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[RP - Ouvert] Sur les pavés de Paris

Watelse
Watelse sentait une légère accalmie dans l'assaut des deux poussinettes. Peut-être y trouverait-il une échappatoire ? Mais comment se dérober à ces regards inquisiteurs et farouches à la fois ?

L’une avait les yeux brillants de paillettes dorées qu’elle voyait dans la petite breloque qui miroitait de l’autre côté de la rue. L’autre ressemblait à … Mme Watelse. Non pas à sa gentille épouse, mais plutôt à sa Mère : Marguerite Watelse, surnommée « le tonnerre de gascogne » tant sa colère était légendaire au pays. Sa main leste aussi. Watelse se sentit retomber en enfance, timoré et obéissant. Imagine-t-on un tel Homme grandiose, enfant pitoyable ?

En tous les cas, devant ces yeux puissamment maternels, le vieux grincheux perdit ses moyens. Sa tête se pencha, comme un aveu de sa défaite. Et un peu bêtement il prononça ce qu’il répondait toujours à sa propre mère :


Juré, c’est pas moi Mama.

Abruti par les souvenirs lointains de la puissance matriarcale, Watelse confondait un simple jeu d’enfant avec de l’assouvissement femelle. Dont il voulait se protéger au mieux :


C’est pas moi, c’est le chien.


Pour quelle faute? Hum.. les femelles miniatures trouveraient bien.

HRP : Dslé pour le retard.
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création de jipelecriket
Korydwen.
Toujours les mains sur les hanches, elle pencha la tête pour essayer de comprendre ce que le méchant racontait.
Pas lui ? Qui alors ? Mama ? Elle était pas là, mâma, elle avait des choses à faire à la capitale, c'est bien pour ça qu'elle avait laissé Kory dans l'auberge des tout-petits. Le chien ? Il avait pas voulu faire copain, lui.

Pas lui, mama, le chien... Pas lui, mama, le chien... Le sourcil interrogateur, Kory essaya de donner un sens aux paroles du méchant, mais finit par conclure qu'il y en avait pas. Toute façon, c'était un méchant, fallait pas trop en attendre de lui. Il devait essayer de les perturber avec ses paroles étranges, pour ensuite pouvoir filer en douce pendant qu'elle et sa copine allaient réfléchir à la question.

Toute fière d'avoir contrecarré le plan machiavélique du vilain méchant qui voulait se faire la malle, elle sauta sur la jambe dans laquelle elle avait planté ses quenottes plus tôt et l'entoura de ses deux bras, bien décidée à ne pas lâcher prise.


Aliiiisse ! Pas tuyé missant ! Tuyer missant !

Visiblement il était pas mort le méchant, sinon il aurait pas essayé de la troubler avec ses mots qui voulaient rien dire pour pouvoir s'enfuir.
Dans sa précipitation, elle avait même pas regardé si sa copine avait attrapé le trésor ou pas. Fallait espérer que oui, et qu'elle était prête à en finir avec ce méchant là.

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Alix_alcidie
Et Alisse pendant ce temps s'était jetée sur la chaîne, et l'agitait fièrement au-dessus de sa tête tout en le tenant fermement dans ses petites quenottes.

Se retournant vers son amie, elle lui hurla joyeusement :


Toué'zor!!!

Perplexe, elle la découvrit accrochée à la robe du messant.
Fronçant les sourcils et se demandant ce que ce nouveau jeu, elle s'approcha prudemment, et décida de l'imiter.
Se jetant sur la jambe libre, elle l'enserra du mieux qu'elle pouvait de ses petits bras, la main droite agrippant toujours fermement le bijou.

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Korydwen.
Du coin de l'oeil, elle vit arriver sa copine en renfort. Ouf, elle était sauvée. En plus, sa copine avait l'air d'avoir attrapé le trésor, c'était une affaire rondement menée tout ça.
Toujours accrochée à la jambe du vilain, elle regarda Alisse faire pareil avec l'autre jambe et l'encouragea plus fort.


Alisse ! Tuyer missant !

Pas question de lâcher tant que le méchant serait pas mort.
Bon, par contre, comme elle savait pas comment c'était un méchant mort, elle espérait qu'il allait les prévenir quand il serait tué.

