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[RP] Larme de feu.

Marineblanche
[Briançon]

Les prunelles azuriennes de l'enfant s'arrête sur une demeure. Belle et imposante mais ce n'est pas tant la beauté de l'endroit qui attire la jeune vaurienne. C'est plutôt sa propriétaire, la femme que Marine Blanche a suivi discrètement. La Capitaine ou plutôt l'ex Capitaine Axel de Fersen, une blonde avec une allure frêle, presque enfantile. La femme ne fût pas bien difficile à trouver mais la suivre discrètement était une tâche ardue. Pourquoi? Tout simplement parce qu'Axel connait aussi la gamine et c'est un risque que la rouquine n'avait pas envie de prendre.
Elle la suivit donc jusqu'à la demeure.


L'enfant enterre son petit sac avant de faire le tour de la demeure pour répérer par où elle peut monter et par où elle peut rentrer car la gamine n'est pas folle, elle ne va pas taper à la porte et se contenter de dire " Coucou ! Je viens vous voler mais restez tranquille, hein? Je ne vous dérangerais pas longtemps !" La rouquine pense que la femme est noble et beaucoup de monde, elle assimile noblesse et richesse. Le repérage terminé, la vaurienne grimpe sur un arbre pour s'installer le plus confortablement possible en attrapant sa pomme et sa dague. Elle mange tranquillement, ne quittant pas la demeure du regard car elle veut absolument attendre le soir pour faire son coup et surtout que la femme soit présente.

Dangereux? Oui.
Sauf que son experience de la rue lui a appris que les gens prennent leur bien les plus précieux quand ils sortent.
Il existe deux biens précieux :
Le bien sentimental ou le bien qui peut rapporter pas mal.

Un bon risque à prendre en soit.

Un regard vers le ciel.
La nuit ne devrait pas tarder à arriver.
Axel2fersen
[Un peu plus tôt dans la journée]

- Suzaane avez-vous vu Augustin?
- Augustin madame pourquoi faire?
- Comment ça pourquoi faire crois-tu que j'ai besoin de te ton avis pour convoquer mon intendant?
- Certes non Madame je l'appelle.
- OUi fais donc ça plutôt...


Axel était préoccupée , elle venait de recevoir une missive de par delà le Royaume, concernant d'éventuelles fiançailles... Et c'était loin d'être anodin comme union, le fils d'un Duc!! Rien que ça..
Il fallait donc parler amour autant qu'argent et pour cela il fallait nul autre qu'Augustin, le pâle intendant à l'air strict et maussade.


- Madame, m'a fait appeler?
- Oui mon bon Augustin j'ai besoin de tes conseils avisés.
- Si je puis aider madame... je me ferai un devoir de le faire.
- Cesse donc d'être si obséquieux de grâce c'est insupportable!
- Que Madame me pardonne...
- Dis-moi de combien puis-je disposer pour une dot?
- Vous voulez prendre époux Madame?
- Sache que mes terres sont la plus belle des dots, mais là n'est pas la question, c'est pour ma nièce, a jeune Elizabelle, le fils d'un Duc semble demander sa main...
- humm je vois...
Et que vois-tu?
- Il faudra beaucoup d'or Madame pour une union ducale...
- Penses-tu que je sois en capacité de réunir une somme suffisante?
- Oui , Madame, les terres dont vous venez d'hériter ont bien rapporté cette année... je pense que l'argent dont vous aurez besoin est largement contenu dans le coffre fort.


Un sourire se dessina sur le visage de la nouvelle Baronne, qui remercie chaleureusement son intendant. Voyant que les vêpres étaient sonnées elle le renvoya pour faire venir son confesseur. Après quelques prières et les sempiternelles contritions dû à son train de vie peu aristotélicien, la blonde Irissarri descendit au petit salon pour prendre son diner, en compagnie de son frère et du jeune Franc. La nuit s'annonçait douce et tranquille, c'est donc en délaissant ses atours qu'elle prit le chemin du rez-de-chaussée. La larme de soleil déposée délicatement sur le buste de bois fut caressée avec tendresse , et elle s'éclipsa.
_________________

Béanours forever!
Marineblanche
La nuit tombe.

