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[RP] Sur les routes...

Le_g.



Il faisait nuit, froid, humide, il neigeait. Depuis des heures, Le Gaucher et ses amis attendaient, guettaient pour voir passer un pèlerin qui leur donnerait leur pain quotidien. L'un d'eux, main tendue, à l'approche du groupe de voyageurs, s'approche et quémande, arrêtant les chevaux et les charrettes. Bien entendu, il aura pris soin de se déguiser ainsi que de déguiser sa voix :

Un brigand : Messire, Dame, je ne suis qu'un pauvre mendiant, auriez-vous un peu de pain pour un homme qui a quatre enfants et une femme malade à nourrir ? Les temps sont durs vous savez ?

Le Gaucher : A l'attaque !

Un autre brigand : J'en suis, Gaucher !

Et là, de derrière les buissons, sortent d'autres personnes, surgissent, armées qui de bâtons, qui d'épées, et se précipitent pour bastonner tout ce qui bouge avant de repartir prestement, sifflotant un air gai, laissant poursuivre leur route cahin-caha aux victimes.
Le_g.
Nuit du 10 au 11 janvier 1460


La nuit avait été plutôt calme, trop calme même... Ils avaient bien croisé un peu de monde hein... M'enfin bon... Pas l'extase quoi.

Le Gaucher s'étire au réveil, en mode ours, pas mangé, faim et pas bien réveillé ! En plus, ils font toujours un partage équitable, bon ça c'est normal, mais bon, ça se résume à un pas grand chose par tête ! Bientôt il va finir par se faire mineur... Ca paye plus paraît, et sans risque.

Ah ouis ? Nan mais faut pas rêver non plus ! Qu'est-ce qu'il s'ennuirait ! Nan, c'est mieux comme c'est, même s'il y a des risques, ça fait partie de sa vie ça et ça la rend intéressante.



11-01-2012 04:05 : Vous avez racketté XXXXX qui possédait 79,45 écus et des objets.

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Le_g.
Matin du 11 janvier 1460

Comment le foutre de plus mauvaise humeur encore ?

Collez-lui des confrères sur le même noeud té ! P'tain de caquita de chiabrena ! D'ailleurs, le


CHIABRENA !!!!

avait du raisonner dans la moitié du Languedoc ! Bon, une seule solution, leur demander ce qu'ils veulent. Hum la diplomatie n'étant vraiment pas son truc, il fait plus comme il peut que comme il veut.

A savoir, une missive aux indélicats qui ont eu la mauvaise idée... Quoi, il est de mauvaise fois ? L'était là le premier namého ! Sauf que voilà, sa petite avait déjà été brigandée, et surtout agressée physiquement. Ca il savait bien... Un coup un seul, et elle en mourrait. Elle ne tenait déjà quasiment pas sur ses jambes. La seule solution, leur demander de les laisser passer, et faire appel à quelques amis pour assurer que si jamais les indélicats passaient outre une parole, ils en paieraient le prix.

Il leur envoie donc une missive, tout en espérant pouvoir quitter ce maudit comté ! Vivement le retour à la maison. Mais pourquoi donc avait-il fallu qu'il voit l'annonce concernant une offre de travail alléchante suite au pillage de Béziers ? Bref, là, il est en mode pas content, mais alors pas content du tout, même si bon...

Avec deux femmes dont une quasi mourante, il pouvait pas faire grand chose d'autre que de montrer les dents, et attendre les renforts.

Après avoir manger la moitié d'une livre de pain, arrosée de quelques lampées d'Armagnac, histoire de se remettre les idées en place, il prend une plume pour leur écrire. Il omet sciemment de parler de l'état de sa compagne, pour tenter de faire dans la dentelle. Mouais le premier qui dit qu'il fait pas dans la dentelle, là, il montre les dents ! Il fait vachement gaffe ! Il est limite en mode bisounours là ! Si ! Même qu'il a ressorti pour l'occasion un vieux pull avec ours rose qui fait une bataille avec des coeurs et des arc-en-ciel avec un bleu dessus ! Si vous croyez pas, demandez à n'importe qui le connaissant vraiment. Bon, faudra forcément tomber sur un écumeur, mais ça laisse quand même de la marge !


