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[RP] Avanies

Iskander
[ Chambéry, le 14 janvier ]

Au sein des ténèbres et de la froidure, trouver juste un peu de lumière pour écrire, un peu de place ...

Laisser la plume tracer, courir, en voyant à peine les lettres se former.

Suspendre le tracé un instant. Les pleurs s'étaient arrêtés. Les enfants dormaient. Ou n'en pouvaient plus. Cet endroit sentait l'humidité, le gel, et les souillures que ceux qui y avaient résidé y avaient laissé. Nous aussi d'ailleurs. Et la paille surie.

Nous devions sortir de là. Impérativement. Mais sans pigeon, pas moyen de contacter notre avoyer. Pas tout de suite.

Une chose à la fois. Faisons confiance aux autorités locales d'abord. Nous verrons ensuite.

Plier la lettre et guetter un passage au soupirail.

Voir des gens s'arrêter, les héler, et les voir lâcher sur nous leurs urines matinales.

Puis un gamin des rues ... qui accepte de porter la lettre contre tout ce que je pouvais lui offrir : une promesse.




Messire Procureur,

Par la présente, je porte plainte contre les gardes de Chambéry pour traitement inique.

Mes compagnons et moi-même avons été dévalisés par des brigands de grand chemin, hier, entre Dié et Chambéry, en route pour Genève, où nous résidons tous.

Ils nous ont molesté, navré, assommés, moi-même et mes compagnons, Dame Vero de Beausoleil, Dame Aubanne de Barsac, les sieurs Thorvald et Lemagefreng. Nous avons retrouvé la fille de Vero, Anaïs, et Florian, le fils d'Aubanne et Thorvald, hurlants à pleins poumons, tout traumatisés par cette agression.

Ils nous ont pris tous nos écus, ducats, deniers, jusqu'au moindre penny, nos vivres, nos charrettes, nos tentes et tous nos biens. Ils nous ont juste laissé ces dromadaires que nous montons.

Vous n'y êtes pour rien, et cela s'est passé hors de votre juridiction, au Lyonnais Dauphiné, nous le savons.

Nous avons poursuivi notre route vers Chambéry, espérant y trouver secours et réconfort, et quelques nourritures pour Anaïs et Florian au moins. A 4 ans, les enfants ont faim, tout le temps. Nous les avons pris tout contre nous pour qu'ils ne meurent pas de froid.

Arrivés aux portes de Chambéry, les gardes nous ont à peine adressé un regard et, devant notre mine piteuse et navrée, sans même nous demander ce qui nous était arrivé, nous ont jeté à bas de nos montures et poussé dans ce cachot froid et humide, sans nourriture et avec à peine un filet de lumière du jour. J'ai pu à peine trouver un bout de parchemin et fait chauffer de l'encre sous mes aisselles pour vous écrire la présente.

Messire Procureur, je demande à ce que mes compagnons et moi-même soyons libérés, car nous ne pouvons pas être condamné pour notre infortune, je sollicite secours au moins pour les enfants. Et je demande réparation pour le traitement inique que vos gardes nous ont fait subir.

Nous ne sommes point des mendiants. Nous sommes des citoyens de la République libre de Genève. Nous travaillerons pour vivre, reprendre force et nous rendre justice contre les malandrins qui nous ont détroussé : nul ne peut faire de mal à un genevois qui restera impuni.

Dans l'attente de vous lire, je vous prie de croire, Messire Procureur, à l'assurance de ma parfaite considération.

Iskander
Conseiller au Consistoire des Bourgeois de la République libre de Genève


14-01-2012 04:18 : Le vagabondage est interdit dans cette ville. Vous avez passé la nuit derrière les barreaux, comme une loque que vous êtes (-1 PR).

14-01-2012 04:08 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.

