[Rp] Sur la plage...

Auranna sortit de chez elle et prit le chemin menant à la plage. Elle descendit les escaliers prenant garde de ne pas tomber sur les marches par endroits gelés. Elle mis la capuche de sa cape noire sur sa tête et remonta son châle jusqu'à son nez.

Un froid glacial lui piqua le visage, la jeune femme marcha jusqu'à la mer où un brouillard s'élevait au dessus de l'étendue d'eau. Elle croisa ses bras et s'emmitoufla dans sa cape. Son regard était vide jusqu'à ce qu'elle vit voltiger au dessus d'elle des flocons d'un blanc immaculé. Le paysage parut s'éclairer à ses yeux.

Elle sourit tantôt regardant les flocons, tantôt posant son regard sur le sol qui commençait à se revêtir d'un tapis blancs.

Auranna tendit une main où les flocons se posait doucement sur elle et les regarda fondre. Elle ferma sa main comme pour les garder et se dirrigea vers la charmante ville de Calais.

Vidara se promène sur la plage tranquillement et se souvient quand Ruby l'attendait ....

Ruby, la seule personne qui savait le faire vivre ... il l’aimait si fort
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Vidara se promène longuement sur la plage, le vent soufflait si fort... L'hiver était bientôt là, le vent était glacé , Vidara n'imaginais même pas le degrés de l'eau ...
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Elle avait suivi le chemin menant à la plage, lentement, machinalement, perdu dans ses pensées. Elle observa autour d'elle mais n'aperçut personne, surement était ce dû à se temps maussade. Le vent venant de la mer chassait les nuages lourds de pluie, soulevant et emportant de légers grain de sable qui venait fouetté son visage. Elle n'y prit pas garde, elle observait les vague grondantes s'échouer sur la plage, laissant derrière elles une écharpe d'écume blanchâtre.

Ses pensées était aussi triste que le temps, pourtant elle était heureuse d'être revenue ici, a Calais, mais finalement ce n'était pas chez elle. Elle regarda l'horizon, aperçut au loin un navire, ou allait il? Angleterre? Irlande?ou tout simplement et plus probablement Bretagne? Elle revit les cotes déchiqueté loin la bas, les plages, la falaise et sa myriade de mouettes, les jours heureux de l'innocence et de l'insouciance, loin des guerres, des histoires, de l'hypocrisie...

Avec un long soupire elle retira ses bottes, et retrouva la douceur du sable sous ses pieds. Elle s'approcha du bord de l'eau , retrouvant les geste d'enfance. Elle se mit à joué avec les vagues, reculant à chaque avancé de la mer houleuse. Puis jetant ses bottes elle ôta ses habits ne gardant que sa tunique. Elle s'avança dans l'eau froide et frissonna. Lutant contre les vagues, elle alla au delà de leur formation et se mit à nager. L'effort lui fit du bien, elle avait eu tendance à se laisser aller ces dernier temps. Finalement elle rejoignit la plage et s'allongea su le sable. Elle regarda la course des nuages dans le ciel. Nager lui avait fait mettre ses sombres pensées de coté. Ne pensant a rien elle se détendit.
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qui veut la paix prépare la guerre
Mettez le bonheur dans la liberté, la liberté dans la vaillance.

Une fois arrivés au bord de l’eau, ils marchèrent, le nez au vent, humant à pleins poumons, le bon air du large…

Des vaguelettes, venant leur lécher les pieds … Clap - Clap !

Heureux, il riaient en s’éclaboussant gentiment !
Mickia, ramassa un beau coquillage et le tendit a Jérôme …

Tiens, regarde mon cœur, ce que je viens de trouver ,
et on dirait qu’il y en a plein… !De toutes les sortes !

Et si on en ramassait d’autres ?

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grace aux indications des villageois, nous arrivâmes mickia et moi sur la plage.

je remarquai qu'il avait quelques personnes présentes, que nous saluions d'un geste de la main avant de nous rapprocher de l'eau.

tandis que nous longions la cote, je regardais le paysage, j'avais beau avoir déja vu la mer lors de mon voyage dans le sud, je ne pouvais m'empêcher d'apprécier la beauté des lieux depuis les dunes que nous venions de traverser jusqu'à la plage sur la quelle nous marchions, mais ce lieu n'était pas paisible, au loin on voyait les bateaux des pécheurs, et d'autre qui transportait des voyageurs.

je m'arrêtais quelques instants puis regardant l'horizon, je dis a mickia

un jour nous aussi nous prendront la mer, j'en suis sure, n'est pas mon coeur ?

Cybellia resta un long moment à parler avec Charmeur, passant des rires aux larmes, lui évoquant les bons souvenirs comme les mauvais. Elle était là, avec son ami qui allait bientôt Calais...Elle finit par soupirer..

Ah quand te reverrai-je mon ami ? tu vas me manquer.. Tu vas nous manquer à tous...

