[RP] Cérémonie d'allégeance des nobles du PA [Janvier 1460]

Henry_de_silly

Après différentes discussions à l'hérauderie, le sujet qui était initialement prévu sur le forum du castel du PA, se déroulera ici-même.
En revanche les dates resteront inchangées ; la cérémonie se tiendra donc jusqu'au 2 février.
Ceci est donc la reprise du texte affiché au château.

Bon Jeu !

Les jours avaient passé depuis l’envoi des missives à la noblesse du
comté.

Depuis lors, une agitation peu ordinaire se faisait remarquer dans
l’entourage du héraut. Artisans, tisserands, à l’occasion de cette
cérémonie d’allégeance au comte du Périgord et de l’Angoumois, qui plus
est, en ce premier jour de l’an neuf - 1460 certes mais an neuf quand même
– Angoulesme voulait une cérémonie qui soit belle et fastueuse !

La salle du trône avait été parée de ses plus beaux atours ; aux murs de
la pièce avaient été accrochés les oriflammes des villes et du comté, les
parquets que la Comtesse d’Aubeterre protégeait avec un soin tout maternel
avaient été cirés afin de magnifier leur beauté naturelle ; les vitraux
représentant les grands épisodes du Périgord et de l’Angoumois avaient été
nettoyés avec une grande minutie.

Pourtant malgré tout l’apparat de la pièce, il s’en dégageait une ambiance
chaleureuse et accueillante, sans doute était-ce l’effet cumulé du feu
brûlant dans l’âtre de la cheminée monumentale, devant laquelle avait été
installé le trône comtal, ainsi que le délicat parfum des quelques bougies
parfumés, qui avaient été savamment disposées parmi celles qui ne
dégageaient aucune odeur.

C’était fait, il était temps, tout était fin prêt pour commencer la
cérémonie, le chœur du palais comtal avait pu perfectionner les chants
qu’ils allaient interpréter et une brigade de laquais en livrée était en
ordre de combat, se tenant prêt à apporter vins et produits du pays aux
hôtes de marques.

Revêtu de son tabard et armé de ses caducées et parchemins, Angoulesme
invita les huissiers à ouvrir les grandes portes de bois massif.

_________________

Vonafred

Et pour le comte l'heure de faire son entrée,Tabard immaculé et couronne en chef...
-Angoulesme, très cher Henry c'est grand honneur que de vous voir officier en ce jour qui marque nostre quatrième mandature.
L'accolade fut fraternelle, le Héraut était plus qu'un ami.
Un sourire fort expressif.
-Vous nous avez gaté, la cérémonie promet d'estre somptueuse.
Et de prendre place sur le trône comtal.
-Et bien si vous estre prêt, je crois que nous pouvons débuter...
_________________

Garel

Le seigneur de lafaye qui était de retour en PA après plusieurs mois passés sur les routes du royaume avait décidé de se présenter à la cérémonie d’allégeance il y avait trop longtemps qu’il n’y avait pas participé en personne, il se demandait si on ne l’avait pas oublié.
Il revêtit donc ses habits de cérémonie et alla se présenter à la salle du trône.
_________________

Aleen

La jeune femme aimait cette cérémonie, elle avait revêtue pour la circonstance une robe simple sortant d'un bon faiseur, coiffé ses cheveux en un lourd chignon tombant sur la nuque.

Le Comte était déjà là mettant au point avec Henry les derniers petits détails.

Henry comme à son habitude avait bien fait les choses, il était passé maître en la matière.Elle lui fit un grand sourire qu'accompagna un petit signe de la main.

Elle glissa plus qu'elle ne marcha jusqu'au trône, s'abîma en une profonde révérence, attendit que le Comte lui dise de se relever afin de rejoindre les places réservées aux membres du Conseil Comtal
_________________

Yodea

Après un mariage, voilà que le comte à trois pattes devait se déplacer à nouveau pour la cérémonie d'allégeance.

Vonafred allait célébrer son quatrième mandat en grandes pompes. Grignols ne pouvait pas ne pas s'y rendre, déjà par ses obligations héraldiques et puis pour féliciter celui qui avait battu son record de mandats comtaux.

C'est donc motivé mais fatigué qu'il arriva sur place. Toujours appuyé sur sa canne, ce coup-ci les medicastres étaient définitifs, la douleur de la blessure resterait à jamais. Ils l'avait mis en garde contre la quantité de produits qu'il prenait contre cette douleur permanente mais il les avait envoyé voir ailleurs s'ils pouvaient trouver de vrais spécialistes en médecine.

C'est donc faisant entendre sa canne qu'il arriva dans les premiers. Saluant les présents, il s'approcha du comte qui discutait avec le héraut. Saluant ce dernier, il s'adressa au comte. Salut toi, alors ca y est, tu m'as dépassé. T'as pas honte de laisser un infirme derrière toi vieille canaille ? Puis rigolant un bon coup. Mais t'inquiètes pas, ma convalescence touche à sa fin, tu vas devoir me supporter à nouveau

Lubna

Lubna n'était point noble du Périgord non... simple conseillère extraordinaire... Mais elle tenait toutefois a assister a la cérémonie et s'assit non loin de Yodea tout en lui chuchotant
ben alors je voie qu'on t'as bien soigné le Yod!! dis moi t'as l'air d'un jeune homme...

Puis regard et sourire vers Henry qui assurait son nouveau travail avec dignité et un clin d'œil à Von tout en repensant à leur jeunesse et fougue du temps des chamailles passées et enterrées...
_________________

Vonafred

Et l'on débuta...
-Messire Garel de Lafaye je vous salue...Vos exploits guerriers dans les armées Royales sont arrivés jusqu'à nous...
Un sourire à la belle Aleen
-Relevez vous je vous en prie Dame le Connétable et prenez place...
Une oeillade à l'ému vilaine...
-Très chère Lubna,je vois avec joie que vous serez à mon coté pour cette quatrième cérémonie...
Un léger rictus en voyant arriver un Grignols fort diminué...
-Ta Grandeur, même sur trois pattes je suis comblé de te revoir mon indéféctible compère...Ton fauteuil au Conseil se languit de toi !

A Henry
-Noble Héraut, procédons par ordre d'arrivée comme nous l'avons évoqué...Toutefois et je pense que Messire de Lafaye n'y verra point ombrage...Le Comte Yodea semble fort diminué aussi c'est lui qui aura la primeur...

Comte de Grignols, venez à nous...
_________________

Tadek

Tadek avait eu vent que la cérémonie d'annoblissement allait
bientôt avoir se déroulé et il se dirigea donc vers la salle.

En entrant il fit un signe de tête en direction du Comte pour le saluer
sans le déranger puis en se dirigeant vers une place, il salua les personnes
déjà présente et s'installa à côté de la Connétable, comme si il ne la voyait
pas encore assez à la caserne et au château pour venir encore l'embêter
lors de la cérémonie.
_________________

Leyah

C'est fatiguée que la Bleizhmorgan apparut à la cérémonie d'allégeance.
Nulle noblesse périgourdine pour la rouquine mais un devoir d'être présente, devoir autant qu'un plaisir d'ailleurs.
Elle avança à pas légers, jusqu'a se retrouver dans la ligne de mire du comte et de lui arborer un sourire faiblard mais sincère avant de trouver siège pour y poser son séant.
_________________

Yodea

Grignols avait à peine tourner le dos que déjà il se faisait rappeler. Claudicant peut être un peu plus que de raison, il revint devant le comte.

Ta Grandeur, si cela ne te dérange pas, et sans contrevenir au protocole, avec un clin d'oeil au héraut, je resterais debout le temps du serment. Je crains que tu ne te retrouves avec une carpette en lieu et place d'un vassal si je dois essayer de m'agenouiller.

Se dressant fièrement sur sa canne, vas y je suis à toi

Aleen

Relevez vous je vous en prie Dame le Connétable et prenez place...

La jeune femme se releva, puis alla prendre place, elle eut l'agréable surprise de voir le Capitaine Tadek s'assoir à côté d'elle elle lui sourit gentiment.

Heureuse de vous voir céans Capitaine

Depuis son retour à la COPA elle avait lié des liens d'amitié avec cet homme, elle l'estimait énormément
_________________

Deliriuma

C'est discrètement que Deli fit son entrée pour assister à la cérémonie d'allégeance du Comte Vonafred.
Il pénétra dans la grande salle, salua d'une révérence le Comte et les Conseillers présents puis pris place aux endroits vacants
_________________

Dame_margot

Margot, avait eut vent que la cérémonie d'allégeance du Comte Vonafred avait lieu en ce moment.

Elle s'y rendit et s'installa entre deux personnes vers l'arriére, là où il y avait de la place libre, elle écouta attentivement la cérémonie.
_________________
rien ne sert de courrir, la mort nous rattrapera tous un jour.

Zoyah

Dans une chambre...

La baronne était installée devant son miroir et se laissait coiffer par une servante.

3-4-5-6-7....

Vous vous rendez-compte Marguerite... ça doit faire au moins 7 mois que je n'ai dû porter allégeance au Berry faute de régnant.. comptant sur ses doigts.

Si.. si...baronesa .. dit sur un ton vraisemblablement peu intéressé. La servante étant occupée à tresser les longues boucles noires. La maîtresse ayant commandé une coiffure plus complexe que les habituels natte ou chignon lâche des autres jours. L'hispanique jonglait avec les mèches noires et quelques galons pourpres destinés à maintenir les tresses.

Je suis curieuse de voir comment c'est... en Périgord. .. ça ne peut pas être pire qu'en Berry... repensant à Bubul et Berruyer s'étant présenter vêtus d'habits paysans et empestant le cochon à plein nez.

Si.. si...baronesa... et vas-y que je tricote et que j'emmêle et que je noue les fils soyeux.

C'était effectivement la curiosité qui lui avait donné le courage de se parer afin de se rendre à la cérémonie d'allégeance. Afin d'entrevoir... peut-être une Noblesse qui en portait mieux le nom que celle de la province dont était originaire la brune.
Afin de voir... un Héraut en exercice pour en apprendre les faits et gestes toute petite chevaucheuse qu'elle était.

Généralement, ce type d'évènement était censé magnifier le lien qui unissaient les nobles à leur Comté à travers la personne du Comte. Un moment fort, où l'on prenait à chaque fois conscience de l'honneur qui nous était fait.

En Berry, c'était la corvée bimestrielle.
En fonction de l'étiquette politique du Duc, une partie de la Noblesse y allait en traînant les pieds quand elle n'avait pu fuire chez les moines ou préférer une missive expéditive, tandis que l'autre s'y rendait en plastronnant et en coquetant à souhait tel le roi de la basse-court. Et bien évidemment, tous en retard !... sauf Ysabeau, la première de la classe... toujours.
Zoyah avait souvent songé que c'était pour le baiser vassalique que la Dame de Sury se précipitait de la sorte.

Ne souhaitant pas souscrire à cette fameuse tradition berrichonne, la brune avait houspillé la pauvre servante plus que de raison.
M'enfin Marguerite ! Pressez-vous un peu que je puisse me dépêcher de me dépêcher.

A la cérémonie d’allégeance

Aussi, elle arriva au tout début, vêtue d'une robe ni trop, ni pas assez... et étonnement dans des tons rosés alors que d'ordinaire, elle affectionnait le bleu.
Ni trop tape à l'oeil, ni trop clinquante... pourtant dieu sait qu'elle en avait des robes "so bling bling" et "m'as-tu-vu"... toutes restées à Valençay... réquisitionnées par le Ponant.
Ni pas assez.. décolleté aurait dit le Lion.
Ni pas assez ... bleu... songeait la berrichonne au teint opalin.
Une fois les trois marches la séparant de la salle du trône franchies, elle marqua un temps d'arrêt. Que de monde! Et puis, pas que de la noblesse locale.
Alors donc ici cette cérémonie était un moment privilégié partagé avec tous...
Et dire qu'en Berry, à ce stade de la cérémonie, on ne trouvait que la gentille Ysabeau aux pieds du Duc récitant parfaitement son laius.

Bien...

Le tout était de se faire discrète afin de ne pas perturber la déroulement de la cérémonie. Avisant un coin... ou plutôt un recoin, la curieuse se cala dos au mur, les mains croisées sur le buste. Elle savait que c'était la première fois que Henry officiait et il semblait avoir bien fait les choses. Il se dégageait de la salle une ambiance cordiale et chaleureuse appréciable par tous. De loin... elle lui adressa un sourire d'encouragement.
_________________

Vonafred

On salue courtoisement les nouveaux arrivants, un sourire prononcé à sa belle avant de se plonger tout à fait dans le devoir de sa charge...

-Ta Grandeur, c'est donc debout que je recevrai ton hommage...
Et d'envoyer le ban d'une voix de stentor...

-Etienne de Talleyrand-Périgord dict Yodea, Comte de Grignols et baron de Thiviers,veux tu être nostre homme-lige ?
_________________

Cérémonie d'allégeance des nobles du PA

Kildara

Impressionnée la Kil? C'était le moins que l'on puisse dire. Une salle du trône rien que ça. Et son arrivée annoncée en plus. Profites ma fille, ça t'arrivera pas de si tôt qu'elle se disait.

Hochement de tête par-ci, par-là. Et puis vint le pourquoi du comment qu'elle était là. Le fief de Ben. Elle regrettait de ne pas l'avoir connu assez mais Aristote en avait voulu autrement. Puis elle pensa à Hadrien. Pauvre petit, grandir sans un père comme Ben c'est dur mais c'est ainsi.

C'est ce moment que choisit une dame pour hurler à l'infamie. Éberluée par la tournure que prenaient les choses, Kil se contenta de rester concentrer tout en observant les réactions de chacun du coin de l’œil.

Vonafred

Dieu que ces cérémonies à rallonge le passionnaient...
Une missive de la Mahaut veuve Barbezieux...et pour finir le clou du spectacle, le pic d'un vaudeville débuté il y a des mois, la remise d'un fief de mérite...à Bryn.
Fief légitime pour celle qui fut Comtesse, comme l'étaient les conditions qu'il avait formulées à la Hérauderie Royale.
La mine se fait féline, regain d'intérêt manifeste pour cet indigeste protocole...

Citation:

...Sa Grandeur Louis Vonafred, va vous remettre la couronne de Vicomte...légitimement Vicomtesse de Biron.

Le Comte allait causer quand...Lubna envoya son aria.
Malaise à peine dissimulé du Couronné, paternité et marmots n'étaient point et de loin ses crédos favoris.

Une lettre de Mareuil, à point nommé vint distraire son attention.

Citation:

Au Comte du Périgord et de l'Angoumois, Louis Vonafred de Dublith...

Dublith, Tsss...Il vieillit nostre Baron à moins qu'à l'instar d'un grand cru dans la constance de son isolement il ne se bonifie...

Réactions multiples à l'envolée lyrique, il en profite pour griffonner puis glisser message à l'Henry.

Citation:

Angoulême,

Conformément à ce que j'ai pu exprimer à vos prédécesseurs, avant toute remise de fief de retraite, seront anoblis au mérite les impétrants suivants...

Au rang de seigneurs

Dame Virginia de Lignareix, Messire Cyrus de Sainclar, Messer Hagos, Messer Best Lion, Messire Tadek, Dame Aleen, Messer Groch, Dame Emardeche et Dame Lubna.

Au rang de Baron
Messire Schumif de Feugerolles.

Le mérite passe avant les titres de retraite.

L.

_________________

Tadek

La cérémonie n'en finissait plus et les rebondissements étaient très nombreux, s'était bien la première fois que Tad' assistait à pareil manège.

L'oeil vif du Capitaine était aux aguets, non seulement beaucoup d'inconnu étaient présent, plus des retours inatendu, le tout sous
un climat de guerre dans le royaume, s'était le moment rêvé pour
un assassin pour effectuer sa tache.

Toutefois, Tadek pu entendre qu'il allait aller être anobli de mérite
par le Comte, il était ravis et très honoré de recevoir des Terres
de son nouveau Comté, son comté dorénavant pour qui il donnerait tout.
_________________

--Agnes_erikssen

Coup de canne. Comme s'il est nécessaire de lui rappeler. Mère, mère, mère...

Le bon jorn, Engolmes.

D'une révérence légère, elle marque le pas devant le héraut.

Pardonnez mon outrecuidance, mais puisque c'est vous qui nous avez convoqués ici, quelle est exactement l'objet de notre présence ? Il me semble que mère vous a écrit. Il ne me semble pas, en fait. Nous consignons absolument tout à Chateaubernard, et je suis la soeur-scribe. J'ai donc fait copie de ce courrier.

Elle s'arrête un instant fronçant légèrement le sourcil :

Et pourriez-vous faire cesser ce vacarme ? Est-une truie qu'on égorge ou bien un garde qui fait couiner quelque fleur fânée ?

Puis de nouveau le silence. Et enfin :

Qu'attendez-vous exactement d'une femme muette outre le fait de lui jeter en pâture, comme un os à un chien un fief qu'elle a hérité de son défunt époux ? L'insulter plus avant ? C'est cela ?

