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[RP] J'entends les Loups, les Cafards et la Simplette...

--Natasha_et_ladyphoenix
Encore un matin, un matin pour rien... C'est à peu près ce que Lady se dit au moment où sa "soeur" déboula au bord de sa couche, avec l'intention apparente de lui raconter toutes les nouvelles du village, de la région, du royaume, et plus si affinités. Le souci avec les matins, chez la Miel, c'est qu'ils démarrent après que le soleil ait atteint son zénith, et là, on était très en deca de l'Heure optimum.

- Ouais, ouais, Marie… Le soleil vient de se lever, encore une belle journée… Si tu veux, si tu veux, mais j’attends aucun ami, je voudrais juste finir ma nuit, là. Elle a commencé aux aurores, et j’ai pris une murge, je te raconte même pas… Ah, tiens, Natasha voulait te parler, raconte-lui à elle, elle sera contente.

Non, elle l’adorait, sa sœur, la Miel. Mais surtout l’après-midi. Et surtout quand elle la laissait dormir, pour se diriger vers la jolie Platine.
Sauf que la jolie platine, aux aurores… Ben fallait pas venir l’emmerder avec les potins d’un trou paumé qu’elle maudissait depuis leur arrivée ; surtout depuis qu’elle s’était aperçue qu’il s’agissait, encore, d’un village moribond dont les tavernes étaient aussi dépouillées d’âmes que les ruelles du moindre bordel.

Fidèle à ses habitudes, elle passait donc une partie de la nuit à picoler, quand les fûts n’étaient pas aussi arides que la ville bien sur ; et l’autre partie, était destinée à la chasse d’un gibier quelconque… pourvu que ça l’occupe.


Aussi, l’infernale fut accueillie par une slave un brin fatiguée et très agacée ; le regard assombrit accompagna la voix sourde d’une colère sous-jacente :

- P’tain Marie… j’en ai rien à carrer d’la nouvelle chemise de l’amant d’la cousine du jambon ! Dis-le à ta frangine, ça lui évitera p’têt une autre gueule de bois…

Sérieusement, elle n’avait rien contre la délicieuse brune mais pas vraiment du matin la blonde, et dans ces cas là, n’importe qui en prenait pour son grade… dommage pour la miel !

Oh la douce torpeur du sommeil durement gagné à la sueur… des autres. C’est que regarder les autres s’affairer, descendre à la mine, travailler aux champs, le tout, une bouteille à la main… ou deux, soyons folles. Bon, avouons-le… Lady avait un casque bien lourd fiché sur le crâne… elle en avait mal jusque dans les cheveux, et chaque mouvement que la Bourguignonne aux joues toujours cramoisies par l’alcool effectuait dans le lit - ressemblant au passage à s’y méprendre à un tournedos -, lui laissait présager de la longue journée à venir, depuis le moment où elle serait contrainte de se lever, verdâtre, pour aller vomir une partie du liquide ingurgité la nuit passée, puis reviendrait, livide, se laisser tomber sur la couche, reprendrait enfin une couleur rougeâtre, et ainsi de suite.

C’était ça, la règle des bateaux assoiffés : plus ça tangue le soir, plus tu sentiras la houle le lendemain. C’est en songeant à une ânerie pareille que Lady pouffa en se tournant une nouvelle fois, et tomba nez à nez avec Marie, qui, semblait-il, s’était fait jeter par Natasha.

Au prime cri de stupeur qui avait quitté ses lèvres pour partir en écho contre les murs de la pièce, succéda une expression toute empreinte de la joie de circonstance sur le visage de la Miel : elle regarda sa frangine, les paupières à demi tombantes, les lèvres pincées, aussi expressive qu’un poulpe nain… mort, et soupira, en s’extirpant d’entre les draps.

Dénudée, toujours, lorsqu’elle dormait, Lady s’aspergea le visage d’eau fraîche pour y voir un peu plus clair, et tâtonna pour trouver une autre chemise que celle de la veille, qu’elle avait eu la grande idée d’abandonner, poisseuse et puante, au sol avant de se glisser dans sa couche, et l’enfila en bougonnant et en marmonnant.


- Bon, qu’est-ce qu’il y a ? La maire ?! C’est de la maire que tu veux me parler ? Marie, bordellerie, je suis en vacances ! Mais je m’en fous qu’elle soit gentille ! Elle est comment ? Brune ? Ah. Seule en taverne ? Mieux. Bon, bah on va aller lui tenir compagnie, alors, à cette gentille dame brune abandonnée. Ce serait dommage qu’elle s’ennuie, hein. Allons prévenir Nat, qu’elle sache où on est.

Tranquille… ou pas ! Le cri d’un goret qu’on égorge et la platine d’y faire écho par un grondement sensiblement agressif ; fallait déjà s’la farcir bourrée mais même au réveil elle trouvait le moyen de pousser la chansonnette…

Une chose était sure, si la blonde possédait, ne serait-ce qu’une once de cruauté, nul doute que la belle Marie serait orpheline de sœur, à moins qu’elles n’ait trépassé avec la miel ; mais, comme les plus fidèles lecteurs le savent, la divinissime était d’un dévouement et d’une générosité sans commune mesure –tss, un peu d’imagination que diable !-, aussi, c’est vaillamment, qu’elle ramena la couverture au dessus de sa tête afin de trouver le sommeil, ou du moins d’essayer en ignorant les cancans des deux oies, loin d’être blanches soi dit en passant.

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais toutes ne semblaient pas l’entendre de cette oreille et, c’est en renfort, qu’elles revinrent à la charge…


Les paupières peu enclines à se lever, et les voix légèrement atténuées par l’épaisse étoffe, elle simula d’abord un profond endormissement ; peut-être imaginait-elle que ça suffirait à les faire disparaitre…

Sauf que la perspective de rencontrer une jeune femme plus ou moins abandonnée en taverne, et donc, plus ou moins abordable, ça vous réveillait une Miel comme pas deux ! Et c’est donc chantonnant toujours, persuadée d’être juste, qu’elle s’approcha de la couche de la sublimissime, avec l’espoir – idiot, certes -, de l’éveiller en douceur, par sa voix aussi mélodieuse que celle d’une gallinette cendrée enrouée. Avez-vous déjà vu quelqu’un tellement murgé qu’il croit marcher sur la pointe des pieds, quand ses pieds résonnent comme des parpaings, tenter de marcher en écartant les bras, comme un équilibriste, dans l’intention vaine d’être discrète quand tout ce qu’il fait est assourdissant ? Bingo, vous avez Lady.

Elle pouvait imaginer la silhouette de Natasha blottie sous la couverture, et c’est dans un sourire attendri et un glougloutement de dinde qu’elle se pencha – dangereusement, certes, – au dessus d’elle, en tentant de chuchoter, mais postillonnant plutôt qu’autre chose :


- Hey… hey… la Belle au lit dormant ? Ouh-ouh ? Tu…. Tu dors ? Je t’ai entendue t’étirer, ou m’appeler dans ton sommeil, je crois. C’est Ladyyyyy…

Comme s’il eut été besoin de le préciser…

Fallait être sourd ou carrément trépané pour l’ignorer… et la platine, quoiqu’en pensent certain(e)s n’était ni l’un, ni l’autre ; un unique neurone, peut-être, mais qui turbinait à plein régime, quant à son ouïe, elle lui aura sauvé la vie bien des fois… La vraie question, ce matin-là, était de savoir ce qui préserverait les frangines de l’ire blondesque.

