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les débuts de Saint-Véran

--Aure


Aure n'avait jamais vu un endroit aussi mal tenu !
Sa famille avait beau être des plus pauvres, sa mère avait toujours exigé que leur misérable maison soit propre. Ils possédaient déjà si peu, alors autant garder le peu de dignité qu'ils avaient, ne serait-ce qu'en tant qu'être humain.

La jonchée du sol datait d'au moins deux semaines, sans compter que l'ancienne avait juste été recouverte par la nouvelle. De menus excréments témoignaient de la présence d'une famille de souris qui se nourrissait sans doute des restes de repas tombés au sol. A moins que ces rongeurs ne grimpaient carrément sur la table pour chaparder les reliefs de nourriture qui s'y trouvaient encore, gâtés depuis longtemps.
Le comptoir ne valait guère mieux que la table ; sale et couvert de crasse, il n'avait jamais du voir l'ombre du coin d'un torchon. Encore que, au vu des verres opaques de saleté qui trônaient derrière le comptoir, le torchon en question devait être à l'image de tout le reste.
A l'image aussi du tenancier de cette "taverne", si l'on pouvait appeler ainsi une porcherie agrémentée d'un bar, d'une table et de quelques tabourets.

Aure avait beau être parfois d'une naïveté incroyable, elle ne se méprenait pas du regard que ce dégoutant personnage posait sur elle. Elle avait bien souvent été reluquée par des ivrognes sortant de la taverne de Briançon, et elle n'ignorait rien du sens de leurs paroles grivoises. Mais le regard pervers de cet homme, brillant de lubricité, était écoeurant au point de lui donner la nausée.

La jeune fille se détourna de lui et se rapprocha de la cheminée noire de suie, tant pour se réchauffer que pour se soustraire à ses yeux jaunis et obscènes. Le feu n'était pas bien grand mais il était ce qu'il y avait de plus lumineux et chaleureux dans cette pièce.
Alors que l'Ostrogoth commandait la boisson, Aure se demanda s'ils allaient devoir passer la nuit ici. Elle ignorait la distance qui les séparait du manoir de son nouveau seigneur et maître, et ne savait pas s'il était heureux de poursuivre leur chemin par cette nuit pluvieuse et sans étoiles. D'un autre côté, passer la nuit dans cet endroit ne l'enchantait guère plus, en admettant que l'auberge disposait de chambres libres. Une petite porte perçait le mur du fond, mais elle était bien incapable de dire s'il s'agissait d'un accès à l'étage supérieur, à la cave, ou d'une sortie donnant sur une ruelle ou impasse lugubre.
--La_vieille_femme


Jeanne fit comme tous les autres et franchi la porte d’une taverne. Elle fut des plus surprise à la vue de l’intérieure, déjà que vu de dehors la taverne ne payait pas bonne mine, alors une fois au milieu des chaises et des tables, la vieille femme ne pu s’empêcher de dire :

OH Dit elle en penchant le buste en arrière. Ce petit mot était sortit tout seul, mais au moins il était clair.

Elle ne pouvait pas y croire, pourtant elle en avait vu des tavernes mal famées, mais celle-ci était vraiment la pire. Tout en suivant le petite groupe, elle zigzaguait avec sa canne pour ne pas marcher dans une de ses petites crottes qui jonchaient le sol. La pauvre vieille femme se mit alors à penser que si cet endroit était dans un tel état, c’est que sûrement Aristote avait du punir ses propriétaires, ou alors c’est qu’ils étaient aveugle pour ne pas voir cet lamentable scène.

Il fit un petit tour sur elle-même et aperçut le grand barbu se commandé un verre, mais à l’opposé, il y avait Aure prêt du feu, l’air pensif. Elle se rapprocha d’elle. Jeanne, en arrivant devant la cheminée, mit sa main toutes ridées sur l’épaule de la jeune femme, et en la regardant avec ses petites yeux elle lui demanda assez soucieuse :


Vous ne croyez quand même pas que l’on va dormir ici ? Je vous préviens tout de suite, je préfère marcher dehors sous la pluie que de dormir ici Dit elle en lui souriant quand elle vint à dire les derniers mots.