L'enfant se recroqueville sur elle-même, luttant contre le froid et en ne quittant pas des yeux la maisonnée avec une sacré angoisse. Elle a peur de rater son coup et surtout de se faire attraper. Un cambriolage, c'est dangereux. Le vol à la tire, à l'arraché et le brigandage, c'est utile mais parfois, ce n'est pas très rentable. Les gens se méfient et voyagent à plusieurs, ce qui fait que le métier de brigand devient de plus en plus compliqué.

Marine Blanche descend de son arbre silencieusement et va chercher son sac qu'elle a enterré quelques heures plus tôt. Elle sort une tunique bon marché noire, des bas noirs, un chaperon noir et ses bottes noires. Elle se cache derrière un buisson pour se deshabiller et s'habiller avec ses nouveaux vêtements, tout en tremblant car il fait froid. La gamine essuit la goutte qui coule de ses narines, avec sa manche et elle renifle avant de mettre son sac en bandoulière.

Il est temps de passer à l'action.
La vaurienne se rends devant les écuries et commence à grimper grâce aux lierres avec difficulté car Marine a dû mal à porter le poid de son corps à l'aide de ses bras et surtout elle n'arrive pas à trouver un appui pour ses placer ses pieds.


Marine Blanche secoue la tête en grimaçant car elle doit non seulement monter mais elle doit aussi monter sans faire de bruit et là, ça commence très mal. Tout doucement, elle se déplace et arrive à trouver un appui pour ses jambes et elle commence à monter en prenant son temps. Une fois sur le toît des écuries, elle souffle soulagée mais il lui reste du chemin à faire donc rien n'est gagné. Elle fouille dans son sac rapidement pour en sortir une corde attachée avec un crochet. La rouquine secoue la tête. Elle n'est pas du tout sûre d'elle mais c'est un coup à tenter. Ses prunelles azuriennes fixent l'arbre assez imposant qui lui fait face et elle tente envoyer le crochet vers une branche haute. Raté. Il lui faut recommencer une dixaine de fois pour pouvoir arriver à atteindre son objectif.

Elle teste la solidité de la branche et du crochet tout en grimaçant. Elle tente le Sans-Nom. Pas certaine que le tout résiste à son poid, même si elle est maigrelette mais elle tente quand même. Elle se jette dans le vide pour atteindre une branche souple, quelques mètres en dessous de la branche avec le crochet qui lui a servi à s'élancer. Elle se met à grimper dans l'arbre sans trop de difficulté, elle décroche son crochet qu'elle remet dans son sac et elle s'arrête jusqu'à a atteindre la hauteur du toît.

Elle saute dessus en étouffant un cri de douleur et s'accroche du mieux qu'elle peut sur la toiture en pierre. La vaurienne finit par trouver un appui et s'approche tout doucement vers une fenêtre qui semble faire partie du toît. La rouquine attrape sa dague et commence à user le bois qui tient la fenêtre. L'opération dure des minutes et même des heures. Marine devient de plus en plus nerveuse mais le bois qui tient la vitre cède. Elle la dépose tout doucement sur le toît avant de toucher le sol de la maison, après être passé par le petit passage qu'elle s'est fais.

Sur ces gardes, Marine Blanche se met à explorer la maison, volant les choses qui attirent son regard comme un encrier et sa plume. Des choses qui ne sont pas emcombrantes comme des bijoux. Quelque chose attira le regard de l'enfant. Un collier qui est déposé sur son buste de bois. Il est magnifique. Elle l'attrape et l'enfile autour de son cou tout en l'observant. Il a pratiquement la même couleur que le soleil. Peut-être vaut-il cher? Autre chose qui attire son regard. Un coffre fort. Le coffre-fort est en bois renforcé de ferrure et munis de serrure appelé huche. L'enfant fouille un peu de partout et trouve finalement la clé. Voilà pourquoi la rouquine a choisi de voler quand la femme est présente dans sa demeure car si la Capitaine n'était pas là, la clé ne serait pas là non plus.

Le coffre fort est ouvert et jackpot ! La vaurienne se dépèche de voler tout ce qui est possible de voler. Le sac devient lourd d'un coup et la manoeuvre qu'elle a fais pour rentrer n'est pas possible pour sortir, maintenant. L'enfant tend l'oreille.

Elle se dirige à pas de loup vers le rez de chaussée...
Axel2fersen
Le repas servi, les Castelmaure-Irissarri commencèrent à déguster les différents plats. La ronde des soupes, charcuteries et fromages commença au grand bonheur des convives.