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Vikentios



Le Procureur ne dormait pas beaucoup. S'il passait quatre heure dans le sommeil, c'était déjà un exploit. Pourquoi dormir alors qu'il y avait tant à faire ? Le monde ne pouvait pas tourner sans les hommes. L'avenir appartenait aux insomniaques et aux hommes du Bien. Vers le petit matin du 14 janvier 1460, un garde à la tunique noir, symbole de la tour de justice, frappa au bureau du Procureur Leostilla. Celui-ci le fit entrer. Antoine était aux abords de la cheminée, fixant les flammes dansantes et l'ombre terrifiante. Les mains dans le dos, il n'accorda pas un regard au soldat. Celui-ci l'avertit d'une lettre. Le Procureur soupira.

- Au feu, comme toutes les autres.
- Elle est... spéciale, mon seigneur.
- Mérite-t-elle pour cela, la cheminée du duc plutôt ?


Le garde ne dit rien et posa la lettre sur le bureau du Procureur, puis il disparut dans les ténèbres du Palais de Justice. La tour était très symbolique : aux derniers étages : les bureaux et appartements des magistrats, au-dessous les salles du tribunal, et dans les sous-sols la torture et les geôles. Lieu toujours délectable. Depuis des années, il y avait toujours un di Leostilla dans ce palais de Justice. Cette fois-ci, il y en avait deux, plus ou moins, car sa cousine était peut-être simple Conseillère, ou Porte-Parole ! Qui sait ? On ne savait plus. Antoine quitta sa divine contemplation des flammes et s'installa dans son fauteuil moelleux. La lettre était là. Il s'en empara et la lut, par simple curiosité. A la fin de sa lecture, il fut déstabilisé. Il laissa tomber le parchemin de ses mains, et croisa ces dernières. Alors, il se leva et enfila son vêtement ample de magistrat. Pour ne laisser aucune trace, il jeta dans l'âtre, les mots des prisonniers. Avant de quitter son bureau, il s'attarda sur le portrait de Laurent di Leostilla, dit Tibérias, feu son oncle.

- Mon oncle, ces Genevois savent-ils au moins que ce fut vous qui leur avez déclaré la guerre l'an dernier ? Et voilà que le neveu doit faire peau neuve et décider de leur sort. Si je les faisais exécuter ? Ils sont au moins un dizaine avec les enfants. Ce sera toujours cela de gagné, non ? Les représailles ?! Allons, ce ne sont que des Réformés, ce n'est pas comme s'ils avaient des sentiments les uns envers les autres. La... bonté dites-vous ? La clémence ? Mais vous n'en avez jamais fait acte vous-même ! Changer les choses ? Je... Trop de témoins lors de l'arrestation, oui même si nous faisons disparaître les cadavres, les gens sauront que les Genevois ont été vus à Chambéry pour la dernière fois et l'argent achète tout... certains s'empresseront de filer vers Genève pour informer les Izaac et compagnie... Soit.

Antoine s'inclina devant le tableau et descendit les étages où la chaleur s'évadait pour laisser place à une froideur extrême. Il croisa Marcel, le bourreau qui faillit lui crever un oeil avec une hâche ensanglantée. Et d'autres hommes de la Garde Noire, qui portaient entre eux de misérables condamnés dont la vie serait écourtée dans ses tristes cachots. Tous inclinèrent la tête au passage du Procureur. On le conduisit alors à "la bonne prise" de la nuit, comme les avait surnommés les soldats. Finalement, le Procureur parvint aux Genevois. Il les scruta avec un certain dégoût. Son oeil se posa inévitablement sur les enfants, qui deviendraient eux aussi de bons ennemis dans le futur. Si cela ne tenait qu'à lui...

- Des Genevois en piteux état, une année en arrière, je me serais délecté d'un pareil spectacle. Lequel d'entre vous est le Sieur Iskander ?

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Iskander
Nous n'eûmes pas longtemps à attendre. Juste le temps nécessaire. Un peu plus.

Et des pas retentirent sur la pierre froide, dans les couloirs et les corridors. des pas cadencés, ceux d'un tribun, d'un légat, ou d'un général, martial, intenses.

