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[RP]Les lupanars aussi, ça se taxe!

Renlie
De bon matin, Renlie avait profité d'un bon petit déjeuner castillonais, avant de se mettre en route.

Fallait déjà trouver l'auberge où séjournait Juliette, ce qui n'était pas une mince affaire pour lui qui découvrait la ville. Il avait emporté avec lui son nécessaire à feuille d'imposition, il avait réalisé au cours de la discussion nocturne en taverne avec la mairesse et Juliette qu'un lupanar clandestin existait à Castillon, repère du disparu Mordock. Aussi, quand Juliette voulait le retrouver, lui profitait de l'occasion pour aller taxer ce commerce non déclaré...

Pointant sa fraise en taverne, Juliette l'attendait, un verra à la main. Cette belle jeune femme, aussi charmante que surprenante, avait eu l'intelligence de faire un pas vers lui, le vilain michant, pour ce qui restera à ses yeux une belle rencontre inattendue. La rejoignant sur son tabouret:


Bonjour Juliette, tu vas bien? Je suis prêt pour la visite guidée dont nous avions parlé hier soir.
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Juliette.mansart

Juliette était assise-là, toute seule dans un coin sombre de la taverne, espérant que Renlie aurait oublié leur rendez-vous. Oui la jeune femme s'inquiétait de l'étrange et injustifiée absence de Mordock qui perdurait tant à Castillon qu'au Château, et bien sûr qu'elle avait su de la bouche même de l'intéressé, qu'il lui arrivait de fréquenter ce type d'endroit, mais de là à vraiment ressentir l'envie irresistible d'aller vérifier s'il se terrait depuis des semaines déjà, précisément à cet endroit ... non mais faut pas exagérer!! Ce n'était point de ses affaires!

D'autant plus que, malgré toute l'affection qu'il pouvait supposément ressentir pour cette Lulu de joie... qui voudrait vivre dans un pareil endroit durant plus d'un mois! Il est vrai qu'elle connaissait peu Mordock en-dehors de la vie administrative castillonnaise, mais elle ne pouvait toutefois imaginer que les suppositions qu'avait émis Renlie puissent s'avérer vraies... le Lupanar une planque?! Allons!!

Elle laissa échapper un soupir en entendant la porte de la taverne gémir dans un grincement lorsque Renlie en força l'ouverture. Relevant ses azurs vers lui, elle ne put réprimer un léger rictus puisque son arrivée concrétisait la viste à venir ! Visiblement peu enthousiaste à cette idée, elle força néanmoins un léger sourire, tentant de se montrer à tout le moins courtoise.


-Ah! Renlie... ainsi donc, vous n'avez point oublié le rendez-vous auquel vous m'avez forc... convié! ... Qu'elle chance que vous soyez un homme si fiable ! lança-t-elle d'une ironie à peine dissimulée ; après tout, pourquoi prétendre? Il savait pertinemment qu'elle s"objectait à cette foutue visite en cet endroit lubrique et dégoutant! - Bon, elle n'y avait jamais mis les pieds mais possédait une imagination suffisamment fertile pour s'en faire une idée défavorablement préconçue! Nah!

Ne préfèrerais-tu pas une visite de la ville plutôt que de cette ... maison... ?!

Bon bien essayé...second soupir...

Allons-y... puisque c'est.. comment disais-tu déjà hier? Solidarité comtale?

Elle sourit, franchement amusée par cette justification burlesque. Heureusement qu'elle avait trouvé en Renlie, un homme finalement fort sympathique à discuter, sinon quel mauvais moment aurait-elle subi!!

Les deux conseillers marchèrent en papotant, et du coup, la jeune brunette oublia momentanément où leurs pas les menaient.. du moins jusqu'à leur arrivée au lieu illicite. Faisant face à la devanture de l'établissement, Juliette grimaça; elle hésitait à emboîter le pas et y faire son entrée...Se tournant vers Renlie


Franchement, crois-tu sérieusement que Mordock puisse s'y cacher?! J'ai peine à croire... et je suis d'autant plus dubitative quant au fait que tu parviendras à récolter les arrérages d'impôts !

Elle esquissa une petite moue, espérant qu'il changerait d'avis et proposerait de rebrousser chemin pour découvrir un lieu tout autre de la ville.
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Renlie
Son sourire courtois ne masquait pas l'appréhension de la procureur comtale quant à la mission qu'il lui avait assignée ce jour: lui indiquer le lupanar local.

-Ah! Renlie... ainsi donc, vous n'avez point oublié le rendez-vous auquel vous m'avez forc... convié! ... Qu'elle chance que vous soyez un homme si fiable !

