Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] A l'orée du bois

Marineblanche
[ Touraine - Quelques jours auparavant ]

Le coq n'a pas encore chanté que la fillette se réveille sur son lit de paille improvisé. Elle pousse sa couverte en peau de lapin et retire la robe offerte par Amaelle pour pouvoir se lever. L'enfant attrape son capuchon et sort dans la rue, à pas de loup avec son chien qui la suit en courant à ses côtés. L'air frais lui rougit le visage mais au fur à mesure qu'elle avance, une idée lui vient en tête. Quelques mois plus tôt, Marine Blanche avait entendu Kay dire qu'elle s'entrainait dès le matin et bien évidemment, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Neuf ans, qu'elle a. Elle devient une vraie grande et elle ne peut s'empêcher de se rappeler son ancienne vie. Elle était fille de paysans et elle sait qu'à l'heure actuelle, elle aurait déjà été promise à tel fils d'une autre fille de paysans. On lui aurait appris à coudre, à devenir une épouse parfaite. Quant aux garçons, ils deviennent des apprentis forgerons ou bien charpentiers. Certains travaillent aux champs. La rouquine s'est mise à réfléchir pour son futur. Elle rêve d'aventure. Son futur sera d'aventure et de bagarre, elle en est certaine. Les mois passés auprès de Falco, Ellesya, Drunk, Kay et tout les autres ont été déterminant.

L'enfant presse le pas pour se rendre vers l'auberge où loge Kay, elle ouvre la porte et elle jette un regard vers le ciel où les flocons de neige ne cessent de tourbilloner avant de rentrer à pas de loup. Elle monte les escaliers avant de parcourir le court couloir et de se poster devant la porte de la mercenaire. La rouquine n'ose pas bouger car elle est certaine qu'à tout les coups, la femme dort et va l'envoyer sur les roses. Ses prunelles azuriennes se posent vers Roxy et elle sourt en coin, connaissant son chien. La fillette lui ouvre la porte et le laisse rentrer.


Sois un bon chien, Roxy ! Va réveiller Kay !

Le chien saute sur le lit de Kay, commence à se lécher et à se gratouiller pendant que la gosse se marre derrière la porte. Voilà que le bouvier bernois se roule dans le lit pour se sécher. Il est peut-être temps que la gosse rentre.

Kayyyyyy ! Si tu dors, réveille toi !!!
Kayhan
[Tours, une auberge quelconque, une aube d'hiver]

P'tain d'merd' d'clébard !

Premiers mots d'une brune échevelée sortie violemment des bras de Morphée à coups de bave collante et de langue râpeuse.
Elle se redresse dans la foulée sur un coude, hagarde, en rogne, cherchant de sa main libre sous l'oreiller le poignard avec lequel elle envisage de faire de l'animal une descente de lit.

Son second réflexe est de se demander, tout en lorgnant la bestiole avec une air hébété, comment le tas de poils humides et puants qui se roule sur sa couverture a réussi à tourner le loquet de la porte.


Flûte, le propriétaire doit pas être loin...

La dextre trouve le poignard et affermit sa prise.

Puis elle reconnait Roxy, foutu chien d'une fichue môme.
Et ça ne loupe pas, voilà une petite rouquine qui déboule dans sa chambrée en vociférant.

Il y en a qui ont une chance de pendard, et qui survivent à ce genre de sales tours.
De très rares personnes à qui la brunette mercenaire passe tout, ou presque.
Et la mioche en fait - hélas - partie.


Kay se retient donc de lui balancer, notamment, les bibelots et paire de bottes qui sont à sa portée, et expulse la boule de poils de sa paillasse d'un revers de main claqué sur le derrière, marmonnant au passage un juron bien senti.
Ses noisettes embrumées se posent sur la fillette.

Qu'est-ce qui lui pète de m'réveiller à l'aube...? Oh misère... Elle a encore fait une connerie...


Vieux réflexe de l'époque où elle avait à veiller à ce que Marine ne connaisse ni embûche ni ennuis, et revienne entière en Touraine surtout.
Aussi, ce n'est pas un "qu'est-ce que tu veux ?" qu'elle choisit de répondre à la môme, mais un inquiet :


Qu'est-ce que t'as encore fait ?!
_________________
Marineblanche
Marine Blanche sourit en coin quand elle entend la question de Kay car elle sait que la femme est toujours autant protectrice envers elle et ça l'arrange un peu à vrai dire. L'enfant voit en Kay, un exemple féminin. La femme se bat, elle mène une vie trop bien et elle jure comme jamais donc rien de mieux ne peut plaire à la gamine qui saute sur le lit pour faire face à la brune en se mordillant les lèvres. Le chien continue de se rouler sur le tapis de la descente de lit et il s'en donne à coeur joie mais la rouquine ne lui dit rien. Après tout lui aussi a le droit de ne pas être sage.

J'ai rien fais, j'te jure !

Elle lève les mains en l'air machinalement et sans trop savoir pourquoi avant de les laisser retomber près de son corps. De toute façon, elle fait des betises tout les jours donc ça ne change pas d'habitude. Elle est prise d'un frisson avant de regarder Kay dans les yeux, déterminée à faire sa demande et de ne pas y aller par quatre chemins.