Enfin, comme cela nous pourrions mieux faire connaissance dit elle en souriant de plus belle.
Licenscar
La taverne était dans un piteux état. Il y avait des toiles d'araignées un peu partout. Cette taverne ne faisait pas bon vivre. L'ostrogoth après avoir sèchement refroidi le tavernier qui regardait perversement Aure commanda les boissons et lui demanda:

Bon Sergent z'avez pas une idée de comme on peut se tirer d'ici? Ka va s'inquiéter!



Ben le village doit etre encore un peu plus haut je pense, hé tavernier, le village il est loin d'ici ?

Il leur répondit et tandis les choppes.

Arf nan, il est pas très loin d'ici le village, un peu plus haut


Euh sur la route, on a croisé un jeune homme brulait une croix, ca arrive souvent ce genre de choses ?

Que des croix brûlent? à nan msieur! ça sert toujours une croix! moi jfais secher mon linge la dessus!



Pris d'un doute le tavernier reprit:

Mais quelle croix a brulé?

La grande croix sur le chemin vers Briançon

Ils ont donc commencé....

Qui ils ? Et Commencé quoi ?


Le tavernier pris une sale tête, sans doute conscient d'en avoir trop dit, mais sa taverne était dans un trop piteux état pour qu'il puisse continuer comme ça. Il avait besoin d'or et de distraction. Il regarda à nouveau Aure.

Euh ben eux quoi! toute façon si vous voulez en savoir plus, il faudra payer...Cette jolie demoiselle par exemple!

On peut vous donner la vieille si vous voulez.

L'ostrogoth lui fit un grand sourire après cette cinglante réplique.

Tavernier vous feriez mieux de nous dire ce que nous voulons savoir, je suis Sergent je pourrais vous faire mettre les fers et mon ami pourrait utiliser la manière forte...

Aure et la vieille dame se retournèrent, pour voir ce qui se passait tandis que le tavernier recula et mis une main dans son dos. Mais je ne sais qui exactement a brulé cette croix!

Que cachez vous avec votre main ?

Le tavernier sortit un poignard et donnât un violent coup en direction du sergent. Le sergent recula, le coup avait frolé son col. L'ostrogoth réagit immédiatement et ceullit le tavernier d'un puissant uppercut. Le tavernier lâcha son poignard et tomba a terre. Ils se mirent autour de lui.

Je repose ma question qui "ils" et ils ont commencé quoi ?

ils ..Ils...le dragon de St Veran Sergent !

Qu'est ce donc le "dragon de St Veran ?

Des gens qui ne veulent pas de seigneur...

Mais encore ?

Jsais rien d'plus sergent! Je reste ici pour ne pas être avec eux! jvous ljure, me faite pas d'mal jsuis qu'un . Pitié !

Pourquoi donc nous avoir attaqué si vous n'avez rien à vous reprocher ?


Il regardit une trappe dans le coin de la pièce d'un air tétanisé.

Qu'est ce qu'il y a là dessous ?

Ouvrez, vous verrez bien


Le sergent se dirigit lentement vers la trappe. La trappe permettait d'accéder à un puits dans lequel se trouvait une grande échelle.
Qu'est ce que ce puits a avoir avec le "dragon de St Veran" ?

Le tavernier fondit en larme et sanglotat:
je..j..ils vont me tuer

Pourquoi ils vous tueraient ?

Pour leur secret.
Il se releva lentement en prenant la main du sergent.Je veux bien vous guider...Mais promettez moi de me proteger sergent! j'ai 3 épouses et 6 femmes ! et aussi 4 enfants!
_________________
Ka_de_brugeliete
Juste avant le départ pour retrouver le convoi





    Au Seigneur de Tassin la Demi Lune, Phelim, Capitaine de l'Ost Dauphinois.


Phelim,
Mon ami, je t'écris cette lettre à la hâte, sans quelconques manières ni fausses modestés, pour requérir ton aide au plus vite.

L'Ostrogoth, souviens-toi tu l'eus rencontré à Dié, a disparu avec les serfs qu'ils devaient engager. De plus, de drôles de phénomènes se produisent ici.

Ne pourrais-tu donc pas, s'il te plaît, mettre à ma disposition un ou deux hommes de la garnison Briançonnaise. Tu n'en serais que plus fidèle ami.

Je t'en remercie d'avance.