Trève de compliments jeune fille, on pourrait vous étriper si on vous entendait! Je n'ai pas encore vu les fourches depuis mon arrivée, mais sait-on jamais... En route!

Bien que la galanterie l'aurait invité à lui proposer son bras, il s'en abstiendra, sachant la jeune femme proche d'un villageois qui n'eut sans doute pas apprécié ce geste de gentilhomme.

Le chemin vers leur destination se fit sans encombre, la jeune femme discourant sans retenue sur les charmes de sa ville d'adoption. La visite guidée improvisée lui servait sans nul doute à quelque peu éluder le but de la mission comtale du jour, aussi arrivèrent-ils à destination sans s'être rendu compte du temps écoulé.

Plantés devant la battisse à l'aspect extérieur pas franchement ragoutant, elle semblait devenir blême à l'idée d'y pénétrer.


Franchement, crois-tu sérieusement que Mordock puisse s'y cacher?! J'ai peine à croire... et je suis d'autant plus dubitative quant au fait que tu parviendras à récolter les arrérages d'impôts !


Lui souriant:

Alors ça, c'est ce que tu vas voir, j'en ai explosé des portes de tavernes en Berry qui refusaient de payer l'impôt... Attends moi là si tu veux, je vais inspecter les lieux.

Poussant la lourde porte grinçante, il pénétra avec un oeil observateur dans ce qui devait servir de sas d'entrée. Un espèce de vieux gorille déséché servait de cerbère, qui eut tôt fait de laisser transparaitre son statut de mauvais payeur d'impôts par l'adoption d'un teint blanchâtre quand le CAC s'annonça et demanda à s'entretenir avec le propriétaire des lieux.

Convié à s'installer au comptoir sis dans la salle principale qui était vide, il constata que le repos du guerrier semblait être de mise après une soirée pour le moins chargée, au vu des effluves embaumant la pièce. Puisque rien d'inconvenant ne trahissait l'activité principale de la "maison", il fit les quelques pas le séparant du sas d'entrée, et invita la jeune femme à le rejoindre.


Viens Juliette, tu peux rentrer, tout va bien.
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Arthanagor
Le matin, dans le bureau de la maréchaussée…

L’écossais était plongé dans la rédaction des rapports de la nuit. Tache fastidieuse s’il en est, mais pourtant nécessaire. Quelques miliciens conversaient à voix basse près de la porte d’entrée de la pièce et il surprenait de temps a autre le regard qu’ils jetaient vers. Il tenta de faire celui qui ne voyait pas leur manèges mais, impulsif qu’il était, il ne tarda pas a se lasser.
Il poussa un soupire d’énervement et lança violement la plume d’oie sur le bureau, éclaboussant au passage les parchemins qu’il venait de rédiger:


- Suffit !!...dit-ilCessez donc un peu ces messes basses et vos œillades….
L’un des gardes regarda les autres avant de se tourner vers lui :
- C’est que Messire….il se racla la gorge, hésitant a continuerP’tit Louis ici présent nous narre une chose qu’il a vu plutôt….embarrassante.
- Qu’il la mentionne dans son rapport alors…
- Ben c’est au sujet d’vot’ dame…
- Pardon ?...L’écossais s’avance vers le dénommer P’tit LouisParles !!!..

Nouveau regard embarrassé du milicien qui cherche un soutient de ses collègues en vain. L’écossais le foudroie du regard :
-…burraidh (*) ..parles ou j’te fais jeter dans la Dordogne sur le champ
- Messire..cece matin j’ai vu votre compagneL’écossais écoutese rendant au Lupanar de la ville, en compagnie d’un messire….le milicien déglutit, craignant à juste titre la réaction..
- Foutaises !!! Breug !!!(**).. je vais te faire bouffer ta langue. !!..et tes yeux !!!
Un autre confirmant les dires du milicien, l’homme des Highlands crut que le ciel lui tombait sur la tête. Il regardait, ahuri les hommes devant lui. Un des miliciens sortit une bourse et commença a compter ses écus avec un regard salace :
-..hé hé hé…y’a une nouvelle alors ?

Le sang de l’écossais ne fit qu’un tour : Il empoigna l’homme par un bras et lui décrocha un direct du gauche, qui le fit passer a travers la fenêtre. Arth se tourna vers les autres…
- Un autre commentaire ?....tous se regardèrent et firent signe de la tête que non. Il prit sa Claymore et jeta rapidement son tartan sur les épaules et désigna les hommesbon alors toi !!...toi !!!....et toi,...thoir lean sin !!! (***), il lui tend une arbalèteet suivez moi !!!