Une manière de marquer le monde comme sien, ce monde comme sien. Et derrière lui, des pas suiveurs qui se mettaient à son diapason, à la mesure qu'il leur imprimait.

Je me levai d'instinct. Il y eut des mouvements dans la pénombre. Les enfants ... les enfants eurent peur un peu. L'indécision.

L'huis s'ouvrit, pour laisser passer le contre-jour d'une carrure imposante, habillée amplement.

Et une voix timbrée d'un homme entre deux âges, habituée au commandement, qui nous interpella.


- Des Genevois en piteux état, une année en arrière, je me serais délecté d'un pareil spectacle. Lequel d'entre vous est le Sieur Iskander ?


C'est moi.


J'avais répondu presque trop vite.

Embarrassé. Où avait-il su mon nom ? J'avais signé le billet, il est vrai.

Mais que savait-il d'autre ? Du peu que j'avais bâti de mots et d'encre, ou que je bâtissais, quelque chose lui avait-il nuit, ou l'avait-il chagriné ? Y avait-il une inimitié entre nous sans que je le sache ?

Je ne lui avais jamais parlé auparavant, de cela, j'en étais certain. Enfin, je pensais bien.

Ou nous prenait-il pour une quelconque engeance ?

Il n'y avait pas de place pour reculer. Alors, il ne nous restait plus qu'à nous battre. Ou à changer la dimension de la joute pour nous donner le champ, pour manoeuvrer.

Berger, tu es bien loin de tes brebis, à force d'avoir tant fréquenté les salons et les alcôves ...

Je m'avançai, et saluai doucement, sans le quitter du regard, sans effronterie, sans soumission.


Je suis Iskander, berger à Genève, entre autres choses. Ni sire, ni seigneur, toutefois, juste Iskander.

Nous ne sommes pas venus faire la guerre en Savoie.

Et vous-même ?

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Vikentios



L'homme de la lettre était celui debout derrière les longs et ancestraux barreaux de fer. Antoine eut un rictus dédaigneux. Il fixa longuement chacun des prisonniers. Les enfants apeurés par ce grand inconnu qu'il était, qui avait leurs vies entre ses mains, qui paraissait si froid, si lointain. Si seulement avaient-ils su ce qu'il avait dit aux Ténèbres dans les pires moments de sa vie. Si seulement avaient-ils les actes barbares et terrifiants qu'il avait commis contre les ennemis de la Savoie.

Un vent glacial s'engouffra dans les sous-sols. La cape rouge du magistrat voleta derrière lui. Il en frémit secrètement.

- Antoine di Leostilla, Procureur de Savoie. Comme le veut ma fonction, je protège l'Etat contre ses ennemis.

Le procureur sortit un trousseau de clef de sa ceinture et ouvrit les portes de la prison.

- Je n'ai jamais vu des espions ou des ennemis emmener avec eux, en mission, leurs enfants. A moins qu'ils ne soient particulièrement abjects et cruels pour risquer la vie de la pureté incarnée.

L'attention des autres pour les gamins contrecarrait l'hypothèse du Procureur. Il chercha la clef de la geôle 4, et enclencha le verrou. La grille fut ensuite ouverte par deux gardes noirs qui entrèrent dans la prison et entourèrent les Genevois. Ils ne savaient pas ce qui pouvait leur arriver. Les hallebardes des hommes pouvaient très bien faire un carnage ici-même.

- Genevois, vous n'obtiendrez pas réparation car voilà fort longtemps que la Savoie ne soutient plus les victimes. Vous êtes libres.

Cette phrase eut du mal à passer dans la gorge du magistrat. Les gardes les poussèrent à l'extérieur de la geôle. Puis, en compagnie d'Antoine et de son escorte, ils parvinrent en dehors du palais de justice. Le Procureur ralentit la marche et laissa filer les Genevois. Toutefois, il retint les enfants. Il s'agenouilla pour être à la même hauteur que eux. Sa cape s"étalait sur les pavés de Chambéry d'une façon assez majestueuse. L'un d'eux particulièrement, les larmes encore chaude et coulante sur les joues le fit sourire. Il prit dans ses mains gantées les petits doigts du bambin, avant de sortir un mouchoir brodée avec ses initiales. Il essuya ensuite les larmes du petit Genevois.