J'aimerais apprendre à chevaucher un cheval mais bien ! Pas comme tout le monde le fait, t'vois? J'veux apprendre à tenir sur mon cheval en galopant. Veux savoir aussi a sauter avec l'cheval pour éviter un gros tronc d'arbre.

En bref, elle ne veut pas faire qu'une simple balade à cheval mais ce n'est pas tout. Ce serait trop beau sinon mais même cette leçon a de l'importance selon la gamine. Elle prends une grosse respiration avant de passer à l'étape deux.

J'veux aussi apprendre à m'battre mais un vrai combat ! Un combat, comme un duel à la vie et à la mort, quoi ! C'est à dire avec des dagues, des stylets et tout ce qu'on peut trouver pour pouvoir sauver la vie, t'vois? Veux pas d'indulgeance parce que j'suis plus petite que toi ! Na, pas ça ! J'veux que tu me traites comme n'importe qui.

Peut-être mais encore faut-il que la brune accepte donc la rouquine regarde Kay avec des yeux, presque suppliants et lui demande donc :

T'veux bien m'apprendre, dis?
Kayhan
[Tours, une chambrée d'une auberge quelconque, une aube d'hiver]

A la bonne heure ! C'est qu'ça !
*Petit sourire soulagé sur la trogne à moitié réveillée*
Oh p'tain... Lui apprendre des trucs... Tu vas en chier ma vieille...
*Là, elle sourit plus*
Mais en même temps t'es bloquée en Touraine avec ce con d'procès aux miches, et tu vas pas tarder à claquer d'ennui, tssssss....
*Transition vers un demi-sourire, vite réprimé et interriorisé*
Hmmmm, montre pas qu'tes contente, ça va l'encourager à te tirer du plumard tous les jours avant l'aube...

Ça défile en un temps record dans sa caboche encore engourdie.
Le monologue intérieur prend fin, et elle détaille un peu la mine de la mioche désormais plantée sur sa paillasse, sous son nez.

Elle a cet air réjoui qui fait plaisir à voir pour qui l'a connue parfois malade au point de subir la saignée.
Parfois malheureuse au point de vouloir tout plaquer et filer.
Ou morose car rongée par l'ennui.
Apeurée par la perspective des combats, au point de surmonter les épreuves en planant dans les brumes de la belladone.
Elle en aura vu défiler, la rouquine, des épisodes peu glorieux du haut de ses neufs ans.

Ses yeux se font presque suppliants, alors que la brune a déjà pris sa décision sans pour autant la donner à haute voix.
Apprendre à monter à cheval.
Apprendre à cogner avec des armes.
Soit.
Elle serait venue la voir pour apprendre à faire des clafoutis, ça l'aurait plus étonnée.

La mioche a déjà eu à le faire à plusieurs reprises, tout ça.
Elle veut donc apprendre à le faire mieux.
Et ceci, Kay ne peut que l'approuver.
Parce que Marine est elle aussi le résultat d'une enfance loupée, et que la trajectoire prise de traviole dès le départ sera dure à rectifier, la brunette le sait bien.

Elle même a arrêté de vouloir donner à ses actions l’aspect d'une belle ligne droite.
La mioche aura sans doute besoin, elle aussi, d'apprendre à jongler correctement entre les faits d'armes et les activités moins glorieuses.
Il est certain d'ores et déjà que pour elle, l'avenir ne sera pas à la ponte en rafale de bambins et à la confection de confitures.

Aussi, la dextre lâche le poignard et vient se poser brièvement sur la tignasse rousse.


Mais ouais j'vais t'apprendre. Tiens, ben en échange, tu témoigneras à mon procès, comme quoi une fille aussi probe qu'moi peut pas avoir rossé et dépouillé les deux là, hein, toussa toussa.

Voilà ce sera tout. Parce qu'il n'y a pas besoin de plus.
Kay se lève donc, laissant Marine sur la paillasse pour faire une toilette sommaire, à savoir débarbouillage de la trogne à l'eau glacée de la bassine.
Frusques et cuirs sont vites enfilés.
Poignard sous le plastron, dague dans la botte droite, et le fauchon est passé à la ceinture.


On va varier les plaisir du coup, la môme. Matin, les combats. Après midi l'équitation. Mais j'te préviens, j'ai pas un style euuuh académique.... Je suis pas de la haute, t'auras deviné. Pas forcément académique pour le canasson, pas forcément franc-jeu pour les armes, mais l'tout est assez efficace.

Ben ouais, elle a pas calanché jusque là...
Après le fair play, bon, hein....
Disons que c'est bon pour quand elle gagne.
Faut pas rêver.