Amicalement,
Ka, Seigneur de Saint-Veran, Bailli du Lyonnais-Dauphiné.


[Sur la route Saint-Véran - Briançon]

Les lumières de la garde se faisait apercevoir tandis que le galop de la monture de Ka frappait le rythme sur le chemin. Ka, flambeau à la main, tentait toujours de retrouver le chariot de l'Ostrogoth.

En cet instant du jour, il ne pouvait plus être en ville, le Seigneur de Saint-Veran hésitait à faire demi-tour et inspecter plus profondément les routes et entre en ville.

Il aperçut alors une vieille dame qu'il avait pu apercevoir en ville, raconter d'anciennes histoires. Cette dernière marchait au long du chemin. Il fit alors approcher le cheval de cette dame et lui adressa la parole;



"Dame! Avez-vous par hasard aperçu une charette tirée de par 2 chevaux sur cette routes?
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--L_ostrogoth
Dans la taverne

L'Ostrogoth était resté au bar tandis que les dames se réchauffaient. Il entendit la vielle dame se plaindre;
Vous ne croyez quand même pas que l’on va dormir ici ? Je vous préviens tout de suite, je préfère marcher dehors sous la pluie que de dormir ici

Comme vous avez marché jusqu'ici? Si z'êtes pas contente, débrouillez-vous... Grommela-t-il dans sa barbe!

Ils partageaient un verre et le sergent commença à interroger le tavernier. L'Ostrogoth observa. Il aperçut chez le tavernier un mouvement de recul et sa main qui vint se cacher en son dos. L'Ostrogoth lui, absent du dialogue, profitant de l'inattention qu'on lui portait pour faire un pas en avant.

Le tavernier lança un grand mouvement de poignard mais l'Ostrogoth l'eût presque anticipé qu'au même moment son poing vint violemment s'entrechoquer avec le menton du tavernier qui le fit valser au sol. La lame n'avait qu'effleure le sergent.

Ce dernier commença à interroger le tavernier qui se remettait de son coup. Celui ci commença à parler petit à petit.

L'Ostro avait jusqu'ici laissé faire le sergent à sa manière. Quant à lui, il commençait sérieusement à perdre patience face à ce crétin de tavernier. Il s'avança furieusement vers lui et le saisit par le col


"Et moi si tu ne te tais pas je te brise 3 mâchoires pour que tu arrêtes de glousser! Ferme là et passe devant!

il le poussa jusqu'à la trappe. Le misérable effrayé pris position sur l'échelle.

Un homme devant, les dames, un homme derrière. z'en prie sergent!
--Aure


La douce chaleur du feu lui apporta un petit réconfort, même si elle n'arrivait pas à sècher ses guenilles encore mouillées par la fine pluie glacée. Aure vit s'approcher Mamie Jeanne avec un sourire aux lèvres. Diable ! Etait-ce l'age qui lui donnait autant d'assurance pour sourire en pareilles circonstances ? La jeune fille essaya néanmoins de lui rendre son sourire, même si le résultat ne devait pas être bien convainquant.

J'm'attendais pas à faire connaissance avec vous comme ça. Moi, tout c'que j'veux c'est rester aussi loin qu'possible de c'type.

La voix doucereuse du type en question lui parvint alors aux oreilles

Euh ben eux quoi! toute façon si vous voulez en savoir plus, il faudra payer...Cette jolie demoiselle par exemple!


Aure failli s'étrangler en l'entendant marchander de la sorte, surtout que la marchandise dont il était question c'était elle !
Le ton monta d'un cran et la menace grondait dans les voix de l'Ostrogoth et du Sergent. La vieille femme et elle se retournèrent pour suivre les événements... Tout se passa très vite.
Le tavernier avait reculé pour ensuite mieux se jeter sur le Sergent, l'éclat d'une lame dans sa main. Sa course fut stoppée net par le poing de l'homme de main de Saint Véran et le poignard passa à un cheveu de la gorge de Licenscar.
Aure étouffa un cri d'effroi et les vit se pencher sur l'infâme crapule qui se recroquevillait à présent sur le sol crasseux de sa taverne. Le fourbe implorait leur pitié mais ne leur donna que des informations lacunaires que la jeune fille ne compris pas.
Le regard fixe du tavernier fit découvrir au Sergent une trappe s'ouvrant dans le plancher, cachant un puit sombre et une échelle apparament sans fin.