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Watelse
Watelse cherchait à avancer une jambe, puis une autre. Il avait l'ai d'un paysan qui, embourbé dans sa terre boueuse, peinait à s'en dépêtrer. Il n'avait pas l'air fin, le grand Watelse, quémandant du regard une quelconque aide : Quelqu'un au détour de cette ruelle? Non? Ce n'était qu'un chat....

Il aurait pu attraper par le col les deux merdouilleuses et les balancer au loin. Ô grand Aristote, oui, il aurait pu. Mais pour cela il aurait fallu les toucher. Effleurer même cette gente féminine, ces microbes pré-pubères, ces avortones, ces.... petites choses qui à la fois le dégoûtaient et l'effrayaient.

Il se para de son gant. Epais. Protecteur. Outil parfait pour ramasser les ordures que certains voisins s'amusaient parfois à laisser devant la porte du grincheux Maitre orfèvre. Il s'en servirait pour faire reculer la marmaillette.

Surtout, ne pas se montrer agressif : les putois éjectaient leur puanteur quand on les rendait nerveux. Il ne voulait pas avoir à changer les langes de ces petites bestioles.

Le Maitre osa un doigt sur le tissu d'une épaule. Deux doigts? Il grimaça.

Trois doigts? Il rumina quelques maléfices entre ses dents! et la rage l'emportant il enserra toute sa poigne autour du bras d'une des pitchounettes qu'il leva en l'air.

Il avait le regard fixé dans celui de la gosse. Et mâchonna un grognement hargneux :


Femelle, Watelse n'est pas un arbre à abattre! Le Mâle que je suis va vous apprendre la politesse. Où sont tes incapables parents?!


Grosse voix pour gros grognon.
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création de jipelecriket
Alix_alcidie
Tahiiiooooooooooo

Encouragée par les cris de Ko'y, elle criait joyeusement, son petit poing tenant toujours la chaine frappait avec toute la force qu'elle pouvait sur la jambe du messant, ses jambes courtes encerclant le mollet.

C'est là qu'elle se sentit s'abattre la poigne du maître.

Surprise, elle se raidit, se laissant soulever sans résistance, les yeux écarquillés.

Avant d'éclater de rire.

Battant des mains joyeusement, elle s'exclama :


Cor!!!

Plus jeune que sa copine, versatile déjà, ce nouveau jeu lui avait déjà fait oublié leur quête.
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Korydwen.
Kory s’apprêtait à replanter ses quenottes dans la jambe du méchant quand elle l'entendit grogner des choses étranges. Elle se figea, bouche ouverte, et releva la tête pour mieux voir le visage du grogneur.

Vatesse ?

Elle connaissait pas, les arbres vatesse, pourtant elle en connaissait plein des arbres, son papa et sa maman ils lui racontaient les noms quand ils se baladaient. Bon, elle se souvenait pas de tout, mais elle se souvenait qu'elle avait jamais vu d'arbre vatesse en tout cas, ça c'était sûr.
Mais le méchant, dans son grognement bestial, avait aussi avoué être le mal...


Ah ! Elle lâcha la jambe, d'un bras, et pointa du doigt le méchant pour bien montrer qu'elle savait. Mal toi ! Missant !

A peine le temps de finir sa pensée qu'elle vit sa copine s'élever dans les airs, puis éclater de rire et battre des mains. Ca avait l'air amusant ce jeu, plus amusant que bavouiller sur la jambe du méchant comme elle était en train de le faire. Kory aussi elle voulait jouer au jeu amusant !

Haaannn ! (Inspiration outrée) Ko'y 'ssi !
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Lililith
Dans Paris ?
Bah... Elle court, quoi !
Elle court après le temps, après les gens...
Elle court pour ne pas devoir attendre.
Elle court droit devant, sans pourtant se préoccuper de l'endroit où elle va.
La Minusculissime file à toute allure, évitant les gens, les autres se poussant afin de ne pas la percuter.
A un moment, elle regarde des pâtisseries sur un étal, tourne la tête...
Et là, c'est le drame.