Une profonde inspiration souleva légèrement l’édredon tandis qu’elle glissait la senestre sur sa cuisse ; si elle dormait nue, comme la quasi-totalité de ses comparses d’ailleurs, sa fidèle lame ne la quittait jamais ou presque… mais jamais quand elle dormait seule.


Les doigts se fermèrent sur le manche de la dague, la libérant de la jarretière alors qu’elle repoussa la couverture de la dextre, dévoilant son buste aux courbes parfaites –on est modeste ou on ne l’est pas !

Regard assassin qui passa de l’une à l’autre avant d’afficher une moue capricieuse ; l’ambre se posa sur Lady qu’elle observa un court instant avant de lui imposer le silence d’un geste vif, l’acier flirtant dangereusement avec sa gorge :


- Par les balloches du démon, Lady… t’as une haleine de chacal ! *sourire mauvais dont elle gratifia ses amies* vas baver ailleurs, j’saurais bien t’retrouver… à l’odeur !

L’arme s’éclipsa aussi vite qu’elle était apparue et la charmante slave leur tourna le dos sans plus de cérémonie ; l’étoffe tirée jusqu’au museau, elle espérait clore le débat… dont elle ignorait la teneur mais surtout dont elle se foutait royalement.

Mais ! C’était injuste de s’en prendre à Lady, qui, déglutissant avec peu d’aise, louchait sur la dague le temps que celle-ci ne danse près de sa gorge, après avoir évidemment écarquillé les yeux et laissé échapper un « wow » d’admiration, à la découverte du corps de la Sublissime divinissime sérénissime… Nat.


Mais elle n’avait vraiment pas l’air commode, là, tout de suite, la SDS Nat… Mais alors, vraiment pas. Sans plus réfléchir, Lady avait désigné Marie du doigt, ponctuant le tout d’un véhément « c’est pas moi, c’est elle », mais le geste de la Platine l’avait arrêtée dans son élan, et, allez savoir pourquoi, même torchée, la Miel n’était pas suicidaire.

C’est donc dans un silence religieux – et il n’y avait bien que cela chez elle -, que Lady écouta les remarques somme toute empreintes de sollicitude et de compliment très très très très implicite sur les multiples choix de boisson qu’avait effectués la miellasse la veille, et la regarda retourner à ses occupations ensommeillées, les bras ballants.

Enfin, elle se tourna vers Marie :


- Tu vois, tu l’ennuies, dès le matin ! Allez, viens, on va voir ta copine bourgmestre.

Elle tira le bras de sa frangine, et d’aucuns auraient pu l’entendre murmurer :

- Et sinon, t’as pas des feuilles de menthe ?


Ecrit à 4 mains.
--Serguei_et_natasha
[Les jours se suivent…]

Longue escale… pénible séjour… lassante attente…

Jamais la blonde n’avait tant souffert de l’inaction, jamais les journées n’avaient été cadencées avec tant d’habitudes… morosité qui s’installait et d’autant, l’irascibilité s’éveillait. Elle pouvait sentir la violence croitre, l’animosité grandir, la cruauté menacer. Les autochtones l’agaçaient comme elle n’aurait pu l’imaginer, sachant que pour la platine, les dacquois se limitaient à trois pécnots… les autres, sans doute morts d’ennui depuis tellement longtemps qu’on pouvait percevoir la putréfaction ; le groupe vaquait ou se cherchait peut-être quelque amusement, mais rarement ils se croisaient, ce qui l’irritait davantage. Et que dire des tavernes, vides d’alcool –en général- comme désertées d’âmes… le bonheur !

Alors, chaque soir, elle assiégeait une gargote. Alors, chaque soir, elle se demandait ce qu’elle foutait dans un tel trou… Une compagne de voyage passait, ça jasait sagement de tout et rien, avec une préférence certaine pour la critique des mollusques jusqu’à l’arrivée d’autres, d’un autre parfois… Tantôt taciturne, tantôt éloquent mais toujours troublant… Ainsi, chaque soir se déroulait comme le précédent, chaque nuit créant ou non la différence avec la veille ; la distinction dépendant de l’alcool, des acolytes mais, surtout, de lui…

Un séjour chez les curetons, le marasme provoquant et la slave d’harnacher son canasson ; l’impatiente prit la route, en solitaire, au gré du vent… prendre l’air, sans interrogation, sans contrainte… évincer pour un temps, les caprices, les écarts, les enfantillages…

[I’m a poor lonesome cow boy…]

… Ou pas. Pas de désert ou de frères brigands tous plus crétins que les autres à traquer pour Sergueï, mais bien une vie de voyage, en solitaire de nouveau, bien qu’il n’en eut pas toujours été le cas.

Le grand russe au corps d’Apollon avait, en effet, un moment partagé la route d’une jeune fille, répondant au doux nom d’Axelle. Il l’avait croisée au bord d’un chemin, faible, épuisée, affamée comme elle s’était enfuie du domicile familial, et l’avait nourrie, protégée, emportée loin de là, avec lui.
De bagage infortuné, elle était rapidement devenue chère à son cœur, lui qui avait appris à vivre détaché de tous, sans autre sentiment que celui de vouloir créer du profit, en commerçant, notamment.
La « fauvette », comme il la surnommait, avait rapidement égayé leurs soirées, comme elle dansait souvent pieds nus, agitant par là même ce bracelet de breloques –de pacotilles d’après lui-, autour des hautes flammes du feu de camp, préparé par celui que d’aucuns surnommaient « l’ours » - comme d’aucunes préféraient le doux sobriquet d’ «Adonis ».

Sa présence avait rapidement ranimé chez Sergueï le sentiment de l’absence de sa petite sœur, cette petite princesse slave qu’il avait laissée derrière lui, loin, là-bas. Le temps avait passé, et avait sculpté son corps au fur et à mesure que ses pas parcouraient les routes, qu’il voyageait, tantôt sur des bateaux, à charger et décharger des caisses pour dédommager le capitaine de sa traversée, tantôt, et principalement à pieds ou à cheval. Il était devenu fier gaillard, il avait vieilli un peu, certes… Mais il revoyait toujours sa petite tourterelle en la demeure familiale rire et jouer, des rubans dans les cheveux, une jolie robe sur le dos.

Plus jeune de quelques années, elle connaissait encore l’insouciance de l’enfance, quand la rudesse de l’éducation masculine l’avait fait sienne depuis quelque temps déjà. Il souriait souvent à ce souvenir, persuadé, au fond de lui, qu’elle n’avait pas changé, et que lorsqu’il retournerait chez lui, chez eux, là-bas, tout à l’Est, elle aurait toujours la même bouille enfantine, et le même gout de la danse et des jeux de petite fille.