Un homme devant, les dames, un homme derrière. z'en prie sergent!

Le Sergent passerait donc devant, juste derrière le tavernier qui ouvrirait le chemin. Aure regarda ensuite la vieille dame

J'passe devant vous Mamie Jeanne. Comme ça j'pourrais vous dire où qui faut poser vos pieds sur l'échelle.

L'aïeule passera donc après elle et l'Ostrogoth fermera la marche.
Jetant un coup d'oeil dans le puit insondable, Aure se mordit la lèvre pour retenir un gémissement d'angoisse. D'une noirceur la plus totale, il avait tout l'air d'être un accès direct pour l'enfer. Descendre par cette échelle lui fera l'effet de descendre dans une tombe.
Ka_de_brugeliete
J'éditerai en fonction de Mamie_laine mais là il faut que je fasse avancer le schmilblik pour les soldats désolé


Ka continue à présent sa route jusqu'au porte de la ville. Il espérait que le capitaine eût reçu son pigeon et avait prévenu la garde Briançonnaise. Il s'en alla jusqu'au poste d'entrée pour y rencontrer la garnison.

Face au bâtiment, il hurla


SOLDAT, ETES VOUS LA?
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--La_vieille_femme


Jeanne s’était rapprocher du feu et avait commencer à discuter avec Aure, quand soudainement, une scène assez étrange se déroula. Jeanne se tourna presque aussitôt pour voir ce qu’il se passait. Elle cru au départ qu’il ne s’agissait que d’une simple petite bagarre comme elle en avait déjà l’habitude. Cependant tout s’enchaîna bien vite et les choses dégénérant bien vite, la vieille femme n’hésita pas une seconde pour empoigner plus fermement sa canne et se lever d’un bond.

Elle ne voulait pas prendre au combat, bien sur que non, mais encourager le gros barbu. Bien qu’elle ne l’aimait guère, elle préférait qu’il gagne. A chaque coup de l'Ostrogoth, Jeanne ne pu s’empêcher de crier en son fort intérieur vas y, colle lui une racler ! La vieille femme, bien que loin de toute agitation, bougeait de la même manière que l'Ostrogoth, simulant le combat avec de nombreux gestes. Ainsi sa tête n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens, elle en était même fatiguée.

A la fin, lorsque le gros barbu fut enfin le vainqueur, Jeanne suivit Aure, jusqu’à une petite échelle qui descendait on ne sait où.

Elle passa devant le gros barbu et ne pu s’empêcher de dire pour le taquiner à voix basse, mais suffisant fort pour qu’il entende :


Pff même moi avec ma canne et une main dans le dos j’aurais pu les mettre part terre Dit elle en souriant une fois qu’elle était passé devant l'Ostrogoth.

Elle passa ensuite derrière Aure qui voulait bien la guider :


Je te remercie très chère Dit elle en lui adressant un sourire plein de tendresse. Elle suivit alors le petit groupe qui descendait une échelle. Jeanne, sa canne le long de son bras, accrochait avec vigueur tous les barreaux de l’échelle. Ce n’était pas le moment de tomber.

Arrivée en bas, la vieille femme n’arrivait pas à savoir ce dont il s’agissait. La pièce était assez sombre.
--Mamielaine
vraiment dsl.. je réponds immédiatement


"Dame! Avez-vous par hasard aperçu une charrette tirée de par 2 chevaux sur cette routes?"

Mamie_Laine tourna la tête vers la voix qui venait de la héler. elle reconnut le maire (ou bien n'était-ce plus lui a présent?) en tout cas, c'était maintenant un seigneur.

"Bien le bonjour, Messire, lui souhaita-t-elle.
Une charrette. Par Aristote : non! Si j'avais vu une charrette, sûre que je serais montée dedans, de gré ou de force! Ses sabots cabossent mes pieds et les cailloux du chemin semblent de plus en plus dures qu'on se rapproche de votre domaine. "

Elle leva les yeux vers le Messire pour voir sa réaction. Comme il ne disait rien, elle continua.