Pour l'entrainement de c'matin, je te propose l'arrière cour de ce bouge, ça fera très bien l'affaire. T'as ton stylet et tes dagues ? On peut y aller d'suite ?
_________________
Marineblanche
Marine Blanche ne peut s'empêcher d'élargir son sourire quand Kay accepte parce que la brune est peut-être la seule personne que l'enfant écoute. Peut-être parce que Kay est mercenaire et ne se cache pas derrière de bonnes intentions? Peut-être parce qu'elles ont eu un même vécu? En tout les cas, la franchise de la femme plait à la rouquine et c'est peut-être pour ça qu'elle l'a en estime.

La gamine relève légèrement la tête quand elle sent la main de Kay sur ses cheveux et le sourire se fait plus tendre car elle sait que la mercenaire n'a pas pour habitude de montrer son affection ou ne serait-ce de s'attacher. Témoigner au procès de Kay, la môme ne peut que dire oui donc elle hoche lentement la tête mais ce que la mercenaire ne sait pas, c'est ce que la mioche a déjà une petite idée pour le témoignage. Bah ouaip ! Ce serait dommage de gâcher le potentiel de la brune sur la confection des tartes à la pomme en la foutant en prison. Pour se perfectionner, il faut s'entrainer tout les jours. La brune n'est pas au bout de ses surprises mais l'enfant a tout le temps d'y réfléchir.

Elle la laisse se préparer et pendant ce temps, Marine attends parce que ce n'est pas certain que Kay aime qu'elle fouille les affaires donc les mains sont placées sagement sur ses genoux en balayant la pièce du regard. Une chambre d'auberge, quoi. Fort heureusement, elle n'a pas beaucoup à attendre car la brune a l'air de s'en foutre de la mode comme pas deux. Pas le genre à passer deux heures à se coiffer, à se nettoyer les dents avec de la poudre ou avec un cure dent.

Matin, les combats. Après midi, l'équitation. Pas difficile à retenir comme emploi du temps. Pas un style acadmique? Pas franc-jeu? L'enfant ne peut s'empêcher de sourire en coin en se relevant de la paillasse d'un coup. Elle se détache les cheveux pour les attacher mieux, tout en répondant.


Et t'crois que je t'ai choisi pourquoi Kay? Une crevarde, ça apprend à une crevarde ! Et comme, on est deux crevardes, c'est dans la logique des choses !

L'arrière cour de ce bouge? Bonne idée.
Les armes? Il faut qu'elle vérifie que tout est là.
Elle appuie sur ses deux bras. Les deux stylets sont bien là. Elle se penche pour ressortir ses dagues de ses bottes. Elles sont là. Ses mains se faufilent dans son chaperon un peu trop grand pour elle. La fronde et ses billes de fer sont présentes aussi mais là, ça va pas le faire parce que bon, pas certaine que Kay accepte qu'elle utilise cet arme-là pour tirer dans ses miches.

Elle retire la bourse contenant les billes de fer et la fronde pour les poser sur la paillasse. Elle les récupérera après et pas de risque que la brune les fauche car c'est elle qui lui offert ces cadeaux-là.


J'ai tout ! Et on peut y aller !

Toute excitée, l'enfant quitte en courant la pièce et dévale les escaliers avec son chien qui la suit de près, pour se rendre à l'arrière cour de l'auberge. Il fait froid et le petit vent frais pousse à peine les feuilles des arbres. Tout est silencieux. Les ivrognes doivent cuver dans leur coin. Les gens dorment. Enfin, sauf pour les insomniaques. Marine entends déjà le bruit des fracas des armes quand les lames s'entrechoquent.

Elle se retourne pour faire face à Kay qui ne devrait pas tarder à arriver.
Kayhan
[Tours, une chambrée d'une auberge quelconque, une aube d'hiver]

Qu'ajouter à la tirade de la môme qui a si bien résumé la situation ?
Rien. C'est pas la gloire, mais c'est ainsi.
Une crevarde ça apprend à une crevarde.
Elle ne peut qu'opiner brièvement du chef en regardant Marine faire un rapide tour de ses effets.
Tout à l'air en place.

Un léger haussement de sourcils quand la gamine sort de son chaperon la fronde de compèt' offerte pour ses neufs ans pour la laisser sur la paillasse avec les billes d'acier qui vont avec.

Ouffffff...

Elle n'aura pas à finir le fessard à l'air devant un médicastre après un entrainement pour se faire déloger un des projectiles à grand renfort de pincettes.
Ravie, la brune, qui regarde au final Marine filer de la chambrée avec sa machine à bave sur les talons.

Il est temps de lui emboîter le pas.
Sa main attrape au passage la brigandine abandonnée sur le chaise bancale trônant près de la paillasse.
Contre une rouquine bourrée à la fois d'énergie et de motivation, munie de dagues et stylets, et véritable usine à bêtises et gaffes, les plaques ne seront pas de trop, probablement.



[Tours, arrière cour de l'auberge]

Les noisettes errent un peu sur les rares nuages qui ne vont pas tarder à être chassés du ciel qui s’éclaircit avec le levé du soleil.
Chassés par un léger vent glacial qui, visiblement, a aussi fait décarrer de l'arrière cour les ivrognes aperçus la veille.

La brune va passer sa brigandine quand une interrogation pointe son nez sous les mèches éparses.

