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[RP] Cérémonie d'allégeance - Janvier 1460 -

Atchepttas


Salle de cérémonie dans le château en Avignon.



Le ventre bien ballonné par les fêtes, la jeune femme décida de faire une petite foulée dans les couloirs du château jusqu'à la salle de cérémonie. Ca allégera au moins un peu sa gourmande conscience.

La suite, vous la connaissez : Parquet ciré, trône au fond de la salle, calpin et plume d'oie pour la maîtresse de cérémonie.


Tapotant du pied, quelque peu nerveuse, oui comme d'habitude, Les Arcs attendit l'arrivée des premiers nobles.

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Delta.
Et la première, c'était Jehanne ! Et toc ! Chiard dans le bide (mais encore discret, voyons, et puis, même énorme elle serait classe !) et l'autre à la main, époux au bras. Non mais vraiment, classe ce couple, parfaite image d'une union heureuse et tout à fait aristotélicienne.

Mais si !

Bon, elle lui avait encore pris la tête pour la tenue, pour l'heure aussi... Et hop, nickel.

Elle adressa un signe de tête poli à Atche avant de s'avancer, toujours accrochée au Canard. Le paraitre, que voulez-vous !

Et de feindre l'étonnement.


- Serions-nous les premiers ?

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Ladoce
Ladoce se présenta à Avignon, mine pâle et pas fatigué. Elle ne portait pas son épée, bien trop lourde pour elle en ce moment - ce qui ne l’empêchait pas d'avoir une dague bien cachée mais accessible d'un tour de main.

Elle salua fort poliment le héraut es Provence


Bonjour Atche, présente!

Elle lui sourit puis s'approcha du couple Orange.

Vicomtesse, Vicomte, bien le bonjour! Comment allez vous?

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Prunille.
Allégeance.

Contrairement à nombre collègues nobles qui traînaient les pieds pour se rendre à cette cérémonie, Prunille avait toujours adoré ce rituel de début de mandat comtal. Après tout, c'est là qu'elle avait échangé les premiers regards, et les premières paroles, avec celui qui était à ce jour son époux. En plus donc de la valeur sentimentale, cela était pour elle une occasion de se bien vêtir, et Dieu sait que ces occasions devenaient de plus en plus rares par les temps qui couraient. D'ailleurs, seule la réputation qu'elle avait à tenir empêchait notre Blonde de s'habiller tous les jours en noir. Quel intérêt à se faire belle ? Pour les beaux yeux d'Hersende ? La seule personne qu'elle voyait quotidiennement et dont l'opinion comptait à ses yeux était Mateù, et ma foi... Face à lui, elle ne restait pas habillée bien longtemps.

Tout cela pour dire qu'aujourd'hui Madame de Sabran-Cianfarano avait mis les petits plats dans les grands, et arborait une robe bleu glacier dont le tissu reflétait chaque rai de lumière. Un collier en or serti d'une coûteuse pierre précieuse dont Prunille était absolument incapable de donner ni le nom ni la provenance venait rehausser cette allure de reine des glaces, quasi féérique. Le trajet jusqu'en Avignon avait été des plus agréables, à l'instar de la précédente cérémonie, sauf que cette fois la Prune avait prévu le coup, et avait donné le signal du départ 10 minutes plus tôt, afin qu'elle ait le temps d'aller se recoiffer en arrivant, suite aux quelques ébats que Mateù et elle avaient pu avoir au sein de leur voiture.

Bras dessus, bras dessous, les époux Sabran-Cianfarano font donc leur entrée en salle de cérémonie. Entrée, c'est justement là que Prunille s'arrête, net, tandis qu'ils se font annoncer. En plein dans son champ de vision, le profil de la Comtesse d'Orange. Dans une robe qu'elle connaissait par cœur, pour l'avoir elle-même dessinée et confectionnée. Or se devinait un ventre qui n'avait jamais été prévu au programme. Oh, léger. Peu de monde l'aurait remarqué, en réalité, pour ne pas dire personne... Sauf elle, qui pour l'avoir tant étudiée connaissait l'exact dessin de la silhouette de Jehanne.

Son regard oscilla vers Mateù, avant de retourner vers l'Orangette. Une demie-seconde plus tard, elle déguerpissait ventre à terre en direction des locaux de l'AHAO, reclaquant la porte de son bureau derrière-elle.