Après une marche rapide à travers la ville :

La bâtisse de petite vertu apparue bientôt dans le champ de vision de l’écossais qui s’en approchait a grands pas, les miliciens suivant tant bien que mal derrière. L’enseigne qui se balançait au vent et la lanterne rouge au dessus de la porte d’entrée ôtaient tout doutes sur l’activité ô combien lucrative du lieu. Un des miliciens se hasarda à tenter de calmer l’écossais :
- Messire Arthd’un regard, Arth le fit taire.
- Si ce type est entrain de jouer les jolis cœurs, dit l’écossais en serrant les dentsj’vous garanti qu’Azincourt, et la guerre contre le ponant auront l’air de jeux pour nourrissons à coté de ce que je lui réserve…
D’un coup de bottes il ouvrit avec frac la porte du Lupanar et désigna d’un geste l’espèce de gorille qui servait de garde chiourme :….’foutez moi ça dehors !!!
Pénétrant dans la salle sombre et éclairée, judicieusement, pour l’activité de l’endroit, il perçut deux silhouettes, dont une lui semblait assez familière.
Tirant, sans bruits sa Claymore l’écossais fit quelques pas encadré ses hommes
:
- SGUIR !!! (****) ...j’vous préviens…on a la force de frappe des archers angloys et des armes de concours.Il toise l’homme,…et Juliette, qu’il vient de reconnaitre. C’est toi ?..ici ?...décontenancé l’écossais la regarde un instant, puis revenant sur l’homme... vous !! il s’avancevous emmenez ma compagne dans un lupanar ?...z’avez intérêt a avoir une foutue bonne excuse ou j’vous garanti que j’vous arrache les roubignolles pour en faire des boucles d’oreilles pour votre dame…


Citation:
Traduction du Gélique ecossais
(*) Imbécile
(**) Mensonge
(***)Prends ça avec toi !!!
(****) Halte !!,

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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Juliette.mansart
Juliette frissonnait sous sa cape, tentant tant bien que mal de se préserver de la brise cinglante par sa froideur à l'aide de sa capuche ; écoutant avec amusement les dires de Renlie.Sourcil légèrement relevé d'incrédulité, elle se contenta de répondre en rigolant

- Toi?! Exploser des portes?! Tu m'en diras tant! Tss.. je ne demande qu'à voir hein!

Le regard toujours posé sur Renlie, vraiment, elle n'y croyait pas... pour défoncer des portes déjà, il faut avoir une stature plus...imposante, un peu moins de.. prestance, de.. enfin voyez?!

Renlie allant inspecter les lieux, Juliette patientait à l'extérieur, tentant vainement de se réchauffer en favorisant la circulation de son sang par de petits sauts sur place, ronchonnant intérieurement alors que sa mâchoire claquait allègrement à bon rythme
Punaise qu'il fait froid!!

Une voix, qui lui parut momentanément presque céleste se fit entendre, la délivrant enfin de cette torture glaciale

Viens Juliette, tu peux rentrer, tout va bien.

Même si les lieux ne l'enthousiasmaient guère, la jeune brunette s'empressa d'y accéder à petits pas de course ; c'est qu'elle se les gelait!

Le cerbère qu'elle croisa dès son entrée, eut tôt fait de réfréner son élan. Elle le regarda un instant tout en le contournant, arborant de grands yeux de plus en plus ronds d'étonnement, au fur et à mesure qu'elle détaillait son gabarit imposant ; ne pouvant s'empêcher de murmurer à son attention, comme si elle s'adressait à un chien écumant et montrant les crocs


Tout doux, tout doux, faîtes comme si de rien j'étais ....Euh.. Henry!?! s'écria-t-elle aussitôt le cherchant du regard, légèrement paniquée. Se dressant à ses côtés, à proximité du comptoir, trop soulagée d'apercevoir enfin un visage amical, elle lâcha spontanément

'tain! Z'avez vu le mastodonte à l'entrée? J'ai bien cru qu'il allait me mordre!! Non mais sans blague!

Enfin au chaud, elle arpenta les lieux du regard, arborant une légère grimace de dégout ; et ce, même si, mise à part son imagination qui vagabondait follement, rien de ce qu'elle avait reluqué jusqu'à présent avec dédain, ne laissait présager du commerce qu'on y faisait icelieu. Petite moue s'affichant sur sa frimousse et sur un ton indubitablement de mauvaise foi, s'accoudant dos au comptoir avec désinvolture, elle ronchonna

Hmouais bon..Mordock ne semble point ici, allons-nous en Renlie!

