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Info:
Les retrouvailles entre Gui et sa sœur Yris.

[RP] Triskell Pe brezel pe karantez

Yris
15 ans plus tôt …

Au couvent des clarisses à Dax
Citation:
« Bonjour Sieur Duenerth.
Yris, c’est ainsi que nous avons nommée la petite, est au couvent depuis 15 jours. Elle est parfaitement bien et enchantée d’y être… »


Voici les quelques mots que Yann Duenerth reçu de sa fille. Ce jour là tout était fini pour lui. Un duel l’attendait. Malgré tout l’amour qu’il avait pour cette enfant, la vie en avait décidé autrement, il allait donc se rendre au lieu et à l’heure indiqués. Yann Duenerth avait été accusé par une femme de s'être introduit de nuit, à visage masqué, dans son château et d'avoir abusé de sa tendresse pour son mari, parti en guerre et dont elle attendait le retour. Il avait protesté de son innocence, et, sur la demande de l’homme, le duché avait déclaré qu'il échéait gage et ordonné le duel. Le jugement d Aristote fut défavorable à Duenerth et on acheva le vaincu en l'accrochant à la potence du champ clos.

15 ans plus tard …

Yris grandit. C’est une belle jeune fille, brune aux yeux vert émeraude la peau légèrement teintée. Elle porte un collier. C’est le seul souvenir de son enfance. Elle aime courir dans le cloître du couvent. Elle adore lire dans la bibliothèque. Yris est instruite, intelligente parle le latin. Mais se passionne pour la Bretagne dont elle n’a que des écrits satiriques de la France. Elle trouve injuste ce que l’on dit et finit par se révolter intérieurement.
Un soir, elle entre discrètement dans le bureau de la Prieure, trouve le registre et arracha la page la concernant.

Citation:
Fiche identité du Monastère les Clarisses Dax Gascogne en l'An Grâce 1444
Prénom : inconnue
Nom du Père : Yann Duenerth
Nom de la mère : Gwinwere de Guennec selon les dires du père.
date de naissance : 20/06/1440 sur les dires du père mais incertain paraît plus jeune.
Recueillie : 03/12/1444
Brune aux Yeux vert émeraude à la peau hâlée.
Enfant fétiche, fort maigre. Parle très peu et sale.
Abandonnée par son père.
Porte un médaillon avec son initiale Y, Nous Prieure du Monastère des Clarisses appellerons cette enfant Yris.
Qu’Aristote la protège.


En fuite, elle part sur les routes de France se dirigeant jusqu’à la Bretagne.
Et c’est à Rohan que son histoire débute.

Elle écoute, elle discute. Elle rêve, elle aussi, d’une grande famille et dit qu’elle n’a rien, juste son collier. Guigoux, examine l’objet et lui dit que ce n’est pas une initiale mais un Triskell.
C’est alors qu’il lui montre que la famille qu’elle cherche est Mille fois plus importante, que c’est une Nation , La Bretagne. Un fort sentiment d’amitié profonde, l’amitié amoureuse, née entre Yris et Guigoux et toute sa petite tribu.

Mais un soir en taverne, c’est le départ pour Guigoux. Yris a peur, peur de se retrouver seule.
Elle détache son triskell, attrape le poignet de Gui et noue le bijou sous celui –ci pour qu’il soit plus près du coeur.

- Tiens ! Prends le, il te protègera. Et surtout ne le perds pas hein ? dit-elle timidement.
Guigoux
[19 ans plus tôt...]

Juin 1440. Par une chaude journée d'été, une jeune femme (hum) répondant au nom de Gwinvere de Guennec parcourt les rues de Fougères d'un pas rapide et... Elle tourne dans une rue, s'engouffre dans une autre, glisse entre les passants, ne salue personne et arrive devant les portes de l'immense bâtisse. Le monastère, repère secret des moines... Elle dépose le petit paquet qu'elle porte dans ses bras au pied d'une petite porte qui fend l'immense porte en bois du dit monastère. Un dernier regard et Gwinvere disparait. L'histoire veut qu'on l'ai retrouvé morte dans sa maison quelques jours plus tard.

Le paquet se révèle être un enfant chaudement emmitouflé dans ses langes portant un petit triskell à son cou et une lettre glissée entre le bambin et les langes. Le moine qui ouvrit ensuite la porte et prit la lettre, pu lire:



La lettre se retrouva par un concours de circonstance dans un coffre avec le triskell que portait l'enfant autour de son cou lors de sa découverte.