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Richelieu1
Pour une fois la Cardinal ne serait pas à la bourre !
Celui ci s'avança dans la magnifique salle d'Avignon et alla saluer Atchepttas, les deux Oranges et enfin Lorso !

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Castelorazur
Aaaaah, ces trajets menant à Avignon, qu’ils étaient agréables ! C’était devenu une véritable tradition pour les époux de Sabran : ça secouait dans la voiture !

Le sourire radieux de Mateù compensait son look réajusté à la hâte et assurait, malgré tout, une apparence correcte.

Il était grand, il était beau et il sentait bon le sable de Grimaud !

C’est emporté par cet élan d’allégresse qu’il passa le seuil de la salle des cérémonies, son épouse bien callée contre lui. Plus les jours passaient, plus la présence de la Blonde lui était indispensable. Plein d’enthousiasme, donc, il s’apprêta à salue Ladoce lorsque Prunille arrêta le mouvement, soudainement. Déséquilibré vers l’arrière, le Vicomte sortit une petite pirouette et fit volte-face.


Que se passe-t-…


Il n’eut pas le loisir de finir sa formulation. Le regard noir -si tendre, d’habitude !- que lui lança Prunille figea Mateù. Les yeux de la belle jonglaient entre le visage de son époux et le dessus de l'épaule de celui-ci.

En un instant, elle fit demi-tour. Mateù tendit le bras pour agripper le sien. Dans le même mouvement, il tourna la tête afin d’identifier la source de ce trouble.

Quand il reconnut l’Orangette, le Vicomte gela son geste. Il resta une seconde dans cette drôle de posture, le bras lancé dans une direction et le cou tordu dans l’autre.

Lorsqu’il reprit le contrôle de son corps, Prunille avait disparu. Il aurait dû se jeter à sa poursuite. Mais quelle direction prendre ? Et puis il était fatigué. Il avait faim. La soif le tiraillait. Un genou douloureux se réveillait. Dehors, le froid menaçait.

Bref, Jehanne Audisio était là.

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- Mateù 'Castel' de Sabran
Ledzeppelin
Led arriva juste derrière son parrain qu'elle salua avec un sourire. Elle entra dans la salle et salua les autres présents et s'assit à côté de Richelieu comme à chaque allégeance.
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Nathy
Nathy empruntait souvent les chemins en direction d'Avignon pour se rendre à l'Amirauté. Mais là il s'agissait d'une toute autre affaire qu'il l'attendait et cela la rendait nerveuse.

Elle avait moultes fois entendu parler de la dites cérémonie d'allégeance mais de la à en être la principale concernée...

Elle arriva comme il se devait et aperçue déjà quelques personnes qu'elle reconnaissait. Elle les salua avec respect comme il se devait et s'avança doucement...

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Ledzeppelin
Led tendit la jambe pour faire un croche-pied à sa soeur mais le retira in extremis. Elle n'osa pas car superstitieuse comme elle l'était et que sa couronne tombe dans la chute, Led s'en voudrait à mort. Et puis elles n'étaient plus des gamines. Elle lui tira juste l robe lorsqu'elle passa à côté d'elle pour lui faaire un clin d'oeil pour la réconforter. Elle avit régné 4 fois mis n'avait eu droit qu'à une seule cérémonie et s'en souvient comme d'une épreuve pour une novice comme elle l'était alors.
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Zohadez
Zohadez s'était longuement préparé au matin. Il était absolument essentiel de faire bonne impression à Avignon pour sa première cérémonie d'allégeance. Par trois reprises il s'était habillé pour se changer ensuite, jusqu'à ce qu'il ait décidé que cela suffisait et qu'il ne changerait pour une quatrième fois de vêtements.

Arrivé à Avignon, il se dirigea vers la salle prévue pour la cérémonie et y rentra. Son regard fit le tour de la pièce en quelques secondes, il n'y avait pas encore beaucoup de monde. Les Audisio étaient néanmoins là, à son grand damne... Le voila qu'il était contraint d'aller les saluer. Il avait espéré plus de monde, lui permettant de les éviter et de par après prétendre ne pas les avoir vu, mais là... impossible.

En plus Ladoce était la aussi, misère. Il s'approcha d'eux.


Vicomtesse, en s'adressant à Jehanne, de son sourire le plus sincère possible, mais il se savait mauvais acteur : Quel plaisir de vous revoir.

S'adressant à Savié d'un sourire trop grand... Puis à Ladoce en lui adressant un brave "Comtesse". S'adressant à nouveau à Jehanne.

