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[RP] Eglise Saint-Michel-Archange de St Lizier

Skaski
Skaski revint enfin sur ses traces, à SL. Il fit sa messe quotidienne dans l'église qui était vide mais bien entretenue.
Il esperait revoir ses amis de SL avant de reprendre la route le lendemain.
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Tslisch
Le jeune Tili était complètement désorienté. Il ne comprenait pas ce qui s'était passé, et comment sa compagne avait pu le quitter aussi rapidement. Cependant, alors qu'il n'avait pas dormi de la nuit, il commençait à réaliser qu'il avait péché. Péché par amour, certes, mais péché quand même, et c'est pour ça qu'il se retrouvait ce jour là devant l'église de St Liziers.

Les yeux rougis par le manque de sommeil, le teint pâle, le musicien entra dans l'église vide. Après s'être signé, il s'avança, s'assit sur le banc le plus proche de l'autel, et se mit à prier. A voix basse, il murmurait sa prière à l'intention du très haut. Voilà ce qu'on pouvait notamment entendre pour peu que l'on tende l'oreille.


...Pardonne moi seigneur d'avoir péché.
Je me remet à toi et à ta justice et appelle à ta miséricorde...


Après sa prière, toujours les mains jointes et la tête baissée en signe d'humilité devant celui à qui il devait la vie, le jeune homme resta un long moment dans l'église, immobile. La prière continuait en fait en son for intérieur. Pas de mots précis lui venait à l'esprit, mais une foultitude d'émotions, de ressentis...
Tslisch
Après un long moment, peut être plusieurs heures, le jeune homme bougea enfin de son banc. Le silence régnait dans l'église et donnait à l'édifice religieux une sombre atmosphère. Se levant du banc, le musicien s'avança jusqu'à l'autel, se mit à genou, et commença doucement à chanter.

Sa voix était assez éraillé, et quelques fausses notes sortaient. Mais au fur et à mesure qu'il chantait, sa voix prenait de l'assurance et s'adoucissait, perdant peu à peu les défauts dû à de longues heures sans émettre le moindre son. A présent, une douce liturgie s'élevait et parcourait les voutes de l'église. La voix claire du jeune homme vibrait et modulait au gré des reprises.


In manus tuas Pater, commendo spirito meum,
in manus tuas Pater, commendo, spirito meum,

In manus tuas Pater, commendo spirito meum,
in manus tuas Pater, commendo, spirito meum,

In manus tuas Pater, commendo spirito meum,
in manus tuas Pater, commendo, spirito meum,

In manus tuas Pater, commendo spirito meum,
in manus tuas Pater, commendo, spirito meum...


Puis, après un long moment de prière chanté à l'intention du très haut, le jeune homme se leva, se signa, puis quitta l'église aussi discrètement qu'il était arrivé. Sa démarche vacillante montrait bien l'état dans lequel il était. Sortant de l'église, il emplit ses poumons de l'air frais de la nuit. Il avait passé tellement de temps dans l'église qu'en effet le jour s'était fini depuis deux bonnes heures. Enfin, il se dirigea lentement vers sa demeure.
Requins34
Requins était devant l'église, son coeur battait vite.. Il pénétra lentement tout en se remémorant ses souvenirs d'autrefois, des inquiétudes se glissa en lui.
Il s'assit sur un banc et pria au nom de tous les siens.

Il était mal à l'aise car celui-ci, n'avait plus prié depuis qu'il était parti du village..
Il était confus depuis qu'ils sont arrivés ce matin de très bonne heure, il venait de recevoir un courrier mais ne sait que faire..

Il murmura au seigneur:
Que dois je faire??


Ne trouvant aucune réponse et laissa le temps faire son chemin, seul l'avenir nous le dira..
Il quitta le lieu en le regardant une dernière fois..
Alaynia
Alaynia avait pensé qu'elle s'était remise de son malheur qui lui déchirait le coeur à chaque souffle qui l'éloignait de son époux, et pourtant hier, elle se rendit compte que la blessure était encore bel et bien là.
Tout cela avec la rencontre d'une dame dont le nom commençait par celui de son regretté bien aimé.
Elle eu bien du mal à ne pas fuir pour aller pleurer sur son Amour perdu trop vite.

Ce matin, elle s'était réveillée aux aurores, une douleur lancinante lui enserrant la tête, sans doute d'avoir trop pleuré la veille.
Après avoir passé de l'eau sur le visage et s'être apprêtée, elle sortit ne pouvant plus rester dans la chambre un instant de plus.
Ses pas l'emportèrent au travers de la ville, le lac, les endroits où elle pouvait chasser ses tristes et douloureuses pensées...

Son coeur était de nouveau remplit de tristesse alors que le but premier de sa présence en ces lieux était de reprendre goût à la vie doucement.
Ses pas la menèrent sur le parvis de l'église, et comme à son ancienne habitude, elle poussa doucement la lourde porte et se signa avant de s'avancer dans l'allée en silence.