Citation:
Je vous propose un compromis, ne voulant pas que vous nous dépouillez.

Voici mon offre : nous vous rejoignons et travaillons de concert ce soir, ou alors, vous acceptez de nous laisser partir, nous vous laissons travailler en paix. Sans réponse de votre part avant 21h ce soir, je considérerais cela comme un acte d'hostilité envers nous. Comme vous pouvez le constater, j'ai rejoint votre groupe. La destruction pour en refaire un autre dans le but de m'écarter sera aussi considéré comme un acte d'hostilité.

Je fais appel à votre honneur, entre gens exerçant le même métier.

J'attends votre réponse.

Le Gaucher.



Mouais, parce qu'on la lui fait pas. Un groupe qui se crée au milieu de la matinée, sur un noeud, si c'est pas pour travailler... Qu'on vienne pas lui dire que c'est pour voyager, parce que c'est quand même vachement plus simple un corps d'armes ou une lance, m'enfin ici, il a reçu l'ordre de la prévôté de faire un groupe hein ! mouais sont gentils, ils aident les brigands en leur faisant gagner du temps et plus facile pour la coordination aussi. Pas de groupes simples, moins de brigands, m'enfin il va quand même pas redonner un cours à la capitaine si ?

Si ? chiche ? Mouarf, z'êtes terribles vous ! Plus tard alors, là, il a un peu d'autres trucs à faire, et puis des machins et des bidules aussi ! Qu'est-ce que vous croyez, qu'un brigand ça glande ? Bah euh... moins qu'un paysan j'parie !

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Ambroisie


Ce matin

Elle arrivait en vue de Béziers, cela la rasséréna un brin, même si cela ne réglait en aucune façon ses problèmes. Aristote avait malgré tout veillé à lui envoyer des malandrins magnanimes, les chiens !!!! Que l'Enfer devienne leur éternité !
Elle avait gardé la vie certes ! Mais à quel prix ? Ils lui avaient tout pris, sa bourse dont chaque écu avait été si durement acquis, le morceau de viande séchée qui devait être son repas de la journée et même le bâton qu'elle s'était procurée. Elle laissa échapper un ricanement ironique, qu'avait-elle cru la gamine ? Qu'elle pourrait se battre contre toute une bande de crève-la-faim musculeux et hirsutes.

Les crevures ! Comment allait-elle manger aujourd'hui ? Et prévenir la Dame qui l'attendait ? Trop de choses se bousculaient dans sa tête.... Elle frissonna de rage !!!!
Le_g.
Soirée du 11 au 12 janvier 1460


Bon, le temps était écoulé. Les missives étaient pourtant claires. Ils se retrouvaient otages des deux lascars, obligés de brigander avec eux pour pas se faire dépouiller, ça encore c'était pas grave, mais Le Gaucher les connaissaient pas, et envisager que l'une des filles, en particulier sa petite reçoivent un mauvais coup, impensable pour lui.

C'est donc la mâchoire serrée, furieux qu'il les informe.


Rejoignez-moi avec les deux autres lascars.

Nouvelle déconvenue, quand ça veut pas, ça veut pas hein ! Voilà que Dja l'informe qu'elle veut aller à Narbonne et qu'elle y va sans avoir attendu d'ailleurs qu'il puisse protester. Sérieusement les séries vous connaissez ?

Un : des confrères arrivent sur le noeud
Deux : ils répondent pas et font les morts
Trois : départ intempestif de la gamine !

Là, il serait près à tuer pour le coup, il sait pas qui, vu que ses ennemis, ils sont déjà morts ! Ah si tiens ! L'imbécile qui a frappé sa petite ! Mouais, limite il fomente déjà sa vengeance !

Un bref soupir, et il regarde sa petite.


Faut que tu mettes ça.

D'un signe de tête, il lui montre la cape noire qui lui permettra peut-être, éventuellement de s'en sortir indemne. Il en est malade. Entre sa rupture avec sa femme à laquelle il est toujours marié d'ailleurs, et sa petite qui risque sa vie ce soir, autant vous dire qu'il est mal. Si ça continue, il va redevenir l'hédoniste qu'il était. Au moins, pas d'attaches, et la vie serait plus simple. Ses mots sont durs, froids, brefs. Il n'a pas envie de faire la conversation, soufflant le chaud et le froid, au gré de son humeur d'ours.