Et puis… et puis, il s’assombrissait, réalisant qu’il était parti depuis de trop longues années, et que malgré l’éloignement dans le temps et l’espace, le vide grandissait, inexorablement en lui.
Ces soirs-là, la petite sauvageonne savait ne pas danser et le laisser seul avec ses pensées et souvenirs. Le jour vint où il reprit la route, seul, après l’avoir laissée à Embrun, et où plus rien ne dansait autour des flammes que l’image de cette princesse aux cheveux d’or qu’il rêvait de revoir.

Et les jours, les nuits passaient ainsi jusqu’à cet instant, où, occupé à faire cuire quelques poissons pêchés sur une rôtissoire de fortune, il LA vit passer, montée sur un hongre élégant, cette silhouette de rêve qu’il avait l’impression d’avoir toujours cherchée…

[Tournent les vies, oh tournent les vies, tournent…*]


Un séjour chez les bulots qui dure trop longtemps
La belle et son bestiau, prennent la clé des champs
A travers les chemins, elle arrive galopant
tournent….

Au détour d’un hameau, elle installe le campement
La nuit passe, paisible, comme celle d’avant
Mais à l’heure du retour, elle aperçoit le troublant
tournent…

Le bel Apollon, oh le beau soupirant
Différents des hommes d’ici, blond et grand
le sourire éclatant d’un prince charmant
tournent…

Redoublent d’œillades, de sourires et silences
Même sans un mot, les regards ont un sens
D’un commun accord, si muet, ils avancent
tournent…

Galope près d’elle et souvent il se penche
Lui glisse à l’oreille en lui frôlant la hanche
Tu es bien jolie, dans un divin sourire
tournent…

Passent les paysages, les lieues à parcourir
Un voyage sans gêne que l’envie, le désir
Un trouble insidieux viendra les envahir
tournent…

Ils y pensent encore, et jusqu’au nouveau jour
Sans relation des corps aux délicieux contours
Se contentent de poursuivre, sans question sans détour
tournent…

Au soir de l’arrivée, sous une lune blanche
Des civilités, une tourmente se déclenche
Juste un simple mot, un souvenir de Russie
Juste un simple mot, et de nouveau réunis
tournent les vies oh, tournent les vies, tournent et s’en vont…



Il ne lui avait pas échappé bien sur… D’autant, c’est la fumée qui l’avait interpellée et, rapidement, l’odeur du poisson s’était imposée. Non pas qu’elle fut affamée mais surtout curieuse… A proximité, elle avait détaillé la carrure imposante et ô combien appétissante de l’inconnu ; passant près de lui, c’est un sourire méprisant qu’elle lui lança avant de s’arrêter non loin.
Séduisante proie que voilà pour la prédatrice en sommeil…

Comme elle installait son bivouac, les lèvres s’étirèrent pour donner au minois cet air angélique et pourtant si sournois… l’ambre s’arrêta un instant sur le bosquet les séparant tandis que la caboche couvait nombre de pensées licencieuses mais combien délicieuses.

Un homme, c’est idiot. Ca veut et ça n’ose pas, ou bien ça ose mais sans le vouloir. Il avait suivi, la regardant du coin de l’œil, faussement désintéressé, l’installation du campement de la divine blonde, de l’autre côté du bosquet, sans émettre le moindre bruit, sans un regard franc et direct à son attention.
Mieux valait, et Sergueï le savait, en séducteur invétéré, ne pas faire de faux pas en engageant maladroitement la conversation avec une femme. Et celle-ci était plus que particulière : elle avait su susciter son intérêt, de manière unique.
Il avait laissé s’écouler de longues minutes, ne sachant que dire ou que faire, et avait choisi de regarder, sans bouger, ses poissons cuire, bêtement. Quand celle-ci eut enfin atteint son paroxysme, il se décida enfin à se mouvoir, et se leva, assiette d’étain en main pour se servir quand il tiqua. Il prit une deuxième assiette, l’emplit elle aussi et, saisissant une bouteille et deux godets au passage, se dirigea vers le bosquet voisin.

Toussotant pour s’annoncer, il leva les bras pour laisser paraitre ses trésors et s’éclaircit la voix pour prononcer :


- Bonsoir.

Les prunelles se posèrent sur l’homme, sublime silhouette qu’elle distinguait entre les flammes dansantes du feu qui les séparait encore… Lentement, elle se leva et d’un charmant sourire, l’invita à s’avancer davantage :

‘soir !

Inutile de se perdre en phrases insipides… si l’approche était singulière, elle n’en était pas moins plaisante. La platine se rassit tranquillement, inclinant la tête avec grâce en attendant qu’il la rejoigne et ajouta d’une voix suave :

Faut pas manger d’bout, c’est mauvais pour la digestion…

Un battement de cils, une mèche remise sensuellement et le repas de se faire en silence… à savoir si la bouteille suffirait à étancher sa soif, peu probable !

Un sourire accompagna la légère inclinaison de son visage qu’il utilisa pour la remercier silencieusement de son invitation. Il dressa d’abord, comme il le put, la table sur une petite couverture, comme il tentait de détourner les yeux de la vision enchanteresse de sa silhouette se mouvant avec une grâce toute féline, et ferme les yeux, réalisant à quel point il devait avoir l’air crétin à rester debout, bêtement.

Ah, l’éloquent séducteur, mi-ours, mi-paon, mais dont, étonnamment, la première caractéristique semblait l’emporter ce soir ! Il maugréa un « hum, oui, certainement. » et prit enfin place, tout en admirant le geste délicat qu’elle effectua pour se recoiffer.
Il s’évertua à garder tête baissée et à éviter son regard, mortifié de honte, jusqu’à la fin du repas, avec pour seul bruit de fond que celui des muscles de sa mâchoire. Il posa ses couverts dans l’écuelle d’étain et se leva lentement :


- Je prends la route demain, vers l’ouest. Si c’est ta route…

Il hocha brièvement la tête et entreprit de retourner de son coté du bosquet :

- L’endroit a l’air sur. Bonsoir.

Par Asmodée ou le Sans Nom en personne, qu’il était beau ! Et cordon bleu, ce qui ne gâchait rien au tableau… le diner s’était déroulé dans le silence, d’autant ce n’était pas pesant et sans doute la slave en savourait la discrétion ; rares étaient capables de la troubler et le dernier avait mis la barre haute en vérité, mais le séduisant la touchait sans qu’elle ne put dire pourquoi…
Quand il prit congé, elle se contenta de l’observer ; un frisson lui traversa l’échine en percevant un léger accent et de répondre en contrôlant sa fébrilité :


C’est ma route… bonne nuit.

Il disparu bientôt derrière le bosquet et la belle de laisser échapper un léger soupir… Douce nuit pour tout aussi doux réveil ; charmante compagnie pour retour au néant.

Ecrit à 4 mains
* Mille pardons à J.J.G. pour le détournement lamentable de son oeuvre... mais on l'aime hein^^

Marieladamnee
[Gala, elles l’appellent Gala..]