Cybellia vient s'assoir quelque moment sur la plage... Elle réfléchissait et remerciait de tout cœur Aristote pour son doux message. Elle caressait la carte, délicatement posée sur ses cuisses, alors qu'elle était assise en tailleur. Elle restait là à contempler les vagues, tenant une autre missive plus que troublante..Elle se dit qu'elle allait attendre un peu...et voir si quelqu'un avait aussi l'âme en peine pour discuter...

Theia n'etait jamais venue a la plage , elle avait put la voir du haut de la grande falaise sans oser y aller.

Elle arriva avec une serviette puis cherchant quelqu 'un a qui parler , elle regarda Amadeo avec le sourire ,Nico lui avait parlé de lui .

Elle hesita a aller le voir , ne sachant quoi lui dire, elle partie dans un coin et s'installa seule espérant ne déranger personne , apres tout elle n'était pas de Calais.
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Monté sur Shadow Erinne avait pris le chemin de la plage. Depuis la dernière fois ou elle avait séjournée a Calais elle n'était pas venu se baignée , profitant uniquement du lac. Le bruit des vagues sur la plage lui manquait, et même si le ri des mouettes lui rappelais encore de mauvais souvenir, elle désirait revoir l'étendue glaciale et mouvante qui la séparait de chez elle.

Elle arriva enfin sur la plage après avoir franchit la barrière de dune. Elle ne prêta pas attention au personne présentent, elle ne connaissait que peu de monde sur Calais. Elle lui fit traverser la plage pour atteindre la parti ou la mer venait échouer sur le sable, la le sable était dure. d'un petit coup de talon elle le fit entrer dans l'eau et ,le laissant s'habituer aux mouvements de va et viens de la mer, elle regarda au loin. Bien sur son ile n'était pas visible, mais elle s'en sentait plus proche.

Un écart de l'étalon la ramena sur terre, celui ci semblait s'impatienter et commençait à tourner en rond , secouant sa fine tête en tout sens, comme importuné par un animal invisible. Elle lui flatta l'encolure et reprit les rênes. D'un coup de talon elle le lança au galop, faisant jaillir de l'eau de toute part. Personne ne se baignant elle lui laissa une total liberté de course. L'animal semblait prendre du plaisir et elle, elle retrouvait une joie d'enfant qu'elle avait perdu il y a bien longtemps. Tout cela la ramenais bien loin en arrière et lui fit monté des larmes au yeux. Elle fit faire demi tour à sa monture et refit un passage, l'eau projeté la mouillant.

Enfin elle s'arrêta et , au pas , elle s'éloigna pour se trouver un coin tranquille. Elle dessella Shadow et lui laissa sa liberté elle le retrouverait facilement. Elle posa la selle sur un tronc d'arbre qu'une tempête avait du dépose il y a bien longtemps. Ne voyant personne alentour elle ôta ses habits et les étendit sur le morceau de bois. Elle s'allongea sur le sable chaud, les mains sous la tête, elle suivit le vol des mouettes, lâchant la brides à ses pensées et à ses souvenir




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~Le difficile demande du temps, l'impossible un peu plus...~

[Quelques temps après le concours de bière]


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Neith errait, la faim la tenaillant, encore une fois merci aux brigands... quand elle arriva sur la plage. Il y a bien longtemps qu'elle n'était pas venue au bord de l'océan pour juste l'observer et profiter. Elle vit Rirou au loin et sourit. Elle vint s'asseoir à ses côtés alors qu'il était allongé.

Coucou toi.

Elle lui sourit
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Jean se promenait ici et là admirant la vue impressionnante qui donnait sur la mer les plages de Calais, bien que content d'avoir fait le grand pas, abandonnant ses champs et sa propriété au Limousin, il était un peu triste d'avoir quitté des amis. Il espérait que le maire de Calais ne lui en voudrait pas trôp de ces suggestions, ce n'était que les divagations d'un pauvre vieillard voyant l'état d'un port de pêche célébrée dans les légendes, rempart contre l'envahisseur anglais. Il s'arrêta et s'assit sur un rocher faisant face à la mer et se perdit dans ses pensées.
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Ggarde-pêche de Calais

Vidara câline Ruby et lui sourit grandement

Oui mon ange on va s'enfermer dans des dunes de sables en lune de miel
Mais pour une lune de miel c'est bien simple! Un jour quand aucune responsabilités nous aurons, nous irons en faire une merveilleuse
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Ruby se réveille doucement en sentant quelqu'un la toucher.

Bonjour mon chéri!!!

Tu vas bien? Pas trop déranger par le fait d'avoir dormi sur la plage?

Elle lui sourit

Vidara prend son amour dans ses bras et il regarde avec elle le coucher de soleil
C'est si beau
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Vidara était bien, allonger sur la plage entrain de dormir, c'est un pur bonheur
Il se retourne et ouvre un peu les yeux et voit Ruby, Il lui sourit amoureusement e se rendort un peu , le voyage l'avait tant fatiguer
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Vidara se réveille enfin mais en baillant !!
HaaAaAa j'ai bien dormi et toi Ruby?
Il réveille avec douceur Ruby
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Vidara rigole et se met aussi contre Ruby
Tu m'a fais peur mon coeur, rho toi alors !