*SCHBLAF*

L'enfant se retrouve par terre.
Que s'est-il passé ? La fillette secoue la ses longues mèches blonde.
Elle a foncé dans un adulte. Il n'a pas l'air commode à première vue, tout habillé de noir...
Mais, Grand ou pas Grand, il tient d'autres de sa taille !
Elle sourit de toutes ses dents.


Monsieur, désolée, pas avoir vu toi !

Bah oui, son vocabulaire n'a pas changé...
Elle le regarde. Les enfants rient aux éclats.


Moi pouvoir jouer avec vous ?
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Watelse
Assailli, le Maitre est assailli! A lui! A lui! Les gamines, loin de se calmer, veulent voler dans les airs tels des oiseaux par les mains puissantes du Grandiose Watelse. Mais lui, ne le veut pas, queneuni!
Il veut tout mais pas toucher ces diablotines. Ces petites aux dents blanches avec des étincelles dans les yeux comme milles lucioles dans l'océan de la nuit.

Tsss Watelse, tu te ramollis la caboche! Tu vas te faire piéger par leur sorcellerie juvénile! Tu vas...

Et PAF!

En plein dans son dos de vieil homme, une tierce bourrique venait de ruer.


Monsieur, désolée, pas avoir vu toi ! Moi pouvoir jouer avec vous ? Injonction qui déstabilise le vieillard, toujours la première tourterelle toujours dans les airs, la seconde qui ne demandait qu'à s'envoler. Et la troisième qui piaille maintenant. Jouer? Il n'avait plus joué depuis qu'il avait des poils sous les bras. Soudain.. une idée lumineuse digne de son infini génie se fait connaitre.

Bon... bon... bon.... marmonne-t-il un moment. Il allait falloir jouer en finesse avec ces bondieuses de volatiles. Et si on jouait, oui? Mais pas à n'importe quel jeu : un jeu Watelesque.

Imitant la seconde poupée : un zeu vatessesque. (Il avait l'air un peu idiot sur le moment, le divin Watelse, zozotant comme à ses deux ans.)

Chacune va me donner son nom. Chacune va le chanter.

Il anticipait déjà le mal de crâne à l’idée de les entendre s’égosiller, mais soit ! Il en allait de sa liberté.

Dès que je prononcerai le nom d’une d’entre vous, elle s’avancera vers moi – les autres continueront à chanter sinon la magie n’opère pas – Et là, moi, le grand magicien Watelse, le plus magnifique des ensorceleurs, je lui jetterai un sort et la transformerai en oiseau…

Il jeta un œil sur un rebord non loin, élevé à un peu moins de deux mètres au-dessus du sol. Ainsi perchées, les oiselles ne pourraient plus l'attaquer et Watelse serait libre :

…Et l'oiseau ira se percher tout en haut dans son nid et fera cuicui – cuicui en attendant que d'autres oiseaux le rejoignent.
Alors, qui veut jouer à Abracadawatelse ?

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Alix_alcidie
Au troisième "bon", le Maître avait déjà dépassé la capacité d'attention de la gamine.

Pendant qu'il parlait, elle observait la nouvelle venue.

C'était qui elle? Une nouvelle amie?
Si elle venait piquer leur méchant, ça allait cogner!

Elle avait beau avoir l'air bien plus grande qu'elle, vu de là-haut, c'était nettement moins impressionnant.

Elle commença à battre des pieds pour qu'on la repose à terre. Sans se préoccuper de savoir si elle touchait l'homme.

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Korydwen.
Elle vit arriver une autre petite fille, une grande petite fille, et la regarda d'abord d'un air suspect, jusqu'à ce que la nouvelle venue fasse part de son envie de jouer. Ah, une nouvelle copine de jeu, ptetre qu'elle saurait comment tuer le méchant, elle. En tout cas comme c'était une grande, ça faisait une alliée de taille.

Mais sa découverte de la nouvelle alliée s'arrêta vite quand le mechant proposa son jeu.


Zeu ?

Il fallait pas en dire plus à Kory pour réussir à capter son attention. Pis alors, chanter son nom pour voler comme un oiseau, super facile en plus, c'était dans ses cordes ça.
Elle leva les bras en l'air, prit une grande inspiration et se mit à crier sur l'air le plus agaçant du monde...


