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Info:
Les feuilles de choux se multiplient...

[RP (pas si) crétin (que ça en fait)]AAPI spécial Hérauderie

--Une_main_coupable
Un cavalieeeeeeeeer qui surgit hors de la nuiiiiiiiiiit,
couuuuuuuuurt vers l'aventure au galooooooooooop.
Son nooooooom, il le signe à la pointe de l'épéeeeeee,
d'un A qui veut dire AAPI !

AAPI ! AAPI ! Journal rusé qui fait sa loi !!
AAPI ! AAPI ! Vainqueur il l'est à chaque fois !

AAPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !


--Pucellette


La jeune et timide Marie avait reçu mission de la part de sa maîtresse la vicomtesse de Bourmont d'apporter un casse-croûte à Napounet pour qu'il mange quelque chose de correct à midi. Il faut dire qu'il n'était au fond qu'un grand enfant, incapable de s'occuper de lui tout seul. Combien de fois l'avait-elle vu avec deux chausses différentes au pieds? Alors compter sur lui pour trouver une auberge pas trop mal famée ou même pour penser à manger entre deux délibérations du collège héraldique, c'était faire preuve d'un grand optimiste.
Aussi sa maîtresse qui avait quelque peu pitié de lui s'en occupait quelque peu.
Elle était donc à Paris. Brrr.. tant de personnes... surement plein avec de mauvaises pensées.. c'était ... comment dire? effrayant pour une simple jeune fille comme elle. Elle avait glissé rapidement à travers la foule pour trouver au plus vite le havre protecteur de l'hotel Saint-Paul et ses gardes. Ils étaient grands et faisaient peur en plus... à une jeune fille comme elle évidemment. Elle alla donc dans un coin isolé pour qu'on ne l'importune pas et pris dans son petit panier en osier un peu de lecture qu'elle avait apporté de Champagne avant de pouvoir crier tout fort: Napouchinounet! et trouver une présence un peu familière même si elle était restait assez méfiante envers le héraut qui avait été bien méchant avec elle parfois.
Quand soudain dans un coin tout proche, elle apercu quelques feuillets et une couverture familière. Un AAPI2 ici? Voilà qui était étonnant.. surtout qu'il était différent du sien. Elle compara la couverture avec celui qu'elle tenait en main:



Usurpation!Qu'on aille brûler le faussaire!

Elle avait acheté son journal dans sur une place de Champagne avec un vendeur agréé. L'autre ne pouvait être qu'une copie, un infâme plagiat! Elle entreprit quand même de le feuilleter pour voir s'il valait l'autre avant d'aller dénoncer cet acte abject auprès d'une autorité compétente afin qu'on pende immédiatement le coupable.

Flex
Passant discrètement derrière la crieuse, le jeune Comte lâchait rapidement deux piecettes, intrigué de l'annonce. D'Auxonne, soucieux du devenir de la hérauderie, s'en gloussait une bonne à lire les nouvelles Parisienne. Il repasserait par là, sans doute.
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Oksana
Oksana était inquiète. Elle avait envoyé Marie à Paris, rejoindre Napo avec quelques affaires qu'il avait bien entendu oubliées bien qu'elle lui avait maintes fois rappelé de les prendre. Mais, réflexion faite, ce n'était pas une très bonne idée, la pucelle étant très loin d'être suffisamment mure pour affronter non seulement la capitale, mais également le monde qu'elle allait croiser sur sa route. Cette pauvre fille qu'elle avait pris à son service par pitié était tout sauf équilibrée et sortable. Elle avait du recevoir un immense choc sur la tête lorsqu'elle était petite pour avoir un tel retard mental. Mais on ne pouvait lui enlever son dévouement et sa serviabilité.

Réfléchissant à une solution afin de s'assurer de sa sécurité, elle se décida finalement à prévenir son amie la vicomtesse Ylalang afin de l'informer de son arrivée et de s'assurer de la protection de son intégrité physique face aux odieux mâles en manque concentrés à l'hérauderie et dont Napo lui avait fait des descriptions des plus salaces à plusieurs reprises sur ces êtres emplis de pensées lubriques les plus effrénées.

Elle prit donc un parchemin qu'elle remis à un messager avec ordre de voler à Paris.



Citation:
Chère amie,


Je te prie de bien vouloir m'excuser mais j'ai besoin de tes services.