Et c’est une fille pas comme les autres... Oh oui pour être unique, elle l’est. Belle, intelligente, déterminée, sociable ( parfois trop selon certains mais pas pour elle ) avec un petit coté fragile qui fait que personne ne s’en méfie et que tout le monde lui raconte sa vie.

Alors ouais ok, parfois elle apprend des trucs sans intérêt, comme la nouvelle chemise de madame Michu qui la boudine moins que celle d’avant, ou que Pedro s’est offert un nouveau taureau pour monter ses vaches mais d’autres fois elle apprend des choses plus marrantes comme qui couche avec qui derrière un buisson ou des choses plus utiles pour le groupe.

Bon faudrait qu’elle apprenne juste à garder ses infos sans valeur pour elle mais elle est de nature enthousiaste et ne peut s’empêcher de tout partager. En même temps si elle était différente, elle ne serait plus elle…C’est vrai qu’elle abuse un peu en venant tout raconter à l’aube ( même si pour la plupart des gens 11 h du matin c’est pas si tôt ), à l’avenir elle attendra que les autres la rejoignent en taverne pour tout leur narrer.



[Quelques jours plus tard…]



Elle a mis ses résolutions à exécution et ne cancane plus à tout va. Il faut dire qu’il n’y a plus que sa sœur pour l’écouter puisque la Divine est partie en balade. Et réveiller sa sœur tous les jours n’est pas une mince affaire. Elle préfère laisser cette partie de plaisir à la brune qui l’accompagne surtout qu’en ce moment Marie ne sort pas trop et n’apprend donc pas grand-chose.

L’infernale, l’est beaucoup moins et l’hiver ou plutôt l’ennui la submergeant, la voilà devenue sage… Faut dire que rien n’aide ici pour être enjoué. C’est une ville morte… Alors elle attend
Drusilia
[Tout est lent... Tout est mort... Faut que ça bouge!]



Difficile ses temps bien difficile pour la petite blondine qui ne sait plus trop ce qui se passe en fin de compte... Elle avait suivi, comme tout le monde, l'envie de reprendre la route la démangeait chaque fois que l'attente se faisait bien longue. Une nouvelle escale, des vacances, un peu de tranquillité, pourtant ce que coup-ci, la tranquillité était vraiment des plus calme - oui oui, c'est possible!! - pas âme qui vive dans la journée et pas beaucoup plus le soir. La blonde avait passé une partie de son à la mine ou dans les champs, le reste elle le passait au bord du lac ou à flâner ça et là avec ses bestiaux. Faut dire qu'elle avait un peu perdu contact avec eux ses dernières semaines et il était grand temps de renouer un peu si elle ne voulait pas les voir déserter un jour ou l'autre.
Certains penseront peut-être qu'elle c'est de nouveau faite séquestrée, heureusement il n'en est rien! Elle passe quelques fois en taverne, mais ne voyant pas de lumière, elle ne prend même pas la peine de passer la porte... A quoi bon? Si personne ne se montre, elle ne va pas boire toute seule. Autant que se soit au bord du lac, au moins il y a la vue et les clapotis apaisant pour lui tenir compagnie.

Mais il n'était plus temps de tergiverser! Ce soir, c'est décidé, elle ferait le pied-de-grue dans une taverne, elle avait grandement besoin de voir ses semblables et aussi grandement besoin d'un peu de distraction! Et surtout, la nuit s'annonçait fraîche, c'était pas un temps à trainer au bord d'un lac ou alors la mort risquait bien de la faucher plus vite que prévu!
Vérifier la bourse... Pas bien pleine ceci dit, mais ça ferait l'affaire, enfiler sa cape et voilà une ombre bleue qui sillonne les rues flanquée d'un chat, un canard et une colombe à la recherche d'une taverne pleine d'alcool et de distractions!!!

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Evalys
Evalys avait pris l'habitude de rester en taverne afin d'espérer y voir du monde, cela la désespérée de voir si peu de monde... Il lui arrivée bien souvent de ne croiser âme qui vive, pas une seule personne en une journée, mais elle ne se découragée pas, elle insisté à venir en taverne...

Et là elle arriva en taverne sans aucun espoir de croiser âmes qui vivent et elle fut surprise de rencontrer un groupe de voyageurs, de toute façon à part les voyageurs on ne vois pas grand monde... Elle fut heureuse de pouvoir discuter un peu, boire aussi d'ailleurs.


[Quelques jours plus tard...]
Les journées se faisaient moins longues grâces à la présence de ces voyageurs dont elle aimait la compagnie, elle apprenait le bonheur de voyager, même si elle même avait déjà voyagé, elle avait toujours eu un pied à terre, pas la liberté que connaissait ces personnes.
Mais un matin, en voulant se rendre à la mairie elle vit les portes closes, tout avait l'air d'avoir était chamboulé, impossible d'entrer, paniqué elle chercha une explication quand elle compris que la mairie avait était prise pendant la nuit.
Elle entrepris donc de faire du porte à porte, espérant réveiller les dacquois endormis sans trop d'espoir...

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Kyrxwz
Précédemment

L’poisson rouge comme la surnommait une de ses amies…et pas pour rien car malgré sa volonté d’retenir tout et n’importe quoi il était sûr qu’elle oubliait sans cesse des trucs et souvent l’plus important…Chose rassurante elle oubliait peu ses actes la donzelle, mais les lieux, les personnes les rumeurs tout arrivait à s’chevaucher…
Y a peu, alors qu’elle moisissait dans un trou paumé, la brune avait reçu une proposition pas si dénuée d’intérêt que cela pour celle qui était bloquée depuis trois mois dans un village ou la folie était maitre…et pas la folie autour du rire mais la folie des désaxés en puissance. Ainsi ni une ni deux, surtout n’pas réfléchir et tout décider d’un coup vite en buvant une chopine…et la voilà qui répond à la blondasse pour lui dire de patienter et qu’son troupeau v’nait prêter main forte... p’tit lien d’course, et la voilà partie sur les routes, après un périple non pas serein ils étaient tous arrivés à destination…
P’tite mise au point dans une taverne sombre et désaffectée, ou la porte était bloquée, faut dire que même en graissant les plombs, il fallait être fine avec la taille de guêpe pour s’faufiler par l’p’tit contrefilet delà porte…chuchotis quand même pour ne pas éveiller les soupçons, quelques verres pour s’donner du cœur à l’ouvrage, distribution des armes et dernières consignes avant l’rendez-vous ultime


Dans la nuit…
Tout était prêt, la brunette, toujours blonde pour la blondasse rejoignit ses copines à la chariote…et toute en cœur elles s’dirigèrent vers la mairie. Avisant la milice d’un p’tit mouvement de la main elle fit signe à ses comparses qu’elles essaieraient de les détourner…d’autres ombres apparaissaient ici et la derrière des maisons du centre de la place....
Ell chuchota....en avantttttttttttttttttttttttt et mer........................................................de

_________________
Keena2
(Précédemment)

Installée en taverne avec sa copine, elle s'ennuyait ferme, bloqué dans un patelin perdu suite à une prétendue erreur des armées sur leurs personnes, lorsque cette dernière lui proposa soudain cette virée innatendue pour aider une de ses amies blondinettes.