Ha oui ben pour le massage , tu m'en à promis un ... pas ce soir car je suis bien sous la couverture avec toi
Quel bonheur d'étre là avec le sable en dessous de nous, les étoiles au dessus et la mer en face de nous
Un rève
Vidara embrasse tendrement Ruby et lui fait un bisous dans le cou
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Vidara est allonger avec Ruby et lui tient la main
Un peu mais avec toi j'oublie la fatigue, merveilleux moment que nous vivons en ce moment, comme tu le dis les étoiles sont magnifiques et il fait quand même sur la plage mais j'ai une couverture bien chaude en laine
Vidara étale la couverture sur Ruby et sur lui et se rapproche en la serrant
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Les pieds nus enfoncés dans le sable, Param scrutait l'horizon. Le ciel était d'un bleu éclatant et le soleil se reflétait dans la mer. Cette mer si calme, où seules quelques vagues parvenaient à ses pieds. Une vue splendide et une sensation de bien être enveloppait le blond accompagnée d'une douce brise qui soufflait sur ses cheveux. Fermant les yeux un instant, il apprécia le moment qui s'offrait à lui.
En ouvrant les yeux, Param aperçut au loin à quelque chose qui ressemblait à un bateau, hissé à première vue de deux grandes voiles.
Par excès de jalousie, le chef du port de Calais marmonna "De toute façon j'aurais bientôt un bateau, pas besoin de me narguer !". Fronçant les sourcils, il regarda le bateau s'éloigner progressivement.
Il marcha ensuite longuement dans le sable, traînassant les pieds pour sentir le sable chaud. Fredonnant comme à son habitude l'hymne de Calais, le blond fut soudainement percuté par une personne. Il se frotta le torse un moment puis grommela :

NON MAIS ÇA NE VA PAS OU QUOI ?!

Quelle était cette personne qui venait de le percuter de plein fouet ? Il jeta un regard noir à l'individu qui semblait être son amie Vicky.

Oh salut Vicky, comment tu vas ? Il y a un fou qui m'est rentré dedans tssss !

-Ah nan mais les gens de nos jours Tssss. Rhoo et tu n'as pas vu tout à l'heure y'avait une fille qui chantait à tue tête c'était juste horrible!Ah et sinon moi je vais très bien et toi ?

Param hôcha la tête pour approuver les dires de Vicky.

Quel preuve de bon sens, tu m'épates ! Ouarf je plains te petites oreilles !
Moi j'ai juste pris un coup dans le bide mais avec mes muscles ça devrait aller !

Il prit la main de Vicky et la leva doucement. L'odeur de bière était masquée par celle de la mer. Le blond ne remarqua pas non plus l'état d’ébriété dans lequel se trouvait la brune.

Eh ben ! Tu n'arrives même pas à tenir sur tes deux pattes, qu'est ce qu'il t'arrive ?

Pas trop de mal ? Tu vas bien, t'es sur?? Si ça va pas dit moi hein!

Oui Vicky je survivrai, j'ai connu pire !

Il la regarda longuement, se demandant ce qu'elle pouvait bien penser.

Huum .. Ben.. J'ai un peu bu j'crois..

Rhalala, j'aurais dû le voir !

Il sortit de sa besace une fiole puis versa le contenu dans une chope.

Tiens bois ça, ça ira mieux va !

Voila , comme il faut continuer de vivre , de respirer , elle tente de s'occuper l'esprit , voulant se changer les idées la voila donc partie se balader , elle emprunte la rue principal celle qui passe au milieu du village qui longe l'église pour finir par tourner sur la droite et se retrouver sur un chemin de terre .
Là les senteurs changent ,elles se font iodées , puis on l'apercois , toujours aussi magnifique , le bleu de la mer du nord qui se confond a celui du ciel ...
Elle reste la saisie par la beautée du lieu, Ote ses chausses simplement pour avoir le plaisir de sentir ses pieds s'enfoncer dans le sable humide . Pour la premiere fois depuis des années elle regretterais presque sa Gascogne et son ocean ...
Tout en remontant le col de sa cape elle marche un moment , tête penchée , elle en oublie le froid mordant qui lui pique les joues , finie par s'assoir un peu plus loin , Elle regarde les vagues qui entame leurs danse avec le vent .les yeux dans le vague , pensant encore et toujours a lui....
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Nan parce que c'est moi qui t'es foncé dedans je crois alors je m'en serai voulu ! Mais puisque tu vas bien t'as même pas besoin de m'engueler!

Ohhh alors c'est toi !!!

Il la regarda longuement puis éclata de rire.

Hmm d'accord.. Pardonnée... Ou presque !

C'est quoi?

Hmm secret de grand mère !

-Oui, d'ailleurs t'as le ventre dur!

Param se dressa fièrement, bombant le torse.

Oui c'est le fruit de plusieurs années de travail intensif chère Vicky !

-Je dois faire quoi pour que tu me pardonnes totalement Paramounet?