Comment avance votre dossier ? J'espère que votre ménage n'en pâti pas trop... Sourire radieux l'espace d'une demi-seconde, se rappelant alors que cela était censé l'inquiéter, il se concentra afficha rapidement un regard qu'il voulait anxieux...
Hersende
En retard, cette fois-ci... Les préparatifs de la Commission Marquisat l'avaient retenue et ce n'est qu'au dernier moment qu'elle s'était fait habiller pour la cérémonie.


Tout en se laissant revêtir d'une robe au velours bleu nuit aux reflets profonds, dont les broderies d'argent qui ornaient le corsage s'enroulaient autour du décolleté et se poursuivaient autour des manches, elle eut un sourire amer en pensant à la dernière cérémonie. Que valait la parole d'un Illustre qui lui avait promis aide et conseil et ensuite violait son serment et les statuts du Marquisat en cherchant à lui nuire?...
La noblesse provençale était tombée bien bas récemment... ses valeurs bafouées par un ambitieux qui ne cherchait qu'un titre et qui avait été dévoiler le contenu des débats du conseil comtal à des étrangers pour tenter de l'écarter de son chemin.... qui anoblissait sa femme parce qu'elle l'avait bien conseillée pendant son mandat...

Hersende chassa ces idées : elle ne voulait plus penser à la honte qu'elle ressentait à l'idée de l'image que cela donnerait de la noblesse auprès du peuple.


Enfin prête, elle se dirigea vers la salle d'allégeances, essayant d'effacer de son esprit cette mauvaise impression. Cette fois-ci serait différente : la nouvelle Illustre n'entretenait pas d'ambition personnelle et se dévouait entièrement à sa tâche d'autant plus qu'elle devait lutter contre un immobilisme volontaire d'une partie de son conseil.


Manque de chance, juste derrière Atchepttas, elle aperçut les époux Orange. Ils n'allaient pas tarder à se retrouver face à face lors du procès qui devait se tenir contre l'ex-Illustre, mais comment espérer la moindre objectivité alors que la Maître d'Armes allait demander à la femme de requérir contre son époux, celui qu'elle avait si bien conseillé?

Sourire chaleureux à sa vassale, très légère inclinaison de tête envers le couple, politesse oblige, un mot de bonjour à Grimaud et Fontvielle... puis Hersende se dirigea vers les personnes avec qui elle aurait plaisir à s'entretenir.


La Comtesse Illustre était déjà là, apparemment quelque peu intimidée, Ledzeppelin et Ludovi également, ainsi que son cousin qui commençait seulement à ressortir depuis que le deuil l'avait frappé.


Bonjour à tous! Comment vous sentez-vous, Votre Grandeur? et toi Zohadez, c'est également ta première cérémonie d'allégeance, ma foi!
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Prunille.
La voilà assise, face à sa table de travail. Deux doigts tremblants saisissent un parchemin. La nervosité lui en fait faire des confettis, qu'elle finit par jeter à travers la pièce, en ponctuant ce geste d'un ironique "vive la mariée !". Sur ses joues des larmes. Loin d'être les premières, sûrement pas les dernières. Larmes tristes, dépitées, en colère, aussi.

Cruellement jalouse, c'est là son moindre défaut. Que Mateù ait pu coucher avec Jehanne avant le mariage, passe encore...

Après tout, durant toute son enfance au couvent, quand les sœurs avaient voulu préparer leurs jeunes pensionnaires au mariage, on leur avait dit qu'un homme avait des besoins un peu particuliers qu'une femme se devait de satisfaire. Sur le coup, elle pensait qu'un homme devait manger double ration, et que la femme devait satisfaire ce besoin en cuisinant beaucoup plus. Cela lui allait très bien, d'autant plus qu'elle avait déjà prévu d'avoir des domestiques, on a de l'ambition ou on en a pas.

Et puis, à sa sortie, elle avait compris qu'il s'agissait de fringales d'un tout autre genre. Donc, le but ultime des hommes était de croquer un maximum de femmes, et les plus vertueuses et dignes d'accéder au Paradis Solaire étaient celles qui savaient rester vierges jusqu'au mariage. Il y avait eu l'affaire avignonaise, où elle découvrit bien contre son gré une nouvelle fonction à sa chute de reins. Et puis il y avait eu Mateù. Les allégeances, la rencontre en Apt, les retrouvailles à Florence. Dans ces dernières, elle avait vu un signe du destin, c'est lui qu'elle épouserait, et pas un autre. Ils s'étaient jurés un amour exclusif et éternel, les petits angelots dans le ciel... Une cérémonie de mariage ratée. Tant pis, ils avaient quand même eu leur nuit de noces.

