix, engoncée dans le siège se tenait coite.
Peu habituée à croiser d'autres enfants, elle observait, interloquée et intimidée, ceux déjà présents, incapable de déterminer comment réagir.

_________________
Abigail.
Un jour d'hiver... Elle voulait pas y aller !!!! Il faisait froid dehors ! et puis elle était tellement bien la à jouer devant la cheminée ... Soupir.
Il avait insisté... Il, c'est son protecteur, son Euzen. C'est lui qui l'a recueilli sur les routes. Il l'a sauvé... enfin quand elle écoute l'histoire, ils se sont sauvés mutuellement finalement. Il voulait la voir au contact d'autres marmots la mouflette comme il l'appelait. Lui il n'était pas de trés heureuse compagnie depuis sa blessure, mais elle, elle s'en fichait. Elle voulait rester avec.... le faire tourner en bourrique... apprendre des bêtises aux soeurs d'Euzen, un peu plus jeune qu'elle.

Abigail, tel est son nom a maintenant 6 ans. Elle a parcouru les chemins du royaume ces dernières années, en compagnie de son Euzen, avant qu'ils ne décident de se poser un peu finalement. Il avait retrouvé son père. Mais d'abord, c'est quoi un père. Abigail, elle n'en a pas... elle n'a pas de maman non plus mais d'abord... elle s'en fiche, ça sert à quoi ? Elle a Euzen, elle n'a besoin de personne d'autres... si ce n'est de faire tourner des grands en bourrique... et ça, elle sait le faire...

Ce matin la, elle obéit...Elle aurait pourtant préféré donner son avis. Après tout, ça la regardait aussi les donzelles qu'il allait rencontrer. C'est son Euzen, gare à celle qui y touchera ! C'est bien à contre coeur qu'elle va à la rencontre des petits, non sans avoir maintes fois maugréé :


Suis pas une petite ! suis grande moi !


Bref, le commis de son Euzen, l'Augustin... il avait pris Abigail sous son bras et hop, devant la porte.

Puisque t'es une grande, tu te dépatouilles toute seule ! je reviens te chercher dtaleur ! t'es sage hein !


Abigail lui jeta un regard et entra ... Elle observa... et s'assit dans un coin...

Hum hum... suis la plus grande la ... qu'est ce que je vais bien pouvoir inventer... en vla des bébés à qui j'vais apprendre mes bêtises !!
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Alexandre_assombris
Lorsque Alexandre avait apprit qu'une journée allait se apsser à la capitale, il avait fait des pieds et des mains pour accompagner sa princesse. Bah oui, on ne laisse aps une princesse sans protection de son chevalier, même si la nounou est censée s'en charger. Fallait dire que la môme avait plus d'un tour dans son sac pour se faire la malle et semer la dites nounou. Pourtant la dernière arrivée semblait un peu plus coriace que les autres.
Alex avait donc négocié avec Aby, sa marraine pour accompagner Asalais à Paris.

Ils y étaient enfin, tous deux emmitouflés sous la cape, les écharpes, les gants, les bonnets, fin bref... Et Zaza râlait depuis leur départ de leur logement.


Z'aime pas le roze.

A chaque fois qu'il l'entendait, le petit garçon de cinq ans se mettait à rigoler. Quelle idée de mettre sa princesse avec du rose, même s'il la trouvait encore plus jolie. Il serait bien allait donner sa main à Zaza, mais la nounou les tenait fermement. Elle ne les lâcha qu'une fois à l'intérieur d'une taverne qui semblait le point final de leur promenade.
Il rigola un peu moins quand il fut rapidement délesté de sa cape et autre, comme s'il n'était qu'une poupée. C'était qu'il était un peu grand quand même... Sans plus attendre, il glissa de sa chaise et alla donner sa main à Zaza pour l'aider à descendre. Il lui chuchota à l'oreille:


- Moi ze te prêtera la mienne si tu veux.

Puis il regarda autour de lui. Entre temps, d'autres enfants étaient arrivés. Il les dévisagea avec curiosité. Une petite guère plus grande que Zaza, un bébé, et puis une plus grande. Il sourit à tout ce beau monde.