Je sais pas encore, nous verrons bien quand j'aurais une idée maléfique !

-Baaaah, c'est pas booooooon!

Normal.. c'est un vomitif, tu désaouleras plus vite !

Il sourit de toutes ses dents et lui tendit un sachet.

Huuum et les chevilles ça va? Pas trop gonflés?

Bah euh...

A peine allait-il lui répondre que Vicky se mit à vomir dans le sachet. Le blond se bidonna.

T'aurai pu me dire que ça faisait vo.. *bruit de vomissement*

Ça n'aurait pas été drôle dans ce cas !

Tout sourire, il aida la brune à se redresser après qu'elle ait fini de vomir.

Allez, ça va mieux non ?

Reprenant peu à peu des couleurs, Vicky se releva de son sac. Bizarement, elle se sentait mieux. Sa tête avait cessé de tourner et elle ne voyait plus trouble. Elle en profita pour lui répondre.

-Gnagnagna c'est malin! N'empêche je dois avouer (même si ça m'arrache la bouche de le reconnaître! ) que ton truc pas bon est efficace.

Elle le regarde et souria, reconnaissante. Et puis, après tout, si il lui avait dit les effets que cela produisait, elle n'aurais jamais bu! Elle réfléchissa un instant à comment le remercier..

-Dit, tu aimes les gateaux?

Puis, elle apperçut une dame, allongée qui avait l'air d'appeler Param.

Ah ben c'est pas grave, laisse, je crois que tu as une dame qui t'appelle ^^

Temps maussade et solitude, tel était devenu le quotidien de Jehan Kerloc'h depuis son arrivée à Calais. Certes, le voyage jusqu'ici l'avait rapproché grandement de Libes, mais depuis qu'ils s'étaient installés ici, peu de nouvelles entre eux, peu de rencontres.... Son coeur s'emplissait de tristesse.
Heureusement, il retrouvait le sourire chaque fois qu'il passait par les tavernes de la ville, non point pour boire, mais pour y rencontrer les amis qu'il s'y était fait. Ah ça, on ne pouvait en faire le reproche, Calais possédait les meilleurs habitants du Royaume.

Pour positiver davantage et se ressourcer, il s'était levé aux Aurores, s'était rendu à la messe ce Dimanche, puis, pour changer, avait pris la direction de la place Calaisienne, qu'il n'avait encore jamais vraiment vu. L'air salin le changeait grandement d'Autun, mais lui rappelait avec douceur, et quelque amertume son enfance en Bretagne, sa Terre Natale.
Les bottes étaient lourdes dans le sable, mais cela ne le génait point.
Il avançait lentement, profitant de chaque instant, bien que le vent se faisait rude sur son visage.

Au loin, il apercevait les quelques bateaux amarés au Port, ce même Port en pleine expension. Ah les visions de grande qualité ne manquaient pas.
Il s'installa, la mine songeuse, l'esprit bercé par le bruit de l'écume des vagues...
Qu'allait-il faire? Rien... Se reposer... réfléchir... Puis peut être prendre la direction de sa ferme pour s'en revenir à sa vie paisible... Mais pour l'instant il n'allait que rêver...
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-Bouh!

Un Bouh... Juste un Bouh... Rien qu'un Bouh avait suffi à l'extirper de ses pensées. Son léger soubresaut était à lui seul, la belle preuve qu'il n'avait point remarqué Vicky jusqu'à présent, et que sa surprise était de taille.
Certes, ils se connaissaient peu, très peu même, mais il avait su lire en elle, un peu comme dans un livre ouvert, et il avait donc su remarquer à quel point la jeune femme pouvait être pleine de compassion. Et il pouvait le dire, il appréciait déjà cette jeune personne. Elle devait être sans doute aucun une excellente amie.

Ahh! En voila des manières! Vous m'avez fait peur!

Un air faussement sévère, et l'homme se mit à sourire, presque rire.

Ravi de vous voir ici dame Vicky... Je vois que vous n'avez point su résister à la beauté du paysage.. Comme moi. Je n'étais encore jamais venu, mais j'aime déjà y etre.

Aussitôt il plongea son regard au loin, pour se laisser bercer par les vagues.

Alors.... Dites moi... Est ce pour songer comme moi ou pour vous balader simplement que vous êtes venue ici? Pardonnez moi par moments je suis curieux...
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Josiane se rend sur la plage avec son panier gourmand pour passer l'après midi, elle étale une serviette et se met toute nue et part courir sur la plage et se campe dans l'eau

haaa l'eau est bonne comme moi
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Chanson

Cela faisait un moment que la blondinette n'était pas venue ici. La plage de Calais lui avait manqué et c'est pour cela qu'elle s'y rendit un soir, en sortant de taverne. La plage, tout comme les tavernes n'avaient pas changé. Toujours aussi plaisante pour s'y promener. La jeune femme enleva ses bottes et marcha dans le sable. Les petits grains étaient froids et humides. L'été était-il déja fini ? Elle reserra sa cape contre elle puis regarda le paysage un instant. Le crépuscule rendait le décor encore plus magnifique.
Pensive, elle s'assit face au ciel rougeoyant et à la mer qui s'étendait à perte de vue.
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~Refuser d'aimer par peur de souffrir , c'est comme refuser de vivre par peur de mourir .~

