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[RP] Une soirée ordinaire chez les Lefebvre...

Grimoald
[A l'approche de noël 1453, dans l'appartement des Lefebvre]


Des tapisseries richement ornées aux mur, un parquet en chêne massif qui grince au moindre remuement d'orteil, quelques bûches qui flambent dans la grande cheminée du salon où sont disposés en cercle quelques magnifiques fauteuils. Sur les murs, les portraits des ancêtres. Il ne souriait point. Ils étaient là, immortalisés dans leur posture la plus grave, semblant juger les moindres faits et gestes des générations suivantes.
L'appartement, le grand appartement des Lefebvre, dans un quartier ma foy plutôt propre de la bonne ville auvergnate de Thiers.
Il faisait bon vivre chez les Lefebvre. On y manquait de rien, surtout pas d'or même si on ne le montrait pas trop. A l'extérieur, on affichait une sobriété presque froide. La famille avait réussi, le grand-père le répétait assez : "il n'y a plus de serviteurs dans la famille depuis quatre générations".
La famille ne devait rien à l'aristocratie, le grand-père était fier de sa condition d'honnête bourgeois et ne convoitait aucunement de terres. Dans la famille, on aimait pas les nobles, on vivait entre gens instruits, et fortunés, et moralement correcte.
Aussi, la famille et Auguste Lefebvre en particulier, sans parler de la tante Cunégonde, avait très mal pris le fait qu' Elena Lefebvre, la mère du jeune Grimoald, épouse un vieux nain, brigand notoire de surcroît, qui l'avait abandonné du jour au lendemain sans plus laissé de nouvelles. Elle avait donné naissance à un nain, ce jeune garçon à bouclette blonde qui avait pas loin de onze printemps et qui buvait, en compagnie de sa cousine Elisabeth, sa tasse de lait chaud dans le petit salon bleu : le salon des enfants.

Dans le salon aux portraits - c'est ainsi que l'on appelait la pièce principal - où crépitait quelques bûches dans l'âtre, il y avait la tante Cunégonde, Auguste Lefebvre, le vieux chef de famille. Il y avait aussi sa femme bonne et vielle femme, Adèle Lefebvre, une mamie gâteau comme on en fait plus.
Qui sait ce qu'ils pouvaient bien se raconter...



[Dans le salon des enfants...]


Le jeune blondinet nommé Grimoald sirotait sa tasse de lait chaud préparer avec amour par leur très chère grand-mère.
Si elle veillait au grains sur leur éducation, elle était néanmoins la plus douce et la plus affectueuse des grand-mères.
Mais ne parlons pas trop de la vieille épouse de ce cher Auguste. Elle est dans le salon des portraits.
Concentrons-nous sur les deux enfants....

Le nain l'observe... Il ne sait pas trop quoi dire...
Sa maman n'était pas avec lui, il était un peu perdu. C'était pas facile de l'arracher à sa mère. Il était toujours collé à elle.
Mais là, il était tout seul, et il devrait passé ces deux semaines ici, avec ses grand-parents et sa cousine Elisabeth... Et il ne savait pas trop quoi lui dire.
Après un long instant de silence, il finit par lâcher :
"C'est... bientôt l'heure du dîner..."
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(* By Heyleen Casaviecchi, apprentie "plumes & légendes")
Elisac
[L'arrivée de d'Adèle au couvent]

Elisabeth se promenait encore dans le jardin du couvent. Malgré les avertissements d'une des nonnes, elle voulait sortir du bâtiment qu'elle avait apprit, au fur et à mesure qu'elle grandissait, à détester!
Oui, elle détestait le couvent où son frère aîné l'avait abandonné. Elle se souvint encore de la discussion qu'ils avaient eu avant qu'il ne parte, et de sa promesse! Cette promesse... Elle priait tous les jours -de toute façon, elle ne pouvait faire autrement- pour voir son frère, le sourire aux lèvres, venir la chercher...
Elle était assisse sur le banc -celui où son frère l'avait prise pour la dernière fois dans ses bras- quand une nonne se mit devant elle.


Voyons Elisabeth! Vous allez attraper la mort en restant sur ce banc..!

Et si je vous disais que je l'attends avec impatience?

Soeur Babette se signa aussitôt et sermonna légèrement la petite blondinette:

Ne dites pas de sottises, mon enfant! Si Soeur Juliette vous entendez, elle vous sermonnerait -encore une fois!- très sévèrement et vous savez à quel point elle peut être horrible!..

Ohh oui! Elisabeth le savait que trop bien! La blondinette se leva et fit son habituel sourire - c'est-à-dire; un sourire triste!

Je suppose que vous n'êtes pas venue me chercher seulement pour me dire que j'allais être malade si je persistais à rester ici?