[Quelques jours avant aujourd'hui:]

Cela piaillait en taverne, il y avait du monde... Et comme à son habitude, Gui tenait Lena dans ses bras et riait, essayant de faire rire la jeune plante qu'il enlaçait.

Le temps s'égrainait au rythme des chopes et des rires, et des mains qui s'enlacent... Une nouvelle personne entra, inconnue à Rohan. Inconnue tout court. Mais le vert de ses yeux vint se loger au fond des océans que sont les siens. Un quelque chose... Une étincelle... Un sursaut de cœur... Quelque chose d'invisible venait de se tisser.... Il la dévisagea doucement, et fit comme si de rien n'était. Pendant quelques jours, son petit cœur se déchirait entre Lena et Yris, quoi que l'Amour véritable, il semblait le trouver au creux de Lena.

Un soir, Yris présenta un triskell à Gui, pensant que c'est juste un Y comme le Y d' Yris. Mais le jeune homme eu vite fait de lui expliquer la véritable signification de ce bijou. Malheureusement ce fut aussi le soir où Gui du partir pour Rieux quelques jours. Ainsi tout débuta ce soir là...


Citation:
- Tiens ! Prends le, il te protègera. Et surtout ne le perds pas hein ?


Le jeune homme sourit franchement et de son aplomb évident, toujours enlaçant Lena, répondit:

-Ceci est un bijou personnel je n'ai pas le droit de l'accepter...

Mais elle était trop rapide, elle avait déjà noué le collier au poignet de Gui. Il regardait alors le dit triskell qui au fond, fin fond de lui, lui rappelait inconsciemment quelque chose.

-J'en prendrais extrêmement soin... Comme si il était mien...

Puis la curiosité s'empara de lui...

-Mais comment l'as-tu obtenu?
Yris
Lorsque leurs regards se croisaient, des frissons envahissaient le corps d’Yris comme un éclair qui déchire le ciel. Mais elle était assez intelligente pour avoir vu des sentiments naître entre Gui et Léna. Alors elle faisait comme si de rien n’était. Elle ouvrait son cœur à une amitié passionnée instinctivement naturelle.

Et c’est dans ces moments là comme aujourd’hui que sa timidité resurgissait.
Assise, à face de lui, et malgré la présence de Léna et d’Eliotte, les deux êtres les plus chers à Gui, plus rien n’existait. Une fusion, une osmose existait entre Yris et Gui.

Citation:
- Mais comment l'as-tu obtenu?


- Je ne sais pas réfléchit-elle. Je crois que je l’ai toujours eu. Il fait parti intégrant de ma vie.Au couvent où je fus mise, les religieuses me punissaient si j’avais le malheur de le perdre. marqua une pause Elles me laissaient des jours et des nuits à le rechercher. Elles me disaient qu’il fallait que je l’aie toujours sur moi.marqua une seconde pause Qu’il serait la réponse à mes questions.

Tout en ayant le poignet de Gui dans sa main et en plongeant ses émeraudes dans la profondeur des océans de Gui, elle souligne :
- Je sais que c’est lui qui m’a guidé jusqu’ici.

C’est à cet instant là que son esprit se mit à voyager dans le temps, lui rappelant les souvenirs.
Lena4
[En taverne]

Une soirée comme elles les aimait. La boisson de plaisir qu'elle dont elle s'était privée neuf mois durant, accompagnait les rires et les murmures tendres, amoureusement reposée contre son Aimé, et les discussions réfléchies autour de l'Encyclopédie pousièreuse de Gui, recueils d'archives bretonnes si utiles quand on cherchait ... qui on était ...
Entre Yris et Lena était née l'amitié, même si avant ses aveux amoureux elle avait surpris une conversation galante entre Gui et sa soeur, qui l'avait effrayée, alors qu'elle tombait dans le trou de la perte, griffant inutilement les parois effritées, et qu'elle avait cru entrevoir la main de Gui tendue vers elle. Et si ...
Mais les regards s'étaient croisés, les bouches embrassée, les mains jointes, les âmes enlacées ...
Elle n'avait plus douté.

Mais, ce soir là ... Alors qu'Yris liait le triskell autour du poignet de son amant, elle se taisait. Elle se faisait poussière, tenture, se faisait oublier ... Mais qui vous dit qu'une poussière, une tenture, un être oublié, ne peut écouter, observer, analyser ... Ressentir des sentiments...