Hmmm. Même pas sûre qu'elle sache comment est foutu ce truc en fait...

Aussi, la leçon commencera par les bases.
La brune retourne la jaque de cuir améliorée pour en montrer l'intérieur à la môme, qu'elle voit les plaques qui y sont rivetées.


Ça, c'est la protection du type qu'est fauché, ou de celui qu'aime pas trimbaler un quintal de ferraille sur l'dos.

Elle réfléchit...
Peut être insuffisant comme explication...
Faut en remettre une couche et faire dans le pédagogique, et ça pour la brune, c'est pas évident.


Aleuuuuurs... Bon, si tu veux passer à travers, c'est pas évident, faut qu'tu repères là où potentiellement, y a pas d'plaque pour y glisser ton stylet. Ou sinon ben les endroits qui sont pas couverts, m'enfin ça, ça semble évident.

Nouvelle réflexion en interne pour Kay, qui toise la p'tiote.

Ouais en même temps elle a neuf balais... Elle va pas élaguer des têtes...


En fait, vise les jambes même si c'est pas le mieux pour arrêter un gars, l'bas ventre parce que ça, ça marche bien hein ! Sinon, l'aine et l’intérieur du poignet même si ça... c'est vicelard.
Pis s'il se penche, l'aisselle et le cou, et ça ira très bien.


Voalaaaaaaa.

Avec ça déjà, elle perdra pas du temps à coller anarchiquement des dessins à la dague sur un plastron pour rien, pendant qu'elle ramassera des quiches.
C'est un moustique, certes, la rouquine.
Mais un moustique peut vite devenir emmerdant s'il pique juste, en attendant de voir si on peut pas en faire une guêpe.
Ce qui probablement arrivera vite, vu le palmarès de la merdeuse lors de la dernière guerre.

Sur ce, la brune enfile l'armure et en resserre les sangles, puis tire son fauchon.


Fais voir un peu comment t'attaques déjà ?
_________________
Marineblanche
Marine Blanche regarde la brigandine de Kay d'un drôle oeil parce qu'elle est certaine que c'est un truc bien chiant. Après une légère moue, il ne reste plus qu'à l'enfant d'en apprendre un peu plus sur ce vêtement qui commence à fortement l'intriguer. Le front se plisse. Des plaques rivetées sur du cuir. Astucieux et chiant. La rouquine prend un petit temps de reflexion tout en écoutant la mercenaire parler. Elle a raison, si la gamine veut taper à ce niveau-là, il faut qu'elle repère là où potentillement, il y'a pas de plaque. Fastidieuse comme étape car la môme est petite de taille. Il ne reste plus qu'à ...

En fait, vise les jambes

Les prunelles azuriennes fixent la mercenaire. Viser les jambes. Le bas ventre, c'est une bonne idée aussi. Aine, intérieur du poignet, aisselle et cou. Tant d'infirmations que l'enfant prend le temps d'assimiler. Comme truc chiant, on peut pas faire mieux mais au moins, la brune n'a pas une armure type du chevalier avec un plastron, casque, genouillère et tout le reste car bon, c'est un truc à s'arracher les cheveux pour toucher l'ennemi. Enfin, pour l'instant, la mioche n'a pas prévu d'aller chercher des noises aux chevaliers.

La mercenaire tire son fauchon et invite Marine à commencer les hostilités. La rouquine commence à tourner autour de la brune, la détaillant. Elle est plus grande, c'est un fait. Elle est menue. Elle n'a pas la trogne des mauvais jours mais ça, on s'en fout un peu. Elle a un fauchon qui n'a pas l'air d'une arme lourde mais d'une arme assez redoutable. Tout pour emmerder la gamine.

La môme finit par se pencher et attrape une dague. Le mieux, c'est qu'elle attaque le plus proche possible de Kay, c'est un fait. Elle aurait bien voulu lancer une provocation mais elle se retient. Elle veut que l'attaque soit un effet de surprise. Elle désire d'abord jouer avec les nerfs de la brune. Marine Blanche fond d'un coup sur la mercenaire avant de sauter sur le côté. Le côté où Kay tient son fauchon. Elle envoie un coup de pied, visant la jambe, un peu avant la cuisse en partant du bas et très peu de temps après, elle envoie un coup d'estoc vers le bras de la mercenaire.

Certes, l'attaque peut paraître lâche mais la gamine est obligée de ruser par rapport à sa petite taille et surtout qu'elle craint la douleur, même si elle a eu son lot. Après tout la vie ne fait pas de cadeau et l'enfant veut absolument rendre fière la brune car c'est tout de même son exemple et aujourd'hui, son Maistre. Les gosses, c'est bien connu, ça a besoin d'impressionner, de montrer qu'ils savent faire des choses et qu'ils ont retenu la leçon. Quand, ils deviennent plus grands, c'est une autre histoire.
Kayhan
[Tours, arrière cour de l'auberge]

Chiabrena !
*suivi d'un juron bien pire mais qu'a pas le temps de sortir*

En plein dans la rotule...
La petite peste est un poids plume, mais rapide... et rusée !
D'ailleurs aussi sec elle enchaîne et lance sa dextre tenant la dague vers le bras tenant le fauchon, que la brunette rabat en vitesse vers le haut pour parer l'estoc.