Un gentil sourire se dessina sur les lèvres de Soeur Babette. Elle aimait bien la petite blondinette et elle l'avait prise sous ses ailes. Elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour qu'Elisabeth est le sourire aux lèvres. Elle lui répondit:

Encore une fois, vous avez vu juste! Votre grand-mère vient vous chercher pour la Sainct Noël! Dépêchons-nous, elle doit vous attendre...

Les deux silhouettes entrèrent dans le bâtiment. Elles n'eurent pas le temps de se diriger vers la chambre d'Elisabeth qu'elles tombèrent nez-à-nez avec Adèle et une autre bonne soeur. Les deux nonnes reculèrent de quelques pas pour laisser la grand-mère et la petite-fille seules. Adèle ne put se retenir de prendre Elisabeth dans ses bras. La blondinette aimait sa grand-mère mais jamais elle ne l'avait considérer comme une deuxième maman. Elle serra sa grand-mère contre elle, tellement elle était contente de la voir.
Elles reculèrent ensemble d'un léger pas pour se dévisager mutuellement.


Es-tu prête, ma chérie?, demanda Adèle à la blondinette.

Nous pouvons y aller, grand-mère!


[Dans le salon des enfants, quelques jours avant Noël]

Adèle avait donné des grosses tasses de lait -bien chaud!- à ses petits enfants. Elisabeth était -encore!- plongée dans ses pensées. Elle avait laissé son cousin Grimoald dans son coin. La blondinette savait qu'il ne quittait pas facilement Elena, sa mère. Elisabeth aimait bien sa tante Elena, elle était tellement gentille et tellement douce avec elle. Elle ne considérait pas sa tante comme sa deuxième mère... Elle avait eu une maman qu'elle avait énormément aimée mais elle pensait tout le temps que personne ne pourrait remplacer sa tendre maman. La blondinette sirotait toujours son lait quand son cousin lâcha une phrase:

C'est... bientôt l'heure du dîner...

Un sourire -toujours aussi triste- se dessina sur les lèvres d'Elisabeth. Elle lui répondit avec douceur:

Allons voir grand-mère ou tante Elena! Elles nous diront si le dîner est servi... ou pas!

Elisabeth termina de boire son lait, posa la grosse tasse sur le plateau et se leva.

Bon, on y va!?
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By JD Hélo ! Merci encore pour la bann'
Grimoald
[Dans le petit salon bleu, en compagnie de sa cousine Elisabeth...]


Non, le petit garçon ne voulait pas quitter le salon.
Il n'avait pas envi de retrouver les adultes qui parlait de choses qu'il ne comprenait pas. Il n'avait pas envi d'assister à ces longues conversation ennuyeuse.
Il pensait bien que sa cousine Elisabeth, qui était de quatre ou cinq ans son ainée, voulait s’immiscer dans les discussion des adultes. Faire sa grande, entrer dans le petit clan des femmes Lefebvre.
Mais après tout, il n'en savait. Il l'aimait bien sa cousine, mais il ne la connaissait au fond pas si bien que ça.
Il ignorait ce qu'elle avait put vivre, tout ce qu'elle avait put souffrir. Oui, il l'ignorait.
Car sa bonne mère, avec la complicité de toute la famille, avait préféré laisser le nain dans l'ignorance.
Si la cousine Elisabeth venait dorénavant seule, c'était parce que ses parents étaient occupés.
Lorsque la jeune fille posa sa tasse vide sur le plateau, et qu'elle insista par un "Bon, on y va!?" qui rententi dans la pièce...
Le nain ne put s’empêcher de lui faire sa plus belle moue.

Non, il ne voulait pas y aller. Il ne voulait pas affronter les regards qui poseront sur lui lorsqu'il entrerait dans la pièce.
Il savait bien ce que sa famille pensait de sa mère. Ah ça non, ils n'approuvaient pas.
Ils n'approuvaient pas cette étrange union entre une si belle femme et un vieux nain. Ils n'approuvaient qu' Elena ait bravé la famille en l'épousant sans le consentement du chef.
Ils regardaient le petit Grimoald avec certes, beaucoup d'affection car c'était le seul garçon, et qu'il était un Lefebvre. Mais il le regardait avec une pointe d'inquietude, et de pitié. Que deviendrait ce garçon, ce fils d'un brigand notoire ? Ce nain ?
Car ils savaient, eux, que Grimoald cesserait de grandir. Ils savaient qu'il serait nain. Le jeune garçon, lui, ne l'apprit que trois plus tard. Mais eux, ils savaient !

Il regardait sa cousine, et de sa petite voix fluette, lui dit :


- "Je... Je ne veux pas y aller.
Je t'en prie Elisabeth... Je ne veux pas y aller.
Restons ici encore un peu. Dis, s'il te plait, restons un peu."

Il regardait sa cousine avec ses petits yeux suppliants. Est-ce qu'elle savait, elle ?
Il n'aimait pas les repas de famille. Il sentait qu'il y avait des non-dits, des choses dont il ne fallait surtout pas parler, pas devant Grimoald.
Il n'aimait pas les repas de famille. Il aurait tout fait pour éloigner cet instant où il serait appelé pour passer à table.
Mais pour l'heure, il voulait seulement bavarder un peu avec sa cousine...