Autre pause :

Et comment se fait-il que Pattricia soit toujours sur le ban des visiteurs alors qu'elle devait être élevé au rang de Seigneur de la Force ? Je vous l'ai dit... ma Mère consigne absolument tout. C'est une manie...

Même des détails sur sa nuit de noces... Hmm... Ca, la sylphide se garde bien de le préciser. La Grande elle-même n'est pas censée savoir qu'elle les connait désormais par coeur. Elle rougit malgré elle. C'est bien le moment de penser à cela. Mais que le vicomte était prometteur !

_________________

Pattricia

- Maman ! Elle a dit quoi Una ?
- Aheum... Rien... rien... des trucs de grands, même moi je n'y comprends rien tu sais mon coeur.
- Pff ! J'ai entendu ton nom, j'en suis sûreuh !
- Chuuut ! Je t'ai déjà dit de ne pas te mêler des affaires des grands et de rester tranquille...
- Humphr !!!

Pas trop fière de cette moitié de mensonge, la vindicative se tourne vers la Grande et lui jette un regard peu amène. Comment t'as pu la laisser ressortir cette vieille histoire ! Devant tout le monde en plus ! Ils vont tous croire que je suis là pour ça et Lucie qui n'en perd pas une miettes !!! Évidemment elle ne dit rien, mais le regard est éloquent, sûr que ça allait être animé une fois qu'ils seraient tous enfin sortis de ce château triste à mourir. Patt avait bien l'intention de demander des explications sur cette tirade d'Una.

La jeune femme se tourne à nouveau vers le trône, n'osant même pas regarder le Comte, tellement elle se sent gênée de ce qui vient d'être dit. Elle cherche plutôt le regard d'Henry, oscillant la tête de droite et de gauche pour lui signifier qu'elle n'y est strictement pour rien, qu'elle ne savait pas... Pauvre Henry... Et ça continue encore et encore, c'est que le début d'acc......... Je lui écrirai un petit billet pour lui expliquer que je suis aussi surprise que lui.

Un long et tragique soupire "patochien" se fait entendre... Ça allait encore faire des histoires, bla bla bla... P'tain !!!
_________________

Brygh_ailean

Sourire en coin à nouveau et haussement d'épaules en direction de Pattricia. Face au regard peu amène, elle avait certainement compris, déglutit et regarda sa fille un tantinet courroucée. Nan, même pas. Enfin si. Elle allait se faire engueuler par la rouquine, alors qu'elle n'y était pour rien. Mais alors pour rien du tout. Et pour ça elle était drôlement courroucée. C'était même tout à fait surprenant qu'Una ait mis les mains sur ces documents. Ce qui voulait dire que si...

P'tain !

Elle se souvint alors de ce que contenait le coffre où étaient rangés les rouleaux en question. Ses carnets intimes et les lettres qu'elles avaient autrefois envoyées à Oengus pour qu'il la sauve de son calvaire. Nouveau déglutissement. Cette gamine était un peu trop futée. Beaucoup trop même. En plus, elle n'avait pas respecté une seconde ce qu'elle lui avait demandé de dire à Henry. Trop futée. Trop butée. Trop... comme sa mère dirait d'aucun.
_________________

Lubna

et cela défilait ...
défection lub avait parler bas a son amie mais fallait croire que du monde avaient entendu ...

et de voir pat qui d'un coup ne lui disait plus un bonjour et l’évitait... Pourquoi?

de voir une femme inconnue parlant de sa mère...

et voir arriver la fameuse femme qui se disait être l'épouse de son amie mort!

Comment?
comment Il aurait pu se marier sans en parler à ses meilleurs amis?

comment?

Le comte dans un coin!

Lub ne savait plus!

déçue par Pat qui était passé devant sans un mot ... déçue par les paroles haut et fort qu elle avait dis aux gamins!

Mais se relever pensant à son époux et sa fille!
_________________

Henry_de_silly

Et le héraut de faire grise mine ...
Très très très mauvaise tête !
Mouarf !

Dame Lubna, je vous prie de modérer vos propos et d'adopter un comportement en adéquation avec la cérémonie qui se déroule en ce moment même aussi particulière soit la tournure qu'elle prend ...

Maintenant ...

Et le jeune homme d'être coupé en son élan par un parchemin signé de la main du comte.
Mardeuh ...
Il savait que ça allait se produire ainsi !
Il l'avait prédit et en avait déjà plaisanté en privé sauf que là ... il n'en riait plus vraiment ...

Je suis au regret de ne pouvoir donner suite à cette demande votre grandeur.

En effet, je n'ai toujours pas reçu les patentes qui sont obligatoires.
Ce n'est pourtant pas à vous que je dois rappeler qu'il me faut des patentes en bonne et due forme afin de les présenter, pour validation, au Roy d'Armes qui dispose d'un véto sur tout anoblissement, y compris pour les seigneuries de mérite.
En outre, vous me demandez d'accorder des seigneuries à un nombre de personnes trop importantes compte tenu du quotas stipulé dans le codex.
Enfin, si je prends la route pour paris aujourd'hui, nous devrions prolonger cette cérémonie jusqu'à mon retour à savoir dans un minimum de deux semaines.
(en comptant une distance de 450 km à une vitesse de 60km/jour)

Il faudra donc poursuivre la cérémonie à mon retour, raison pour laquelle ne le peux que vous recommander de clôturer cette cérémonie par le fief de retraite et d'organiser une cérémonie plus somptueuse pour les mérites.

Ecoutant la jeune femme qui s'adressait à lui.

Jeune demoiselle ...
Si Pattricia au tempérament aussi ardent que la couleur de sa chevelure n'a point reçu le fief de la Force c'est qu'aucune missive n'a été transmise à l'hérauderie.

Je ne dis pas que la missive n'a pas été envoyée au héraut, je ne dis pas que le héraut n'a pas fait son travail, juste qu'il n'y a rien de consigné à Paris.

Sinon pour le vacarme, comme vous l'avez entendu je n'ai pas attendu votre suggestion pour demander que cela cesse.
D'ailleurs tout ce cirque a assez duré.

Enfin votre mère est ici présente pour ce qui est l'obtention du fief de retraite de Biron, non pour une question d'héritage.

Sinon je vois que vous avez la langue bien pendue, si vous voulez officier à ma place dites le tout de suite ...
_________________

Lekaiser

-Cher Baron, c'est joie que de vous voir prêter allégeance en personne...
Mesire de Lalinde, voulez vous êstre nostre homme-lige ?

Comme à chaque régnant qui se succédait, LeKaiser se demandait ce qu'il se passerait s'il répondait "non". A défaut d'être réellement son souhait, ce serait amusant de voir les réactions du Hérault d'armes & du Comte à ce genre de réponse.

Il s'adressa au Comte.

Le plaisir est partagé, Votre Grandeur.

Devant l'intérêt que suscite cette cérémonie... Tour d'horizon devant des nobles venus de loin tels Lubna & des non nobles mais tout aussi méritants car actifs pour le comté... je ne saurai faire de fracas & répondrai donc par l'affirmative. Oui, je le veux. Il esquissa un léger sourire.
_________________

Cerise

Cerise travaillait dur entre le Castel et la Caserne, elle ne chômait pas depuis le début de son mandat. Elle n'avait même pas une minute pour souffler et profiter de ses amis, ce qui la peinait. Mais là elle devait se libérer pour la Cérémonie, et faire son devoir.
Elle rentra donc sur Lanquais se changer se restaurer et se mettre à son avantage, en se glissant dans une toilette plus adéquate pour cette festivité.

Après tout ce ti train train, la Comtesse Griotte arrivait au Palais, encore quelques marches et elle serait au lieu de rendez vous avec les autres, espérant ne pas être trop en retard. Ti regard à gauche puis à droite, elle eut un grand sourire, tout était parfait, et pour une fois elle n'était point la dernière. Elle vit le Baron Lekaiser auprès du Comte Vonafred, ce qui permit à Cerise de poser son fessier sur une chaise, le temps de reprendre un peu ses émotions.

Elle inspira discrètement et espérait que cela ne durerait point longtemps elle avait horreur de ses bains de foule depuis un ti moments, préférant la solitude, pour noyer sa mélancolie.

Elle n'avait plus qu'à attendre son tour..
_________________
Grand Chancelier de l'ODM ~ Lieutenant & Douanière de Sarlat.

Frah

cela était long, déjà qu'elle aimait pas trop les cérémonies...puis elle tourna la tête....puis sourit...

TSSSSSssssss Ma belle !!! Cerise !!!!

Elle se leva discretement....et alla vers Griotte....Puis pris place ....

Contente de te revoir ma belle !!!
_________________
*La confiance est une chose rare....*

Cerise

Cerise attendait patiemment son tour quand elle entendit son nom elle tourna donc la tête et vit sa grande amie Frah.
- Bonjour ma Douce Frah !

Elle lui fit un grand sourire et la bisa tendrement quand Frah prit place près d'elle.
- Et moi donc. J'suis ravie aussi de te voir. Que deviens tu ?
Et ton fils Philippe, il va bien ? il a du changer encore.

Puis elle poursuivit un peu plus bas..
- Comme je suis ravie que Phenix revient près de nous. Cela ne peut faire que du bien au Périgord Angoumois de le retrouver..
_________________
Grand Chancelier de l'ODM ~ Lieutenant & Douanière de Sarlat.

Vonafred

-Interêt partagé soyez en assuré Baron...
Et d'enchainer...

Messire Lekaiser, Baron de Lalinde, nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous reconnaissons pour vassal du comté et vous accordons protection, justice et subsistance pour vous et vostre descendance.

L'accolade vassalique fut des plus courtoise.
Un sourire de circonstance...
-Comtesse de Cognac, venez à moi je vous prie...
_________________

Frah

Elles était contente de la revoir et puis lui fit une bise…

Comment je vais, mais bien…malgré mes blessures, mais ça va, je suis revenue ici…
Oui c’est un beau jeune homme maintenant…il devrait venir aussi…

Puis plus bas….il va bien aussi….et je vais le secouer un peu….pour le bien de tous….
Puis Frah leva la tête….Von appelait la Comtesse de Cognac….

C’est moi qu’il appel…bouge pas ma belle on en reparle après…y a le comte qui m’appel…, c’est bien la première fois que je fait cela…

Elle lui sourit et se leva….Puis elle avança vers Von…

J’arrive, j’arrive !!
Bonjour Von…j’espère que tu vas bien depuis tout ce temps….
Elle se retourna…oups, il y avaient beaucoup de monde…Elle s’inclina devant Von , non sans réprimer un rire…
_________________
*La confiance est une chose rare....*

Vonafred

-Très Chère Frah redresse toi je t'en prie...Une joie de te revoir...je me portre comme un charme et vois avec plaisir que tu résplendis comme toujours...

Et de poursuivre l'inusable protocole au combien palpitant...

-Frah Comtesse de Cognac, voulez vous êstre nostre "homme"-lige ?
_________________

Frah

Elle se releva et lui sourit…

Que veut tu, je ne change pas….et je ne pense pas changer…juste des cicatrices en plus…
Oui, revenons a nos….
Sourit….

Oui je le veux….Heu je doit rajouter quelque chose ou c’est bon comme ça ?

_________________
*La confiance est une chose rare....*

Vonafred

-Je ne vois point ta hache mon amie...Oui cela nous suffira amplement.
Sourire sans doute nostalgique à cette évocation que seuls les vieux Sarladais encore verts relèveront...

-Frah Contesse de Cognac, nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous reconnaissons pour vassal du comté et vous accordons protection, justice et subsistance pour vous et vostre descendance.
Et de s'avancer pour lui faire baiser vassalique sur la joue droite...

-Comtesse Cerise de Bonnemaison si vous voulez bien nous prester vostre serment...
_________________

Frah

Ma hache est toujours en bonne place....Von....

Puis le baiser vassalique....ce qui l'a fit sourire...

Elle lui fit un clin d'oeil avant de repartir a sa place...
Elle attendrait Cerise pour pouvoir parler un peu....

_________________
*La confiance est une chose rare....*

Cerise

Cerise écouta Frah qui parlait de blessures et plongea un instant griotte dans ses pensées, elle aussi elle avait été blessée et avait même failli perdre la vie. Elle lui répondit aussi bas.
- C'est bien toi ca le secouer. Pauvre ptit. Mais hâte de le revoir, ce bel homme.

Elle sourit en voyant Frah partir vers le Comte pour le serment, elle regarda la scène qui la fit rire, c'était bien Frah tout craché, elle était contente de voir que son amie ne changeait pas avec les années qui passaient. Elle sortit de ses pensées quand Vonafred la fit demander près de lui.

Elle se leva et s'avança pour se positionner face à lui. Après un salue léger de la tête, la Comtesse prit sa robe dans ses deux mains pour s'incliner et attendre la suite.
_________________
Grand Chancelier de l'ODM ~ Lieutenant & Douanière de Sarlat.

Henry_de_silly

Angoulesme n'aimait pas tiquer, pourtant à deux reprises il devait le faire ...
Tic ... tac ... tic ... tac ...
Bouarf, le régnant n'allait pas aimer, d'ailleurs cela pourrait faire l'effet d'une bombe.

Se penchant à l'oreille du comte, Henry lui murmura

Votre Grandeur, si pour vous un simple oui est suffisant un serment d'allégeance, ce n'est malheureusement pas le cas pour l'hérauderie que je représente.
Dans son serment, le noble doit au minimum s'engager à apporter fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) à son suzerain. C'est pourquoi je ne peux, en l'espèce, acter comme étant valides et conformes les serments de Sa Grandeur de Cognac et du Baron de La Linde.
_________________

Cerise

La Comtesse entendit Angoulesme prendre parole et elle le savait cela n'était point bon du coup que devait elle faire...

Se relever et laisser place à nouveau au Baron Lekaiser et la Comtesse Frah...

Ou le Comte Vonafred allait lui demander si Griotte acceptait d'être son "homme"-lige...

Griotte releva sa frimousse pour essayer de croiser celui de sa Grandeur Vonafred, car cette position n'était point confortable.
_________________
Grand Chancelier de l'ODM ~ Lieutenant & Douanière de Sarlat.

Vonafred

-Angoulesme , très cher héraut...En exprimant leur volonté d'estre nostre homme lige, nos nobles se reconnaissent pour vassaux possesseur d'un fief...Avec les droits et devoir que cela entraine...
Vous savez comme moi que leur serment d'alégeance est ici de pure forme, c'est nostre troisième mandat consécutif et les serments échangés lors du prime mandat comtal sont toujours...d'actualité...
Cela étant je prends note de vostre remarque et me conformerai à vostre souhait.

Comtesse Cerise de Bonnemaison, vostre serment je vous prie...
_________________

Cerise

Cerise écouta les échanges entre Angoulesme et Vonafred, puis fut surprise que le Comte lui demande son Serment. Elle s'attendait plus à soit laisser place aux autres pour apporter rectification ou soit la question que le Comte posait à tous les autres. Mais Griotte n'y avait point le droit, enfin comme à chaque cérémonie, de toute façon, dans ses souvenirs. Enfin passons, elle le fixa en souriant tout en prenant une grande inspiration pour s'exécuter.
- Nous, Cerise de Bonnemaison, Comtesse de Lanquais, Dame de Genté, vous prêtons allégeance pour nos différentes terres en Périgord-Angoumois, et nous vous reconnaissons comme notre suzerain et Comte du Périgord-Angoumois.

Nous jurons de vous apporter respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), durant toute la durée de votre règne.

Nous faisons la promesse de toujours oeuvrer pour le bien de notre beau Comté.

Elle rebaissa la tête en espérant n'avoir rien oublié dans son Serment, tout en attendant la suite des évènements.
_________________
Grand Chancelier de l'ODM ~ Lieutenant & Douanière de Sarlat.

Vonafred

Un serment dans les formes plus tard...

-Cerise de Bonnemaison, Comtesse de Lanquais nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous reconnaissons pour vassal du comté et vous accordons protection, justice et subsistance pour vous et vostre descendance.

Et de s'avancer pour lui faire baiser vassalique sur la joue gauche.

Un regard vers Henry...
_________________

Opale

En retard , en retard ... elle est encore en retard !
Mais cette fois, elle a ...presque... une bonne excuse.