Ils étaient pris en otage, contraints de brigander avec les deux lascars, et voilà qu'il fallait réussir à leur passer sous le nez, sans être vus en prime.

S'ils passent, ce sera un miracle. Il serait prêt à prier le Très-Haut des aristotéliciens ou le Déos des réformés s'il y croyait !


On y va. En route pour Narbonne. On attendra les autres là-bas.

Ne pas leur montrer, éviter de les inquiéter, il esquisse un sourire, et tente d'être enjoué.

Et puis je vous dois une partie de ramponneau non ? Un cours pour la petite, et tu me dois ma revanche, Djazia !

_________________
Le_g.
Nuit du 11 au 12 janvier 1460

Il refuse de perdre sa liberté, de se soumettre à la volonté des deux brigands sur leur noeud. Il refuse de plier l'échine, et de ramper devant des confrères, même s'il a un doute sur les forces des personnes près de lui. C'est une question de principe. Un truc à la con, qui fait qu'il est chiant, pas comme les autres. Bref, pas envie d'aider les muets, et pas envie d'être esclave, d'accepter leur chantage induit. Les ordres avaient donc été donnés.

Les filles avaient pu passer sans encombre, et c'était tant mieux. Par contre lui, il lui faudrait quelques jours pour s'en remettre. Il envoie une dernière missive aux deux lascars :

Citation:
Je vous demande de venir à Narbonne me rendre mes biens.

Le Gaucher.

[HRP: Vous n'avez pas fait de rp, je demanderai donc un procès ig si vous ne venez pas les rendre à ma marionnette dès demain matin à Narbonne.]

Citation:
PS : J'oubliais de dire que je demanderai également un poutrage en règle.



Bon un coup d'épée dans l'eau, mais il avait la liste précise de ce que contenait sa charrette. Le problème était pas trop ce qu'il y avait, c'était qu'il était surtout plus en état de reprendre la route, et qu'il pourrait pas voir l'efficacité du commerce qu'il envisageait pour le jour où il se rangerait. Adieu veau, vaches, cochons. Bon, il avait voulu, le beurre, l'argent du beurre et la fermière avec, mais ça l'empêchait pas de continuer de rêver : il se refera. Quand et comment restent à définir, mais il se refera.


Citation:
12-01-2012 04:09 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
12-01-2012 04:04 : Vous avez été racketté par un groupe composé de xxxx et de xxxxxxx .
12-01-2012 04:04 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de xxxxx et de xxxxxx (coefficient de combat 7), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

Citation:


301,61 écus
7 miches de pain
2 fruits
9 sacs de maïs
1 morceau de viande
1 légume
1 stère de bois
1 rame
3 manches
4 cailloux
1 chope de bière
1 épée
1 bouteille d'huile d'olive
2 charrettes
2 Bonnets
2 Lanternes
1 Médaille d'Aristote
1 Bâton des rois mages


En attendant, il se traîne à sa roulotte, le Gaucher, pour aller s'étendre sur sa couche, chassant même sa petite, voulant être seul avec son fils. Il ne veut voir personne, affamé en prime, blessé surtout dans sa fierté. Le coup d'épée de l'autre lascar aussi, ne le laisse pas indifférent. Il se déshabille, haletant, et nettoie ses plaies. Regardant son fils, il lui dépose un baiser sur le front. Le pauvre petit ne mangera pas non plus aujourd'hui.
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Le_g.
Les échanges cordiaux commençaient. humm, limite il s'amusait, 'fin non même pas limite, il avait retrouvé le sourire, rien qu'en lisant la missive des lâches qui déshonoraient leur métier. Mouais, si elle croit qu'elle va l'effrayer, la catin, elle se fourre le doigt dans l'oeil. Il avait plutôt une haute opinion de lui, de ses amis, et aucune honte de son métier, mais des gens comme ce couple le déshonorait. Ca, c'était inacceptable à ses yeux. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas informé de leur présence. Un sourire carnassier se dessine, tôt ou tard, il aura sa revanche, la vie est ainsi faite, la roue tourne. Il savoure déjà d'avance !