Elle vit l'étincelle, ressentit l'étrangeté et la fusion des regards, et elle aussi, fit comme si de rien n'était. Qui sait comment serait le monde si chacun agissait selon ses sentiments premiers et instinctifs ... Elle n'osait l'imaginer.
Lena enserra plus fort son Aimé -inconsciemment ?- de ses longs bras maigres. Jalousie ? Possession ? Amour ... Elle refermait la main sous le filet d'eau pour ne pas le laisser glisser entre ses doigts. Le regard vert d'Yris dans les azurs de Gui, elle aurait voulu que ce soit le sien.

"Ne t'en va pas, Gui, ne va pas vers une autre, je t'aime ..." Comme les sentiments humains sont complexes, et comme nos pauvres esprits de peintres débutants ne peuvent cerner les couleurs sans les mélanger !
_________________

Vous connaissiez Lena ? Vous ne la reconnaîtrez plus.
Eliotte
Eliotte avait pris l'habitude de venir en taverne avec toutes ses peintures multicolores. Là c'était la faute à grande tatie, elle lui avait une belle chose qu’était la décoration intérieure.

Elle s’était tant amusée à redécorer la tav de mamie, qu’elle avait mis dans son ptit sac plein de pigment de couleur.

Eli arrive donc dans la taverne pour rejoindre papa et yris, une nouvelle dame qu’éliotte aimait beaucoup. Si papa tombait amoureux de la dame, elle serait d’accord mais non le cœur a sa raison que l’esprit ne comprend pas toujours.

Elle fait un énorme bisou à son papa et commence à la chatouiller, c’est un code entre eux deux, un moment privilégié entre eux deux.

Puis elle trouva que dame yris était bien silencieuse et pour cause elle était partie loin très loin dans ses songes. Eli fit un dernier bisou à son papa et file chercher son ptit pinceau. Puis commence à peindre en rouge et noir le visage d’yris.

Une fois son travail fini, elle file sur les genoux de papa comme si de rien n’était en se cachant de rire.

[/i]
_________________
Yris
Le pinceau lui chatouilla le nez. Ce qui réveilla Yris de ses rêveries. Bien évidemment cela fit bien rire tout le monde dans la taverne.
Elle regarda ses amis :


- mais ? Pourquoi rigolez vous ainsi ? demanda –t–elle.

Et là elle comprit ce qui venait de se passer. Toute confuse, elle passa ses fines mains sur son visage et étala toute la peinture rouge et noir autour de ses yeux émeraude. Puis regarda ses mains toutes sales. Un sourire sadique se lit sur ses lèvres, elle s’approcha de TitEliotte et de Gui voulant les barbouiller à leur tour.
Adenora
L'ambiance était détendue et chaleureuse comme à l'accoutumé dans les tavernes rohannaises où il fait si bon se réchauffer le coeur en plus du reste.
Dans le fond de la taverne la petite sauvageonne qu'ils avaient su apprivoiser les observait, consciente que cette histoire de triskell recelait quelques mystères qui ne demandaient au fond qu'à être révélés.
Et tandis que les protagonistes principaux tentaient de percer à jour la signification des confidences échangées, plongés tout deux dans les méandres de leurs pensées, la vie suivait son cours, comme Eliotte le fil de ses espiègleries...
Adenora la regarda faire, amusée de son audace comme de l'état second d'Yrissette.


mais ? Pourquoi rigolez vous ainsi ?

C'est d'un regard innocent, singeant l'incompréhension qu'elle répondit à la question, avant de croiser celui de sa comparse Eliotte qui suffit à libérer son fou rire.
_________________
Eliotte
en voyant la figure d'Yris, Eliotte éclate de rire car elle ne pouvait plus se retenir en plus elle avait croisé le regard d'Ade.

Elle se cache dans les bras de papa pour éviter d'être peinte en bleue aussi.

Elle regarde Ade et pense qu'elle aimait cette ptite fille et qu'elle allait devenir super copine toutes les deux.



Papaaaaaaaaaaaaaaaaaa il faut fuitttttttttttttttttttttttt yris veut nous peindre aussi
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Guigoux
Aillant suivi toute la scène, il récupéra sa fille dans ses bras, la prit comme un sac à patate et se mit à courir partout dans la salle pour éviter les coups de la jeune Yris!