-"Moi, ma maman, elle est malade. Le médecin lui a dit de rester au lit. C'est pour ça que je suis ici tout seul.
Pourquoi t'es toute seule toi ?
Qu'est-ce qu'il font tes parents ? Pourquoi ils viennent jamais ?"

C'était une question innocente. Lui, il ne savait pas. Comme d'habitude, il ne savait pas...
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(* By Heyleen Casaviecchi, apprentie "plumes & légendes")
--Auguste_
[Salon au portrait, même date...]

Le vieil homme appréciait la chaleur diffusée par le foyer ronflant. A son grand age, il n'appréciait rien de plus que d’être installé dans un confortable fauteuil bien au chaud devant un feu ronflant. Il était loin le temps ou il parcourait l'Europe, couchant à la belle étoile au détour d'un chemin après un journée passée à cheval. La vieillesse était venue et le grand-père, bien qu'encore vigoureux, sentait ses forces décroître lentement. D'ailleurs, depuis quelques temps, il commençait à faire du gras, lui qui avait toujours affiché une forme athlétique dans sa jeunesse et jusque que fort récemment. Un embonpoint progressif que ne manquait pas de faire l'objet des critiques assidus d'Adèle, la femme qui partageait sa vie depuis plus d'un quart de siècle. Le vieil homme sourit. Si elle n'était pas tellement mamie gâteau, aussi! Elle le gavait de plats tous plus succulents les uns que les autres, et auquel le bravo homme était incapable de résister, ayant gardé son caractère bon vivant de sa jeunesse. Il avait été fort célèbre dans sa jeunesse non seulement pour l'atelier de couture familial -sa plus grande fierté après ses enfants- mais aussi pour son gout pour les bonnes choses: la bonne chère, le bon vin, et aussi les belles femmes pendant quelques années. Mais, malgré une vie assez peu rangée pendant quelques années, il ne s'était jamais dépravé et n'avait jamais versé ni dans le luxe tapageur ni dans la luxure. Il avait tenu à rester un bon bourgeois, bien vivant et aimant les bonnes choses de la vie, mais pas un débauché dépravé comme tous ces nobles qu'il tenait pour des corrompus, des dépravés et des incapables. Il haissait leur goût du sang et leur sens de l'honneur démesuré, qui les conduisaient à s'affronter comme des coqs de combat au moindre regard de travers. Dans sa prime jeunesse, autant d'imaturité le faisait monter dans les tours, mais désormais il se contentait d'en rire et de lancer quelques petites répliques assasines. Le vieil homme n'avait pas que le sens des affaires de fort dévellopé, sa répartie l'était tout autant, et s'il ne portait pas d'épée, contrairement au « sang bleu », sa langue formait une rapière fort accérée.

Il se laissa mollement aller dans le fauteuil profond, confortable. L'heure du repas arriverait bientôt, les conversations s'éteignaient lentement. Le vieil homme se leva, s'appuyant sur les accoudoirs pour se soulever. Vraiment, pensa-il, il perdait la forme. Il devrait reprendre ses promenades pédestres dans la campagne autour de Thiers, comme auparavant. Du moins, dès que le temps serait plus clément... Il appela:


Adèle! Adèle, ramène les enfants, c'est l'heure de passer à table...

Il savait qu'elle était -encore!- en train de gater ses petits-enfants. Elle les chouchoutait parfois un peu trop au goût du vieil homme: certes, le brave petit Grimoald avait besoin d'attention, mais pas au point de le traiter comme un nouveau-né. Le grand-père savait quelle était son infirmité, la marque du péché de sa mère avec ce nain, ce brigand, fils de rien. Il aimait profondément sa fille mais parfois il ne pouvait s'empècher de croire que la déformation du petit était la punition céleste de sa fille pour s'ètre acoquinée avec un tel homme.
--Cunegonde__
[Au salon au portrait, avec les adultes]

Cunégonde, femme froide, blanche voir même pale, pâleur accentuée par ses cheveux d’un noir de suie, un sourire pincé illuminait quelque peu son visage de sorcière.
C’est comme ça que se plaisait les gosses du quartier à l’appeler.
Mais même si son apparence ne donnait guère envie de lui parler ce n’était point une mauvaise dame.
Non, juste très à cheval sur les principes que son père s’était tué à leur inculquer.
Gagner son argent à la sueur de son front, sans jamais baisser les yeux et en restant fière de soi sans prendre la grosse tête.

Bon c’est vrai que Cunégonde, parfois, se perdait dans tout ça, laissant ses ardeurs libres et parlant plus haut que ses pensées, mais Auguste, son père bien aimé, savait l’a recadrer, d’ailleurs c’était bien le seul homme, le seul être humain, qu’elle redoutait.