Axel s'éclipsa un instant pour aller nettoyer ses mains un peu huileuses. Alors qu'elle s'était un peu isolée et que les bruits du salon ne lui parvenaient qu'assez lointainement, il lui sembla entendre le parquet de l'escalier craquer.

Franc? Est-ce toi mon enfant?

Pas de réponse...

Suzanne? SSSUUUUZAANe?

LA femme de chambre arriva en trottinant par la porte de service. Elle semblait se demander ce que pouvait bien lui vouloir sa maîtresse?

- Madame a besoin de quelque chose?
- Euh... et bien... je pensais avoir entendu du bruit dans l'escalier et je croyais que c'était toi...
- Non madame, j'étais en cuisine je m'apprêtais à venir servir le dessert
Je.. j'ai dû rêver alors...


Le grincement se fit à nouveau entendre, les deux femmes tournèrent la tête en direction de la porte qui menait au corridor et à l'escalier principal.
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Béanours forever!
Marineblanche
Marine Blanche grogne car le parquet ne semble pas être son meilleur ennemi. Il craque et elle risque à ce qu'on l'entende, surtout qu'il lui semble que la blonde n'est pas seule. L' enfant ne veut pas reculer, malgré la peur qui lui tiraille les intestins. Elle descends les escaliers, le plus doucement et lentement possible mais il semblerait que le Très-Haut ne soit pas de son côté, surtout l'escalier. Elle entends Axel appeler quelqu'un et la vaurienne se stoppe immédiatement, comme tétanisée. Elle essaye d'entendre ce qu'elles disent mais elle ne comprends rien.

Elle tient bien son sac contre elle et cache le collier dans sa chemise. Elle prends une grosse respiration avant d'avoir une idée complêtement folle. De toute façon, elle n'a pas le choix donc autant tenter. La gamine remet bien en place son chaperon pour cacher ses cheveux et d'un coup elle dévale les escaliers.

Elle se retrouve nez à nez devant la femme qui était Capitaine et celle qui semble être sa servante. La fillette baisse la tête pour éviter qu'elles voient son visage, en s'arrêtant net. Pourvu que ça marche, pourvu !


C'est quoi cette maison?! Y'a des rats d'partout ! C'est fini, je ne travaille plus pour vous, Dame ! Adieu !

Et de se mettre à faire semblant de chouiner avant de partir vers la porte, en priant intérieurement que la femme est assez paniquée pour ne pas être trop lucide et surtout qu'elle ne sache pas le nombre de domestique qu'elle a et qu'elle connaisse leur visages car sinon l'enfant est vraiment dans les ennuis.
Axel2fersen
Alors qu'elles étaient en train de se demander d'où pouvait bien provenir le bruit entendu quelques secondes auparavant , Axel et la jeune Suzanne eurent la surprise de voir apparaître une silhouette encapuchonnée qui se planta devant elles.

- C'est quoi cette maison?! Y'a des rats d'partout ! C'est fini, je ne travaille plus pour vous, Dame ! Adieu !


La blonde interrogea sa chambrière du regard qui secoua la tête négativement et fronça les sourcils puis se dirigea vers la porte et posa sa main sur l'épaule de la fuyarde.

- Comment oses-tu t'adresser à Madame sur ce ton? Tu te découvres pour lui parler d'abord et tu attends qu'elle te donnes l'autorisation d'ouvrir la bouche , et si tu as encore rien retenu de mes leçons ma badine va te rafraichir la mémoire, ça te servira de gages !
En plus, c'est quoi cette histoire ? Il n'y a pas l'ombre d'un rat ici Hugues y veille et les chats s'occupent de ceux qui échappent à Lagrogne .
Alors montre-toi souillon, montre ton visage qu'on voit à qui on a à faire.