Ensuite, les doutes. Des regards un peu trop appuyés vers la gorge ou les fesses de Jehanne. Le taux de phéromones dégagé par cette dernière un peu trop important au goût de la Cianfarano. Des dîners auxquels elle n'était pas conviée. Cela avait achevé de convaincre la Blonde qu'il se passait quelque chose entre eux. Elle avait souffert, en silence, et puis s'était vengée, deux fois. Ainsi ils pouvaient repartir sur de bonnes bases : Un mariage. Elle l'aimait plus que tout, et n'avait jamais aimé que lui. Depuis ce jour, elle avait été d'une fidélité des plus absolue. Pas un battement de cils qui n'avait été pour un autre que lui. Si elle avait péché par le passé, elle n'en restait pas moins la sœur de Yueel, et envisageait le sacrement du mariage, ainsi que les obligations qui en découlent, comme quelque chose de sacré et d'inviolable.

Pas lui, apparemment. Le ventre plein de l'Orangette avait fait ressurgir tous ces affreux souvenirs. Comme il était de notoriété publique qu'elle ne couchait pas avec son mari, il n'était pas venu à l'idée de Prunille que le père de l'enfant ait pu être un autre homme de Mateù. Tout de même... Elle n'allait pas oser aller mettre près de la moitié de la Provence dans son lit ! Elle qui se disait son amie... Qu'elle avait même considéré comme telle, fut un temps. Car elles étaient souvent sur la même longueur d'ondes, en plus de cela.

Peut-être... Peut-être simplement Mateù voulait-il un autre enfant. L'enfant qu'elle ne parvenait pas à lui donner, malgré les immondes breuvages qu'elle buvait en cachette et le régime très strict qu'elle observait sur recommandation de ses médecins. Sans parler de l'ardeur qu'elle pouvait mettre à la tache les jours où elle était supposée être fertile. Alors quoi ? Les Cianfarano avaient toujours eu tant d'enfants, et à présent que c'était à elle de prendre la relève, rien ? D'autant plus que la grossesse de Delta prouvait que c'était elle le problème, et pas Mateù. Et dire qu'elle s'imaginait qu'à peine mariés ils se retrouveraient avec un pitchoune dans les bras... C'était peine perdue.

Au bout d'un court instant, déjà lasse de sangloter sur son propre sort, et par une espèce de volonté masochiste qui faisait qu'elle voulait voir Jehanne et Mateù s'allumer mutuellement en croyant que personne ne les voyait, elle se releva. Les yeux rouges et bouffis, décoiffée, et avec encore quelques lambeaux de parchemin qui se perdaient dans son décolleté, elle se dirigea de nouveau vers la salle de cérémonie. Entrant sans prêter un regard à quiconque - et surtout pas au couple d'amants - elle se dirigea vers une chaise, s'y assit, et attendit que la cérémonie commence, ou d'entrevoir la présence réconfortante de sa marraine. A la place de chouiner dans les bras de cette dernière, comme elle savait pourtant si bien le faire, elle dévisageait Nathy, sans même se rendre compte de l'impolitesse de son attitude, et se fichant d'ailleurs marquisalement de ce que pouvaient bien penser les autres de son comportement.

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Minos63
N'ayant d'autre choix, Minos se força à quitter son labo pour se rendre
à la cérémonie ...

- Encore quelques expériences retardées, pourvu que ça ne soit pas aussi long que les autres fois ...! ( marmonnait-il dans sa barbe de mal rasé !)
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Doyen de médecine et boulanger
LA COURONNE EST AU ROI CE QUE LA SAGESSE EST A LA DENTURE (et l'inverse!)
Baroùn de Roccasterone
Nathy
Nathy avançait dans la vaste salle et étudiait chaque recoin, chaque regard, chaque geste... Elle était sur d'une chose, elle ne regrettait pas d'avoir pris un temps fou à choisir sa toilette. Voyant les belles robes de ses dames, elle gardait son sourire satisfait de ses choix de linges Ibérique et oui on ne sait pas faire que des jambons !