- T'as vu Zaza, y a pleins de n'enfants, on peut zouer avec eux tu crois?
Antonin_
Mais que … ah non père voyons ! Le choix de mes habits est affaire d’impulsion. Je les passe en revue d’un rapide coup d’œil. Et hop, je n’hésites pas. Cette chemisette et cette salopette. Vous me mettrez aussi ces bottes avec un lapin dessus. Mes critères ne sont jamais d’ordre pratique ou de confort. Il faudrait pour cela que j’envisage des paramètres insensés comme la météo. Quant aux considération esthétiques, laissez moi ricaner. Votre sens du beau et du complémentaire, les contingences de la mode, me semblent dérisoires, moi qui vient du monde de l’absolu..

Non, je choisis cette chemisette à cause du mouton bleu dessus et cette salopette, pour sa grosse pomme rouge. Qu’importe que l’un soit orange et l’autre verte, entre nous, on s’en fout. Il arrive que mère tiennent à tout prix à m’imposer ses partis pris saugrenus de couleur complémentaires, mais père est plus facile à convaincre. Il suffit de quelques trépignements bien choisis, et l’affaire est conclue.

J’arbore ainsi ma tenue chamarrée, dans les bras de mon garde qui essuie, piteux, les quolibets de quelque amie de rencontre. Moi, je m’en fou, j’ai mon mouton et ma pomme, le reste n’est que littérature.

Fier comme un coq, épée en bois rangée dans son étui à sa ceinture, écharpe bleu ciel, moufles bleues aussi, voila qu’on tente de se débarrasser de lui. Le vent lui frappe violement le visage, d’un grognement ducal bien fort, il exige que le vent s’arrête de souffler, en vain. Déposé devant une porte … plein d’enfant, il reconnait bien la l’endroit d’abandon pour plusieurs heures. Une sorte de rendez vous des pleurnichards de tous Paris.

Porte ouverte, mains sur les hanches, épée fièrement exposée à la vue de tous, on lui retire son écharpe et ces moufles ainsi que ce superbe mini mantel jaune. Le petit blond, âgé de presque 7 ans, entre la tête haute avant de soupirer. Des filles !!! Une véritable invasion … une seule chose à faire.

Quand je fais la marmotte (oui, j’ai pris goût à terroriser les filles, c’est délicieux), et que je quitte une pièce -pour aller, les doigts crochus en avant, terrifier une petite brune à la robe verte. Je traverse le petit hall d’entrée inoccupé. Il est donc inutile, pensez vous, de conserver la configuration marmotte, bouche tordue et sourcils froncés. Puisque personne ne me voit. Voila bien un raisonnement de grand. C’est bien mal me connaître. Pendant toute la traversée du hall, j’avance à grandes enjambées, bras tendus, bruit de gorge à l’appuis.


« LA MA’MOTT !!! TENTION, LA MA MOTT !! »

L’effet doit être saisissant car aussitôt les filles et le peu d’adulte présent, comprennent qu’ils n’ont pas intérêts à rester dans les parages de la terrible Marmotte de la Mort. Je suis le premier à avoir les jetons, et j’arrête immédiatement mon imitation effroyablement réaliste.

Je ne suis pas marmotte par intermittences, moi ! Je le suis tout au long du trajet. Je le suis intérieurement et profondément. Nous autres, enfants, ne jouons pas à être … nous sommes. Ce n’est pas l’éventuel regard de l’autre qui va donner l’existence à cette marmotte, mais bien la puissance intérieure de ma conviction. Je ne doute pas une seconde être cette « marmotte de la mort ». Voila pourquoi elle vous terrorise autant. Voila pourquoi je ne suis pas rassuré non plus.
Korydwen.
Y'en avait du monde, d'un coup, dans cette auberge. Une dame avec une petite fille dans les bras avait faillit la percuter de plein fouet, une grande fille était ensuite entrée pour aller s'installer dans un coin, et au final, dans cette agitation, Kory avait arrêté son choix sur une fillette qui portait une robe rose.

Elle aussi, elle se souvenait avoir porté une robe rose, horreur ! C'était au défilé de sa maman et de tatie Val, voui, elle s'en souvenait comme si c'était hier, "beuh le rose", qu'elle avait dit à sa maman, pour bien lui faire comprendre que cette couleur là, c'était pas son truc. Alors là, forcément, de voir une autre petite fille en rose, ça lui fendait le coeur, elle compatissait.

Elle avait donc, comme je disais, arrêté son choix sur la fillette en rose, qui d'ailleurs avait déjà un copain qui lui faisait la causette, et s'apprêtait à aller à sa rencontre quand elle entendit un drôle de bruit, derrière elle...


