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Info:
Retrouvailles avec sa cousine, Violinah de Guennec.

[RP ouvert] Quand ce qui reste d'eux est un bout de métal.

Violinah
On t'avait prêté une robe afin d'être plus présentable.
Tu te promenais dans la ville, profitant du trop rare soleil sur ta peau, quand tu avais pressenti qu'on te suivait.


« Mam'zelle ! »

Ça se confirme. Cependant tu ne te retournes pas, pas tout de suite. Peut-être ne s'adresse-t-il pas à toi ? Peut-être veux-tu, inconsciemment, retarder l'inéluctable ?
Mais déjà l'homme arrive à ta hauteur et te dépasse avant de se retourner.
Tu ne peux que t'arrêter pour éviter la collision.


« Vous m'voulez quoi ? »

Le pressens-tu déjà, ce qu'il va te dire ? Est-ce pour cela que tu te montres si hargneuse ?
L'autre, déboussolé, recule d'un pas.


« Oui, c'est bien vous. C'est moi qui vous ai amenée ici. »

Mais à quel jeu joue-t-il ? C'est donc de sa faute, si tu te trouves ici ? Ta colère monte et tu ne t'aperçois pas qu'il triture quelque chose dans ses mains.

« J'peux savoir pourquoi ? C't'une blague ? C'est Guillaume ? »

L'autre paraît surpris. Une boule se forme dans ton estomac.

« Hein ? Non. Marchons un peu, voulez-vous ? »

Et sans prévenir, il t'attrape le bras. Peu lui importe que tu ne veux pas, toi. C'est trop tard.

« Je suppose que ce Guillaume voyageait avec vous... »

Méfiante, tu acquiesces en silence.
Puis, tu ajoutes:


« Avec Anna, et Jacques, et d'autres... »

Nerveux, il malaxe ton bras.

« Ah... »

Tu te plantes devant lui.

« Y s'est passé quoi ? »

Il prend une grande inspiration et sen lance tout en se remettant à marcher.

« Voilà. Il y a de cela six jours, je vous ai trouvée dans un fossé. Je revenais de mon champ. Visiblement, des brigands m'avaient précédés. »

Ton souffle se fait court. Tu perds pied.

« 'Veut dire quoi, ça ? »

Il te regarde, attristé.

« J'ai vu les corps. Je me suis approché voir si certains étaient vivants. Ils avaient tout pris: bourses, vêtements, bijoux... »

Tu grimaces. Oui, ta broche a disparu. Seule chose qui te restait d'eux.
Mais maintenant, tu te souviens.
Ils sont partis dans un éclat de rire, la plus belle mort que tu eusses pu imaginer pour eux.


« Vous seule respiriez encore. Je vous ai vite emmenée voir un médicastre, ici, à Rohan. Je suis ensuite retourné les enterrer. »

Tu demeures interdite. C'est impossible.

« Je dois vous dire... J'ai retrouvé ça. Dans leur hâte, ils ont dû le laisser tomber... »

Il te tend quelque chose. Toi, tu le prends automatiquement.

« Je vous aurais bien emmenée quelque part, ça m'embête de vous laisser comme ça, mais ma femme est sur le point d'accoucher... »

Tu hoches la tête, il s'en va.
Tu le regarde disparaître, cet oiseau de mauvais augure.
Tu n'as même pas le temps de lui dire merci.
Mais de quoi, au juste ? D'avoir brisé l'espoir qui survivait en toi, et par là même, ta vie ?
Quelque chose en toi vient de mourir, tu le sens au plus profond de ton être.
Tu te remets à marcher.
Pensive, tu t'accroches à la broche que tu portais jadis à tes vêtements.
Curieuse, tu te demandes ce que représentent les gravures effacées à cause des morsures que tu infligeais, petite, à ce bijou.
Ton imagination se met en marche et te permets d'échapper quelques instants à ta triste réalité.
C'est pourquoi tu ne te rends pas compte que tu marches droit vers quelqu'un...


Je n'avais pas trop d'imagination. Si vous avez un meilleur titre, proposez !
Guigoux
Il marche, rêveur, heureux, jeune, épanoui.... Il marche dans cette rue, foulant la boue de la veille. C'est en allant vers la carrière de pierre, comme chaque fois par semaine. Il rêve le jeune homme. Il rêve de sa douce, de sa fille, de sa sœur, de sa famille... Il marche, souriant. Toujours cette rue de boue sous les pas, il avance et note dans son esprit qu'une femme lui arrive droit dessus, mais dans sa rêverie, il avance.