Ce fut juste.
Un sourire incrédule naît en travers de sa trogne.
De fait, elle est ravie de voir la môme si démerdarde.


Bien ! J'vois que t'as progressé d'puis Bourges s'pèce de p'tite crevarde grmblblblbl !

A son tour d'attaquer, mais son fauchon est bloqué entre elles deux.
Le choix des armes courtes oblige les attaques au corps à corps pour qui ne recule pas après le coup porté.
La botte vient se coller derrière la jambe la plus proche de la gosse, et la senestre agrippe la petite épaule qui traîne à portée.
On pousse violemment avec l'une, on tire d'un coup sec avec l'autre.

La brunette elle, ne résiste pas à la bravade tout en s'exécutant, curieuse de voir comment la gamine va gérer la manœuvre si elle se déconcentre.


Sinon, parait que ton nouveau pa' t'a remise au lolo comme un bambin ?
Et toc !

Le tout s'accompagnant d'un sourire goguenard spécialement agaçant que l'emmerdeuse maîtrise à force à la perfection, et qui lui vaut régulièrement des anicroches avec les gens qu'elle croise, d'ailleurs.

Le but, envoyer la môme à terre sans l'esquinter de trop.
Juste ce qu'il faut pour qu'elle pige qu'on reste pas planté sous le nez d'un adversaire après avoir porté l'estoc, qu'il réussisse ou pas à l'atteindre.
Le risque, mesuré, une légère estafilade au bras tenant le braquemart au passage, si ça se passe pas comme prévu.

_________________
Marineblanche
[Tours, arrière cour de l'auberge]

Marine Blanche sursaute en entendant le juron de Kay mais elle n'a pas le temps de comprendre le pourquoi et le comment, qu'elle a déjà lancé l'estoc mais Kay le pare de justesse. L'enfant reste surprise, tout de même mais un sourire né sur les lèvres quand la mercenaire lui dis qu'elle a progressé depuis Bourges. Bref, elle est tellement contente du compliment qu'elle a presque oublié qu'elle devait s'entrainer avec la femme et cruelle erreur car elle sent la botte se coller derrière la jambe et une main qui agrippe son épaule. La rouquine essaye de réfléchir rapidement à un moyen pour s'en sortir quand soudain, la mercenaire lance une phrase qui fait sursauter la gosse.

HUMPF ! S'pas vrai ! C'est ce que j'veux bien faire voir !

Marine est en rogne car elle sait très bien que le Firenze a de la poigne et qu'il est en train de l'éduquer mais en même temps, il lui a presque sauvé la vie quand deux gens du Ponant s'étaient alliés pour la faire tomber de cheval et tenter de lui enfoncer une épée. Fort heurement, la forme féminine avait été destabilisé par le fait qu'elle soit une enfant, ce qui a permi à la rouquine de lui planter un coup de stylet futile à cause de la peur et c'est à ce moment-là que le Firenze l'a sauvé. Bref, elle n'avouera pas qu'elle obéit à l'autorité de ce dernier. La rouquine tombe à terre, complêtement destabilisée et lâche son arme en sentant l'estafilade.

Aaaaaaaaah ! M'rde !

A Marine d'attaquer, maintenant. Maladroitement et rapidement, elle attrape la main de la mercenaire pour la mordre.


Désolée, une p'tite faim !

La vaurienne roule sur le côté pour se dégager et autant dire, qu'elle en bave pour le coup car le sol est mouillé. Elle lâche un gros " Putain" avant de se remettre sur ses jambes et de faire face à la femme, en sortant sa dague et son stylet. Sans attendre, la gamine court vers Kay. Elle lève son stylet vers sa poitrine pour faire semblant de taper et en même temps, elle inverse sa dague pour venir tenter de frôler légèrement la hanche de la mercenair parce que le but n'est quand même pas de la blesser mais d'apprendre.

Et le pied de Marine vient écraser celui de Kay.
Kayhan
[Tours, arrière cour de l'auberge]

La p'tite carogne...

Autant envoyer valdinguer la mioche avait bien fonctionné, autant la morsure, elle ne l'avait pas vue venir.
Agacée, la brunette se recule en pliant et dépliant un peu sa senestre portant les traces de dents bien marquées.
Voilà que la rouquine finit de patauger dans la fange et se relève pour en découdre.
Soit, au moins on pouvait pas dire qu'elle était pas motivée, la mioche.

Le stylet pointe vers la poitrine couverte par sa brigandine, et la brune esquisse un sourire.
Parce que la môme n'a que neuf années, sa force ne lui permettra pas de percer les plaques.
Parce que la môme vise la poitrine, le stylet ne rencontrera potentiellement que du métal sous le cuir, sans interstice suffisant.
Que le sachant, la mercenaire s'est bien vite désintéressée du stylet pour porter son entière attention sur la dague qui elle prend le chemin de son flanc.