{ LA MA’MOTT !!! TENTION, LA MA MOTT !! }

Ne sachant trop si c'était du lard ou du cochon, elle fit de gros yeux devant la ma'mott'. Elle savait pas ce que c'était, une ma'mott', mais en tout cas ça attirait l'oeil avec tout un tas de couleurs qui la rassuraient pas vraiment. Dans la nature, les trucs bariolés c'était empoisonné, et même si ça, Kory le savait pas consciemment, au fond d'elle elle sentait bien que ces couleurs là ça devrait pas exister. Pas réunies, tout du moins. Du coup, au lieu de se planquer, ou au lieu de fuir, au lieu de faire n'importe quoi, en fait, elle resta là, le sifflet coupé, à regarder un mouton et une pomme faire la course dans sa direction.
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Asalais
C'est en soupirant que la nourrice s'enfuit calmement passer commande.
Encore une fois, Asalaïs n'eut aucune réponse à sa question et cela commençait sérieusement à l'agacer. Le coin de ses lèvres se crispa et elle poussa ce qui ressemblait à un léger grognement. Fort heureusement, son preux chevalier tenta de la distraire. Que ferait sa nourrice sans lui qui désamorçait avec réussite ses prémices de crises. N'empêche qu'il avait rit en l'entendant parler de la couleur de sa robe. C'était pas très gentil et pour la forme, elle lui lança un petit air hautain et posa ses poings sur ses hanches une fois les deux pieds au sol. Elle avait vu sa mère faire.


Même pas crôle ! Moi d'abord, quand ze zerai grande bah ze ferai tout comme ze veux et z'interdirai le rose tout patout !

Léger plissement du nez.

Mais ze veux bien tu prêtes moi...

Ses lèvres dessinèrent un sourire. Jusqu'ici, elle n'avait pas réellement fait attention à ce qui se passait autour d'elle. C'est seulement lorsqu'il évoqua d'autres enfants qu'elle se réveilla et laissa son regard noisette balayer la salle. En effet, pas mal d'enfants se trouvaient dispersés dans l'auberge et elle se mit à se tortiller sur place, mal à l'aise. Jusqu'à présent, à part Alex, elle n'avait jamais été en présence d'autres mômes. En fait, elle savait bien qu'ils en existaient, quelque part - d'ailleurs, elle en avait aperçu au mariage de sa tante – mais bon, ça ne l'avait jamais réellement intéressé. A quoi bon ? Maintenant, il y en avait partout ! Peut être un peu trop d'un coup. Elle se pinça les lèvres et ignora la question d'Alex.

Na sachant comment réagir, elle se contenta d'observer minutieusement toutes les petites filles présentes. Elles au moins, elles ne portaient pas de rose. Elles en avaient de la chance. Durant sa quête d'informations, elle vit que l'une d'elles la regardait alors elle fit de même. Sans pour autant prononcer un mot. En fait, la petite était l'opposée totale de Blondie. Brune, les yeux foncés alors qu'elle était blonde, les yeux noisettes. C'était amusant. Enfin, ses divagations furent rapidement interrompues par une entrée fracassante.
Le cri retentit et pour tout avouer, elle n'en comprit rien. Pourtant, il semblait vouloir parler. Ses sourcils se froncèrent et son nez se plissa. D'où est ce qu'il sortait celui là ? Il était trop drôle. Oui, elle trouvait pas mal de choses drôles, et alors ? D'abord, elle ne réagit pas, retenant son souffle et prenant une posture de statut grec. Enfin, ça c'était d'abord parce que dans toutes situations « dangereuses », elle finissait par faire un truc stupide. C'était tout elle, insouciante et pipelette comme pas deux. Elle finit par se planter devant le jeune garçon qui faisait plus d'une tête de plus qu'elle et le regarda des pieds à la tête.

Dis, ze te donne ma robe si toi tu me donnes ce cruc. Accord ?

Bah quoi, c'était pas rose ! En plus, des salopettes comme ça, elle n'en avait jamais vu.
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Antonin_
La configuration marmotte, bouche tordue et sourcils froncés toujours en place, il stop net devant cette petite chose qu’est une fille en robe verte. Grand mystère de l’humanité de savoir comment une fille pouvait bien naitre dans une rose, il n’y avait pas la place, il le savait parce qu’il avait regardé. C’était donc une erreur, les filles n’était pas faite pour naitre. La, il se trouvait bien mal en point, pourquoi ne criait elle pas, la ma mott d’enfer n’avait jamais échoué et là, recevant en pleine face la vérité atroce.