Ni une, ni deux, elle a toujours répondu présent aux idées les plus folles de son poisson rouge. Donc les voilà partis en groupe pour aller dépanner la gente demoiselle réclamant leur aide à cors et à cris.

Enfin arrivés à destination, ils tinrent réunions secrètes dans une taverne à l'ambiance feutrée et où les chuchotis étaient de mise. Hors de question que quelqu'un surprenne ces conciliabules qui servaient à mettre au point les derniers préparatifs.


Dans la nuit.


Après un dernier verre pour donner du courage à tous, les hésitants, si il y en avait, et les déterminés , ce fut le signal de passer à l'action. Puis tout le groupe se mit en route lorsque la chef de file leur fit compendre qu'elle allait détourner l'attention de la milice.
Sans hésitation, elles contournèrent le bâtiment et prirent d'assaut la porte que leur inidiquait le poisson rouge.

_________________
Taros
[Taros, de l'inconvénient d'être né]

Si tout découle, comme on peut l'imaginer, du charnel instant auquel, cessant d'être un parasite infâme s'épanouissant dans les entrailles de la malheureuse qu'il nommera mère, l'être humain, point encore complété immerge de la matrice rassurante pour plonger dans un monde froid et si désagréable que l'on en est inquiet quand la larve ne manifeste pas grand éclat de colère et de déception, on peut donc bien s'imaginer que l'homme malheureux, quand il remonte les causes jusqu'à chercher le véritable coupable, il en vient tout naturellement à maudire et à haïr cet instant charnel.

Ainsi, le brun écarté par une promesse regrettée du moment qu'il l'a prononcée, ressassait ses sombres pensées dans un tripot sinistre comme ils le sont tous après l'heure qui voit les gens honnête sombrer dans le sommeil de l'ennuyeux. Ingurgitant péniblement une vinasse infecte préalablement coupée à l'eau par un tavernier, qui comme ses verres n'était pas de la première propreté, il sondait la nuit sombre, espérant apercevoir la Parfaite ou ses comparses.

Tentant misérablement de tromper son inquiétude pour ceux qu'il avait vite apprécié, ne trouvant pas l'ivresse et encore moins d'autres occupations à même de lui obscurcir l'esprit il prit le partie d'abandonner quelques pièces sur la table et de s'acheminer à travers les ruelles vers la place de la mairie, plein d'appréhension.
Savaric
Il avait retrouvé les mêmes odeurs; les mêmes cauchemars. Décidément, la Gascogne lui faisait le même effet qu’avant, lorsque son corps avait frôlé la mort et que son esprit lui était revenu. Il avait enfin la pensée concise; il faut parfois quelques épreuves pour comprendre le bourbier dans lequel on s’enlise. Et si Del Borg avait eu la foi, il aurait remercié Aristote de lui avoir donné la force de se sortir de la fange. Mais l’homme ne croyait plus qu’en cette force grandissant au centre de chacun, car de là venait le meilleur et aussi le pire. Le reste n’était que les créations futiles des Hommes.

Côtoyer la Blonde lui avait fait croire à mieux; parce qu’il existe des perceptions supérieures qui sont inexplicables; parce qu’il est possible d’accrocher une complicité entre deux êtres sans explicitement nommer l’émotion. Parce qu’il est possible de vivre l’enfer dans les brumes d’un paradis que l’on espérait plus. La vie continue et on est moins idiot, guidé par son instinct et sa destinée profonde.

Oui, l’odeur des tavernes de Dax lui répugnait mais il y avait pire. Les routes lui avaient montrées les visages les plus agréables comme les plus insipides de ces tripots; foules muettes ou bruyantes; conversations insignifiantes ou rigolades franches; autochtones imbus ou rencontres fascinantes. Pourtant, cet endroit gascon n’avait rien de marrant, s’il avait pu boire…mais les habitants fantômes se couchaient tôt, secs et probablement frustrés jusqu’aux os. Heureusement, il y avait la meute…et la Blonde. Comment aurait-il survécu à cette zone autodestructrice ? Les nuits d’échange, de rencontre et de rire sauvage avaient succédées ou précédées dans un désordre parfait au silence et au réflexions plus tranquilles. Del Borg était bien sous le regard ambre de celle qui le troublait.


Et la nuit fatidique…

Une taverne enfin surchauffée d’éclats de voix, quelques chopes, trop peu pour s’enivrer, mais son regard à elle avait suffit au brun pour se rendre au bout de la nuit. Il avait rejoint les autres; visages connus et inconnus unis dans un même effort. Sa hache d’une main, son épée de l’autre, il s’était insurgé comme d’un grand rire libérateur. De son épaule la porte avait cédée ou était-ce celle d’un autre ? Son cri ressemblait à ceux des autres et sa soif tout autant.

Passant les portes de la mairie de Dax, Savaric Del Borg avait craché par terre.
Natasha
[Précédemment…]

… Parce qu’il faut, le moment venu, expliquer le pourquoi du comment on est arrivé là.
La charmante petite famille que la blonde menait gentiment, végétait tranquillement quand on leur fit une visite, tout à fait délicieuse, soi dit en passant. Quelques mots échangés et bien davantage d’ailleurs, décision fut prise de reprendre la route… qui les mena naturellement à Dax. A plusieurs lieues de là, se trouvait une autre blonde, enfin brune mais c’est un détail ; cette dernière, s’étiolant autant que le groupe dans un ennui qui menaçait de devenir quasi mortel, répondit rapidement à l’hospitalière proposition de les rejoindre, adhérant forcément à l’ingénieux projet d’une platine dérangée.

Ainsi fait, la paisible ville gasconne s’étoffa d’âmes et d’autant, s’en trouva animée –non, j’déconne !!- de la splendide et si agréable meute ; les compagnons de voyage ne tranchèrent bientôt plus dans le paysage, les citoyens tellement cloitrés que la maire, elle-même, semblait apprécier leurs présences… il ne pouvait en être autrement à vrai dire quand on croise la perfection !
Quelques longues semaines plus tard, les convives débarquèrent pour le plus grand plaisir de la blondasse qui perdait sensiblement patience…

[Dans la soirée de la fameuse nuit]

Les piafs avaient survolé la bourgade toute la journée durant, transmettant des informations, des instructions, des réponses, des hésitations, des questions… enfin tout ce qu’un message peut contenir ! Les loups n’avaient rien changé à leurs habitudes, assiégeant une taverne pour certains, se fondant dans le décor pour d’autres et, les quelques concernés, attendaient la nuit pour les derniers réglages. Les copines se retrouvèrent à une heure ou deux avant l’exaction, histoire de vider une chopine et de se mettre d’accord sur les détails… ce qui, vous en conviendrez, n’est pas du luxe quand on connait les donzelles.

[Nuit… lune pleine ?]

