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[RP] Auberge "Au Bon Coin"

Della
J'entendis la porte s'ouvrit et se refermer avant que Ptro ne réponde.
J'entendis aussi le bruit des bottes sur le sol mais je ne me retournai pas quand même, je voulais rester encore près de Ptro.
Mais lorsque j'entendis Jullius crier après moi, je me levai et enfin, je reconnus mon visiteur.

J'avais invité Einskaldir à l'Auberge. Et j'étais heureuse qu'il soit là. Ce que je ressentais ? Je n'en sais rien. Une grande joie, un plaisir diffus sans en connaître la raison, une certaine fierté aussi qu'il soit venu, une très grande satisfaction.
Je sentis mes joues devenir roses et je pris même le temps et la peine de remettre le col de ma chemise correctement. Je me maudis à cet instant de ne jamais porter autre chose que ces braies et cette chemise noires. Je pensai à ma jolie robe, là-haut. Si je l'avais mise, seulement.
Je pris une inspiration plus profonde, cherchant mon souffle, rattachai une mèche rebelle dans ma tresse blonde et enfin, même si je ne me trouvais pas à la hauteur, je vins à la rencontre de mon cher ami, le sourire aux lèvres.

Einskaldir ! Mon ami, quelle joie, quel plaisir de vous accueillir.

J'arrivai à sa hauteur, me demandant ce qu'on faisait dans ces cas-là. Ciel que j'étais gourde ! Je connaissais le nom des étoiles, les plantes qui soignent, celles qui ne soignent pas, celle qui font voyager, je pouvais lire les runes, j'avais appris à être une petite fille sage, bien éduquée, je connaissais les lois de Pythagore et d'Archimède mais j'ignorais ce que je devais faire face à Einskaldir. Je me maudis encore de n'avoir pas écouter ma nourrice lorsqu'elle me parlait des choses galantes.

Je me contentai de garder ce sourire qui ne semblait pas vouloir s'effacer de mes traits et d'une voix mal assurée, maintenant, je continuai la conversation.

Je...je vous ai préparé ce panier...dont je vous avais parlé dans ma lettre. Vous avez reçu ma lettre ?
Oh, Della, me dis-je, que tu es gourde !
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Ptronille25
Pétronille finit d'écrire son message puis leva le nez de son écritoire.

Tiens ? Della ! Bonjour ma belle. Rhoo, je ne t'avais pas entendue arriver. Ah, des parchemins. Grand merci, je vois que Jullius t'a transmis ma requête.
Puis elle se tut, impressionnée par l'allure du soldat qui venait d'entrer et que Della semblait bien connaitre. Elle les regardait rêveusement et se laissa dériver, perdue dans ses pensées.
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Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
Einskaldir
Le jeune garçon avait tot fait de mander Della qui se trouvait dans les étages. Probablement au chevet de cette amie dont j'avais vaguement entendu parler à la taverne de « La Rose »...

Elle descendit presque aussitôt, un grand sourire aux lèvres, très droite et fière dans ses vêtements simples et sombres. Une grande tresse blonde tombait sur son épaule, et le pourpre qui commençait à gagner ses joues trahissait le trouble qui devait lui occuper l'esprit à ce moment là.

La même sensation me nouait quelque peu la gorge, mais j'avais depuis longtemps l'habitude de dissimuler mes émotions en public. Un lieutenant se doit de ne point alarmer ses hommes s' il juge la situation grave ou si elle le préoccupe. Seule le courage ou la colère doivent se lire sur les traits d'un commandant, et rien d'autre.Du moins devant eux, ou en public.

Mais quand il était dans l'intimité d'une conversation, tout pouvait se voir, non?

J'esquissai un doux sourire . Elle se tenait droite devant moi, se tenant un peu les mains pour tromper son trouble, vraisemblablement. Elle ne disait mot, du moins pour un temps, mais ses yeux en disaient long sur la joie de notre rencontre. Nos regards se croisaient simplement, nos sourires n'étaient pas encore prêts de s'effacer de nos lèvres.

Puis elle prit la parole, d'une voix hésitante, altérée quelque peu...


-Oui, ma dame. Votre missive est parvenue jusqu'à moi l'autre jour. Ce fut un réel plaisir que de trouver la même chaleur de vos paroles dans vos écrits, belle amie...