Debout, droite comme un i, les bras croisés devant elle, faisant remonter ses pauvres formes de femme, presque invisibles, lui donnant pour le coup un air bizarre.

Les yeux dans le vague, perdue dans ses pensées, son visage détendu se fermait peu à peu, et d’un air agacé mais très respectueux elle lançant à sa mère, Adèle :


Oh mais arrêtez un peu de les gaver de sucreries ! Ils en n’ont déjà bien assez avalé ! Elle sourit immédiatement, voulant ainsi éviter les foudres de son père, qui pourrait ne pas cautionner qu’elle ose parler ainsi à son épouse.

Haussant les épaules, dépourvu de tout sens maternelles, ne sachant pas comment s’y prendre avec les gosses et encore moins avec ceux faisant parties de sa famille.
Surtout « le cas » Grimoald, partagée entre la colère qu’elle éprouvait contre le patriarche du p’tit, mais une once de peine envers le nabot, Cunégonde en perdait tout son latin, face à de telles aberrations que cette histoire causait pour leur famille, leur nom, si connu et respecté, les Lefebvre !


Tsss, l’air ronchon et une voix fluette, calme, un ton en dessous de la normal : mais qu’allons nous faire de lui ? Elena le gâte bien trop, regardez ce qu’il est devenu ! un regard en direction du salon des enfants, ou plutôt ce qu’il ne devient pas ! il est mignon… mais bon... !!! elle aimerait tant que le reste de la famille réalise qu’il fusse réagir ! M’enfin ! Vous voyez bien qu’il n’est pas normal ? Non ? Tout en discutant elle vint se mettre devant son père, le suppliant du regard, espérant qu’il ouvre les yeux.

Père ? Vous imaginez bien qu’il finira comme son misérable bandit de père ! sa mère l’a fusillait du regard, cette grand-mère aimante ne supportait pas qu’on puisse se montrer désagréable envers ses chérubins.

Mère… essayant de réfléchir à comment sortir ses idées sans froisser quiconque. Je ne dit pas que c’est un mauvais garçon, bien qu’il soit trop gâté, mais il sort quand même d’une mauvaise graine….
Elisac
[En compagnie de son cousin, Grimoald]


Je... Je ne veux pas y aller.

Mais enfin...

Je t'en prie Elisabeth... Je ne veux pas y aller.

Mais Grim'..!

Restons ici encore un peu. Dis, s'il te plait, restons un peu.

Elisabeth ne voulait pas rendre son cousin malheureux, alors elle décida de se remettre dans le fauteuil. Elle planta ses yeux verts dans ceux de Grim'. Pourquoi réagissait-il ainsi? D'un seul coup, Grimoald lui dit:

Moi, ma maman, elle est malade. Le médecin lui a dit de rester au lit. C'est pour ça que je suis ici tout seul.

Tu verras, ta maman guérira!

Pourquoi t'es toute seule toi ?

Elisabeth allait lui répondre quand son cousin ajouta aussitôt:

Qu'est-ce qu'il font tes parents ? Pourquoi ils viennent jamais ?

Ses yeux virèrent aux gris quand quelque chose n'allait pas. Ses yeux n'étaient plus verts mais gris et ils s'étaient mit à briller. Ils brillaient tellement qu'il devait impossible de définir la couleur de ses yeux. Elle répondit à son cousin, la gorge sérrée mais avec doucement:

Je suis toujours toute seule car Clotaire -mon frère!- est parti depuis deux ans. Cela fait deux ans, également, que mes parents sont... morts.

Se mordant les lèvres pour ne pas pleurer, elle se leva brusquement et décida d'aller vers la fenêtre de la salle. Elle eut quelques difficultés à reprendre sa respiration puisqu'elle essayait de ne pas pleurer. Elle revint vers son cousin, avec un sourire tellement triste.

Je pense que l'on va bientôt passer à table! Termines ta tasse de lait et prépares-toi! Grand-mère va peut-être venir nous chercher, ou bien, on va nous appeler!

Soudain, elle entendit une phrase qui lui déplût énormément:
Cunégonde a écrit:
Père ? Vous imaginez bien qu’il finira comme son misérable bandit de père !

Tante Cunégonde! Quand cessera-t-elle d'être aussi piquante? Elisabeth n'aimait pas beaucoup sa tante et elle avait décidé de défendre son cousin. Elle se tourna vers Grimoald et lui dit:


Ne bouges pas! Je reviens!

Elle partit sans laisser son cousin lui répondre. En arrivant dans dans le salon aux portraits, elle entendit sa tante dire à grand-mère Adèle.

Cunégonde a écrit:
Mère… Je ne dit pas que c’est un mauvais garçon, bien qu’il soit trop gâté, mais il sort quand même d’une mauvaise graine….


Elisabeth planta ses yeux verts dans ceux de sa tante et décida de passer à l'attaque.