Napo ayant oublié moult affaires indispensables au domaine, j’ai du me résoudre à envoyer Marie les lui apporter. Celle-ci faisant une des ses premières sorties hors des murs de la propriété, je suis fort inquiète, connaissant les risques inhérents à l’entreprise d’un tel voyage pour une prude pucelle telle qu’elle.

De plus, Napinounet m’ayant raconté nombre d’histoires sur les mâles errant dans les couloirs de l’hérauderie, ceci n’est pas sans rajouter de l’inquiétude à cette mission que je lui ai confiée.

Je te prie donc de bien vouloir l’aider le temps de son séjour à Paris, tant pour trouver Napo dans son bureau, si tant est qu’il y soit réellement, que pour la protéger des vieux vicieux en quête d’une vierge telle que ma pucellette orléannaise. Je suis notamment anxieuse à l'idée qu’elle rencontre ton ancien bellâtre, qui – à ce qu’il parait – a complètement perdu la tête depuis votre rupture et arbore des cicatrices inquiétantes sur son corps devenu flasque consécutivement à l’arrêt brutal de vos ébats.

Je te la confie donc, sachant qu’elle sera en de bonnes mains. Je la trouve encore trop jeune pour l’initier aux choses de la vie et je tiens à ce qu’elle conserve sa candeur au maximum, craignant qu’une telle découverte lui cause un choc irrémédiable et l’entraine dans les bas fonds au vu de sa fragile santé mentale.

Je te remercie et t’embrasse.

Ton amie,
Oksana de Floret

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Ylalang
Alors qu'Ylalang se dépatouillait avec les affaires de la généalogie, une missive champenoise vint interrompre ses recherches et creusage de cervelle. Elle lut d'abord avec scepticisme la lettre de la Vicomtesse de Bourmont, puis leva les yeux au ciel.

Pff, est-ce que j'ai une tête de chaperon moi ? J'ai bien assez de la duchesse d'Alençon à former à la Nobl'attitude sans m'enquiquiner d'une pucelle par dessus...

Deux ou trois heures plus tard, après avoir erré de diverses alcôves en diverses alcôves...

Citation:
Mon amie,

Allons, allons, n'oublie pas que l'Hérauderie est une chapelle, ainsi Aristote veille-t-il a ce que les serviteurs du Roy agissent avec mesure et respect.
Je préviendrai Napo que Marie lui apporte une galette et un petit pot de beurre, ainsi que probablement des affaires plus personnelles dont la nature m'oblige à la discrétion.
Je m'en vais donc à la recherche de ta dame de compagnie, qui j'en suis certaine, se porte bien.

Leah,
[Signature, sceau, tutti quanti]


Bon, ou avait-elle mis la lettre de la Vicomtesse déjà ? Elle chercha dans ses poches, son corsage, sa bourse, mais elle ne trouva rien du tout.
Ah miiiiiince, elle l'avait laissé près de l'alcôve d'
Orléans, ce n'était vraiment pas de chance... Bon, il en serait quitte pour ronchonner un peu.

Bon, en attendant, fallait trouver la pucelle d'Orléans, qui devait surement trainer dans le coin... Elle héla un garde de façon discrète pour qu'il passe le mot à ses collègues, afin de chercher Marie.

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Legueux
Orléans ! appela le Roy d'Armes passant devant la porte de celui-ci.

Pas de réponse... Au moment de pousser l'huis pour cértifier de visu ce que son ouïe lui disait, son pied rencontra sur un parchemin. Il le ramassa et se disant qu'il devait avoir été perdu par le héraut de l'alcove, le déposa sans le lire bien en évidence sur le bureau d'Orléans, bien vide à ce moment là, ses yeux ayant confirmé les dires de son oreille.

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Rhân
Orléans arriva à son tour dans son bureau, les bras chargés de parchemins à consulter pour remettre en ordre sa marche quand il vit en évidence sur le bureau sur lequel il allait déverser ses parchemins et qui furent donc temporairement déposés à terre, une missive scellée et ouverte. Du courrier pour lui? Quoi donc? Déjà un premier courrier de contestation? Intrigué, il la prit pour la lire. Ses dents grincèrent alors qu'il découvrait le message et se retrouva un peu amer une fois la lecture finie.