’foutez moi ça dehors !!!

La jeune femme d'écarquiller les yeux, se redressant illico, le corps tel un preux soldat devant son commandant ; ne manquait en fait que le geste de salutation de la main et on y aurait cru! Se tournant vers Renlie en mode "affollement" lâcha

C'est la voix d'Arth?!

Avançant de quelques pas en direction de la voix de celui qui semblait sans conteste, franchement remonté, la jeune femme affichait un air sceptique... Rapidement un bruit de verre fracassé la fit s'immobiliser ... mais c'est quoi ce "bordel"?!

Arth et sa troupe, arrivés jusqu'au duo de conseillers ébahis, ne leur laissa guère l'opportunité de placer un mot.

C’est toi ?..ici ?...Vous !! ...Vous emmenez ma compagne dans un lupanar ?...z’avez intérêt a avoir une foutue bonne excuse ou j’vous garanti que j’vous arrache les roubignolles pour en faire des boucles d’oreilles pour votre dame…

Juliette de se placer aussitôt entre Renlie et Arth, posant ses mains sur le torse de son amoureux

Hey oh! Du calme... tu laisses les roubignolles du sieur en paix, merci bien..

Affichant une mine suspicieuse, reposant sa main sur l'une de ses hanches, elle soutenait le regard de son écossais. Fréquentait-il à son insu ces lieux.. dégoutant?!

Il ne lui effleura pas un moment l'esprit, que sa propore présence en ces lieux, qui plus est en compagnie de Renlie, pouvait être tout aussi douteuse que celle de son amoureux. Sur un ton de reproche, le nez légèrement en l'air, presque frondeuse, elle s'adressa à lui sur un ton limite de reproche ; comme si s'était elle qui le surprenait et non l'inverse! Ahhh l'amour !


Et toi d'abord?! Que fais-tu là?!
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Arthanagor
{...Pourquoi?....pourquoi?...}

Il a peine finit de parler que la brune s’interpose entre lui et l’homme tentant d’éviter le pire. Posant ses deux fines mains sur sa poitrine elle tente de le raisonner.
- Hey oh !!...tu laisses les roubignolles du sieur en paix, merci bienL’écossais fulmine. La mâchoire crispée, son regard va de l’un a l’autre, en insistant plus sur le messireet toi d’abord ?! Que fais tu là ?..
L’écossais la regarde, hésitant entre le rire et la colère.

- Comment ça « que fais tu là ? »il fronce les sourcilsj’peux te poser la même question remarques….il désigne l’homme de la pointe de l’épéeen ajoutant « en galante compagnie »il soupireUn des miliciens m’a prévenu qu’il t’a …il regarde de nouveau l’homme« vous » a vu entrer dans ce bordel, et de ce que je sais…quand un homme et une femme se rendent dans ce genre d’endroit, c’est rarement pour y chanter des cantiques....d’où l’intérêt pour ce bellâtre d’avoir une excuse digne de ce nom a moins qu’il veuille offrir une paire de boucle d’oreilles originales a sa dame, ou a sa promise….L’écossais fait signe a un des miliciens de positionner a l’entrée de la bâtisse, afin que l’entrevue ne soit pas perturbée.

L’écossais la regarde. Elle est toujours positionner entre les deux hommes.
Avec un sourire sadique il lui dit
:
- Je ferais ça bien t’inquiètes….je trancherais d’un coup sec, il mime le geste de la main…il sentira rien sur le moment. Par contre aprèsil grimacej’vais lui faire passer l’goût des escapades galantes avec autres que sa propre mie
Il s’assoit sur un coin de table, les jambes tremblantes encore de la rage qui l’habite. Rarement il avait été dans un tel état de colère. On pourrait aisément voir malgré la barbe qui lui mange son visage et le cou, ses jugulaires battre suivant l’afflux du sang qui bouillonne en lui. En soupirant il lui dit :
- Mortecouilles Ju’….c’est un Lupanar !!!....mets toi un peu a ma place !!
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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
--_renlie


Hmouais bon..Mordock ne semble point ici, allons-nous en Renlie!

Avant qu'il n'ait le temps de répondre qu'il devait encore toucher ses impôts, un brouhaha d'enfer se fit entendre depuis l'extérieur. Là où il avait interprété la chose comme émanant d'un groupe de teutons en rut, il ne pu que constater avec effarement la présence de l'écossais dans l'établissement, dans un état relativement second, la goutte au nez, la grosse veine du front prête à claquer, à se demande si l'omelette aux champignons des bois du matin n'était pas frelatée, ou pire, s'il était en manque à ce point pour débarquer dans cet état au lupanar...