Ces mains se posèrent sur ces hanches, l’œil plissé. Il se demandait même si la petite fille était une fille, comment vérifier alors que père lui avait interdis de regarder sous la jupe. Maman à des tétés mais pas la sois disant fille, c’était peut être ça le signe. Un garçon qui pourrait jouer au chevalier avec lui … un large sourire se dessina sur ces lèvres, puis affichant fièrement cette épée comme un sorte de trophée bien viril, il lança :


Bonjour petit homme, tu es pitit mais je veux bien que tu sois mon topain si tu veux. On pourra jouer au chevalier de la guerre qui tue les michants.

Puis, alors qu’il allait le saluer d’un bon coup de main dans l’épaule, il se trouva face, cette fois, à une fille … lui montrer ces fesses comme la dernière fois où une fille lui avait dit qu’il était un petit con. Il la trouvait rigolote et était presque triste en la voyant, voulant lui piquer sa super salopette choisie avec amour plus tôt. Un grand non de la tête, mains sur les bretelles.

C’est ma salopette, tu es une fille, je te prête pas à toi. Ta robe, elle est pas jolie déjà, c’est du rose, et le rose c’est pour les filles. Moi je suis un tueur de dragon, je porte pas de robe comme toi. Mais si tu veux, je te donne mes gants, ils sont bleus.
Korydwen.
Le ma'mott' était là, devant elle, mains sur les hanches et oeil inquisiteur. D'ailleurs, on aurait dit que le mouton du ma'mott' aussi, il la regardait d'un drôle d'air ; heureusement, sa pomme semblait amicale, elle.
"Petit homme", qu'il l'avait appelée, le ma'mott'. Oui, bon, pourquoi pas... En général on l'appelait plutôt "Kory", ou "mon ange" ou bien "ma merveille", et puis des fois on sortait son grand nom à rallonge, mais ça c'était quand on la chopait en flagrant délit de bêtise, comme le jour où la première robe verte avait trépassé... Enfin, en tout cas, il voulait être son topain, et ça, c'était universellement reconnu comme étant quelque chose de sympa. Si, en plus, il voulait jouer au chevalier de la guerre qui tue les michants, Kory ne pouvait qu'être conquise, éprise d'aventures comme elle était.


Ma'mott' ! Ko'y cevalier, topain ma'mott' !

Ah, vivement qu'elle arrive à mieux s'exprimer... Dans sa tête, tout était bien clair, mais elle sentait bien, quand elle parlait, ce moment de doute dans le regard de ses interlocuteurs...

La petite fille à la robe rose arriva, sur ces entrefaites, et Kory en profita, après que son nouveau topain lui ait proposé ses gants, pour lui exprimer toute sa compassion.


Toua 'osse a 'obe... Beuh, 'osse... En d'autres termes : "Ta robe est rose, beuh, le rose".
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Abigail.
Abigail avait observé le ballet d'arrivée des enfants. Des petits, des moins petits, mais pas beaucoup de grands... à part peut être çui qui disait être une ma"motte et tueur de dragons à ce qu'elle avait cru entendre de loin.

Elle était restée la dans son coin guettant la première bêtise qu'elle pourrait faire... Dans sa tenue des chemins, tenue mauve car c'est bien connu, Abigail ne met pas de rose... mais le mauve c'est pas rose, enfin pas tout à fait ... elle s'assit en tailleur et avança sur les fesses pour être à la hauteur des plus petits.

Elle guettait les réactions en lançant quelques "bonzour" zozotant à la ronde...


Bonzour ! Bonzour ? Bonzour !!!!

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Alix_alcidie
Toujours bouche bée, et maintenant traumatisée par l'arrivée de la marmotte zombie à pommes, Alix cherchait du regard un soutien dans cette assemblée disparate.

Sa nourrice s'était déjà éloignée. De toute façon, la fillette n'attendait aucun réconfort de sa part. Elle avait rapidement assigné à Mahaut un rôle de soutien matériel, tâche qui convenait parfaitement au caractère pratique et bourru de la vielle femme.