La Irissarri avait toujours pris le parti de ne jamais intervenir dans sa mesnie Suzanne et Augustin veillaient d'une main de maître sur tout ce petit monde, et il était rare qu'elle ait à y mettre le nez. Elle observa donc la scène d'une oreille distraite, ce n'était pas la première fois qu'elle assistait à telle chose, d'autant qu'il était devenu difficile de s'allouer les services d'un petit personnel efficace et travailleur qui ne rechignait pas à la tâche. Suzanne était furieuse. Cette dernière ne supportait pas que quelqu'un d'autre qu'elle puisse faire preuve d'une quelconque irrévérence à l'égard de sa maîtresse, ce qu'elle s'autorisait elle l'interdisait à quiconque. Les petites mains devaient filer doux et surtout être transparentes aux yeux de la baronne. La femme de chambre maintenait avec fermeté la toile qui couvrait les épaules de la déserteuse espérant qu'elle obéisse sans avoir à se servir de la badine d'Hugues.
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Béanours forever!
Marineblanche
Piégée.

Marine Blanche grimace quand elle sent une main se déposer fermement contre son épaule et elle baisse légèrement la tête, réfléchissant à un moyen de se sortir des ennuis une fois de plus. Elle pourrait écraser les pieds de la femme et se mettre à courir. Mauvaise idée car le sac contenant les écus et autres choses est lourd. Poignarder la femme? L'enfant n'est pas comme ça. Elle ne fait pas ce genre de choses pour rien. Le mot "badine" la fait légèrement sursauter car elle n'a aucune envie d'y goûter. Elle hésite. Faire la fière et dire qu'elle ne craint pas la badine? Ou bien s'exécuter?


Humpf...

Faire la fière ne lui apportera rien de bon, mise à part des coups car de toute manière, la maîtresse des lieux découvrira son visage et son méfait. L'enfant se retourne, le visage toujours baissé et le sac toujours contre elle. Premier cambriolage et il est raté mais en même temps, elle s'attendait à quoi? Elle pose doucement son sac sur le sol, quelques cliquetis d'écus se font entendre. Elle relève son capuchon pour le laisse tomber en arrière et détache ses cheveux pour laisser apparaître ses longs cheveux roux et son visage se relève vers la blonde.

Pas b'soin de s'présenter Capitaine, hein?

Un sourire crispé se dessine sur les lèvres de l'enfant car elle ne compte pas rester boire la tisane. Le visage se ferme et le regard devient plus dur, même au fond le coeur n'y est pas. Depuis, quelques temps, la vaurienne n'arrive pas à voler ceux qu'elle connait. Brigander les inconnus sur la route, elle peut mais cette fois-ci, elle bloque.

Laissez-moi partir parce que j'ne veux pas vous faire d'mal. Ni à vous ni à...

Ses prunelles azuriennes se posent vers la servante.
Axel2fersen
La gamine car tout dans cette silhouette faisait songer à une enfant, laissa glisser un lourd sac au sol. Jusque là ni Axel ni la Suzanne n'avaient pris garde à celui-ci. Mais leur regard se croisèrent quand en atterrissant sur le sol celui-ci trahit la petite voleuse.
La femme de chambre leva alors une main menaçante n'attendant pas même l'aval de la blonde pour que celle-ci s'abatte. Seule sa curiosité la fit patienter quand elle vit la rousse chevelure être dévoilée. Un coup d'oeil à la blonde qui semblait désemparée.

- Pas b'soin de s'présenter Capitaine, hein?
Laissez-moi partir parce que j'ne veux pas vous faire d'mal. Ni à vous ni à...

- Marine ...


Axel n'en croiyait pas ses yeux , et lorsque la main de Suzanne fendit l'air prête à frapper la roussette, la baronne capta la main et s'approcha de la petite.


- Mais madame c'est une sale petite voleuse ! Laissez-moi l...
- Suffit ! A la cuisine !


Le regard topaze se figea et renvoya la chambrière sans rien de plus ... puis les prunelles s'adoucirent et se posèrent sur la gone qui elle ne desserrait pas les dents. D'une voix douce et rassurante elle dit alors :

Marine, je sais bien que tu ne me veux aucun mal ... mais que t'arrive-t-il ? Tu n'as pas besoin de voler, tu n'as qu'à demander... Montre-moi ce sac..

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Béanours forever!
Marineblanche
Marine Blanche ferme les yeux et serre les dents, s'attendant à recevoir une correction. Pour elle, il est hors de question qu'elle pleure et qu'elle supplie. C'est une promesse qu'elle s'est faite, il y'a bien longtemps mais les instants de faiblesses ne se contrôlent pas. Les larmes coulent par elle-même pour soulager l'âme car elles trahissent la carapace faite par les gens, comme la mer pourrait engloutir une figure de sable modeler par un enfant ou un torrent qui pourrait faire des dégâts dans la maison construite par un homme. Certes, certaines choses résistent mais le temps rend toujours grâce à la nature pour faire tomber des maisons et des masques. Craquer et pleurer est normal mais pour l'instant, Marine arrive à contenir ses larmes.