C 'est qu'elle a vieilli, Opale de Lostanges. Ses gestes sont plus lents, son corps est plus raide et surtout, elle claudique de la jambe gauche. Un petit souvenir gagné lors de son dernier combat.
Alors, se préparer pour assister à une nouvelle cérémonie n'a pas été une mince affaire. C' est pour elle la seule occasion de voir du grand monde.
Le reste du temps, elle reste cloitrée chez elle.
Après avoir longuement hésité , elle finit par trouver une tenue qui lui plait, et c'est en compagnie de sa fille Ellya, qu' Opale entre dans la salle de cérémonie.
Les allégeances ont déjà commencé. Tant mieux. Finalement, ça durera moins longtemps comme ça.
De sa place, elle lance un coup d'oeil circulaire pour noter les visages connus présents.
_________________

Brygh_ailean

La Grande était repartie dans sa rêverie. Réveiller les souvenirs de Ben, c'était à chaque fois la même chose. Les portes qui claquent, les réconciliations. Son sourire, son humour, sa tristesse parfois... Cette façon si particulière de la protéger, encore et encore, de la gronder, parfois les deux en même temps. Sa délicatesse envers elle. Sa jalousie maladive vis-à-vis de toutes les femmes qui l'approchaient. Elle pinça les lèvres pour éviter les larmes. Ce n'était pas le lieu.

Elle avait le temps devant elle, pour rêver. Cette cérémonie était un bordel sans nom. Dire que la présence de Klaus et Mahm n'y étaient pour rien, eut été un mensonge. Mais sincèrement, les périgourdins n'avaient visiblement pas besoin d'eux pour faire dégénérer n'importe quelle situation.

Lubna venait de lui asséner un coup de pied après un tragi-comique : Ma place n'est pas ici.

Bah, voyons ! Et moi tu crois que je ne serais pas mieux dans mon lit...Té !

Lubna avait le sens du dramatique. Ca elle ne pouvait le nier. C'est ce qui lui avait valu sa première intervention publique à Sarlat... Lubna avait tendance à surjouer. Sperber risquait de lui dire d'ailleurs ou de lui proposer un rôle, mieux valait de pas laisser envenimer les choses. D'un rond sur le sol du bout de sa canne, elle intima à tout le monde de laisser la jeune femme sortir sans esclandre. Pour ce qu'ils obéïssaient, en même temps, pouah...

Puis son regard s'aimanta sur Lucie. Sa robe rose, légèrement fanée, que Mélie avait agrandie et agrandie. Ce n'était pas avec un salaire de garde royal que Pattricia avait les moyens d'enrichir la garde robe de toute la fratrie. Elle savait, parce qu'une marraine, ça sait tout, niveau que le petit doigt est supraconducteur des ondes de la pensée, que la petite fille en voulait une autre. Bryn se maudit intérieurement d'avoir offert une poupée Orkaange à la gamine autrefois. A deux ans, on joue à la poupée Orkaange, blondasse a gros nénés ; à quatre, on veut s'habille tout en rose ; à huit, on réclame des escarpins ; à dix, il est impératif d'avoir une ligne de crédit chez Whatelse. Tss... Y'avait qu'à regarder Mahaut, hein ! Matpel était mort, enterré avec ses écus, juste pour qu'elle ne puisse pas y toucher. Prévoyant, le chef ! Un grand chef... LE chef quoi... Un grand homme que le PA d'aujourd'hui ne connaîtrait pas. Malheureusement. Comme Ben... C'est alors que le héraut parla d'elle, enfin, il lui sembla.

Ah ? Je suis là pour ça ? Vous en êtes sûr ? Nan passque moi, au départ, j'étais venue vous dire bonjour, je vous avais cueilli des fleurs... j'aimais le sens de votre humour, j'étais votre petite soeur. mouhahaha... N'importe quoi !

Petit sourire à Pattricia, désolée. Pis non, pas vraiment. Désolée de devoir subir, debout, un tel chantier oui, c'est vrai.

Oui, oui, je sais... Ma fille... A croire qu'elle a plus de sang de son maudit père que je ne croyais. Mouhahaha... Euh... Enfin, je crois qu'elle est pire que moi, quand même... 'fin, j'en sais rien et je m'en fous. J'ai mon cou qui me gratte, Hadrien a faim pis ayé, j'ai envie de pisser.
_________________

--Agnes_erikssen

D'un sourire narquois, elle regarda sa Mère, puis le Héraut, puis sa Mère. Elle avait juste besoin d'un peu de temps. Elle n'était pas comme Elle. Elle avait besoin de temps à chaque fois pour se rasséréner. Ailean était une artiste de la joute oratoire ; elle avait pu le voir à l'époque où elle était encore comtesse. Elle, elle se contentait d'apprendre. La présence physique de sa Mère, et surtout sa morgue, jamais elle ne pourrait l'imiter.

D'ailleurs elle ne voulait pas. Sa Mère adorait attirer l'antipathie, pousser les gens à se dépasser, quitte à les secouer violemment. Ca, Mahmoodi, lui avait expliqué : elle lui avait appris à se respecter en lui plongeant la tête dans le lisier. Les engueulades avec Pattricia n'avaient de cesse dès qu'elles se retrouvaient seules dans un lieu privé. Ailean en demandait beaucoup, Pattricia refusait, Ailean montait d'un cran, Pattricia aussi... et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elles se mettent à vider la cave. Avait-elle été pareille avec le vicomte ? Les domestiques avaient tendance à le penser. Sa mère brûlait d'un feu qui ne pouvait que brûler ceux qui voulaient l'imiter. Alors, elle s'en garderait bien. Elle se contenterait de réitérer sa question jusqu'à obtenir une réponse.

Je vous prie de bien vouloir excuser le maigre entendement des misérables hoberaux que nous sommes, étrangers de surcroît. Votre langue doit avoir des subtilités que, pour ma part, je ne maitrise pas. Vous venez donc de dire que vous savez, mieux que quiconque, alors que vous ne la connaissez peu ou pas, le pourquoi de la venue de ma mère en ces lieux. J'avoue qu'à cet instant, moi qui suis à son côté, jours et nuits depuis des mois, je ne le sais même pas. Hormis le fait qu'elle vous a écrit et qu'elle attend toujours une réponse...

Elle sortit de sa manche, un rouleau. La copie de la patente de Pattricia. Elle sourit. Pour ce qu'ils faisaient visiblement des courriers ici, mieux valait la garder sur soi.

Peut-être n'est-elle venue que pour ça ? Dans le pays d'où je viens, le Héraut est au service de sa Marche, et non la noblesse au service de la Hérauderie. Dans le pays d'où je viens... nous sommes des sauvages, c'est sans doute pour cela. Dans le pays d'où je viens, nous croyons que nul homme n'est supérieur à son prochain, qu'il a une tache à accomplir et que toute la communauté l'aide en cela. Dans le pays d'où je viens... et ne me dites pas que si mon pays est si bien, vous ne comprenez pas pourquoi je n'y suis pas. J'y retourne justement... mais les insultes faites à ma Mère depuis des mois cesseront avant que je ne mette voile sur mon île. Croyez-moi.

Citation:

Engagement militaire.

Engagement politique et économique.

Alors, je réitère ma question... celle que vous semblez éluder. Qu'attendez-vous d'une femme muette ?

Phenix50

Citation:

De Nous, Phenix Alexandre Richard de Plantagenêt,
Comte de Cognac

A Vous :
Louis Vonafred Varenne Salmo Salar,
Comte du Périgord Angoumois

A Vous :
« Angoulême » Noble Héraut du Périgord Angoumois

A Vous :
Haucte Moyenne et Basse Noblesse du Périgord-Angoumois

Et A Vous, Peuple du Périgord Angoumois, si cher à nostre cœur vieillissant

C’est avec tristesse, désolation, et déshonneur que nous apprenons de la propre plume du Comte Vonafred les agissements inqualifiables de nostre vassale Brygh_Ailean Mac Fayden Dame de Châteaubernard, terres cizes aux nostre de Cognac durant la cérémonie d’allégeance du précédent mandat.

Nous mesme, absent lors des faicts n’en avions poinct été informé et sommes bien dans le regret de n’avoir pu y intervenir, sinon en paroles du moins en actes si cela avait été possible.

Par la présente, conscient de nos responsabilités mandons à l’ensemble des personnes citées en en tête de bien vouloir recevoir nos excuses les plus sincères car il n’est pas justifiable d’user d’un statut pour usiter un comportement vers les régnants ou aultres, sous prétexte de divers règlement de comptes.

Nous assurons nostre bienveillance envers la noble institution que de tout temps avons respecté comme chacun icelieu peut en témoigner comme nous assurons au bon peuple du Périgord Angoumois que jamais Cognac ne fuct de cet ordre là, que de chercher à salir une couronne.

Afin de consommer nos désirs de raccommodement vers le Comté annonçons, comme cela est de nostre bon vouloir, que nous retirons à ladite Brygh_Ailean Mac Fayden nos terres de Châteaubernard sans autre justifications et mandons a nostre Héraut de le bien vouloir enregistrer.

Espérons qu’en l’état sera fait justice à nos terres de Cognac, et rétablissement de nostre honneur auprès des autorités,

Qu’Aristote toujours unisse nos sagesses et vous apporte paix et santé

Faict à Cognac, ce second jour de Mars de l’en mille quatre cent soixante

_________________

Comte de Cognac

Vonafred

Beau joueur le Coms avait preuve de...Patience, Magnanime il avait joué le jeu et s'était laissé convaincre par Angoulesme.Visiblement la Bryn n'avait point seulement perdu l'usage de la parole, le sens commun lui était devenu estranger... Plein les bottes le mot est faible.
Le Couronné fit écho aux mots du héraut...

-Noble Héraut, nous ne tiendrons point rigueur aux absents non excusés...
Fermons le ban Angoulesme.

Un regard vide de compassion vers le grand échalas qui envoyait nouvelles cocottes de papier.
A trop se prendre pour le soleil, on finit comme Icare, précipité dans l'abime.Sa Majesté Bryn première avait perdu sa supèrbe, on ne frappe point ennemi à terre, il ne sonnerai point d'halali, elle boira seule son calice jusqu'à la lie.

Il se fit apporter éscritoire et bassine d'eau vinaigrée.
D'un gèste ostentatoire il se ...lava les mains.
_________________

Vonafred

Déja ailleurs, machinalement le Coms redigea avec entrain de circonstance missive et blanc seings...

Citation:

De nous,
Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord Angoumois,
de par la volonté des hommes, de la Reyne et du Tout Puissant.

A vous,

Melior de Lioure, Duchesse de Castelmoron d'Albret et Vicomtesse de Beaumont en Perigord.
Mahaut de Nabinaud, Baronne et Vicomtesse douairière de Barbezieux.
Cyril Kad cardinal d'Azayes, Comte de Forez & Vicomte de Brantôme.
Valnor de Lande Morte Comte d'Aubeterre Baron de Montmoreau et de Belvès Seigneur de Romefort et sa famille.
Gilles De Carpadant-Plantagenet,Prince de Montmorency, Comte de Monbazillac,Vicomte de Bellac et Seigneur de Fleurance.
Arman Von Frayner d'azayes, Duc de Meaux et de Chiny, Vicomte de provins, Baron de Montmirail, Villemor et Nogent sur seine, Seigneur de Beynac.
Flex, Vicomte de Mussidan etc.
Tête de fer, Baron de Mareuil
Waldo d'Azerith, Seigneur de Saint Claud.
Schumif1 de Feugerolles, Seigneur de fraisse.

Prenons acte de vostre allégeance à la couronne du Périgord Angoumois,
accordons protection, justice et subsistance pour vous et vostre descendance.

Que le Très Haut garde nostre noblesse.

Faict et scellé en ce premier jour de l’an neuf 1460.

_________________

Brygh_ailean

Bryn riait toujours à gorge déployée, tandis qu'elle continuait à écrire. Le médiocre avait eu l'impertinence de ne pas la laisser "parler". Evidemment, pour ce bouffon placé certainement là par Vol-au-Vent premier, il était facile de s'en prendre à une femme à peine rescucitée, muette qui revenait de six longs mois de maladie et d'isolement. Oui, c'était facile. C'était lâche. C'était du Vol-au-Vent en mode décalqué. La haine que sa Médiocrité lui vouait n'était un secret pour personne. De rire davantage tellement c'était risible. Vol-au-Vent, organisateur d'événements, cérémonies inutiles auxquelles il n'assistait même pas, prise de chateaux pour lesquelless il ne se mouillait pas, et autres joyeusetés. Le fou-rire était à son comble sans doute.

Le troisième papier avait eu le temps d'atterrir au pied du freluquet avant même que Lucie ait finie de parler de son envie pressante, ce qui avait permis à Bryn de rajouter une ligne.

Citation:

J'ai écrit à Eudes, j'ai écrit au Roy d'armes*... J'attends toujours une réponse. Comme vous, ils sont fort mal élevés.
Un seau aussi, merci.

Le quatrième papier passa par le même biais :

Citation:

Moi, Bry'n MacFadyen, ai toujours prouvé mon allégeance à la couronne du Périgord Angoumois en lui offrant mes conseils, mon aide notamment armée et prouvant ma fidélité à ses régnants, même lorsque je les malmenais apparemment. Menteur celui qui affirmera le contraire. C'est pourquoi il m'est facile de réitérer cette allégeance aujourd'hui pour le fief de Biron, octroyé à mon défunt époux dont j'ai hérité au titre du contrat transmis à Angoulesme, en son temps, et de m'engager à ses valeurs AOC auprès du Comte élu et reconnu par le peuple, séant.

Il virevoltait dans les airs quand le paltoquet pris son air de manche à balai. Les larmes coulaient dans les yeux de la Grande. Lorsqu'il évoqua Cognac elle crut qu'elle allait avoir une nouvelle crise.

Citation:

La noblesse ne vient pas lors d'un octroi de fief, jeune homme. On nait avec ou pas. Paille et poutre. Réfléchissez y... plusieurs fois.

Suppression du HRP. Pas de jugement sur la façon de jouer des autres, ce n'est qu'un jeu ... Édité le 04/02/12 {S_H}

EDIT second, qui vous a permis de retirer l'édit d'un censeur ? Édité le 05/02/12 à 12h26 {S_H}
_________________

Henry_de_silly

Le cirque continuait, les effets de manche aussi ...
Il faudrait peut être faire payer un droit d'entrée à la cérémonie, c'est sûr les spectateurs en auraient eu pour leur argent et les caisses du comté allaient déborder d'écus sonnants et trébuchants ...

Note dans la gibecière de sa mémoire : demander 50% des droits pour financer les bonnes oeuvres des Silly

Après avoir observé les amples mouvement de la Mouette rieuse, pardon de la grande muette, Henry s'indigna intérieurement en la voyant déchirer son parchemin ...

Rhaaa je vous jure la noblesse de nos jours ce n'est plus ce que c'était !
Trépignant d'impatience, il attendit de pouvoir prendre connaissance de la missive.
Et juste après hop à table, parce qu'il se faisait tard.

Voyant les parchemins atterrir à ses pieds le héraut fit grise mine.
Puis quoi encore ?
A lui de plier le genou pour ramasser les déchets comme ceux que l'on jette aux pourceaux ?
Hors de question !
Jamais l'officier royal ne pliera le genou de la sorte.

Regard noir, pensées tout aussi sombres.
Fixant un huissier, il lui indiqua le sol et le brave homme ramassa les petits bouts de vélin.

Lecture faite, il semblerait que la cérémonie n'était pas prête de s'achever ou pas ... !
Faisant preuve de toute la diplomatie qu'il lui restait encore, Angoulesme de répondre d'un ton certes sec, mais non insultant et sans élever la voix ...

C'est avec une profonde tristesse que je suis amené à constater qu'apparemment la noblesse dont le Comte de Cognac vous a gratifiée n'a pas réellement sublimé votre comportement ...
Cependant, je vous remercie de prendre des nouvelles de ma santé, au niveau que vous indiquez, tout va bien, mais peut être, commencé-je à peine à être ulcéré ...

C'est donc à regret que j'acte de manière ferme et définitive votre refus d'allégeance à la couronne du Périgord et de l'Angoumois.
Votre Grandeur, ceci était donc le dernier acte de cette cérémonie d'allégeance.

Il ne vous reste qu'à répondre aux missives des nobles qui n'ont pu se présenter devant vous et de décider du sort des personnes suivantes :

Sa Grandeur Amerzone de Nanteuil, Comtesse de Chalais, Vicomtesse de Mansle, Baronne douairière d'Eymet
La Vicomtesse de Thénac, Emma_catherine de La Sorgue

Sa Grandeur Faran de Louvelle, Comte de Beaumont-sur-Oise & Baron de Confolen est excusé
Quant à Sa Grandeur Plantajeunet, Comte de Marthon ... le Très-Haut l'a rappelé à lui, prions pour son âme ...

_________________

Pattricia

De pétrifiée, en explications à Mini-chieuse, Patt avait refusé d'un regard hargneux le bonbon au miel tendu. Évidemment, la réponse d'Henry était quelque peu maladroite, mais comment lui en vouloir, c'est lui qui essuyait les plâtres des bêtises de Eudes à l'époque et aussi un peu fallait le dire, des lenteurs, voire absences, des personnes susceptibles de répondre à la Hérauderie.

La réaction de Bryn ne s'était pas faite attendre et la vindicative se rendait bien compte qu'ils n'étaient pas près de sortir de cette salle qui venait de perdre un peu de sa clarté grâce aux frasques de la Grande. Le reste de la noblesse s'était endormi, ceci dit, c'était aussi bien, pourtant les bonnes distractions se faisant rares, c'était un peu dommage tout de même...