Elle mâchonnait nerveusement sa robe, espérant la téléportation miraculeuse de sa mère qui viendrait la couvrir de câlins. Au lieu de cela, elle remarqua, à côté d'elle, une petite blonde en mauve, plus calme que les autres enfants, qui lançait des salutations à tout va.

Alix lui répondit par un sourire intimidé, un pan de jupon coincé entre les dents

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Asalais
Elle fixa le jeune garçon, l'écoutant alors que son regard se faisait de plus en plus dur. Sa robe était moche ? Ca, elle le savait déjà mais ce n'était pas une raison pour le dire à haute voix. Il se prenait pour qui celui là ? Le pire c'est qu'il avait l'air de ne pas avoir conscience de la vexer. Les hommes, même du haut de ses quatre printemps, elle se rendait déjà compte qu'ils étaient totalement à côté de la plaque. Vexée donc, elle prit un petit air hautain et l'ignora royalement lorsqu'il lui proposa ses gants. Théâtralement, elle tourna les talons et posa son regard noisette sur la petite brune qui tentait de s'exprimer. Sous la concentration, un pli apparut sur son front. Elle savait qu'elle finirait par comprendre. Elle pouvait le faire. Un éclair de génie traversa son regard et sa moue se transforma en sourire amicale. Elle au moins, elle comprenait son malheur contrairement à l'autre.

Bah ze zais, z'ai pas choisi c'est la madame elle a fait, z'ai dit c'est pas beau mais elle force moi !


Une grimace se dessina sur sa frimousse. Elle s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et s'apprêtait à ajouter quelque chose mais une autre blonde s'avançait dans la taverne. Elle s'avançait sur les fesses. Asalaïs rit. Oui, pour les petits c'est drôle de voir des plus grands avancer sur le cul parce que même eux, ils ne font plus ça alors ça voulait forcément dire que c'était pour rire. Il ne faut jamais refuser de rire quand on le propose sur gentiment. Voilà, elle avait déjà oublié le précédent incident. C'est beau d'être jeune.

Bizour ! Z'appelez comment vous ?

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Korydwen.
Elle hocha la tête avec force en écoutant ce que la pauvre petite fille en rose lui expliquait. Pas étonnant qu'on l'ait forcée à porter cette couleur, les grands semblaient l'apprécier, sur les fillettes. Pourquoi, dans leur monde, rose et fillette allaient de paire, ça, elle n'en avait pourtant aucune idée.
Elle conclut donc l'échange en haussant les épaules, d'un air de dire "c'est un truc de grands", dans un geste que seuls d'autres pas-grands pouvaient pleinement comprendre.

Elle regarda ensuite, intriguée, la fillette-rose s'accroupir, et fut attirée par une petite fille encore plus petite qu'elle - une petite-petite, selon sa classification personnelle - avec un bout de jupon coincé entre les dents. A côté d'elle, il y avait une grande, justement. Pas grande-grande, non, juste grande. Kory fronça le nez en essayant d'analyser la couleur de la tenue de la grande, d'ailleurs... Si ce n'était pas du rose, ça y ressemblait quand même fortement. Ah, malédiction du rose sous toutes ses formes ! Elle se détourna donc du rose et, tombant à quatre pattes comme elle aimait souvent le faire, alla rejoindre la fillette-jupon.
Une fois devant la timide mâchouilleuse, elle s'assit lourdement et lui fit un grand sourire avant d'attraper son propre jupon pour y mordre aussi.

Kory, elle a appris ça dans ses nombreuses aventures : faire la même chose que l'inconnu d'en face, ça crée des liens.

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Alix_alcidie
Pour l'instant, elle survivait.

Personne n'avait encore tenté de racketter sa poupée et aucun monstre n'avait surgi d'un placard. Peu à peu rassurée, elle s'enhardissait à observer avec plus d'attention les présents.

Cela ne l'empêcha pas de sursauter en voyant la fillette s'asseoir près d'elle et mâchonner son jupon. De surprise, elle en lâcha le sien, et la regarda faire ébahie.

Qu'est-ce qu'elle lui voulait celle-là? Lui piquer ses affaires? A cette pensée, elle jeta un oeil à Falbala, et serra avec force la poupée de chiffon usé qui lui servait de jouet préféré.

Bien décidée à ne pas se laisser faire sans combattre, sa main libre se tendit vers l'enfant qui lui faisait face, prête à lui tirer les cheveux avec toute la maigre force de sa petite poigne.

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