Quelques pas plus tard, Gui de Guennec se fait violemment renverser et le ramène à la réalité d'une rue pleine de boue et de flaques d'eau. Dans sa chute, essayant de se rattraper pour ne pas tomber, il entraîne la demoiselle qu'il croisait alors. Se retrouvant assis sur son fessier, il regarde autour de lui et grumpfe (Oui oui du verbe "grumpfer" qui signifie: faire grumpf) avant de constater que ses braies pure sont maintenant pleine de terre et d'eau... Et re-grumpf... Égoïstement il se relève pestant après la boue, et la pluie, et l'eau.


-Pouvait pas m'arriver un aut'jour ça nan? Pas vrai... Forcément, fallait qu'il ai plu... Raaaah... Va falloir aller se changer... Pffff. Fait chier.

Un tantinet grognon, quelque chose git dans son champs de vision en plus de la demoiselle qui l'a renversé. Toujours aussi égoïste, le jeune Guennec s'en va ramasser le truc. Une broche. Qui porterai une broche par ce temps... Instinctivement, il la garde dans sa main et note bon nombre d'éraflures. "Mais ils font quoi avec leurs broches les gens...?" Pense-t-il. Il se tourne alors vers la demoiselle qui entretemps s'était redressée et lui tend une main, sans sourire aucun.

-Faudrait faire attention où vous mettez les pieds demoiselle.

Et la relève avec vigueur, sans pour autant lui démettre le bras.

-Je crois que vous avez perdu ce truc... Il est sacrément abimé tout de même. Un peu plus et on ne distinguera plus les motifs qui y sont gravés.

Lui tend alors le dit truc, jetant un œil à la dite broche avant de se raviser et de la frotter contre ses braies et de la lui retendre.

-Prenez en soin. C'est un objet de famille de grande valeur. Et par pitié, faites attention....
Violinah
Pif ! Paf ! Pouf !
Ni une ni deux, tu te retrouves par terre, tirée de ta rêverie.


-Pouvait pas m'arriver un aut'jour ça nan? Pas vrai... Forcément, fallait qu'il ai plu... Raaaah... Va falloir aller se changer... Pffff. Fait chier.

Tu restes silencieuse, tu tentes de te relever. Peine perdue.
Tu paniques quand tu t'aperçois que tu n'as plus la broche.
Où est-elle ? Non, tu ne peux pas l'avoir perdue !


-Faudrait faire attention où vous mettez les pieds demoiselle.

« J'suis désolée. J'vous avais pas vu. »

Tu grimaces quand tu vois que tu l'as sali.
Il te remet debout comme ça, sans façons, brutalement.


-Je crois que vous avez perdu ce truc... Il est sacrément abimé tout de même. Un peu plus et on ne distinguera plus les motifs qui y sont gravés.

Ah ! C'est lui qui l'a ramassé. Il te la tend, avant de se raviser et de la frotter sur ses braies.

-Prenez en soin. C'est un objet de famille de grande valeur. Et par pitié, faites attention....

« Tur... Trugarez. »

Tu prends le bijou et fixes pour la première fois dans les yeux l'homme d'en face.
Et là, stupeur. Ses yeux ! Ce sont les même que ceux de Guillaume. La même couleur.
Les vannes que tu retenais craquent et tu te mets à pleurer sans retenue.
Tant pis pour ta dignité.
La question que tu voulais poser est oubliée, seul compte le désespoir auquel tu t'adonnes...
Guigoux
Elle pleure... Mais pourquoi pleure-t-elle? Il est doux comme un agneau le Gui... Certes pas sur ce coup là.

Alors que la demoiselle déverse ses litres de liquide lacrymal, il s'approche d'elle et pose lentement sa main sur son épaule et dit:


-Hum... Je reconnais avoir été un peu brusque, mais ne pleurez pas. Cela n'en vaut pas la peine voyons. Séchez vos larmes.

Mais on ne pleure pas pour si peu, et ça le Gui, il le sait bien.

- Demoiselle, je crois que vous avez besoin de vous reposer. Ne voudriez vous pas rejoindre une auberge pour vous reposer, et reprendre des forces?