"Votre cheval a l'air bien gaillard, il pourrait porter deux personnes que j'en jurerais! " et elle fit un grand sourire essayant d'avoir l'air le plus possible d'une pauvre petite grand mère adorable.
Flyerstyle
Suite au rassemblement ordonné par la capitaine en personne pour nommer à la tête MacCornel le seigneur des lances d'embrun, les hommes s'étaient rassemblés au portes de la caserne. Avec le minimum de vivre nécessaire, les armes affutées, ils virent arriver au loin le seigneur de Saint Véran. Les soldats s'attendaient tous à devoir le chercher à sa demeure, mais visiblement, il en avait décidé autrement. Peut être cela présageait de terribles méfaits...

SOLDAT, ETES VOUS LA?


A la demande d'un coutilier toujours aussi farceur, les soldats montèrent sur les remparts et redescendirent au moment même au l'ancien maire finissait d'appeler les soldats.

Bien sûr, seigneur. Nous nous apprêtions à partir en votre demeure mais visiblement, cela n'est peut être plus d'actualité. Le corps de la garnison de briancon composée de 4 soldats est à votre service seigneur de Saint Véran

Flyerstyle se mit au garde à vous, ses talons claquèrent sur la grosse dalle d'entrée de la caserne. Le cliquetis de ses armes se fit entendre. La mission qu'on lui avait confié était très flou. Il attendait maintenant les directives et les raisons des besoins de si valeureux soldats.
Ka_de_brugeliete
AAAh ben no souci, l'principale c'est qu'elle soit là


[Feedback MamieLaine]

A sa voix Ka était maintenant convaincu qu'il s'agissait de la conteuse d'histoire et de l'amie de Lhunne. Celle-ci lui répondit n'avoir rien vu et reprit sa route.

Ka, qui certes la connaissait mal, fût peiné de voir cette dame âgée grimpé cette crête de son pas mal habille. A l'ajout de sa réflexion, Ka ne pût s'empêcher de lui proposer;


Je ne sais guère où vous comptez vous rendre, mais si c'est par là cela doit être sur mon chemin. Désirez-vous grimper sur mon cheval que je vous y accompagne? Cependant je m'en vais jusqu'à la garde avant cela!

Tandis qu'il descendait de cheval pour aider cette dernière à y grimper, le Seigneur se disait pertinemment qu'il serait ralentit...Mais il ne pouvait la laisser là.

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[A la garde]

Suite à son appel, Saint-Veran aperçut les têtes des soldats apparaître au dessus des murailles. Rapidement un bruit sourd semblaient se faire derrière ces remparts quand la tête de Flyerstyle apparût de par l'ouverture donnant à l'escalier.

Bien sûr, seigneur. Nous nous apprêtions à partir en votre demeure mais visiblement, cela n'est peut être plus d'actualité. Le corps de la garnison de briancon composée de 4 soldats est à votre service seigneur de Saint Véran

Oh si biensûr cela est d'actualité! Néanmoins ayant écrit ma missive dans la précipitation je ne savais si le capitaine l'avait bien reçu. Je suis heureux de vous voir si réactifs!
Ka toussa un bon coup avant de briefer les hommes. Son visage était grave, empli d'inquiétudes.
Bon écoutez, la situation n'est pas simple...En ce jour l'Ostrogoth devait me rejoindre en mon domaine afin de m'apporter de la main d'œuvre. Voici maintenant 6 heures que ceux-ci ont pris la route. Il paraîtrait que le sergent Licenscar les accompagnerait.

La route pour Saint-Véran, je viens moi-même de l'inspecter en vous rejoignant et aucune traces n'y fît. Ma première idée étant que ce bourru d'Ostrogoth aura du se tromper de route !

Néanmoins, juste avant mon départ, des individus, et je dis des car un seul n'aurait pu accomplir cela, ont déposés aux alentours du manoir de Saint-Véran des abats d'animaux morts. Vidés de leurs entrailles !
Ka sentit Mamie_laine s'appuyer sur lui, il allait oublier de justifier sa présence en l'expédition
Notre priorité sera donc d'abord de les retrouver! Prenez donc avec vous montures et armes. Le reste ne serait que fortuit. Nous devrons également veiller à ce que cette dame arrive à sa destination !
Ka montra Mamielaine qui était accollée à lui sur le cheval. Y'a t'il l'un d'entre vous ayant de bonne compétences en pistage?
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Licenscar
[Dans les tunnels]

Ils descendirent par l'échelle. L'endroit était sombre et poussiéreux. On pouvait distinguer de nombreuses toiles d'araignées. A chaque pas que faisait l'Ostrogoth, une couche de poussière s'élevait, c'est dire comment la pièce était poussiéreuse (ou comment lOstrogoth est lourd ). Ils virent un long tunnel

*Au moins, on pourra pas se perdre*


Où est ce que tous cela mene ?