Mais même si la raison de ma venue est ce fameux panier que vous me promettiez, j'aurais plaisir à demeurer auprès de vous quelque temps, cela vous sied-t-il? A moins que vos occupations ne vous retiennent...
- Je levai les yeux vers l'escalier- auprès de votre amie souffrante?
Ptronille25
Della avait l'air subjugué.

Pétronille se leva, salua l'arrivant d'un grand sourire et embrassa son amie sur la joue et lui souffla :
Merci Della. Je monte voir Llyse si tu m'y autorises
Elle s'éclipsa discrètement par l'escalier, laissant les deux tourtereaux qui se regardaient ... se regardaient ... elle en était jalouse presque.

Llyse était alitée. Marie était près d'elle, la veillant avec attention.

Bonjour Marie. Bonjour Llyse, comment vas tu ma jolie ?
Llyse regarda Pétronille, surprise.
Blanche la jupe, blanche la chemise ... était-elle en deuil ? Elle était tête nue, elle qui ne sortait jamais sans sa toque, et toute échevelée.


Llyse, continua doucement Pétronille, il faut que je te parle.
Ton parrain ...
Ton parrain m'a chargée de te donner 250 écus ...
Sa voix se cassa ... et ceci.
Elle lui tendit le hachoir du boucher.

Il dit que ...
Elle ne pouvait se résoudre à parler de lui à l'imparfait mais s'y força.
Il disait que ... il a souhaité ... Il veut ... que tu te fasses respecter des gueux.

Elle hésitait à continuer. Llyse était-elle en état d'entendre la suite ? Pétronille se tut, regardant la filleule d'Astutus avec tristesse.

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Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
....marie....
Marie,toujours auprés de Llyse à l'étage lui fit un grand sourire et lui déposa un baiser sur le front
Oui c'est moi ma belle, rassure toi tu est a l'auberge, Della s'occupe de toi,ça va aller tu peu te reposer et reprendre des forces
Marie n'osa pas lui parler d'Astutus la jugeant trop faible pour affronter les émotions elle la laissa se reposer en l'assurant de vite reprendre de ses nouvelles.
A bientôt LLyse remet toi vite,tu nous manque tu sais...
pnj
Llyse était contente d'apprendre qu'il s'agissait de la Marie qu'elle a connue à Nancy. Elle lui fit un sourire comme elle put, puisant des forces dans ses maigres réserves. Elle n'arrivait cependant pas à se lever tout à fait, pour aller embrasser son amie.

Au lieu de ça, elle demanda aussitôt ses esprits revenus :


Dis-moi Marie. Où se trouve mon parrain ? A-t-il pu être soigné...

Alors qu'Llyse n'eut pas le temps de finir son interrogatoire, elle vit Ptronille débouler dans la pièce. C'était la première fois qu'elle la voyait habiller de blanc.

Llyse se demandait pourquoi sa belle-marraine n'était pas auprès d'Astutus.

Quand celle-ci lui tendit une bourse remplie d'écus ainsi que... ainsi que le hachoir de son parrain (!?!), Llyse fut estomaquée. Ce hachoir dont il ne se séparait jamais ! Qu'est-ce que cela voulait-il dire ?

Llyse ne voulait pas imaginer le pire.
Elle regarda Ptronille, le hachoir dans la main, comme quand on voit la mort personnifiée au chevet de son lit...

Llyse préféra se cacher sous le drap.

Mais pouvait-elle vraiment encore se voiler la face pendant longtemps ?
--Le_chien_corniaud

AwaaawuuuuuuuuuhUUUUUUuuuuuuuu…

Scratch Scratch Scratch !

La carpette hurla à la mort (enfin, un cri proche du hurlement à la mort canin) sur le paillasson, grattant à la porte.
Inconscient (et de toute façon il s’en fichait) des drames qui se passaient à l’étage.
Lui ne pensait qu’à son estomac et, à la rigueur, à sa tanière de bois.

Mais voilà que l’entrée de celle-ci lui était interdite !
Rejeté par la cheffe de meute. Elle avait montré les dents et s’était enfermée.
Elle était bizarre ces temps-ci.
Mais c’était qu’il avait faim, lui ! Il s’était fait chasser de son tas d’ordures habituel par un chien plus gros.
Et la bière était encore dans la tanière.

Aussi avait-il rappliqué ses parasites ici.
Son estomac sans fond s’était souvenu avoir mangé du pain ici. Du pain trempé dans un peu de sauce.
Le ventre a une mémoire phénoménale chez les chiens.