Se repérant brièvement dans la ville, il choisit alors l'auberge la plus proche, la taverne Deus Hent. Il pose à nouveau son regard sur elle, après avoir regardé la broche, et lui sourit, attanedant une réponse, ses yeux bleus dans les siens.
Violinah
-Hum... Je reconnais avoir été un peu brusque, mais ne pleurez pas. Cela n'en vaut pas la peine voyons. Séchez vos larmes.

Sécher tes larmes ? Et comment ? Est-ce seulement possible, d'endiguer ce flot qui sort de tes yeux ?

- Demoiselle, je crois que vous avez besoin de vous reposer. Ne voudriez vous pas rejoindre une auberge pour vous reposer, et reprendre des forces?

« Je... J'sais pas. Ptêt bien. »

Tu ne sais plus où tu en es, ce que tu dois faire, ce que tu veux.
Il te regarde, il attend ta réponse, et pourtant tu ne sais plus ce qu'il faut répondre. Tu le regardes, tes doigts blanchissent parce que tu sers la broche très fort.
L'auberge ? Pour y faire quoi ?
Guigoux
En plus une indécise... On aura tout vu... On prend sur soit mon cher Gui.

-Allons-y alors...

Si ce n'est pour se reposer, le jeune homme n'a pas l'intention de rester dehors à se les peler. Il passe donc un bras autour du sien en soutient, on sait jamais,des fois qu'elle tombe raide....

Il accompagne donc la demoiselle vers la dite taverne et engage la discussion. Cela peut tout de même aider. Et comme ça il aura pas perdu grand chose.


-Je suis Gui de Guennec. Et je me demande pourquoi pleure vous... Je vous ai fait mal?

Ils passent tout deux la porte:

-Demat.

Et vont prendre place involontairement choisie parmi les tables. Puis le Gui regarde la demoiselle. Et demande deux bolées de Chouchen pour remonter le moral. Puis il s'adresse à nouveau à la jeune dame.

-Je ne vous ai jamais vu ici... Vous voyagez?
Violinah
-Allons-y alors...

Il t'attrape le bras. A-t-il peur que tu t'envoles ?
Quoi qu'il en soit, il t'entraîne vers une taverne.


-Je suis Gui de Guennec. Et je me demande pourquoi pleure vous... Je vous ai fait mal?

Tu n'as pas le temps de répondre que déjà vous passez la porte.

-Demat.

« Demat. »

Il te guide à travers la salle enfumée vers des places libres. Vous vous asseyez. Lentement, doucement, tu sèches tes larmes.

-Je ne vous ai jamais vu ici... Vous voyagez?

Un timide sourire apparaît sur ton visage. Décidément, il y tient, à sa conversation !
Tes mains se referment sur le chouchen, tu en bois une gorgée.
Puis tu le regardes. Et tu frémis à l'idée que ces yeux ne sont pas ceux de Guillaume. Que tu ne verras plus jamais les siens briller...
Tu t'éclaircis la gorge.


« Au passé, ce s'rait plus juste. J'croyais que j'm'étais perdue. J'croyais qu'mes compagnons d'route m'avaient fait une blague...
J'en ai envoyé, des pigeons pour avoir des nouvelles d'eux, pouvez m'croire. »


Tu es lancée, il faut que ça sorte. Tu serres les poings.

« Ben, ces maudits piafs y m'sont rev'nus. Pis aujourd'hui, on est v'nu m'dire que... »

Ta voix se brise. Tu ne peux pas continuer. Ta gorge se noue, et tu combats cette envie de pleurer.
Tu bois une nouvelle gorgée de chouchen, gênée.
Guigoux
Les silences en disent long... Le jeune énergumène a compris ce que le non dit signifie. Il la regarde avec tristesse , et sourit un peu.

-Mais d'où venez vous? Avez vous un nom?

Questions bêtes et stupides qui aident à évacuer parfois. Il joue avec sa chope, n'y touchant pas. Les yeux glissent alors vers la broche, et ses dessins déjà vus...

-Sur votre broche... Il y a des dessins... Je les ai déjà vu... Mais je ne sais où.

Il avait passé quelques jours à commencer à rétablir le manoir de sa mère, mais il ne s'en souvenait pas... Armoiries étranges.

-Ce sont des... armoiries?

Si la réponse était oui, alors il faudrait faire autre chose... Chercher à nouveau où est-ce qu'il les a vu.
Violinah
-Mais d'où venez vous ? Avez vous un nom ?

Tu hoches la tête.