L’oxygénée partit d’un coté, la brunasse –ouais, mélange de brune et blondasse- d’un autre ; chacune rassemblant ses troupes pour l’assaut final. A proximité de la mairie, la slave avisa la défense et le sourire de revenir sur son divin minois… pour information, son effectif s’était légèrement réduit ; un qui se découvrait une passion pour la religion, une pour les travaux des champs, une autre pour la mine et ne parlons pas des deux alcooliques notoires !
Bref, donnant les ultimes directives à ses loups, elle rejoignit sa complice ; au signal, tous partirent comme prévu… tantôt chargeant la garde, tantôt forçant la porte… les lames prêtes à trancher, la cruauté ancrée au corps, le poison s’élança sans hésitation après un regard à son séduisant moustachu…

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Kyrxwz
Une fois les sergent, lieutenant, maréchaux bref tout ce qui était potentiellement ennuyeux à mourir et ne devait un doux regard de la brunette sur leur personne qu’en cette nuit, ses copines et elle, bien sur les guidant, réussirent nan pas à les assommer, ni même à les tuer encore moins à les draguer…nanannanana rien de tout cela juste à les détourner sans encombre...la p’tite troupe s’retrouva devant la porte de la mairie attendant la râleuse de service et ses sbires…heu…son troupeau , bref ses invités pour la découverte nocturne des pièces secrètes de la mairie.

En effet, il est important de préciser que la mairie en elle-même était pas le lieu de prédilection de la berrichonne... quel intérêt d’savoir qu’un tel ou un tel vendait un champ ou allait déposer une offre qu’un esclave prendrait avec plaisir….aucun…

Un seul lieu jusqu’à présent avait pu retenir un intérêt quelconque c’était bien sur l’endroit l’plus poussiéreux ou on y rencontrait jamais personne à savoir l’lieu d’archivages des parchemins sur les lois et décret des villes…Ne vous y trompez pas c’était pas l’amour du parchemin qui la guidait de ville en ville vers c’lieu dénué de tout male mais bel et bien…l’ moyen de pouvoir s’amuser un ptiot peu au détriment d’certain…un texte mal écrit et oublié…l’incitait à piller un marché…un autre négligemment mal rédigé lui permettait de spéculer…peu d’mal mais suffisamment pour éviter l’ennui dans les bourgades sans alcoolique notoire… vrai de vrai , ça arrive de plus en plus à travers l’royaume et en passant quel idée de s’faire la guerre quand autant d’lieu pouvait permettre à des gens de n’jamais s’côtoyer….comme si on vivait une période de surpopulation c’était plutôt celle de la surabondance de connerie…mais blonde ou brune les idées de la sancerroise avaient toujours été critiquables… pas pour rien si elle avait aiguisé sa voix de manière magistrale au fil du temps….un bon cri, un bon coffre et tout rentrait dans l’ordre…

Ben sa p’tite troupe donc en haut de la place de la mairie la voilà en train d’guetter les étoiles filantes espérant la réalisation d’un vœu qu’elle noterait d’intime …, de mièvrerie comme dirait certain. Tout en guettant l’pas trainant de la blonde plus habitué à squatter une croisée des chemins que la ville de nuit pour y travailler….en général l’heure dite lui était plus précoce à la digestion d’boisson …alcoolisés si ses souvenirs étaient bons…


Bon une à droite l’autre à gauche vous m’prévenez des qu’ça bouge…promis j’vous dis-moi pour les étoiles…
Et confondez pas, la tignasse couleur champs de blé sous la lune va s’refléter à au moins 500 pas d’chaton…

Triste moment longue attente…quand on y pense mais malheureusement toujours de mise quelque soient les projets…tellement naze que si vite vécue, si vite oublié

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Evalys
Evalys avait passé la journée de l'aube à la nuit à courir à chaque chaumière, demander à chaque Dacquois et Dacquoise de venir aider la ville, elle traina en taverne et compris que les amis voyageurs n'étaient que de vil menteurs, surtout quand elle vit Savaric... s'il est aussi stupide et argneux que sa fille forcément il y avait participé, et vue la complicité cela ne faisait aucun doute qu'ils y avaient tous participer mais le courage leur manqué de l'avouer, ceci dit de Savaric, elle savait bien que le courage il n'en avait jamais eu. Cela la remplis de colère, venir piller une mairie par vengeance personnel de ? De quoi donc ? N'avait elle pas souffert bien plus que lui ? Se souvenir la crispa, elle évité tant de parler de ce moment où elle perdit son bébé... Pas par envie d'écus, la mairie n'était pas assez riche pour attirer les convoitises d'un tel groupe de personnes. Tant de choses inexplicables...

Elle affuta son épée avec soin, une épée légère et agile, elle ne cessé de la fasciner, elle lui avait déjà rendu service lors de son long voyage avec son frère, une épée finement ouvragé et parfaitement équilibré, Nil avait pris son temps mais elle était plus que réussi, elle était parfaite. Et en regardant son épée elle pensa à Nil ce qui la fit sourire, il avait le don d'apaiser sa colère et de la rassurer, mais cette nuit rien ne l'empêcherais de s'en servir mis à part la fuite des pleutres qui ont pris la mairie. Elle espérée que non, elle souhaitait tant croiser le fer.

Elle se leva et alla rejoindre Jascal et les autres, des jeunes et des moins jeunes, n'ayant parfois pour se battre que leurs mains, elle sourit et se dit : "sa c'est du courage, certain devrait en prendre de la graine".
Elle les suivis discrètement dans la nuit vers la mairie, il était temps de la reprendre.

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Marieladamnee
[Enfin de l'action]


Après ces semaines ennuyeuses à écouter les babillages et les pleurnicheries des dacquois et de sa maire, il était temps de passer à autre chose. Marie et sa sœur avaient joué les infiltrées se rapprochant de la bourgmestre pour obtenir des informations. La plupart n’étaient d’aucun intérêt mais il faut souffrir parfois pour mieux servir. Combien de fois, elles s’étaient toutes retrouvées en taverne et avaient bien rigolé au vu des confidences reçues. Heureusement qu’il y avait ces moments là parce que sinon l’Infernale aurait craqué depuis longtemps.

Enfin c’était bien fini tout ça. Marie avait travaillé toute la journée dans un champ et le soir venu elle avait rejoint les autres en taverne devant supporter une fois de plus une scène mièvre entre la maire et son gigolo. C’était la dernière se disait elle, bientôt vous serez loin… Mais elle ne pouvait empêcher un air de lui trotter dans la tête:
mon coeur mon amour

A l’heure dite du D Day, la brune alla seller sa monture et lui attacher la charrette. Elle devait attendre à un endroit précis pour récupérer les marchandises et les amener en lieu sûr. Elle ne serait pas de l’estocade finale mais participerait à sa façon, nul besoin de griller les couvertures de chacun.

Le lendemain, elle devrait faire semblant de n’être au courant de rien. Ce qui rendait la chose encore plus sournoise et amusante.
--Serguei_et_natasha
[Mais… Pas toi – Campement de fortune – Après dîner.]

Troublante soirée qui s’achevait, sur un lapidaire échange de bons vœux nocturnes. C’est quelque peu chamboulé que le vieux lion s’évertua à préparer sa couche pour la nuit. Il déplia une couverture, la disposa sur le sol, et s’allongea, la tête appuyée sur ses bras repliés, près du feu qu’il avait suffisamment étouffé pour ne pas alerter tous les environs de leurs présences à tous deux. A tous deux.