- Toutes les larmes ne sont pas un mal, tu sais. Mais tout est terminé. Vous allez pouvoir rentrés chez vous, tous ensemble. A Genève. Va, et garde le souvenir de ce procureur...

Il lui sourit et fourra son mouchoir dans une poche de l'enfant. Puis il posa ses mains sur ses épaules et l'encouragea à rejoindre les siens. La Garde Noire et le Procureur restèrent quelques instants là.

- Nous devons les tuer, mon seigneur ?
- D'éventuels futurs alliés ? Non, laissez-les. Ils souffriront déjà assez du manque de nourriture. Je prieriai, pour la survie des enfants.


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Iskander
Je répérai doucement ...

Antoine di Leostilla

Le procureur ... un bien. Les serrures jouèrent et les grilles s'ouvrirent. Nous n'étions pas vraiment fringants, mais libres au moins ... jusqu'à la prochaine porte, jusqu'à la prochaine hallebarde.

Non ...

Nous étions en Savoie, et point au Lyonnais Dauphiné, où l'on tuait des genevois par plaisir ou comme distraction, ou par inadvertance. Et pourtant, nous étions passés, protégés par le silence du Duc régnant.

Il y avait de l'amertume dans sa voix. Les ombres de souvenirs ténébreux. Et une forme de compassion désabusée, résignée, ou quelque chose ainsi.

Pas de secours. Pour personne ... c'était là un aveu terrible à faire.

Je le regardai, laissant mes compagnons sortir, puis suivis le mouvement, silencieux, songeur.

Dehors, le froid était vif. Plus sec, mais piquant. Florian avait les larmes aux yeux, de froidure, de frayeur, de faim, de tout cela. Cette once de regret de voir leurs mères cesser de la nourrir si tôt. A peine, mais juste un peu.

Il eut ce geste majestueux, un brin paternaliste. Humain. Maladroit. Bien intentionné. Et tant d'autres choses encore. ... cueillir une larme, une once de chagrin. Et la garder ...

Nous avions l'air tous dépenaillés, épuisés, ... il nous fallait de la chaleur, un endroit à l'abri du froid, manger aussi, quelque chose de chaud ... même un brouet clair des longs hivers serait le bienvenu. Et nous décrasser serait un luxe nécessaire.

Je m'avançai pourtant, encore, pris entre ces urgences de vie et survie à venir, présentes, et tout ceci.


Je vous remercie de nous avoir fait libérer et pour votre douceur, Antoine di Leostilla.

Je suis désolé que la Savoie soit devenue pauvre au point de ne plus pouvoir porter secours à ceux qui ont fait naufrage sur les écueils des routes. Vraiment.

La guerre qui a opposé nos contrées les a ravagées également, et nous savons combien de labeurs sont nécessaires pour les redresser, encore aujourd'hui, et les choix qui doivent être faits pour ce faire. J'ignorais juste que ... et bien que votre contrée en était encore à ce point navrée et qu'elle doive faire face à ce point aux ravages de notre temps par ailleurs pour être ainsi dépourvue aujourd'hui.

Genève est voisine. Il y a peut-être moyen de faire quelque chose ensemble pour remédier à votre état.

Pour ce qui nous concerne, ... et bien, avec votre permission, nous resterons quelques jours à Chambéry, le temps de retrouver forces et chaleur et ...


Je jetai un coup d'oeil à mes compagnons transis.

Je parle beaucoup. Mes compagnons attendent.

Malgré les circonstances de notre rencontre, je suis content de vous connaître, Antoine di Leostilla.