« J'm'appelle Violinah. Et entre nous, dans le groupe, on se surnommait les enfants du Vent... Enfin, c'était surtout pour dire qu'on n'avait pas d'attache.
Tout l'temps sur les routes... »


Tu as un sourire, qui se fige quand il t'annonce qu'il a déjà vu ta broche.

« C'possible ? »

Tu fronces légèrement les sourcils.

« Ptêt bien, après tout. Ptêt bien que c'sont des armoiries. »

Tu rougis, quelque peu honteuse.

« Quand j'étais p'tite, j'la mordais souvent... Ça nous arrivait d'avoir faim... C'pour ça qu'on voit p'us bien c'qu'il y a d'ssus. J'suis désolée... »
Guigoux
La répond est oui... Va falloir chercher dans sa mémoire, et il prend la mine de réflexion qu'il a quand il réfléchit. Il regarde alors la demoiselle et sourit tout bas, cherchant où il aurait pût les voir. Dans l'immédiat ne cela ne lui revenait pas... Tout ses trajets qu'il a fait ces derniers jours de redessinent dans sa tête et son esprit. Et il pose d'autres questions. Peut être que cela l'aidera...

-J'aimerais que vous me parliez un peu de vous, cela m'aidera peut être à trouver où j'ai vu ces broches...

Il la regarde doucement et dessine un arbre sur la table avec son index... Un arbre généalogique, fronçant les sourcils. Il pose à nouveau son regard sur elle.

-De Guennec, ça vous rappelle quelque chose?
Violinah
Il te sourit.
A ton tour tu lui dévoiles tes dents.


-J'aimerais que vous me parliez un peu de vous, cela m'aidera peut être à trouver où j'ai vu ces broches...

Par où commencer ?
Tu réfléchis tandis qu'il dessine sur la table.



-De Guennec, ça vous rappelle quelque chose?

« De Guennec ? Mmmh. »

Tu fronces les sourcils.

« Ptêt bien qu'oui. »

Mais il y a sûrement très, très longtemps, et cela doit faire partie d'un coin très poussiéreux de ta mémoire.

« Vous parler de moi. Compliqué.
D'aussi loin que j'me souvienne, j'ai toujours été sur les routes... J'crois. »


Un souvenir te revient.

« On d'vait fuir... »

... Ventre à terre.
Des cris.
Ce souvenir, tu l'avais enfoui. Guillaume avait été très en colère, quand tu lui en avais parlé. Tu avais décidé de ne plus jamais lui donner l'occasion d'être mécontent de toi. Tu l'avais donc oublié...
Guigoux
Violinah a écrit:

« Vous parler de moi. Compliqué.
D'aussi loin que j'me souvienne, j'ai toujours été sur les routes... J'crois. »


« On d'vait fuir... »


-Grumpf... J'aimerais que vous essayez de remonter vraiment dans vos souvenirs, une idée quelconque, un détail, même minime? Que deviez vous fuir?

Tantôt passionné, tantôt buveur, il la regardait fixement, ses azurs ne tanguaient pas. Juste elle et lui.
Violinah
-Grumpf... J'aimerais que vous essayez de remonter vraiment dans vos souvenirs, une idée quelconque, un détail, même minime? Que deviez vous fuir?

Tu fronces les sourcils.

« Fuir ? On d'vait fuir des gens, j'crois.
J'étais p'tite, j'me souviens plus. En plus, Guillaume l'avait dit qu'on pouvait pas en parler. »


Tu renifles. Il est mort... Tu peux contourner l'interdiction, non ?

« Y en a qui l'ont fait, pensez bien. Le soir où j'l'ai évoqué, c'souvenir. L'soir où Guillaume m'a puni parc'que j'en avais parlé.
Ils ont cru qu'je dormais. »


Tu bois une gorgée pour te donner un peu de temps.

« Y z'ont dit qu'il avait été dur, que j'pouvais pas savoir.
Y z'ont dit aussi que...
Qu'vu mon rang m'traiter d'la sorte c'était interdit. »


Tu n'avais alors pas compris, pas plus qu'aujourd'hui.

« Y avait bien Jacques qui disait que j'étais une princesse, mais y plaisantait alors j'le croyais pas...
Croyez qu'ça un rapport avec ma broche ? »


Tu regardes l'homme, interrogatrice.