C’était le territoire du chien, celui qui collait aux talons de l’humaine blonde.
Mais ils étaient en bons contacts, Corniaud et lui.
Ils s’étaient reniflé le derrière au moins plusieurs fois.


AwaaawuuuuuuuuuhUUUUUUuuuuuuuu…

Scratch Scratch Scratch !

En langage carpéttien, ça signifie : laissez-moi entrer ! Je suis tout seul et perdu !

Et j’ai faim aussi.
Ptronille25
Llyse. Llyse ? Ma pauvre Llyse ... Je ne sais pas comment te dire les choses.
Llyse, regarde moi.
Ton parrain nous voit, tu sais. Même si tu te caches, il te vois depuis le soleil.
Et il me parle ... Si, si ! Il me dispute quand je pleure trop ! Par Aristote, je te jure que c'est vrai ! Mais il m'a fait promettre de ne pas trop en parler pour pas qu'on me croit folle. Il ne te parle pas à toi ?


Pétronille tentait maladroitement de réconforter la jeune fille mais s'embrouillait.
Il veut que tu prennes son pigeon aussi. Et il veut que tu voyages. Peut-être que c'est le pigeon qui doit voyager et il faudrait que tu l'accompagnes ? Il est vrai qu'un pigeon mort n'est plus un pigeon voyageur et qu'il faut le porter.

Tu ne me crois pas ? c'est écrit là ! regarde, c'est sa signature. Et ça, c'est son cachet , regarde : l'empreinte du médaillon de son cou !

Elle souleva le drap et lui tendit le parchemin qu'elle avait apporté avec elle.
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Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
pnj
Llyse se boucha les oreilles. Elle ne voulait faire face à la réalité.

Et elle entendit Ptronille lui parler du du pigeon...

C'était sûr cette fois-ci, il était parti...

Llyse éclata d'un long sanglot sous son drap...

Elle revit les premières rencontres un peu musclées avec le rustre. Des choppes qui volaient. De la bière giclée.
Elle se remémora surtout de la fois où Astutus a essayé de lui apprendre à faire peur à la geueusaille (comme il l'appelait), en présence notamment de Sisi. Mais sans succès. Llyse n'avait pas le coeur suffisamment dur pour effrayer ne serait-ce qu'une mouche.
Elle se souvenait également de leur sombre fuite dans l'église. Et surtout de la mort de Nadia.
Elle se voyait enfin, avec Bulle, subtiliser le hachoir d'Astutus pour s'assurer qu'il s'agissait bien de lui.

Ces souvenirs lui vinrent la frapper comme une giffle, pour lui dire qu'il était temps de se réveiller.

Quand Ptro s'avança vers elle pour lui tendre un parchemin, Llyse ne parvint plus à sangloter en silence.


BOUHOUUUHOUUU... BOUHOUHOU.... Ptro, je suis désolée.... J'aurais dû le sauver... Je n'ai pas réussi... Bouhouhouhouhouhou....

Llyse se jeta dans les bras de Ptro. En pleurant sur son épaule, elle inondait un peu la chemise blanche immaculée de la veuve.

Alors qu'Llyse hoquetait, braillait, pleurait au premier étage, un cri comme sorti de la nuit des temps provenait de l'entrée de l'auberge. Un cri digne de toutes les déchirures terrestres. Llyse se disait que seul un animal désespéré en était capable. Elle pensait reconnaître Corniaud... à l'odeur !
Della
Mais même si la raison de ma venue est ce fameux panier que vous me promettiez, j'aurais plaisir à demeurer auprès de vous quelque temps, cela vous sied-t-il? A moins que vos occupations ne vous retiennent...auprès de votre amie souffrante?


Oui...non...enfin, je veux dire...Ptro est montée et Marie aussi et puis, il y a aussi Jullius...Je peux prendre du temps pour rester avec vous, Einskaldir. Cela me fait plaisir.
Je n'avais pas pris le temps de réfléchir avant de répondre.
Ptro était passée, je l'avais vue et entendue mais comme dans un rêve. Toute son attention était rivée sur Einskaldir.
Si on m'avait demandé ce qui causait ainsi mon émoi, je n'aurais su répondre.
La première fois que je l'avais vu, je l'avais trouvé très...bien. Ou comment faut-il appeler ce que l'on ressent en voyant quelqu'un qui vous plait ? Plaisant ? Oui, disons que je l'avais trouvé plaisant.
Après avoir bavarder avec lui, je l'avais trouvé...hum...plaisant.
Lorsqu'il avait quitté Nancy, j'avais espérer qu'il revienne, vite.
Le Ciel m'avait exhaussée, il était revenu !