Je lui tendis une main puis, hésitant, la frottai sur mes restes de manteau et lui tendis à nouveau ...
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--Malheureux
Tiens, des gens conduit en prison? Ils avaient des animaux exotiques. Des démons, sûrement, donc des Genevois!A ces maudits brigands étaient conduits dans le seul lieu qui leur convint : la prision, là où les rats vivent et autres vermines. Les Genevois avaient fait assez de ravage dans le monde, voilà une bien triste compensation.

Toutefois, il y avait des enfants, peut-on naître démon? Preuve en es faite. Aussi, l'Iskander comme il s'appelait avait quelque chose d'humain, pas comme les agresseurs aux traits convulsés de rage. Et le grand homme à la moustache semblait étranger à la Suisse avec ses traits aristocratiques et son profil grec. Mais que ferait un grec avec des démons? Peut-être était-il un de ces païens venus du passé pour hanter le présent. Il était vêtu plus comme un seigneur en voyage que comme un sodomite efféminé.

Mais surtout, des enfants? Peut-on vraiment naître Genevois ou le devient-on? Des enfants volés? Mais oui, il fallait tenter de les sauver de l'ignominie, de la souillure. Il suivit le groupe des vagabonds et quand le procureur eut lâché l'enfant... Il se jeta dessus l'air dément et tenta de s'enfuir avec en hurlant : "Je te sauverai petit, ne pleure pas!"

Aussi, le pauvre homme avait perdu son fils unique la semaine dernière et avait un trou dans le coeur à combler. Il tenta de s'enfuir de toute l'énergie de la folie qui l'habitait.
Lemagefreng


Freng était pratiquement sûr que leurs agresseurs étaient des personnes stupides. Voici qu'elle était ses hypothèses :
La première : leurs agresseurs étaient des rustauds. Ils croyaient en Aristote et bla bla bla. Le groupe - alors encore assez fringant - voyagaient à dos de chameaux. La balade se passait bien. Jean-Jacques le furet gambadait sereinement par-ci par-là. Il s'éloignait pour revenir. de temps à autre, il promenait sur son dos Gertrude la plante verte. Enfin, il l'a baladait parce qu'on l'attachait à son dos. Mais qu'elle était contente au passage d'un arbre. Toujours son exclamation réjouissait Freng : "Grande soeur", "Cousine" ou encore "Vieille branche". Tout était pour le mieux.
Seulement... Ta da da dam (5e symphonie de Beethoven)...
Les manants qui eux aussi se promenaient sereinement virent les chameaux. S'en suivit un dialogue que Freng imagine dans un parler bien supérieur au leur.


"Hé! Enguerrand*! quels sont ces bestioles?
-Des créatures du diable!
-Es-tu sûr? répondit un troisième. Pourtant, elles ne sont pas rouges.
-Ho! firent les deux autres.
-Mais, répliqua le fameux Enguerrand, ces créatures sont trop étrange pour qu'elles puissent venir de ce monde. Enfin! mes amis! cela se voit que ce n'est pas d'ici. Or, nous sommes les enfants d'Aristote. Donc, ce qui nous est commun est de lui. Le reste...non."


Les amis de l'illustre sophiste furent tous subjugués par ce discours qui resterait fameux dans leur esprit comme celui de...de... Mais néanmoins, il leur en restera des éléments.

Alors ils auraient attaqué.

Ou alors :

Jean-Jacques le furet qui se promenait tranquillement vit les comparses susmentionnés. Les entendant parler de démonogie, il prit l'initiative - ô combien excellente vu les résulats - d'attaquer. Les bourrus n'eurent point envie de laisser partir sans répliquer. Alors, les hommes suivirent Jean-Jacques le furet les ammenant devant les cavaliers. Hé pensant à une attaque personnelle, cela en devint une.

Après s'être fait dépouillé, ils arrivèrent à Chambéry. Freng espérait bien trouver un lombard pour lui prêter de quoi se changer et de quoi manger un repas chaud. Mais c'était sans compté sans de stupides gardes qui prirent peur devant les chameaux et à cause de la nuit et de leur aspect, ils pensèrent à une attaque de démon avec des zombies pour cavalier. Certainsdevraient arrêter de piccoler en service!

