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[RP] Bref, j'ai loupé le mariage de mon meilleur pote...

Cassian_darlezac
[Le dix décembre au matin, dans une auberge cossue du beau Paris]

Dans la chambre rien ne bouge, le soleil filtre à travers les lourds volet de bois, laissant entrevoir, engoncés dans la large couette, deux corps ensommeillés. L’un des corps se rapproche, une jambe en chevauche une autre, l’instant est critique, un va et vient s’organise. La jambe monte, descend, monte, descend, monte… « Humgnebignehum ! » L’un des corps s’ébruite marmonne, s’écarte. La jambe repart à l’assaut, monte, descend, monte, descend… D’un bond le "marmoneur" se retourne. « Bordel Fern’ cessez de vous frottez ainsi ! En plus vous piquez bougre d’andou… » L’exclamation est en suspend, la couette est rabattue, la stupeur se lit sur le visage du plus jeune des occupants.

- Fernand ? !
- Vot ‘ s’gnerie ?
- Euh… vous faites quoi A POIL DANS MON LIT ? !
- Z’êtes bien à poil dans l’mien, non ?
-

Dans la chambre la tête est lourde, lourde, lourde ;
Dans la chambre la couette recouvre à nouveau ses occupants ;
Dans la chambre nait une folle envie de se rendormir ;

Bref, j'ai loupé le mariage de mon pote.


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[Ce Rp vous aura été proposé par l'association : "L'alcool c'est le mal." Répétons tous en cœur : « Si je bois je couche avec mon valet, si je bois je couche avec mon… »]

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Aimbaud
Citation:

    Mon cher Cassocial,

    Je suis bien marri de ne t'avoir pas vu à mon côté en le sinistre jour qui a vu mon célibat mis à mort. À la gravité de cette phrase d'introduction, et au poids de la culpabilité qui t'écrase plus bas que terre (à n'en pas douter), tu dois comprendre que tu as une dette envers ma personne. Oui, j'ai souffert de ton absence le jour de mes épousailles, comme tu vas souffrir d'entendre ma requête. Car j'ai réfléchi pour toi — vois encore une fois comme je suis bon de t'épargner des efforts — à un moyen de te racheter.

    Ma femme, que j'aaaaaaimmmeuh tant, s'en est allée en pèlerinage. OUAAAIS. Mais figure-toi qu'elle a oublié en partant, une chose encombrante qui me colle aux poulaines partout où je vais, qui produit des bruits aigus abominables, qui embaume un parfum que je ne puis blairer, qui squatte mon château comme une termite géante, mange à ma table, contredit mes affirmations, critique mes actes, mes habitudes, ma coiffure et jusqu'à mes sous-vêtements qu'elle affirme voir sans cesse dépasser de mes braies sous prétexte qu'elle n'entende rien à la mode baguie !

    Sa damoiselle d'atours. Isaure de Morvilliers.

    Il faut que tu me débarrasses de cette vilaine gale pour laquelle, je le sais, tu éprouvais autrefois de l'affection. Et crois moi quand j'affirme qu'elle rougit et se trémousse en papillonnant des cils à chaque fois que l'on prononce encore ton nom. Vous êtes faits l'un pour l'autre. Alors débarrasse-m'en !

    Laisse-moi s'il te plait t'élaborer un rendez-vous chavirant avec ta dulcinée, sur un coin de mes terres à Décize. Tu l'y pâmeras généreusement, et je vous conduirai prestement le lendemain à l'église pour authentifier votre union aux yeux d'Aristote. Épousailles desquelles — conscient de mes devoirs — je serai le TÉMOIN.

    Fais une croix pour m'assurer de ton assentiment. Ne me remercie pas.

    Ton frère ou peu s'en faut,

      Aimbaud de Josselinière




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Cassian_darlezac
Citation:
A Aimbaud de Josselinière,
Au marquis de Nemours,
Preux chevalier de l’amour.

Mon ami, mon frère,

Par ces mots tu te fais Damoclès tranchant mon valeureux cœur en mille morceaux, comme ces tartes que l‘on découpe nonchalamment sans songer un instant à la souffrances qu’elles endurent. Pardieu que mon malheur est grand, morbleu que n’ai-je pu mourir en ce triste où l’on m’empêcha d’assister à ta mise au fer. Ils étaient vingt j’étais seul, il n’en resta plus qu’un pour étendre mon linceul. Car oui mon ami - comme je l’expliquais à l’autre din*rature* à ta charmante bonne femme - c’est pas moins de quatre-vingt gaillards armés jusqu’au genoux qui se ruèrent sur moi ce jour là. Affreux concours de circonstance qui, au sortir de l’auberge, me laissa dépouillé, nu du vers, agonisant dans une ruelle poisseuse, mon derrière crotté saluant les foules. Venir témoigner à tes épousailles dans un tel état aurait été si peu protocolaire que je me relevais, honteux et peiné, et décidais de rentrer au bercail. Je traçais alors dans mon sillage le lit d’une rivière aussi purulente que sanguinolente qui, je le jure, me suivit à la trace jusques aux portes de la Bourgogne.

Et voilà qu’après ces multiples souffrances, tu voudrais m’affliger la présence quotidienne d’une gourdasse insupportable et fort vilaine ? Pardonne moi mon frère mais je refuse, inflige moi tous les maux de la terre mais pas celui-ci. Cette Isaure de Morvilliers, puisque c’est là le nom de ta peste, est de ces péronnelles qu’on affublerait volontiers d’un bâtard, mais je préfère mourir que d’avoir un jour le malheur de l‘appeler "mon épouse" !

Porte toi bien,

Cassian.

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