Alors que le fou rire provoqué par le burlesque de la scène, Juliette s'interposa, tant l'écossais semblait sur de son fait, mais déchanta vite, à l'audition de la question de la brune.
S'en suivit un laïus très masculin, tentant de noyer le poisson sous couvert de démonstration de virilité aigue, et de détournement de situation, quand il ouvrit enfin la bouche.

Ca y est, vous avez fini votre mise en scène? Non parce que c'est réussi hein, le coup du gros dur qui débarque avec sa langue et son poignard. Enfin je ne vais pas me plaindre, ça me changera de l'astiquage de la dague...

Quand vous aurez pris 2 minutes pour vous oxygéner un poil entre les oreilles, vous serez ptet en état d'écouter les réponses à vos... "questions", à savoir qu'on est venu inspecter les lieux à la recherche de Mordock, qui finalement n'a pas l'air de s'y trouver, pour la plus grande inquiétude de votre Juliette. Quant à moi, je joins l'utile à l'agréable, non pas uniquement par la compagnie de votre délicieuse amie, mais également en venant percevoir l'impôt de ce bouiboui infâme, si vous voulez tout savoir. Alors vous serez gentil de rembarquer votre attirail et vos sbires, je termine mes petites obligations comtales.
Juliette.mansart

Le jeune et menue frondeuse toisait toujours son écossais par-dessous le nez de celui-ci, la poitrine légèrement bombée comme pour se donner le courage de lui tenir tête; du moins jusqu'à ce qu'il s'empresse de lui remettre en pleine poire des insinuations semblables à celles qu'elle venait elle-même de lui servir! Momentanément déstabilisée, elle fronça les sourcils, scrutant tout au fond de ses emeraudes, le sérieux de l'inquiétude qu'il exprimait, dodelinant doucement de la tête en étudiant son expression

-Naaaaah! Tu te moques de moi Arth?!

Elle décocha une oeillade incrédule vers Renlie, d'un minois presque amusé tant la situation lui semblait loufoque.
Eh non! L'écossais n'entendait visiblement pas à rire...erf! Reprenant aussitôt son sérieux, elle se sentait du coup, quelques peu insultée de ses insinuations.


-Mais... MAIS! Arth! Qu'as-tu imaginé ?? Justement! Nous sommes dans un lupanar !! Que je sache, il n'est point nécessaire d'apporter euh... son repas! Ils offrent un banquet déjà fort bien diversifié ! Tu crois que si Renlie avait voulu s'amuser il se serait empêtrée de ma présence?!

Elle ne put réprimer un fou rire.

-Pourquoi serais-je ici?! Pour tenir la chandelle alors qu'il se serait amusé peut-être?

La jeune femme esquissa une légère grimace, puis sourit avec douceur à son amoureux, espérant sincèrement qu'il réaliserait l'absurdité des fabulations qu'il s'était imaginées, trop emporté par la colère.

Alors qu'il lui sembla se radoucir à peine, Renlie prit la parole, légèrement remonté par les esclandres d'Arth et le ton de son propos fit grimacer Juliette. Punaise, ils vont finir par en venir aux poings ces deux-là!

Bien que Renlie disait vrai, et avait de bonnes raisons de se montrer excédé par l'arrogance de son écossais, elle ne put s'empêcher de se tourner vers lui pour lui faire de gros yeux et lui murmura entre ses dents, la mâchoire contractée


-Renlie je t'en prie ne l'enflamme pas davantage!

Refaisant face à Arth elle lui dit doucement

Arth, Renlie dit vrai...Nous parlions en taverne hier soir avec Nabeille, du lupanar et de l'affection que portait Mordock à une certaine Lulu qui travaillerait supposément ici. En évoquant l'endroit Renlie a réalisé que le Lupanar n'avait jamais payé d'impôt et a également émis l'hypothèse que Mordock pourrait s'y terrer, voilà tout ce qui a motivé notre visite !

Regardant Renlie à nouveau D'ailleurs t'es-tu renseigné sur cette Lulu et sur Mordock? L'endroit semble étrangement désert...


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Arthanagor
{…Apparences trompeuses ?...mouais, surement....}

L’écossais regarde la brune qui se tient face à lui.
A l’écouter, la situation lui semble tout a fait normale. Les mœurs du royaume de France sont-elles différentes de celles des Highlands?