Au bout d'un moment, la jeune femme sentit une présence près d'elle. Elle sortit de ses pensées, tourna la tête et aperçut Ama. Etonnée elle la regarda un instant puis son sourire s'étira. Ama était une grande amie de Vicky et cette dernière était contente de la voir. La blondinette brisa le silence apaisant et s'écria

-AMALYAAAAAAA! Hey ça fait plaisir de te voir! Comment tu m'as trouvée? Tu me suis hein ?

Elle lui fit une grosse bisouille et tapota le sable à côté d'elle pour qu'elle s'approche.
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~Refuser d'aimer par peur de souffrir , c'est comme refuser de vivre par peur de mourir .~

Vicky éternua. Amalya lui avait envoyé du sable dans le nez! Elle la regarda d'un air faussement sévère puis elle s'esclaffa de rire.
La blondinette écouta ensuite son amie. C'est qu'elle parlait vite!
Elle lui répondit rapidement avant d'oublier tout ce qu'elle avait à dire. Pas pour rien qu'on disait que Vicky avait une mémoire de poisson rouge! Et pis y'avait pas mal d'infos à enregistrer^^

-Mais euuuh, j'suis pas une lutine d'abord, j'suis très grandeeee! Et pis je méditais sur le monde d'abord!

Méditer sur le monde ... c'est qu'elle avait de l'imagination la blondinette ! Pas crédible vous dites ? Même pas vrai!

-Une baignade tu dis ? Oui avec plaisir! Et on fera bronzette héhé!
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~Refuser d'aimer par peur de souffrir , c'est comme refuser de vivre par peur de mourir .~

Vicky sourit fièrement. Elle était persuadée d'avoir trouvé une bonne excuse. Maligne la ptite héhé

Hum… je ne te savais pas si… philosophe.

-Oh ben une Déesse ça s'efforce de philosopher un ptit peu sur son royaume hein.

Petit clin d'oeil à son amie

Bon alors c’est d’accord pour la baignade, mais c’est moi qui te montre comment bronzer, parce qu’avec ta méthode « je bronze quand il fait presque noir comme ça je suis sûre de ne pas attraper de coup de soleil », je reste un tant soit peu dubative quant au résultat…

La blondinette chercha une excuse pour ne pas se retrouver bête. Elle la regarda amusée puis répondit:

-Ben tu ne connais pas le bronzage de nuit ? c'est invisible mais très efficace!

Elle hocha la tête pour se donner plus de sérieux.
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~Refuser d'aimer par peur de souffrir , c'est comme refuser de vivre par peur de mourir .~

Mateu avait accepté l'invitation sur la plage de josiane, il avait juste un peu de temps pour aller se décontracter un petit coup. Il regarda Josiane s’installer puis s'installa à son tour tout en l'écoutant. puis à son tour il lui dit:

Oh oui c'est formidable! nous allons pouvoir profiter peut-être une dernière fois de cette belle journée avant l'hiver! et au moins on est loin des mensonges et des insultes proféré par la mairesse Theia!

Puis Mateu s'installa sur sa serviette.

Mateu sent un regard se poser sur lui. Il se retourne et aperçoit josi en train de le regarder.

Josi! arrête de me regarder avec ce regard! je t'ai dit quoi?

Puis elle lui demande d'aller nager un petit coup, chose qu'il ne refusa pas. Surement son dernier bain pour la saison! Il se leva et la suivit pour aller sauter dans l'eau.

Oui oui nerveux tu vas voir.

Mateu rentra complètement dans l'eau et écouta la remarque de Josy.Puis il sourit.

Corps d'athlète? tu veux dire plutôt corps de guerrier. avec ces nombreuses campagne militaire!

Puis il profita un peu de ce soleil, cette mer, pour une fois qu'il en profitait et ne travaillait pas dessus.

arrête donc de me tourner autour tu me donne le tournis. et faudra pas non plus s'éterniser car j'ai du boulot à faire hein...

Puis il plongea pour ressortir quelques mètre plus loin de josy.

Mateu regarde Josy sortir puis la suit. en effet un petit brin d'air frais venait d'arriver. Il était temps de se sécher et de rentrer bosser.

Bah de rien, c'est gentil à toi aussi d'être venue. un bon petit temps pour se changer les idées et se détendre.

Ruby se relève vivement quand elle aperçoit la présente de bellanoche.

Bonjour Bella! Tu vas bien?

Que fais tu seule ici?

Ruby va la prendre dans ses bras pour lui faire un câlin.

En tout cas, je suis heureuse de te voir!!