Non... de ma hanche... Elle est p'tite....

Se décaler d'un pas suffira.
Au pire la brigandine couvre aussi les hanches.


Rah, tu n'as pas écouté l'début...

Encore une fois, elle constate quand même gaiement que, bien que légèrement blessée au bras, Marine reste aussi vive.

Hmpf !

Gaieté rapidement effacée par une légère douleur au pied.
Contente de porter des bottes sur le coup !
Au tour de la brune de perdre un peu de sa patience.

Le coup donné du manche du fauchon dans le plexus de l'enfant part aussi sec.


On verra si elle cause autant sans avoir plus de souffle...

La brune le retient un peu, se souvenant qu'il ne s'agit là que d'une leçon, malgré tout, et ayant noté que la mioche prend soin aussi de son côté à ne pas porter de coups visant à verser le sang.

Vise des parties découvertes, crénom !

Cette fois si, elle profite de l'effet de sa défense sur la môme pour s'avancer sur elle.
Cette fois ci, elle veut l'empêcher de se redresser, de reprendre son souffle.
Sa senestre encore un peu endolorie vole pour trouver le col usé qui remonte sous le menton de la gamine.
Son fauchon pivote avec pour but de venir plaquer le plat de sa lame sous le col.

_________________
Marineblanche
[Tours, arrière cour de l'auberge]

Le stylet de Marine ne rencontre que le métal sous le cuir mais elle s'y attendait, de toute manière. Ce n'était que diversion pour pouvoir toucher la hanche de la mercenaire mais son attaque a raté parce que la femme s'est décalée d'un pas.

Par contre, le pied atteint son but jusqu'au moment où Kay râle. Au moins, l'enfant apprend quelque chose sur son adversaire. Ne pas écouter sa leçon a apparemment suffit pour destabiliser la femme mais la gamine n'est pas prête à parier sur ce coup-là.

La rouquine ne voit pas venir le coup de manche du fauchon dans le plexus et elle ouvre de gros yeux, surprise. Elle se met à suffoquer à cause du choc et elle se plie en deux pour essayer de reprendre son souffle. Elle lâche un juron mais il est imperceptible. Elle tousse, tout en ne lachant pas du regard Kay.

Viser des parties découvertes? Pas si évident que ça car il faut soit qu'elle touche au niveau des jambes, soit vers les bras et ça, ce n'est pas facile du tout. Si encore, elle était grande, ce serait plus facile pour elle mais ce n'est pas le cas.

Saleté de brigandine ! Depuis le début, elle savait que cette fichue armure allait lui en faire voir de toute les couleurs et c'est le cas. Enfin, la vie ne fait jamais de cadeau donc il faut qu'elle fasse avec.

Kay lui attrape le col alors qu'elle n'a pas encore récupéré son souffle. Néanmoins, l'enfant ne criera pas à l'injustice car elle apprécie. Elle lui a demandé de ne pas avoir d'indulgeance envers elle mais elle n'a pas le temps de réfléchir car tout va très vite.

Ses prunelles azuriennes fixent le fauchon. Que faire? Elle pourrait très bien envoyer un coup de pied dans l'arme mais vu la distance, ça ne marchera pas. Par contre, elle a une autre idée. Un peu plus risqué mais elle aime les risques, surtout dans les combats.

La gamine tremble. Peur? Froid? Les deux? Peu importe car elle lâche son stylet pour ramener sa main vers le dos de la lame qui n'est pas tranchante et l'empoigne fermement avant qu'elle n'arrive sous le col. Elle tente de la dévier pour l'entrainer vers le bas.


'tain !

Et c'est le cas de le dire.
Kayhan
[Tours, arrière cour de l'auberge]

Le col est empoigné sans ménagement, tiré vers le haut.
Le stylet tombe et Kay regarde la p'tiote désormais tendue sur la pointe des pieds, dont les azurs fixent la lame alors que ses mains tentent de la sortir de la trajectoire de son cou.

Risqué d'avoir fait le choix de choisir la hanche au lieu de la cuisse.
Risqué d'abandonner son stylet.
D'avoir choisi de repousser la lame au lieu de profiter de la maigre distance pour lui éclater le nez.
La brunette laisse descendre la lame sous les mains de Marine et relâche doucement son col.
Le soleil est bien haut désormais.

Le ton est ferme mais emprunt d'une certaine douceur, rare pour elle.


Pas mal, malin mais brouillon. Pis tu me ménages. C't'une erreur la môme. Mais on va discuter de tout ça en mangeant un bout. Puis on ira récupérer Sueño et ton canasson, et on ira faire un tour en lisière de la forêt.

Sueño, c'est son vieux louvet, qui galope encore pas trop mal malgré les épreuves du temps,
Des entraînements comme celui de ce matin, il allait y en avoir encore un paquet pour la rouquine.
Le procès suivait son cours, et la mercenaire était de toute façon bloquée en Touraine.
Passer ses journées en capitale à secouer sous le nez du Proc' et du Juge sa carte des frontières du Duché à grand coup de « mais bordel si je vous dis que c'était pas chez vous » lui sciait les nerfs à force.
Autant se distraire avec Marine en attendant que ça tombe au Tribunal.