Entre deux soins, sa plaie au bras n'étant vraiment pas jolie, il informe les écumeurs de son état, et il rédige une missive très brève à la mère de son fils Nicolas.

Un sourire aux lèvres lorsqu'il reçoit la bafouille de la colombe. Il va pouvoir lui confier leur enfant le temps de se remettre de ses blessures. Embrassant son fils sur le front, il se rallonge, la tête lui tourne, la faim le tenaille, et se sent aussi faible que son gamin pour le coup. La porte de sa roulotte reste entrouverte, si quelqu'un voulait entrer, et Hades veille sur eux, dernier rempart pour protéger ce fils désiré. Le Gaucher dépose un baiser sur le front du nourrisson de trois mois.


Allez, dodo Nicolas. Papa est fatigué aussi.

Il s'endort, trop épuisé et trop faible après l'altercation avec les couards qui l'ont blessé.
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Ryxende
la nuit fut longue .. elle avait réussi à trouver une cape .. trop faible pour se battre .. son corps portant encore les stigmate de son agression .. elle devait se cacher .. si elle devait recevoir un coup .. elle mourrait .. de ça .. elle était certaine .. son ange ne lui avait pas laissé trop le choix .. elle devait partir seule pour être encore plus discrète ..

ils étaient donc partis chacun de leur coté .. se suivant .. Louis en dernier pour couvrir leurs arrières .. la lorraine se faufile .. sombre et silencieuse .. une vieille habitude ..

c'est en entendant des bruits de lutte qu'elle se fixe .. ses yeux .. l'un presque ouvert l'autre vaillant .. cherchant un déplacement .. quelque chose qui pourrait lui indiquer ce qui se passe ..

un cri de douleur .. juste un .. elle reconnait cette voix tant aimé .. elle n'hésite pas et se précipite .. jetant la cape .. sortant ses dagues .. puis se ravisant .. elle range une dague et prend son épée ..

la lutte est féroce .. ils sont deux contre son homme .. le rouant de coups .. jouant de l'épée contre lui .. lui , justement , se défend comme un beau diable .. rendant des coups .. mais pliant sous la charge des deux .. un homme et une femme .. la colère monte en elle .. froide .. dévastatrice .. ses doigts se ressert sur la garde des ses armes .. et avance doucement .. un petit fauve se déplaçant .. hargneuse ..

elle est presque sur sa cible .. la femme qui lui tournait le dos .. lorsque le Gaucher l’aperçu .. retrouvant une force insoupçonnée .. il se redresse .. écarte violemment la femme armée et agressive .. se jette sur la petite lorraine et la secouant fermement lui ordonne de partir !!

elle n'a pas le temps de dire ouf qu'elle se retrouve projetée au sol par Louis .. qui lui même prend un coup dans les reins .. une seconde leurs yeux se croisent .. elle y lit de la peur pour elle .. de la douleur .. de la rage .. elle recule en forçant sur ses jambes .. pour partir à quatre pattes .. se relevant comme elle peut .. elle court dans les sous bois .. rattrapant sa cape au passage .. rangeant ses armes .. un dernier regard vers la scène d'horreur .. et elle file .. la honte au ventre ..

[plus tard .. au lever du jour]

elle l'avait trouvé aux portes de la ville .. se trainant .; elle avait voulu l'aider .. il l'avait repoussé .. il avait rejoint la roulotte .. et sans rien d'autre que :

laisse moi !

s'était allongé en lui tournant le dos ..

[un peu plus tard encore ..]

elle ne sait plus trop quoi faire la Ptite .. il l'a chassé ce matin .. refusant de l'avoir à ses cotés .. n'ayant pas besoin d'elle .. elle lui avait dit , je resterais à tes cotés tant que tu auras besoin de moi .. hhmm..

elle traine dans les rues .. pensant à l'homme qu'elle aime , au petit bout d'homme .. et elle se décide .. tant pis s'il l'a chasse encore .. au moins .. ce sera clair !!