Une nuit en prison! Ha! que c'est reposant. Jean-Jacques fut insopportable et aurait voulu tout déchiqueter. Jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il pouvait passer par les barreaux. Va savoir ce qu'il fit à ce moment. Mais il revint après avoir mangé un animal : les tâches de sang ne pouvaient pas tromper. Freng espéra que ce ne fut pas le chat de geôlier.
Gertrude la plante verte était verte de rage...

Le lendemain... Personne n'eut vraiment l'air sympathique. Les hallebardiers montrèrent une face avenante.

Bla bla bla

Un voleur passa par là. Et hop! un petit croche-patte sur ce manant. Il espéra que ledit personnage aurait la délicatesse de se blesser pour protéger l'enfant.

* Nom d'emprunt

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Marquis de Lavaux-Oron et de Pays-d'Enhaut
--Malheureux
La liberté promise! Un fils à élever, une bonne action et soudain tout bascula - nudge! Il sentit quelque chose d'indisctint contre son pied et le sol se rapprocha dangereusement. Il parvint à protéger son fils - le travail d'assimilation fut rapide - mais lui s'écrasa comme une loque qu'il est au sol. Il est certain que lui aussi passera une nuit en prison. Mais là n'est pas le propos.

"Mais vous-êtes malade?" L'aristo méritait finalement de passer à la lanterne. "Vous auriez pu blesser mon fils, et moi, je souffre à cause de cette chute!" Le langage de cette scène a été volontairement adoucies pour ne pas blesser des yeux sensibles.

Le malheureux ne pouvait plus fuir, il y avait le procureur qui lui lançait un regard plein de mépris, les Genevois qui reprennaient leur vrai visage : celui des tueurs d'enfants. Aucun échappatoire, valait-il mieux tuer son ils une seconde fois pour éviter qu'il ne soit enrôler dans les forces du mal?


L'homme se mit à pleurer, c'était la seule solution autrement le malin continuerait sa montée en puissance. Résolu, il se rejeta sur l'enfant et commença à lui serrer le cou. Son visage était convulsé de spasme de révolte - en fit, celui de l'enfant et du monsieur. L'enfant eut le temps de lui crier une insulte et l'homme réplique : "Tut quo me fili". Evidemment, il ne parle pas latin mais les auteurs aiment étaler leur savoir péniblement acquis.

*Musique dramatique* L'enfant sera-t-il sauvé? La justice triomphera-t-elle? Mais qu'elle est-ellle? Iskander trouvera-t-il de quoi nourrir les chameaux? Est-ce que les parents veulent sauver leur enfant ou n'était-il qu'un affreux môme? La paix régnera-t-elle un jour? Est-ce que l'inspiration pourrait me guider pour écrire? Quelle est la muse que je dois invoquer?
Vero5
La rogne et la sourd fureur, marre d'être pris pour des baudruches juste bonne à être dépouillée à tout bout de chemin.
Que ce soit sur terre Lyonnaise ou cette foutu Savoie, le piètre opinion de ce peuple de brute élevé dans la glacière. L'âme taillé à même la roche. L'insulte facile et leurs convictions vrillé comme une jambe de bois, inutile et faux.
Vain combat d'essayer d'enseigner aux enfant l'honneur et le juste.
Même pas le temps d'écouter, embastiller avant de comprendre.

Iskan lui ayant confié la nuit d'avant qu'elle avait perdue son fief en échange de bon procédé diplomatique, sauf si elle venait à aménager en Savoie...alors la..tout espoir de la voir peupler leurs rang de nobles.. envolé.

Serrant Anaïs contre elle le cul dans la paille croupie, les grilles grincent et la voix qui en émane pose la dernière miette de doute quand à son appartenance à cette engeance qui ce veut mieux que et très au dessus des hérétiques, qui eux, les ont recueilli à bras ouvert, vibration d'être vivant et chaleur des sens.