Pour terminer cette journée qui n'en finissait pas, voilà que le bas de sa robe était à nouveau tiré.

- Oui mon cœur ?
- J'veux faire pipi
- Maintenant, là, de suite ????
- Nan tout à l'heure, j'vais aller demander au Comte une de ses bottes, j'suis sûre qu'il sera d'accord !
- Humphr !

Bien des femmes connaissent ce grand moment de solitude de mère qui a en face d'elle cette petite chose qui ne paie pas de mine à la base et s'avère être un de ses pires cauchemars à la longue. Charmante enfant qui avait parlé un peu trop fort à son gout et qui, évidemment, avait fait pâlir le teint de sa mère, pour le voir rougir ensuite sous l'effet de la colère... Bon... J'peux pas la tuer devant témoin, ça ferait désordre pour mon anoblissement je pense, sont tatillons à la Hérauderie à ce qu'il parait... Je sais ! J'vais attendre le printemps, un 'tit tour en barque et hop ni vu ni connu !!!

Patt... stoïque et se sentant pas du tout humiliée, sort des rangs et tire Lucie derrière elle pour retourner dans la salle adjacente. Avisant un valet qui semblait flemmarder affalé sur un tabouret, la Sarladaise l'apostrophe d'un air peu amène.

Où se trouvent les latrines ? Z'avez un seau quelque part où la petite pourrait se soulager ?
_________________

Henry_de_silly

Et le silence se fit assourdissant ...
Henry ne voyait pas ce qui se passait derrière lui.

La pièce qui quelques minutes plus tôt était terriblement bruyante s'était faite muette.
Les yeux de présents étaient ils tous figés sur le jeune héraut tendant le parchemin ?

Pffffffiouuuuuuuuuu

Un courant d'air, un léger tremblement parcourut le corps d'Angoulesme ...
Les portes mal fermées auraient elles laissé entrer un ange ?

humhum ...

Suppression du HRP inutile à la compréhension du RP. Le RP forum est intemporel ... Édité le 04/02/12{S_H}
_________________

Brygh_ailean

Si le silence qui s'abattit tout à coup sur la pièce sembla long au héraut, compte tenu de l'ennui mortel et du désintérêt général que ce type de cérémonie pouvait provoquer, il n'en fût pas de même sous la chevelure des quelques cerveaux capables de fonctionner. Un dialogue intérieur était en train de se dérouler, bruyant et palpitant pour celle en mesure de le capter.

Brygh : Nan mais tu l'as entendu ce bouffon ?
Ailean : Pas un bouffon, un officiel de sa majesté...
Brygh : C'est quoi la différence ? Les autoriser à non seulement être demeurés, mais menteurs en plus ?
Ailean : Tss... Les autoriser à se croire tout permis. Ce n'est pas le premier. Eudes a grandi mais il était ainsi à l'époque aussi... Ainsi que la moitié de ceux qui veulent briller ailleurs, quand notre campagne leur parait étriquée.
Brygh : Je devrais l'égorger.
Ailean : Tu devrais surtout te calmer.
Brygh : Je peux le battre quand même pour la façon dont il parle à Una ?
Ailean : Il le paiera... un jour où l'autre, il le paiera. Ils le paient tous. Alors non, tu ne le bats pas.
Brygh : Comment peux-tu les supporter ?
Ailean : Je ne les supporte pas, je les ignore...

Mais les propos de l'Officier Royal avaient saisi au vif, la Grande, là où il ne faut jamais appuyer : le comique troupier. Là, Henry avait fait très fort. Il était vexé, le petit héraut local, qu'Una lui ait posé une simple question. Il trouvait qu'elle lui parlait véhément, alors qu'Una n'élevait jamais la voix, timide comme elle l'était. Si l'on ajoute à cela sa mascarade avec le parchemin, est-ce Brygh ou Ailean qui réagit en premier ? Nul ne le sera jamais... mais l'explosion de rire fût immédiate, franche et sonore.

Brygh : Namé, il est abruti, j'te dis. Il nous croit suffisamment idiotes pour ne pas avoir écrit à tous les rustauds illettrés qu'il a cités....
Ailean : Suffisance de la médiocrité, mais je t'en prie arrête de rire, ça m'empêche de me concentrer ?
Brygh : C'est quoi la Hérauderie ? Un grand cheptel bovin où l'on pourrait
s'éclater ?
Ailean : TU pourrais t'éclater. Moi, ça me donne la nausée...
Brygh : Il faut que nous lui mettions en travers de la gorge à ce misérable tout ce que tu as fait pour Hadrien...
Ailean : Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut entendre... je ne parle même pas de comprendre.

Toujours hilare, la grande retint sa fille de parler du revers de sa canne puis se saisit du parchemin d''Henry qu'elle déchira en quelques filets. Puis sa canne virevolta dans les airs, créant un courant d'air qui agita les chandelles au point d'en moucher quelques unes. De toutes façons, la lumière n'était pas ce qui caractérisait la salle du trône. Et la canne fut à nouveau dans la main de la Grande, la pointe dans le ventre d'une andouille de proximité qui avait toujours le nez en l'air. Elle avait pointé l'estomac car viser plus bas eut été inutile : il ne s'agissait pas d'un noble du comté, donc forcément, c'était l'un de ses lèche-cul comtaux, dont les joyaux de perpétuité devaient être mous à souhait. L'andouille se plia donc en deux. Elle posa sa main à plat sur son dos posa les lames de parchemin, se saisit de la plume qu'elle trempa directement dans l'encre et commença le premier de ses messages.

Citation:

Mon pauvre Silly, vos flux de sang* vous font souffrir ? Prenez de l'ail.

Et le message d'atterrir sur le sol, au pied de son destinataire. Lorsque le flot des mots de Bryn ne pouvait s'exprimer par la parole, il fallait s'attendre à moultes messages écrits, parfaitement débridés pour les esprits bridés , limpides de cohérence pour qui comprenait comment elle fonctionnait.

Citation:

Une invitation ? Une injonction : "Venez ou je lâche mes chiens !" C'est la frisonne qui vous a appris le respect ?

Et inlassablement, elle continuait en riant. Réveiller le volcan et il vous pète à la face. La cérémonie risquait de durer encore un moment.

(suite demain, si vous le voulez bien.)

* Hémorroïdes
_________________

Tubafat

Bloqué à Angoulême depuis des semaines à faire le pied de grue... Le temps passait et... rien ne se passait. Nouvelle missive du héraut le conviant à la cérémonie d'allégeance.

Sortant une plume et un parchemin de son paquetage, Saint Claud écrivit à la va-vite quelques lignes afin d'officialiser son allégeance. Même s'il pensait que le Comte n'avait pas besoin de cela pour connaitre ses engagements.

Un messager réquisitionné pour expédier la missive au château, et il pourrait retourner à ses occupations... à rien faire quoi...

Citation:

A Sa Grandeur Louis Vonafred de la Varenne, Comte du Périgord et de l'Angoumois.
De Waldo d'Azerith, Seigneur de Saint Claud.

Salutations,

Nous, Waldo d'Azerith, par la présente, souhaitons prêter serment d'allégeance à la couronne du Comté du Périgord et de l'Angoumois et en son représentant, le Comte Louis Vonafred de la Varenne, pour nos terres de Saint Claud.

Nous lui jurons Auxilium, Concilium et Obsequium.

Fait à Agouleme, le 1er du mois de janvier de l'an de grâce 1460.

Waldo d'Azerith

_________________

Henry_de_silly

Alors que le héraut attendait devant la grande la suite des évènements, un nouveau pli lui parvint. le saisissant, il le lut et le fit parvenir au comte.

Il se faisait tard et la nuit allait bientôt tomber, pourvu que cela ne prenne plus trop de temps.
_________________

Brygh_ailean

P'tain, je te jure c'est pas moi c'est elle. j'te dis qu'elle a du sang Erikssen qui coule dans ses veines, hein ! C'est quand même pas rien ! Namé tu sais que je ne ferais rien sans te préviendre avant. Hormis vider une cave, ptêt, je te préviendrais après. En même temps c'est pas aussi marrant de vider une cave sans toi... Han !

Les yeux de la grande s'écarquillaient comme des billes en direction de Pattricia. Una avait fait très fort. Elle allait s'en prendre plein le jabot de la part de la rouquine, et ensuite elle réglerait ses comptes avec sa morveuse. Ouais, à seize ans, c'est plus une morveuse. Mais lorsqu'on est une mère "courroucée", on pense ce qu'on veut... D'accord ?

Tu veux un bonbon au miel ?

Sourire ultrabraïte, version Benduguesclin, pour faire passer la pilule (qui n'a rien à voir avec le bonbon). Sauf que sur Bryn, on pouvait croire qu'elle allait mordre. Enfin, bref... En plus elle ne savait pas papillonner des sourcils, comme lui. Sourire de toutes ses dents et regard porté vers ses escarpins ensuite. Mon dieu, les choses ne pouvaient-elles se passer simplement ?
_________________

Henry_de_silly

Pour le moins perturbé par la répartie de la jeune femme, Henry eut un petit moment d'hésitation, ne sachant trop que dire.
Le summum fut lorsqu'une hypothétique copie de patente fut présentée ...
Mais chaque chose en son temps d'abord la môme ...

Je crois au contraire, jeune demoiselle que votre esprit est aussi vif que votre langue est acérée ... loin de moi l'idée de vous considérer comme le premier quidam venu.

Mais la venue de votre mère en cette cérémonie alors qu'une missive lui fut envoyée ne me laisse présager qu'une chose, qu'elle a répondu à mon invitation quant à ce qu'elle reçoive son fief de retraite.

J'ai bien évidemment reçu une lettre de votre mère et c'est bien malheureux mais je n'ai pas eu l'heure de pouvoir lui répondre à temps.
Cette lettre a soulevé bien des questions et m'a laissé sans voix ... heureusement je l'ai retrouvée assez rapidement ...
Bien que les réponses qui me parviennent sont toujours aussi contradictoires...

Visualisant la lettre qui était ainsi ostensiblement agitée, le héraut en prit connaissance.

Et bien jeune fille ce que vous me présentez là, je peux vous assurer que jamais le collège des hérauts d'armes n'en a eu connoissance ... une telle patente ne s'oublie point.

Mais je constate à regret qu'il s'agit là d'une copie.
Sans trace de l'original je ne peux malheureusement rien faire.
En l'espèce, je ne peux donner suite à l'octroi d'une telle seigneurie cette demande est désormais forclose.
Il aurait fallu, en son temps, en appeler au précédent Angoulesme, à son poursuivant, au maréchal de tutelle voire à Montjoie.

Donc rassurez vous, la noblesse n'est pas au service de la Hérauderie, mais ce n'est pas pour autant qu'une fille de noble dame peut se permettre d'apostropher avec une telle véhémence un officier royal dans l'exercice de ses fonctions.

Enfin votre mère est icy présent pour effectuer sa prime allégeance au comte en exercice.
Cette histoire traîne depuis trop longtemps et il est bon pour tous que les différents intervenants puissent enfin s'y mettre sérieusement.
Maintenant si vous le permettez je m'adresse à votre mère ...

Se tournant vers la Grande ...

Je me répète, Brygh_Ailean, Dame de Chateaubernard, vous avez quitté il y a quelques temps maintenant le trône comtal après un mandat complet de régnant. Comme le stipulent les lois héraldiques en vigueur et suite aux courriers que nos prédécesseurs ont pu recevoir concernant votre volonté de recevoir en qualité de fief de retraite, la Vicomté de Biron, veuillez prêter allégeance je vous prie, que tous ici présents et dans le futur vous reconnaissent légitimement Vicomtesse de Biron.

Et prenant ses précautions, il prit un parchemin, une plume d'oie finement taillée, de l'encre de qualité et les tendit à Bryn.

A défaut de pouvoir vous exprimer à haute et intelligible voix, que vos pensées se traduisent en mots et que par cet écrit, vous puissiez faire votre allégeance au comte.
_________________

Pattricia

Pétrifiée... Les émeraudes se posent sur le visage du Comte, tout de même pas mal surprise de ce qu'il vient de dire. Il était passablement remonté la dernière fois qu'ils s'étaient parlé, cela faisait bien longtemps qu'ils n'avaient pas discuté sans que cela finisse mal, mais bon... vu le caractère des deux, à quoi s'attendre d'autre. Mais son attention est vite détournée par sa robe que l'on tire, le regarde se baisse et rencontre les pervenches de Lucie, légèrement brillantes, la bouche ouverte sur un "Oh" silencieux, et les paupières se ferment un instant, besoin de garder le contrôle, de gérer la blondinette, de digérer ce qu'elle vient d'entendre. Moi... Une seigneurie peut-être un jour si la Hérauderie accepte... un domaine... une chambre pour chaque enfant, des terres à cultiver, une maisonnée à administrer... Est-ce que j'en suis capable ? La vindicative secoue la tête, et elle s'accroupit à nouveau pour être à hauteur de sa fille. Elle pose doucement l'index sur sa bouche et secoue la tête, lui intimant silence et lui murmure.

Je n'y connais pas grand chose, mais cela peut être refusé ma puce, ne commence pas à te mettre martel en tête, si ça se trouve ça ne se fera jamais. Nous sommes déjà bénis par Ari car nous nous avons les uns les autres.
Si je devais être anoblie, ça sera une grande nouvelle certes, mais en aucun cas cela ne doit devenir un but dans la vie. Nous sommes au service de notre Royaume et de notre Comté, le reste n'est que griotte sur le gâteau..."

Mais la môme au loup voit bien que la petite fille est déjà partie dans une rêverie féérique, faite sans aucun doute de seigneurs à ses pieds et de toilettes couvertes de broderies d'or... Il sera toujours temps de lui expliquer si je suis anoblie que ce n'est pas pour autant qu'elle va vivre comme une princesse ou une reyne...

Le soupire est "patochien", mais discret, elle allait devoir également calmer ses fils, un ne rêvait que du Collège Saint-Louis et l'autre des Écuries Royales. Heureusement il y a Mélie, si y'en a bien une qui a les chausses sur terre, c'est bien elle...
_________________

Vonafred

Sortie d'une Lubna tres Lubnesque...
A Agnes_erikssen.
-Le retard accumulé n'est mystère pour personne Damoiselle.
Apres le passage fantomatique du specre Von Strass,plus prompt à déposer saisine qu'à administrer sa marche, les intérimaires ce sont succédés en Périgord, la hérauderie fut longtemps sinistrée.
Son altesse Imperiale Ingueburge a donné nouveau souffle et nous avons eu la grâce de voir nommé un nouvel Angoulesme en la personne d'Henry de Silly.
La liste des impétrants est longue, certains attendent depuis des lustres Gageons que nostre Héraut aura à coeur de redorer blason d'une institution fort...décatie.

Effort violent sur une nature prompte à l'éclat, on réfrène cette envie brutale de jouer au satrape.
Mordiou le Comte aurait-il vieillit ?

A Henry.
-Qu'il en soit ainsi Angoulesme...Procédons avant que je ne prenne racine.
_________________

Lubna

énervée lub
modères tes paroles henry et arrêtes avec tes Dames!

ptain il la connaissait pourtant henry!

Comte désolée mais ma place n''est pas ici

sort et claque la porte de la salle avec grand fracas déçue et triste de la tournure des événements sans oublier de filer un coup de pied exprès sur le tibia du grande bêtasse sans s'excuser!!

Boum

porte qui claque
_________________

Pattricia

Patt soupire... Lub semblait devenue folle, pourtant personne ne lui avait signalé que quoi que ce soit soit arriver à la femme qu'elle appréciait... Et puis cette façon de filer un coup en partant, c'était tellement enfantin qu'il devait forcément y avoir une explication médicale, la Lub qu'elle connaissait était capable d'indélicatesse certes, mais pas d'enfantillage. A-t-elle réellement contractée une maladie ? Pis cette drôle de façon qu'elle a eu de me regarder, comme si j'étais responsable de ses errements... La môme au loup lance un regard désolé à Ope, ne comprenant absolument pas ce qui pouvait bien être passé par la tête de l'ancienne béarnaise et serre sa fille contre elle.

Du côté du trône, Henry avait remis tout le monde dans le sens de la marche, mais il avait pour cela dû contrarier deux personnes mal commodes, Una certes, mais également le Comte... Cela n'en finira t-il jamais ? Voilà pourquoi je ne suis jamais venue auparavant, soit tu t'endors, soit il y a un drame... La vindicative se tourne une dernière fois en direction de Bryn et, même si le regard est moins orageux, elle a tout de même bien l'intention de régler une certaine affaire à la sortie. Elle se penche pour n'être entendue que de son amie. Si ce n'est toi, c'est donc ta fille... Ne crois pas que cela va s'arrêter là...