La blondinette était rentrée. Après trois mois d'un long voyage, elle arriva en soirée à Calais. Malgré l'air glacial, elle décida d'aller faire un petit tour à la plage, son coin préféré dans toute la ville. Cette plage lui avait manquée et cette dernière fût heureuse lorsqu'elle se retrouva sur le sable. Elle prit une grande bouffée d'air marin, enleva ses bottes et marcha.
Elle ne sentait pas l'air lui fouetter le visage. Non, elle était heureuse et le fait de retrouver Calais lui réchauffait le coeur. Elle traina ainsi une bonne partie de la soirée, sentant les petits grains lui chatouiller les pieds, le sourire aux lèvres. Le bonheur est parfois si simple!
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~Refuser d'aimer par peur de souffrir , c'est comme refuser de vivre par peur de mourir .~

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Cap et Nath étaient arrivés tôt ce matin. Ils avaient vite posé leurs affaires à la taverne du coin mais n'avaient pas réussi à dormir, la pression du voyage était trop forte. Il faisait encore nuit quand le marchand décida de se lever. Dans le noir, il suggéra à sa compagne, elle-même éveillée à ses côtés.

- ma douce, vous vouliez voir la mer ? Venez, le meilleur moment c'est quand le soleil se lève et illumine les flots. On y va!

Elle se leva en souriant et ils partirent ensemble vers la plage qu'ils atteignirent rapidement, la ville n'étant pas très grande, ni la taverne éloignée de la mer.
Le bruit fut la première chose qui rappela à Cap son précédent voyage, ce grondement régulier mais apaisant. Puis ce fut l'odeur iodée, caractéristique de ce bras de mer entre la France et l'Angleterre.

Les pieds sur le sable, devinant à peine les flots de la Manche dans l'obscurité, ils s'assirent l'un contre l'autre dans la fraicheur matinale, attendant que le soleil levant vienne embraser les flots.
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CaptainRad de Contrebattry,
Ex-Maire de Tonnerre,
Négociant et marchand ambulant,
Caviste Bourguignon.
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Non, ma douce, c'est moi qui devrait vous remercier pour tut le bien que vous m'avez fait, et celui que vous continuez de me faire. Je n'étais qu'un fantôme avant de vous connaître, vous m'avez redonné la vie...merci à vous!

Il lui rendit tendrement son baiser. Puis, il s'élança soudainement sur le rivage, envoyant valser ses bottes et remontant ses braies au dessus des genoux.
Il entra dans l'eau, profitant avec plaisir de cette sensation étrange de l'eau passant et repassant sur ses pieds nus. Il appela Nath de la main, qui ne tarda pas à le rejoindre pour jouer avec lui.
La Manche était glacée en cette période de l'année et ils ne tardèrent pas à se rentrer, riant d'avoir pataugé comme des enfants, heureux de partager ces joies simples et pures que seuls les voyages peuvent procurer.
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CaptainRad de Contrebattry,
Ex-Maire de Tonnerre,
Négociant et marchand ambulant,
Caviste Bourguignon.
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[Port de Calais, tard dans la nuit ou tot le matin]

A peine venait-il d’arriver et de s’installer a Azincourt, que Shad dict L’Inconnu avait déjà pris bagage et franchi encore une fois une routes qui séparait un village de l’autre. Mais cette fois ce n’était pas pour fuir quoi que se soit, ou encore pour chercher un endroit ou rester. Mais bien pour visiter et trouver le calme de la Manche. Calme qui parfois se devait être nul en cas de tempête. La route pour ainsi dire ne c’était pas fait non plus dans la solitude. Cette fois c’est accompagner et d’une fort sympathique rencontrer quelques jours avant. Une bonne amie et connaissance d’Ambrey, jouvencelle que Shad pour laquelle il était venu rendre visite.

Et pour tout dire, il avait tout le temps devant lui. Maintenant bien installer, les prochains jours seraient a visiter Calais, non pas seulement les tavernes, mais le port, sont rivage qui bordait ce fleuve majestueux qui séparait tant de terre inconnu au loin et le Royaume de France. D’un pas lent il franchi le seuil du village encore endormi, marchant sans vraiment trop savoir ou il allait. Mais c’est la tête vide et reposer qu’il suivit le son des vagues qui battait contre le port.

Quelques minutes plus tard, l’ont pouvait apercevoir des lueurs qui se dessinait non loin. Éclairant les mats des navires ancrés. Jamais il n’avait pris temps de contempler si beau paysage. Ni la fois ou il avait embarqué a bord d’un navire marchand pour faire court sur la route. Cette fois, il en profiterait. Shad franchi les dernières distance qui le séparait de l’endroit. L’air salin lui empiffrait le nez. L’odeur ne le dérangea en rien. Au contraire, elle éveilla en lui un sentiment de liberté encore jamais connu jusqu'à maintenant. C’est passant doucement sur les quais, jetant un regard sur chacun des bateaux qui se trouvait devant lui. Valsant sous l’impact que donnaient les vagues. Sa tignasse grisonnante au vent, laissant trahir une joie soudaine dans sont regard. Emboitant le pas, s’attardant un moment sur un deux voiles. Les yeux rivés sur le mat qui le supplantait de bien des longueurs.