- Ce que j’ai imaginé ? Ce que j’ai imaginé ?...il les regarde, non mais on rêve là ?! La situation leur échappait a ce point ?surement ce que n’importe quel homme apprenant que sa compagne se rend au lupanar avec un autre aurait imaginé…rien de plus, rien de moins !!

Il allait ajouter quelque chose quand le messire surement voulant mettre à profit l’adage qui dit que la meilleure défense est l’attaque s’avança vers l’écossais.
- Hey ! Dis donc le drôle !!! , Arth le regarde des pieds à la tête,…un ton en d’sous hein !! Il lui fait un signe de la mainparce que sans être franchement malhonnête, votre petite escape en ce lieu peut sembler douteuse au premier abord hein….seulement y’a des impulsifs qui écrivent, et d’autres qui se déplacentil descend de son coin de table alors que Juliette se tourne un instant pour parler à Renlie.je fais parti de la deuxième catégorie. Et pour votre gouverne, je suis suffisamment calme pour écouter vos explications sans quoi vous seriez déjà couché et maintenu sur une table, le « service trois pièces » à l’air, attendant anxieusement le glissement de ma lame sur cette partie de votre anatomie…

La brune tourne alors ses azurs vers l’écossais, lui donnant d’une voix plus calme sensiblement les mêmes explications que Renlie.
L’écossais opine du chef doucement
:
- Admettons pour Mordock, dit-il en regardant la brunette, ‘faut bien avouer que c’est loin d’être un sagart (*) et son attirance pour la grosse Lulu n’est plus à démontrer…encore faudrait il qu’elle soit ici, il fait le tour de la pièce du regardce qui visiblement n’est pas le cas. Il hèle un milicien lui demandant d’aller voir a l’étage si la gosse est pas entrain d’exercer et le cas échéant de la ramener ici pressement. Puis, revenant à Renlie :… Vos « petites obligations comtales », messire, doivent surement être plus fructueuses du coté D’Angoulême ou de la capitale où toutes les ribaudes du comté doivent exceller vu la présence des armées et des défenseurs de toutes sortes…et encore, concernant ce …cette maison de tolérance, je me demande si l’endroit est pas plus assujetti a une taxe locale plutôt que comtale.

L’écossais passe alors derrière le comptoir, attrape une bouteille dont il arrache le bouchon de liège avec les dents. Peut être qu’une gorgée d’un remontant quelconque achèvera de faire retomber la tension qui l’habite encore un peu. Il pose la bouteille, en hume le contenu et fait la grimace :
- Bienl’écossais sert trois godets. Le tout-venant ayant surement été torpillés par la clientèle d’une époque a priori révolue , on va se risquer dans le bizarre. Il les regarde, les invitant à venir goûter... disons les diplomates prendraient le pas sur les hommes d’actions et que l’époque serait aux tables rondes….il les regardes, un peu calméTha mi duilich (**) si ma réaction vous a paru disproportionnée à vous deuxmais les apparences étaient contre vous et je tiens a Juliette comme à la prunelle de mes yeux….il lève son godet :..Slàinte !!(***)


Citation:
Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Prêtre, curé
(**) Je suis désolé, je m’excuse..
(***) Santé !!


Merci à M. Audiard pour l'inspiration parfois ^^..

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" delanda Britania est "
Stelliem
[Escapade entre filles.. Curiosité quand tu nous tiens...]

Discussion entre femmes en taverne, envie de decouvrir le revers des lupanars en general de l'une et voilà la juge enceinte et emmitoufflée dans sa cape qui guide dans les rues animées de Castillon son amie Lubna. Juliette les rejoignant la bas.

Tout en lui rappelant qu'il etait hors de question d'entrer pour elle dans ce lieux sans risquer la mort par son mari qui n'allait pas apprecier cette escapade meme entre filles, Stell avancait tout en souriant, lui montrant les batiments a voir tel que la mairie, les thermes, racontant des anecdoctes, les souvenirs remontant dans sa memoire et la faisant sourire nostalgique.

Enfin c'est un peu inquiete qu'elle se retrouve dans la ruelle sombre qui mene au lupanar. Elles avancent lentement jusqu'aux batiments et s'arretent devant une porte fracassée surmonté d'une lanterne rouge.

Regard peu rassurée vers Lubna puis derriere elle.

Heuu Lubna on devrait peut etre pas là ... regarde la porte.... il y a l'air d'avoir du grabuge...

Sur que elle n'allait pas entrer dans ce lieu ou tout les vices sont permis. Et dit en faisant demi tour prete a repartir cherchant Juliette du regard.