A St Véran sergent...

Ce sont d'étranges façons de se déplacer que d'utiliser des tunnels plutôt que les routes. Enfin bon, vous n'aviez pas répondu à ma question, qu'est ce le "Dragon de Saint Véran" va commencer ?

Il... Il va montrer sa colère.

A cause de l'arrivée d'un seigneur à St Véran ?

C'est cela.


C'est alors que l'Ostrogoth s'impatientant un peu s'écria:

Bon, on reste ici où on y va ?

Le groupe se mit en marche dans le sombre tunnel...
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--Mamielaine
Mamie Laine ne pouvait s'empêcher de se sentir fière. Elle avait réussir son numéro de mamie charmante, n'avait plus mal au pied et surtout, était assise sur le cheval d'un jeune homme (jeune et beau) et également d'un seigneur... Que pouvait-elle demander de mieux?

Que ne fut sa surprise lorsqu'elle vit apparaitre une troupe de soldats, tous beaux et bien habillés se présenter au garde à vous devant elle (et le seigneur de St Véran)...

Décidément, la journée était riche en rebondissement. Jan la croirait-elle si elle lui racontait tout cela?

Elle resta fière et le plus droite possible (pour une femme de son âge) devant toute cette foule -tout en tendant l'oreille.

Elle entendit de fortes étranges choses des carcasses d'animaux morts et des gentes enlevées.... Voici qui était étrange et curieuse comme elle l'était, elle se jura d'en savoir plus.

Aussi lorsqu'on la cita, Mamie Laine bégaya qu'elle souhaitait se rendre en le domaine de St Véran, où elle voulait devenir femme de chambre pendant un moment. Elle redouta quelques remarques sur l'age requis d'une femme de chambre, mais n'en entendit pas...

Tant mieux! Car aussi beaux, et bien habillés que pouvaient être ces soldats, elle ne les aurait pas laisser manquer de respect envers une ainée!
--L_ostrogoth
[Dans le tunnel]

L'Ostrogoth marchait jusqu'à présent en fin de file. Au fur et à mesure que le groupe progressait, le chemin se faisait de plus en plus étroit.

Laissez-moi passer devant! Si je coince vous me pousserez!

Il prit alors la tête du groupe, non pas sans avoir placé le tavernier juste devant lui.

A force d'avancer, il allait bientôt faire complètement noir et ils n'y verraient plus rien. C'était presque à tâtons qu'ils avancèrent dans une galerie qui tourne fortement. La lumière réapparaissait peu à peu, le bout du tunnel ne devait plus être loin. Des bruits sourds de paroles se faisaient même entendre.

C'est à ce moment que, profitant de la variation de lumière, le tavernier pris ses jambes à son cou en hurlant;

Ils sont ici Ils sont ici!!!!!!

L'Ostrogoth tenta de le poursuivre mais ça carrure le freinait dans le tunnel, il poussait de toute ses forces faisant dégringoler du gravillon des parois lorsqu'il s'affala à la sortie du tunnel. Il venait de faire une chute dans une grande salle où un homme semblait présider une cérémonie étrange. De larges lampes à huile illuminait la salle...

Ndj
La patrouille n'avait pas encore quitté Briançon qu'ils virent arriver Ka.
NDJ suivit la conversation entre Fly et le bailli,haussant le sourcil gauche à l'évocation de la disparition et, au contraire,de l'apparition de ces abats.

Il espérait secrètement que les bêtes avaient été tuées récemment,pitet pourraient-ils manger du foie d'ici quelques heures
Il salivait d'avance,quand Ka posa une question:




Y'a t'il l'un d'entre vous ayant de bonne compétences en pistage?

NDJ s'avança d'un pas:

Je suis pas mauvais pour suivre des traces,mais faudrait en savoir plus:combien de personnes,moyen de transport et quelle route ils ont pris?
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