arrivée à la roulotte .. elle entre doucement .. donnant sa main au loup pour qu'il la reconnaisse .. lui donnant juste une petite caresse ..elle regarde dormir cet homme qui peut être si doux et si dur .. lui tournant le dos .. ne fait pas de bruit et ramasse tout ce don Nicolas a besoin .. pour manger .. être changé .. elle fourre le tout dans sa besace .. et prend doucement le bébé qui commence à s'agiter .. elle l'enroule dans une couverture .. soigneusement .. puis enlève son propre col pour l'en recouvrir .. il gel dehors .. et elle a peur qu'il ait froid .. un dernier regard vers la forme étendu .. puis elle sort en silence ..

elle trouve un ferme .. donne quelques écus pour un peu de lait .. puis va en taverne pour s'occuper du bébé ..

elle le câline .. lui donne à manger à l'aide de la corne évidée .. le change .. joue avec lui .. l'enfant repu et au chaud s'endormant sagement sur ses genoux .. elle lui chantonne une berceuse lorraine .. doucement ..

le gardant contre elle .. elle rédige quelques missives ..
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Le_g.
Il ouvre un oeil, puis le second, son fils... Il cherche son fils des yeux, et regarde Hades qui est pourtant réveillé.

Berdol ! Hadès ! qui a pris Nicolas ?

Il montre l'endroit où était le couffin... Rien, il ne reste plus rien ! Désemparé, il regarde autour de lui, et cherche, il se lève, s'habille aussi vite qu'il peut et suit son loup. Il le mène droit à Ryxende écrivant. Sans un mot, il récupère son fils, ses affaires, et retourne à sa roulotte. Le regard est douloureux. Il boite bas, mais il se tient droit.

Ne refais plus jamais ça !

La mâchoire est serrée, en cet instant, il la hait. Nicolas est ce qui lui est de plus cher au monde, la chair de sa chair. Il porte le petit de son bras droit, et les affaires du gauche. Faire tomber un panier n'est pas grave, son gosse par contre, ça changerait la donne.

Sans un mot de plus, il se dirige vers sa roulotte.

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Ryxende
tout en surveillant Nicolas .. sagement endormit .. elle écrit .. ses pensées .. lorsqu'il entre dans la taverne .. l’œil mauvais .. il reprend son fils sans rien dire d'autre que :

Ne refais plus jamais ça !


elle l'observe .. restant silencieuse .. le laissant partir .. prenant le temps de respirer .. à fond .. se calmer .. puis , lentement .. elle range ses affaires .. elle se lève .. et sort de la taverne pour le rejoindre à la roulotte ..

y arrivant .. elle monte les quelques marches .. et frappe à la porte .. puisqu'il l'a rejette , elle se fait étrangère en visite .. mais elle lui dira ce qu'elle a à lui dire ..

reculant au cas où il ouvre la porte à la volée , en colère .. elle reste froide et tendue ..

"c'est moi ! la Petite ! puis je caresser l'espoir de te parler ?"

le langage qu'elle emploi indique tout de suite son état d'esprit .. ceux qui n'y ont pas fait attention .. s'en sont mordu les doigts bien des fois ..
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Le_g.
Il avait remis son fils à sa place, donné un peu d'ordre dans sa paillasse, et était en nage des efforts faits. Il enrageait !

Furieux, assis à sa table de travail après qu'on lui ai recousu le bras par une dame dont il ignorait à peu près tout sauf qu'elle était noble et médicastre, il prépare quelques missives pour ses amis La Buse et Le Goupil. Le sourire qui éclaire son visage est mauvais. Il veut du sang ! Pour la première fois depuis qu'il a tué son père, il veut se venger et il veut du sang !

Les missives sont envoyées par des pigeons que son loup n'a pas encore mangé. Lorsque Ryx frappe à la porte, il reste assis.


Entre.

Le ton est froid, un peu distant de la fatigue, des coups reçus, et surtout, surtout, lui, il va devoir baisser d'un ton. Il a besoin d'elle, il doit retrouver celle qui lui a recousu le bras, il faut faire de même pour sa cuisse. S'être évanoui en taverne n'est pas preuve qu'il va trop bien, mais il a bien l'intention de se venger. Il tente de se calmer un peu, alors que son sang bout en lui et qu'il serre les poings, sachant qu'il va devoir lui demander de lui trouver un bâton pour marcher. En attendant, il a lancé une chasse à mort, et envoyé des missives à quelques personnes. On verra bien ce que ça va donner. L'appât du gain motivera sans doute.