Elle pris un cierge qu'elle alluma et laisse son regard se perdre dans le jeu de la flamme naissante.
Les dernières bougies avaient été allumé à l'occasion de son mariage.....
La jeune femme reposa le cierge sur son socle et s'assit, resserrant sa cape autour d'elle.
Remontant ses genoux sous son menton, elle laissa ses larmes couler en silence en pensant aux êtres chers qu'elle venait de perdre.

Son mari lui manquait encore cruellement, elle avait perdu son soleil, son âme soeur.
Elle se sentait si vide désormais ......la jeune femme ferma les yeux et posa sa joue sur ses genoux.
Si elle pouvait s'endormir à jamais...et le retrouver et ressentir de nouveau ses bras autour d'elle, son souffle dans le cou pour un baiser chargé d'amour.

Il suffisait de fermer les yeux et elle revoyait son sourire taquin, ses yeux rieurs, son sourire qui la faisait chavirer ....
Mais quand elle les rouvrait, elle ne voyait que souffrance, solitude et frissonnait loin de la chaleur de ses bras....

Alaynia resta encore un bon moment assise sur le banc froid de l'église, le silence répondant à ses complaintes....avant de gagner la mairie à la recherche d'un travail pour répondre aux faibles écus qui lui restaient.

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Tslisch
Tslisch avait pour habitude d'aller se recueillir régulièrement dans l'église. C'est ainsi que ce matin là, alors que les oiseaux chantaient et que les licérois sortaient de leur demeure pour aller dans les champs, le jeune musicien se dirigea de sa démarche souple vers la maison du très haut.

Poussant lentement les lourdes portes, il s'assombrit un instant un pensant qu'un curé dans le village ne ferait pas de mal. En effet, la dernière office remontait déjà à de longues semaines, et le silence de l'église lui faisait parfois un frisson dans le dos. Cependant, il ne trouvait cela pas trop mal, puisqu'il pouvait ainsi se recueillir seul.

Le jeune berger s'avança le long de l'allée centrale, doucement pour ne pas troubler les lieux, puis s'assit à sa place habituelle, sur un des bancs de devant. Joignant ses mains, Tili se mit à prier silencieusement et resta immobile pendant un long instant. Ce n'est qu'après de longues minutes qu'il se leva, et parti aux taches qui l'attendaient. Ces pensées, multiples, se tournaient essentiellement une jeune bretonne...
Eony
Pourquoi là ?
Et pourquoi pas ?
Chercher un havre. Un asile où déposer les armes.
Un refuge où abandonner la mascarade et oublier les artifices offerts.

L’église l’accueille.
Les cierges offrent leur larmes de cire
Saura-t-elle étreindre son deuil ?
Offrande de larmes qui ne savent plus dire,
ses maux et la déraison de son âme.
Prières qui ne s’élèvent pas,
Tentant de nier les drames
Qui mènent au trépas.

Dans le silence, sans audience
Se vouloir seule.
Dans l’absence chercher la clémence.
Être seule.

Instants.
Temps.
La porte se referme.
Ce n’ était qu’un moment !

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Torcal
L'évêque de Tarbes était enfin à St. Lizier.

L'église de cette paroisse avait été trop longtemps abandonnée, cela par manque de vocations. Pourtant la voie de l'église était la plus belle et la plus riche en connaissance, en partage et en fraternité. Il était temps que cela cesse. Faute de volontaire, Torcal décida de prendre la paroisse en charge et de faire une messe dominicale toutes les deux semaines pour le moment. Mais il souhaitait que quelqu'un choisisse de s'engager comme diacre ou vicaire en attentant de trouver un pêtre qui pourrait assurer tous les offices et sacrements.

Il entra dans l'église, trempa ses doigts dans le bénitier et se signa, puis avançant vers l'autel mestre, il s'agenouilla et se mit à prier.




il resta un moment à méditer et à demander l'aode de Dieu et de tous les saints.
il redit un Crédo et se releva.




Il décida de faire un tour dans l'église pour voir son état général.
Cloches, orgue, les bancs. Tout n'était pas à souhait, il y avait quelques réfections à faire et il fallait trouver au moins un bedeau qui puisse entretenir la propreté des lieux.

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Thais
La grande porte de l'église était ouverte? Voilà une chose qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps là blonde, pour ne pas dire jamais... Habituellement, les rares à venir de temps à autre dire une prière passer par les petites portes latéral, jamais la principale...Cette constation lui avait fait stoppé sa marche en plein milieu de la rue. Elle, qui revenait du marché, avait donc un panier garni sur le bras. Y allait? Ne pas y aller? Entrer? Ne pas entrer? La blonde m'y un certain temps à se décider...