Humm Juliette n'est pas là... on fait quoi ? On l'attend ?

Elle a peur ! ben oui enceinte et sans arme il est hors de question de risquer sa vie pour une lubie. Soudain elle regarde la porte et pense a Juliette.

Arffff pouvu qu'elle soit pas dedans... regard vers Lubna. heuuu tu crois pas que Juliette soit dedans hein ?
_________________
Lubna
Arrivée devant le lupanars avec stelliem

Ah mais si on rentre
je voudrais voir si .... si lez filles qui y travaillent sont en sécurité...faut que je sache!!

fallait qu elle sache aussi si son époux trop souvent absent y était!

Juliette ben on l'attends mais dedans stell sa caille là!


aller viens...

et de pousse' la porte lourde

première apparition


Juliette!
Renlie!
Un homme grand fort!


ne sachant plus quoi dire
regard vers la Juge


que font donc Juliette
et renlie ici?


et de chercher des yeux si Vlad etait dans le coin

_________________
Stelliem
Stell regarde autour d'elle tout en se dandinant d'une jambe sur l'autre pour se rechauffer quand elle entend Lubna lui dire :

Juliette ben on l'attends mais dedans stell sa caille là!

aller viens...


Ecarquillement des yeux et secouage de la tête de droite a gauche tout en disant.

Nan mais comment elle pourra savoir qu'on est dedans Juliette ? et puis...

Elle sent Lubna la tirer derriere elle et pour ne pas tomber avance et se retrouve dans le hall d'entrée.

heyy mais non je rentre ... pas

Ben si elle rentre mais pas rassurée la belle, elle se tait et regarde inquiete vers la porte quand soudain son ventre rebondit contre le dos de Lubna arretée.

Oups pardon... deux pas en arriere et s'arreter perplexe puis se pencher pour voir quand Lubna lui demande.

que font donc Juliette
et renlie ici?


Ouf habillés tout les deux et debout et pas seuls... Sourire de soulagement en premier, froncement de nez en second en sentant une légère tension dans l'air et de dire le plus innocemment possible sans pour autant bouger de derriere Lubna.

Bonjour... Je savais pas que tu viendrais avec Arth et messire Renlie. Vous attendez depuis longtemps ? avant de regarder Juliette sourcil haussé comme pour lui demander qu'est ce qui passe ici ?
_________________
Juliette.mansart

Admettons pour Mordock, ‘faut bien avouer que c’est loin d’être un sagart et son attirance pour la grosse Lulu n’est plus à démontrer…encore faudrait il qu’elle soit ici…ce qui visiblement n’est pas le cas.


Bah Arth, on ne peut se fier aux apprences non plus... je veux dire, ici c'est la pièce principale mais il est tôt encore! Alors je ne crois pas que d'un bref coup d'oeil, nous puissions en déduire que personne se trouve ici! Si Lulu est ici, peut-être est-elle plutôt dans une chambre close non? Il faudrait trouver quelqu'un qui pourrait nous dire si Lulu est ici, ou s'ils ont récemment vu Mordock! Je n'ai pas fait tout ce chemin pour me contenter d'arpenter la pièce brièvement! S'il le faut j'ouvrirai toutes les portes que je trouverai !

Relevant la tête affichant un air plus que déterminé, clairement, si Mordock se trouvait ici, elle le débusquerait! Tentant de croiser quelqu'un du regard, elle écoutait distraitement l'échange entre son écossais et Renlie ; les derniers mots que prononcèrent l'écossais l'attendrirent visiblement.

(...) je tiens a Juliette comme à la prunelle de mes yeux

Elle s'approcha de lui pour déposer un doux baiser sur son cou alors qu'il trinquait, puis crut bon de lui remémorer une promesse qu'elle lui avait d'ailleurs déjà faite

Je tiens aussi à toi Arth, tu le sais, aussi fais-moi confiance, je ne ferai jamais rien qui pourrait trahir la confiance que tu me portes... Donc, je t'en prie, laisse les roubignolles des hommes qui me côtoient, en bon état!

Elle lui sourit taquine, puis, bu cul sec l'alcool offert. Reposant délicatement son godet sur le comptoir, des voix féminines familières attirerent son attention

que font donc Juliette et renlie ici?
Bonjour... Je savais pas que tu viendrais avec Arth et messire Renlie. Vous attendez depuis longtemps ?