Un sourire quelque peu tremblant vers sa sœur qui l'espace d'un instant lui faisait une blague, elle se voyait déjà tombant au sol les fers en l'air. De quoi amuser la galerie et faire de cette cérémonie la plus théâtrale de l'année. Revenons au calme et chassons toute inquiétude se disait-elle dans son esprit quelque peu embrumé.

Elle ne pouvait s'empêcher d'analyser chaque personne et de tous ce qui se disait sur chacune d'entre elles. Elle ne se fiait pas aux "on dit", mais certains gestes ou propos ne laissait place à aucun doute sur la véracité. Elle salua les personnes qui entraient gardant son sourire et eu un moment de tristesse voyant l'époux de Milady. Comment ne pas penser à cette grande Dame qui l'avait conseillé, épaulé et soutenue. Puis la Marquise fit son apparition, elle avait un air inquiet, mais son élégance et sa grande classe ne laissait paraitre qu'une grande prestance et une certaine assurance.

Bonjour Votre Majesté ! Tout va pour le mieux, je dois admettre que je ne suis pas trop à mon aise et que je pense à tellement d'affaires, mais ça va, ravie de vous revoir.

Nathy se sentait durement observée et jeta un œil discret tout autour d'elle. Elle vit la jeune Prunille le regard rouge et si triste. Nathy n'avait côtoyé qu'au Conseil Comtal cette ex comtesse Illustre qui n'avait pas marqué son esprit par son travail. Mais elle se devait de reconnaitre, que la jeune Cianfarano était une très belle femme et d'une joie de vivre incomparable. Mais à ce moment même, elle était d'une tristesse infime et Nathy ne comprenait pas son état, cette dernière venant de se marier il y a peu de temps, se devait d'être une jeune épouse enjouée et aux projets multiples, mais ce n'était pas l'impression qu'elle renvoyait. Elle lui sourit puis se retourna tout en se rapprochant de sa sœur pour se donner du courage.

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Delta.
Jehanne afficha un grand sourire à l'arrivée de chacun, même de Led, c'est dire ! Elle avait choisi de jouer à fond le paraitre, au point que tous auraient l'impression qu'elle était heureuse de les voir. Elle arrivait presque à s'en convaincre elle-même. Et puis... C'était si jouissif de sourire à tous, en songeant au fond d'elle tout ce qu'elle en pensait...

Dans ces instants là, il était difficile de savoir qui elle était réellement heureuse de croiser, seuls ceux qui la connaissaient vraiment pouvaient le deviner. Bref, elle souriait, Delta, affable, demandant à chacun comment il se portait. Elle n'en faisait même pas trop, le paraitre étant élevé au rang d'art chez elle, ça ne sonnait pas faux.

Et en femme épanouie par son début de grossesse, plus malade pour un sou, le sourire n'avait nul besoin d'être forcé. Elle dégageait une force tranquille que seules les personnes portant la vie savent offrir aux regards.

Quand Prunille fit son entrée, accrochée au bras de son époux, les lèvres de la brune s'étirèrent un rien plus. Ce couple était de ses amis, des gens réellement chers à son coeur. Elle fronça les sourcils en voyant la blonde faire demi tour et se sauver ainsi, resta tout de même digne, bien que l'envie de courir après son amie la démangeait fort, prit le temps de tendre sa main à l'époux abandonné, d'échanger quelques banales paroles sur la pluie et le beau temps, lui glisser à l'oreille que sa chemise n'était pas bien rentrée dans ses braies avec un sourire coquin, et de reprendre une place plus éloignée de Mateù avant que Prunille ne revienne. Ce n'est pas parce qu'elle s'était promis de l'amener à son lit que la blonde devait le savoir et en souffrir ! Voyons !

Prunille revint, Jehanne s'excusa auprès de Grimaud et de son époux et se dirigea vers le siège à côté de la Vicomtesse. Air étonné sur le visage, sourire doux aux lèvres, elle s'assit de biais, tournée vers elle. Cela faisait deux fois que la poupée blonde s'échappait en courant de la cérémonie d'allégeances, sans doute était elle incommodée par l'odeur Marquisale qui y régnait... Sans doute aussi, la nuit de noces et les suivantes avaient porté leurs fruits.

C'était ça, elle en était persuadée. Sourire complice de la brune, tendre même, puisqu'elle était heureuse pour eux.


- Ce n'est rien, vous savez mon amie, votre corps change, les nausées s'en iront bien vite, et bientôt, vous le sentirez bouger en vous.


Et hop, les pieds dans le plat ! Et on danse, histoire de bien étaler !

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