Koooooo'yyyyyyy Koooooo'yyyyyyyy Kooooooo'yyyyyy !


Au dessus d'elle, sa copine Alisse battait des jambes, ptetre pour voler ? Kory était pas sûre... Dans le doute, elle continua à chanter son nom.
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Lililith
Ah bon, ils veulent jouer aussi ? La Minusculissime dévoile ses dents.

Moi.

Pas le temps d'en dire plus, ni de sortir son chat du sac, non: la brunette commence déjà à "chanter".
Lili est surprise, un peu, qu'un Grand veuille jouer avec elles. Mais elle ne s'en fait pas plus...
Et commence à moduler des sons avec sa voix, tout en se tenant éloignée de celle qui beugle pour éviter de se manger une baffe.


Liliiiiiiiii !
Lili-Lili-Liliiiiiiiiiiiiiii !
Liiiiiiiiiiiiiiiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Les passants commencent à s'arrêter pour les regarder faire leur trucs.
Elle s'en tamponne l'oreille avec un sabot.


Liliiiiiiiii ! Liliiiililiiiiililiiiiiiiii !
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Watelse
Et paf! un coup de pied juvénile dans le torse! Le vieux Watelse faillit en lâcher sa prise. Il étouffait un juron tandis que les deux autres larves commençaient à scander leurs prénoms comme un cri de guerre.

Koooooo'yyyyyyy Koooooo'yyyyyyyy Kooooooo'yyyyyy !

Liiiiiiiiiiiiiiiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !


Au moins, il saurait qui elles sont. Il reposa à terre la brutale gamine. Et se tourna vers les deux autres papillons prêtes à battre des ailes pour tomber dans le filet tendu par Watelse.

Il saisit la plus grande et la fit tournoyer un moment. Watelse prenait presque goût à se tourniquer. Il se demanda ce qu'il se produirait s'il laissait la gamine s'envoler vraiment. Mais il ne fit que penser et ne passa pas à l'acte.


Au lieu de ça, il finit par l’asseoir sur le rebord haut perché.

Maintenant, fais cuicui cuicui, ça te va bien petit corbeau.

Et de une. Mieux fallait ne pas tarder et s'attaquer à la seconde "Ko'y".

Bon Koï Koï, tu vas faire kuikui aussi. Et un, et deux, ....

C'est qu'il avait mal au dos le Watelse, alors il rassemblait toutes ses forces à "trois":

Trois!

Dans un râle, il souleva la petiote, qui heureusement s'avérait plus légère que la précédente et la fit virevolter au dessus de sa tête. Soudain il espérait que la jeunette n'ait pas mangé auparavant. Il se prendrait tout sur la tête sinon.
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Alix_alcidie
Heureusement pour son compagnon de jeu, le déjeuner de la petite était déjà bien digéré et elle avait l'estomac solide.

Ravie de tournoyer dans les airs, elle battait des mains en riant, encourageant l'homme à grands cris :


Cor!
Cor!


Oublié le méchant à tuer et la quête pour retrouver Papa. Tendant les bras vers l'homme pour l'enlacer, elle annonça :

Alisse aime toi.
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Watelse
Watelse se sentit étouffer enserré dans ces petits bras de grenouillette. De honte? D'embarras? De tendresse? Un peu tout ça à la fois. L'homme qui avait l'âge d'être grand père n'était même pas encore père. L'amour d'un enfant lui était inconnu.
Cette petite marque d'affection venant d'un petit être sans trace de bassesse grattouillait le coeur dur de Maitre Watelse.


Alisse aime Wawa?..............................................................(long silence d'étonnement).............................................................(long silence d'hébètement).............................................(longue réflexion)............ Cela semble justifié. Ma Personne vaut bien l'amour d'un petit être, même femelle.

Une fillette perchée comme un corbeau sur sa branche attendant son fromage. Une autre souhaitant voler tel un canard dont on fera un jour du confit. Une tierce accrochée à son cou comme une tique.

De quoi faire fléchir la détermination du Grand Watelse.

Bon.... Elle est où votre gouvernante, que Wawa la sermonne.
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