[RP] Chez Lulu la nantaise

Fallait bien l'dire !
Malgré ses charmes Lulu la Nantaise s'emm...bêtait fort à son comptoir en attendant qu'un client s'bouge les fesses jusqu'à l' établissement, la noble taverne qu'elle v'nait d'ouvrir !

Bon noble taverne... d'accord fallait l'dire vite !
Y'avait 5 tables un peu rongés par l'usure et des chaises boiteuses autour.
Mais l'stock de bière et d'tord-boyaux était là !
Pis on va pas dans une taverne pour faire sa chochotte nom de dieu !

On vient pour boire jusqu'à plus soif, repartir fin saoul, et mettre une main au passage aux fesses de la taulière !
Et ça ça se payait cher...

Lulu se regarda : elle était pas mal foutue !
Si ça attirait point son homme ça... c'était à désespérer son pauv' monde ...

Bon un coup de tord-boyaux en attendant !

L'Evrard était un paysan tout c'qui a d'plus banal.
Il avait une femme, à la maison, qui lui avait pondu quatre marmots qu'il se crevait à nourrir en allant travailler tous les jours que l'seigneur donnait.
Seul'ment, la femme, à la maison, l'était du genre grognon, surtout quand l'Evrard l'approchait avec ses yeux gourmands. Voyez c'que j'veux dire.
Pas plus tard que c'matin, l'avait envoyé son homme aux choux quand il avait passé la main sous son jupon, histoire de s'faire une petite distraction avant qu'd'aller au turbin.

'Lors, en r'venant d'sa journée d'ouvrage, comme il avait pas envie d'revoir trop vite sa femme, y s'arrêta à l'auberge, histoire de s'changer les idées.

Salut à vous, belle dame !
S'auriez une bonne bière pour un honnête homme ?

Ben pour sûr chéri qu'j'ai de la bière !
Pis...j'ai pas qu' ça !

Un p'tit coup d'oeil aguicheur ça mangeait pas de pain et ça pouvait rapporter, fallait point s'gêner : on est point une sainte nitouche non plus !

Un p'tit coup d'gnôle pour m'accompagner ça te dirait pas plutôt ?
C'est pas qu'j'm'ennuie mais t'es mon premier client d'puis l'ouverture mon mignon !
Pis t'es pas trop mal fichu de ta personne ma foi !
allez, c'est la tournée d'la taulière !

La lulu remplit deux bonnes chopes -pas un p'tit verre, c'est bon pour ces chochottes de nobliaux ça ! - de tord-boyaux pis fit l'tour du zinc en v'nant à côté du blondinet, tout sourire et le corsage échancré juste c'qui fallait pour qu'y se rince l'oeil...
Pour le reste c'était payant...

Allez, à la tienne blondin !

arminius passais par la quand soudain oh une taverne....il s'y risqua d'y entrer on sais jamais avec les aubergiste...il s'assoit a une table un peu usé et tordu et cria comme un ane je veux a boire!!!!!!!!![b][/b]

Alors là c'te braillard, ça plu point du tout à Lulu la nantaise !
Elle passa sa main sul'cul du gars qu'était au bar et s'dirigea en dandinant des hanches et du popotin vers le malpoli !
C'tait pas passque la taverne payait pas d'mine qu'on devait pas saluer la taulière nom de dieu !

Bon mon chéri ch'essplique les règles d'la politesse passque ça as point l'air d'êt' ton point fort à toi !
Alors d'abord on sourit à la patronne et on lui dit bonjour au bar...
Pis après on commande et on gueule point comme un cochon qu'on égorge !

alors si tu veut boire mon choux va falloir bouger tes miches au comptoir et saluer la dame !

Sur ce, genre Sa Seigneurie, le Lulu releva l'menton bien haut et effectua un d'mi-tour digne d'un capitaine de cavalerie !
Et tranquillement, en accentuant son chaloupement de l'arrière-train, elle retourna picoler son "Brutal maison" en faisant des papouilles à son premier client.

L'Evrard accueillit la proposition de la dame avec un sourire gourmand.
Et quand c'est qu'elle lui mit sous l'nez ses atouts, l'eut comme un rictus qui lui étira l'visage. L'était bien fait', la dame, l'avait tout c'qui fallait.

- A la vôtre !

Y fut interrompu dans sa contemplation par un gars pas bien frais dans son genre à qui y lança un regard façon éclair de la mort qui tue.

- Ouais ! L'a raison, la dame, sois poli si t'es pas joli !

Y ricana, l'Evrard, tout fier d'sa blague à 2 sous.

La dame revint et l'Evrard y sentait comme une chaleur qui l'gagnait.

- J'm'appelle Evrard.

Lui sourit encor', tout chose qu'il était, tenta une approche, y mit la main autour des reins.

- Z'êtes belle.

Lui aurait bien montré comment qu'y la trouvait belle, pour sûr.

La Lulu était fort satisfaite d'avoir rembarré le malpoli, et fort bien disposée par là même.

Evrard , mais c'est tout choux ça Evrard mon p'tit mignon !
Et toi ch'parierais bien qu'tas une bourgeoise avec cinq chiards qui t'attendent à la maison !
Et qu'la bourgeoise l'est point aussi gironde que la Lulu, j'me trompe mon gars ?


Lulu s'rapprocha un peu d'l'Evrard en lui souriant passqu'elle sentait sa main prend' sa taille...
c'était dans la poche là !
Plus qu'à lui mett'' mes miches sous l'nez, y vas pu s'sentir le gars !
Ca va êre le festival dans ses braies ! le nervoussebrêkdaoune !

- Z'êtes belle.