Les petites mains de l'enfant se ressèrent mais le coup n'arrive pas.

Les yeux s'ouvrent et se posent vers les deux femmes qui sont en desaccord. La servante finit par s'en aller et la rouquine pousse un soupir de soulagement mais elle reste sur ses gardes. La femme est encore présente.
Le ton tendre destabilise fortement la gamine qui ne sait plus quoi faire. S'éxécuter et venir se blottir contre la blonde? Ou rester la menacer? Ses jambes flageolent à cause de l'émotion. Qu'est-ce qui lui arrive?


J'ai volé...Pleins de choses...

L'appel de la dague se fait sentir dans sa botte, prête à sortir et menacer la femme mais l'enfant ne la sortira pas car la femme a empêcher la servante de la frapper. Donnant-donnant chez la vaurienne.

Allez-vous en ! J'suis une crevarde, c'est comme ça ! Si vous m'laissez pas partir, j'vous ferais du mal et je ne veux pas...

Un regard pleins de larmes se posent vers la blonde. La rouquine doute. Et si elle n'arrivait plus à voler? Et si elle était condamnée à voler en groupe? Elle attrape son sac et fait quelques pas en arrière, pour s'approcher un peu plus de la porte.
Axel2fersen

Allez-vous en ! J'suis une crevarde, c'est comme ça ! Si vous m'laissez pas partir, j'vous ferais du mal et je ne veux pas...


La dauphinoise s'approcha encore de Marine, son regard caressant et son sourire compatissant accrochés définitivement sur son visage. Sa main se tendit avec douceur vers la main qui ne tenait pas le sac. Ne pas brusquer la petiote ne pas l'effrayer la ramener à elle comme elle aurait fait de n'importe lequel de ses enfants pris en faute.


Viens Marine, viens là ... crois-tu que Suzanne n'a pas déjà donné l'alerte, tu ne seras nulle part en sécurité loin d'ici... Je sais que tu n'es pas une mauvaise fille, tu es même tout le contraire.
Viens te dis-je ...


La voix était suave et le ton sincère. Axel ne voyait en la petite voleuse que l'enfant joyeuse rencontrée à maintes reprises dont le chagrin ne demandait qu'à être consolé. En s'approchant encore un peu, la main posée à présent sur la menotte tremblante, la blonde remarqua le pendentif d'ambre qui glissa hors de la tunique. Sa larme de soleil... la petiote avait pris le symbole de son amour.
Elle s'avança encore et de sa dextre vint essuyer la joue noyée de larmes, puis elle murmura :


Je sais que tu n'es pas une crevarde tu es une merveilleuse petite fille qui s'est égarée rien de plus. Mais tu sais je serai très triste si tu emportais ton butin tel quel, car tu as pris le bijou qui sans avoir une grande valeur pécuniaire compte le plus pour moi... de plus je devine que tu as trouvé le coffret empli de pierres précieuses elles sont destinées à la dot de ma nièce, elle serait anéantie si je ne pouvait plus lui offrir le mariage dont elle rêve.
Alors si tu acceptes de me rendre ce que tu m'as pris, je te ferai servir un repas chaud, tu pourras également prendre un bain et te servir dans les habits de ma fille lorsqu'elle avait ton âge et ensuite je te donnerai de quoi vivre de longs mois durant.
Cela te conviendrait-il?


Elle caressa à nouveau la joue humide et sourit plus largement.
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Béanours forever!
Marineblanche
Marine Blanche ne bouge pas et regarde la femme qui s'approche, perdue. L'enfant se demande pourquoi elle n'arrive pas à tenir face aux personnes comme Axel, les regards compatissants ou tendres. Lâche? Elle ne sait pas mais elle se souvient de cette femme. Elle l'avait rencontré à l'Orphelinat et elle tenait une autre petite fille. Les enfants devaient tous se promener mais au final, la sortie ne s'est jamais faite mais même si elle était un peu déçue, elle en avait jamais tenue rigueur car elle était bien à l'Orphelinat, ce temps-là. Peut-être, est-ce pour ça qu'elle a du mal à la voler? Elle l'écoute parler en baissant la tête. Nulle part en sécurité? Elle se mordille nerveusement les lèvres en regardant la main de la blonde, hésitante.