Sans vouloir vous manquer de respect, ma tante, ne croyez-vous pas que vous exagérer un peu? Ce n'est pas parce que Grimoald a un père brigand et nain, malheureusement pour lui, qu'il sera forcément un brigand! L'erreur est humaine, me semble-t-il! Et puis, je vous trouve très injuste envers Grimoald!

Elisabeth voulait ajouter autre chose mais elle savait que d'une façon ou d'une autre, elle se ferait -encore- taper sur les doigts en lui demandant de se mêler de ce qui la regardait... Ses yeux verts restèrent toujours dans ceux de sa tante. Elle ne supportait pas que l'on dise du mal de son cousin, tellement mignon avec son petit air d'innocent qui l'amusait énormément.
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By JD Hélo ! Merci encore pour la bann'
--Cunegonde__
[Toujours dans le salon au portrait]

Alors que Cunégonde sortait un tas de débilité sur le fait que le brigandage était héréditaire, aussi sûre d’elle que n’importe qui, la petite Elisabeth fit irruption dans la salle, plantant son regard dans celui de Cunégonde, défiant ainsi sa tante.
D’abord surprise mais aucunement gênée qu’on n’ait put entendre ce qu’elle disait, elle en resta bouche bée devant le toupet de la petite qui ne mâcha pas ses mots, même en parlant devant les adultes.
Un toussotement plus tard, un redressement de bustier et un air hautain, elle se dirigea vers l’entrée du salon, où se trouvait Elisabeth.


Allez file de là toi, pchut, dit elle en l’invitant à retourner à ses occupations d’enfants.
Je dis ce que je veux, et surtout ce que j’en pense. Grimoald est peut être mignon et tout ce que vous voulez, un regard à ceux qui se trouvait derrière elle, mais il reste pourri gâter par Elena, et avec les gènes de son père, ça ne l’aidera en rien pour devenir un homme respectable, comme un vrai Lebfevre quoi !

Elle soupirait, décontenancé par autant de mensonge, était elle la seule, à voir que le petit n’était absolument pas normal ? Elle se trouvait entre les deux salons pour le coup, et d'un air focu, elle sourit à Grimoald qui l'a regardait de son fauteuil, un sourire qui pouvait dire, héhé salut, t'en fais pas tout va bien, hein!
Adèle, incarné par Adais
[Le salon au portrait]


Voir toute la famille réunie, ça n’arrivait pas si souvent que ça, et Adèle en était toute heureuse. Surtout, elle avait ses deux petits-enfants auprès d’elle et pouvait donc les gâter tout autant qu’elle voulait, quoi qu’en disent Auguste et Cunégonde, l’une de ses trois filles. D’ailleurs, en parlant de fille, malheureusement, ça n’était pas vrai de dire que toute la famille était réunie, puisque deux d’entre elles manquaient à l’appel. Elena était chez elle, alitée, loin de son fils et la troisième et bien…avait été rendue au Très Haut. Même si elle savait que sa fille avait été sans nul doute accueillie sur le Soleil, la vieille femme avait beaucoup pleuré quand elle avait su.

Un appel de son fabuleux époux – qui avait toutefois une fâcheuse tendance à s’arrondir la sorti de ses pensées, et Adèle allait naturellement se lever pour lui obéir quand Cunégonde fit une remarque sur Grimoald. Ah, il fallait s’en douter, que le sujet reviendrait sur la table du salon. Ca ne pouvait manquer, évidemment. Après tout, Auguste lui aussi avait mal pris la décision d’Eléna de se marier à ce vaut-rien, mais qu’avaient-ils pu y faire ? Le Très Haut en avait décidé ainsi et ils ne pouvaient rien y faire. Il avait choisi de laisser aux hommes le libre arbitre et leur fille en avait usé. Elle le regrettait peut-être à présent, mais dans tous les cas on ne pouvait rejeter la faute sur le petit Grimoald qui n’y pouvait rien. Au contraire, lui donner la meilleure éducation possible serait le meilleur moyen de le détourner de la voie qu’avait prise son père. Après tout, il était un Lefebvre.

Avant que quiconque n’ait pu réagir, cependant, la petite Elisabeth était intervenue dans le salon pour défendre son cousin avec une vigueur qui fit plaisir à voir. Au moins, les enfants restaient unis, ce qui ne semblait pas être le cas de tous les adultes.

- Ecoutez les enfants, répondit-elle alors qu’Elisabeth était renvoyée par sa tante vers le salon des enfants. Elle a tout à fait raison, ce n’est pas en disant du mal de Grimoald que nous en ferons un Lefebvre, mais avec une véritable éducation et soyez sûre que je ferais ce qu’il faut pour. Arrêtez d’accabler votre pauvre sœur qui fait ce qu’elle peut.