Pivotant sur elle-même pour leur faire face, elle les regardait en écarquillant des yeux. Hm.. elle aurait cru qu'elles s'étaient donné rendez-vous un peu plus tard et que la visite avec Renlie serait passée inaperçue... en fait de discrétion, c'étati sérieusement loupé! Et franchement, la situation devenait des plus étranges ! Elle voyait déjà le titre choc en première page de la Castipotine : DERNIÈRE HEURE, les passe-temps de vos conseillers comtaux, le LUPANAR!

Juliette sentit ses jambes ramollir à cette pensée. Vrai que ce n'était pas tous les jours qu'une ex-juge, une juge, une proc, un CAC et un douanier se trouvaient icelieu...quoique... peut-être moins rarissime que la naïve brunette pouvait le croire?


Euh non non, nous arrivons à peine ! Euh... Renlie voulait tenter d'extorquer les arrérages d'impôts alors je lui ai montré où le Lupanar se trouvait.. Du coup, je me suis dit que Mordock se terrait peut-être ici, avec sa Lulu.. qui sait! Tu crois pas Stell? Après tout, il s'est souvent targué de fréquenter ce lieu en taverne...

Elle sourit timidement à Stelliem et Lubna. Que cela était étrange de voir Stelliem enceinte jusqu'aux oreilles dans un tel lieu! Elle ne put réprimer un léger fou rire, trouvant la situation franchement cocasse

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--La_grosse_lulue


La grosse Lulue ronflait dans son plumard, la bouche encore asséchée de tous les excès de veille.
Allongée le cul en l’air, celui qui faisait sa fortune et tourner la boutique, en avait attiré plus d’un, et était régulièrement demandé par « ses habitués ».
Les yeux encore colorés de khôl, et à peine ouverts, sa main chercha sa bourse, simplement pour recompter le montant de ses gains de la soirée.
Ses mains aussi étaient habiles et en moins temps qu’il ne le fallut, elle su que tout ce trouvait bien là et irait rejoindre son pécule accumulé dans sa cachette secrète.
Un bruit sourd la fit se lever et tendre l’oreille.

Il était tôt pour une visite de clientèle et les livraisons avaient toutes été faites la veille.
Elle passa ce qui lui tomba sous la main et ouvrit la porte de sa chambre, des voix montèrent.
Mais c’était le bordel en bas que ce passait il donc ?

Elle descendit et quand elle constata cet attroupement peu habituel, elle se mit à crier plus fort que tout ce ramassis de donzelles et autres messieurs bien trop honnêtes à leur mine pour être des clients potentiels, quoique pour certain ce n’était pas écrit dessus.


VOUS FAITE QUOIIIIIIIIIIIIIIII TOUS ICI !!!!

C’EST FERME !!!!
Si vous voulez tous repasser plus tard, enfin tous, pas vous les filles, je n’embauche pas…


Les mains sur les hanches elle les toisa.
Stelliem
Et d’écouter Juliette lui expliquer pourquoi Renlie était là ce qui ne l’étonne point pour le coup. Mais quand elle parle de Mordock là elle hausse un sourcil et jette un coup d’œil autour d’elle en se rapprochant de son amie prise d'un leger fou rire.

Heuu tu veux voir si Mordock est ici avec la grosse Lulue ? Nan mais comment tu veux savoir ? Y a l'air d'avoir personne là... Tu va frapper a toutes les portes ?

Regard abasourdi vers Arth derrière le bar puis de nouveau Juliette.

Punaise, si mordock est là il va nous tuer de l’avoir dérangé…

Et Stell de rougir en disant cela des images plus que gênantes lui traversant l’esprit. Elle secoue en fermant les yeux la tête et les rouvre en sursautant quand une femme débarque et leur cri dessus.

Yeux écarquillés de surprise, les joues et le front rouge écarlate de gène a la vue de la tenue plus que légère de la femme et la bouche ouverte en un O parfait montrant un vide monstrueux dans son esprit, Stell la regarde silencieuse.

Enfin, apres un laps de temps qui lui semble long mais long.. mais qui ne dura que quelques secondes, les neurones se remettent en marche et le cri du cœur sort sans même qu’elle ait le temps de réflechir en la regardant.

Ca tombe bien je veux pas être embauchée moi !!

Et dans le silence de la salle, de se demander s'il etait possible de prendre feu par combustion interieure tellement elle se sent cramoisie et de baisser son regard sur son ventre rebondi pour tenter de calmer sa nervosité et reprendre le controle de ses emotions mises a mal. respire lentement, inspire, expire, inspire...voilà tout va bien aller... Et de reflechir a une retraite strategique pour sortir rapidement de cet endroit.
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