Comment cette lettre était-elle donc arrivée là? Elle ne lui était probablement pas adressé vu le contenu et l'en-tête. Oksana.. il l'avait toujours considéré comme une amie, mais là c'était... Grmbllll. Et à qui écrivait-elle donc? Une femme à la hérauderie, amie d'Oksana au point qu'elle lui demande un service.. il n'y en avait pas 200, il n'y en avait même qu'une.

Et c'est ainsi qu'il entra brutalement dans le bureau de
Sylvestre, sans frapper évidemment et avec un petit sourire ironique et amer tout en lui tendant le parchemin.

C'est à toi je crois?
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Ylalang
A, B, C, D, E, F, ah non, pas F... bon reprenons...

Emmelée dans sa paperasse, un ouragan surgit alors dans son bureau, sans même dire bonjour. Orléans semblait visiblement de méchante humeur, et la vicomtesse en comprit la raison alors qu'il lui montrait la missive coupable. A sa mine, il semblait l'avoir lu. Elle déglutit péniblement, décidément il s'avérait malaisé de travailler avec son ancien amant, et Oksana n'arrangeait rien à mettre les pieds dans le plat.
Deux options, soit elle niait être la destinataire de la lettre, ce qui ne servait pas à grand chose vu que son nom était marqué dessus, soit elle tentait de s'excuser des propos d'Oksana alors qu'elle n'y était pour rien du tout.

Finalement elle opta pour une troisième. Après tout il n'était pas censé lire son courrier, même si celui-ci était à portée d'yeux. Elle prit la missive et la rangea dans un tiroir, comme si de rien n'était, évitant son regard.


Ah oui, merci, je l'ai perdu dans la matinée, je ne me souvenais plus ou je l'avais mis. Trop de choses en tête... C'est Oksana qui me demande de veiller sur Marie, sa domestique un peu nunuche... A ce sujet, tu n'aurais pas vu Marie trainer dans la chapelle ? J'ai mis les gardes au courant, mais ils ne l'ont pas encore trouvé...

En plus cela faisait un changement de conversation, ce qui n'était pas du luxe.

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Rhân
La Champenoise, ou Sylvestre comme il fallait l'appeler maintenant, mit un peu de temps à répondre. Il savait qu'il l'avait mis dans une position inconfortable et bien qu'au fond de lui malgré des sentiments ambivalents dû à la rupture qu'elle avait provoqué, il conservait encore bien trop d'amour pour elle, il ne voulait pas la laisser s'échapper sans une explication claire.
Il la regarda ranger la missive comme si de rien n'était, mais il la connaissait trop bien pour se laisser prendre au piège ; son départ lui ayant comme rendu la lucidité dans des situations où auparavant, il lui aurait été complètement soumis. Non elle n'allait pas se jouer de lui comme elle l'avait fait déjà auparavant en abusant de sa gentillesse et de sa prévenance envers elle. Plus il y pensait, plus cela le rendait à la fois malheureux et en colère. Il lui avait donné tout ce qu'elle voulait, avait cédé à nombre de ses caprices.. et pour quoi? Ses pensées revisitèrent ses souvenirs, les modifiant dans le sens qu'il voulait. Oui.. elle l'avait toujours manipulé.. s'était servi de lui... Puis revint une vague de sentiments, de l'amour qu'il conservait pour elle, intact malgré tout.

Elle lui parlait pendant ce temps, mais il ne l'écouta pas, trop occupé à essayer de masquer son combat intérieur. Enfin il émergea, toujours partagé et se rendit compte du silence gêné. Avait-elle fini de parler depuis longtemps? Il n'en savait rien. Il avait des questions en revanche.


Qu'est-ce que tu lui as encore raconté?
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Ylalang
Toujours concentrée sur le sujet de Marie, qui décidément commençait à lui causer bien du tracas à ramener dans son bureau des gens qu'elle ne souhaitait pas particulièrement affronter, la vicomtesse sylvestre haussa un sourcil à la question d'Orléans.

A Marie ? Mais rien du tout pourquoi ? Comme si j'étais responsable de l'incapacité des domestiques d'Oksana !

Puis son esprit, dans une seconde de lucidité rare, comprit le véritable sens de la question, faisant référence aux propos d'Oksana. Elle eut un soupir agacé, et sa voix exprima une colère certaine.

Et non, je n'ai rien non plus raconté à Oksana ! Qu'est-ce que tu crois à la fin ?

Elle décida de passer outre les diverses réponses blessantes qu'elle pouvait donner à cette question, et jeta au visage d'Orléans un exemplaire de l'AAPI ou il était fait mention du nouveau héraut, qui trainait sur son bureau.