Pas certaine que l'opinion du Messire sur les Provençales soit plus avenant que celle qu'il a sur les Genevois. Vero mets poigne dans sa bouche pour ne pas la poser dans la sienne.
Comme il est facile de faire de simples pacifistes, âmes pures, diplomate du valeque, des rebelles et des colporteurs d'horreurs.
Fermer les yeux comme clore fermement la bouche pour ne pas lui cracher à la face. Se redresser et relever le menton passer sans rien voir... surtout pas attraper du coin d’œil son regard au cas ou il déviderait ce qu'elle pense.
Se demander si elle devrait pas en sortant faire un gros peu de foin ou juste prendre une brindille et mettre le feu .. juste pour voir.

Fureur oui, d''entendre les pleurs, de voir les joues roses se creuser, d'entendre le mépris sans fondement.

A la sortie de la cage une main malheureuse happe et serre la gargoulette de Florian qui vire au bleu de prusse sans piailler.
Une fureur aidant une main habile prends en charge les parties charnues qui se situe à l'entre jambe et serre, l’œil s’affine et une voix rauque et s'approchant de l'oreille du cuistre qui le regard hagard tente de supprimer le souffle.


Tu lâche et au galop, tente et tu pourra chanter en la tout ta vie. Désolé pour toi mais il n'y a pas que nous qui sommes au mauvais moment au mauvais endroit...

Coup de mou et Florian reprends des teintes plus adéquat pour sa moyenne d'age. Hoquetant pour des bribes d'air il rejoint les ailes qui lâche les noix pour réconforter et se hâter de fuir ce lieu pestilentielle. Mettre les enfants à l'abri et prendre des décisions, quitte à leurs faire le plaisir d'être dans le juste.. des démons...des hors la loi... des êtres infréquentables. Le sourire ce déploie allégrement, froncement de nez et groumpfement sonore

Non pour l'heure, du pain et une paillasse propre

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--Fluette
Fluette qui savait tout se qui se passait arriva à la prison au moment ou le diplomate en sortait avec sa famille. Elle s'approcha timidement d'eux.
Fluette timide ? Ben depuis
l'accident de sa maîtresse, elle était fragilisée mais là n'est pas l'essentiel .

- Bonjour messires, dames.

Puis s'adressant directement à Iskander

- Êtes-vous messire Iskander ? Je suis Fluette la gouvernante de la Duchesse de Luserne. Elle est alitée mais elle a su ce qui vous arrivait. Ma maîtresse m'a chargé de vous conduire chez elle avec toute votre famille, si vous l'acceptez évidemment. Elle voudrait que vous demeuriez à son hôtel le temps de votre séjour. Me suivez-vous ?
Vikentios


Que d'évènements se déroulèrent ensuite. Iskander lui tendit la main. Hésitant, Antoine la lui serra, dans ses gants froids. Quand un misérable s'attaqua aux enfants, la mère sans doute, se chargea de son compte après un autre Genevois. La femme l'avait bien saisi. Juste au moment où Antoine voulut lui coller un fulgurant coup de bottes dans les côtes. Il se retint et parla à son escorte.

- Quand la dame aura terminé son office, emmenez ce misérable dans les geôles du Palais de Justice. Nous lui passerons l'envie de prendre les enfants d'autrui.

Décidemment, les Genevois attiraient les gens. Et c'est un serf femelle qui vint ensuite. Très perturbé par les dires, Antoine reprit :

- On aura tout entendu. Ta maîtresse alitée, sait ce qu'il se passe le jour même où cela s'est passé ? Allons, passe ton chemin la Fluette, que l'Inquisition ne t'entende pas !

C'était pas possible...


Bonjour le respect du RP entre les uns et les autres...