Quelques lettres, quelques promesses de rencontres et il était là, à l'Auberge !

J'espère que les ordres seront de demeurer à Nancy. Je n'aimerais pas que vous repartiez déjà.

Tentant de détacher mon regard du sien, j'invitai mon galant visiteur à prendre place au coin de la cheminée où un petit coin plus intime et tranquille nous accueillerait.
Au passage, je pris une bouteille d'hypocras et deux gobelets que je posai sur la petite table.
J'indiquai une chaise à haut dossier à Einskaldir et pris place sur la seconde, non loin de lui.

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Ptronille25
Pétronille, Llyse dans les bras, essayait de ne pas pleurer elle aussi.
Llyse, Llyse ... Il est heureux là où il est tu sais. Il s'amuse comme un petit fou, j'en suis certaine. Ne pleure pas LLyse, ne pleure pas. Il voit notre chagrin et ça doit l'attrister.

Elle sursauta lorsqu'elle entendit un chien hurler désespéremment dehors. Ah ben, si même les bêtes s'y mettaient, ça allait être gai !
Puis elle reconnu Corniaud, dont les effluves passaient par la fenêtre entrebaillée.
L'odeur lui donna un violent haut-le-coeur.

Elle délaissa Llyse pour fermer précipitamment l'huis.

Bon sang, il est infernal ce chien !!!
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Pétronille veuve Renard
Bougmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
pnj
Llyse fit un signe au petit garçon qu'elle n'avait pas remarqué jusqu'à ce que Ptronille aille fermer la porte, d'aller voir le chien. Elle l'aimait bien le Corniaud, malgré ses effluves entêtantes...

Puis Llyse décida de se ressaisir. De lever la tête. De regarder Ptonille dans les yeux.


Pourquoi veut-il que je fasse voyager un pigeon ?

Elle lui savait avoir parfois des idées saugrenues, mais celle-là dépassait son entendement.
--Le_chien_corniaud


Scratch ! Scratch ! Scratch !

Bruit de volet qui se ferme bruyamment.

Aaawu…

Porte qui s’ouvre et gamin qui apparaît.

Ah bah quand même !
Enfin un peu de considération pour les pauvres petites chiens qui se lamentent dehors !
La carpette remercia le chiot humain d’un bref reniflement du derrière et fila à l’intérieur.
Regard à droite.
Regard à… euh… de l’autre côté, quoi.


Snif… Snif…

Hummm… Rien à manger. Dommage.
Ah ! Des odeurs familières à l’étage ! (D’aucuns se sont peut-être demandé comment faisait Corniaud pour flairer les parfums par-dessus sa propre odeur. Bah on sait pas… Mystère canin)
Le machin grimpa les escaliers avec prudence, mal à l’aise avec ces trucs-là.
Passa entre les pattes d’une humaine qui vira subitement au verdâtre.

Petite estimation des lieux.
La carpette frétille de ce qui lui reste d’arrière-train. Elle a repéré une humaine qui lui plaît bien, vautrée dans un lit. Avec une bonne odeur de fatigue et un brin de maladie.
On leur file toujours à manger à ces humains-là. En général.
Ce fut donc tout naturellement que Corniaud se glissa sous les draps, promettant à ceux-ci à un avenir des plus flamboyants.

Rassuré par toute cette chaleur et par ce nouveau toit sur la tête, l’arme bactériologique canine entreprit de léchouiller affectueusement les orteils de la convalescente.
pnj
Après son cri de colère, pas contre Ptronille qui était venue si aimablement lui confier les derniers voeux de son parrain, mais contre ce boucher qui ne finit pas de faire des ravages, même après sa mort. Après ce cri (de désarroi également), Llyse se rassit sur la couche. Elle se mit à lire le parchemin que Ptronille lui tendit.

Cette histoire de pigeon mort aspirant voyageur n'était pas une invention.


Citation:
[...]
Je souhaite que Llyse parte à la recherche de mon père, IbnZiad, disparu aux environs d'Aurillac.
[...]