C'est de là qu'elle tire ses propos, je n'y suis pour rien ! Et non, ce n'est pas moi l'auteur, vraiment navrée !
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Rhân
Elle s'emporta contre lui pour une raison qui lui échappait. Que lui avait-il dit pour qu'elle se mette dans cet état? Il était quand même bien légitime après avoir lu cette missive de savoir d'où provenaient ces ragots et si ce n'était pas elle qui les avait propagé. Au moins, il aurait eu une bonne raison de la détester. Mais non.. il la crut sans hésitation et se prit le journal en plein visage. Encore un geste aimable ... Il se retint de la gifler en retour et prit plutôt l'AAPI en main et regarda la couverture.
Que des ragots de bas étages, des déformations, des mensonges éhontés.. Qui donc pouvait bien écrire de telles immondices? C'était intolérable...Un tissu d'âneries. Son auteur mériterait bien le gibet. Qu'on le mette au pilori avant de le faire brûler, ce maroufle, avec tout les exemplaire de son damné journal! Qui pouvait donc gaspiller ne serait-ce qu'un seul denier pour acheter cette merdaille? Sa colère se tourna contre le journal, ses doigts se crispèrent dessus de rage puis d'un coup le déchirèrent.

Il avança dans la pièce, sans plus faire attention à Ylalang, à qui il tournait maintenant le dos. Il s'arrêta devant le brasero qui chauffait la pièce et y jeta les morceaux du journal. Sans un mot, il regarda le feu se propager au papier, dévorant une à une les lettres qui avaient formées cet abject article.
Il était seul au monde avec pour seul horizon le chatoiement rougeâtre des braises et des flammes dorées s'élevant du brasero. Il semblait avoir complètement oublié la présence de la Champenoise et même toute notion du lieu et du temps. Il resta là immobile, sans un mot, sans même penser, proche du néant.
Son esprit s'apaisait lentement après avoir vidé sa colère sur le pauvre journal. Peu à peu les rancunes accumulées depuis bien des semaines s'évanouirent, laissant à nu au fond de sa conscience la passion intacte qu'il avait conservé pour elle et qui avait été enfoui sous leurs disputes, leurs reproches... Enfin il retrouva une sensation de paix intérieure qu'il n'avait pas connu depuis bien longtemps.. depuis le moment où il pouvait se lover tout contre elle dans la pureté d'un amour naissant et encore sans soucis.
Enfin il attrapa un des derniers bout de papier que commençait à lécher une flamme. Il le prit et le regarda brûler dans une observation sans pensées jusqu'à ce que le feu vienne mordiller ses doigts et il relâcha le papier avec regret.

Enfin, il se retourna avec un regard triste, presque désespéré vers elle, la regardant dans les yeux, comme regrettant tout ce qui avait pu se passer. Sans un mot, il baissa la tête et s'agenouilla devant elle, prenant ses mains au passage avant de murmurer:


Veux-tu m'épouser?
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Ylalang
Elle sursauta quand Rhân déchira avec violence le journal, comme surprise de cet accès de fureur. Elle aurait sans doute préféré qu'il hurle contre elle, plutôt que cette rage silencieuse, grondante, qui semblait tellement plus dangereuse, destructrice...

Elle garda le silence, n'osant pas bouger ou manifester sa présence alors qu'il semblait avoir oublié qu'elle était là, brûlant ce maudit journal.
Seul le crépitement des flammes l'assurait que le temps n'était point suspendu, que les secondes, les minutes s'écoulaient toujours...
Elle se rendit compte pendant qu'il regardait les flammes dévorer le papier qu'elle en avait presque arreté de respirer, et elle sentit alors la douloureuse pression du corset lorsqu'elle reprit un souffle salvateur.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Elle avait bien des éléments de réponse, comme le deuil de son époux, ou plus prosaïquement son maudit orgueil, et son incapacité à savoir ce qu'elle voulait. Le revoir ici, à l'hérauderie, était une torture, un rappel constant de sa culpabilité envers lui. Comment pouvait-elle oublier ce qu'elle avait fait, ce qu'elle avait vécu, alors qu'il n'était qu'à quelques mêtres d'elle ?

Rhân, après avoir contemplé le journal qui brûlait, sembla reprendre conscience de son environnement. La vicomtesse s'inquiéta. Qu'allait-il donc faire ? Tempêter, hurler, la gifler, partir sans un mot en l'ignorant ?