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Alinoe_de_chenot
Sauf que Alinoë savait que le gourpe arrivait et qu'elle l'attendait de plus elle a reçu un courrier qui l'a prévenu de ce qui s'est passé. Il y a eu des temoins. et je respecte les rp des uns et des autres. Je continuurais par mp

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--Fluette
Fluette toisa le Procureur mais ne lui répondit pas comme elle l'aurait voulu parce qu'il était un conseiller et que sa maîtresse lui avait appris à respecter la hiérarchie mais elle dut serrer les poings pour garder son calme

- Bien sur que ma maîtresse est au courant, elle a reçu un courrier et en plus elle avait que messire Iskander , sa femme Vero , leurs amis etles enfants devaient arriver. Le valet qu'elle a envoyé les attendre s'est arrêté à la taverne et les gardes ont emmené les amis de la duchesse en prison avant qu'il puisse intervenir. Je le plains d'ailleurs. Et que vient faire l'Inquisimachin dans tout ça ? Ma maîtresse m'a envoyé les chercher et cela fait un bon moment que je poireaute dans le froid !
Iskander
Je serrai sa main ... gants de cuir, dur ... non, sa poignée. Pas celle d'un homme en paix, juste celle ... et bien, dure comme l’hiver.

Et ...

Il y eut un mouvement. J'en restai abasourdi. Un homme se jeta sur Florian ... Freng l'apostropha, puis il se ressaisi, l'étranglant ...

J'en restai interdit, un bref instant, l'espace un battement de coeur où Vero fondit sur l'homme comme la lumière de Dieu sur le monde. Avec moins de détours sans doute.

Mon geste fut futile, lever la main ... il n'y avait plus rien à faire. Je faisais un piètre guerrier, vraiment.

Il y eut une parole sévère, un mouvement, et déjà la garde emmenait le candidat infanticide.

Une damoiselle m'interpella, encore tout troublé. J'entendis à peine ... Luzern Lucern ... Luserne. Neottie ...


Pendant la guerre, certaines gens tuaient des enfants, pour qu'ils n'aient pas à souffrir des affres de ce monde. Enfin, pendant la guerre que j'avais connue, en Provence. C'est ... c'était au delà du désespoir, de la folie, de tout. Tuer un enfant, c'était comme tuer le désir de vie. C'était faire de la guerre la seule raison du monde. C'est nier l'amour de Dieu.

C'est un blasphème ...


Luserne ... Neottie ... oh

Je me tournai vers la jeune servant.


Alinoe. C'est Alinoe qui ...

Pardonnez-moi. Je ...


Et de retour à Antoine di Leostilla

Pardonnez-moi. Ce geste est une abomination. Il faudra ... enfin, vous savez que faire.

J'ai sauvé Neottie pendant la guerre, en Provence. Nous étions ennemis, mais ... et bien, il est des choses pire que tuer son prochain, et je ne voulais pas le voir faire, même à une ennemie.

Alinoe m'a appris son décès, et nous nous sommes connus. Euh. A cheval notamment. Lors d'une chasse. Enfin ... son père m'a presque laissé danser avec elle. Après m'avoir fait boire beaucoup.


Je m'embrouillais un peu ... sous son regard de glace pourpre.

Je suis à moitié étonné qu'elle m'ait fait guetter. Nous devions arriver, un de ces jours. Certainement pas ainsi, en pareil équipage.

Il n'y a nulle sorcellerie à cela. Juste ... de l'attention.

Euh ...

Et bien ...


J'étais tout marri pour le coup.

Sans doute aurais-je du hurler que nous connaissions Pierre Paul Jean Bathélémy, Marie-Madeleine et toute la bande.

Ou des amis. Ou une amie qui m'en veut peut-être de ne pas avoir crié son nom.

C'est ma faute, j'aurais dû vous en parler, pour éviter cette méprise.

Mais ... et bien, je pense que les gens font ce qu'ils doivent faire parce qu'ils le savent bon, ou juste, ou leur Devoir, et pas parce qu'ils ont des amis.

Et c'est ce que vous avez fait.

Et ce qui fait de moi cet être un peu naïf sans doute, mais heureux de voir que, et bien, il a raison de croire aux valeurs des gens qu'il croise.

Je vous prie de bien vouloir m'en excuser.

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