Glissant sur des traces d'alcool renversé, slalomant entre les chaises et les tables. Priant Yris de rien faire:


-Ah non! Ah non! Ah non! Arrêtes!! J'ai rien fait, je suis zinnocent, j'ai rien fait.

Comme il serait dit dans une série américaine: Pourquoi vous vous êtes enfuis?" et le fuyard de répondre: "J'ai rien fait...". Sauf que le Gui là... Il a rien fait...

-C'est elle, c'est pas moi, c'est elle!

Il s'arrête brusquement:

-Et pourquoi tu te nettoierais pas?
Yris
Pourquoi tu ne te nettoies pas ? en voilà une question.
Il faudrait aller au lavoir pour se laver le visage et ensuite trouver quelque chose pour s'essuyer.

Yris regarda d'un air malicieux Gui.
Un mouchoir? ce serait trop simple à demander et Yris aimait s'amuser dans ces circonstances.
Un seau rempli d'eau se trouvait non loin du comptoir. A quoi pouvait servir ce seau? peu importe.

Yris plongea ses mains dans l'eau froide et se frotta le visage pour enlever tout le chef d'oeuvre de TitEliotte. Elle secoua ses mains mouillées tout près de Gui ce qui l'éclaboussa. Et d'un ton tout naturel :


- tu me prêtes ta chemise? tout en souriant et sans se soucier si cela plairait ou pas à certaines.
Guigoux
Yris a écrit:
- tu me prêtes ta chemise?


Réponse immédiate et logique.

-Euh non... Je m'exhibe pas n'importe où namédis!

Pi une idée...

-Fouilles dans ma besace, y a une chemise bleue, griffée, de marque, confectionnée par Rhadia, indestructible. Prends là, elle te sera utile.

Il regarda le paquet qu'il avait sur l'épaule.

-Lili tu m'aimes?

Et l'ébouriffa.
Yris
il était trop facile qu'elle puisse avoir en effet cette chemise.

Élever par les religieuses demande une certaine éducation.

Donc Yris prit un air de pimbêche et prétentieuse ce qui n'était absolument pas son habitude et répondit :


- Je ne fouille pas dans les besaces des autres , moi. répond-elle sur un air hautain .Puis commença à essuyer ses mains sur le bras de Gui.
Guigoux
Ola l'autre.... En plus elle parle comme une péteuse...

-On ne fouille pas sans autorisation. Là je te la donne alors... Fouille...

Il la regarda et tapa sur ses doigts alors qu'elle s'essuyait sur sa manche.

-Et la politesse veut qu'on ne s’essuie pas sur les autres.
Yris
Puisqu'il lui avait donné la permission, elle fouilla dans la besace. Elle trouva en effet une chemise ...bleue. Elle regarda Guigoux.

- Hmm dommage de salir cette chemise... sourit -elle .Tiens une poche ... hey! , mais il y a des choses dans cette poche.

Et voilà Yris en train de mettre tout ce que pouvait contenir cette poche sur la table . .. un mouchoir blanc, des écus...puis son regard s'arrêta net sur une pièce qui ne semblait pas en être une ... Elle la sépara des autres avec un seul doigt puis l'a mise dans sa main. Elle fronça les sourcils puis déclara.

- ce n'est pas une pièce ca? ... c'est un triskell...comment l'as-tu eu ?puis regarda Guigoux avec un air interrogateur demandant des explications.
Guigoux
"Bah vas-y, fais moi les poches pendant qu'on y est?" La Demoiselle qui fouillait aurait certainement aimé emprunter les écus qui gisaient maintenant sur la table. Le mouchoir blanc, souvenir d'un sanglant passage en taverne en Savoie. Sisi! On peut saigner et pas garder une cicatrice visible. Surtout lorsqu'on saigne du nez.

Le triskell... Ah le Triskell... Souvenir égaré d'une promenade maritime au fond d'un lac avec une demoiselle. Souvenir d'une journée qu'il ne pouvait oublier. Ce Triskell, il l'avait offert fut un temps. Il l'avait offert à cette femme avec qui il avait nagé. Souvenir devenu douloureux avec de sombres affaires de tromperies et autres stupidités assez masculine.

Ce souvenir refit surface d'un seul coup, et serrant son Aimée dans ses bras, il regarda Yris.


-Je... Je l'ai trouvé au fond d'un lac avec un parchemin qui traine dans ma besace. J'ai pas de signification à ce Triskell.

De hausser les épaules et de perdre son regard dans le vide, câlinant la belle demoiselle qu'il aimait plus que tout...
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