Ben pour sûr qu'chuis bien gironde ! Et ca te déplait point une belle donzelle comme moi , pas vrai mon Evrard ?
sois mignon tu veut ?
Tu nous offres une tournée ?
Pis on pourras discuter un peu tous les deux...
Ca t'dirais point d'prendre un peu de bon temps pour varier un peu l'menu ?

Allez mon gars on fait tinter ses écus !
Passeque c'est point une oeuvre de bienfaisance non plus !

Le souv'nir du matin, rembarré par sa légitime donna du culot à l'Evrard qui s'donna l'droit de glisser sa paluche sur la fesse rebondie d'la belle.

Ouais, une tournée.

L'Evrard sortit sa bourse bien renflée, c'était jour de paie et y comptait bien en profiter, parbleu !
Glissa sa bouche sur la peau du cou de la Lulu.

T'sens bon, toi.

La paluche serra fort la belle fesse qu'elle tenait.

J'crois qu'on va discuter, ouais.

L'Evrard sentait l'sang lui chauffer dans les braies, l'avait bien envie de l'embrasser, la Lulu.

T'veux qu'on cause de quoi ?

La Lulu, sans quitter son pigeon des yeux façon roucoulade , amorça mine de rien un repli stratégique d'l'aut côté du comptoir.
Dis donc l'Evrard t'es un un p'tit fripon ta à caliner les fesses des dames !
Chuis sur qu't'es un vrai séducteur !

Sur ce elle remplit deux aut' chopes dont une qu'elle fit glisser vers l'edgard.


Mais t'sais mon chéri, avant d'parler gaudriole, on va parler d'finances un peu passque t'as d'quoi t'offrir mes mamours ?
Pis donnes moi déjà dix écus tu veut ?
C'est l'prix pour quat"chopes !
Pis un p'tit supplément pour les fesses d'la dame, ben qu'j'doit dire qu't'es galant homme !


Et la lulu d's'pencher vers lui pour lui faire admire la s'plendeur d'ses atouts vu qussa dansait déja la java dans les braies d'l'Edgard pis qu'apparement l'était en fond l'bouseux.
Fallait bien l'soulager un peu du poids d'son or !

Tu veut l' grand jeu mon mignon ?
C'est plus cher mais ch'rais toi ch'prendrais ça, passqu'la Lulu t'en a pour ton argent avec...
C'est point comme toutes ces maigrichonnes qui s'trimballent le popotin sur les remparts en essayant d'aguicher ll'client !
Là mon gars t'faudra ben la s'maine pour t'en remett' des étoiles qu't'aura dans les yeux !

Et la lulu d'refaire l'tour du bar , pis de rouler un palot à l'Edgard du genre qu'on oublie pas !

Tiens chéri, ça c'est la tournée d' bienv'nue d'la maison !

Pis d'lui remett' la main sul' popotin histoire d'pas l' laisser r'froidir l'gars !

L'gaillard abasourdi, ivre des promesses d'la Lulu, sortait gaiement les écus d'sa bourse, sans compter, pis quand c'est qu'on aime, on n'compte point !

Toi, j't'aime, ma belle !

Les paluches de l'Evrard emprisonnèrent la taille de la donzelle quand c'est qu'elle vint lui fourrer sa langue dans sa bouche. Y s'tenait pu, l'pauvre Evrard, pour sûr qu'sa virilité était bien éveillée après ça. Tellement qu'sa main s'en alla s'balader sur le corsage d'la Lulu, poignant ardemment dans l'objet d'ses désirs.

J'te prends l'grand jeu, pardi, ça m'changera d'la Renaude qui r'luque le plafond pendant que j'la travaille. Ha ça.

Un p'tit coup de pogne su'le nichon, histoire de rien perdre.

T'veux combien, mignonne, pour que j'te croque ?

L'Evrard était tellement à son affaire qu'il pensait déjà cuite à point qu'il ne fit pas attention à la bonne femme qui était entrée quelques minutes avant qu'il ne colle sa grosse paluche sur la poitrine de l'aguicheuse.
Malheur pour lui !
Cette bonne femme, rouleau à pâtisserie en main, était la Renaude, avertie par un bruit qui court si vite qu'il est déjà arrivé avant d'être parti.

Hé ben, gaillard, tu t'creux où ?
N'est point l'fieste, 'jourd'hui !
Allè ! A la monsion !
Et pu vite !

L'homme, penaud, lâcha la belle prise qu'il tenait et s'en alla, protégeant sa tête des coups de rouleau qui menaçaient.

La Renaude alors regarda la Lulu avec des petits yeux mauvais, le rouleau toujours menaçant.

L'prochaine fois, c'est ti qu'aurait l'rouleau, garce !

La Renaude n'attendit pas la réponse de la femme de mauvaise vie, s'en alla itou.
Sûr que chez l'Evrard et la Renaude, ce soir, ça allait être la fête, mais peut-être pas celle que l'Evrard attendait.
Rendez-vous à l'auberge du Cul Tourné !

Nan mais dis donc la mochetée , tu tcrois où à v'nir m'ravir ma clientèle !

pis faut croire qu'ton bonhomme tu dois point trop l'contenter pour qu'il ai envie d' changer l'menu !
Remarqu' l'auv' homme,vu coment qu'tes fichue j'l'comprend !


Et la Lule d'se ruer vers c'te mégère pis l'ui arracher les ch'veux par touffes entieres en y tordant l'bras pour y faire lâcher son rouleau à pâtisserie à c'te pétasse lui lui enl'vait l' pain d'la bouche !

Passqu"elle veut ben ête gentille la Lulu, mais faut point l chercher non plus.