Une fois dit ce qu'elle avait à dire, elle s'accroupit à nouveau à la hauteur de sa fille et lui murmure Lucie... je pense que pour une première fois tu n'auras pas été déçue, mais ne crois pas que cela se passe à chaque fois ainsi...
_________________

--Agnes_erikssen

A la porte de la salle du trône, une autre ambiance, du même tonneau. Mais les rôles sont légèrement inversés.
Vous me suivez ? Je peux compter sur vous ? Vous êtes avec moi, là ?

La jeune fille est nerveuse, soupire, son regard montre sa détermination et son inquiétude à la fois.
Je passe devant, je prends Hadrien par la main. Vous me suivez... Je ne veux pas vous voir plus de trois pas derrière moi.

Après avoir fait la revue de la situation, elle ajoute.
Trop tard ! Vos deux idiots de compagnons sont déjà en piste... et je suppose que personne n'a pu échapper à leur présence. Quant à Sachiko, elle est invisible comme toujours mais elle est forcément là.

Puis elle voit Pattricia et Lucie.
Oui, elle est là. Elles sont là, c'est très bien...

Elle se tourne alors vers toute l'Assemblée.
Kildara va arriver... Nous sommes toutes là, ou presque.

Pourquoi a-t-elle demandé à toute la famille de venir ? Elle ne le sait pas elle-même. Ou si, plutôt, elle le sait. Aucun d'eux ne veut la laisser seule. Elle, la première.
Mère, vous vous sentez bien ? Nous pouvons y aller ?

Elle se penche alors vers l'aboyeur.

Vous pouvez annoncer Una MacFadyen-Erikksen, Hadrien MacFadyen-Du Guesclin, Kildara MacFadyen-Stewart et Lady Brygh-Ailean McFadyen-Leslie du Guesclin, dame de Chateaubernard, Manor Laird de Tobermory. Et si vous ne vous souvenez pas de tout cela... Vous pouvez simplement annoncer les sauvages, ce qui nous permettra de mieux vous égorger ensuite...

Elle sourit en coin. Son voyage avec Mahmoodi n'a pas servi à rien. Un peu d'aplomb, ça fait du bien. Elle entre dans la salle, son petit frère lui tenant la main, tandis que de l'autre il joue avec une lucane morte. Elle regarde droit devant, sans voir ni observer. Elle avance simplement. Ses longs cheveux bruns détachés, son tartan, fixé à la taille par une lourde ceinture de cuir et de sequins, lui couvre le bras qu'elle porte fièrement, main posée sur la hanche.Puis les pans de l'étoffe, se soulève à chacun de ses pas. Lorsqu'elle arrive au niveau des deux guignols :

Ecartez-vous, s'il vous plait et fermez la marche, nous ne savons pas ce qu'ils ont pu prévoir à l'arrière. Ouvrez l'oeil et pas seulement sur les bourses..

Elle s'arrête, intimant à son frère d'en faire autant. Elle jette un regard environnant et resserre ses doigts sur ceux de l'enfant. Sans bouger elle murmure aux sarladaises à proximité :

Soraidh, a ghrà. Lucie, mo ruin, tu es belle comme un rayon de soleil sur la mer d'Irlande un matin de printemps.

Et elle continue à regarder droit devant.
_________________

Kildara

Pas sûre d'avoir sa place à cet endroit, elle y était pourtant devant la salle du trône.

Surprise mais heureuse de voir Pattricia et la belle Lucie, la maisonnée de la Grande, Una... Mon dieu, l'était pas en avance la Kil...

Emballée dans sa robe, elle se sentait un peu déplacée ici mais elle était là pis c'est tout.

Elle fit de grands sourires à tous et se planta derrière la folle équipe au moment même où Una nous faisait annoncer. Hum, impossible de reculer maintenant.

Brygh_ailean

Han ! Comment qu'elle me parle, la mouflette !!! On dirait Vindicative avec ma princesse !!! Brygh Ailean regarda sa fille d'un air à la fois sévère et totalement détaché. Si tu veux que je joue les demeurés, soit : je peux jouer les demeurés. De toutes manières, c'est tendance.

Elle fit donc comme tel, tout en observant le manège à la dérobée. Hadrien avait réussi à ne pas encore se tacher. En soi, cela tenait du miracle. Il avait sa lucane à la main, qu'il avait fermée très fort, donc la bestiole était en train de crever. Pour peu que dans sa grande générosité, il ne veuille l'offrir, ils étaient bien parés. Surtout que la Grande supputait à qui il pourrait l'offrir. Deux noms en fait. Deux hurlements assurés. Puis Una les annonça à l'aboyeur et elle eut un regain de fierté, son visage s'éclaira d'un sourire taquin. Elle y arriverait, elle saurait tenir Tobermory. Elle n'était plus la jeune fille légèrement effacée qu'elle avait rencontrée ici-même quelques mois en arrière. C'était une belle jeune femme, avec une pointe de retrait, une pointe d'assurance, une magnifique fierté à l'écossaise. C'était sa fille, comme elle en était fière ! Atrocement fière...

Vous pouvez annoncer Una MacFadyen-Erikksen, Hadrien MacFadyen-Du Guesclin, Kildara MacFadyen-Stewart et Lady Brygh-Ailean McFadyen-Leslie du Guesclin, dame de Chateaubernard, Manor Laird de Tobermory. Et si vous ne vous souvenez pas de tout cela... Vous pouvez simplement annoncer les sauvages, ce qui nous permettra de mieux vous égorger ensuite...

P'tain, le pauvre bougre était mort d'avance. Elle n'aurait pas fait mieux. Fierté quand tu nous tiens.
Tandis que leur cortège se mettait en branle, elle prit aussi la position. La robe longiligne sur son corps amaigri s'évasait vers ses pieds. Elle posa la main sur la hanche pour faire valoir son tartan, regardant son aînée se mouvoir avec grâce devant elle, tandis que le petit garçon dodelinait sur ses jambes.

Bon, dieu, Mahmoodi a raison. C'est plein de toiles d'araignée... Parait que ça veut dire que les murs sont sains. Pis celle-là avec son corset trop baleiné... Hmm : parait que là, c'est parce que les seins sont mûrs.... mouhaha...

Lorsque tous s'arrêtèrent d'avancer, elle tendit la main libre vers l'arrière pour que Kildara la rejoigne, lui insuffle l'insouciance et la légèreté dont elle avait envie de profiter.

Pis celle-là ! Zont aucune honte ! Se poudrer à ce point, c'est... comme si elle s'était fait sécher de la fiente de pigeon sur tout le jabot. Si je lui tape dans le dos, tout va se décoller. Taratata... Bon, on fait quoi là ? On attend qu'on nous serve à déjeuner ? Tiens : Pattricia est là... Han ! Et ma princesse... Elle a grandi, c'est fou. Té, je me demande de qui elle tient cet air buté. De Sachiko, on dirait... Mouhahaha... J'ai faim tout à coup. Mais manger ici, plutôt crever... Crever de faim ou me contenter de brouet. Quel choix oanien !!! J'en suis toute retournée. J'ai un truc qui me gratte dans le cou, c'est insupportable. Je crois que je vais m'asseoir, ça évitera en plus que j'ai envie de pisser...

Et les minutes s’égrenèrent au rythme incessant d'un cerveau qui n'avait jamais cessé de fonctionner et qui s'ennuyait comme il est rare de s'ennuyer jusqu'à ce qu'un petit garçon s'exclame :

Tha acras orm.

De sourire divinement. Ce petit était exactement comme sa mère. Comme c'était rassurant.

J'ai faim.
_________________

Vonafred

Henry fit lecture, les noms défilerent...
L'éstomac Comtal faisant des siennes, le Coms manifesta certaine impatience toute protocolaire en claquant au Héraut un courtois...
-Fort Bien Angoulesme, nous pouvons je crois...conclure.

A peine prononcés, d'autres mots s'éleverent...Dame Meliane...
Echange avec le Héraut, un oubli...Tssss l'ami Henry s'était lui aussi perdu dans les méandres des listes empoussierées...
-Dame Meliane, vous et nostre Compagnon Messire de Montcaret êtes chers à nostre souvenir, je suis fort aise de vous voir devant nous, radieuse et sortie de l'oubli de nos listes comtales.
Un sourire ponctua le verbiage.

-Meliane, dame de Chasseneuil nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous reconnaissons pour vassal du comté et vous accordons protection, justice et subsistance
pour vous, l'ami Camulus ainsi que vostre descendance.

Il s'aprocha de la Dame et lui fit baiser vassalique...joue gauche.

L'invitant à rejoindre le par terre couronné, il observa l'estrange manège de bien curieux asticots.
Henry avait sans doute prévu divertissement de saltimbanques, un castra Teuton et sa muse insolents jactaient...

On observe la scene, détaché, tout en notant l'arrivée tardive de certaines testes...oublièes.
Et de sourire au choix fort prévisible de la MacFadyen de se faire préceder de heres sortis tout droit de la cour des miracles.

On salue d'un hochement de teste Patricia et Kidara, on croise les bras.

Un instant d'hésitation à la remarque de sa garde...On vire tout ce beau monde ? Naannn....Demeurons un instant et goutons ce second acte annoncé par l'arrivée de la Grande et de sa fratrie au grand complet...
_________________

Brygh_ailean

Bryn était tout à la contemplation du noiraud lorsqu'un éclat de voix la perturba un instant, venant d'où déjà ? De sa droite ou de gauche, qu'importe. Cela bougeait un peu, à moins que ce ne fûsse les vers.
A l'évocation de Ben, et de son absence d'épouse, Bryn sourit avant de se rembrunir.

Ouais, on l'a pas volé, la réaction hallucinée, ça on le savait. Ce qui était un bon plan à l'époque devait forcément provoquer des réactions un jour.

Mais quelle amie avait pu être cette gourgandine pour prétendre que Ben riait de ne pas avoir d'épouse ? Ben était seul. Très seul. Et depuis longtemps, trop longtemps. Il souffrait de cette solitude. C'était un homme dans la fleur de l'âge qui malgré son incommensurable charme, cherchait l'âme soeur. Si elle même avait pu se douter qu'elle soit celle-là un instant, ils auraient été unis depuis bien plus longtemps. Mais elle avait agi avec la détermination d'une idiote, gardant ses sentiments, confus mais de plus en plus forts, secrets pendant tant de temps qui désormais ne se rattraperait plus. Les mots qu'elle entendait lui arrachèrent une grimace de dégoût avant de se tourner vers Henry qu'elle salua distraitement de la tête, puis vers Una à qui elle donna l'autorisation de parler d'un coup de canne sur le postérieur.

Croisant les yeux émeraude, elle se contenta d'un sourire en coin pour la rassurer et d'un haussement d'épaules léger.
_________________

Tetedefer

Le baron de Mareuil regardait la missive le rappelant pour la énième fois qu'il y avait une cérémonie... La sempiternelle cérémonie... comme s'il était besoin de répéter inlassablement les mêmes mots, pour que les comtes successifs se redorent la gloriole et se flattent l'ego, lorsque leurs histoires de fesses et leurs casseroles diverses se mettaient à faire un peu trop de bruit là où ils se déplaçaient. C'était dans les actes, pas dans les mots, qu'on reconnaissait la fidélité... Et les vrais comtes...

Enfin bon, il fallait bien que jeunesse se passe... Et sa vieillesse lui rappelait qu'il faisait vraiment très froid dehors et dans les salles obscures du château, et que sa toux n'allait pas s'en arranger.

Aussi prit-il la plume.

Citation:

Au Comte du Perigord et de l'Angoumois, Louis Vonafred de Dublith,

Par la présente, moi, Tête de fer, baron de Mareuil, réitère mon serment d'allégeance et jure obsequium, auxilium et consilium à la couronne du Perigord et de l'Angoumois pour mon fief et mes gens de Mareuil.

Fait et scellé en ce début d'année mil quatre cent soixante

Il scella la missive et appela Jeannot, qu'il aille la porter à qui de droit au château. Elle arriverait bien à temps...
_________________

"non quaerenda ratio quorum non est ratio."

Lubna

Opale était venu a ses coté

tu le sais Opale
jamais Ben ne sait marié
jamais...

et nous rions ensemble quand il nous racontait ne pas avoir d’épouse...souviens toi...
comment aurais pu t'il pu avoir un enfant Opale?
oui comment?

Il revenait chaque semaine nous raconter au fief ses soucis...

Opale dis le à Henry...

Lub irai voir qui de droit pour raconter ce que lui avait dit son ami Ben avant de mourir, s'il fallait...il n'aurait pas etait heureux de savoir que ses terres étaient volés! Paix à son âme
_________________

Pattricia

Quand elle entendit Henry, Patt sourit, heureuse qu'on en finisse avec ce qui aurait dû être fait depuis longtemps. Mais quand elle entend le hurlement de Lubna, la jeune femme se demande si elle est devenue folle. Lucie s'agite, la mère s’accroupit et lui caresse la joue.

- Ne t'inquiète pas mon cœur, sans doute la dame c'est-elle fait mal, ou quelqu'un se sera oublié sur sa robe, n'ai pas peur.
- Maman... elle jette des regards mauvais au petit garçon que Una tient par la main
- Mais nan voyons, qui pourrait vouloir du mal à un enfant tss... Elle est juste bouleversée, elle fut en un temps amie avec le papa d'Hadrien et comme il est son portrait craché, elle est sans doute bouleversée.
- T'es sûre ?
- Mais oui...
- Alors lui non plus il n'a plus de papa ?
- Effectivement, son papa est mort, attaqué par une berrichonne.
- Mais il n'a pas connu son fils alors ?
- D'une certaine manière si... Tu l'aurais vu les derniers mois de sa vie, il était fou de joie. Il posait la tête sur le ventre de tata Bryn et parlait à son enfant à naitre.
- Hmm... Et les bébés ils entendent quand on parle au ventre de leur mère ?
- A vrai dire, je n'en suis pas sure, mais je pense que oui.
- Faudrait p'têtre que j'aille la rassurer, lui expliquer comme Hadrien était aimé par son papa, peut-être qu'elle se calmera, elle est toute rouge, on dirait qu'elle va se trouver mal.
- Mon coeur... c'est très gentil de ta part, mais elle doit avoir ses gens, ils vont prendre soin d'elle. Et puis tu sais, je ne voudrais pas que ta vue la bouleverses également, ne nous mêlons pas de la scène qui se déroule dans la travée adverse.

Patt est foncièrement choquée par le comportement de Lubna, elle voit bien l'air complètement abasourdi d'Ope et secoue la tête. Qu'est-ce qu'elle va bien pouvoir nous inventer encore ? Toutes la maisonnée sait à quel point Ben était fou de joie à l'idée d'être père. Même son homme de confiance était là, après la prise du château, pour la naissance qui avait failli couter la vie à Bryn et Hadrien. Ben va se retourner dans sa tombe ! Elle détestait cette propension qu'avait Lubna à se mêler de la vie privée des autres, elle se souvenait très bien de son comportement hors norme à l'époque, avant qu'elle parte, quand elle étalait au grand jour ce qu'elle pensait savoir de la vie privée du Comte actuel. Serrant Lucie contre elle, la vindicative n'ose même pas se tourner pour regarder Bryn, pourquoi la méchanceté ne s'arrêterait-elle jamais ? Comme si son amie n'avait déjà pas assez durement payé en le perdant, eux qui avaient tant d'autres projets pour le Périgord...

L'air de rien, Patt adresse une œillade d'encouragement à Henry, l'autre folle le mettait dans une position très inconfortable et elle ne savait que trop qu'il aimait que les choses se passent sans accroc. Mon pauvre Henry, je suis de tout cœur avec toi... Elle ne peut s'empêcher de sourire, la situation est tellement incongrue et le comportement de Lub tellement inconvenant. Cette fois-ci on pourra pas dire que c'est de notre faute... Elle a dû prendre un coup sur la tête, ça réussi pas à tout le monde d'être capitaine d'armée, surtout quand l'armée est vide...
_________________

Henry_de_silly

La cérémonie se concluait lorsqu'Angoulesme reçut une dernière missive.
C'était la veuve la plus célèbre du Périgord et de l'Angoumois, la magnifique, merveilleuse Ma-ma-ma-ma-maaaaa Mahaut de Nabinaud ...

Citation:

Votre Grandeur, un dernier message à votre intention et je crois que nous pouvons passer à l'étape suivant à savoir l'attribution à la dame de Chateaubernard de son vicomté de retraite et ainsi donc sa prime allégeance.

Puis-je l'appeler à se présenter ?

Et sans plsu attendre, le héraut invita la dernière mais non la moindre participante de cette cérémonie ...

Dame Brygh-Ailean, vous avez quitté il y a quelques temps maintenant le trône comtal après un mandat complet de régnant. Comme le stipulent les lois héraldiques en vigueur et suite au courrier que nos prédécesseurs ont pu recevoir concernant votre volonté de recevoir fief de retraite, la Hérauderie de France élève le fief de Biron en Vicomté.