[Touraine, orée du bois en frontière berrichonne]

C'est donc après s'être rapidement restaurées, avoir été récupérer leurs montures, que le binôme avait chevauché jusqu'à l'orée du sous-bois en limite du Berry.
La gamine montant déjà correctement au trot et au galop, voulait apprendre à sauter les obstacles.

Rien de mieux pour ça que les sentiers du coin.
Pis c'était rigolo de voir clopiner les blessés rentrant chez eux par cette route pendant cette foutue trêve (et oui, les trêves, c'est une plaie pour les écorcheurs : ils s'emmerdent, alors ils passent le temps en picolant et en dépouillant les blessés en vadrouille. La trêve, donc, ben c'est moche.).
Ça rythmait la journée, hein.

Quelques lieues à trottiner en reprenant la posture de la mioche à coup de :

'taiiiiin ! Te tiens pas raide comme un balais dans les braies d'un Feudataire.

Bon elle a rien de particulier contre les Feudataires, m'enfin y a une collection de balais à monter parfois dans le lot, on peut le concéder aisément.

Bref, elle aperçoit enfin une grosse branche maîtresse, couchée eau milieu du sentier et certainement cassée par la neige lourde et collante tombée ces derniers jours.

On va commencer p'tit.

La brune la passe aisément, talonnant un peu Sueño avant pour qu'il prenne de la vitesse avant de franchir l'obstacle, puis arrête net le canasson et se retourne pour voir comment s'en sort la môme.
_________________
Marineblanche
[Tours, arrière cour de l'auberge]

Marine Blanche grimace en entendant "l'évaluation" de Kay car effectivement, elle a fais des erreurs qui peuvent lui être fatales lors d'une bagarre mais pas tout le monde est Kay. Le ton ferme lui avait fais mordiller les lèvres mais quelque chose dans la voix de la mercenaire la rassure un peu. Après tout, elle est encore une enfant et justement, si elle s'entraine aujourd'hui, c'est pour se perfectionner, apprendre ses erreurs et dépasser les limites. Tout ce qu'elle sait, c'est que tout ça lui servira plus tard. Elle ne compte pas coudre des tissus ou faire de la vaisselle. Elle ne méprise pas les femmes qui sont mariées et qui s'affairent aux tâches des maisons car pour elle, c'est normal. Elle ne se considère pas comme normal donc elle continue dans la voie qu'elle a commencé, à moins que...

La vie réserve bien des surprises.


J'sais Kay que je te ménage mais pas envie de t'faire mal, hein? Parce que bon, c'est parce qu'il y'a la trève et qu'on s'emmerde, qu'on doit s'saigner ! 'fin, si t'veux vraiment... *léger sourire* Pis au pire, à la lisière de la forêt, on va peut-être croisé quelques voyageurs. C'est un bon entrainement aussi !

Chercher son canasson? Un poney qui s'appelle Chenapan et elle se demande bien comment elle va faire pour sauter des obstacles avec lui parce que bon, c'est quand même têtu et retors comme animal, parfois. Néanmoins, il est parfait pour l'enfant. Les frisons ou les andalous, c'est bien mais elle n'est pas trop rassuré, dessus. Surtout qu'elle est petite de taille.

Des entrainements avec Kay, elle en aura bien d'autres car il faut dire qu'avec la trève, il y'a rien à faire et ça fait vraiment plaisir à la mioche de partager un moment avec la mercenaire.

Bref, l'heure est au repas.



[Touraine, orée du bois en frontière berrichonne]

Après avoir récupéré les montures, elles se sont dirigées vers l'orée du sous-vois à la limite du Berry. Tant mieux car si un berrichon passe, il trépasse. Il faut dire que la rouquine a remarqué quelque chose, les berrichons ne sont pas tellement intelligeants sauf quelques exceptions donc pour elle, ce n'est pas une grande perte.

Bref, Marine est nerveuse et impatiente de commencer l'entrainement mais elle ne le montre pas, se contentant de garder une allure droite, comme elle a déjà vu faire mais c'est alors que Kay lui fais la remarque.


Humpf !

Ca, c'est la première réaction.
Elle est surprise, quoi.
Elle ne s'attendait pas ça, du tout !


Bon d'accord ! Je la fais à la crevarde, quoi !

C'est que la gamine obeit quand même, hein? Elle se met à se tenir moins droite, elle adopte une position plus détendue. Un balai dans les braies, c'est que l'enfant a peur de ça, quand même et même pire, elle a été l'ennemi de ce genre de gens, fût un temps. Elle s'amusait à les embêter.

Elle regarde la mercenaire qui franchit l'obstacle avec son canasson, comment elle fait, surtout. Pas difficile. Juste une grosse branche maîtresse. Elle se penche vers l'oreille de son poney et lui murmure :


Si tu ne fais pas d'effort, je t'jure que je t'fais en quiche !