Il fini après un bref arrêt par poursuivre sa route, pour aboutir dans un endroit mal éclairer. Que seul le rayon de lune se reflétait sur la Manche. Posant besace et manche qui le suivait partout depuis sont départ d’Orthez, il plia lentement les jambes pour prendre pratiquement place sur sont fessier. La, dans la nuit qui céderait bientôt sa place au jour. Se laissant perdre à ses songes. Profitant de cette tranquillité pour méditer et réfléchir un peu plus a sont avenir en Artois. Le travail, il le savait serait ardu. Pauvre comme jamais. Le temps devras faire sont bout de chemin pour l’acquisition d’un champ à nouveau. Peut-être aussi… cette fois… se mêlerait-il de politique un peu plus. Voir autre chose, d’autre horizon.

L’inconnu…resta accroupi longuement de la sorte, tellement qu’il ne vit pas le jour se pointer le nez, perdu dans quelques rêveries. Songeant à bien des choses, ce qui était arrivé a Orthez, pourquoi les femmes ne lui importaient plus. Tant de question qui mériterait réflexion et réponse un jour. Non pas qu’il n’aimait pas les femmes. Mais elles lui avaient apporté trop souvent de malheur. Plus que demander même. La quarantaine prenait place lentement. Remplaçant la jeunesse qu’il n’aurait plus. Peut-être qu’un jour, il trouvera les réponses a toutes c’est questions qui envenimait sont esprit de vieux loup solitaire. Un jour peut-être, se laisseras-t-il tenter à nouveau de céder au charme d’une femme.

Il resta la, songeur, se laissant bercer par le son du fracas des vague.
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Un Village de plus... Calais??? Ou autre??? cela n'avait pas d'importance...
Il était avec son Epouse, celle qui était son plus beau trésor...

Il se dirige vers la plage... Il avait connu des plages...
Plages de Lacs, de Mers, d'Océans...

Mais a chaque Plages il voyait son Etoile... Sa Hell'Or...

Leur première Plage ou il se sont trouvé, Leur première étreinte... Leur premier Baiser...
Leur Premier je t'aime...

La première Rose Bleue qu'il lui avait offert...



Leur première étreinte ou ils n'étaient qu'un...



Unis pour la vie et au delà...

Leur première nuit sur leur Navire le Lys Noir...



Une Nuit suivie d'une autre... Leur enfant Hell... Leur Fille Hell'En...

Ils aimaient se retrouver chaque secondes... Il savait qu'elle était l'Unique...

Il sourit et prononce doucement

Da Garan Ma Hell'Or...

Il s'approche de sa Douce et se met a genoux derrière son Trésor...

Ses Lèvres embrassent sa Nuque...

Ses mains entourent sa taille...
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Les bras tendres se refermant autour d'elle, un bref instant les paupières se ferment, le bonheur à l'état pur?!? Oui cela l'était.. Ils n'avaient besoin de rien d'autre au fond que d'être ensemble..

Ouvrant doucement les azurs, elle laissa son regard parcourir l'horizon, la Mer du Nord avait ce côté fougueux et indomptable, les creux se faisant profond, l'écume crachant son blanc sur le sable lourd..

Un sourire tendre se dessinant sur le minois, elle s'inspirait de ces mots, un amour fou?!? Probablement... Passionné?!? Oui cela en était sûr.. Renversant quelque peu la tête elle lui sourit...


Da Garan mon Ghell..

Un silence elle laissa les mots se perdre dans les remous marins, puis reprit d'une voix calme..


On est bien ici, le vent marin, le souffle iodé, et rien ni personne pour troubler notre quiétude.. Elle se tût un instant, puis reprit.. Cœur Anghell me manque beaucoup tu sais, même si je n'avoue rien et surtout pas devant-elle car j'ai toujours l'angoisse d'un refoulement, elle me manque vraiment, elle me donne aussi beaucoup mais comment arriveront nous un jours à nous entendre?!?


Elle plongea son regard à nouveau sur le lointain elle se posait mille questions sur sa relation avec Anghell, une jeune demoiselle qu'elle considérait comme sa propre fille..
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Un sourire a son épouse...

Amour? j'ai du défier un ancien ami... enfin je le considérais comme tel...

Mais de la a salir mon Nom et notre nom en même temps...et celui de son ex Amie ...

Je ne peux le concevoir...
Je sais je suis Ingérable... Mais l'honneur est une de mes qualités...

Que les démons me gardent^^

Si je suis Blessé demain je sais que tu me soigneras...

Je t'aime Hell'Or...
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Un grand sourire...

Oui je veux nos enfants avec nous Ma Hell...

Les nôtres... Tu le sais bien Dame Hell...

Je vais organiser un feu de bois et tout nos enfants seront avec nous...
/me il l'embrasse tendrement...

Comme toujours cœur... Je t'aime...

Il laisse sa douce et va vaquer au repas avec ses enfants et son épouse...
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Ghell sourit doucement...

Il prend ses filles et...