Aujourd'hui, la cérémonie devient officielle, le Comte régnant, Sa Grandeur Louis Vonafred, va vous remettre la couronne de Vicomte, cadeau symbolique vous reconnaissant comme faisant partie de la Moyenne Noblesse.

Ma Dame, veuillez prêter allégeance je vous prie, que tous ici présents et dans le futur vous reconnaissent légitimement Vicomtesse de Biron.
_________________

Lubna

crie du cœur
Nannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Regarde henry

C’est pas possible Ben ne pouvait .....

Nan
elle ne peut avoir enfant eu du Vicomte
Supercherie oui!

je le sais! tous les émus le savent!
regarde Opale dis leur toi! dis leur que c'est faux
[i]

Henry je demande enquête j ai toutes les preuves que Ben n'a jamais eu d'enfant
_________________

Opale

La cérémonie se terminait, et puis finalement non.
Ca bougeait de toute part.
D' abord des nobles oubliés, puis l'arrivée en fanfare de la Grande.

Le cri de Lubna a ses côtés, la fit sursauter.
Quoi ? Qu'est-ce qu....
Opale s'arrêta net devant le visage indigné de son amie.

Citation:

Dis leur toi! dis leur que c'est faux

Hum ? Ah bah, heuuuuu....
Alors comme ça, Ben et la Grande étaient mariés ? C'est ça le problème quand on part au loin, on loupe des choses .

Opale essayait de remettre dans l'ordre dans ses souvenirs.

Citation:

Henry je demande enquête j ai toutes les preuves que Ben n'a jamais eu d'enfant

Opale haussa un sourcil, puis fronça le nez. Des preuves ?
Mais où Lubna voulait-elle en venir ? Ne sachant ni quoi dire ni comment se positionner, Opale préféra jouer les muettes.
_________________

Lubna

lub' ayant suivit la cérémonie fut ahurie quand on parla de son ami Ben Du Guesclin! Les terres de feu Ben appartenu avant à Dazibao! Grand homme...
Le pauvre Ben jamais n'avait pu engrosser et donc n'avait eu progéniture la faute a un coup de sabot mal placé!
Il en avait parlé qu’à ses proches amis les émus !

attendre la suite avant de partir récupérer sa distillerie qu un couillon c’était approprié!
_________________

--_lucie

L'ambiance a changé, c'est imperceptible, un léger brouhaha, Lucie le cœur battant se tourne d'un seul coup vers la porte et les personnes qui entrent. Un homme à la voix de fausset se met à crier "Una MacFadyen-Erikksen, Hadrien MacFadyen-Du Guesclin, Kildara MacFadyen-Stewart et Lady Brygh-Ailean McFadyen-Leslie du Guesclin, dame de Chateaubernard, Manor Laird de Tobermory". La petite gigote, la main de sa mère serre un peu plus la sienne, mais elle s'en fiche, celles qui entrent ont empli ses nuits de contes et légendes, de dragons et autres animaux marins fantastiques. Elles parlent une langue qu'elle considère comme magique, car quand elles sont là, il se passe toujours quelque chose d'intéressant. Mini-chieuse remarque avec curiosité le petit garçon que la fille de tata Bryn tient par la main, elle plonge ses lavandes dans les opales orageuses, elle est si minuscule à côté d'Una, le menton levé, l'air interrogateur.

Soraidh, a ghrà. Lucie, mo ruin, tu es belle comme un rayon de soleil sur la mer d'Irlande un matin de printemps

La petite rosit de plaisir et se tourne, un sourire triomphant plaqué sur son minois, vers sa mère. Cette dernière lance un regard appuyé à Una et finit par lever les yeux vers le haut plafond à caissons, son air de tragédienne préféré posé sur son visage. Cela ne dure que quelques secondes, déjà Lucie gigote à nouveau et tire sur la main de sa mère, mais cette fois, cette dernière a anticipé, elle se contente juste de serrer plus fort, provoquant une grimace de dépit de la part de sa fille. Elle arrive bien sûr... Sur le coup de l’excitation, la petite ne remarque pas la maigreur, les stigmates des différents drames vécus ces derniers mois, tout ce qu'elle voit c'est sa tata qui a si bon gout et qui est si gentille Elle !!! Pas comme Maman pfff !!!

- Tha acras orm

- Gné ?
- Lucie chuuut !
- Mais j'ai pas compris s'qu'il a diiit !

Mini-chieuse entend le soupir "patochien" et fait la moue en regardant la Grande...

Pattricia

[Les Mures... Sarlat...]

- N'insiste pas, j'ai dit non !
- J'vais encore avoir l'air d'une vagabonde !
- Lucie... Soit tu mets cette robe rose pâle, soit tu restes ici !
- T'es méchante !
- Méchante ? Très bien... Tu restes ici.
- Mamaaaaaan !!!!!!

Dans un silence glaciale, la rousse tend la robe à la petite boudeuse. La gamine prend un air de martyre grecque et finit par se saisir de la robe -toute personne retrouvant les mimiques de la mère chez la fille aura raison, mais au grand jamais l'une ou l'autre ne l'admettront- et commence à s'habiller en poussant des soupirs à fendre l'âme.

- Tu as dix minutes, et je te conseille de changer de mine, il n'est pas question que j'amène avec moi une enfant faisant la tête. C'est un grand jour, c'est déjà exceptionnel que tu entres dans la salle du trône, alors un petit conseil, opte pour un air avenant et un joli sourire, ou fois de Sarladaise, tu n'y mettras plus jamais les chausses de mon vivant !

Mini-chieuse ne répond pas, mais quelques secondes à toiser la petite fille suffisent à la faire se dépêcher. Rassurée sur un semblant de bonne volonté de sa fille, la vindicative descend en cuisine.

- Mélie s'il te plait, tu veux bien aller aider Lucie à se coiffer ? Si je le fais, cela va encore faire un drame.
- Tss... Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait un drame quand vous sortez toutes les deux !
- Quand ma fille comprendra que je n'ai, ni domaine, ni titre, et que de ce fait, je n'ai pas d'écus à dépenser en fanfreluches, peut-être nos rapports seront-ils un peu moins difficiles.
- Tu sais que cela va être pire la prochaine fois.
- Pourquoi pire ?
-Parce que la chipie va voir toutes les jolies toilettes au château, tu peux être sure que l'on va en entendre parler pendant des semaines.
- Erf ! Je n'aurais rien dû lui dire et m'esquiver discrètement. Mais Bryn aime Lucie et, sur le moment, je me suis dit que peut-être...

Mélie s'approche de Patt et pose la main sur son épaule, la serrant légèrement, comme pour la rassurer.

- Elle reparlera... Ne t'inquiète pas... Tu sais bien qu'elle a déjà vécu cela par le passé.
- Oui, c'est juste que tout le monde est bouleversé, je n'ai pas vu encore sa fille et le reste de la maisonnée, mais déjà Sachi paraissait pas mal inquiète lorsqu'elle est venue me prévenir.
- Laissez-lui le temps, la mort de Ben, l'accouchement alors qu'elle était blessée, son agonie, d'autres ne seraient plus de ce monde. Elle m'agace parfois, surtout lorsque vous sortez ensemble, mais si il y a une chose dont je suis sure, c'est qu'elle est bien plus forte qu'ils ne le croient tous.
- Je sais... Tu prêches auprès d'une convertie, ne l'oublie pas.
- Ça... Je ne risque pas de l'oublier...

Mélie ne peut s'empêcher de grimacer en disant cela et la môme au loup éclate de rire. La laissant monter dans la chambre retrouver Mini-chieuse, elle rejoint les garçons jouant, à leur habitude, devant la cheminée. Elle accroupie et leur caresse les cheveux en souriant.

- Alors ? Vraiment aucun regret ?
- Nan Maman, c'est long ces cérémonies et pis t'iras plus vite à cheval avec Lucie calée contre toi, avec nous, t'aurais été obligée de sortir le coche et il aurait fallu partir bien plus tôt.
- J'aurais bien aimé, mais y'en aura d'autres, et pis entendre Lucie pousser des petits cris toutes les deux secondes en voyant les robes des dame nobles...

Patt pouffe en entendant la réflexion de Cantor et secoue la tête.

- Moi par contre, je ne vais pas y couper... Si je peux, je la confierai à Sachi, il n'y a qu'avec elle que Lucie se tient à carreau... Comme beaucoup d'ailleurs...

La mère embrasse ses fils et file dans le vestibule.

- Je pars maintenant, allez hop hop hop !!!

[Au château, salle d'apparat, devant les portes de la salle du trône...]

- Arrête de te dandiner !
- Mais je veux voir tata Bryneuuuh
- Tu veux entrer dans le "grand monde" un jour ? Et bien commence déjà par bien te tenir. Une fille de la noblesse, ne se dandine pas, ne tripote pas ses cheveux et ne contredit pas les adultes. Voilà les règles de base d'un bon comportement en société, tu en est très loin ma fille, alors tu obéis et tu mouftes pas, sinan ça va très très mal se passer une fois rentrées à Sarlat, tu es prévenue.
- C'est pas jolie en société d'entendre dans la bouche d'une dame "tu mouftes pas"...
-Humphr !

Patt tend la main à Lucie, cette dernière obtempère avec un petit sourire en coin, la mère a comme une envie de l'étrangler qui l'effleure et finit par avancer. Elle est évidemment en robe, mais les salles du château sont pleines de courants d'air, la mère et la fille ont donc gardé leur manteau de fourrure sur leurs épaules. La salle est richement éclairée d'une multitude de candélabres et lustres couverts de dizaines de bougies, les robes et tenues masculines resplendissent de mille feux et dès qu'une belle bouge un peu, on peut entendre le bruissement des tissus précieux. Une partie de la maisonnée de la Grande est là, ignorant les deux mal embouchés, la vindicative s'installe près de Sachi qui a son air des grands jours. Évidemment, Lucie ouvre ses mirettes en grand, se tourne sans arrêt pour admirer telle toilette, ou telle bourses brodée et sa mère finit par abandonner toute velléité de la faire rester immobile. La môme au loup murmure

- Ouf ! Je ne suis pas la dernière, je ne l'ai pas aperçue dans la salle d'apparat, où est-Elle ?
_________________

--Sperber

Elle est où, là ?
Elle fait quoi ?
Tu as réussi à la coiffer ?
Et sa robe, elle a bien voulu la garder suffisamment longtemps pour faire les retouches ?
Elle l'a mise seulement ? Au fait... Elle porte bien sa robe, là, hein ? Elle n'est pas restée en camisole ?...

Trois pas.

Sachiko est entrée depuis suffisamment de temps. Pas de danger apparent.

Trois autres pas.

Elle est où ?.. Diantre, pourquoi fallait-il que nous venions ? C'est mortel, ici... C'est... laid... J'avais oublié comme c'est laid...
J'ai bien fait de me farder à ton avis ? Non, je n'aurais pas dû... Je vais être bien plus seyant que toutes ces vieilles édentées...

Trois pas de plus, puis trois autres et encore trois, et ça y est : il y était.
Man Tieu, man Tieu ! Fifé lé Périkord Enclumé ! Bouh, ché mé suis trampé, exkussé une pofre estrancher.

S'adressant à quelque invité.

Pouh ! Que foussête laiteuh dans cetteug ropeuh ! Le chaune fait rezortir fotr' teint de suce-koulo, ma pofr' amie... Et cetteuh koiffure !!! Han !!! Hein, Mahmoodi que c'était déchà démoté au sièkle ternier ! Fou tévriez fous faire épiler le fronte comme à Fénisse... Ca fait plusse distingué... Et on féra moins fotr' nez... Hein ?

A l'affût de sa prochaine "victime", le chantre vint se placer au centre de l'allée, main sur la hanche, l'autre sous le menton, toisant l'assistance de sa plus grande morgue, le sourire en coin. C'était au tour de son compagnon. Que le spectacle commence. Il avait un aria en tête. Il lui fallait juste l'occasion de le placer. Vu les tronches de bidets en face, le pourboire, c'était pas gagner.

____________
Chanter n'est pas le propre de l'homme. Faire chanter, si.

Henry_de_silly

La cérémonie semblait s'achever, Dame Opale de Lostange avait prêté serment et le comte y avait répondu dans les formes non sans avoir préalablement complimenté la dame sur sa progéniture.

Il était temps de passer à la suite.
Des courriers lui avaient été remis et le jeune héraut allait en faire lecture au comte lorsqu'un son pour le moins inconvenant se fit entendre ... pourvu que ...

Et Angoulesme de fixer le comte d'un regard réprobateur, non mais vraiment ...

Votre senteur ... oups ... avait-il réellement dit ça ???
humpf ça n'était pas très sérieux de se planter d'une telle manière !

Faisant comme si de rien n'était, il reprit :

Votre Grandeur, insistant légèrement sur la gutturale, tous les nobles du comté n'ayant pu se présenter en ce jour devant vous, certains ont néanmoins tenu à respecter le devoir qui leur incombait. C'est pourquoi je vous ferai lecture des lettres qui m'ont été remises.

A tout seigneur, tout honneur, je commencerai par les lettre de leurs Seigneuries le Comte Valnor pour ses terres et celles de son épouse ainsi que celle de Sa Seigneurie le Primus Inter Pares et Grand Prévôt de France, la Duchesse Melior de Lioure

Citation:

Qu'il soit connu de tous que nous, Messire Valnor de Lande Morte, Comte d'Aubeterre, Baron de Montmoreau et de Belvès, Seigneur de Romefort reconnaissons comme Comte légitime du Périgord et L'Angoumois, Messire Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar, au nom de notre propre personne et au nom de notre famille.

Nous prêtons allégeance à la Couronne du Périgord et de l'Angoumois pour nos terres, fiefs et tenures d'Aubeterre, Montmoreau, Belvès et Romefort et rendons hommage au Comte en lui assurant notre aide, conseil et épée pour tout ce qu'elle nous commandera pour le bien du Périgord et de l'Angoumois.

Faict à Sarlat le vingt et deuxième jour de janvier de l'an de grâce 1460.

Serment déposé par missive et adjoint du scel du seigneur pour authenticité.

Messire Valnor de Lande Morte

]

Citation:

Nous, Melior de Lioure, Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Perigord, par la présente, faisons serment d'allégeance à la couronne du Comté du Périgord et de l'Angoumois en la personne de son représentant, le Comte Louis Vonafred de la Varenne, et lui assurons de lui porter auxilium, consilium et obsequium pour nos terres de Beaumont en Périgord.

Faict le premier jour du mois de janvier de l'an de grâce quatorze cent soixante, à Paris.

Melior de Lioure
Duchesse de Castelmoron d'Albret
Vicomtesse de Beaumont en Périgord

Voici ensuite une missive de Son Altesse le Prince de Montmorency.

Citation:

A Sa Grandeur Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar,
Comte du Périgord Angoumois par la grâce des urnes,

Salutations,

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord Angoumois par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord Angoumois, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Gilles De Carpadant-Plantagenet,
Prince de Montmorency, Comte de Monbazillac,
Vicomte de Bellac et Seigneur de Fleurance.

Limoges, le 29ème du mois de décembre de l'an de grâce MCDLIX

Suivent encore les lettres des nobles seigneurs telle Son Emminence Kad d'Azayes, Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole-Rochefoucauld et de Dublith, Arman Von Frayner d'Azayes, Schumif1 de Feugerolles ...
Le restant des courriers ne saurait tarder.

Citation:

A Sa Grandeur Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord Angoumois,

Salut et bénédiction.

Nous trouvant actuellement plongé dans une retraite spirituelle des plus profondes, nous prenons la plume pour coucher sur le vélin la présente allégeance au sujet de notre Vicomté de Brantôme.

Nous vous reconnaissons, Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar, comme notre suzerain légitime. Aussi, nous vous promettons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) pour autant que n'éclate de conflit opposant directement le Périgord Angoumois au Souverain Pontife.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Le 29 décembre 1460, à Angoulême,

Cyril Kad cardinal d'Azayes,
Comte de Forez & Vicomte de Brantôme

Citation:

A Vonafred Salmo Salar,
Le 1 janvier 1460,
Fait à Dijon,

Comte du Périgord-Angoumois, salutations.

Je, Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole-Rochefoucauld et de Dublith, ci-nommé Flex, duc consort de Bourgogne, duc du Charolais, vicomte de Mussidan et de Ribérac, baron de Beauregard, du Fleix et de Cruzy le Chastel, seigneur de Soirans,

vous reconnais, Vonafred, comme comte légitime du Périgord-Angoumois et comme mon suzerain, et je vous jure de vous apporter obsequium, auxilium et consilium tout au long de votre règne.

Que les neufs cercles des Enfers me voy brûler si je trahis mon serment.

Recevez nos salutations distinguées.

Qu' Aristote veille sur vous.

Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.

Citation:

A sa grandeur Louis Vonafred de la Varenne, Comte du Périgord et de l'Angoumois

salut !