C'était écrit sur son testament.
Il avait donc un père ?
Et en plus il souhaitait qu'elle parte à sa recherche.

En lisant le testament, Llyse vit Corniaud se faufiler sous le drap. Complètement famélique. Déjà qu'il n'était pas bien gras en temps normal. Là il ne lui restait quasiment que ses puces de chiens par dessus son squelette apparent. Quand Corniaud pris les orteils d'Llyse comme chose à léchouiller, celle-ci sourit des chatouillis que lui fit la langue râpeuse.

Après avoir bien lu et bien mémoriser le testament de son parrain, Llyse se leva et décida qu'elle ne pouvait pas se laisser dans un sale état pareil. Il lui fallait reprendre des forces. Car elle avait encore beaucoup de choses à faire !


Je ne peux accepter ces écus d'Astutus. Vous êtes sa femme, et il est normal que l'entièreté de sa fortune vous revienne belle-marraine.

Llyse regarda un moment le hachoir. Faillit fondre en larmes. Mais se retint. Ne vit par contre pas le pigeon en question...

J'amènerai le pigeon sur les traces d'IbnZiad.
Mais le hachoir, si cela ne vous dérange pas, je souhaiterais qu'il soit enterré avec la dépouille d'Astutus...


Llyse savait que si elle restait encore là, elle n'arriverait pas garder son sang froid. Il lui fallait partir, quitte à revenir faire une visite à Della, à Marie et à Ptronille plus tard.

Elle prit sa besace. Fit signe à Corniaud de la suivre. Elle comptait aller voir Bulle. Voir le chien sans la maîtresse l'inquiétait énormément...

En partant elle embrassa chaleureusement sa belle-marraine. Fit une bise à Marie.
Quand elle voulut faire de même avec Della, elle la vit en charmante compagnie. Se décida alors de lui faire une révérence de loin. Se promit alors qu'elle reviendrait lui rendre visite dès que possible.
Einskaldir
Je fus quelque peu déconcerté par les propos de Della. Troublé serait plus juste, car je me crus déambulant dans un rêve éveillé lorsqu'elle évoqua les ordres qui devaient me faire demeurer à Nancy, auprès d'elle, encore un moment...Le plus longtemps possible, en fait.

Mon cœur chanta. La sang courait dans mes veines à toute allure, je le sentais battre, battre mes tempes et ma gorge de façon fort curieuse, qui me laissa étourdi un instant.

Mes pensées n'étaient plus vraiment claires, tant mon attention était fixée, obnubilées presque par les yeux de Della qui ne quittaient point les miens.

Et c'est avec une démarche légère, aérienne, toute raideur de la jambe oubliée que je la suivis dans un coin plus retiré de l'auberge, et que je pris siège en face d'elle.

Elle posa deux verres sur la table. Toujours avec son sourire désarmant aux lèvres, elle versa deux généreuses lampées d'un alcool que je ne connaissais point. Le liquide était clair et plaisant à regarder, que ce soit pour sa couleur un peu trouble où pour les reflets qui dansaient sur la table...

Avec un remerciement silencieux, je portais doucement le breuvage à mes lèvres, saisissant le parfum avant de le gouter pleinement.

Je retins mon geste un instant. Inconsciemment.

Par dessus mon verre, j'observais mon hôtesse. Dieux, que vous aviez su allier grâce et harmonie dans ce corps féminin! L'on voyait là l'œuvre de la douce Freyja, qui signait ici son maitre-coup.

Elle était fort simple en elle, courtaude mais élancée, fine de membres mais avec des formes généreuses et assez bien proportionnées.
Ce qu'il faut là où il faut, disent certains... La poitrine altière et les hanches larges, mais sans outrance non plus. Ces vêtements simples témoignaient d'une certaine pudeur, mais son sourire détrompait quelque froideur du ton. On eut dit l'entrée chaleureuse d'une demeure qui de façade à l'air fort sobre, mais dont les boiseries et meubles témoignaient d'une grande chaleur intérieure...

Ce fut ce que je saisis d'elle en un battement de cil, avant de m'absorber dans la dégustation de leur genièvre local...


-Décidément, vous autres nancéennes avez le don d'accueillir vos hôtes comme il se doit. Cette chaleur me touche vraiment, belle amie, et je vous en remercie...

Comment se nomme ce breuvage?
Il est en tout cas aussi plaisant que la femme qui me le sert si généreusement...
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