Entre ma douce.
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Ryxende
elle ouvre la porte .. se tenant droite .. entre mais reste à la porte .. elle l'observe .. son œil meurtri presque ouvert .. brillant encore plus noir qu'à son habitude .. il la connait douce .. la connait il réellement ?

"pardonne mon intrusion en ton antre , je ne te dérangerais pas longtemps ."


jetant un rapide coup d’œil à son bras .. elle hoche la tête d'un air entendu .. il s'est fait soigner .. c'est toujours ça .. puis reporte son regard sur lui .. ses prunelles sombres ne le toisant pas , mais pas loin ..

"ce que j'ai fait , je l'ai fait pour TON fils ! ils t'ont tout pris ! tu n'avais même pas de lait à lui donner! j'ai fait ce que toute femme aurait fait pour un enfant ! lui donner à manger ! le changer! jouer avec lui ! veiller sur lui !"

le ton est froid .. elle ne fait que dire les choses , ne cherchant pas son approbation .. elle lui énonces des faits !

"et , bêtement je le reconnais , j'ai pensé que tu aurais besoin de repos ! pardonne mon intrusion dans ta vie privée ! je m'abstiendrais la prochaine fois "

elle secoue doucement la tête .. ce ton.. ces paroles .. ce n'est pas elle .. pas face à lui ..
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Le_g.
Il la regarde pas prêt à accepter ça. Il la dévisage, sa douce qui lui tient tête. Sa mâchoire se crispe, son poing se serre, et il se remet face à sa table de travail.

Si tu as fini, tu peux sortir et fermer la porte.

Ce seront ses seuls mots. En cet instant, elle lui fait penser à La Colombe. Elle seule a le droit de lui parler ainsi. La petite a outrepassé ses droits. Lui voler son fils, elle n'avait pas le droit.

Il jette un regard sur ce dernier et sur la bouteille de lait qu'une dame lui a offerte en taverne. Si elle croit qu'il aurait laisser son fils mourir de faim, elle se goure ! Le gaucher se remet à ses parchemins, regarde sa carte du Languedoc tellement usée qu'elle en est presque illisible.


Une dernière chose. Il n'y a que pour une seule personne que je suis prêt à absolument tout, y compris me vendre moi-même s'il le fallait, et c'est Nicolas. Même pas un mot rien. Tout le nécessaire d'écriture est là pourtant. Ils ont pas pris ça, à croire qu'ils n'en ont pas l'usage.

Plongé dans ses réflexions, il trempe sa plume dans l'encrier et écrit à La Buse et au Goupil. Besoin de vengeance, envie de sang. Une fois n'est pas coutume, les écumeurs vont travailler dans le but de tuer. Pas pour récupérer ses affaires, il les laisse à qui les aura, mais pour l'honneur.

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Ryxende
elle le regarde .. soupirant .. il a du lait là maintenant .. mais elle sait bien qu'il n'en avait pas quand elle est venue prendre le petit .. mais elle ne dit rien .. il lui demande de sortir .. elle se retourne .. puis se ravise ..

" je n'y ai pas pensé ! excuse moi .."

elle sait qu'il est en colère .. elle sait qu'elle n'aurait pas du .. mais il est tellement différent de celui qu'elle connait habituellement ..

"je pensais bien faire .. mais je vois que non .."

elle soupire .. se dirige lentement vers lui .. tendant une main presque timide .. le regarde .. ne s'occupant plus de sa présence .. sent les larmes lui bruler les yeux .. se retourne pour sortir ..
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Le_g.
Soirée du 12 janvier 1460

Un regard vers la porte, il voit sa petite sortir, presque en larmes. Il s'était pourtant juré de ne jamais la faire pleurer, de ne pas être un salaud comme son propre père l'avait été. Et pourtant...

Il grommelle et tourne la tête vers elle.


Reste.

Pas très causant le Gaucher. Faut dire qu'il a de quoi s'occuper. La soirée ne sera pas meilleure que la journée.

Arrivés en taverne pour recruter une paire de bras supplémentaire, voire plus, il reçoit un pigeon, presque en travers de la tronche.

Après lecture de la missive, il explose de rire. Ces mots sont :

Sérieux ? On ressemble à l'armée du Languedoc !