Elle même n'y était jamais entrée... Oh, elle priait souvent, chez elle, dans ces champs, parfois même en pleine rue ! Mais rarement à l'église... Sauf pour les grandes occasions. Peut-être aurait-elle dû? Dieu aurait-il empêcher sa cadette de faire son ultime geste, si elle était venue plus souvent? Pour être honnête, cette question tourmentait la jeune femme depuis la découverte du corp de sa soeur et de son dernier acte... Leur frére avait pourtant passé prêt de deux mois dans un couvent à prier, n'est-ce pas suffisant? Peut-être pas...

Finalement, sans bien se rendre compte, elle prit la direction de l'église et découvrit de Dieu. En soit quoi de plus normal? Pour toutes les autres paroisse peut-être mais pas à st-liziers qui n'avait pas vu de prêtre depuis longtemps. La ville avait-elle un nouveau curé? Se raclant la gorge pour signaler sa présence, Thais s'inclina autant que lui permettait sa grossesse bien entammé quand il se fut retourné vers elle.


"Bonjour ..." Mon père? Elle n'était même pas certaine de la formulation à tenir. " Est-ce que je vous dérange?"
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Torcal
L'évêque vit une femme s'avancer vers lui et lui demandé si elle le dérangeait.

Mais non mon enfant, je suis heureux que vous pénétriez dans la maison de Dieu. si je peux vous être d'une aide quelconque je le ferai.

Je suis Monseigneur Torcal l'évêque de ce diocèse, et je vais prendre cette paroisse pour m'en occuper en attendant que nous puissions trouver quelqu'un qui veuille y faire vocation.

Si vous avez besoin de parler n'hésitez pas.


Puis voyant son état.

Mais prenez donc une place pour vous assoir un instant, je vois que vous attendez un heureux évênement.

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Torcal
L'église était prête, nettoyée, et préparée, il ne restait plus qu'à la décorer un peu pour ueillir la première messe dite depuis longtemps.
L'évêque avait décidé d'annuler ses autres obligations pour assurer l'offie dominical.




il ne restait plus maintenant qu' à attendre la chorale des cisterciens qui arrivait de l'abbaye de Noirlac pour fêter l'évênement.



Maintenant il fallait trouver un bedeau pour sonner les cloches et appeler les fidèles à l'office dominical.
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Chankel
Il y avait une messe à Saint-Liziers ! C'était incroyable : depuis son arrivée dans ce village, c'était la première fois ! L'église avait été nettoyée, préparée. Il n'y avait pas grand monde encore, mais Chankel y entra et s'assit à sa place favorite, tout au fond.

Il aimait toujours autant cette ambiance douce et sereine, les odeurs d'encens, et le calme omniprésent. Il se demandait qui allait officier... Il n'y avait plus de curé ici depuis..... longtemps ! Beaucoup trop longtemps. Etait-ce un curé de passage ? Ou bien l'évêque avait-il trouvé quelqu'un ?

Il regardait tout autour de lui. Il était déjà passé dans cette église tantôt, mais avait du mal à la reconnaître tellement elle avait été nettoyée !

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Torcal
Le prélat allait célébrer l'office du dimance. Il n'avait pas trouvé bonne âme pour sonner les cloches, alors il se rendit près des longues cordes et commença à faire tinter les cloches les unes après les autres, dans l'ordre normal pour l'appel des fidèles.

Ecouter

Puis l'évêque se dirigea vers la chorale des jeunes qui étaient venus finalement et il en était très heureux, la jeunesse l'avenir de cette ville.

Ecouter

Puis à la fin des louanges, Torcal se tourna vers la petite assemblée et leur souhaita la bienvenue:

Bonjour à toutes et à tous mes frères et mes soeurs, je suis très heureux de vous souhaiter la bienvenue dans la maison de Dieu.
Prions ensembles en ce dimanche, jour du Seigneur Très-Haut.
Commencons par nous confesser si vous le voulez bien.


Le Prélat s'agenouilla devant l'autel, puis se signa et il fit sa confession.




Une fois terminé, il se releva et se tourna vers les fidèles éentendit les murmures de chacun qui demandait le pardon de Dieu.
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Torcal
Il regarda l'ensemble de l'église et vit que vraiment peu de monde venait lorsqu'il y avait un office, il se demanda si vraiment il était util d'y mettre un prêtre, puisque les gens ne participaient pas de leurs présence aux célébrations. Etait-ce le fait qu'ils n'avaient plus l'habitude ou le fait qu'ils ne pratiquaient pas et avaient perdu l'amour pour Dieu. Le prélat se posait pas mal de questions. Le prêtre ne serait-il pas plus utile dans une autre ville? et lui de repartir vers Tarbes ou des affaires importantes l'attendaient.
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Chankel
C'était bon d'avoir à nouveau une messe à Saint-Liziers. Une église avec un peu de monde, et un prêtre qui officiait. Il écoutait religieusement, oubliant tout le reste, faisant le vide dans son esprit, et profitant des paroles apaisantes du prélat. Fermant les yeux, il récita lui aussi les paroles de contrition qu'il avait apprises il y avait bien longtemps, mais dont il se souvenait toujours, même s'il ne les avaient pas récitées depuis un trop long moment.
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