Après ce rouspetage au demeurant très calme, Adèle n’ayant pas l’habitude de réellement s’énerver, elle alla voir les enfants. Comme l’avait dit Auguste, il allait être l’heure de passer à table et il ne s’agissait pas d’être en retard. Elle voulait aussi s’assurer qu’Elisabeth ne répèterait pas les paroles de sa tante à Grimoald. Le petit n’avait pas vraiment besoin de ça en ce moment, surtout qu’il était loin de sa mère. Adèle savait qu’il n’aimait pas trop ça, mais après tout il était sans doute mieux ici pour la Saint Noël, avec sa famille.


- Allons les enfants, il va falloir venir, nous allons bientôt dîner.
Grimoald
Le petit bout ne savait plus quoi dire. Pourquoi ne lui avait-on rien dit.
Il voyait bien que sa cousine était triste maintenant. Lui n'avait jamais été confronté à la mort. Mais il savait bien ce que cela signifiait. Et puis, sa maman faisait aussi parti de la famille, il en avait quelques vagues souvenirs même si c'était flou dans sa tête.
Surtout, il ne comprenait pourquoi on lui avait menti...
Le blondinet ne dit mot, il regardait sa cousine allant à la fenêtre... il l'a sentait triste, et il en était tout embêté. Il n'aimait pas que les gens qu'il aimait soit triste...
Elle lui dit de terminer son lait chaud, qu'on allait bientôt passer à table...

Il y avait du bruit dans le salon aux portraits. Il reconnaissait la voix de la tante Cunégonde, mais elle ne parlait pas assez fort pour qu'il puisse distinguer les mots.
Sa cousine elle, s'en alla dans le salon... il l'entendit crier.
Grimoald fermait les yeux, partant dans ses pensées. Il ne voulait pas les entendre se disputer. Il n'aimait pas ça... Pourquoi se disputait-ils ?

Il vit son grand-père s'en aller à toute vitesse. Surement quelques affaires urgentes à régler.
Il vit enfin grand-mère entrer dans le salon des enfants.
Il était temps de passer à table...


_"Oui grand-mère... J'arrive grand-mère...."

Un sourire pour sa chère grand-mère qu'il aimait tant..
Puis le voilà qui traine des pieds jusqu'à la pièce où l'on dînait...


[Dans la salle à manger...]

C'était une grande pièce, presque aussi grande que le salon aux portrait.
En son milieu, une grande table où la famille prenait tous ses repas.
Autour de la table, des chaises banals... la famille aimait la sobriété. Il y avait, en bout de table, la grande chaise du grand-père.
Malheureusement, il avait dut s'absenter pour une affaire urgente. Mais le reste de la famille était là.
La grand-mère, en bout de table, veillait sur ses enfants.
La tante Cunégonde était assise en face du petit garçon qui se trouvait à côté d'Elisabeth.
Tout ce beau monde était réunis autour de la table. La vieille Bertha amenait la soupe. Et les soupe de Bertha, elles étaient délicieuse.
Mais le petit bout appréhendait le repas. La tante Cunégonde ne manquait jamais de lui faire une réflexion désagréable... Et aujourd'hui, sa maman n'était pas là pour prendre sa défense.
Le petit bonhomme fixait son assiette en faisant la moue...


_"J'aime pas la soupe..."


C'est ce qu'il disait à chaque fois que l'on servait de la soupe au dîner.
Mais jamais il n'y échappait !

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(* By Heyleen Casaviecchi, apprentie "plumes & légendes")
--Cunegonde__
Et ben voilà, la tante Cunégonde était encore une fois la seule à dire tout haut ce que tout le monde craignait, inconsciemment.
Peu lui importait, elle, elle savait bien qu’elle avait raison.
Cet air conquérant ne s’éteint que très peu de son visage, et simplement par respect pour sa mère, elle se tût et s’installa donc autour de la grande table de la salle à manger.
Son père dû s’absenter sans manquer à son rôle de chef de famille et d’un regard Cunégonde comprit que pour lui s’était un sujet clos.
Des lors, lui absent, et elle bien présente, elle ne se gênerait point de dire tout haut ce qu’elle pense.
D’un sourire toujours aussi faux, qu’elle lança d’abord à Elisabeth qui l’a regardait sombrement puis à Grimoald qui semblait apeuré de se retrouver là, elle installa ses jambes bien convenablement puis posa ses deux avant bras de part et d’autre de son assiette.



_"J'aime pas la soupe..."


L’envie de tousser pour dégager son énervement ne se fit pas attendre et ses yeux qui roulèrent en même temps vinrent se poser sur le petit blond qui lui faisait face.

J’aime pas la soupe… reprit elle nerveusement, on dit : Je n’aime pas la soupe ! Les mots sortirent les uns après les autres de sa fine bouche plissée par les rides de son âge.
Sa main qui tapotait de ses bouts des doigts la table de bois massif, avait pour but de lui apaiser les nerfs, sans grande conviction.


Et puis tu n’as pas le choix, tu manges ta soupe et tu te tais ! les épaules bien droites, alignées l’une avec l’autre, et son air conquérant l’a rendait supérieure.