Pas une crevarde? Pas une mauvaise fille? Une merveilleuse petite fille qui s'est égarée? Les mots résonnent dans sa tête et est loin d'être indifférente aux paroles de la femme. Elle sent la main de la femme se poser sur la sienne qui tremble. Ses larmes coulent et une autre main vient les essuyer. Les sentiments, la sensibilité sont les ennemis des voleurs et elle vient de s'en rendre compte.

Le murmure de la femme perturba encore plus Marine. Elle ne peut pas voler dans ces conditions. Elle se sentirait trop coupable, surtout qu'elle connait sa victime. Les personnes inconnus qu'elle brigande, ça ne la dérange pas, même s'ils se battent, même s'ils pleurnichent car elle ne se demande jamais ce qu'ils pourraient faire de ces écus.

Vaincue, l'enfant pose le sac sur le sol, sans un mot. Elle décroche le collier qui l'a tant intrigué et vient le mettre dans la main d'Axel. Elle relève la tête vers la femme pour la regarder dans les yeux.


M'en fiche des z'écus ou de la nourriture car...J'ai volé assez pour ne plus avoir peur d'avoir faim mais j'peux pas m'en empêcher... Par contre, j'veux bien autre chose...
Axel2fersen
Le sac fut lâché et la larme de soleil retrouva sa propriétaire . La main se referma bien vite , une pensée pour celui qui avait volé son cœur , comme quoi un pilleur ça peut être carrément attachant. Axel reprit bien vite ses esprits et plongea son doux regard dans les prunelles brillantes qui la dévisageaient.

- M'en fiche des z'écus ou de la nourriture car...J'ai volé assez pour ne plus avoir peur d'avoir faim mais j'peux pas m'en empêcher... Par contre, j'veux bien autre chose...
- Quoi donc je t'écoute ?

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Béanours forever!
Marineblanche
Marine Blanche sourit légèrement car elle sait exactement, ce qu'elle veut. Pas une flûte car elle ne se sent pas l'âme d'une musicienne ou autre. Pas de leçon pour apprendre à bien se tenir, il ne faut pas rêver. Un animal? Pourquoi pas?
Sauf que la vaurienne veut autre chose. Quelque chose de plus important, selon elle. Quelque chose qui est enseigné par la Foy Aristotélicienne et qui est bien souvent négligé. Machinalement, sa main vient se poser vers sa médaille qu'elle fait tourner entre ses doigts.


Vous voulez bien être mon n'amie, dites? Une confidente et j'en serais une pour vous.

Sa main vient prendre celle de la blonde, tout en continuant de la regarder dans les yeux. L'enfant est naive. Combien de fois, elle a accordé son amitié à des personnes qui s'en fichaient? Peu de gens accordent de importance à l'amitié des gamins, surtout les vauriens.
Axel2fersen
C'etait avec une grande attention que notre blonde Axel , le corps légèrement penché vers Marine, mais sans trop non plus car la croissance de la belle Irissarri avait été assez peu efficace et qu'elle ne toisait la petite que d'une tête tout au plus, observait, guettait chaque changement d'attitude, chaque frémissement des lèvres de la chipie. Les doigts de la dextre caressaient toujours la perle ambrée, autant pour finir de se rassurer que par simple automatisme. Un vestige de la plus tendre enfance où l'on frotte et cajole un bout de mouchoir imprégné de l'odeur rassurante des êtres aimés ; là il ne s'agissait point d'odeur assurément rien d'autre que le souvenir et la promesse d'une étreinte. La baronne avisa la médaille d'Aristote que la gamine triturait, elle sourit et laissa glissa une fois de plus sa main frêle et douce sur la joue tachetée , geste tendre voulu comme une invitation à se livrer.

Vous voulez bien être mon n'amie, dites? Une confidente et j'en serais une pour vous.