Elle le regarda donc s'approcher d'elle et s'agenouiller, son cœur s'accélerant en sentant le contact chaud et doux de ses doigts contre les siens, contraste saisissant avec la nature de leur relation depuis quelques mois.

Elle faillit presque ne pas entendre son murmure, tellement le sang battait à ses tempes, ouragan assourdissant qui manqua presque la faire défaillir quand elle comprit enfin.
Sa poitrine corsetée chercha alors avec désespoir l'air qui venait à lui manquer, et de longues secondes passèrent avant qu'elle ne reprenne empire sur elle-même. Un instant,
Etoile entrevit les dizaines de réponses possibles à cette question, et tous les chemins qui en découlaient, des dizaines de destins, des centaines de choix et bien plus encore. Un maelstrom d'images, découlant de trois simples mots, tellement inattendus, tellement simples. Les yeux fixés sur lui, presque écarquillés par la surprise, alors qu'il avait baissé la tête, attendant le verdict, les mots qui scelleraient leur destin, elle lui répondit.

Oui.
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Rhân
Pendant quelques instants, le temps s'arrêta. Il était là, agenouillé devant elle, comme un condamné devant son bourreau attendant le coup fatal avec résignation ou une improbable grâce. Il ferma les yeux, attentif à toute réaction de sa part, serrant ses mains qui la liaient à elle. Il était parfaitement calme et apaisé alors qu'il sentait son trouble dans le pouls rapide qui battait contre ses doigts. Allait-elle le repousser violemment ou trouver quelques faux-semblants pour se tirer de cette situation embarassante dans laquelle il l'avait mise?
Après tout qu'importe? Il savait qu'il devait agir ainsi et il l'avait fait. Il n'aurait aucun regret au moins, sauf ceux que laisseraient peut-être sa réponse, mais il n'y pourrait rien. Il espérait évidemment de tout coeur un acquiescement, mais n'osait pas vraiment y croire. Cela aurait relevé du miracle.

Quand, enfin, après un siècle d'attente, sa réponse, ce simple mot sortit de ses lèvres, une sensation de chaleur envahit son corps, un sentiment d'euphorie soudain. Il sourit. Comment y croire? D'un autre côté, il le savait.. il n'avait jamais cessé de croire, d'espérer au moins pour ne pas sombrer dans le désespoir qu'elle continuait malgré tout de l'aimer un peu.

Ses lèvres se posèrent doucement sur ses mains en un chaste baiser avant qu'il ne relève la tête vers elle pour retrouver son regard et lui sourire. Lentement, il se releva, puis tendrement l'enlaça, oubliant complètement le lieu de travail où ils se trouvaient et tout les autres hérauts qui auraient pu passer par là. Elle seule comptait. Et il lui fallait encore un peu de temps pour s'habituer à ce nouveau destin qu'ils s'étaient choisis et se persuader que ce n'était pas un rêve mais la réalité... revenir du choc de la hardiesse de sa propre demande et de la surprise de la réponse.

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Ylalang
Serrée contre lui, Ylalang en avait complètement oublié Marie la domestique nunuche, Napo avec sa galette et son petit pot de beurre. Elle ferma les yeux un instant, pour apaiser les battements de son coeur, et intégrer ce qui venait de se passer. Elle n'en revenait pas elle-même de ce qu'elle avait répondu, même si au fond, cela semblait une évidence...

Le léger brouhaha de la chapelle la ramena à la réalité, et même si elle appréciait cette étreinte, ce n'était guère le lieu pour ce genre de choses... Elle n'osait imaginer les commérages si un héraut zelé ou un noble bavard passait près d'eux. Elle le repoussa tendrement, et déposa un baiser sur sa joue.


On discutera de tout cela plus tard si tu veux, et ailleurs...
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Llyr


De retour d'une Escalope avec une salade, LLyr trouva sur son bureau deux feuillets aux couleurs criardes.

Il lut tout cela et un sourire jovial pointa aux commissures de ses lèvres. Cela lui rappelait un pamphlet qui avait suggéré qu'il fut l'amant de la Reine et que le Dauphin était son fils...

Aux Rumeurs et aux calomnies on ne répond pas c'est donner de l'importance aux mensonges. Par contre on peut en rire et c'est bien ce que le Héraut de Touraine fit.

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