« Si j'm'en souviens si bien, c'est parc'que c'la seule fois où Guillaume m'a punie aussi fort. Après j'ai eu mal au dos pendant une semaine, malgré les pommades qu'Suzannah elle appliquait.
Guillaume, l'est venu s'excuser le lend'main, l'en m'nait pas large... »


Ton regard transperce l'homme en face de toi, tandis que tu revis la scène.
Oui, il avait l'air affligé. Mais pourquoi ? Et, de quoi ?
Guigoux
Violinah a écrit:

« Fuir ? On d'vait fuir des gens, j'crois.
J'étais p'tite, j'me souviens plus. En plus, Guillaume l'avait dit qu'on pouvait pas en parler. »


-Je ne...
Elle continua sans s'arrêter, il l'écouta alors.

Violinah a écrit:
« Y en a qui l'ont fait, pensez bien. Le soir où j'l'ai évoqué, c'souvenir. L'soir où Guillaume m'a puni parc'que j'en avais parlé.
Ils ont cru qu'je dormais. »


Il fronça les sourcils, mais ne dit mot, notant ses questions dans sa tête.

Violinah a écrit:
« Y z'ont dit qu'il avait été dur, que j'pouvais pas savoir.
Y z'ont dit aussi que...
Qu'vu mon rang m'traiter d'la sorte c'était interdit. »


Cela devenait de plus en plus étrange, et il fronçait toujours plus les froncils...

Violinah a écrit:
« Y avait bien Jacques qui disait que j'étais une princesse, mais y plaisantait alors j'le croyais pas...
Croyez qu'ça un rapport avec ma broche ? »


Violinah a écrit:
« Si j'm'en souviens si bien, c'est parc'que c'la seule fois où Guillaume m'a punie aussi fort. Après j'ai eu mal au dos pendant une semaine, malgré les pommades qu'Suzannah elle appliquait.
Guillaume, l'est venu s'excuser le lend'main, l'en m'nait pas large... »


Les sourcils froncés, cela ne suffisait pas. Plus, toujours plus!

-Mais quel est ce secret Demoiselle? De quoi avez vous parlé? Quel rang? Princesse? Racontez moi... Fouillez dans vos souvenirs, une discussion surprise entre deux? Un instant d'abandon dans la boisson. Les enfants sont curieux que diable...

Elle réagirait sans doutes à ces questions, à ces mots. Mais Gui, bien qu'insistant avait besoin d'indice sur la provenance de cette broche...
Violinah
Tu pensais que c'était fini ?
Non, en revoilà encore et encore.


-Mais quel est ce secret Demoiselle? De quoi avez vous parlé? Quel rang? Princesse? Racontez moi... Fouillez dans vos souvenirs, une discussion surprise entre deux? Un instant d'abandon dans la boisson. Les enfants sont curieux que diable...

Tu soupires.
Tu aimerais bien ne plus en parler, mais puisqu'il le faut...


« Ben... J'pensais qu'y disait ça pour plaisanter, y riait chaque fois... Pis y disait qu'l'écriture, les nobles femmes d'vaient savoir.
J'croyais qu'y riait, j'riais aussi... C'était pas vrai, j'crois pas du moins. »


Tu le regardes.

« Les enfants oui, pas moi. On m'avait appris à rien voir, rien entendre, rester discrète. »

Bref, tout le contraire de maintenant, quoi.

« Pis avec la peignée qu'Guillaume m'avait mise, j'voulais pas r'tenter l'expérience.
Alors pensez bien, j'ai p'us posé d'questions. »


Une nouvelle gorgée de chouchen est engloutie.

« Plusieurs fois, on a dû partir très vite des villages où on s'rendait... J'crois qu'la milice était à nos trousses.
Guillaume l'avait peur, j'crois bien. Ou en colère.
Y disait que ce vieux fou lâcherait jamais prise. »


Tu hausses les épaules.

« J'sais pas d'qui y parlait, mais y m'regardait toujours. Pis y s'accroupissait en m'disant qu'y z'allaient m'protéger.
De quoi, j'sais pas non plus.
J'ai supposé que c'était parc'que j'étais une enfant, les mômes faut toujours les protéger, plus qu'les autres. »


Tu esquisses un sourire.

« Pis j'ai grandi, on n'a p'us dû fuir.
'Fin si, mais Guillaume était p'us en colère.
Et on n'est pas vraiment v'nu dans c'coin. Jusqu'à... »


Tu essuies une larme fugitive.

« J'sais pas bien si ça vous aide... »
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