Hum, fit-elle en baissant enfin le regard sur son bol de soupe à elle, non pas qu’elle adorait ça, mais bon, fallait bien lui montrer qu’il ne décidera en aucuns cas ce qu’il mange ou pas.
Elle prit sa cuillère de sa main droite et commença à déguster le met.

Allez, son bras et donc sa main et donc sa cuillère accompagnérent sa parole, mange enfin !!!
Adèle, incarné par Adais
Les enfants étaient venus et enfin, malgré le départ précipité d’Auguste – les affaires, avait-il dit, et les affaires ne pouvaient attendre, c’était bien connu, ils étaient enfin réunis autour de la table, même si la réunion avait du coup plus l’air de dîner intime que d’autre chose. L’important était de toute façon que les enfants soient là, avec leur tante qui, peut-être, en viendrait à faire des efforts de gentillesse avec eux. Ca n’était pas gagné, Adèle en était consciente – et une part d’elle comprenait sa fille mais tout de même ! Ils n’étaient que des enfants et n’avaient pas à subir les fautes de leurs parents, tout aussi répréhensibles qu’elles aient pu être. Surtout, ça n’était pas le moment d’en discuter quand les premiers concernés ne pouvaient se défendre. En tant que la seule de ses filles présentes, Adèle espérait que Cunégonde tenterait au moins de lui faire plaisir. Encore une fois, ça n’était pas gagné.

Bertha amena et servit la soupe. C’est à ce moment que le drame se produisit avant même qu’Adèle ait pu lancer le commencement du dîner. Dans un moment de caprice inattendu (la pauvre Adèle oubliait les misères, même si elles avaient tendance à se répéter), Grimoald proféra qu’il n’aimait pas la soupe. Evidemment, Cunégonde ne put s’empêcher de réagir à cela alors qu’elle n’était pas la mère du pauvre garçon ! Ne pouvait-elle pas laisser Adèle s’en charger plutôt que d’accabler son neveu ? Certes, il devait de toute façon manger sa soupe, mais il y avait des façons de le dire. En revanche, la vieille bourgeoise n’allait certainement pas le signaler ainsi devant les enfants. Entre adultes, elle pouvait contredire sa fille mais pas ainsi.

- Cunégonde a raison, mon petit, il faut manger ta soupe. Il faut prendre des forces si tu veux grandir.

Douce ironie que ces paroles, mais hélas Adèle ne pouvait le savoir. Toujours est-il que le principal était que Grimoald mange sa soupe et que la discussion s’arrête là. Cette discussion, du moins. Adèle ne voulait pas que ce dîner se transforme en pugilat entre sa fille et ses petits-enfants. Que Cunégonde aille se disputer avec les mendiants, dehors, si elle le souhaitait, mais qu’elle arrête de passer sa mauvaise humeur sur les enfants. A défaut de le dire, Adèle le fit passer par un regard à sa fille qui voulait tout à la fois dire « stop maintenant » et « s’il te plait ».
Elisac
Elisabeth attrapa gentiment la main de son cousin et partit à table, accompagnée de sa grand-mère et de Grimoald.

[À table…]

Le grand-père d’Elisabeth était parti pour les affaires –c’est ce qu’il a dit… La tension était mauvaise ; non seulement Elisabeth sentait que sa tante attendait le bon moment pour attaquer mais en plus, elle savait que son cousin allait en prendre… plein la tête !
Comme si elle partait à la guerre, Elisabeth était prête à affronter le « dragon » pour sauver son cousin ; prête à attaquer…!


« J’aime pas la soupe… »

Elisabeth plongea dans ses pensées ; réfléchissant au moyen de ne pas manger la soupe. Une idée lui vint ! Elle sourit intérieurement puis elle dit :

Tante Cunégonde… ce que je vais vous dire est… comment dire ? C’est une révélation !
Tout à l’heure, dans votre chambre… Ne ripostez pas en me disant que je n’avais aucun droit, j’ai entendu du bruit et je savais que vous n’étiez pas dans votre chambre !
Donc, j’allais refermée la porte quand j’ai vu votre coffret à bijoux… Je fus énormément tentée, vous savez… et je suis allée l’ouvrir ! Je sais, je n’avais pas le droit mais comment résister ?
J’ai essayé tous-vos-bijoux ! Bon, je dois avouer que certains de vos bijoux sont… comment dire ? Moches ! mais les autres sont d’une beauté…


Voyant sa tante devenir rouge de rage ou de colère –ou les deux !- Elisabeth continua :

J’ai reculé brusquement quand tout à coup… PAF ! J’ai cassé votre magnifique vase, vous savez, le vase que l’on vous a offert pour votre je ne sais quel anniversaire et qui venait de trèèèèèès loin rien que pour vous ! J’étais tellement confuse que je n’ai osé venir vous le dire et… j’ai caché votre vase cassé sous votre lit !