Qu'il soit dict et su de tous, que nous, Arman Von Frayner d'azayes,Duc de Meaux et de Chiny, Vicomte de provins, Baron de Montmirail, Villemor et Nogent sur seine, Seigneur de Beynac assurons par ce pli, nostre loyauté à Sa Majesté Nebisa de Malemort, Reyne de France, et promettons Obsequium, Auxilium, et Concilium à son digne représentant en terres du Perigord Angoumois, le Comte Louis Vonafred de la Varenne

Que vostre regne apporte bienfaits au Perigord Angoumois et a son peuple

Fait à reims, le deuxieme jour du premier mois de l'An de Grasce mil quatre cent soixante

Signé et scellé de nostre main

Citation:

Nous, Schumif1 de Feugerolles, Seigneur de fraisse, Officier de l’ODM, prêtons ce jour allégeance au Comté du Périgord et de l'Angoumois.
á son représentant élu et reconnu sa Grandeur la comte Vonafred.
Nous lui jurons aide, conseil et épée tout au long de votre règne.

Faict le 6 janvier 1460
Schumi de feugerolles

_________________

Meliane

Meliane fut soulagée lorsque le Héraut s'excusa. Elle ne s'était présenté en personne que très rarement et pour une première, c'était un peu embarrassant. Tous ces regards posés sur elle, des gens qu'elle avait pour beaucoup déjà croisé tout en restant invisible à leurs yeux.

J'accepte vos excuses et je vous remercie. Je suis inconnu de la plupart des gens ici présent..... Elle fit un tout petit sourire en coin ......mais de là à disparaitre de la liste....

Elle avança vers le comte et elle lui sourit.

Notre dernière rencontre avait été un évènement important pour moi. Vous ne vous en souvenez peut-être pas car cela fait très très longtemps. Néanmoins, je suis très heureuse de vous retrouver en pleine forme.

Elle reprit son sérieux, fit une pause et prononça son allégence.

Je, Méliane, fais serment d'allégeance à la couronne du Comté du Périgord et de l'Angoumois et en la personne de son représentant officiel, le Comte Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar , pour nostre seigneurie de Chasseneuil.

Je vous jure Auxilium, Concilium et Obsequium et vous assure de mon amitié en toute circonstance.

Elle inclina la tête et s'éloigna de quelques pas pour laisser place.
_________________

--Mahmoodi.la.hijra

Une boule de dentelle et de satin plissé, du vert, clair et foncé, du pourpre et du rose. Et tout à coup, une voix de fosset :

Elle est où, là ? Elle fait quoi ?
Je ne sais pas, elle s'était arrêté pour faire passer une lucane de sa canne à son escarpin, et vice-versa... Cela faisait rire le petit... Je crois que sa soeur est partie le changer. Dès qu'ils rient aux éclats, ils pissent partout à cet âge-là. Laisse-là respirer... Elle profite de l'air pur. Personne ne peut lui reprocher !

Tu as réussi à la coiffer ?
Non, je lui ai arraché les cheveux avant de les brûler ! Espèce de grand idiot, oui, ses cheveux sont... brossés et tressés... Pas pu faire mieux. Elle n'arrête pas de bouger.

Et sa robe, elle a bien voulu la garder suffisamment longtemps pour faire les retouches ? Elle l'a mise seulement ? Au fait... Elle porte bien sa robe, là, hein ? Elle n'est pas restée en camisole ?...
Oui, oui elle a mis sa robe et j'ai retouché... ce qui ne veut pas dire qu'elle ne soit capable de l'enlever. Tu sais comment elle est...Bon ! Pouvons-nous entrer ?

Sur les pas de son compagnon, la Hijra fit à son tour son entrée : de grand pas aériens à la limite du pas chassé, à grands renforts de moulinets de bras pour faire virevolter le satin chatoyant et les toises superflues d'accessoires en tous genre qui pendaient à ses manches bouffantes.

Bouh ! Mais qui je vois là ? La comtesse de Lanquais ? J'ai failli ne pas vous reconnaitre, aujourd'hui : vous ne boudez pas ? Pas de petites larmes à verser ? Où en êtes-vous avec votre dernier fiancé ?

Puis de sortir de sa poche une petite bourse.

Tenez ! Des bonbons au miel... Au moins, ça, ça reste en bouche un moment et vous en profitez...

Puis se tournant vers les autres également, dont aucun visage ne lui était familier hormis sans doute la Comtesse de Cognac qu'il avait dû croisée, ci ou çà ou là.

Qui veut des bonbons au miel ? J'ai aussi des croquants à la menthe et à la girofle, si jamais vous refoulez...

Puis de se placer à côté du Grand Klaus. Glissant sa main légère sous son coude pour la poser sur son poignet, l'autre main en l'air comme s'il allait jouer des castagnettes, visage légèrement vers le haut.

Bouh ! Que vous êtes tristes, tous ! Vous enterrez qui exactement ? Han !!! Pis y'a des... toiles d'araignée sur les chandeliers !!! Klaus, quelle horreur, y'a des toiles d'araignée !

___________
Le plaisir est un don de Dieu. C'est un péché de ne pas le partager.

Henry_de_silly

Alors que les premières lettres venaient d'être lues, une voix se fit entendre ...

Humm ouiiii ?
Quoi ???
Pardon ???
Comment était-ce possible ???

Wouinwouinwouinwouinwouinwouinwouinwouinwoinnnnnn

Une personne manquerait-elle dans la liste ?
Vérification rapide, petit coup d’œil vers la dame qui arborait fièrement ses armes ...
Nul doute n'était possible !
Il en manquait une ...

Thouwwww !

Madame ... je suis atrocement confus ...
Je vous prie humblement d'accepter mes plus plates excuses pour cette erreur.
Dieu merci, vous fûtes vigilante assez pour vous rendre compte de cette bévue.

Je vous en prie, prenez place, la suite du courrier attendra votre passage.

Et Angoulesme de faire place à la dame de Chasseneuil, alors qu'une agitation se faisait entendre ...
Mais c'est quoi ce cirque ???
_________________

Zoyah

La brune venue par curiosité était sur le point de succomber à un mortel ennui. Même en Berry, la cérémonie d'allégeance était un poil -le mot est vraiment bien choisi- plus palpitante. Il y en avait toujours un pour se vautrer magistralement au pieds ducaux ou tout simplement se faire remarquer d'une manière ou d'une autre. Elle étouffa discrètement un léger bâillement, trouvant que la tournure avait, ici, un je ne sais quoi de "scolaire". Au fur et à mesure que la Noblesse défilait, elle observait les visages, essayant de les associer aux armes vu dans la nobiliaire périgourdin. Un vaste chantier que cet armorial...
La cérémonie était calme et sereine... trop au goût de la baronne... lorsque Tadek se leva, les sens aux aguets. Les sourcils de la brune se arquent et à l'instar du capitaine , ses yeux balayent la salle.... pas un chat ne bouge.
Elle était prête à repartir dans ses rêvasseries lorsqu'une jeune dame fit irruption.
Outch... pensa la brune... une bévue ? Pourtant, il lui avait bien semblé que la liste d'Henry était complète. Elle tourna la tête vers ce dernier, attendant la réponse qu'il allait faire...
_________________

Meliane

N'ayant pas été avertis d'une cérémonie, Meliane se précipita pour s'y rendre espérant ne pas être en retard. Lorsqu'elle vit la liste des nobles.... elle remarqua que son nom n'y était pas. Avec surprise, elle retint sa colère.

Bonjour à vous.... puis-je savoir pourquoi je n'ai pas été convier à cette cérémonie d'allégence? et pourquoi mon nom à disparue de la liste?

Il est vrai que j'ai voyagé un moment mais je n'ai jamais manquer à mon devoir il me semble.....

Un peu gèner elle resta sur place en attendant une réponse.
_________________

Tadek

Tadek qui assistait à la cérémonie depuis le départ pu voir les nobles
du Périgord-Angoumois passer un à un.

Etrangement, beaucoup d'anonyme avaient le déplacement aussi,
ce qui attira la curiosité du Capitaine ... nous sommes en guerre
et il ne faut pas l'oublier.

Tadek se leva de s aplace au premier rang pour regarder un peu qui était
présent dans la salle et se concentre surtout sur les étrangers même
si chaque Périgourdins étaient passé au peigne fin.

Instinct ou expérience, Tadek ne se sentait pas à l'aise, pas du tout,
un petit signe de tête à quelques gardes dans la pièce pour savoir si tout
allait bien ... deux d'entre eux semblaient ... livide ... pas normal ca,
pas normal du tout, ils connaissaient tous la rigeur et la droiture du Capitaine.

A travers quelques regards, celui du Capitaine se posa sur une étrangère
et les deux gardes du font confirmèrent discrètement, petit signe de tête
pour que les autres s'en approche sans rien dire et Tad', lui, se rapproche
de son Comte ... on est jamais trop prudent.
_________________

Vonafred

-Comment ne point reconnaitre vostre sang dans les traits de cette magnifique enfant Dame Opale.
Et de sourire aux deux grâces avant de se composer mine de circonstance.

-Opale de Lostange, dame de Sainte Alvere nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous reconnaissons pour vassal du comté et vous accordons protection, justice et subsistance...
Un regard bienveillant vers Ellya
-Pour vous et vostre descendance.

Et de s'incliner à son tour pour lui faire accolade vassalique avant de faire baise main à cette grande Dame du Comté.

Il l'invita à reprendre place parmi ses pairs tout en observant dubitatif un étrange va et vient...

Si la grâce est beauté admirable, ses trois cerbères en étaient fort dépourvus.
Il était temps de quitter la place, l'agenda Comtal ne laissait point loisir à bagnauder.
Ils prirent quartiers aux cotés de leur Capitaine à quelques pas du Comte, aussis discrets que coqs en quête de poulettes immaculées.
La cérémonie touchait à sa fin, l'éscorte Comtale prit place.

On chuchotte derriere le couronné...
-La mangeaille de c'matin m'a vrillé la ventraille...mortecouille j'va me lacher.
-Pourceau, t'avais qu'a pas baffrer les sabots, spece de ventre sur patte
-Vos gueules les mouettes, et mattez donc la tronche du Cap...l'a l'air inquiet.
-Hu hu hu...Un Ravaillac décerébré à éventrer ty crois ?
-Poueeeettttttt......fit le pêt express du spadassin.
_________________

Valnor

Un homme d'arme aux couleurs d'Aubeterre se présenta devant le Héraut Royal de la Marche du Périgord et de l'Angoumois. Il déposa auprès de lui l'allégeance écrite du Comte et de la Comtesse d'Aubeterre.

Citation:

]

_________________

Vonafred

La cerémonie semblait sur le point de s'achever faute de combattants quand Opale et sa flle firent entrée.
La Dame avait jambe roide et mine fatiguée. Dieu que cette guerre avait marqué les corps aussi surement que les esprits...
Le Comte vint à elle...
-Dame Opale de Lostange, Mes hommages...C'est chaque fois plaisir non feint que de vous revoir parmi vos pairs.
Un sourire à la jeune damoiselle qui l'acompagne avant de se faire plus formel.
-Opale de Lostange, dame de Sainte Alvere, voulez vous estre nostre "Homme lige " ?
_________________

Frah

Elle avait entendu le Heraut...décidant de faire ce qu'il fallait , elle se mit a l'écart et rédigeas une note qu'elle fit porter par un valet....Dommage , elle aurait bien aimer avoir encore une fois un baiser....puis elle sourit...

Citation:

Nous, Frah de Plantagenêt, comtesse de Cognac, ainsi que pour ma famille, vous prêtons allégeance pour nos terres en Périgord Angoumois, et nous vous reconnaissons comme notre suzerain et Comte du Périgord Angoumois.

Nous jurons de vous apporter respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), durant toute la durée de votre règne.

Nous faisons la promesse de toujours oeuvrer pour le bien de notre beau Comté.

_________________
*La confiance est une chose rare....*

Opale

Le Comte venant au devant d'elle !
Opale sourit et s'inclina, visiblement touchée par le geste.

Votre Grandeur, je vous remercie de votre accueil. Vous me faites grand honneur.
Je suis ravie de vous revoir. Vous reconnaissez ma fille, Ellya ? On pouvait percevoir toute sa fierté maternelle dans sa dernière question.

Puis, répondant à la question du Comte, Opale déclara :

Oui, Votre Grandeur.
Moi, Opale de Lostanges, humble Dame de Sainte Alvère, vient icelieu, réaffirmer devant tous, mon attachement au Périgord-Angoumois et sa couronne. Je vous reconnais, vous, Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar comme mon suzerain et feudataire légitime du Périgord-Angoumois, et je vous promets obsequium, concilium et auxilium.

Opale regarda le Comte calmement et attendit.
_________________

Henry_de_silly

Henry suivait encore et toujours la cérémonie lorsqu'un homme lui porta la missive de Sa Seigneurie Valnor.
Rangeant le document parmi les autres, il suivit la suite de la cérémonie.
Dès l'acceptation du serment de la dame de Sainte Alvère, il allait présenter les missives qui commençaient à s'entasser.
_________________

--Sachiko

Le bruit d’une la rapière qu’on sort de son fourreau n’eut pas le temps de les avertir qu’elle était déjà placée délicatement sur leur cou. Regardant en louchant vers le bas, les deux gardes en furent d’un compliment joliment tourné :

Vous ! Crétins ! Nullité ! Moi comprendre pourquoi Elle faillit mourir : Vous pas garder !!! Vous picoler ! Vous ronfler ! Mais vous pas garder. Vous aussi traitre que…

Et le bruit d’un crachas sur le sol suivi d’un bruit étrange, gutturo-labial, mais dont le sens n’avait pas besoin d’être verbal pour être clair.

Les lames se relevèrent légèrement pour se placer entre la glotte et le menton des deux désormais « abrutis de faction », les obligeant à suivre leurs mouvements sous peine d’un rasage de près ou d’une trachéotomie à l’arrache. Il fallait avancer, alors ils avancèrent.

Vous être deux seulement ? Où être autres gardes dans Salle ?

Le plus courageux montra les abords du Trône. Connaissant la couardise comtale, la bretteuse supposa que les deux trois gardes visibles devaient en cacher une bonne douzaine d’autres. Diantre ! Ce n’était pas grave après tout : C’était l’argent du cens qui payait ! Elle sourit en pivotant légèrement les poignets afin d’accentuer à nouveau la pression, avant de reculer pour les remettre à leur place initiale. Elle détestait cette pièce, mauvaises vibrations. Elle l’avait toujours détestée. Mais cette-fois, elle devait entrer. Pas moyen d’y échapper. Elle avait failli la perdre une fois à cause de cette raclure, il n’était pas question que cela puisse recommencer.

Je range épées. Mais vous pas bouger. Si non, moi vous tuer. Vous me connaitre. Savoir moi dire vérité. Pas rigoler.

Le même bruit métallique et lorsque le garde se retourna pour regarder là où elle avait été, elle avait déjà disparu. Elle était entrée. Et aucun d’eux n’avait pu le constater.

Garel

le comte prononça les paroles coutumières du serment d’allégeance, ce à quoi le seigneur de Lafaye répondit

Votre Grandeur, oui je le veux et par la même je réitère mon serment d’allégeance pour mon fief de Lafaye et jure Obsequium, Auxilium et Consilium à la couronne du Périgord Angoumois et à votre personne.
_________________

Vonafred

Une tête blonde ébourifée touchante à souhait lui fait réverence...
-Messire Lysandro du Domaine del Lobo Negro...Je ne sais point ou est vostre mère mais puis vous dire qu'elle vous a fort bien enseigné les bonnes manières...
Souriant
-Estre Comte...est sacerdoce mon jeune ami...Assied toi donc et profite de la cérémonie, tu es mon invité...
Il lui indique un fauteuil et se tournant vers Garel...

-Messire Garel, seigneur de Lafaye, nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous accordons protection, justice et subsistance pour vous et vostre descendance.
L'accolade fut des plus courtoise.

Fixant alors Lekaiser...
-Baron de Lalinde, venez à moi je vous prie...

Edit coquille
_________________

Garel

Avant de regagner sa place le Seigneur de Lafaye adressa un sourire amical au petit blondinet qui avait fait sont apparition et qui ne perdait pas une miette de la cérémonie.
Il allait attendre la fin des allégeances ensuite il retournerait dans sa demeure préparer ses bagages en vue de nouvelles aventures hors du comté.
_________________

Schumif1

Schumi qui était pas vraiment la ces temps ci, revenait un peu en ville et passa à la cérémonie afin de suivre la fin de l’allégeance, se mettant sur un coter pour suivre sans rien manquer.

Lekaiser

Tiens te voila toi aussi, oui pour une fois que je suis présent dans le comté, je me dois de paraître un peu en public sinon certain pourrait croire que le Seigneur de Lafaye est un fantôme, je profite donc de la cérémonie d’allégeance pour me rappeler au bon souvenir de la noblesse du PA, à part ça, ça peu aller, j’ai mis à profit ces quelques semaines de répit pour me procurer un équipement et me faire un peu de stock mais je sens que les fourmis me gagnent clin d'oeil complice
et toi, les études, ça progresse ?