Il tourna la tête vers le bosquet opaque qui cachait aussi bien la belle à ses yeux qu’il ne l’était aux siens, et soupira, songeur. Elle était superbe, et sa discrétion aussi bien que ce côté félin qui se dégageait de chacun de ses gestes l’avaient charmé. Pourtant… Pourtant… Peut-être la chevelure de la jolie voyageuse y avait-elle contribué, mais à nouveau il pensait à sa petite sœur.

Au prime sourire qui élargit ses lèvres succéda une morosité évidente, et lorsqu’il ferma les yeux, c’est l’image d’une petite fille levant vers lui son visage souriant qui l’accompagna jusqu’aux portes du sommeil. Celui-ci fut bien plus long qu’habituellement à prendre possession du grand russe, qui passa une nuit agitée, durant laquelle un souvenir d’autrefois lui murmurait sans cesse qu’il ne désirait la compagnie qu’une seule et même personne, quand, dans ses mauvais rêves, la main de la petite fille échappait à la sienne, et qu’une force prodigieuse l’éloignait de lui, sans qu’il y put quoi que ce soit.


[Graver l'écorce
Jusqu'à saigner
Clouer les portes
S'emprisonner

Vivre des songes
A trop veiller
Prier des ombres
Et tant marcher

J'ai beau me dire
Qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire
Si noir sur blanc
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi

Passent les jours
Vides sillons
Dans la raison
Mais sans amour

Passe ma chance
Tournent les vents
Reste l'absence
Obstinément

J'ai beau me dire
Que c'est comme ça
Que sans vieillir
On n'oublie pas
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi…]*

[Sauf que si, en fait. – Plus tard, ailleurs – Dax la Morte.]

[Je sais mieux choisir un chemin,
Me méfier d'une main
Tu vois je ne sais rien]**

C’est ce à quoi Sergueï pensait souvent, quand il songeait à ce campement, à la façon dont, bêtement, il avait eu devant lui sa petite sœur ; à tout ce temps perdu de l’autre côté d’un bosquet quand celle qu’il rêvait d’étreindre à nouveau dormait, ou songeait, ou qu’importe : elle était là, presque sous ses yeux ! Ah Sergueï… tu vieillis, et tu le sais bien, « le temps qui passe ne guérit de rien », d’ailleurs, c’était bien tout ça qui l’attachait à Natasha**, qui, étonnamment, n’avait plus 7 ans, presque 15 ans plus tard.

La vie lui semblait légère, plus vibrante, plus… plus vivante, depuis qu’elle était à nouveau là, près de lui. Et c’est tout naturellement qu’il avait repris son allure de petit prince russe, version 15 ans plus tard, version plus musclé, version plus mûr, version plus séduisant, version plus élégant, version… plus expérimenté, avec un nombre de conquêtes grand comme le bras. Il s’était bien intégré au groupe, seule Carensa semblait difficilement l’accepter, mais leurs face à face étaient toujours autant d’occasion de raffermir cette tension charnelle palpable. Bon, peut-être pas, mais en mâle viril et séducteur, on dira qu’il pouvait le penser. Les jours et les nuits passaient, l’ennui ne croisant plus sa route comme il était sur un petit nuage, tout heureux, et enfin optimiste. Sa petite princesse semblait heureuse, et c’est au rythme de leurs étreintes fraternelles, ou de toutes autres étreintes avec Marie ou la blondinette, d’ailleurs, que le temps passait, filait, même. Jusqu’à ce soir-là.

[Quand la maire veut pas qu’on la prenne…]

… Alors qu’on est altruiste, ben on prend la mairie. Et bien, en plus. Rapide regard au ciel, le corps à l’abandon***… et il est temps de finir son affaire avec la bergère qu’il a entre les bras, et à laquelle il a trouvé bâton plus intéressant à confier. Il est l’heure, il se rhabille, laisse la jeune fille allongée sur le foin, tape une fesse nue en riant, comme il prononce un « A voté ! », et rejoint la ville aussi rapidement que possible. Le cheval est stoppé avant les portes, la bride solidement attachée à une branche, et lui se fond dans les rues, le corps camouflé par les ombres.
Ils étaient tous apparus de gentils petits agneaux, mais vous devriez le savoir, tous, et le saurez bientôt :


[Y'a pas de haine
Y'a pas de roi
Ni Dieu, ni chaîne
Qu'on ne combat
Mais que faut-il
Quelle puissance ?
Quelle arme brise
(Leur indécence?)]*

La bâtisse municipale est non loin, et c’est silencieusement qu’il rejoint les autres, et leur offre son sourire malicieux.

-Désolé, un petit truc à four… à régler

[… ben on prend sa mairie !]

L’ex blondasse fondit sur les défenseurs sans que la platine n’ait le temps de dire « ouf »… bon, c’est vrai qu’elle était plus occupée à contempler le brun et s’était rapidement laissée distraite par l’arrivée de son frère, la bouche en cœur ; d’aucun prendrait ce détail à la légère mais pour l’irascible, la fanfaronnade du slave n’était pas innocente et la belle de s’en agacer davantage encore…

Elle haussa un sourcil, le gratifiant d’un regard qui en disait long sur le fond de sa pensée, mais l’heure n’étant point à la crise d’aucune sorte, elle se contenta de poursuivre sa course… comptant sur lui pour la « couvrir »… droit sur la porte, qui venait de céder au divin moustachu. En passant, un signe de tête suffit afin d’indiquer à ses comparses de faire le tour ; la brune, la vraie, toute proche de la copine brunasse, Natasha ne doutait pas de leur compréhension puisqu’elles disparaissaient déjà.

Quand elle atteignit l’entrée du bâtiment, un franc sourire étiraient ses lèvres et la belle prit le temps d’offrir un baiser sensuel à Savaric - ouais, savez dans les films, juste quand y’a de l’action et que les héros ne trouvent rien de mieux à faire que se galocher, ben pareil !- avant de pénétrer la bâtisse assiégée d’un pas tranquille… première chose, trouver l’entrée de service.

[Dans la famille Novgorod…]

J’demande la p’tite sœur et le grand frère… Bonne pioche ! Il avait souri à sa sœur, qui, elle, ne serait pas dupe de sa première phrase évasive. Qui que ce soit soit loué, il n’était pas Heure à poursuivre la discussion : on avait une mairie à prendre.
Et une mairie, c’est comme une femme : ça a plusieurs entrées, et lui, il les connaissait toutes par cœur (j’assume). Il leur fallait donc trouver comment pénétrer le bâtiment pour ne se faire repérer que le plus tardivement possible.
Consignes furent ainsi données, postes désignés, et c’est à pas de loups que tous pénétrèrent dans l’édifice municipal.