Mouais c'est pas vraiment un compliment, si vous voyez ce que je veux dire... Au regard interrogateur de ceux qui l'accompagne, il dira :


Une bande de branques ! Voilà ce qu'on est !

Fâché ? Même pas, quand ça veut pas, ça veut pas... Le sort s'acharne. A croire que le Sans-Nom les a abandonné.


On me rappelle quand j'ai dit de bouger ?


Bah vi, il avait pas encore donné l'ordre, et les filles impatientes avaient voulu prendre de l'avance. Le problème, c'est qu'elles ne sont pas parties sur le bon noeud. Un peu sa faute, mais pourtant, il était persuadé d'avoir donné la bonne direction. Un moment donné, il a même cru qu'elles étaient parties sur des noeuds différents, et du coup, ils s'étaient arrangés pour voir à charger la mule pour empêcher au moins une de bouger. Vi vi, comme l'intendante de l'armée du Languedoc... Sauf que là, c'est fait exprès, pour la bloquer en ville pendant que les autres allaient chasser.

Encore raté ! P'tain ! Il explose de rire, oui, chacun son truc, devant une maladresse, il préfère rire, ça sert à rien de pester. N'empêche qu'elles finiront par apprendre de leurs erreurs. Finalement, ils sont pas si mal en Languedoc, ça fait un joli terrain d'entraînement pour les jeunes recrues.

Et si on en retournait à nos oignons ? Enfin, à nos écumeurs ? Donc finalement, la petiote et la petite étaient parties dans la même direction.

A défaut de merle, on mange des grives ?

Mouais, bof, arrivés en position, il voit du monde sur le chemin. Pas terrible ça, c'est pas le but de se faire des innocents. Et Nouvelle missive donc, pour demander un entretien avec l'autre chef de groupe qu'il connait pas, à la première personne qui sort sa tête du convoi voisin. Plus qu'à espérer que la petite dame donne l'information à qui de droit.

Franchement, vous connaissez la loi des séries ? Il en est à combien de rang là ! L'est temps que la roue tourne quand même, elle finira bien par tourner BERDOL ! Mouaip, une réminiscence du passé, encore une... et une missive de plus. Il va finir par se faire écrivain si ça continue !


Citation:
Andréa de la colombière
S'il te plait, relis ma dernière missive, je t'en conjure, et pour une fois, fais ce que je te demande. Je ne t'ai jamais donné d'ordre, mais là, c'est mon pied au c*l que tu vas prendre si tu te fais blesser. Je te propose une escorte plutôt, et t'interdit de voyager seule. Nicolas est en sûreté, confié à une nobliote à Narbonne. Il va bien, il est en bonne santé.
Louis Track


Il esquisse un sourire, en relisant la lettre, ça pourrait presque passer pour un courrier banal non ? Bah un courrier entre deux amis quoi ? Non ? Arf, z'êtes durs vous alors ! Pourtant si quelqu'un tombait sur la lettre, ça dit rien de particulier si ?

Il hèle Hades, et lui met un foulard noir autour du cou, pour y glisser le pli.

Va rejoindre la colombe.

Il regarde la petite.

Il faut bien que je veille aussi sur elle, elle est la mère de Nicolas, quoi qu'il arrive, elle l'est, le reste, et le restera.


Nouveau pigeon qui arrive, et là, il se tape la paume de la main sur le front.

Nan mais ...

Explosion d'hilarité pour le Gaucher, visiblement il trouve ça très drôle.

C'est la lune rousse ou quoi ? La carpe ! P'tain mais c'est pas possible... A croire que certains ont pris des cours avec la Capitaine du Languedoc ! Va falloir reprendre les bases avec tout le monde ou quoi ?

Ryx ? Tu me convoques tout le monde ce soir à la taverne itinérante, s'il te plait, disons... 21h le 13 janvier.


Discrètement, une fois tout le monde sur le départ, il s'éclipse pour aller déposer quelques gouttes de son sang sur une pierre, et invoquer le Sans-Nom. Quand je vous dis qu'il est prêt à tout pour que la roue tourne, vous comprenez maintenant ? héhé, il a jamais fait ça avant, mais là, trop c'est trop.


Taverne itinérante : chatbox des écumeurs

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