Ne pas rire, surtout ne pas rire, ne pas donner l'impression de se moquer alors que ce n'aurait été qu'un éclat de surprise. Axel s'attendait à tout : , un chandelier d'or, une fourrure pour l'hiver, un cheval pour voyager mieux et au loin ; tout , tout mais pas ça ... Un simple demande, une requête, une supplique presque . La caresse sur la joue se mua en une étreinte , le frêle corps fut pressé contre celui plus maternel de la Dauphinoise. Un baiser fut déposé sur la chevelure rubiconde. Et là comme dans les contes le temps s'arrêta, une seconde , une minute, une heure, une éternité ...
Suzanne qui n'avait rien manqué de la scène, dissimulée comme à son habitude non loin de là, leva les yeux au ciel désespérant de voir sa maîtresse capable un jour du moindre petit discernement. Mais elle savait que le cœur de sa patronne était plus grand que l'océan, après tout, elle n'avait toujours pas été chassée ni même poussée à la démission et cela était la première preuve du pouvoir particulier de cette blonde là. Celle-ci usait de ses charmes pour prendre les gens dans ses filets et les retenait par un amour quasi inconditionnel. Suzanne frissonna , la nausée lui montait aux lèvres rien qu'à l'évocation de ce sentiment qu'elle s'était promis d'enfouir bien profondément, et ce n'était pas son Augustin d'époux qui aurait pu avoir rallumé le brasier... ah ça non , c'était presque un miracle même que la maisonnée raisonna des cris de leurs enfants tant il la touchait peu. Mais la Suzon trouvait que c'était bien mieux ainsi , alors considérant que sa maîtresse n'avait plus besoin de la moindre aide, voyant qu'une fois encore, sa propension à la mièvrerie avait frappé, elle s'éclipsa pour retourner à ses corvées, après tout Hugues se tenait à l'entrée du domaine, sa hache en main si les choses tournaient mal...
Le câlin dura une grosse poignée de secondes . C'était une étreinte non feinte comme de celles qu'on offre lorsqu'on revient d'un très long voyage. Axel avait dit à la petite qu'elle s'était égarée, et bien, ce baiser était un baiser de retrouvailles
.

Ton amie... mais ne le suis-je donc pas déjà ? Qui d'autre qu'un ami cherche à comprendre avant d'accuser ? Qui d'autre qu'un ami empêche les coups de pleuvoir? Qui d'autre qu'un ami pardonne sans même demander d'excuses?
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Béanours forever!
Marineblanche
Marine Blanche n'hésite plus. Elle ne se rend même plus compte qu'elle va contre ses convictions et qu'elle est comme prise au piège. Elle ne se rend compte de rien et elle ne veut pas. Pourquoi se forcer à être méchante et à rejeter cet affection qui lui ouvre les bras? Si facile de s'abandonner et si bien, en même temps. L'étreinte de la blonde lui provoque quelque chose chez l'enfant. Quelque chose qui est une faiblesse chez les vauriens. Elle se met à sangloter en sentant toute cette chaleur humaine, cette affection et pire encore, son coeur s'ouvrir. Seulement, elle ne se dégage pas de l'étreinte et elle reste contre la femme, comme une gamine qui a un gros chagrin car elle a fais une bêtise et qu'elle regrette.

L'enfant s'était égarée depuis un bon moment, pour ne pas dire depuis toujours et voilà qu'Axel lui montre un des côtés de la vie qu'elle a toujours plus ou moins fui. La fillette est calme en recevant le baiser et elle baisse légèrement la tête, en rougissant. Plus de colère, plus de frustration et plus de peur. Plus rien

En écoutant la réponse d'Axel, la rouquine aurait répondu " Je n'appelle pas ça une amie mais une maman" mais aucun son ne sort de ses lèvres car les mères, ça ne protége pas toujours les enfants et Marine a vécu ça. Pour cette raison qu'elle s'est échappée, il y'a deux ans donc peut-être que la blonde a raison, au final. Ce sont les amis, ça.


On est amie, alors. Merci...

Elle se mordille les lèvres. Les mots sont murmurés mais sincères. Après tout la femme aurait très bien pu la laisser se faire battre ou bien appeler le Guet mais elle n'en a rien fais. Au contraire, elle lui avait offert en quelque sorte de la magie.

Il fait nuit...Je dois y aller, non?

Quand elle veut partir, elle ne demande jamais.
Et quand elle veut rester, non plus mais là, les circonstances sont différentes.
Les prunelles azuriennes viennent chercher les yeux d'Axel pour l'implorer de tout le contraire.
Pour lui demander de rester un peu.
Au moins cette nuit.
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