Le regard de Natasha était sans équivoque possible ; elle n’était pas ravie. Sergueï, lui, était heureux pour deux de sa première partie de soirée, et s’était délesté de tout stress possible… Pensait-il. Mine de rien, c’était sa petite sœur, la Platine, et peu importe l’entraînement qu’elle avait eu, elle avait toujours 7 ans, à ses yeux.
Aussi, bien plus que la couvrir, il se glissa dans son dos- évidemment après qu’elle ait échangé un long – trop long – baiser avec son moustachu, vision qui fit remonter d’un coup la nervosité du frangin -,, et entreprit de la coller au plus près, afin de pallier à tout danger – et à toute étreinte- éventuel. Une à deux fois, il glissa un bras autour de sa taille, et arrêta sa course pour une broutille ; une à deux fois, l’agacement fut palpable, et lui de se sentir un peu penaud, mais qu’à cela ne tienne, il n’y changerait rien.

Quand le premier véritable obstacle fut repéré, à savoir un milicien faisant les cent pas le long de colonnes, il ne la laissa pas s’en occuper ; il la retint avec force, passa devant elle, et ce sont son avant-bras et sa main qui servirent à briser la nuque du garde. Il tira sur les épaulettes de ce dernier, pour le traîner à l’écart et le camoufler derrière un meuble, et préféra ne pas croiser le regard de sa sœur : un mort suffisait déjà amplement.

[… la blondeur est innée !]

Encore un peu et ça tournait au cauchemar leur histoire… Non par la difficulté de la chose, mais plutôt par la propension de Sergueï à lui taper sur les nerfs ! Sitôt retrouvé, sitôt aimé sauf qu’à l’instant T, l’impatiente lui aurait volontiers botté le cul… c’est vrai quoi ! 15 ans de séparation et voilà le grand blond qui endossait le costume de grand frère protecteur ; naturel, adorable, toussa toussa sauf qu’il l’était un brin trop et, qu’accessoirement, ça frustrait la platine mais quelque chose de rare. Merdoum, après plus de deux semaines à subir les mièvreries d’un couple insipide au possible, il ne lui laissait même pas le moindre espoir d’évacuer ne serait-ce qu’une once de l’agressivité cumulée…

C’est un craquement qui la sortit de ses pensées ; musique ô combien identifiable quand on à l’ouïe affutée et, d’autant, qu’on a vécu avec ce qu’on pourrait appeler des barbares… Un sourire carnassier étira ses lèvres alors qu’elle aperçu son ainé chargé du fardeau macabre et la belle d’en profiter pour échapper à la vigilance du slave.
La silhouette gracile se déplaça, telle une ombre, dans les couloirs sans qu’aucun obstacle ne vienne la contrarier et, enfin, repéra la fameuse porte de derrière ; ravie de la tournure des événements, elle tira sur la poignée sauf…


J’le crois pas ! Même dans un bordel ça coince moins… *et de s’acharner sur la porte* p’tain d’lourde, tu vas t’ouvrir !

Quelques longuesssss minutes plus tard, elle écouta attentivement les bruits alentours et, mettant son orgueil de coté :

Psss, vous m’entendez dehors ? Soit vous poussez comme des sourdes *ricanement totalement idiot* mhm, vous poussez la porte hein sinon, j’ose pas imaginer l’résultat… bref, soit vous poussez, soit j’y vais à la hache mais pour la discrétion, ça risque d’être moyen…


Ecrit à 4 mains
* "Pas toi" de JJG
** d'après "Natasha" de JJG

Turpinuce
[Escortage… ou pô… telle est la question]

Et voilà. C’était fait. Derrière lui était son groupe. Enfin son groupe.. non… son escorte plutôt. Il avait failli à sa tâche. Faut dire qu’elle était attirante. Enfin, non, elle était terminée ou presque son escorte. Mais oui, elle était attirante la bohémienne. Depuis ce jour ou elle avait fait irruption dans cette taverne, bourrée comme une… cantine, à hipser sans arrêt des relents de vinasses matinés de bières mal brassées.
Qu4est ce qui l’avait attiré ? Allez savoir. Sans doute ses yeux. Ou plutôt non, pas ces yeux perçants qui n’arrêtaient pas de le sonder. Plutôt ses mimiques. Oui ça doit être cela. Un coup je me pince les lèvres. Un coup je sort un peu la langue ou je me mordille la lèvre inférieure. Ca, ça avait le dont de le mettre dans un état. Etonnant non ? Jamais il n’avait ressenti cela avant. Il faut bien avouer qu’il n’avait point connu beaucoup de femmes. Il en côtoyait certes, mais il ne finissait pas dans leur lit pour autant. Et puis l’était sélectif le Turpinuce.

Mais revenons à notre mouton. Enfin notre homme. Parti de Saumur pour effectuer une escorte. Arrêt dans des villes du Poitou ou la rencontre se produisit. Puis les chemins se sont séparés. Mais pas les pensées. Les pigeons ont eu du travail et en ont toujours d’ailleurs. Il ne faut pas croire. Une liaison peut naitre d’échanges parcheminesque. Mais pas n’importe quel parchemin. Du vélin bien épais, de l’encre de première facture et un ruban rouge sang pour fermer le tout. Et pour clore le chapitre, un pigeon, vaillant, voir une oie lorsque le colis est trop volumineux. Et donc les échanges se sont poursuivis. Sourire, rire, pleurs, envie, désirs. Toute la panoplie y était passée. Et donc l’inévitable se produisit.

Il quitta l’escorte pour aller la rejoindre. Orthez qu’elle lui avait écrit. Donc un rapide calcul lui avait permis de prévoir les retrouvailles un mardi. Mais voilà, rien ne se passant comme prévu, ce fût donc un … Lundi. Et pas à Orthez. Mais à Dax. Remarquez, il s’en fichait un peu de la ville. Ce qui comptait pour lui c’était elle. En même temps à Dax, il y avait l’ex. Mais bon, pas grave pensait il. Il y a toujours un ex ou une quelque part direz-vous. Et vous auriez raison.
Donc voilà, les retrouvailles effectuées. Echanges de salive respective et vœux de bonheur. Bonjour les gars, les filles, voilà les z’amours. Et pourtant ce n’est pas le printemps. Mais y a-t-il vraiment une saison pour batifoler ?

Une brune, un brun, les yeux dans les yeux et le monde autour disparait ou presque. Il avait rêvé de retrouvailles plus chaudes. Mais le moment était mal choisi apparemment. Un drame se jouait sous ses yeux éblouis par la beauté de sa bohémienne. D’ailleurs le lendemain, la mairesse désespérée tentait vainement de le faire venir au secours de sa ville. Elle cherchait des bras pour reprendre sa nichée qu’une bande de coucous venaient d’investir dans la nuitée. Mais lui n’en avait cure. Il devait être à Orthez et non coucher une nuit de plus ici. Surtout qu’il devait voyager seul. Elle ne voulait point ternir sa blanche réputation. Ca l’avait épatée d’ailleurs qu’il soit vierge de tout. Enfin presque tout puisqu’elle l’avait prévenu qu’on intentait un procès à son encontre pour vente illégale de poisson sur un marché. Comme si on pouvait interdire aux gens de manger du poisson, vraiment… Le monde ne tournait vraiment pas rond ces temps ci.
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