Devenant très rouge et très pâle par la suite, tante Cunégonde partit en entraînant sa pauvre mère et en hurlant dans les escaliers qui menait vers les chambres. Soudain, Elisabeth se leva, attrapa son bol, le vida dans la soupière, fit de même pour celui de son cousin, trempa les cuillères dans la soupe pour qu’on ne les suspecte moins, et les remit dans leur bol respectif :

Si on te demande si tu as mangé ta soupe, tu réponds oui ! Et tu dis bien que c’est la vérité, sinon, on va se faire punir, je le sens…
Allez Grim’, c’est ta dernière cuillère, ne fais pas le difficile !


Les deux femmes revinrent à ce moment là, au moment où cette phrase si grave était sortie de la bouche de la blondinette, en même temps qu’elle avait mis le reste de sa soupe dans sa cuillère qui se dirigeait droit vers sa bouche et…
POUAH ! C’est absolument répugnant !
C’est avec un sourire en coin qu’Elisabeth reprit :


Vous voyez ma tante, nous arrivons toujours à ce que nous voulons avec douceur !

Elisabeth planta ses yeux verts dans ceux de sa tante. Un nouveau défi ? Non, juste l’envie de lui montrait que la blondinette ne la portait pas dans son cœur. Elle était prête à recevoir la punition qu’elle méritait… ou pas !



[Bonjour, bonsoir
Retrait du smiley par mes soins. (cf Règles d'Or du Coin des aRPenteurs) Bien sur vous pouvez retirer mon message une fois que vous en avez pris connaissance.
Bon jeu, bon RP
Modo Mahelya]

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By JD Hélo ! Merci encore pour la bann'
Grimoald
Le petit bout faisait sa tête de cochon, il ne voulait pas manger sa soupe. Il fixait son assiette, les bras croisé.
Mais la tante Cunégonde n'était point comme sa douce maman qui cédait à tous ses caprices lorsqu'il n'était que tous les deux. Mais sa mère n'était pas là pour prendre sa défense. Il devait affronté la vieille tante - qui n'était pas si vieille d'ailleurs - seul.
Et ce n'était point chose aisée pour le petit garçon qui se savait en tort. En effet, il était de son devoir de petit garçon de manger tout ce qui était dans son assiette, ne serait-ce que par politesse.
La tante Cunégonde n'était point du genre à se laisser attendrir par la moue du jeune Grimoald, et elle lui montra même l'exemple. Et au fur et à mesure qu'elle parlait, qu'elle tapotait la table avec ses doigts qu'elle portait la cuillère à sa bouche pour enfin terminer par "Mange enfin !!!", comble de l'agacement. Il savait qu'il ne gagnerait point face à la tante, et qu'à force de l'énerver, tout ce qu'il risquait, c'était de se prendre un coup du petit bâtonnet sur les doigts lorsqu'ils seraient seuls.
Si sa mère n'usait que très rarement de cette ultime châtiment, la tante Cunégonde, elle, en raffolait.
Son dernier espoir reposait sur sa grand-mère. Allait-elle se laisser attendrir par le nain ? Il en doutait fort.
D'ailleurs, elle ne céda point !
Le ton de sa voix était seulement plus doux. La grand-mère était bien plus diplomate que sa fille.


-"Croque de bique !

Je ne mangerai pas ma soupe !"
répliqua t-il, sonnant ainsi le top départ de la révolte des enfants.

Sa cousine Elisabeth était plus âgée que lui, elle était sur le point de devenir un jeune femme et elle avait un sacré caractère.
Entre la tante Cunégonde et elle, ça faisait des étincelles !
Il l'écoutait, un sourire en coin, raconter lui raconter, qu'elle avait essayer tout ses bijoux, et casser le vase.
Il ne savait pas si cela était vrai, mais il était prit d'une soudaine envie de rire. Mais devant la face pourpre de la tante, il s'abstient.
C'est alors que la grand-mère et sa fille disparurent pour constater les dégâts.
C'est alors qu’Élisabeth mis en oeuvre son plan génial : elle vida les deux assiette dans la soupière... Ainsi, il avait terminée leur soupe avant même que les deux femme ne revienne dans la salle-à-manger.
Lorsqu'elle revinrent, le petit garçon prit son air d'ange et, docilement, porta sa dernière cuillerée de soupe à ses lèvres.


-"Voilà, ma tante. J'ai tout mangé !" déclara-il, contenant un fou rire...

Ce à quoi Elisabeth n'avait point pensé, c'est que la soupière elle, contenait plus de soupe qu'au départ des deux femme. Et que la tante Cunégonde, qui n'était point idiote, avait sans doute pensé à vérifier le niveau de la soupière avant de partir.
Mais le petit garçon était aux anges, persuadé que le plan avait marché...

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(* By Heyleen Casaviecchi, apprentie "plumes & légendes")
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