Souriant aux dire de Garel, LeKaiser lui répondit juste avant que le seigneur de Lafaye ne prête allégeance.

Ça progresse plutôt bien oui, il n'y a pas à dire l'envie de découvrir de nouveaux horizons est bien là. Nous voguerons bientôt à nouveau sur l'océan cher ami, c'est une certitude.

Hochement de tête en quand Garel se leva pour prêter allégeance. Puis ce fut au tour du noble francilien.

Allons-y, se dit-il à lui même tandis qu'il se levait de son siège. Il arriva à hauteur de Henry et de Vonafred. Après un salut amical destiné à tout deux, il s'adressa à ce dernier.

Mon Comte, je suis tout à vous. Ou presque hein...

Voyageur invétéré qu'il était, rares étaient les occasions de prêter allégeance de vive voix. Aujourd'hui en était une.
_________________

Vonafred

Un grand soldat, stratège hors pair qui avait souvent démangeaisons le Lek...L'appel du grand large.
Sa pratique du Portugais et son gout pour les vins cuits avait longtemps défrayé la chronique...Tout comme son amour exemplaire pour le Ponant...

Un sourire circonstancié et l'on envoie le rituel...

-Cher Baron, c'est joie que de vous voir prêter allégeance en personne...
Mesire de Lalinde, voulez vous êstre nostre homme-lige ?
_________________

Henry_de_silly

Alors que la cérémonie allait en s'avançant, Angoulesme reçut la visite d'un huissier, portant sur lui quelques parchemins.
Tout en ne perdant pas une miette de ce qui se déroulait sous ses yeux, le jeune homme parcourut du regard les missives scellées qui lui avaient été apportées.
Refermant les plis, il prit alors quelques instant afin de mentionner dans sa liste la prestation du seigneur de Lafaye et le passage imminent du baron de Lalinde ...

Citation:

Etat Présent de la Noblesse de Périgord et de l'Angoumois

Régnant

Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar (Vonafred)

Comtes & Comtesses

Gilles de Carpadant (Gilles)
Prince de Montmorency (Isle de France)
Comte de Monbazillac
Vicomte de Bellac (Limousin-La Marche)
Seigneur de Fleurance (Armagnac et Comminges)
Phenix Alexandre Richard (Phenix50) et Frah de Plantagenêt
Comte et Comtesse de Cognac (Phenix50)
Valnor de Lande Morte et Elaine de Troy (Elainedetroy)
Comte et Comtesse d'Aubeterre (Valnor)
Baron et Baronne de Montmoreau (Valnor)
Baron et Baronne de Belvès (Elayne)
Seigneur et Dame de Romefort (Elayne) - [Mansle : Amerzone94]
Pair de France (Valnor)
Amerzone de Nanteuil (Amerzone94)
Comtesse de Chalais (Amerzone94)
Vicomtesse de Mansle (Amerzone94)
Baronne douairière d'Eymet (Buchettes)
Etienne de Talleyrand-Périgord (Yodéa)
Comte de Grignols
Baron de Thiviers
Seigneur de Saint-Romain [Aubeterre : Valnor]
Plantajeunet
Comte de Marthon
Cerise de Bonnemaison
Comtesse de Lanquais
Dame de Genté [Cognac : Phenix]

Vicomtes & Vicomtesses

Cyril Kad d’Azayes
Vicomte de Brantôme
Melior de Lioure
Duchesse de Castelmoron d'Albret (Guyenne)
Vicomtesse de Beaumont du Périgord
Emma_catherine de La Sorgue
Vicomtesse de Thénac
Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith (Flex)
Vicomte de Mussidan
Baron du Fleix
Seigneur de Soirans [Auxonne - Bourgogne : Vaxilart]
Mahaut (.Mahaut.)
Vicomtesse douairière de Verteuil
Baronne douairière de Barbezieux
Dame de Nabinaud [Aubeterre : Valnor]

Barons & Baronnes

Tête de fer et Dame Thalis
Baron et Baronne de Mareuil
Anthémios de Deliancourt (LeKaiser)
Baron de Lalinde
Baron de Massy (Isle-de-France)
Faran de Louvelle
Comte de Beaumont-sur-Oise (Isle de France)
Baron de Confolens

Seigneurs et Dames de mérite

Garel
Seigneur de Lafaye
Quantum et Opale de Lostanges
Seigneur et Dame de Sainte-Alvère (Opale)
Waldo d'Azerith (Tubafat)
Seigneur de Saint-Claud
Arman von Frayner (Tristan.) et Jezabel dite Siva d'Appérault Von Frayner d'Azayes,
Duc Souverain de Chiny (SRING, Lorraine) (Tristan.)
Duc & Duchesse de Meaux (Champagne) (Tristan.)
Vicomte & Vicomtesse de Provins (Champagne) (Jezabel)
Baron & Baronne de Montmirail (Champagne) (Jezabel)
Baron & Baronne de Villemaur (Champagne) (Jezabel)
Baron & Baronne de Nogent (Champagne) (Tristan.)
Seigneur & Dame de Beynac (Tristan.)
Schumif1
Seigneur de Fraisse en Périgord

Et hop, c'était reparti
_________________

Frah

Elle venait de revenir ….partie depuis de long mois hors du Périgord…Huit mois, cela était long…

Espérant ne pas arrivée trop en retard…Reverrait –elle des personnes qu’elle avait connut…Elle verrait bien…
Habiller pour la circonstance…Elle se rendit a l’endroit pour la cérémonie…

Entrant doucement, car bien sur cela avait commencé…
Elle s’installa en attendant qu’on l’appel…

_________________
*La confiance est une chose rare....*

Vonafred

Un discret salut à la Comtesse de Cognac, une pensée vers Sarlat un premier émoi qui à jamais l'avait marqué...

-Mesire de Lafaye voulez vous êstre nostre homme-lige ?
_________________

Lysandro

Pfff … ¡ Hay sólo grandes ! (Y a que des grands) grogne le niño en se frayant un passage entre les sièges, les pans de robe, les épées pendantes, les re pans de robe et les grosses bottes qu’il évite de justesse.
Il avance, avance … et râle tout bas ¿ Pero dónde esta mamá ? ( mais elle est où maman ). Elle lui avait dit: "viens avec moi, je vais saluer mi Padrino (mon Parrain) le Comte ".
Si z’ava su, ze sera pas venu ! Peut-on l’entendre dire alors qu’il débouche enfin à l’ air libre et non loin du trône Comtal.

Alors qu’il commençe à prendre peur de ne plus trouver sa mère, il entrevoit une solution à son problème.
Le grand monsieur sur le grand siège, doit être, ... mais oui il le reconnait il l’ a vu au jeu de Clochette … pas de doute et surtout pas de retenue ! La spontanéité et l’effronterie naïve du niño font le reste.
Deux pas, un bond, un sourire au monsieur qu’il dépasse et hop le voilà au devant du Comte.

Hola ! Dis c’est toi qui vous êtes el Padrino de mama ? El Conde Vavoirfred … tu sais où elle est mama ? Puis se rappelant les leçons de ses parents il rougit
Attend ! Ze dois d’abord vous faire ma vérérence ! Et dire qui ze suis.

Il fait une drôle de courbette Ze suis Lysandro du Domaine del Lobo Negro, ze suis le Cevalier verde.
En paix avec sa conscience, il n’avait pas oublié d’être poli, il avance sans plus de manière vers l’homme.
Alors Padrino tu sais où elle est mama ? Il le regarde de plus près Dis … c’est dur pour être Conde ? (Comte) Porqué moi z’aimerai bien faire un jour !
_________________

Vonafred

Yodea

Etienne de Talleyrand-Périgord dict Yodea, Comte de Grignols et baron de Thiviers,veux tu être nostre homme-lige ?

Ah ouais, il savait toujours aussi bien faire porter la voix le p'tit.

Si je te disais non, tu crois que je serais ici avec ma canne ? bien sûr que j'accepte d'être ton homme-lige.

Prenant sa respiration

Nous, Etienne de Talleyrand-Périgord dict Yodea, faisons serment d'allégeance à la couronne du Comté du Périgord et de l'Angoumois et en la personne de son représentant officiel, le Comte Louis Vonafred de la Varenne, pour nos fiefs, sis en le comté de Grignols et en la baronnie de Thiviers.
Nous lui jurons Auxilium, Concilium et Obsequium et l'assurons de notre amitié en toute circonstance.

Lekaiser

Parti braver l'hiver depuis sa demeure à Lalinde, c'est donc vêtu d'un mantel rouge sombre & de gants blancs qu'il se rendit en la salle du trône. Presque en avance puisque la cérémonie venait tout juste de commencer, il prit place à côté du seigneur de Lafaye.

Tu es bien ponctuel l'ami. Comment vas-tu ?
_________________

Marguerite

La jeune femme avait vu son frère se préparer le matin des allégeances elle ne savait pas si elle pouvait y aller mais elle se permettait de s'y rendre quand même. La brunette arborait une splendide robe pour ne pas faire honte à Henry et partie vers la salle. C'est avec curiosité qu'elle y entra sans trop se faire remarquer et lorsque ses yeux croisa ceux de l'héraut elle lui fit un large sourire et un signe de la tête. Par la suite Marguerite regarda le comte commencer les allégeances.
_________________

Vonafred

-Si tu me disais non...je te ferai interner dans un lupanard en compagnie de tes admiratrices les plus hystériques jusqu'à ce que mort s'ensuive...

Plus sèrieusement...

-Etienne de Talleyrand-Périgord,nous, Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar, Comte du Périgord et de l'Angoumois, vous accordons protection, justice et subsistance pour vous et vostre descendance.

Le Comte lui fit accolade de frère, réservant le baiser vassalique aux Dames.

-Mon com pair, tu es à nostre Comté ce que les lions sont à ses armoiries...Eclat, préstance et loyauté...Que le Tout Puissant te garde et qu'il éclaire ta sagesse de sa lumière...

Il lui fit signe de gagner un fauteuil moelleux à souhait, installé pour l'occasion près du Trône comtal.
_________________

Yodea

Répondant à l'accolade et au signe de s'installer

un vieux lion édenté mais toujours alerte fit il en clignant de l'oeil. Tu représentes mieux les lions que moi dorénavant.

Garel

Alors que la cérémonie avait débuté, honneur aux estropiés oblige, le Baron de lalinde vint s’asseoir au coté du seigneur de Lafaye.

Tu es bien ponctuel l'ami. Comment vas-tu ?

Tiens te voila toi aussi, oui pour une fois que je suis présent dans le comté, je me dois de paraître un peu en public sinon certain pourrait croire que le Seigneur de Lafaye est un fantôme, je profite donc de la cérémonie d’allégeance pour me rappeler au bon souvenir de la noblesse du PA, à part ça, ça peu aller, j’ai mis à profit ces quelques semaines de répit pour me procurer un équipement et me faire un peu de stock mais je sens que les fourmis me gagnent clin d'oeil complice
et toi, les études, ça progresse ?
_________________

Vonafred

Regard circulaire, on admire en connaisseur certaines toilettes, on adresse hochements de tête et clins d'oeils aux connaissances...

-Mesire de Lafaye, nous sommes fort aise de vous voir en personne... venez donc à nous.
_________________

Garel

Le comte venait d’appeler Garel, coupant court à la conversation qu’il tenait à voix basse avec lekaiser, celui se leva et se dirigea vers le trône
_________________

Henry_de_silly

[Désolé pour l'absence fort malade pendant quelques jours ...
HRP pas bien ... Bref je m'autocensure et on reprend ...]

Les invités étaient venus ...
Sourire à l'un, salut du chef à d'autre quand tout à coup trois personnes retinrent successivement l'attention du jeune homme.
Il y avait Aleen, connétable ... il y avait Zoyah mouarf une bénédiction et il y avait Margot, sa soeur ...
Décidément bien entouré Henry poursuivit la cérémonie, prenant en main son parchemin sur lequel était inscrit le nom des nobles du comté ...

Citation:

Etat Présent de la Noblesse de Périgord et de l'Angoumois

Régnant

Louis Vonafred de La Varenne Salmo Salar (Vonafred)

Comtes & Comtesses

Gilles de Carpadant (Gilles)
Prince de Montmorency (Isle de France)
Comte de Monbazillac
Vicomte de Bellac (Limousin-La Marche)
Seigneur de Fleurance (Armagnac et Comminges)
Phenix Alexandre Richard (Phenix50) et Frah de Plantagenêt
Comte et Comtesse de Cognac (Phenix50)
Valnor de Lande Morte et Elaine de Troy (Elainedetroy)
Comte et Comtesse d'Aubeterre (Valnor)
Baron et Baronne de Montmoreau (Valnor)
Baron et Baronne de Belvès (Elayne)
Seigneur et Dame de Romefort (Elayne) - [Mansle : Amerzone94]
Pair de France (Valnor)
Amerzone de Nanteuil (Amerzone94)
Comtesse de Chalais (Amerzone94)
Vicomtesse de Mansle (Amerzone94)
Baronne douairière d'Eymet (Buchettes)
Etienne de Talleyrand-Périgord (Yodéa)
Comte de Grignols
Baron de Thiviers
Seigneur de Saint-Romain [Aubeterre : Valnor]
Plantajeunet
Comte de Marthon
Cerise de Bonnemaison
Comtesse de Lanquais
Dame de Genté [Cognac : Phenix]

Vicomtes & Vicomtesses

Cyril Kad d’Azayes
Vicomte de Brantôme
Melior de Lioure
Duchesse de Castelmoron d'Albret (Guyenne)
Vicomtesse de Beaumont du Périgord
Emma_catherine de La Sorgue
Vicomtesse de Thénac
Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith (Flex)
Vicomte de Mussidan
Baron du Fleix
Seigneur de Soirans [Auxonne - Bourgogne : Vaxilart]
Mahaut (.Mahaut.)
Vicomtesse douairière de Verteuil
Baronne douairière de Barbezieux
Dame de Nabinaud [Aubeterre : Valnor]

Barons & Baronnes

Tête de fer et Dame Thalis
Baron et Baronne de Mareuil
Anthémios de Deliancourt (LeKaiser)
Baron de Lalinde
Baron de Massy (Isle-de-France)
Faran de Louvelle
Comte de Beaumont-sur-Oise (Isle de France)
Baron de Confolens

Seigneurs et Dames de mérite

Garel
Seigneur de Lafaye
Quantum et Opale de Lostanges
Seigneur et Dame de Sainte-Alvère (Opale)
Waldo d'Azerith (Tubafat)
Seigneur de Saint-Claud
Arman von Frayner (Tristan.) et Jezabel dite Siva d'Appérault Von Frayner d'Azayes,
Duc Souverain de Chiny (SRING, Lorraine) (Tristan.)
Duc & Duchesse de Meaux (Champagne) (Tristan.)
Vicomte & Vicomtesse de Provins (Champagne) (Jezabel)
Baron & Baronne de Montmirail (Champagne) (Jezabel)
Baron & Baronne de Villemaur (Champagne) (Jezabel)
Baron & Baronne de Nogent (Champagne) (Tristan.)
Seigneur & Dame de Beynac (Tristan.)
Schumif1
Seigneur de Fraisse en Périgord

Le temps d'entourer d'un trait de plume le nom du comte de Grignols qui venait de prêter serment et Henry suivit des yeux la suite des évènements ...
Le seigneur de Lafaye avait rejoint le comte ...
_________________

Deliriuma

Dame_margot

Zoyah

Garel

Aleen

Yodea

Lubna

Vonafred

Tadek

Leyah

Yodea

Aleen

Henry_de_silly

Henry prit connaissance de la missive du comte de Cognac, la parcourut avant de la plier soigneusement et de la ranger.
Il lui répondra dès le lendemain.
_________________

Vonafred

Henry_de_silly

Citation:

Nous, Henry de Silly, dict Angoulesme,

Seigneur de Luzier et de San Benigno, Héraut d'Armes du Périgord et de l'Angoumois.

A tous, présents & ad venir, Salut.

Phenix50 a écrit:

Ainsi, déclarons et faisons transcrire dans les nobiliaires du Périgord et de l'Angoumois et du Royaume de France :

Que Brygh_Ailean Mac Fayden se voit destituer des terres qui lui furent octroyées par ledit Comte de Cognac.
Qu'il lui est donc désormais interdit d’arborer les armes de Châteaubernard, d'en revendiquer le titre et de le porter.

Par notre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques.
Que le Très-Haut vous ait en sa Sainte Garde et qu'Aristote guide vos pas.

Donné le cinquième jour de mars de l'an de grâce MCDLX.

Citation:

Nous, Henry de Silly, dict Angoulesme,

Seigneur de Luzier et de San Benigno, Héraut d'Armes du Périgord et de l'Angoumois.

A Sa Grandeur Phénix Alexandre Richard de Plangenêt, Comte de Cognac

Roberto Assagioli

_________________

Support us

[RP] Cérémonie d'allégeance des nobles du PA [Janvier 1460]