Il regarde son Etoile qui ne dit rien...

Venez mes filles... Rejoignons le vago... Moman est occupé...

Il prend ses amours et rejoint son vago...
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La Rousse s'était retiré quelques jours, et cela lui avait même semblait une éternité, les Sœurs bienveillantes avaient prit soin d'elle, doucement elle réapprenait le gout de l'éclat du soleil sur sa joue, elle avait longuement pesée les choses dans sa tête mais son cœur n'avait qu'une hâte le retrouver, se retrouver elle et lui, leur famille aussi..


Une fois les portes passées, un regard alentour, elle sentait le vent salé giflait ses joues, un autre sourire sur le minois, elle se sentait libre, sans plus réfléchir elle se hâta de rejoindre le vago au bord de la plage, ils devaient être là, sa famille, les siens.. Ses repères..


Descendant le petit chemin, elle aperçut cette résidence ambulante, elle l'avait emmenée au bout de ses rêves, qui ne connaissaient pas le mot fin, hâtant sa démarche elle arriva à hauteur du vago, une main en casquette sur son front elle osa d'une voie enjouée.


Il y'a quelqu'un?!?
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Calais, le petit matin

Arras avait sa forêt au charme mystérieux, Calais avait sa plage romantique.

Quoiqu'elle tentât pour ne pas présenter cette image dégoûlinante qu'avaient souvent les jeunes femmes transies d'amour, Eulaly ne pouvait l'occulter tout à fait car amoureuse elle l'était et même si, outre son conditionnement FSF, sa stratégie de femme pour garder son promis ardent lui interdisait de faire couler trop de miel, le simple fait de regarder l'homme de sa vie à ses côtés faisait battre son coeur plus fort et elle devait se faire violence pour ne pas passer ses journées dans ses bras.

L'arrogance, recouvrant vite la brèche de son orgueil blessé, elle avait tu sa culpabilité de l'avoir entraîné dans une chasse aux fantômes qui avait mis en évidence les failles d'un système qu'elle avait toujours porté aux nues et qui les empêchait aujourd'hui d'être chez eux pour fêter l'anniversaire du bel et fier arrageois.

C'était donc à Calais qu'ils fêteraient cet heureux jour et Eulaly, organisée comme un deux heures du mat une nuit de carnaval, était bien embêtée de n'avoir encore aucun cadeau pour lui. Fatigués par le voyage, ils avaient fait halte dans une auberge de la ville. La jeune femme comptait bien qu'il s'endorme vite pour qu'elle puisse discrètement s'éclipser avant de ne sombrer elle-même dans le sommeil. Elle fit donc en sorte de lui prendre ses dernières forces lors d'une délicieuse étreinte puis sortit de la chambre à pas de loup.

Dehors, l'air iodé la ranima un peu tandis qu'elle parcourait les rues en presque courant à la recherche DU cadeau. Un béret à pompon, un gilet en laine d'agneau, une paire de bottes, un couteau de chasse, une barque, une canne à pêche, rien ne trouvait grâce à ses yeux. Éreintée, elle s'assit sur une bite d'amarrage* et regarda les bateaux, désappointée. Si seulement elle avait pu lui offrir un de ceux-là...
Quand passa un homme vociférant après sa mule récalcitrante, Eulaly eut une illumination. Mais bien sûr !!!
Vints ! Un homme comme lui aurait bien plus de prestance à cheval que sur une mule ! Certes Berthe était un brave animal qui avait largement donné satisfaction mais un cheval ! C'avait quand même une autre gueule !
Reprenant sa course, Eulaly demanda son chemin jusqu'aux écuries. Une fois arrivée, elle exigea de voir la plus belle et la plus valeureuse de leurs bêtes. Il s'agissait d'un étalon blanc qu'on pouvait déjà sentir fougueux dans son box. Blanc comme celui qu'elle avait mais à ce détail près que sa cinquième jambe ne traînait pas près du sol. Le prix ? Pfiou... L'entièreté de sa bourse moins quelques écus qu'elle gardait pour le pique-nique et un crédit sur six mois. Pour la somme, elle commanda que le cheval soit amené bouchonné, sellé et harnaché sur la plage à dix-huit heures tapantes. Après quoi, elle s'en fût satisfaite acheter quelques victuailles pour le pique-nique avant d'aller s'écrouler dans leur lit.

Dix-huit heures, plage de Calais

Nul besoin de prier Vints pour qu'il accepte son invitation à prendre une collation sur la plage. L'air de rien, Eulaly grignotait à ses côtés en regardant les vagues, palabrant sur la nave génoise et le voyage qu'ils avaient décidé de s'offrir pour leurs noces, jetant de fréquents coups d'oeil en arrière, à l'affût du hennissant présent.

Quand elle le vit arriver, elle se leva soudainement et tendit son bras à son promis pour qu'il se lève à son tour et le retournant vers l'animal, elle lui dit en souriant :

Bon anniversaire mon Amour. On va pouvoir faire la course maintenant.



* Pour le plaisir.
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