Elle le caresse, tout de même car il faut les rassurer ces bestioles-là et elle finit par attraper les rênes. Elle donne un coup de pied au poney pour qu'il se mette à courir. Elle se tient alors en équilibre sur ses étriers, elle prend appui dessus pour déplier son corps et ses bras quand le cheval s'étire pendant le planer du saut.

Elle saute le petit obstacle mais ça reste moyen et elle grimace.


Pas certaine que l'poney sautera plus haut...Il est têtu...Là, ça allait mais bon...

Un petit sourire crispé se dessine sur ses lèvres.
Kayhan
[Touraine, orée du bois en frontière berrichonne]

Un premier saut, un petit, et le poney comme la rouquine décollent.
Les noisettes observent avec amusement la tignasse rousse qui s'envole dans les flocons qui recommencent à tomber, épars.
Marine se sent peu élégante dans son saut, ça se voit, ça se sent.
La brunette, elle, a surtout noté que la môme sait gérer la petite bourrique qui lui sert de canasson.
Le saut n'est pas parfait m'enfin avec un poney, elle risquait pas de faire beaucoup mieux.


Dans un souffle, alors qu'elle remonte son col sur son menton pour essayer de garder un peu de chaleur, elle se contente en guise de félicitations d'un :

Ça va. Suis moi.

Et de tirer les rênes pour conduire sa monture un peu plus loin sur le sentier qui les mène dans le sous-bois.
Les futaies sont silencieuses.
Le coin est vide de gens, de bruits.
Seul s'entend le bruit mat des sabots.
Le souffle des deux montures et de leurs cavalières se condense en buée blanche au fur et à mesure qu'elles avancent au pas.


Je passe le temps, de temps en temps
À prendre le temps de prendre le temps.
J’ai pris le temps des fleurs des champs
À ramasser des bouts de temps...
*

La languedocienne fredonne, souriant vaguement.
Elle aime les hivers tourangeaux.
Presque, ils lui avaient manqués depuis qu'elle avait quitté le coin.
Y avait un bail maintenant.


Ah ! Quand même...

Et de désigner du menton le croisement de sentiers qui approchait.
A l'évidence, un des chemins n'était pas entretenu et un peu plus loin, le vieux tronc presque pourri d'un chêne le barrait presque.

Elle freine donc son cheval à l'embranchement.


Marine, vas attacher ton poney à quelqu' branche basse, tu veux ? Pis viens sur Sueño avec moi.

Joignant le geste à la parole, Kay vide en prévision l'étrier droit qui permettra à la mioche, avec l'aide de son bras tendu, de monter devant elle en selle.

Temps d'apprendre à sauter avec autre chose qu'un canasson miniature, ma p'tite. On va s’envoler, et tu tiendras les rènes. Tu m'diras quand t'es prète.

Et la brune d'attendre, en reprenant son fredonnement, que la gosse s'exécute et vienne la rejoindre en devant de selle.

Je passe le temps de tant d'autans
D'antan, j'ai pris l' temps des cerises
À prendre le temps de prendre des crises,
Des tant de temps qui piquent l'éclipse...
*

* MELISSMELL - Le Mouton
_________________
Marineblanche
[Touraine, orée du bois en frontière berrichonne]

Marine Blanche suit tranquillement la mercenaire, chevauchant à ses côtés, au pas et son regard se perd dans le paysage. Des empreintes d'animaux creusées par le poid sur le sol et les couches de neige sur les branches des arbres. Un paysage apaisant. Elle pousse un petit soupir d'apaisement car elle aime ce qu'elle voit. Son visage se détend tout en se laissant bercer par le fredonnement de Kay.

La remarque de la femme la fait sortir de sa contemplation, elle suit le mouvement du menton pour regarder le croisement de sentiers qui s'approchent. Elle se redresse sur son cheval pour mieux l'examiner et ce qu'elle remarque, c'est qu'il n'est pas entretenu. Sans doute parce qu'il y'a peu de passage. Elle stoppe son cheval, en même temps que la mercenaire et descend de son poney pour aller l'attacher à un arbre.


J'reviens, sale bête ! Ne t'avise pas à reculer sinan tu te prends la neige sur la tronche. Sinan, je t'aime !

Elle lui flatte l'encolure avec un sourire car elle l'aime beaucoup Chenapan et comme tout enfant, il lui arrive un peu de martyriser les animaux.

Toute contente, elle rejoint la mercenaire. Elle grimpe sur le cheval en s'aidant de l'étrier et du bras droit. L'enfant attrape les rênes, tout en essayant de trouver la bonne position sur la selle car elle n'a pas l'habitude de celle-ci.


Tu me tiens bien, hein? J'suis prête.

Un léger coup d'étrier vers le flanc du cheval et il prend l'élan necessaire en se rapprochant de l'obstacle. La rouquine retient son souffle. Pas du tout l'habitude de ce genre de cheval. Plus rapide qu'un poney. Plus robuste. Elle sautille sur la selle au rythme des sabots et une appréhention fait son apparition.

Oh putain ! Kayyyyyyyyyyyyyy !

Bah ouaip !
La mercenaire l'a toujours sauvé des mauvais pas.
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)